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Tunisie–Algérie : Liste des 25 accords stratégiques signés

La Tunisie et l’Algérie ont franchi, ce vendredi à Tunis, une nouvelle étape majeure dans la consolidation de leur partenariat stratégique. À l’occasion de la 23e session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, les deux pays ont signé 25 accords, programmes exécutifs, mémorandums de coopération et conventions de jumelage couvrant un spectre élargi de secteurs jugés prioritaires.

La séance de signature s’est déroulée sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarah Zafrani Zenzri, et du Premier ministre algérien, Aïmene Sifi Ghrib, en présence de délégations ministérielles des deux pays. Les deux responsables ont souligné la volonté commune d’accélérer l’intégration économique, de renforcer la sécurité sanitaire et énergétique, et de développer les échanges dans les secteurs sociaux, culturels et médiatiques.

Les accords signés traduisent une volonté politique de structurer la coopération sur le long terme. Dans le domaine diplomatique, une première série de mémorandums lie l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut algérien des relations internationales. Les secteurs médiatiques ne sont pas en reste : des mémorandums entre les télévisions publiques, les agences de presse et les radios nationales ouvrent la voie à des productions conjointes, à des échanges de contenus et à une coopération renforcée en matière de formation.

Sur le plan économique, plusieurs accords visent à dynamiser l’investissement, le commerce et la mobilité professionnelle. Un partenariat entre les agences de promotion de l’investissement des deux pays prévoit un programme exécutif couvrant 2026-2027. Des conventions touchent également les secteurs de l’assurance, de la lutte contre le blanchiment d’argent, des transports terrestres et de l’exploitation commune de lignes internationales.

Formation, jeunesse, culture et sport : une coopération sociétale renforcée

La session a également permis l’adoption de programmes exécutifs relatifs à la jeunesse, à la culture, aux sports, à l’emploi et à la promotion de la femme et de la famille. Des conventions structurantes ont été signées dans les domaines de la formation professionnelle, de l’enseignement spécialisé et de l’accompagnement des personnes ayant des besoins spécifiques.

Dans le domaine culturel, les deux ministères ont adopté un programme exécutif de coopération, tandis qu’un accord dans le domaine des droits d’auteur renforce la protection des œuvres et des créateurs.

La coopération sanitaire prend une dimension nouvelle avec un programme 2026-2028 portant sur les échanges d’expertises, la recherche médicale et la formation. Une autre convention relie les deux pays dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Le secteur de l’eau bénéficie également d’une convention-cadre entre la SONEDE et l’entreprise Algérienne des Eaux pour améliorer la gestion et le partage d’expertise.

Les deux pays ont par ailleurs signé une convention entre les structures professionnelles de la pêche et de l’aquaculture, ainsi qu’un accord entre les ministères de l’Agriculture et du Ressourcement hydraulique.

L’ensemble des engagements a été formalisé dans le procès-verbal final de la 23e session de la Grande Commission mixte, confirmant la dynamique ascendante des relations tuniso-algériennes.

Liste complète des 25 accords tuniso-algériens signés lors de la 23e session de la Grande Commission mixte

  1. Mémorandum de compréhension entre l’Académie diplomatique internationale de Tunis et l’Institut diplomatique et des relations internationales d’Algérie.
  2. Mémorandum de compréhension entre la Télévision tunisienne et la Télévision publique algérienne.
  3. Mémorandum de compréhension entre l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et l’Agence de presse algérienne.
  4. Accord de jumelage et de coopération entre la Radio tunisienne et la Radio publique algérienne.
  5. Accord de coopération entre les ministères de l’Agriculture des deux pays.
  6. Accord entre le Centre national tunisien de formation des formateurs et l’Institut algérien national de formation et d’enseignement professionnels.
  7. Programme exécutif de coopération culturelle entre les ministères de la Culture.
  8. Programme exécutif de coopération sanitaire 2026-2028 entre les ministères de la Santé.
  9. Accord de jumelage entre l’Inspection générale du travail algérienne et la Direction générale du travail et des relations professionnelles en Tunisie.
  10. Mémorandum de coopération en matière d’énergie, d’énergies nouvelles et renouvelables.
  11. Programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse 2026-2027.
  12. Programme exécutif de coopération dans les domaines de la femme, de la famille, de l’enfance et des seniors 2026-2028.
  13. Accord de coopération dans le domaine de l’emploi.
  14. Accord de coopération en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes dans le secteur des assurances.
  15. Mémorandum de compréhension entre les autorités de supervision du secteur des assurances.
  16. Mémorandum de compréhension entre les ministères de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
  17. Accord de coopération entre les organismes nationaux d’accréditation des deux pays.
  18. Accord de coopération entre les structures professionnelles tunisiennes et algériennes de la pêche et de l’aquaculture.
  19. Programme exécutif de coopération sportive 2026-2027.
  20. Accord-cadre entre la SONEDE et l’Entreprise algérienne des eaux.
  21. Accord d’exploitation conjointe de lignes de transport international de voyageurs entre les deux sociétés publiques de transport interurbain.
  22. Mémorandum de compréhension entre les agences de promotion de l’investissement.
  23. Programme exécutif 2026-2027 de mise en œuvre du mémorandum relatif à l’investissement.
  24. Mémorandum de coopération entre l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée de Tunisie et l’École supérieure algérienne des professeurs de sourds-muets.
  25. Accord de coopération entre les offices nationaux des droits d’auteur des deux pays.

