Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

Lire aussi

L’article Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT est apparu en premier sur webdo.

Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

Lire aussi

L’article Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage est apparu en premier sur webdo.

Visas France-Tunisie : Une détente spectaculaire, les refus plongent à 18%

La France confirme un tournant majeur dans sa politique de visas envers les Tunisiens : le taux de refus tombe à 18%, alors même que les demandes augmentent. Le consul général Dominique Mas évoque un climat de confiance retrouvée, soutenu par la hausse des visas longue durée et par l’essor de la mobilité étudiante.

Une détente palpable après des années de crispation administrative

Entre janvier et fin octobre 2025, 118.000 demandes de visa ont été déposées par des Tunisiens, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Malgré cet afflux, la France a rejeté seulement 18,3% des dossiers, un taux nettement inférieur à celui enregistré ces dernières années.

Cette baisse s’observe également sur les visas de court séjour, dont le taux de refus descend à 13%, même en période de forte demande. Pour le consul général Dominique Mas, cette tendance s’explique par l’amélioration notable de la qualité des dossiers ainsi que par une meilleure préparation des demandeurs, accompagnés notamment par Campus France, a-t-il expliqué dans une interview accordée ce jeudi à Express FM.

Mobilité étudiante : un flux en hausse et des procédures allégées

Avec près de 16.000 étudiants tunisiens inscrits dans l’enseignement supérieur français – dont 4500 dans des programmes longs, en progression de 9% en un an – la mobilité académique reste un pilier central de la relation bilatérale.

Durant les dix premiers mois de 2025, plus de 5000 visas étudiants ont été délivrés, confirmant l’importance de cette filière d’excellence pour les jeunes Tunisiens séduits par les formations françaises.

Le renforcement des visas longue durée illustre également ce mouvement : la moitié des visas délivrés sont désormais valables plus d’un an, signe d’une confiance renouvelée et d’une volonté d’encourager les parcours professionnels et académiques à cheval entre les deux pays.

Une normalisation qui se construit malgré les difficultés techniques

Le consul a toutefois reconnu un point noir : 6700 rendez-vous annulés au cours de l’année, empêchant les demandeurs de finaliser leurs dossiers. Les services consulaires poursuivent le traitement de ces situations pour éviter que des candidats légitimes ne soient pénalisés.

Malgré ces obstacles, la tendance générale reste marquée par une réouverture progressive et une volonté politique d’apaiser un dossier longtemps source de malaise diplomatique. La régularité des échanges, la montée des partenariats universitaires et l’augmentation des visas longue durée témoignent de cette dynamique.

Ainsi, après les tensions de 2021-2022, la relation franco-tunisienne retrouve un terrain plus stable, avec un accent particulier mis sur la jeunesse, la formation et les mobilités professionnelles.

Lire aussi

L’article Visas France-Tunisie : Une détente spectaculaire, les refus plongent à 18% est apparu en premier sur webdo.

La multinationale chinoise Foxit choisit Tunis comme porte d’entrée vers l’Afrique

Le géant chinois Foxit, acteur mondial des solutions de gestion documentaire et de signatures électroniques, a annoncé son intention d’implanter une filiale en Tunisie pour piloter son expansion sur le continent africain.

Cette démarche intervient après une rencontre à Pékin entre l’ambassade tunisienne et les responsables de la société, séduits par les compétences numériques locales et la position stratégique du pays.

Une implantation stratégique au cœur de l’Afrique numérique

Lors d’un entretien tenu mercredi à l’ambassade de Tunisie en Chine, le directeur du développement international de Foxit, Zhang Lu, a officiellement exprimé la volonté du groupe d’établir une structure opérationnelle en Tunisie.

L’entreprise, déjà présente en Amérique, en Australie et en Europe, voit dans Tunis une plate-forme idéale pour son ancrage africain, privilégiant à la fois la proximité géographique, la stabilité des infrastructures et la réputation des ingénieurs tunisiens dans les technologies digitales.

L’ambassadeur Adel Arbi, accompagné du conseiller économique Abdelkhalek Dhakkar, a présenté les incitations, dispositifs d’appui et avantages compétitifs dont bénéficient les investisseurs étrangers.

Il a également rappelé que la Tunisie figure parmi les pays les plus avancés d’Afrique en matière de développement logiciel, un atout clé pour attirer un acteur global des solutions documentaires.

