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Tunisie : Le froid et la pluie !

La journée s’annonce fraîche et humide, marquée par des passages nuageux et des pluies parfois intenses sur le nord du pays. L’INM alerte également sur des vents forts et une mer agitée, notamment au large des côtes tunisiennes.

L’Institut national de la météorologie prévoit une couverture nuageuse dense, accompagnée de pluies éparses sur le nord et, par moments, sur le centre. Les régions côtières nord seront exposées à des orages temporaires, parfois intenses, avec un risque de chutes de grêle.

Baisse des températures et air froid

Les maximales reculeront légèrement, oscillant entre 13 et 18 °C dans la plupart des régions, et descendant jusqu’à 11 °C sur les hauteurs où la sensation de froid sera plus marquée.

Le vent soufflera du secteur nord-ouest, relativement fort à localement fort près des côtes, sur les hauteurs et au sud. Lors des cellules orageuses, les rafales pourront dépasser les 70 km/h.

La mer sera houleuse sur le nord et agitée à très agitée ailleurs, rendant la navigation délicate.

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Kaïs Saïed charge les anciens dirigeants accusés d’avoir géré l’État « comme un butin »

En recevant la cheffe du gouvernement au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a réaffirmé sa confiance dans la capacité de la jeunesse tunisienne à diriger le pays. Il a dénoncé les « choix erronés » du passé et mis en garde contre les tentatives d’imposer des agendas étrangers.

Kaïs Saïed a reçu Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, en présence du ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh et du gouverneur de la Banque centrale Fethi Zouhair Nouri. Les discussions ont porté sur les équilibres financiers de l’État, l’avancement du plan de développement et le rôle de la Banque centrale dans la relance de l’économie.

Selon la présidence, la rencontre a servi à réévaluer les priorités économiques dans un contexte de tension budgétaire persistante.

Un réquisitoire contre les pratiques politiques du passé

Le chef de l’État a de nouveau dénoncé ce qu’il considère comme les dérives qui ont précédé son arrivée au pouvoir. Il a accusé d’anciens responsables d’avoir géré l’État « comme un butin » et d’avoir contracté des dettes lourdes dont le peuple tunisien paie encore le prix sans en tirer de bénéfice.

Il a également critiqué ceux qui, selon lui, tentent de réintroduire leurs réseaux dans les institutions publiques, rappelant tout comme il le fait à chaque réunion que « nul n’est au-dessus de la loi ».

Une jeunesse appelée à s’imposer au premier plan

Kaïs Saïed a insisté sur le potentiel humain de la Tunisie, mettant en avant une jeunesse qu’il juge prête à « prendre bientôt le relais ». Il a affirmé que cette nouvelle génération saura rompre avec les erreurs du passé et s’imposer comme une force essentielle dans l’édification du pays.

L’avenir, selon lui, repose sur des ressources nationales abondantes mais encore insuffisamment exploitées.

Mise en garde contre les influences extérieures

Le président a reproché à certains acteurs internes et externes de vouloir imposer à la Tunisie des agendas étrangers et de nourrir une nostalgie du protectorat et du colonialisme. Il a présenté ces pressions comme une réaction au choix souverain du peuple tunisien d’être libre.

A cet égard, il a déclaré que si l’accusation portée contre lui est celle de défendre la souveraineté du pays, il la considère comme « un honneur ».

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Mondial-2025 Dames : La Tunisie s’incline lourdement face aux Pays-Bas

L’équipe nationale féminine a subi une lourde défaite face aux Pays-Bas à Rotterdam (21-39) lors de son entrée dans le Tour principal du Mondial-2025. Dos au mur après un premier tour difficile, les Tunisiennes tenteront de réagir samedi contre l’Autriche.

Une entame de Tour principal sans relief

Pour son premier match du groupe III, la Tunisie n’a jamais trouvé le rythme face à une équipe néerlandaise dominante dans tous les secteurs du jeu. Rapidité, efficacité au tir et transitions fulgurantes ont permis aux championnes européennes d’imposer un écart qui n’a cessé de s’élargir au fil de la rencontre.

Le Sept national, encore fragile défensivement, a concédé 39 buts, soit l’un de ses plus lourds revers dans la compétition.

Une situation comptable déjà compromise

Arrivées au Tour principal sans aucun point, conséquence directe des défaites enregistrées contre la France et la Pologne en phase préliminaire, les Tunisiennes partagent le bas du classement avec l’Argentine.

À l’inverse, la France et les Pays-Bas ont démarré avec quatre points, tandis que l’Autriche et la Pologne ont entamé ce tour à deux points. Une dynamique qui place la Tunisie devant un défi immense pour espérer remonter.

