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Après les tirs à Washington, Trump va stopper l’immigration en provenance du « tiers-monde »

Au lendemain de la fusillade qui a coûté la vie à une membre de la Garde nationale à Washington, le président américain Donald Trump a annoncé vouloir « suspendre définitivement » l’immigration en provenance de ce qu’il appelle les pays du « tiers-monde ». Une déclaration à tonalité radicale, formulée à chaud après l’attaque survenue près de la Maison-Blanche et commise par un ressortissant afghan arrivé aux États-Unis en 2021.

L’auteur présumé de la fusillade, interpellé après avoir tiré sur deux soldats, faisait partie des milliers d’Afghans réinstallés aux États-Unis après la chute de Kaboul. Selon les autorités, le drame a immédiatement relancé le débat sur la politique d’accueil de ressortissants venant de zones de conflit. La mort de la militaire Sarah Beckstrom a ajouté un poids émotionnel considérable à une affaire déjà politiquement explosive.

Peu après l’annonce du décès de la soldate, Trump a publié un message dans lequel il affirme que la « migration permanente en provenance de nations pauvres et instables sera mise en pause pour de bon ». Cette formulation, inédite, laisse entendre un gel potentiellement massif qui dépasserait le seul cas afghan. Les États-Unis avaient déjà entrepris un réexamen complet des cartes vertes délivrées à des ressortissants de 19 pays considérés comme à haut risque.

Suspension de démarches

La Maison-Blanche avait par ailleurs suspendu toutes les demandes d’immigration afghanes en cours, une mesure qui pourrait désormais s’étendre à un groupe plus large de pays. Le gouvernement justifie cette ligne dure par des impératifs sécuritaires, tout en affirmant que les programmes existants de réinstallation ont « laissé passer des individus dangereux ».

Cette réaction soulève de nombreuses interrogations. Plusieurs organisations de défense des droits humains dénoncent une logique de punition collective qui assimile l’ensemble des migrants de certains pays à une menace potentielle. D’autres observateurs rappellent que la majorité des 77 000 Afghans accueillis depuis 2021 n’ont aucun lien avec des activités criminelles, et que ce durcissement risque de fragiliser des familles déjà exposées à des situations dramatiques.

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Affaire Sonia Dahmani : Saïed fustige ouvertement les Européens (Vidéo)

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu à l’aube du 28 novembre le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, pour évoquer les récentes prises de position européennes concernant l’affaire de l’avocate Sonia Dahmani. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a de nouveau rejeté ce qu’il qualifie d’ingérence étrangère, dénonçant une pression politique exercée sous couvert de défense des droits humains. Il a particulièrement visé la résolution adoptée par le Parlement européen appelant à la libération immédiate de l’avocate, estimant qu’elle constitue une atteinte directe à la souveraineté tunisienne.

Kaïs Saïed a affirmé qu’aucun lien n’existait entre cette résolution et la récente décision judiciaire concernant Dahmani, libérée sous contrôle judiciaire après plusieurs mois de détention. Il a insisté sur le fait que la justice tunisienne fonctionne indépendamment de toute pression extérieure, soulignant que la Tunisie refuse catégoriquement d’associer une décision souveraine aux initiatives politiques d’institutions étrangères.

Le président a également chargé le ministre des Affaires étrangères de transmettre une contestation ferme aux autorités européennes, visant les agissements d’une diplomate étrangère en poste à Tunis, accusée d’avoir procédé à des démarches en dehors des usages protocolaires. Sans la nommer, Kaïs Saïed a dénoncé des actions qu’il estime « incompatibles » avec les règles diplomatiques et avec le respect dû aux institutions tunisiennes. Cette réaction intervient quelques jours après une première convocation de l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Giuseppe Perrone, pour des motifs similaires.

Vers une tension diplomatique ?

La résolution européenne, adoptée à une large majorité, dénonce la détention jugée arbitraire de Sonia Dahmani et réclame l’abrogation du décret-loi 54 utilisé contre de nombreux journalistes et avocats. Les institutions européennes affirment de leur côté que leurs diplomates sont en droit de rencontrer des représentants de la société civile et d’exprimer leurs préoccupations sur l’état des libertés en Tunisie.