Diplomatie économique active

Cette discussion à Pékin s’inscrit dans les efforts continus de la diplomatie tunisienne pour attirer davantage d’investissements technologiques chinois. Pour Foxit, fondé dans la province du Fujian, l’implantation en Tunisie servirait de base régionale pour répondre à une demande africaine en pleine croissance en matière de digitalisation, de dématérialisation des procédures et de solutions de signature électronique.

Le projet marque ainsi une étape importante dans le rapprochement entre la Tunisie et l’écosystème technologique chinois, dans un contexte où les pouvoirs publics tunisiens cherchent à renforcer la place du pays comme hub numérique continental.

L’arrivée potentielle d’un acteur mondial comme Foxit pourrait dynamiser le secteur numérique local, favoriser le transfert de technologies et offrir de nouvelles opportunités de partenariat pour les startups tunisiennes.

Outre les retombées économiques, cette implantation renforcerait l’image de la Tunisie comme destination privilégiée pour les industries du logiciel et de l’innovation.

Lire aussi

L’article La multinationale chinoise Foxit choisit Tunis comme porte d’entrée vers l’Afrique est apparu en premier sur webdo.

La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison

La Cour d’appel de Tunis a confirmé la culpabilité du syndicaliste Sanki Assoudi, ancien secrétaire général régional de l’UGTT à Kasserine, tout en révisant à la baisse sa peine de prison de dix à six ans.

La juridiction a également maintenu un jugement par contumace condamnant un ancien PDG de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) à vingt-quatre ans d’emprisonnement dans la même affaire de faux certificats professionnels et académiques, rapporte Mosaique fm.

Falsification de documents

La décision est tombée ce jeudi : la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la responsabilité pénale de Sanki Assoudi dans une affaire qui remonte à son passage à la SNCPA. Il était poursuivi pour des accusations liées à la falsification de certificats professionnels et académiques en lien avec ses fonctions antérieures.

Si la juridiction a maintenu sa condamnation, elle a toutefois revu la sanction à la baisse : six ans de prison au lieu des dix ans infligés en première instance. Une réduction notable, mais qui ne remet pas en cause la reconnaissance de sa participation à l’affaire.

Un coaccusé lourdement condamné par contumace

Dans le même dossier, la Cour a confirmé le jugement rendu contre l’ancien président-directeur général de la société. Le verdict, émis par contumace, reste inchangé : vingt-quatre ans de prison, une peine particulièrement lourde qui reflète la gravité des accusations de falsification et d’usage de faux au sein de l’entreprise publique.

Lire aussi

L’article La peine du syndicaliste Sanki Assoudi réduite en appel à six ans de prison est apparu en premier sur webdo.

Vague de froid en Tunisie

Un flux d’air froid venu du nord-ouest apporte ce jeudi un net rafraîchissement sur la Tunisie, accompagné de pluies éparses, d’orages locaux et de chutes de neige attendues sur les hauteurs de l’ouest. Le vent se renforce sur les zones côtières et les températures poursuivent leur baisse, annonçant l’un des épisodes les plus froids de la saison.

Un front froid actif qui s’abat sur le nord et les hauteurs

La journée de jeudi s’ouvre sous un temps sensiblement froid, marqué par des pluies éparses sur l’ensemble du nord et des cellules orageuses qui touchent ponctuellement les régions côtières. L’extrême nord-ouest reste la zone la plus exposée, avec des précipitations plus soutenues et un risque réel d’averses intenses.

Dans l’intérieur du pays, les pluies deviennent passagères, mais la masse d’air froide favorise des chutes de neige sur les hauteurs ouest, notamment au-dessus de 800–900 mètres.

Ce basculement hivernal s’accompagne d’un vent de nord-ouest qui se renforce au nord et au centre, en particulier près des côtes, où les rafales deviennent parfois fortes.

Un épisode hivernal précoce

Les températures poursuivent leur chute : 12 à 16°C seulement dans la majorité des régions et 8°C sur les hauteurs de l’ouest, où le ressenti deviendra plus rigoureux sous l’effet du vent.

Cet épisode froid s’inscrit dans une succession de perturbations qui ont touché le pays depuis le début du mois. Les régions du Nord-Ouest, déjà éprouvées par des averses répétées, voient à présent l’arrivée de la neige, un phénomène relativement précoce mais pas exceptionnel pour la fin novembre.

Les services de surveillance climatologique rappellent que ces incursions froides sont typiques des flux d’air polaire maritime en Méditerranée occidentale.

Lire aussi

L’article Vague de froid en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

L’article Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE est apparu en premier sur webdo.