Deux matchs pour sauver l’honneur

La sélection affrontera samedi l’Autriche, une équipe solide mais prenable si le collectif tunisien parvient à réduire les pertes de balle et à resserrer sa défense.

Lundi, les joueuses clôtureront leur parcours du Tour principal face à l’Argentine, rencontre qui pourrait déterminer la cinquième ou la sixième place du groupe.

Les résultats de la journée et le classement

  • Argentine – Pologne : 25-28
  • France – Autriche : 29-17
  • Tunisie – Pays-Bas : 21-39

Classement

  1. France – 6 pts
  2. Pays-Bas – 6 pts
  3. Pologne – 4 pts
  4. Autriche – 2 pts
  5. Argentine – 0 pt
  6. Tunisie – 0 pt

La Tunisie, lanterne rouge avec un goal-average défavorable (65 inscrits / 111 encaissés), doit impérativement hausser son niveau pour éviter une sortie du Tour principal sans victoire.

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Tunisie : L’ARP adopte la Loi de Finances 2026 et valide l’impôt sur la fortune

À l’issue d’une séance plénière marquée par d’intenses échanges, les députés ont approuvé la Loi de Finances 2026 dans son ensemble ainsi que l’article introduisant un impôt sur la fortune. Un vote qui confirme l’orientation fiscale du gouvernement et ravive le débat autour de la justice fiscale.

Une adoption globale après un long marathon parlementaire

Réunis en séance plénière, les députés ont approuvé la Loi de Finances pour l’exercice 2026 avec 89 voix pour, 23 contre et 12 abstentions. Le vote consacre plusieurs jours de délibérations et d’amendements, clôturant l’un des chantiers législatifs les plus importants de la session.

Dans la foulée, les élus ont également validé l’article 50 du projet, après une seconde présentation du ministre des Finances, Michkat Slama, qui a remis le texte dans sa version initiale. L’article a été adopté par 72 voix pour, 14 contre et 16 abstentions, alors même qu’il avait été rejeté en commission.

L’impôt sur la fortune, nouvelle pierre angulaire de la réforme fiscale

Inscrit dans le chapitre dédié à la réforme fiscale et à la numérisation des services publics, l’article 50 abroge l’article 23 du décret-loi n°79 de 2022. La mesure introduit un impôt sur la fortune, applicable aux revenus tirés des biens immobiliers et mobiliers détenus par les personnes physiques, y compris ceux appartenant à leurs enfants mineurs à charge.

Cet impôt se décline en deux tranches :

  • 0,5% pour les patrimoines évalués entre 3 et 5 millions de dinars,
  • 1% pour les patrimoines dépassant 5 millions de dinars.

Le dispositif couvre les biens situés en Tunisie, quel que soit le lieu de résidence du contribuable, ainsi que les biens détenus en Tunisie ou à l’étranger si le contribuable est considéré comme résident fiscal.

Un périmètre large mais assorti d’exemptions

L’impôt s’applique à l’ensemble des propriétés immobilières et mobilières, à l’exception d’un ensemble d’actifs jugés essentiels ou non représentatifs d’une capacité contributive élevée.

Sont exclus :

  • la résidence principale,
  • les biens utilisés à des fins professionnelles,
  • les fonds de commerce exploités,
  • les véhicules non utilitaires dont la puissance fiscale ne dépasse pas 12 chevaux.

Ces aménagements visent à cibler les patrimoines les plus élevés tout en préservant les outils d’activité économique et les biens familiaux de première nécessité.

Des débats politiques toujours vifs autour de la justice fiscale

L’adoption de la mesure intervient dans un climat marqué par des divergences persistantes entre groupes parlementaires. Pour ses défenseurs, l’impôt sur la fortune constitue un instrument de rééquilibrage fiscal, permettant de mobiliser de nouvelles ressources sans peser sur les classes moyennes.

Ses opposants dénoncent au contraire un risque d’érosion de l’investissement privé, estimant que la mesure pourrait décourager une partie des détenteurs de capitaux.

Ce vote intervient alors que les finances publiques cherchent à se stabiliser après plusieurs exercices marqués par la hausse de l’endettement, la contraction de l’espace budgétaire et l’urgence de nouvelles réformes.

L’article 50, déjà rejeté en commission, illustre la sensibilité du débat fiscal dans un contexte où la modernisation de l’administration et la mobilisation des recettes représentent des priorités nationales.

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Boycott en chaîne : L’Espagne, les Pays-Bas et l’Irlande claquent la porte de l’Eurovision 2026

Trois chaînes publiques européennes ont annoncé, ce jeudi, leur retrait de l’Eurovision 2026. L’Espagne, les Pays-Bas et l’Irlande dénoncent la décision de l’UER de maintenir Israël dans la compétition, malgré la guerre à Gaza et les inquiétudes croissantes concernant les violations des droits humains. Une fracture politique majeure s’ouvre au sein du plus grand spectacle musical du continent.