Ce nouvel épisode marque une intensification des tensions entre Tunis et Bruxelles. Tandis que l’Union européenne affirme poursuivre un dialogue fondé sur les valeurs démocratiques, la présidence tunisienne voit dans ces positions une intrusion dans les affaires internes du pays. La libération conditionnelle de Sonia Dahmani, annoncée le jour même de la résolution européenne, n’a fait qu’alimenter les interprétations divergentes. Pour Kaïs Saïed, la coïncidence n’en est pas une : seul le droit tunisien serait à l’origine de cette décision.

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Affaire Henchir Chaâl : Neuf suspects, dont l’ex-ministre Samir Taieb, remis en liberté

Le pôle judiciaire financier a ordonné ce jeudi la libération de neuf personnes poursuivies dans le dossier de Henchir Chaâl à Sfax, dont l’ancien ministre de l’Agriculture Samir Taieb. Sept d’entre elles ont été relâchées sous caution.

À Tunis, le juge d’instruction du pôle judiciaire financier a décidé ce jeudi 27 novembre de remettre en liberté neuf personnes impliquées dans l’affaire de Henchir Chaâl, un dossier portant sur de présumés abus administratifs et financiers dans la gestion de terres domaniales à Sfax. Parmi les libérés figure l’ex-ministre de l’Agriculture Samir Taieb. Les décisions incluent des cautions variables pour la majorité d’entre eux.

Dénouement provisoire dans un dossier de suspicion de corruption

Selon les informations communiquées par le pôle judiciaire financier et rapportées par Mosaique fm, neuf personnes ont obtenu leur mise en liberté provisoire dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de mauvais usage et d’exploitation irrégulière de terres de l’État situées à Henchir Chaâl, dans le gouvernorat de Sfax.

Parmi les personnes concernées Samir Taieb, ancien ministre de l’Agriculture, le directeur général des terres domaniales, ainsi que plusieurs responsables administratifs liés au dossier.

L’affaire porte sur des accusations de corruption administrative et financière, notamment dans l’attribution, la gestion ou l’exploitation de parcelles relevant du domaine public agricole.

Précisions judiciaires

D’après les mêmes sources, sept des neuf personnes ont été libérées sous caution financière, dont le montant varie de 10.000 à 50.000 dinars selon les profils et la gravité présumée des faits. Deux autres suspects ont été libérés sans caution, signe d’une appréciation différente du degré d’implication ou des garanties de représentation.

L’enquête se poursuit, et les mises en liberté n’équivalent pas à un abandon des poursuites.

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Sonia Dahmani a quitté la prison de la Manouba

La journaliste et avocate Sonia Dahmani a retrouvé la liberté ce jeudi 27 novembre 2025.

Jeudi 27 novembre, l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d’une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense.

Plusieurs organisations, dont le syndicat des journalistes, ont salué cette décision tout en dénonçant la nature des poursuites engagées contre elle. L’affaire remet sur le devant de la scène les accusations de dérives dans l’application de la législation relative aux crimes numériques.

Cinq dossiers à charge

Selon le communiqué du syndicat des journalistes, Sonia Dahmani a passé près de 18 mois en détention, une incarcération qualifiée d’« injuste » par ses soutiens.

Elle faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur le décret 54, texte controversé censé lutter contre les crimes liés aux systèmes d’information mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants.

Le SNJT réagit

Le syndicat rappelle que, dans un État de droit, la privation de liberté doit rester une exception, l’incarcération devant être limitée aux cas de stricte nécessité et encadrée par des garanties procédurales solides.

Dans sa réaction, le syndicat national des journalistes tunisien a exprimé sa satisfaction quant à la libération de Dahmani, tout en soulignant que sa place n’a jamais été derrière les barreaux.

L’organisation a également appelé à la libération des autres journalistes détenus, citant notamment Chadha Hadj Mabrouk, Mourad Zeghidi et Borhane Bsaies.

Elle exhorte les autorités à mettre fin à l’usage du décret 54 et d’autres législations répressives – telles que le Code des télécommunications ou le Code pénal – dans le traitement des dossiers liés à l’expression journalistique.

La ministre de la Justice ordonne sa libération conditionnelle

La libération conditionnelle de l’avocate Sonya Dahmani a été décidée par la ministre de la Justice, Leïla Jaffel sur avis consultatif d’une commission spécialisée, selon une source informée. Cette mesure intervient sur la base d’un avis consultatif interne, et non en réponse à une requête formelle de la défense.

Décision ministérielle et avis consultatif

Une source proche du dossier a assuré à Mosaïque FM que la décision de libération conditionnelle a été prise au niveau du ministère de la Justice, après consultation de la commission du régime de la libération conditionnelle. Cette commission a fourni un avis technique, mais l’arbitrage final relève de la ministre, qui a signé le document permettant la sortie immédiate de l’avocate.