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Tunisiens en France : Les titres de séjour longue durée renouvelés automatiquement

Chapeau aux députés des Tunisiens de l’étranger dont le travail de fond et la diplomatie parlementaire viennent de donner des résultats remarquables. En effet, l’Assemblée nationale française vient d’adopter un texte selon lequel le renouvellement des titres de séjour longue durée devient automatique.

Les députés Riadh Jaidane et Amor Barhoumi, représentants des Tunisiens à l’étranger, ont réalisé un travail appréciable de sensibilisation des parlementaires français.

Après plusieurs échanges avec leurs collègues français ( à l’Assemblée nationale et au Sénat au sein du groupe d’amitié parlementaire France Tunisie ) concernant les difficultés rencontrées par nos compatriotes pour renouveler leurs titres de séjour notamment de longue durée, une proposition de loi par des députés français vient d’être adoptée visant à garantir un renouvellement automatique des titres de séjour de longue durée (10 ans).

Une bonne nouvelle pour les Tunisiens en France et des démarches couronnées de succès pour les députés tunisiens.

Lire aussi : Tunisie : Les nouveautés du système FCR en 2025

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Abdelhafidh : « L’économie tunisienne en phase de décollage »

En marge de la 39e édition des Journées de l’Entreprise, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a affirmé que les indicateurs récents confirment l’entrée de l’économie tunisienne dans une phase de redémarrage réel.

Selon lui, cette dynamique est largement impulsée par le secteur privé, devenu un moteur essentiel de la croissance, rapporte Diwan FM.

Le ministre a souligné que plusieurs signaux sont encourageants, notamment la progression des investissements étrangers directs, en hausse de 28 pour cent.

Il a également précisé que le niveau des réserves en devises demeure « acceptable », ce qui contribue à stabiliser l’environnement financier.

Amélioration du climat des affaires

Samir Abdelhafidh a ajouté que l’amélioration du climat des affaires se poursuit grâce à un travail engagé sur plusieurs fronts.

Ce chantier porte sur la simplification des procédures, la levée des obstacles administratifs et le renforcement de l’attractivité du marché tunisien pour les investisseurs locaux et internationaux.

Dans un contexte économique marqué par de multiples défis, ces déclarations visent à rassurer les partenaires économiques et à confirmer l’engagement du gouvernement dans la relance de l’activité et la création de nouvelles opportunités de croissance.

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Tunisie – Procès Ghannouchi : Renvoi au 16 janvier

La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé, vendredi 12 décembre 2025, de reporter l’examen de l’affaire visant Rached Ghannouchi et plusieurs dirigeants du mouvement Ennahdha. Le procès reprendra le 16 janvier prochain, suite à une demande de certains accusés comparus en état de liberté souhaitant disposer du temps nécessaire pour désigner leurs avocats.

Selon les informations judiciaires communiquées à l’issue de l’audience, ni Rached Ghannouchi ni l’un des coaccusés placés en détention n’ont accepté d’assister à la séance. Leur absence a été actée au procès-verbal avant que le tribunal ne prononce la décision de renvoi.

L’affaire, renvoyée devant la juridiction criminelle sur décision de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, porte sur des charges graves. Elles concernent notamment la participation présumée à un complot visant à changer la forme du régime, ainsi que d’autres incriminations liées à la sécurité de l’État. Plusieurs cadres du mouvement sont concernés, certains sous mandat de dépôt, d’autres en état de liberté.

L’un des plus sensibles

Ce dossier, considéré comme l’un des plus sensibles de la période politique actuelle, est suivi de près en raison de la portée institutionnelle des accusations et de ses implications sur le paysage partisan tunisien. Le prochain rendez-vous judiciaire, fixé au 16 janvier, devrait permettre de clarifier les positions des avocats de la défense et de préciser le calendrier de la suite du procès.

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Affaire Abir Moussi : Le dossier placé en délibéré

La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a placé en délibéré l’affaire visant la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, et la militante Meriem Sassi.

Les deux responsables sont poursuivies dans le cadre du dossier du bureau d’ordre de la présidence de la République. Abir Moussi a comparu détenue, Sassi en état de liberté, avant que la Cour n’entame les interrogatoires et ne réserve son jugement.

Interrogatoires et incident d’audience

Lors de l’audience de ce vendredi, la Chambre criminelle a procédé à l’interrogatoire de Meriem Sassi, qui a répondu aux questions du tribunal. Abir Moussi, pour sa part, a choisi de ne pas être entendue, refusant formellement de répondre aux interrogations du juge, rapporte Mosaique fm.

À l’issue des interventions et constats en salle d’audience, la Cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré. Le verdict sera prononcé à la fin des délibérations, à une date que le tribunal doit encore préciser.

L’affaire, liée au bureau d’ordre de la présidence de la République, s’inscrit dans une série de poursuites qui ciblent la figure du Parti destourien libre depuis plusieurs mois. Les précédentes étapes judiciaires avaient déjà suscité des tensions entre la défense, les autorités et les partisans du parti.

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Tunisie : La CIN et le passeport biométriques prévus fin 2026

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a annoncé que l’appel d’offres relatif au nouveau passeport biométrique et à la carte d’identité biométrique sera publié « très prochainement ».

Le projet, présenté lors des 39ᵉ Journées de l’Entreprise, devrait entrer en exploitation à la fin de 2026 ou au début de 2027, dans le cadre d’une refonte nationale des services administratifs.