Une rupture espagnole assumée

La télévision publique espagnole RTVE a été la première à officialiser son boycott. Dans un communiqué tranchant, elle annonce son retrait immédiat du concours 2026, quelques heures après le vote des membres de l’UER lors de leur 95e Assemblée générale à Genève.

RTVE justifie sa décision par l’impossibilité « d’ignorer la situation humanitaire dramatique » et estime que maintenir Israël dans la compétition revient à « déconnecter le concours de ses responsabilités morales ». Madrid marque ainsi l’une de ses positions politiques les plus fortes dans le paysage audiovisuel européen.

Les Pays-Bas invoquent un conflit de valeurs

Peu après, le diffuseur néerlandais Avrotros a emboîté le pas à l’Espagne. Dans son communiqué, il affirme que participer à l’édition 2026 serait « incompatible » avec les valeurs fondamentales de l’organisation.

La direction d’Avrotros explique avoir « pesé tous les aspects » avant de conclure que la présence d’Israël au concours, dans le contexte actuel, « porte atteinte à la crédibilité et à la responsabilité sociale » de la chaîne. Les Pays-Bas, pays régulièrement engagés sur les questions de libertés publiques, se retirent ainsi d’un événement auquel ils participent depuis plus de 60 ans.

L’Irlande motive son retrait par la situation à Gaza

La RTE irlandaise a annoncé à son tour qu’elle ne participera pas à l’édition 2026… et qu’elle ne la diffusera même pas sur ses antennes.

La chaîne fait explicitement référence aux « pertes humaines effroyables à Gaza » et à une crise humanitaire qui « continue de mettre en danger la vie de milliers de civils ». RTE se dit également « profondément préoccupée » par les assassinats ciblés de journalistes palestiniens et par les restrictions imposées par Israël à la presse internationale.

Une crise ouverte pour l’UER

Face à trois défections majeures, l’Union européenne de radiodiffusion traverse l’une des crises les plus profondes de son histoire. Le maintien d’Israël, décidé à Genève, provoque une fracture ouverte entre diffuseurs publics. D’autres télévisions européennes pourraient suivre, selon plusieurs sources internes.

L’Eurovision, vitrine culturelle de l’Europe depuis 1956, se trouve désormais prise dans un tourbillon politique dont l’ampleur pourrait redéfinir ses règles et sa ligne éditoriale pour les années à venir.

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JCC : une 36e édition plus ouverte, plus politique et résolument tournée vers le Sud

Les Journées cinématographiques de Carthage ont levé le voile sur la programmation complète de leur 36e édition, présentée lors d’une conférence de presse à la Cité de la Culture. La direction promet un festival plus large, plus inclusif et toujours fidèle à son ADN : un espace où se rencontrent les cinémas arabes et africains engagés.

L’ouverture sera marquée par Palestine 36 d’Annemarie Jacir, film représentant la Palestine aux Oscars, projeté au Théâtre de l’Opéra.

Un budget consolidé

Tarek Ben Chaabane, directeur des JCC, a indiqué que le budget global atteint 3,8 millions de dinars, dont 3 millions apportés par le ministère des Affaires culturelles. Le reste provient des recettes propres et des partenariats.

Les billets seront vendus entre 5 et 6 dinars, avec un tarif étudiant réduit à 3 dinars, afin de préserver la dimension populaire du festival.

42 films et une forte présence tunisienne

Les trois compétitions officielles réuniront 42 films provenant de 19 pays, dont neuf œuvres tunisiennes en lice pour les Tanits. La sélection comprend 14 longs-métrages de fiction, 12 longs documentaires, 16 courts-métrages.

Les œuvres proviennent notamment du Burkina Faso, du Congo, du Maroc, du Sénégal, du Nigeria, du Soudan, de l’Arabie saoudite, de la Palestine, du Liban, de l’Afrique du Sud, du Cap-Vert, du Togo, de la Syrie et de la Tunisie.

La Tunisie concourt dans les catégories phares avec Promis le Ciel d’Erige Sehiri, La Voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania et Where the Wind Comes From d’Amel Guellaty. Côté documentaires, Notre Semence d’Anis Lassoued et On The Hill de Belhassen Handous complètent la présence nationale.

Les courts-métrages retenus sont Sursis de Walid Tayaa, Tomates maudites de Marwa Tiba et Le Fardeau des ailes de Rami Jarboui.