Déroulement de la libération

Dans la matinée, les services pénitentiaires de la Manouba ont reçu la notification validant le placement de Sonia Dahmani sous le régime de la libération conditionnelle. L’ordre a ensuite été exécuté sans délai, permettant à l’avocate de regagner la liberté en début d’après-midi.

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Pluies diluviennes à Béja : les cours suspendus à Nefza et Amdoun

Les fortes précipitations des dernières 24 heures ont provoqué des débordements d’oueds et perturbé les déplacements, poussant les autorités éducatives à interrompre les cours ce jeudi après-midi.

À Béja, plusieurs délégations ont été touchées par des pluies intenses ayant entraîné la montée rapide des eaux dans les oueds. Face aux risques d’inondation et aux difficultés de circulation, la direction régionale de l’Éducation a décidé de suspendre les cours à Nefza et Amdoun ce jeudi après-midi. La mesure s’inscrit dans un dispositif de vigilance renforcée.

Pluies abondantes et risques d’inondation

Depuis la nuit précédente, le gouvernorat de Béja a enregistré d’importants cumuls de pluie. Plusieurs oueds ont atteint des niveaux critiques, certains débordant sur les axes secondaires et bloquant temporairement la circulation dans différents points du relief nord-ouest.

Les autorités locales signalent des zones où les habitants peinent à se déplacer, en raison de chaussées glissantes ou partiellement submergées. Les équipes de protection civile restent mobilisées pour évaluer les points les plus sensibles et prévenir d’éventuelles évacuations.

Décision de suspendre les cours à Nefza et Amdoun

Interrogé par Diwan FM, le délégué régional de l’Éducation, Mohamed Farouk Ouichri, a confirmé que les établissements scolaires de Nefza et d’Amdoun n’assureraient pas les cours durant la séance de l’après-midi.

La décision intervient alors que les prévisions annoncent la poursuite des averses, rendant les trajets scolaires potentiellement dangereux pour les élèves et le personnel.

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Corruption : Renvoi de Sihem Bensedrine et Mabrouk Korchid devant la justice

La Chambre d’accusation a décidé de déférer l’ex-présidente de l’IVD, l’ancien ministre Mabrouk Korchid, ainsi que deux autres personnes, devant la Chambre pénale spécialisée pour une affaire liée à une initiative de réconciliation.

A Tunis, la Chambre d’accusation spécialisée dans les dossiers de corruption financière a ordonné, ce jeudi 27 novembre, le renvoi de plusieurs personnalités publiques devant la justice pénale.

Parmi elles figurent Sihem Bensedrine, ancienne présidente de l’Instance Vérité et Dignité, et l’ex-ministre des Domaines de l’État, Mabrouk Korchid. Les poursuites portent sur une démarche de réconciliation engagée au profit d’un homme d’affaires, et désormais examinée comme un potentiel abus.

Faits reprochés

Selon la décision de la Chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis, quatre personnes sont renvoyées devant la Chambre pénale spécialisée : Sihem Bensedrine, ex-présidente de l’IVD ; Mabrouk Korchid, ancien ministre, actuellement en fuite ; un avocat ; un homme d’affaires directement concerné par l’initiative de réconciliation.

L’affaire porte sur une procédure lancée par l’IVD dans le cadre de la justice transitionnelle, visant la conclusion d’un accord de réconciliation financière avec un opérateur économique poursuivi. Les enquêteurs estiment que certaines étapes de cette initiative pourraient constituer un dépassement légal ou un traitement privilégié. Le dossier a été transféré au juge pénal spécialisé pour une mise en examen approfondie.

Un dossier chargé autour de l’IVD

L’Instance Vérité et Dignité, dissoute en 2019, a longtemps été au centre de polémiques concernant la gestion de ses archives, ses décisions de réparation et surtout ses mécanismes de réconciliation financière.

Les initiatives visant des hommes d’affaires avaient suscité des affrontements politiques et juridiques, certains y voyant une voie de règlement, d’autres une entorse à la loi. Ce renvoi intervient après plusieurs années d’enquêtes et d’auditions.

En septembre dernier, la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis avait décidé de renvoyer Sihem Bensedrine et Mabrouk Korchid devant la chambre criminelle des affaires de corruption financière, dans le cadre de deux affaires en lien avec les activités de l’Instance Vérité et Dignité (IVD).