Un chantier numérique au cœur de la modernisation administrative

Devant les dirigeants économiques réunis à Sousse, le ministre a rappelé que la mise en place des documents biométriques s’inscrit dans une stratégie globale de mise à niveau de l’administration. L’objectif : renforcer la sécurité numérique, fluidifier les démarches citoyennes et aligner les standards tunisiens sur les normes internationales.

Hemissi a expliqué que l’appel d’offres et les différentes étapes réglementaires seront dévoilés dans les semaines à venir, confirmant que les services de l’État avancent à un rythme « résolu » pour respecter l’échéance fixée.

Le ministre a souligné l’urgence de lancer un programme national destiné à consolider les compétences tunisiennes et à maintenir les expertises locales. Selon lui, la transformation numérique impose une montée en compétence continue, rendue possible grâce à la collaboration avec l’Institut arabe des chefs d’entreprise et plusieurs structures publiques et privées.

L’objectif affiché : créer un environnement qui valorise les talents tunisiens, réduit la fuite des compétences et garantit une souveraineté technologique durable.

Les start-ups au centre de la dynamique d’innovation

Hemissi a mis en avant le rôle central des start-ups dans la transition numérique du pays. Il a affirmé que la stratégie gouvernementale repose « fortement » sur leur contribution, ces jeunes entreprises étant considérées comme un moteur d’innovation, d’expérimentation et de réactivité.

La politique publique actuelle, a-t-il rappelé, inscrit la digitalisation comme un passage obligé pour moderniser l’économie et transformer l’action administrative.

Le ministre a également rappelé que la transformation numérique constitue l’un des axes transversaux du plan de développement national. Tous les ministères sont concernés, ce qui rend indispensable une coordination renforcée entre les structures publiques pour assurer la cohérence et l’efficacité des projets.

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Everyday Tunisians : Jalel et la mercerie où on trouve tout

Rue Zarkoun, Jalel est un personnage incontournable. Dans l’une des rares merceries de cette artère proche de Bab Bhar, il règne sur des rayons qui regorgent de boutons, de pièces et d’accessoires qu’utilisent les couturières.

Entre la mercerie de la rue de Rome où il a longtemps travaillé et la rue Zarkoun, Jalel a soixante ans de métier. Il connaît les arcanes de la couture et mieux que quiconque sait conseiller ses clientes et enrichir son fonds.

Né dans une famille à cheval entre Tunis et Djerba, Jalel marie à la perfection les usages des beldis de Tunis et la bosse commerçante des enfants de l’île de Djerba. Son sens de l’accueil et sa connaissance de la mercerie font le reste et aussi son inégalable succès.

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L’UTICA relance l’idée d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie

En ouvrant le Forum économique tuniso-algérien, le président de l’UTICA, Samir Majoul, a plaidé pour la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, visant à supprimer barrières douanières et obstacles non tarifaires. Il a appelé à un cadre économique intégré favorisant la circulation des capitaux, des entreprises et des compétences entre les deux pays.

Appel pour un marché commun tuniso-algérien

Devant les représentants des milieux économiques des deux pays, Majoul a proposé un accord permettant aux investisseurs tunisiens et algériens de s’implanter « librement » dans tous les secteurs, d’accéder indistinctement au financement bancaire, et de bénéficier de droits élargis de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement.

Il a estimé que la création d’un espace économique commun permettrait de lever les blocages persistants et de donner une impulsion nouvelle à la coopération bilatérale.

Les secteurs stratégiques au cœur de la relance

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de privilégier les secteurs à forte valeur ajoutée : agriculture et pêche, industrie agroalimentaire, pharmaceutique, santé, énergie, énergies renouvelables, cybersécurité, économie du savoir.

Il a également mentionné des filières traditionnelles qui pourraient bénéficier d’un effort commun – travaux publics, composants automobiles, textile et habillement, textile technique, accessoires textiles, cuir, chaussure – ainsi que le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique.

Majoul a par ailleurs plaidé pour une libéralisation intégrale des monnaies et des transactions économiques et touristiques, fondée sur un taux de change unifié approuvé par les banques centrales. Il a aussi proposé de structurer un partenariat tripartite Tunisie–Algérie–Afrique pour étendre la présence économique commune sur le continent.

Selon Majoul, les rencontres bilatérales précédentes ont permis d’identifier de nombreuses pistes de coopération, mais les résultats restent « en deçà des ambitions ». Il a appelé à explorer de nouveaux champs de collaboration en capitalisant sur les avantages comparatifs des deux économies et sur la confiance entre les secteurs privés tunisien et algérien.

L’automobile, priorité stratégique pour Alger

Prenant la parole, le président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), Kamel Moula, a insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans l’industrie automobile, où la Tunisie demeure un acteur majeur.

Il a rappelé que plus de 155 entreprises tunisiennes opèrent dans cette filière, générant des dizaines de milliers d’emplois, grâce à un investissement continu dans l’innovation et l’adaptation aux exigences du marché international.

Moula a plaidé pour une modernisation des PME algériennes, l’adoption de normes internationales et la mise en place de plateformes de partenariat reliant les fabricants des deux pays.

Il a évoqué une feuille de route commune portée par l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat, les entreprises algériennes, avec l’appui de l’UTICA et du CREA.