Des figures reconnues

Le jury fiction sera mené par la cinéaste palestinienne Najwa Najjar, entourée de Kantarama Gahigiri, Lotfi Achour, Lotfi Bouchouchi et Jean-Michel Frodon.

Pour les documentaires, la présidence revient à Raja Amari, accompagnée de Laura Nikolov, Alassane Diago, Eliane Raheb et Nadia Kaabi-Linke.

Carthage Pro : un tremplin pour les projets

La plateforme professionnelle « Carthage Pro » accueillera 17 projets entre le 15 et le 18 décembre : 8 projets en post-production dans l’atelier Takmil, 9 projets en développement dans l’espace Chabaka.

Créée en 1992, cette structure accompagne la fabrication des films du stade de l’écriture à la finalisation.

La Palestine au centre de cette édition

Le festival place la Palestine au cœur de son dispositif artistique. Outre le film d’ouverture, plusieurs œuvres évoquent Gaza, la mémoire palestinienne ou les récits de résistance :

  • From Ground Zero de Rashid Masharawi,
  • Once Upon a Time in Gaza de Arab & Tarzan Nasser,
  • les courts Coyotes de Said Zagha et Intersecting Memory de Shayma Awawdeh,
  • Qaher de Nada Khalifa en Ciné Promesse.

Autres focus et regard sur le monde

Des hommages seront rendus aux cinéastes Fadhel Jaziri, Paulin Soumanou Vieyra, Souleymane Cissé, Claudia Cardinale, Walid Chmait et Ziad Rahbani.

Des focus mettront à l’honneur les cinémas arménien, philippin, espagnol, latino-américain et une section « Cinéma vert » consacrée aux enjeux environnementaux présentera des films de Tunisie, du Liban, de Syrie et de Palestine.

Le festival hors les murs

Les JCC se déploieront dans plusieurs régions, ainsi que dans les prisons (14–20 décembre) et les casernes (17–24 décembre). Des rencontres, publications et activités parallèles accompagneront cette édition, fidèle à la vocation militante et ouverte du festival depuis sa création en 1966.

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Tunisie : Le déficit courant recule à 1,6% du PIB en 2024, grâce au rebond des services

Un déficit extérieur en nette amélioration

Selon le rapport annuel de la Banque Centrale de Tunisie sur la balance des paiements 2024, le déficit courant s’est nettement allégé pour atteindre -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars, contre -2,3% du PIB en 2023 (-3,5 milliards). Cette contraction marque une amélioration notable de la position extérieure du pays.

Les services dopent les recettes

La performance du secteur des services constitue le principal levier de cette embellie. L’excédent a progressé pour s’établir à +22,7 milliards de dinars, soutenu par une hausse de 9,8% des recettes touristiques et une augmentation de 12,7% des revenus du travail.

Ce dynamisme a permis d’améliorer le taux de couverture du déficit commercial par ces recettes, passé à 57,7% en 2024 contre 56% l’année précédente.

Un commerce extérieur toujours sous pression

En parallèle, le déficit de la balance des biens continue de peser lourdement. Il s’est aggravé pour atteindre -30,4 milliards de dinars, contre -28,1 milliards en 2023. Cette dégradation résulte d’une hausse de 3,6% des importations conjuguée à une baisse de 1% des exportations, confirmant la fragilité structurelle du commerce extérieur tunisien.

Un dinar stable et des réserves protégées

La BCT fait également état d’une quasi-stabilité du taux de change moyen annuel du dinar (-0,2%) face à l’euro et au dollar. Cette évolution reflète, selon elle, la solidité des indicateurs du compte courant et a contribué à maintenir les réserves en devises à un niveau confortable.

La demande intérieure stimule la croissance

Côté économie réelle, la demande intérieure – moteur principal de la croissance en 2024 – s’est renforcée de 4,3% aux prix constants. La consommation nationale progresse de 1,2 %, portée par :

  • la reprise de la consommation publique (+1,4%),
  • l’amélioration de la consommation privée (+1,1%), favorisées par la détente de l’inflation et la hausse des salaires,
  • l’investissement, en remontée, contribue également à cette dynamique.

Un besoin de financement extérieur quasi résorbé

La BCT note par ailleurs une amélioration marquée du compte financier, dont le besoin de financement est passé de 1296 MD en 2023 à seulement 251 MD en 2024.

Cette évolution s’explique par le redressement de la balance des investissements de portefeuille et des autres investissements (+690 MD), malgré :

  • un recul des emprunts extérieurs à long terme (-9,4%),
  • une hausse du remboursement du principal de la dette extérieure (+27,3%).

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Tunisie – PLF 2026 : L’ARP revoit les privilèges fiscaux accordés aux Tunisiens à l’étranger

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté en plénière un nouvel article révisant le cadre des avantages fiscaux destinés aux Tunisiens résidents à l’étranger.