« Voiture exonérée » : Les concessionnaires alertent contre une « saturation » sans précédent !

Les commissions des finances des deux chambres législatives ont adopté , récemment, un article additionnel au projet de loi de finances 2026 permettant à chaque citoyen d’importer une voiture exonérée de droits de douane. L’annonce, largement relayée sous l’intitulé “une voiture exonérée pour chaque citoyen”, marque une avancée législative majeure mais soulève déjà de nombreuses interrogations.

Invité sur les ondes d’Expresse FM, le porte-parole de la Chambre nationale des concessionnaires et constructeurs automobiles, Mehdi Mahjoub, a affirmé que la baisse des prix des véhicules reste “une revendication légitime”. Il a assuré le soutien de la Chambre à tout dispositif allégeant la pression fiscale sur les voitures importées.

Mais au-delà de ce principe, Mahjoub a appelé à la prudence et pointé plusieurs zones d’ombre. Il a notamment questionné les mécanismes d’application : comment fixer la valeur réelle d’un véhicule d’occasion de sept ans ? Quelle instance serait chargée de l’évaluation ? Et surtout, comment s’organiseraient les transferts financiers liés à ces opérations d’importation ?

Risque d’un marché saturé

Le porte-parole a alerté sur l’impact potentiel d’une ouverture totale du dispositif. Sans plafond clair, le marché pourrait être submergé par un afflux massif de véhicules. Mahjoub évoque même le scénario de près de deux millions de voitures entrant en une seule année, un volume susceptible d’entraîner une désorganisation complète du secteur.

À cela s’ajoutent les inquiétudes environnementales et sécuritaires. La majorité des véhicules concernés seraient des modèles anciens, souvent incompatibles avec les standards modernes d’émissions et de sécurité. Un tel flux irait également à contre-courant des orientations nationales en faveur de l’électromobilité.

Le responsable souligne aussi le risque d’un choc sur les recettes fiscales. Une importation massive de véhicules hors taxes réduirait considérablement les entrées liées aux droits de douane, la TVA et les taxes spécifiques au secteur automobile, au moment où l’État cherche à élargir sa base fiscale.

Appel à un cadre régulé

Mahjoub défend une alternative : accorder à chaque Tunisien la possibilité d’acquérir une voiture neuve, issue du marché local, une fois tous les dix ans et non une seule fois dans toute sa vie. Il appelle à encadrer l’actuel dispositif selon une logique proche de celle des “voitures populaires”, où le bénéfice est conditionné par des critères stricts.

Le porte-parole insiste enfin sur l’importance d’un investissement massif dans le transport public. Il estime que les récents arrivages de bus commencent à améliorer la situation, et considère que la modernisation du secteur constitue la solution la plus durable pour réduire les embouteillages et alléger les charges financières pesant sur les ménages.

Le texte adopté devra désormais être examiné en plénière, où les débats s’annoncent vifs. Entre l’espoir d’un accès plus large à la mobilité et les risques d’un marché déséquilibré, l’équation reste fragile.

Lire aussi: Une proposition de loi vise à étendre le régime FCR aux Tunisiens résidant en Tunisie

L’article « Voiture exonérée » : Les concessionnaires alertent contre une « saturation » sans précédent ! est apparu en premier sur webdo.

La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali

La justice française a demandé mercredi des informations complémentaires aux autorités tunisiennes dans le cadre de l’affaire visant Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Une première audience s’est tenue à Paris pour examiner la possibilité de son extradition vers la Tunisie.

Selon des informations concordantes relayées par l’AFP, le procureur général auprès de la chambre d’instruction spécialisée dans les affaires de remise a sollicité officiellement des précisions de la part de Tunis. Cette demande intervient avant une nouvelle audience fixée au 10 décembre.

Les accusations portées contre Halima Ben Ali concernent des crimes financiers, notamment des soupçons de blanchiment d’argent. Le magistrat français a également réclamé des éléments relatifs à la prescription de certains faits reprochés, un point crucial qui pourrait influencer la recevabilité de la demande d’extradition.

Retour sur les faits

Halima Ben Ali avait été interpellée il y a quelques semaines dans un aéroport français alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dubaï, où elle résidait et travaillait.

Cette nouvelle étape judiciaire place désormais la Tunisie face à l’obligation de fournir des données précises et complètes si elle souhaite voir aboutir sa requête de remise. L’issue dépendra en grande partie de la capacité des autorités tunisiennes à répondre rapidement et de manière détaillée aux demandes du parquet français.