La première affaire concernait un accord de conciliation conclu avec le Tunisien résidant en France Abdelmajid Boudin, dans le cadre du dossier de la Banque franco-tunisienne. La chambre d’accusation avait décidé d’émettre un mandat de dépôt à son encontre dans cette affaire.

La deuxième affaire portait sur un accord de conciliation conclu par l’Instance Vérité et Dignité avec Slim Chiboub, avec un refus de sa mise en liberté.

Sihem Bensedrine avait été placée en détention provisoire le 1er août 2024 dans le cadre d’une affaire liée à des accusations de faux, falsification, abus de pouvoir et avantages indus en rapport avec le rapport final de l’IVD, notamment sur le volet de la Banque franco-tunisienne. Elle avait entamé une grève de la faim en janvier 2025 pour dénoncer ce qu’elle considérait comme un acharnement judiciaire. Le 19 février 2025, la justice tunisienne a finalement ordonné sa libération.

De son côté, Mabrouk Korchid, ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, a été poursuivi dans une affaire distincte liée également aux activités de l’IVD.

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Tunisie : Sonia Dahmani libérée

La ministre de la Justice a décidé ce jeudi 27 novembre 2025 de la libération conditionnelle de l’avocate Sonia Dhamani, mettant ainsi fin à sa détention.

Une source informée a indiqué à l’Agence TAP, ce jeudi, qu’une décision de libération conditionnelle concernant la détenue Sonia Dahmani a été émise ce jour, 27 novembre 2025, par la ministre de la Justice, entraînant ainsi sa remise en liberté.

Incarcérée depuis le 11 mai 2024 Sonia Dahmani est poursuivie dans cinq affaires distinctes, dont trois ont déjà donné lieu à des condamnations et deux restent en cours d’instruction. Ces dossiers concernent principalement des déclarations médiatiques jugées critiques envers l’administration pénitentiaire et les institutions publiques.

  • Première affaire (mai 2023) : des propos ironiques sur la situation du pays – « Hayla lebled » [le pays est formidable] – lui ont valu une condamnation à un an de prison, réduite à huit mois en appel. Peine purgée, mais un pourvoi en cassation reste en suspens.
  • Affaire IFM : des déclarations controversées sur l’existence de cimetières séparés selon la couleur de peau lui ont valu deux ans de prison en première instance, ramenés à 18 mois en appel en janvier 2025.
  • Affaire Carthage+ : poursuivie pour des propos similaires sur la ségrégation dans les bus, elle a été jugée le 16 juin 2025. Le verdict est en délibéré.
  • Une plainte de la direction générale des prisons suite à des critiques formulées par Sonia Dahmani à l’antenne, dénonçant les conditions de détention en Tunisie. L’affaire est devant la justice.
  • Un cinquième dossier oppose également Sonia Dahmani à la ministre de la Justice, Leïla Jaffel.

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Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

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Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

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Visas France-Tunisie : Une détente spectaculaire, les refus plongent à 18%

La France confirme un tournant majeur dans sa politique de visas envers les Tunisiens : le taux de refus tombe à 18%, alors même que les demandes augmentent. Le consul général Dominique Mas évoque un climat de confiance retrouvée, soutenu par la hausse des visas longue durée et par l’essor de la mobilité étudiante.

Une détente palpable après des années de crispation administrative

Entre janvier et fin octobre 2025, 118.000 demandes de visa ont été déposées par des Tunisiens, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Malgré cet afflux, la France a rejeté seulement 18,3% des dossiers, un taux nettement inférieur à celui enregistré ces dernières années.

Cette baisse s’observe également sur les visas de court séjour, dont le taux de refus descend à 13%, même en période de forte demande. Pour le consul général Dominique Mas, cette tendance s’explique par l’amélioration notable de la qualité des dossiers ainsi que par une meilleure préparation des demandeurs, accompagnés notamment par Campus France, a-t-il expliqué dans une interview accordée ce jeudi à Express FM.

Mobilité étudiante : un flux en hausse et des procédures allégées

Avec près de 16.000 étudiants tunisiens inscrits dans l’enseignement supérieur français – dont 4500 dans des programmes longs, en progression de 9% en un an – la mobilité académique reste un pilier central de la relation bilatérale.

Durant les dix premiers mois de 2025, plus de 5000 visas étudiants ont été délivrés, confirmant l’importance de cette filière d’excellence pour les jeunes Tunisiens séduits par les formations françaises.