Le texte, présenté sous le numéro 123 (nouveau), a obtenu une large approbation avec 103 voix pour, contre seulement 3 voix défavorables et 5 abstentions. Cette révision intervient dans le cadre de l’examen du projet de Loi de Finances 2026.

Un avantage fiscal recentré sur l’investissement

Le nouvel article redéfinit les privilèges liés à l’importation et à l’acquisition d’équipements, de matériel et d’un seul camion (position tarifaire 8704), dans le but de soutenir la création ou la participation à des projets d’investissement en Tunisie.

Les Tunisiens résidents à l’étranger bénéficieraient ainsi d’une exonération des droits et taxes à l’importation, ainsi que d’une suspension de la TVA. Selon les cas, les droits de consommation et les droits prélevés sur le chiffre d’affaires seraient également suspendus lors de l’achat de matériel sur le marché local.

Concernant les camions, le dispositif prévoit un paiement réduit à 10% de la valeur des taxes et redevances normalement exigibles.

Des conditions d’éligibilité plus strictes

Le texte précise que ces avantages fiscaux ne peuvent être accordés qu’une fois tous les cinq ans, à l’exception de ceux liés aux camions.

L’exonération est par ailleurs conditionnée à l’âge des véhicules concernés :

  • les équipements automobiles relevant des positions tarifaires 8701 à 8705 doivent être âgés de moins de cinq ans à compter de leur première mise en circulation ;
  • seuls les tracteurs agricoles (position 8701) peuvent être importés jusqu’à dix ans d’âge.

Ces restrictions visent à limiter l’importation de matériels trop anciens tout en soutenant les projets productifs.

Les dispositions de la loi n°101 demeurent applicables tant que les conditions d’exécution du nouvel article n’ont pas été fixées par décret. Cette période transitoire permettra de préciser les modalités pratiques et les procédures d’accès aux nouveaux privilèges.

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Coupe Arabe : La Tunisie freinée par la Palestine après une rencontre renversante

La sélection tunisienne a longtemps cru tenir sa première victoire dans cette Coupe Arabe.

Dominatrice dès l’entame au stade Lusail, elle ouvre logiquement le score grâce à Amor Layouni, opportuniste au second poteau après une double parade du gardien palestinien. Les occasions s’enchaînent : Ismael Gharbi manque le break, et Aymen Dahmene doit s’interposer une première fois avant la pause pour préserver l’avance des siens.

Au retour des vestiaires, les Tunisiens semblent prendre définitivement la mesure du match. Une transition parfaitement menée par Mohamed Ali Ben Romdhane permet à Firas Chawat de s’offrir le 2-0 en solitaire. À cet instant, la Tunisie paraît lancée vers une victoire sans trembler.

Le réveil palestinien change le scénario

Mais la Palestine refuse d’abdiquer. Hamed Hamdan rallume la partie d’une frappe limpide des 18 mètres, qui réduit l’écart et installe le doute dans le camp tunisien. Quelques minutes plus tard, les Palestiniens réclament une main de Houssem Tka dans la surface, sans convaincre l’arbitre — un épisode qui galvanise encore davantage leurs attaques.

La poussée palestinienne finit logiquement par se matérialiser : Zaid Qunbar, parfaitement lancé dans l’axe, décroche une frappe croisée imparable pour le 2-2 à cinq minutes du terme. Un coup de massue pour des Tunisiens incapables de contenir la dynamique adverse.

Une balle de match manquée, un groupe relancé

Dans le temps additionnel, Ismael Gharbi obtient l’occasion de sauver la soirée tunisienne, mais le gardien palestinien se détend magnifiquement pour repousser une balle de 3-2 qui aurait changé la donne.

Le nul permet à la Palestine de rester en tête du Groupe A avec 4 points, devant la Syrie (3). La Tunisie, battue lors de son entrée en lice, stagne à la troisième place avec un seul point et devra impérativement réagir lors de la dernière journée. Le Qatar, lanterne rouge, affronte la Syrie en soirée.

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Tunisie : une marche prévue le 6 décembre à Tunis pour dénoncer « l’injustice »

Des partis politiques, des organisations civiles et des associations de défense des droits humains ont annoncé l’organisation d’une marche, samedi 6 décembre à Tunis, pour dénoncer « l’injustice » et défendre les libertés publiques, selon un communiqué conjoint publié jeudi.