Vers un pôle industriel et touristique commun

Le responsable algérien a souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait faire émerger un pôle industriel tuniso-algérien, créateur d’emplois et moteur de transfert de compétences.

Sur le plan touristique, il a exprimé la volonté de l’Algérie de s’appuyer sur l’expertise tunisienne pour développer un secteur capable d’attirer davantage de flux régionaux. L’échange d’expériences et la formation professionnelle constituent, selon lui, une base solide pour bâtir un partenariat stratégique.

Moula a conclu en rappelant que cette dynamique s’inscrit dans la feuille de route élaborée conjointement par le CREA et l’UTICA, visant à unir ressources et compétences des deux pays. L’objectif commun : hisser le partenariat tuniso-algérien vers plus d’intégration économique, de compétitivité et de prospérité partagée.

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Tunisie – Algérie : Sept accords économiques scellés à Tunis

Sept partenariats industriels et technologiques ont été conclus jeudi entre entreprises tunisiennes et algériennes, en marge du Forum économique tuniso-algérien organisé lors de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte.

Les signatures ont eu lieu en présence de plusieurs ministres des deux pays, confirmant une volonté d’accélérer l’intégration économique bilatérale.

Industrie et technologies : des rapprochements structurants

La série d’accords a ouvert sur un partenariat entre ACS, entreprise tunisienne spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et la confection, et la société algérienne PEC, active dans la fabrication de moules d’injection et le plastique technique.

Dans le secteur automobile, le groupe mondial tunisien Coficab a conclu une collaboration avec l’entreprise algérienne IdeNet, spécialisée dans les solutions de géolocalisation, en vue de renforcer les chaînes d’approvisionnement régionales.

Un troisième accord a été signé entre Fondinor, acteur tunisien de la fonderie industrielle, et l’entreprise algérienne Techno Cast, opérant dans la maintenance industrielle.

À cela s’ajoute une coopération technique entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), tournée vers l’harmonisation des standards.

Distribution, électroménager et solutions numériques

Dans le commerce de gros, l’entreprise tunisienne IGL Distribution a conclu une entente avec Tapidor, fabricant algérien de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Le secteur technologique a été représenté par un accord entre le groupe tunisien One Tech, spécialisé dans les solutions électroniques, et le groupe algérien Condor, poids lourd de l’électroménager.

Le septième accord a réuni Jomaa SA, entreprise tunisienne active dans l’équipement automobile – pneus, lubrifiants et outillage – et le groupe algérien Iris, qui possède plusieurs unités de production dans l’électronique, les appareils électriques et les télécommunications.

Un signal politique et économique fort

Lors de la cérémonie, Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA, a salué « des accords d’une grande importance pour les deux pays », insistant sur le potentiel de coopération dans des domaines encore sous-exploités : tourisme, industrie, énergies renouvelables, commerce et investissements.

Les deux gouvernements misent sur ces partenariats pour dynamiser les échanges et donner un cadre durable au rapprochement économique tuniso-algérien.

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Kaïs Saïed et le Premier ministre algérien consolident le partenariat tuniso-algérien

Le président Kaïs Saïed a accueilli jeudi au palais de Carthage le Premier ministre algérien Saïfi Gharib, accompagné du ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf et de l’ambassadeur Azzouz Baalal.

La rencontre s’est tenue à la veille de la 23ᵉ session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne, dans un climat marqué par la volonté commune d’accélérer l’intégration stratégique entre les deux pays.

Mémoire message politique à Alger

Dès l’ouverture des échanges, Kaïs Saïed a rappelé les moments fondateurs de la solidarité tuniso-algérienne, notamment durant les luttes de libération des deux pays. Le chef de l’État a transmis ses salutations au président Abdelmadjid Tebboune et ses vœux de prospérité au peuple algérien.

Il a insisté sur la profondeur historique du lien bilatéral, soulignant que la coopération actuelle repose sur une continuité politique et identitaire qui a façonné les deux nations.

Un appel à accélérer les projets conjoints

Le président Saïed a mis en avant l’importance de la Haute Commission mixte comme levier pour lever les obstacles et concrétiser rapidement les projets communs. Il a insisté sur la nécessité d’une action conjointe, publique et privée, face aux mutations géopolitiques rapides.

Le chef de l’État a également passé en revue plusieurs dossiers internationaux, appelant à renforcer la concertation entre Tunis et Alger pour faire face aux défis globaux liés à la sécurité, à la justice internationale et à la stabilité régionale.

À l’issue de la rencontre, Saïfi Gharib a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du président Tebboune et sa volonté de renforcer le partenariat stratégique tuniso-algérien. Il a mis en avant la dynamique enclenchée depuis la visite d’État de décembre 2021, fondée sur un développement solidaire et inclusif.

Cap sur la Haute Commission mixte et le Forum économique

Les deux parties ont examiné l’avancement des préparatifs de la réunion de la Haute Commission mixte prévue le lendemain, considérée comme une occasion d’actualiser les cadres juridiques et institutionnels de coopération.

Saïfi Gharib a souligné les perspectives prometteuses des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux, rappelant que ces thèmes seront au cœur du Forum économique tuniso-algérien tenu le même jour avec la participation d’acteurs économiques des deux rives.

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Tunis et Alger ouvrent un nouveau chapitre économique

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et le Premier ministre algérien, Sifi Gharib, ont inauguré jeudi les travaux du Forum économique tuniso-algérien, organisé en marge de la 23e session de la Haute Commission mixte entre les deux pays. L’événement a réuni plusieurs ministres tunisiens et algériens ainsi que les présidents des organisations patronales, Samir Majoul pour la Tunisie et Djamel Moula pour l’Algérie.