Le renforcement des visas longue durée illustre également ce mouvement : la moitié des visas délivrés sont désormais valables plus d’un an, signe d’une confiance renouvelée et d’une volonté d’encourager les parcours professionnels et académiques à cheval entre les deux pays.

Une normalisation qui se construit malgré les difficultés techniques

Le consul a toutefois reconnu un point noir : 6700 rendez-vous annulés au cours de l’année, empêchant les demandeurs de finaliser leurs dossiers. Les services consulaires poursuivent le traitement de ces situations pour éviter que des candidats légitimes ne soient pénalisés.

Malgré ces obstacles, la tendance générale reste marquée par une réouverture progressive et une volonté politique d’apaiser un dossier longtemps source de malaise diplomatique. La régularité des échanges, la montée des partenariats universitaires et l’augmentation des visas longue durée témoignent de cette dynamique.

Ainsi, après les tensions de 2021-2022, la relation franco-tunisienne retrouve un terrain plus stable, avec un accent particulier mis sur la jeunesse, la formation et les mobilités professionnelles.

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La multinationale chinoise Foxit choisit Tunis comme porte d’entrée vers l’Afrique

Le géant chinois Foxit, acteur mondial des solutions de gestion documentaire et de signatures électroniques, a annoncé son intention d’implanter une filiale en Tunisie pour piloter son expansion sur le continent africain.

Cette démarche intervient après une rencontre à Pékin entre l’ambassade tunisienne et les responsables de la société, séduits par les compétences numériques locales et la position stratégique du pays.

Une implantation stratégique au cœur de l’Afrique numérique

Lors d’un entretien tenu mercredi à l’ambassade de Tunisie en Chine, le directeur du développement international de Foxit, Zhang Lu, a officiellement exprimé la volonté du groupe d’établir une structure opérationnelle en Tunisie.

L’entreprise, déjà présente en Amérique, en Australie et en Europe, voit dans Tunis une plate-forme idéale pour son ancrage africain, privilégiant à la fois la proximité géographique, la stabilité des infrastructures et la réputation des ingénieurs tunisiens dans les technologies digitales.

L’ambassadeur Adel Arbi, accompagné du conseiller économique Abdelkhalek Dhakkar, a présenté les incitations, dispositifs d’appui et avantages compétitifs dont bénéficient les investisseurs étrangers.

Il a également rappelé que la Tunisie figure parmi les pays les plus avancés d’Afrique en matière de développement logiciel, un atout clé pour attirer un acteur global des solutions documentaires.

Diplomatie économique active

Cette discussion à Pékin s’inscrit dans les efforts continus de la diplomatie tunisienne pour attirer davantage d’investissements technologiques chinois. Pour Foxit, fondé dans la province du Fujian, l’implantation en Tunisie servirait de base régionale pour répondre à une demande africaine en pleine croissance en matière de digitalisation, de dématérialisation des procédures et de solutions de signature électronique.

Le projet marque ainsi une étape importante dans le rapprochement entre la Tunisie et l’écosystème technologique chinois, dans un contexte où les pouvoirs publics tunisiens cherchent à renforcer la place du pays comme hub numérique continental.

L’arrivée potentielle d’un acteur mondial comme Foxit pourrait dynamiser le secteur numérique local, favoriser le transfert de technologies et offrir de nouvelles opportunités de partenariat pour les startups tunisiennes.

Outre les retombées économiques, cette implantation renforcerait l’image de la Tunisie comme destination privilégiée pour les industries du logiciel et de l’innovation.

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La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison

La Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité du syndicaliste Sanki Assoudi, ancien secrétaire général régional de l’UGTT à Kasserine, tout en révisant à la baisse sa peine de prison de dix à six ans.

La juridiction a également maintenu un jugement par contumace condamnant un ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à vingt-quatre ans d’emprisonnement dans la même affaire de faux certificats professionnels et académiques, rapporte Mosaique fm.

Falsification de documents

La décision est tombée ce jeudi : la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la responsabilité pénale de Sanki Assoudi dans une affaire qui remonte à son passage à la SNCPA. Il était poursuivi pour des accusations liées à la falsification de certificats professionnels et académiques en lien avec ses fonctions antérieures.

Si la juridiction a maintenu sa condamnation, elle a toutefois revu la sanction à la baisse : six ans de prison au lieu des dix ans infligés en première instance. Une réduction notable, mais qui ne remet pas en cause la reconnaissance de sa participation à l’affaire.