Par ailleurs, le parti Al Joumhouri a annoncé, jeudi, l’arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi, président du Front du salut national, en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Réaction du parti Al Joumhouri

Dans une déclaration distincte, Al Joumhouri a dénoncé ce qu’il qualifie de « moment dangereux » pour le pays, affirmant que « la Tunisie vit une phase de dérive vers l’autoritarisme à travers des arrestations politiques systématiques ».
Le parti a rappelé « l’enlèvement de Chaima Issa, puis l’arrestation de l’avocat Ayachi Hammami il y a deux jours, avant celle d’Ahmed Néjib Chebbi », estimant qu’il s’agit d’« une nouvelle tentative de faire taire les symboles du combat national et de frapper les derniers remparts de la liberté ».

Les signataires de l’appel à la marche, réunis la veille au siège du Parti républicain, affirment que les arrestations visant « des responsables politiques, militants, journalistes et blogueurs » participent d’« une campagne visant à fermer l’espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

Ils indiquent s’être accordés pour « coordonner leurs actions » et « intensifier les mobilisations pacifiques » face à ce qu’ils qualifient de « politique de ciblage » de l’opposition.

L’initiative intervient alors que des peines d’appel, allant jusqu’à plusieurs dizaines d’années de prison, ont récemment été prononcées dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

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Arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi

Le parti Al Jomhouri a annoncé, jeudi, l’arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi, président du Front du salut national, en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Selon l’agence TAP, Chebbi a été interpellé à son domicile pour purger une peine de douze ans de prison, assortie de cinq ans de surveillance administrative.

La décision fait suite au verdict rendu à l’aube de vendredi dernier par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis. Celle-ci avait confirmé les peines de prison à l’encontre des accusés dans cette affaire qualifiée de « complot contre la sûreté de l’État », dont celle visant le fondateur du parti Al Jomhouri.

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Coupe du monde 2026 : La Tunisie connaîtra demain ses adversaires pour une édition historique

La sélection tunisienne de football connaîtra ce vendredi les équipes qu’elle affrontera lors de la Coupe du Monde 2026, organisée pour la première fois dans trois pays et rassemblant 48 équipes. Les “Aigles de Carthage” espèrent un tirage favorable pour franchir un premier tour historique.

Un tirage au sort très attendu

Le tirage au sort se tiendra au John F. Kennedy Center for the Performing Arts, à Washington D.C. La Tunisie figure dans le chapeau 3, aux côtés de l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Norvège, le Panama, l’Écosse, le Paraguay, la Côte d’Ivoire, l’Ouzbékistan et l’Afrique du Sud.

Le chapeau 1 comprend le Canada, le Mexique, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Argentine (tenante du titre), la France, l’Angleterre, le Brésil, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne.

Le chapeau 2 est composé du Maroc, de la Croatie, de la Colombie, de l’Uruguay, de la Suisse, du Japon, du Sénégal, de l’Iran, de la Corée du Sud, de l’Équateur, de l’Autriche et de l’Australie.

Le chapeau 4 est constitué de la Jordanie, du Cap-Vert, du Ghana, de Curaçao, d’Haïti, de la Nouvelle-Zélande, ainsi que de quatre équipes issues des barrages européens (A, B, C, D) et de deux équipes des barrages intercontinentaux (A, B).

Les supporters attendent avec impatience le verdict, espérant que les “Aigles de Carthage” tombent dans un groupe équilibré, idéal pour viser une première qualification en huitièmes de finale, un jalon inédit pour le football tunisien.

Une qualification exemplaire

La Tunisie a assuré sa présence au Mondial 2026 avec un parcours presque parfait : 28 points sur 30, neuf victoires et un nul, et une performance défensive remarquable en n’encaissant aucun but.

Dans la mémoire collective, l’épopée de 1978 en Argentine reste un symbole : la Tunisie y avait remporté sa première victoire mondiale en battant le Mexique 3-1, suivi d’un nul contre l’Allemagne et d’une défaite serrée contre la Pologne. Cette performance historique avait contribué à accroître le nombre de places pour les équipes africaines dans les éditions suivantes.

Plus récemment, lors du Mondial 2022 au Qatar, la sélection avait montré de belles choses : une victoire 1-0 contre la France, un nul contre le Danemark et une défaite serrée face à l’Australie, sans toutefois franchir le premier tour.

Une édition sans précédent

La Coupe du Monde 2026 se déroulera du 11 juin au 19 juillet sur 16 stades modernes répartis entre les États-Unis (11), le Mexique (3) et le Canada (2). Le match d’ouverture aura lieu au stade Azteca de Mexico, et la finale au MetLife Stadium dans le New Jersey.

Avec 48 équipes et huit sélections arabes, cette édition marque une étape historique : la plus grande Coupe du Monde jamais organisée depuis la première édition de 1930, reflétant l’expansion et la dimension mondiale croissante du football moderne. Après le premier tour, les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les trente-deuxièmes de finale, rejoints par les huit meilleurs troisièmes.