Lire aussi : Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

L’article La justice française réclame de nouvelles données à Tunis dans l’affaire Halima Ben Ali est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a arrêté mercredi le calendrier de la deuxième partie de la séance plénière commune consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026.

La présentation du rapport et le débat général débuteront le 28 novembre au matin, avant le passage aux votes successifs. L’adoption définitive devra intervenir avant le 10 décembre, conformément aux délais constitutionnels.

Déroulé du calendrier et organisation des travaux

Présidé par le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, le Bureau du Parlement a validé la programmation de la séance commune rassemblant les députés et les membres du Conseil national des régions et des districts. Le vendredi 28 novembre à 9h30, sera consacré à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres, suivie d’un débat général autour du texte.

Les jours suivants seront dédiés aux votes par étapes : les députés se prononceront d’abord sur les dispositions du projet, y compris les crédits des missions et missions spéciales ainsi que les articles, puis sur l’ensemble du texte. Ensuite, le Conseil national des régions et des districts procèdera à son tour au vote sur la version adoptée par la Chambre des députés.

Le Parlement rappelle que l’adoption définitive doit intervenir au plus tard le 10 décembre 2025, délai imposé par le troisième paragraphe de l’article 78 de la Constitution.

Autres décisions du Bureau et suites procédurales

En marge de la planification budgétaire, le Bureau a examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, et a décidé de transmettre 135 questions aux ministres concernés.

Les discussions ont également porté sur le renouvellement des structures parlementaires avant la fin de l’année. Il a été décidé de retenir le 10 décembre comme date de référence pour le calcul des effectifs des blocs et du groupe des non-inscrits. Les candidatures pour siéger au Bureau et dans les commissions permanentes pourront être déposées du 11 au 16 décembre 2025.

Le processus d’adoption du budget 2026 se tient dans un cadre institutionnel renouvelé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture bicamérale. La coordination entre les deux niveaux parlementaires – territorial et national – constitue un test de fonctionnement pour la mécanique législative.

Lire aussi

L’article Tunisie : Le projet de loi de finances 2026 soumis au vote final d’ici le 10 décembre est apparu en premier sur webdo.

Drame à Hongkong : Un incendie ravage un complexe résidentiel, au moins 36 morts et 279 disparus

Un vaste incendie a frappé mercredi soir un ensemble d’habitations à Tai Po, au nord de Hongkong, provoquant la mort d’au moins 36 personnes selon les autorités locales. Les secours, dépassés par l’ampleur des flammes, ne parviennent toujours pas à atteindre certaines tours où des habitants seraient encore piégés. Plus de 279 personnes restent introuvables alors que le sinistre continue de se propager.

Déroulé des événements

Le chef de l’exécutif hongkongais, John Lee, a annoncé ce bilan provisoire au cours d’une conférence tenue dans la nuit, précisant que 29 personnes ont été hospitalisées, dont sept dans un état critique. Le feu s’est déclaré dans le complexe résidentiel Wang Fuk Court, composé de sept tours, dont au moins cinq enveloppées par une épaisse fumée noire visible à grande distance.

Des témoins évoquent des grondements violents attribués à l’effondrement et à la combustion d’échafaudages en bambou qui entouraient les bâtiments. Les flammes, projetées à plusieurs dizaines de mètres, ont assombri le ciel et rendu l’intervention des pompiers extrêmement périlleuse. Les causes du sinistre n’ont pour l’instant pas été précisées.

Real hell in Hong Kong: fire engulfs massive high-rises

Several residential blocks housing thousands of people are burning at once, trapping residents in a blazing inferno. The fire is spreading extremely fast.

At least four deaths have been reported so far, including a… pic.twitter.com/Jpp3rBaRLq

— NEXTA (@nexta_tv) November 26, 2025

Mesures d’urgence

Face à la gravité de la situation, le feu a été classé en niveau 5, le plus élevé dans la hiérarchie d’alerte, impliquant une mobilisation renforcée des équipes de secours. Le président chinois Xi Jinping a exprimé ses condoléances et appelé à déployer tous les moyens possibles pour limiter le nombre de victimes.

Sur le terrain, la police indique ne pas être en mesure de confirmer si des habitants se trouvent encore coincés à l’intérieur, soulignant que les pompiers ne peuvent pas pénétrer dans les tours en feu.

A la tombée de la nuit, l’incendie restait hors de contrôle, ses reflets orangés illuminant sinistrement le quartier. Des évacuations préventives ont été lancées dans des résidences voisines, et une portion d’autoroute proche a été fermée à la circulation. Les autorités recommandent aux riverains de rester confinés, de sceller fenêtres et portes, et d’éviter la zone.