Un coaccusé lourdement condamné par contumace

Dans le même dossier, la Cour a confirmé le jugement rendu contre l’ancien président-directeur général de la société. Le verdict, émis par contumace, reste inchangé : vingt-quatre ans de prison, une peine particulièrement lourde qui reflète la gravité des accusations de falsification et d’usage de faux au sein de l’entreprise publique.

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Vague de froid en Tunisie

Un flux d’air froid venu du nord-ouest apporte ce jeudi un net rafraîchissement sur la Tunisie, accompagné de pluies éparses, d’orages locaux et de chutes de neige attendues sur les hauteurs de l’ouest. Le vent se renforce sur les zones côtières et les températures poursuivent leur baisse, annonçant l’un des épisodes les plus froids de la saison.

Un front froid actif qui s’abat sur le nord et les hauteurs

La journée de jeudi s’ouvre sous un temps sensiblement froid, marqué par des pluies éparses sur l’ensemble du nord et des cellules orageuses qui touchent ponctuellement les régions côtières. L’extrême nord-ouest reste la zone la plus exposée, avec des précipitations plus soutenues et un risque réel d’averses intenses.

Dans l’intérieur du pays, les pluies deviennent passagères, mais la masse d’air froide favorise des chutes de neige sur les hauteurs ouest, notamment au-dessus de 800–900 mètres.

Ce basculement hivernal s’accompagne d’un vent de nord-ouest qui se renforce au nord et au centre, en particulier près des côtes, où les rafales deviennent parfois fortes.

Un épisode hivernal précoce

Les températures poursuivent leur chute : 12 à 16°C seulement dans la majorité des régions et 8°C sur les hauteurs de l’ouest, où le ressenti deviendra plus rigoureux sous l’effet du vent.

Cet épisode froid s’inscrit dans une succession de perturbations qui ont touché le pays depuis le début du mois. Les régions du Nord-Ouest, déjà éprouvées par des averses répétées, voient à présent l’arrivée de la neige, un phénomène relativement précoce mais pas exceptionnel pour la fin novembre.

Les services de surveillance climatologique rappellent que ces incursions froides sont typiques des flux d’air polaire maritime en Méditerranée occidentale.

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Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

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« Voiture exonérée » : Les concessionnaires alertent contre une « saturation » sans précédent !

Les commissions des finances des deux chambres législatives ont adopté , récemment, un article additionnel au projet de loi de finances 2026 permettant à chaque citoyen d’importer une voiture exonérée de droits de douane. L’annonce, largement relayée sous l’intitulé “une voiture exonérée pour chaque citoyen”, marque une avancée législative majeure mais soulève déjà de nombreuses interrogations.

Invité sur les ondes d’Expresse FM, le porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a affirmé que la baisse des prix des véhicules reste “une revendication légitime”. Il a assuré le soutien de la Chambre à tout dispositif allégeant la pression fiscale sur les voitures importées.

Mais au-delà de ce principe, Mahjoub a appelé à la prudence et pointé plusieurs zones d’ombre. Il a notamment questionné les mécanismes d’application : comment fixer la valeur réelle d’un véhicule d’occasion de sept ans ? Quelle instance serait chargée de l’évaluation ? Et surtout, comment s’organiseraient les transferts financiers liés à ces opérations d’importation ?

Risque d’un marché saturé

Le porte-parole a alerté sur l’impact potentiel d’une ouverture totale du dispositif. Sans plafond clair, le marché pourrait être submergé par un afflux massif de véhicules. Mahjoub évoque même le scénario de près de deux millions de voitures entrant en une seule année, un volume susceptible d’entraîner une désorganisation complète du secteur.

À cela s’ajoutent les inquiétudes environnementales et sécuritaires. La majorité des véhicules concernés seraient des modèles anciens, souvent incompatibles avec les standards modernes d’émissions et de sécurité. Un tel flux irait également à contre-courant des orientations nationales en faveur de l’électromobilité.

Le responsable souligne aussi le risque d’un choc sur les recettes fiscales. Une importation massive de véhicules hors taxes réduirait considérablement les entrées liées aux droits de douane, la TVA et les taxes spécifiques au secteur automobile, au moment où l’État cherche à élargir sa base fiscale.

Appel à un cadre régulé

Mahjoub défend une alternative : accorder à chaque Tunisien la possibilité d’acquérir une voiture neuve, issue du marché local, une fois tous les dix ans et non une seule fois dans toute sa vie. Il appelle à encadrer l’actuel dispositif selon une logique proche de celle des “voitures populaires”, où le bénéfice est conditionné par des critères stricts.