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Affaire du GCT à Gabès : Un nouveau report qui interroge

Pour la quatrième fois consécutive, l’examen de la procédure en référé visant l’arrêt des unités industrielles polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT) a été ajourné, cette fois au 25 décembre. Un report de plus, qui laisse un arrière-goût d’impuissance institutionnelle face à l’un des dossiers environnementaux les plus explosifs du Sud tunisien.

Mounir Adouni, président de la section régionale de l’Ordre des avocats, a confirmé à l’Agence TAP que le tribunal avait décidé d’élargir le périmètre du dossier en intégrant trois nouveaux acteurs étatiques : le ministère de l’Environnement, l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), et le ministère de la Santé.

La décision s’accompagne d’une demande d’ajout de nouvelles pièces justificatives, un geste perçu par certains observateurs comme un moyen supplémentaire de gagner du temps, alors que les conséquences sanitaires et écologiques ne cessent de s’aggraver.

Colère citoyenne et ras-le-bol environnemental

En marge de cette quatrième audience, plusieurs dizaines de citoyens et d’activistes de la société civile se sont rassemblés devant le tribunal de première instance de Gabès.

Les manifestants ont réitéré leur exigence du démantèlement pur et simple des unités incriminées, dénonçant une pollution persistante qui compromet la qualité de vie, la santé publique et l’avenir écologique de la région.

Leur revendication centrale tient en une phrase : « Les habitants de Gabès ont droit à un air respirable et à un environnement sain ».

Un dossier qui s’enlise

Ce nouvel ajournement renforce l’impression d’un dossier qui avance à reculons, au rythme de reports successifs qui ne font qu’alimenter la frustration locale.

Face à une pollution documentée depuis des décennies, les habitants de Gabès attendent non plus des procédures, mais des décisions concrètes – des décisions qui tardent à venir.

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US Open 2025 : Ahmed Jaouadi déclare forfait au 1500 m

Un retrait inattendu qui bouleverse la première journée

Initialement tête de série n°1 du 1500 m, Ahmed Jaouadi a finalement déclaré forfait lors de la première journée de l’U.S. Open 2025, mercredi 3 décembre à Austin. Champion du monde de la distance et auteur du meilleur chrono mondial de l’année (14’34’’41), le nageur tunisien était très attendu dans ce qui devait constituer l’affiche majeure du meeting.

Son retrait de la liste de départ, révélé au moment de la publication du heat sheet, a complètement rebattu les cartes et privé le public du duel annoncé avec l’Américain Bobby Finke, détenteur du record du monde et partenaire d’entraînement de Jaouadi en Floride.

Sibirtsev surprend Finke et s’offre un succès de prestige

Privé de son principal rival, Bobby Finke n’a pourtant pas réussi à dominer la course. Le double champion olympique a été nettement devancé par l’Ouzbek Ilia Sibirtsev, auteur d’une course maîtrisée de bout en bout.

Sibirtsev, en nette progression ces dernières saisons, a maintenu un rythme constant et étouffé toute tentative de retour de l’Américain, notamment dans les derniers 300 mètres où Finke est habituellement redoutable.

Ce renversement de situation recompose la hiérarchie du 1500 m mondial, un terrain que Finke dominait largement depuis plusieurs années.

Une absence de Jaouadi qui interroge

L’abandon d’Ahmed Jaouadi a laissé les observateurs perplexes, d’autant plus que le champion du monde n’apparaît pas non plus sur la liste des engagés du 400 m. Son retrait soudain, non expliqué par l’encadrement, a suscité incompréhension et déception au sein du public comme des spécialistes, tant le duel Jaouadi–Finke représentait l’un des principaux points d’intérêt de cette première journée.

Son absence prive également l’épreuve d’un repère majeur, Jaouadi étant l’un des rares nageurs capables de rivaliser avec Finke et de dynamiter la course par sa gestion agressive des allures.

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UGTT – Gouvernement : La grève générale en ligne de mire

La centrale syndicale hausse le ton : demain, vendredi 5 décembre, l’UGTT fixera la date d’une grève générale nationale, dénonçant un pouvoir qui refuse toute négociation et confirmant la montée du bras de fer avec le gouvernement, portée par des revendications sociales et syndicales jugées urgentes.

Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, a indiqué que l’instance administrative se réunira le 5 décembre pour arrêter officiellement la date de la grève générale. L’annonce, relayée par les canaux officiels de la centrale, confirme l’escalade du conflit entre l’UGTT et le gouvernement.

L’UGTT dénonce un dialogue absent et une hausse « fantaisiste »

Selon Tahri, le mouvement de grève portera sur trois axes majeurs : l’exigence d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation collective et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse (3,8%) de « fantaisiste » et « inacceptable ».