Lire aussi

L’article Drame à Hongkong : Un incendie ravage un complexe résidentiel, au moins 36 morts et 279 disparus est apparu en premier sur webdo.

Investissement textile : Le groupe turc VANTELA annonce son intention de s’implanter en Tunisie

La société turque VANTELA, active dans l’industrie textile, a exprimé son intention d’investir en Tunisie à l’issue d’une rencontre tenue le 24 novembre au siège de FIPA-Tunisia. Le CEO du groupe, Mahmut Vanli, a été reçu par le directeur général de l’Agence, Jalel Tebib, accompagné de l’équipe promotionnelle chargée de l’attraction des IDE.

L’annonce intervient alors que le secteur textile en Tunisie enregistre une dynamique de croissance soutenue.

Opportunités discutées et signaux d’engagement

La réunion s’est inscrite dans une démarche de consolidation des partenariats économiques tuniso-turcs et d’exploration de nouvelles perspectives industrielles. Les échanges ont porté sur le climat d’affaires, les incitations accordées aux investisseurs, les dispositifs d’accompagnement et les avantages comparatifs du site tunisien, notamment une main-d’œuvre qualifiée, une logistique compétitive et une proximité immédiate avec le marché européen.

À l’issue de la rencontre, les dirigeants de VANTELA ont officialisé leur volonté de lancer un projet d’implantation et ont déjà engagé les premières formalités administratives avec l’appui opérationnel des services de FIPA-Tunisia. L’Agence a, de son côté, mis en avant les réformes destinées à simplifier l’installation des entreprises étrangères et à renforcer l’attractivité industrielle du pays.

Un secteur textile en reprise vigoureuse

FIPA-Tunisia s’est félicitée de l’intérêt croissant des sociétés turques pour la Tunisie et a réaffirmé son engagement à accompagner les investisseurs à chacune des étapes de réalisation des projets. L’Agence souligne que la Tunisie demeure une plateforme productive compétitive en Méditerranée, en particulier dans les chaînes de valeur textiles destinées à l’export.

Les responsables de VANTELA ont, quant à eux, insisté sur la pertinence du positionnement tunisien, considérant qu’il constitue un relais stratégique pour développer des capacités de production orientées vers les marchés européens et africains, dans un contexte de recomposition des chaînes mondiales d’approvisionnement.

Le tissu industriel tunisien du textile-habillement connaît une embellie confirmée par les chiffres des neuf premiers mois de 2025. Les investissements directs étrangers du secteur ont bondi de 27,9%, passant de 135,9 millions de dinars en 2024 à 173,8 millions de dinars sur la même période en 2025. Cette tendance consolide le textile parmi les filières exportatrices clés du pays et renforce l’intérêt des opérateurs internationaux.

Lire aussi

L’article Investissement textile : Le groupe turc VANTELA annonce son intention de s’implanter en Tunisie est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Les jeunes médecins gèlent leur mouvement après un accord avec la Santé

Les jeunes médecins ont annoncé ce mercredi la suspension de toutes leurs actions de protestation, y compris la grève prévue le 8 décembre. La décision intervient après une séance de conciliation tenue au ministère de la Santé, en présence des représentants institutionnels du secteur.

L’accord porte sur les principaux points de discorde ayant alimenté la contestation des médecins résidents.

Déroulé de l’accord et avancées obtenues

Au terme de la réunion présidée par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et réunissant la présidence du Conseil de l’Ordre, les doyens des quatre facultés de médecine et une délégation de négociation de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, plusieurs engagements concrets ont été actés.

Le dossier du service civil a constitué la principale avancée. Une liste comprenant 53 maladies donnant droit à une exemption a été arrêtée, mettant fin à un long désaccord. Par ailleurs, 17 situations d’urgence permettant le rapprochement du lieu d’affectation au domicile ont été définies, tandis que les critères sociaux encadrant ce rapprochement seront finalisés avant la fin de la semaine.

Concernant les gardes et astreintes, des progrès ont été enregistrés dans le règlement des arriérés dus aux personnels de santé dans les hôpitaux publics. Le ministère a également mis en place une application dédiée permettant de signaler les retards de paiement, avec un délai plafond fixé à deux mois pour le traitement des réclamations.