Le porte-parole insiste enfin sur l’importance d’un investissement massif dans le transport public. Il estime que les récents arrivages de bus commencent à améliorer la situation, et considère que la modernisation du secteur constitue la solution la plus durable pour réduire les embouteillages et alléger les charges financières pesant sur les ménages.

Le texte adopté devra désormais être examiné en plénière, où les débats s’annoncent vifs. Entre l’espoir d’un accès plus large à la mobilité et les risques d’un marché déséquilibré, l’équation reste fragile.

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La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali

La justice française a demandé mercredi des informations complémentaires aux autorités tunisiennes dans le cadre de l’affaire visant Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Une première audience s’est tenue à Paris pour examiner la possibilité de son extradition vers la Tunisie.

Selon des informations concordantes relayées par l’AFP, le procureur général auprès de la chambre d’instruction spécialisée dans les affaires de remise a sollicité officiellement des précisions de la part de Tunis. Cette demande intervient avant une nouvelle audience fixée au 10 décembre.

Les accusations portées contre Halima Ben Ali concernent des crimes financiers, notamment des soupçons de blanchiment d’argent. Le magistrat français a également réclamé des éléments relatifs à la prescription de certains faits reprochés, un point crucial qui pourrait influencer la recevabilité de la demande d’extradition.

Retour sur les faits

Halima Ben Ali avait été interpellée il y a quelques semaines dans un aéroport français alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dubaï, où elle résidait et travaillait.

Cette nouvelle étape judiciaire place désormais la Tunisie face à l’obligation de fournir des données précises et complètes si elle souhaite voir aboutir sa requête de remise. L’issue dépendra en grande partie de la capacité des autorités tunisiennes à répondre rapidement et de manière détaillée aux demandes du parquet français.

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Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a arrêté mercredi le calendrier de la deuxième partie de la séance plénière commune consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026.

La présentation du rapport et le débat général débuteront le 28 novembre au matin, avant le passage aux votes successifs. L’adoption définitive devra intervenir avant le 10 décembre, conformément aux délais constitutionnels.

Déroulé du calendrier et organisation des travaux

Présidé par le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, le Bureau du Parlement a validé la programmation de la séance commune rassemblant les députés et les membres du Conseil national des régions et des districts. Le vendredi 28 novembre à 9h30, sera consacré à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres, suivie d’un débat général autour du texte.

Les jours suivants seront dédiés aux votes par étapes : les députés se prononceront d’abord sur les dispositions du projet, y compris les crédits des missions et missions spéciales ainsi que les articles, puis sur l’ensemble du texte. Ensuite, le Conseil national des régions et des districts procèdera à son tour au vote sur la version adoptée par la Chambre des députés.

Le Parlement rappelle que l’adoption définitive doit intervenir au plus tard le 10 décembre 2025, délai imposé par le troisième paragraphe de l’article 78 de la Constitution.

Autres décisions du Bureau et suites procédurales

En marge de la planification budgétaire, le Bureau a examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, et a décidé de transmettre 135 questions aux ministres concernés.

Les discussions ont également porté sur le renouvellement des structures parlementaires avant la fin de l’année. Il a été décidé de retenir le 10 décembre comme date de référence pour le calcul des effectifs des blocs et du groupe des non-inscrits. Les candidatures pour siéger au Bureau et dans les commissions permanentes pourront être déposées du 11 au 16 décembre 2025.

Le processus d’adoption du budget 2026 se tient dans un cadre institutionnel renouvelé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture bicamérale. La coordination entre les deux niveaux parlementaires – territorial et national – constitue un test de fonctionnement pour la mécanique législative.

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Drame à Hongkong : Un incendie ravage un complexe résidentiel, au moins 36 morts et 279 disparus

Un vaste incendie a frappé mercredi soir un ensemble d’habitations à Tai Po, au nord de Hongkong, provoquant la mort d’au moins 36 personnes selon les autorités locales. Les secours, dépassés par l’ampleur des flammes, ne parviennent toujours pas à atteindre certaines tours où des habitants seraient encore piégés. Plus de 279 personnes restent introuvables alors que le sinistre continue de se propager.