Dans son allocution d’ouverture, la cheffe du gouvernement a mis en avant la solidité des relations tuniso-algériennes, qualifiant l’histoire commune et la proximité politique entre les deux peuples de « socle essentiel » pour bâtir des partenariats renouvelés fondés sur l’intérêt mutuel. Elle a souligné que la tenue d’un forum ciblé sur l’industrie, l’énergie et le tourisme traduit la volonté conjointe de renforcer la coopération stratégique dans ces secteurs considérés comme des piliers majeurs de l’investissement bilatéral.

La cheffe du gouvernement a également salué l’implication de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) dans l’organisation du forum, en coordination étroite avec le Conseil algérien du renouveau économique, et la participation significative d’acteurs économiques privés des deux pays.

Zafrani Jenzri a réaffirmé la détermination de la Tunisie à élargir ses partenariats internationaux sur la base du respect mutuel et de la souveraineté. Elle a détaillé les contours de la nouvelle approche économique nationale, axée sur la justice sociale, le renforcement de la croissance et la résilience face aux chocs extérieurs.

Selon elle, la Tunisie a engagé des réformes structurelles ayant déjà permis d’améliorer plusieurs indicateurs économiques. Ces progrès se reflètent dans la performance de secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la construction, les industries manufacturières et les services.

Structure productive en mutation et montée en gamme

La cheffe du gouvernement a souligné la transformation progressive de la structure des exportations tunisiennes, désormais davantage orientées vers des produits à haute valeur ajoutée : industries automobile et électrique, composants électroniques, produits agri-alimentaires, textile technique, économie verte et circulaire.

Elle a ajouté que le rythme des investissements directs étrangers (IDE) a poursuivi sa progression, enregistrant durant le premier semestre 2025 une augmentation supérieure à 21 % par rapport à la même période en 2024. Les projets d’infrastructure en cours — transport, énergies renouvelables, santé, routes — témoignent, selon elle, d’un regain de confiance des partenaires internationaux.

Zafrani Zenzri a affirmé que plus de 4 000 entreprises à participation étrangère sont actuellement implantées en Tunisie, générant environ 460 000 emplois. Cette dynamique, combinée à l’accélération récente des flux d’investissements, constitue selon elle un signal fort sur la crédibilité des réformes engagées et sur l’attractivité du marché tunisien.

Elle a rappelé que ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale « Tunisie 2035 », conçue comme un nouveau pacte économique et social visant à faire du pays une économie compétitive fondée sur la connaissance, l’innovation et la transparence, tout en simplifiant les procédures et en améliorant le climat des affaires.

Le Forum économique tuniso-algérien poursuit ses travaux autour de rencontres B2B et d’ateliers sectoriels destinés à identifier de nouveaux projets conjoints, dans une logique de complémentarité et de renforcement des échanges entre les deux pays voisins.

Lire aussi : Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense

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Tous les détails sur le projet du nouvel hôpital universitaire de Kairouan

Après près de dix ans d’atermoiements, le projet du nouvel hôpital universitaire de Kairouan devient enfin réalité. Le contrat de remise du site au groupement tuniso-saoudien chargé de sa construction a été signé officiellement jeudi au siège du gouvernorat, marquant le démarrage effectif des travaux du futur hôpital universitaire Salman Ben Abdelaziz.

Les représentants des deux entreprises en charge du chantier, Khaled Koussabi et Hedi Bouzeganda, ont indiqué à l’agence TAP que la durée des travaux a été fixée à 36 mois à partir de la signature du contrat. Le complexe hospitalier, qui s’étendra sur 14 hectares, sera érigé dans un style architectural s’inspirant de l’identité islamique de Kairouan, avec une conception modernisée répondant aux normes hospitalières actuelles.

Selon le directeur régional de la santé, Moez Hajji, la valeur totale du projet avoisine 500 millions de dinars. Une partie substantielle du financement provient d’un don saoudien, via le Fonds saoudien pour le développement, d’un montant de 85 millions de dollars. Le reste sera couvert par le budget de l’État tunisien, notamment pour les travaux complémentaires, les raccordements et les taxes.

Le futur établissement comprendra un large éventail de services spécialisés, parmi lesquels un centre d’oncologie, une banque de sang, un service des grands brûlés, un service de médecine nucléaire, une unité de dialyse, une maternité, un service d’imagerie médicale, des unités de soins intensifs pour adultes et pour nouveau-nés, ainsi que des départements de cardiologie, de médecine du travail, de traitement de l’infertilité et de procréation médicalement assistée.

Passage du rêve à la réalité

Pour le premier délégué de Kairouan, Sami Laïdi, ce lancement marque « le passage du rêve à la réalité ». Les autorités espèrent inaugurer le nouvel hôpital vers la fin de l’année 2028, une fois les travaux et l’équipement achevés.

Dans la région, l’annonce a suscité un large soulagement. Plusieurs habitants interrogés par TAP ont exprimé leur satisfaction de voir ce projet, attendu depuis des années, enfin démarrer. Ils estiment qu’il permettra de rapprocher les soins des habitants du centre du pays, de réduire la pression sur les autres hôpitaux et surtout de mettre fin au long calvaire des patients contraints de se déplacer vers d’autres régions pour accéder à des spécialités médicales inexistantes à Kairouan.