Réactions et perspectives salariales

Sur le plan salarial, l’Organisation a obtenu la reconnaissance d’une augmentation spécifique destinée aux médecins résidents, distincte des mécanismes de revalorisation prévus dans le projet de loi de finances 2026 pour la fonction publique. Une nouvelle séance de négociation est programmée à la mi-décembre avec la présidence du gouvernement et le ministère des Finances afin de fixer le montant définitif de cette hausse.

L’Organisation propose une augmentation d’environ 400 dinars par mois, avec une entrée en vigueur prévue au 1er janvier 2026. Cette perspective a contribué au climat d’apaisement ayant permis la suspension du mouvement.

Ces derniers mois, les jeunes médecins avaient multiplié les actions protestataires en raison de tensions liées aux affectations obligatoires, aux conditions de travail dans les hôpitaux publics, au non-paiement régulier des gardes et à la stagnation salariale. Le secteur souffre par ailleurs d’une fuite croissante vers l’étranger et d’un déficit structurel de ressources humaines.

Lire aussi

L’article Tunisie : Les jeunes médecins gèlent leur mouvement après un accord avec la Santé est apparu en premier sur webdo.

JCC 2025 – Hommage à Claudia Cardinale et Walid Chmait

Les Journées Cinématographiques de Carthage, dans leur 36ᵉ édition, célèbrent cette année deux figures emblématiques du 7ᵉ art : Claudia Cardinale, icône mondiale et fille de Tunis, et Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban. Deux parcours d’exception, unis par un même amour du cinéma et un profond attachement à la culture arabe.

L’hommage consacré à Claudia Cardinale revêt une dimension toute particulière. Celle que le monde entier connaît comme l’icône des films de Visconti, Fellini ou Leone est honorée dans le pays qui l’a vue naître et auquel elle n’a jamais cessé d’être attachée. Son histoire cinématographique commence et s’achève en Tunisie, entre fidélité, mémoire et émotion.

Trois projections accompagnent cet hommage : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de Mahmoud Ben Mahmoud, et Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri. Trois œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une histoire d’amour durable entre une femme et sa terre natale.

JCC 2025 
Claudia Cardinale

C’est en Tunisie, au cœur de Tunis, que tout a commencé. Adolescente, Claudia Cardinale y remporte le concours de “la plus belle Italienne de Tunis”, organisé par l’ambassade d’Italie. Ce prix lui ouvre les portes du cinéma : elle tourne alors son tout premier film, Les Anneaux d’or, réalisé en partie à Sidi Bou Saïd. Ce court métrage, produit par le Centre National du Cinéma Tunisien, fut le point de départ d’une carrière exceptionnelle. De ce tournage, elle gardera toujours une tendresse particulière — celle d’une jeunesse tunisienne bercée par la lumière, la langue arabe et les ruelles familières de sa ville natale.

Des décennies plus tard, Claudia Cardinale continue de revenir en Tunisie, de s’y ressourcer et d’y tourner. Son dernier film, L’Île du pardon (2022) de Ridha Behi, la ramène une fois encore à ce pays qu’elle n’a jamais quitté de cœur. Entre ce premier rôle à Sidi Bou Saïd et ce dernier tournage à Djerba, c’est toute une vie de fidélité et d’amour qui se dessine — celle d’une artiste qui, tout en appartenant au monde, n’a jamais cessé d’appartenir à la Tunisie.

En lui rendant cet hommage, les Journées Cinématographiques de Carthage saluent non seulement une star internationale, mais aussi une fille de Tunis, symbole d’un attachement indéfectible et d’un lien vivant entre la Tunisie et le cinéma mondial.

JCC 2025
Walid Chmait

La même édition rend également hommage à Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban et figure respectée du 7ᵉ art arabe, à travers la projection du documentaire Walid Chmait, une vie au cœur du cinéma, réalisé par son fils Selim Saab Chmait. Un hommage sobre et juste, à l’image d’un homme qui a consacré sa vie à faire aimer le cinéma et à transmettre sa passion.

Neïla Driss

L’article JCC 2025 – Hommage à Claudia Cardinale et Walid Chmait est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025 (Banque mondiale)

La Banque mondiale prévoit que le déficit du compte courant de la Tunisie atteindra 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial. Cette dégradation serait en partie atténuée par la hausse des recettes touristiques et la baisse des prix internationaux du pétrole.

Reprise modérée mais besoins financiers élevés

À moyen terme, le déficit extérieur devrait continuer à se creuser pour atteindre 3,1 % du PIB en 2027, dans un contexte d’accès limité au financement extérieur. Les autorités pourraient être amenées à recourir davantage aux emprunts en devises pour couvrir les besoins.