Déroulé des événements

Le chef de l’exécutif hongkongais, John Lee, a annoncé ce bilan provisoire au cours d’une conférence tenue dans la nuit, précisant que 29 personnes ont été hospitalisées, dont sept dans un état critique. Le feu s’est déclaré dans le complexe résidentiel Wang Fuk Court, composé de sept tours, dont au moins cinq enveloppées par une épaisse fumée noire visible à grande distance.

Des témoins évoquent des grondements violents attribués à l’effondrement et à la combustion d’échafaudages en bambou qui entouraient les bâtiments. Les flammes, projetées à plusieurs dizaines de mètres, ont assombri le ciel et rendu l’intervention des pompiers extrêmement périlleuse. Les causes du sinistre n’ont pour l’instant pas été précisées.

Real hell in Hong Kong: fire engulfs massive high-rises

Several residential blocks housing thousands of people are burning at once, trapping residents in a blazing inferno. The fire is spreading extremely fast.

At least four deaths have been reported so far, including a… pic.twitter.com/Jpp3rBaRLq

— NEXTA (@nexta_tv) November 26, 2025

Mesures d’urgence

Face à la gravité de la situation, le feu a été classé en niveau 5, le plus élevé dans la hiérarchie d’alerte, impliquant une mobilisation renforcée des équipes de secours. Le président chinois Xi Jinping a exprimé ses condoléances et appelé à déployer tous les moyens possibles pour limiter le nombre de victimes.

Sur le terrain, la police indique ne pas être en mesure de confirmer si des habitants se trouvent encore coincés à l’intérieur, soulignant que les pompiers ne peuvent pas pénétrer dans les tours en feu.

A la tombée de la nuit, l’incendie restait hors de contrôle, ses reflets orangés illuminant sinistrement le quartier. Des évacuations préventives ont été lancées dans des résidences voisines, et une portion d’autoroute proche a été fermée à la circulation. Les autorités recommandent aux riverains de rester confinés, de sceller fenêtres et portes, et d’éviter la zone.

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Investissement textile : Le groupe turc VANTELA annonce son intention de s’implanter en Tunisie

La société turque VANTELA, active dans l’industrie textile, a exprimé son intention d’investir en Tunisie à l’issue d’une rencontre tenue le 24 novembre au siège de FIPA-Tunisia. Le CEO du groupe, Mahmut Vanli, a été reçu par le directeur général de l’Agence, Jalel Tebib, accompagné de l’équipe promotionnelle chargée de l’attraction des IDE.

L’annonce intervient alors que le secteur textile en Tunisie enregistre une dynamique de croissance soutenue.

Opportunités discutées et signaux d’engagement

La réunion s’est inscrite dans une démarche de consolidation des partenariats économiques tuniso-turcs et d’exploration de nouvelles perspectives industrielles. Les échanges ont porté sur le climat d’affaires, les incitations accordées aux investisseurs, les dispositifs d’accompagnement et les avantages comparatifs du site tunisien, notamment une main-d’œuvre qualifiée, une logistique compétitive et une proximité immédiate avec le marché européen.

À l’issue de la rencontre, les dirigeants de VANTELA ont officialisé leur volonté de lancer un projet d’implantation et ont déjà engagé les premières formalités administratives avec l’appui opérationnel des services de FIPA-Tunisia. L’Agence a, de son côté, mis en avant les réformes destinées à simplifier l’installation des entreprises étrangères et à renforcer l’attractivité industrielle du pays.

Un secteur textile en reprise vigoureuse

FIPA-Tunisia s’est félicitée de l’intérêt croissant des sociétés turques pour la Tunisie et a réaffirmé son engagement à accompagner les investisseurs à chacune des étapes de réalisation des projets. L’Agence souligne que la Tunisie demeure une plateforme productive compétitive en Méditerranée, en particulier dans les chaînes de valeur textiles destinées à l’export.

Les responsables de VANTELA ont, quant à eux, insisté sur la pertinence du positionnement tunisien, considérant qu’il constitue un relais stratégique pour développer des capacités de production orientées vers les marchés européens et africains, dans un contexte de recomposition des chaînes mondiales d’approvisionnement.

Le tissu industriel tunisien du textile-habillement connaît une embellie confirmée par les chiffres des neuf premiers mois de 2025. Les investissements directs étrangers du secteur ont bondi de 27,9%, passant de 135,9 millions de dinars en 2024 à 173,8 millions de dinars sur la même période en 2025. Cette tendance consolide le textile parmi les filières exportatrices clés du pays et renforce l’intérêt des opérateurs internationaux.

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