Le chantier devrait également générer des centaines d’emplois durant la construction et l’équipement, et offrir par la suite de nouvelles opportunités pour les professionnels de la santé.

À rappeler que la veille, mercredi, le ministère de la Santé avait signé le contrat de construction et d’équipement du même hôpital en présence du ministre de la Santé, Mostafa Ferjani, de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en Tunisie, Abdoulaziz Ben Ali Essagr, et du gouverneur de Kairouan, Dhaker Barqaoui.

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Intérêt grandissant des voyageurs chinois pour la Tunisie

La Tunisie enregistre une progression notable du nombre de touristes chinois cette année, selon les dernières données publiées par la représentation de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin. La dynamique s’est particulièrement accélérée à la fin du mois de novembre 2025.

Pour le seul mois de novembre, le pays a accueilli 3 147 visiteurs chinois, soit une hausse de 24,2 % par rapport à la même période de 2024. Les chiffres cumulés de janvier à novembre confirment cette tendance positive et stable : 25 293 touristes ont été enregistrés, contre 21 386 sur les onze mêmes mois de 2024, ce qui équivaut à une croissance de 18,3 %.

Renforcer les partenariats

Cette performance est attribuée à l’intérêt grandissant des voyageurs chinois pour la Tunisie, perçue comme une destination culturelle et touristique singulière. Elle résulte également des efforts continus déployés pour renforcer les partenariats et intensifier la visibilité de la Tunisie sur le marché chinois.

Le ministère du Tourisme, à travers l’ONTT à Pékin, oeuvre à promouvoir la diversité de l’offre tunisienne afin de répondre aux attentes de cette clientèle, en quête d’expériences variées. Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté commune de consolider les échanges touristiques et culturels entre les deux pays.

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Impayés de la Cnam : Les pharmaciens se tournent vers la Kasbah

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens appelle le gouvernement à une intervention urgente pour désamorcer la crise qui secoue la chaîne d’approvisionnement en médicaments. Dans un communiqué publié jeudi, l’instance a annoncé avoir saisi la cheffe du gouvernement afin d’accélérer le versement des montants dus par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) au profit des pharmaciens.

Selon le Conseil, l’accumulation de ces impayés depuis plusieurs mois a plongé les officines privées dans une situation financière critique, poussant la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine à suspendre la formule du “tiers payant”. Une décision jugée douloureuse mais devenue “inévitable”, au regard des retards persistants de remboursement.

L’Ordre des pharmaciens exprime un profond regret quant à cette suspension, estimant qu’elle risque d’entraver l’accès aux traitements pour une large partie des assurés sociaux, en particulier les ménages modestes qui dépendent de ce mécanisme pour se soigner sans avance de frais.

L’instance avertit que la prolongation de cette crise pourrait avoir des “répercussions graves” sur l’ensemble du système pharmaceutique national. Elle évoque notamment des menaces pesant sur la continuité de la distribution des médicaments, un modèle reconnu pour son efficacité et reposant sur une articulation étroite entre pharmacies privées, distributeurs en gros, Pharmacie centrale et industriels locaux. Un déséquilibre prolongé mettrait, selon elle, en péril la souveraineté médicamenteuse du pays.

Mécanismes durables

Le Conseil appelle à la mise en place de mécanismes durables garantissant le respect des délais de paiement, ainsi qu’à l’ouverture d’un dialogue responsable réunissant toutes les parties prenantes, afin d’assurer à la fois la continuité du service aux patients et la stabilité économique du secteur.

Il réitère par ailleurs sa disponibilité à contribuer activement à la recherche de solutions structurelles permettant de préserver les intérêts des patients et la pérennité de la chaîne pharmaceutique.

Pour rappel, la Cnam avait annoncé mercredi une mesure exceptionnelle consistant à rembourser directement, à partir du 8 décembre, les médicaments achetés en officine par les assurés relevant du régime de soins privés. Une décision prise à la suite de la suspension du “tiers payant” décidée unilatéralement par la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine.

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Affaire Bessaies – Zeghidi : Le dossier placé en délibéré par la justice

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a mis en délibéré l’affaire visant les journalistes Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi, après l’examen des demandes de mise en liberté présentées par leur défense.

Les deux hommes, poursuivis dans une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, restent dans l’attente de la prochaine date d’audience.

Un renvoi en état d’arrestation décidé en appel

Lors de la séance, la défense des deux journalistes a soumis deux requêtes distinctes de mise en liberté. À l’issue des plaidoiries, la chambre criminelle a choisi de réserver sa décision, mettant l’ensemble du dossier en délibéré afin de statuer ultérieurement sur ces demandes et de fixer la prochaine audience.

Avant cette étape, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi de Borhane Bessaies et de Mourad Zeghidi en état d’arrestation devant la chambre criminelle.

Cette décision marque une évolution notable dans le traitement du dossier, qui porte sur des accusations lourdes : blanchiment d’argent, évasion fiscale. Selon une source judiciaire autorisée rapportée par Mosaique fm, ces charges ont motivé le maintien en détention des deux journalistes en attendant leur procès.

Infractions fiscales

Borhane Bessaies et Mourad Zeghidi sont poursuivis pour blanchiment d’argent, une accusation fondée sur l’utilisation présumée de facilités liées à leurs fonctions, leurs activités professionnelles et leurs réseaux sociaux et relationnels. Les enquêteurs estiment que ces avantages auraient été exploités pour dissimuler ou recycler des fonds d’origine illicite.