L’économie montre toutefois des signes de reprise, avec une croissance du PIB réel de 2,4 % sur les neuf premiers mois de 2025, soutenue par l’agriculture, la construction et le tourisme. L’inflation poursuit sa baisse à 4,9 % en octobre 2025, tandis que les IDE progressent de 41 %, notamment dans les projets d’énergies renouvelables.

Finances publiques : un déficit en recul mais un financement sous tension

Du côté des finances publiques, le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,7 % du PIB en 2025, avant de reculer à 4,4 % en 2027, grâce à une maîtrise progressive des dépenses de compensation et de la masse salariale.
La dette publique devrait légèrement diminuer, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027, mais les besoins de financement resteront élevés.

La Banque mondiale insiste enfin sur la nécessité de renforcer les filets sociaux, en soulignant le rôle central du programme AMEN, qui couvre désormais environ 10 % de la population, et en appelant à poursuivre les réformes pour améliorer l’efficacité du système de protection sociale.

Lire aussi:

L’article Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025 (Banque mondiale) est apparu en premier sur webdo.

Impôt sur la fortune : le bloc “Pour que le peuple triomphe” veut rétablir l’article 50

Le député Ali Zaghdoud, du bloc “Pour que le peuple triomphe”, a annoncé mercredi sur Diwan FM que son groupe parlementaire proposera la réintroduction de l’article 50 du projet de loi de finances 2026, consacré à l’impôt sur la fortune, malgré son rejet la veille en Commission des finances.

Selon Ali Zaghdoud, le bloc n’a pas soutenu la suppression de l’article 50. Il affirme que la position de son groupe reste fondée sur le principe de justice fiscale, estimant que les grandes fortunes doivent contribuer davantage.

Le député a évoqué l’existence de “conflits d’intérêts” chez certains élus, ainsi que des pressions extérieures qui auraient influencé le vote en commission.
Il a dénoncé ces interventions et assuré que le bloc défendra à nouveau l’article lors de la plénière.

Un barème d’imposition revu à la hausse

Le bloc “Pour que le peuple triomphe” entend présenter un amendement durcissant les taux de l’impôt sur la fortune, avec un barème plus élevé que celui proposé initialement :

  • Entre 3 et 5 millions de dinars : de 0,5 % à 1 %
  • Plus de 5 millions de dinars : de 1 % à 3 %

L’objectif affiché est d’améliorer la rentabilité fiscale de la mesure et de renforcer la contribution des patrimoines les plus élevés.

L’article 20 au cœur d’un nouveau désaccord

Ali Zaghdoud est également revenu sur la suppression de l’article 20, relatif à la prolongation de la contribution sociale solidaire (CSS) de 0,5 %.
Il a indiqué que les députés ont été surpris de retrouver cette mesure dans le PLF 2026, alors que la CSS avait été votée en 2023 pour une durée de trois ans, jusqu’à fin 2025.

Le député a reproché au ministre des Affaires sociales l’absence de stratégie claire pour la réforme des caisses de sécurité sociale.

Lire aussi:

L’article Impôt sur la fortune : le bloc “Pour que le peuple triomphe” veut rétablir l’article 50 est apparu en premier sur webdo.

La fuite qui inquiète Kiev : une note russe au cœur du futur plan américain

Une fuite publiée mardi par Bloomberg révèle l’existence d’un document que deux conseillers proches de Vladimir Poutine auraient préparé pour influencer le futur plan américain sur la guerre en Ukraine. L’affaire concerne une conversation téléphonique du 29 octobre 2025, dont le média affirme avoir écouté l’enregistrement, impliquant Yuri Ushakov, principal conseiller diplomatique de Poutine, et Kirill Dmitriev, conseiller économique du Kremlin.
Kiev exprime déjà son inquiétude, tandis que Moscou parle d’une “fuite manipulée”.

Un “document” russe destiné à l’équipe Trump

Selon Bloomberg, Ushakov et Dmitriev discutent d’une note rédigée depuis la position russe, que Dmitriev affirme vouloir transmettre “informellement” à l’entourage de Donald Trump, tout en la présentant comme une suggestion “non coordonnée” avec Moscou.

Dmitriev : « On fera un document selon notre position et je le transmettrai de manière informelle, en précisant que tout est informel. Ils feront ensuite comme si c’était leur propre document. »

Toujours selon la transcription, Ushakov craint que l’équipe américaine puisse affirmer par la suite que le texte a été “validé” avec Moscou, ce qui rend la conversation politiquement sensible.