Il précise que l’UGTT a adressé plus de 17 correspondances à plusieurs gouvernements, depuis celui de Najla Bouden, sans obtenir la moindre réponse. Pour lui, cette absence totale d’interaction n’est pas un simple blocage administratif mais le signe d’une stratégie assumée d’escalade.

Accusation de blocage institutionnel

Sami Tahri a vivement critiqué ce qu’il décrit comme un refus persistant du dialogue de la part des autorités. Selon lui, le pouvoir exécutif cherche à marginaliser les organisations sociales et syndicales, traduisant une crise profonde dans les relations entre l’État, la société civile et les acteurs du monde du travail.

La marche organisée le 4 décembre s’inscrira dans un parcours symbolique : rassemblement à la place Mohamed Ali, puis déplacement vers plusieurs quartiers avant d’atteindre le mausolée du martyr. Le secrétaire général Noureddine Taboubi y prononcera un discours, suivi d’une cérémonie de recueillement et de la lecture de la Fatiha. Cette commémoration rappelle chaque année le transfert de la dépouille du martyr de Kerkennah vers Tunis.

Une tension sociale qui s’aggrave

Dans un climat marqué par un dialogue institutionnel quasi inexistant, l’UGTT estime que la gouvernance actuelle glisse vers l’unilatéralisme et l’exclusion. La centrale syndicale affirme que seule une négociation réelle, respectueuse des droits et des revendications populaires, peut éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans une crise politique et sociale durable.

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Tennis : Champion, né en Tunisie, Nicola Pietrangeli n’est plus

Né en Tunisie, champion international de tennis, Nicola Pietrangeli est décédé le 1er décembre 2025 à l’âge de 92 ans.

Il avait fait ses débuts dans son pays natal et jouera au tennis jusqu’en 1977.

Né dans la Tunisie des années trente, et devenu un champion de premier plan, Nicola Pietrangeli s’est en particulier distingué au cours du tournoi de Roland Garros. Sous les couleurs de l’Italie, il a remporté à deux reprises ce tournoi. C’était en 1959 puis en 1960.

Né à Tunis en septembre 1933, Pietrangeli est une grosse pointure du tennis mondial qui a joué sur les courts de Roland-Garros mais aussi à Wimbledon, à l’Open d’Australie ou encore à l’US Open.

Avec son style élégant et ses tenues blanches immaculées, Nicola Pietrangeli a fait partie du gotha du tennis et poursuivi sa carrière jusqu’en 1977.

De mère russe, la légende voudrait que son père, italien, qui l’avait initié au tennis, s’était rendu fameux en donnant des cours sur des courts improvisés aux prisonniers, dont il faisait partie, d’un camp de redressement à Gabès, pendant la Deuxième guerre mondiale.

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Everyday Tunisians : Antar de Testour

A Testour, tous connaissent Alaeddine et son atelier sur la grand-rue de la ville. Installé devant son métier, taillant et modelant des manches pour les outils agricoles, Alaeddine met tout son cœur à l’ouvrage et, au quotidien, honore la mémoire de son père.

Ce dernier, prénommé Antar, est demeuré dans toutes les mémoires. Sa présence est tellement ancrée que son fils est désigné par le prénom paternel. Qu’à cela ne tienne ! Alaeddine sait que le plus important réside dans la qualité du travail accompli.

Travaillant le bois, égalisant les volumes, le fils d’Antar ne jure que par la qualité. Et à Testour, on vient de plusieurs lieues à la ronde pour les objets qui, conçus par ses mains, sortent de son atelier intemporel.

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Snapshot : Des nouvelles de l’Hôtel du Lac

La fièvre est désormais retombée et l’opinion semble plutôt se désintéresser de l’avenir de l’hôtel du lac. Après le tollé des mois antérieurs, les regards se sont détournés de cet édifice singulier.

Pour le moment, les travaux se poursuivent et la structure du bâtiment continue à être désossée. Nos photos prises ce jour même permettent de constater que le chantier n’a pas beaucoup avancé alors que le grignotage de la pyramide se poursuit.

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Au Credif : Grand hommage à Tahar Haddad

Le Centre de recherches, etudes, documentation et information sur la Femme ( CREDIF ) rend hommage à Tahar Haddad, 90 ans après sa mort en 1935.

Pour commémorer cette date et saluer la mémoire de l’auteur de l’ouvrage « Notre Femme », une journée d’étude aura lieu vendredi 5 décembre à partir de 8h30 au siège du CREDIF.

Une initiative louable qui permet de vivifier le souvenir de Tahar Haddad, l’un des premiers féministes en Tunisie.

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