Outre les accusations de blanchiment, les prévenus sont également visés pour de multiples manquements fiscaux : minoration de plus de 30% du chiffre d’affaires, non-paiement des retenues à la source dues au Trésor, non-versement de la TVA exigible et absence d’émission de factures ou notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la TVA. Ces irrégularités constituent une part importante du dossier transmis à la justice.

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Pourquoi des bus touristiques algériens sont bloqués depuis plusieurs jours à la frontière tuniso-algérienne ?

Depuis le 7 décembre 2025, des dizaines de bus transportant des touristes algériens se retrouvent immobilisés aux postes-frontières tunisiens.

La situation, provoquée par une nouvelle exigence réglementaire imposée côté algérien, perturbe fortement les flux touristiques entre les deux pays. En l’absence de communication officielle claire, voyageurs et agences sont plongés dans l’incertitude.

Une nouvelle règle appliquée sans préavis

Selon des sources concordantes – dont Visa-Algerie.com, DNAlergie.com et plusieurs médias algériens – les autorités d’Alger exigent désormais que chaque bus franchissant la frontière soit muni d’une autorisation de transport international. La licence touristique classique, jusqu’ici suffisante, ne permet plus le passage.

Cette décision, entrée en vigueur soudainement, a surpris les professionnels du secteur qui n’avaient reçu aucune notification préalable. Résultat : des bus partis d’Alger, Oran, Constantine, Annaba ou Souk Ahras ont été stoppés net aux postes-frontières, annulant ou retardant des voyages déjà programmés.

Une mesure liée à l’allocation touristique

Cette nouvelle réglementation intervient dans le sillage de la nouvelle allocation touristique décidée par l’Algérie en 2025 : 750 euros pour chaque adulte, 300 euros pour chaque mineur.

Selon plusieurs observateurs, l’objectif serait également de limiter les détournements de cette allocation. Certains opérateurs utilisaient en effet des voyages touristiques fictifs pour récupérer des devises et les revendre sur le marché parallèle. Les autorités chercheraient donc à contrôler davantage les flux de voyageurs et les itinéraires organisés.

Des voyageurs bloqués et des circuits annulés

La situation provoque de nombreuses conséquences concrètes : passagers contraints d’attendre des heures voire de rebrousser chemin, circuits touristiques annulés en chaîne, agences de voyages prises de court et incapables de réacheminer leurs clients.

Plusieurs témoignages relayés dans la presse font état de familles bloquées en pleine nuit, de retards considérables et d’un manque total d’informations officielles.

Le train comme alternative… mais sous conditions strictes

Face à ces blocages, certains touristes choisissent de rejoindre la Tunisie en train. Mais cette solution comporte plusieurs contraintes administratives : des réservations obligatoires jusqu’à 7 jours avant le départ, une limite de 30 kg de bagages par passager, des billets aller-retour valables 3 mois maximum, la présentation du passeport et de justificatifs fiscaux.

Les associations professionnelles, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie, réclament des explications urgentes sur les conditions d’obtention de l’autorisation de transport international, les règles précises d’application, et la durée prévue de cette mesure.

Pour l’heure, aucun communiqué officiel n’a été publié par les autorités des deux pays, alimentant la confusion. Mais les informations concordantes des médias montrent clairement que le blocage est lié à la mise en place de cette nouvelle règle et aux dérives constatées dans l’usage de l’allocation touristique.

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CIFF 2026 – Le Festival International du Film du Caire annonce les dates de sa 47ᵉ édition

Le Festival international du film du Caire (CIFF), présidé par le célèbre acteur Hussein Fahmy, a annoncé les dates de sa 47ᵉ édition, qui se tiendra du 11 au 20 novembre 2026.

Dans ce cadre, le président du CIFF, Hussein Fahmy, a exprimé sa profonde gratitude au ministère égyptien de la Culture, dirigé par le Dr Ahmed Fouad Hanno, pour son parrainage généreux et son soutien constant. Il a souligné que cet appui constitue la véritable garantie du succès du festival et de sa place de leader au sein du paysage culturel arabe et africain. Fahmy a également adressé ses remerciements à l’ensemble des partenaires stratégiques, sponsors et institutions de soutien, locaux et internationaux, ainsi qu’aux médias qui portent la responsabilité de transmettre le message culturel du festival. Il a tenu à saluer les cinéastes, réalisateurs, producteurs, équipes techniques et membres des jurys, dont les contributions ont façonné les éditions précédentes et consolidé le prestige artistique du CIFF.

De son côté, Mohamed Tarek, directeur artistique du festival, a insisté sur le rôle central du public, qu’il considère comme la véritable boussole et la finalité de tout ce que réalise l’équipe du festival. Il a adressé un salut particulier aux spectateurs et à leur passion ardente pour le cinéma. Tarek a révélé que la précédente édition avait atteint des chiffres sans précédent, avec 45 000 billets vendus, soit une progression de 5 000 tickets par rapport à l’année précédente. L’équipe artistique ambitionne désormais de doubler ce nombre et d’accueillir un public encore plus large lors de la 47ᵉ édition.

Le Festival international du film du Caire se prépare ainsi à accueillir ses invités et son public pour une nouvelle édition placée sous le signe du partage et de la créativité, poursuivant sa mission de carrefour du cinéma mondial depuis sa création en 1976.