Un canal officieux déjà évoqué dans une première fuite

Cette nouvelle fuite survient après la publication, lundi, d’une autre conversation entre Ushakov et Steve Witkoff, homme d’affaires proche de Donald Trump et présenté comme envoyé officieux dans les discussions exploratoires sur un futur plan de paix.

Dans cet appel, dévoilé également par Bloomberg et repris par Associated Press et Reuters, Witkoff évoquait des pistes de compromis territoriaux, ce qui avait suscité des réactions prudentes à Washington et en Europe.

Les réactions

Les autorités ukrainiennes observent ces révélations avec inquiétude, craignant que les futures discussions américaines sur la guerre soient influencées par des propositions russes non publiques, alors que les combats continuent près de Kharkiv, du Donbass et du sud du pays.

Pour Kiev, l’existence même de ces échanges suggère que le Kremlin cherche à peser en amont sur les orientations diplomatiques de la nouvelle administration américaine, à quelques mois de son entrée en fonction.

Kirill Dmitriev a nié mardi via un message sur les réseaux sociaux que la conversation reflète une tentative d’influencer Washington, qualifiant le rapport de Bloomberg de “faux”.
Le Kremlin, de son côté, n’a pas démenti l’existence des appels mais a dénoncé une fuite “visant à perturber les contacts internationaux”.

Reuters rapporte qu’Ushakov a simplement déclaré qu’il “restera en contact avec Witkoff” pour clarifier la situation.

Aux États-Unis, plusieurs médias notent que l’équipe Trump n’a pas encore officiellement réagi.
Des responsables européens — selon des sources diplomatiques citées par Le Monde et the Guardian — craignent qu’un futur plan américain puisse intégrer des “éléments issus d’une matrice russe”, même indirectement.

Lire aussi:

L’article La fuite qui inquiète Kiev : une note russe au cœur du futur plan américain est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : UGTT, avocats et LTDH se concertent pour un dialogue sur la situation nationale

Une rencontre a eu lieu ce mercredi 26 novembre entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre des avocats, et Bassem Trifi, président de la LTDH. L’objectif : échanger sur les derniers développements nationaux et préparer un dialogue commun pour résoudre les problèmes persistants dans plusieurs secteurs.

Renforcer le dialogue social et démocratique

Selon la LTDH, la réunion a porté sur la mise en place d’initiatives concertées pour traiter les questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif afin de préserver les acquis de l’État social et démocratique et de consolider l’unité nationale.

Renforcement de l’action collective

L’UGTT a indiqué sur sa page Facebook que cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des trois parties de renforcer l’action commune. L’objectif est de coordonner leurs efforts pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels et améliorer la situation dans différents secteurs clés du pays.

Lire aussi

L’article Tunisie : UGTT, avocats et LTDH se concertent pour un dialogue sur la situation nationale est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Création d’une nouvelle zone touristique à Aïn Draham

Le gouverneur de Jendouba, Taieb Dridi, a annoncé la création d’une nouvelle zone touristique à Aïn Draham, à l’issue d’une visite sur le terrain. Ce projet ambitieux vise à transformer l’offre touristique locale, stimuler les investissements et générer des emplois permanents et saisonniers tout en contribuant au développement régional.

Un site stratégique

Le terrain sélectionné pour ce projet couvre 52 hectares, bénéficie d’un accès facile via une route locale et dispose des réseaux d’eau potable et d’électricité. Il présente des atouts naturels et esthétiques remarquables, permettant le développement de services touristiques tout au long de l’année, y compris en hiver.

Hébergement et dynamisation de l’économie locale

Cette nouvelle zone touristique entend proposer des infrastructures complètes pour diversifier l’offre, augmenter la capacité d’hébergement et encourager les investisseurs à participer au développement du secteur. L’ambition est de créer un modèle touristique durable et attractif, qui profite à l’ensemble de la région.

Le gouverneur Taieb Dridi a donné ses instructions pour engager rapidement toutes les procédures légales et organisationnelles, en coopération avec les ministères de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ainsi que des Domaines de l’État et des Affaires foncières.

Une collaboration étroite avec la municipalité locale est prévue pour élaborer un plan d’aménagement détaillé, afin que le projet puisse se concrétiser dans les meilleurs délais.

Lire aussi

L’article Tunisie : Création d’une nouvelle zone touristique à Aïn Draham est apparu en premier sur webdo.

❌