À propos du Festival international du film du Caire

Fondé en 1976, le Festival international du film du Caire est l’un des plus anciens festivals du monde arabe et d’Afrique, et figure parmi les rares festivals reconnus par la Fédération internationale des associations de producteurs de films (FIAPF). Organisé chaque année sous le patronage du ministère égyptien de la Culture, le CIFF s’attache à allier exigence artistique et dimension professionnelle, faisant de chaque édition une plateforme essentielle pour renforcer la présence du cinéma arabe sur la scène internationale.

D’après communiqué

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Patrimoine immatériel : Dix trésors tunisiens désormais inscrits à l’UNESCO

La Tunisie compte désormais dix éléments inscrits au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, après l’ajout du kohl arabe lors de la 20ᵉ session du Comité intergouvernemental tenue à New Delhi.

Cette reconnaissance internationale met en lumière la richesse des traditions, savoir-faire et pratiques culturelles du pays. L’inscription récente du kohl, en collaboration avec plusieurs pays arabes, confirme l’importance de cet héritage partagé au sein du monde arabe.

Un inventaire national qui s’enrichit

Avec l’inscription du kohl arabe en 2025, la Tunisie porte à dix ses éléments culturels reconnus par l’UNESCO. Ces dossiers, tunisiens, maghrébins ou panarabes, couvrent un large spectre de pratiques ancestrales :

  • Le kohl arabe (Dossier arabe – 2025)
  • Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales (2024)
  • Les arts du spectacle chez les Twāyef de Ghbonten (2024)
  • Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023)
  • La harissa : savoirs et pratiques culinaires (2022)
  • La calligraphie arabe (2021)
  • La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah (2020)
  • Le couscous, savoirs et pratiques (2020)
  • Les connaissances associées au palmier dattier (2019)
  • La poterie de Sejnane (2018)

Le kohl arabe, un symbole partagé

Utilisé comme cosmétique, protection et remède, le kohl constitue un marqueur culturel ancré dans le quotidien de plusieurs sociétés arabes. Fabriqué à partir d’ingrédients naturels, il est préparé majoritairement par des femmes, qui transmettent les techniques et rituels à leurs filles. Conservé dans des récipients traditionnels appelés « makhala », il incarne un héritage familial et identitaire. En Tunisie, il est connu sous les appellations « Al khôl » ou « Al khôl al ‘arbi ».

L’UNESCO souligne également la dimension spirituelle, sociale et esthétique de cette pratique, devenue un vecteur de dialogue entre communautés et un symbole d’expression féminine.

Le dossier de la Jebba tunisienne en préparation

Le ministère des Affaires culturelles prépare la candidature de la Jebba tunisienne pour une future inscription. À travers ce dossier, les autorités visent à reconnaître officiellement ce vêtement traditionnel comme un pilier de l’identité nationale et un témoin vivant de la mémoire collective. L’initiative ambitionne aussi de préserver et transmettre ce patrimoine vestimentaire aux générations futures.

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Tunis : Risque d’effondrement de 540 bâtiments, 300 logements évacués

La municipalité de Tunis a indiqué jeudi que 540 bâtiments présentent aujourd’hui un danger imminent ou confirmé d’effondrement, sur un total de 1350 constructions délabrées recensées dans la capitale. Face à cette situation, 300 évacuations ont déjà été ordonnées après les inspections techniques et les décisions judiciaires, selon une déclaration de Morched Besli à Mosaïque FM.

Un nouveau recensement qui intervient après une première alerte en avril

Ce renforcement des mesures intervient alors qu’une première alerte avait déjà été lancée en avril 2025. À l’époque, les services techniques avaient identifié plus de 1100 bâtiments à haut risque, dont 513 considérés comme une menace certaine pour la sécurité publique. La mise à jour annoncée aujourd’hui prolonge donc un constat déjà préoccupant, ravivé par l’actualité régionale.

Les zones historiques figurent parmi les secteurs les plus touchés : la Médina compte 320 immeubles à risque, suivie de Bab Bhar (380 cas), Bab Souika (280) et Sidi El-Béchir (113). Les dernières évaluations classent 287 bâtiments en danger imminent, 160 nécessitant des travaux lourds, et autour de 110 des interventions légères.

300 familles prises en charge temporairement

Les évacuations concernent les bâtiments jugés les plus critiques. Les familles touchées bénéficient d’un hébergement temporaire, pris en charge par la municipalité pour les cas où aucune solution rapide n’est possible. Les interventions définitives — démolitions ou restaurations — dépendront des expertises judiciaires encore en cours.

Une partie des bâtiments recensés appartiennent à l’État ou à des propriétaires étrangers. Conformément à un arrêté publié en juin, ces biens ne relèvent pas de la responsabilité de la municipalité, qui ne peut engager de travaux à leur place.

Selon le ministère de l’Équipement, environ 5000 bâtiments fragiles sont recensés au niveau national, principalement dans les grandes agglomérations.

Le drame de Fès ravive les inquiétudes

Cette nouvelle mise à jour intervient alors qu’un effondrement meurtrier a touché cette semaine le Maroc : deux immeubles de quatre étages se sont effondrés à Fès dans la nuit de mardi à mercredi, faisant 19 morts et 16 blessés.

Un drame qui rappelle la gravité du risque dans de nombreuses villes de la région et renforce l’urgence des mesures préventives.

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