Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a arrêté mercredi le calendrier de la deuxième partie de la séance plénière commune consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026.
La présentation du rapport et le débat général débuteront le 28 novembre au matin, avant le passage aux votes successifs. L’adoption définitive devra intervenir avant le 10 décembre, conformément aux délais constitutionnels.
Déroulé du calendrier et organisation des travaux
Présidé par le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, le Bureau du Parlement a validé la programmation de la séance commune rassemblant les députés et les membres du Conseil national des régions et des districts. Le vendredi 28 novembre à 9h30, sera consacré à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres, suivie d’un débat général autour du texte.
Les jours suivants seront dédiés aux votes par étapes : les députés se prononceront d’abord sur les dispositions du projet, y compris les crédits des missions et missions spéciales ainsi que les articles, puis sur l’ensemble du texte. Ensuite, le Conseil national des régions et des districts procèdera à son tour au vote sur la version adoptée par la Chambre des députés.
Le Parlement rappelle que l’adoption définitive doit intervenir au plus tard le 10 décembre 2025, délai imposé par le troisième paragraphe de l’article 78 de la Constitution.
Autres décisions du Bureau et suites procédurales
En marge de la planification budgétaire, le Bureau a examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, et a décidé de transmettre 135 questions aux ministres concernés.
Les discussions ont également porté sur le renouvellement des structures parlementaires avant la fin de l’année. Il a été décidé de retenir le 10 décembre comme date de référence pour le calcul des effectifs des blocs et du groupe des non-inscrits. Les candidatures pour siéger au Bureau et dans les commissions permanentes pourront être déposées du 11 au 16 décembre 2025.
Le processus d’adoption du budget 2026 se tient dans un cadre institutionnel renouvelé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture bicamérale. La coordination entre les deux niveaux parlementaires – territorial et national – constitue un test de fonctionnement pour la mécanique législative.
Un vaste incendie a frappé mercredi soir un ensemble d’habitations à Tai Po, au nord de Hongkong, provoquant la mort d’au moins 36 personnes selon les autorités locales. Les secours, dépassés par l’ampleur des flammes, ne parviennent toujours pas à atteindre certaines tours où des habitants seraient encore piégés. Plus de 279 personnes restent introuvables alors que le sinistre continue de se propager.
Déroulé des événements
Le chef de l’exécutif hongkongais, John Lee, a annoncé ce bilan provisoire au cours d’une conférence tenue dans la nuit, précisant que 29 personnes ont été hospitalisées, dont sept dans un état critique. Le feu s’est déclaré dans le complexe résidentiel Wang Fuk Court, composé de sept tours, dont au moins cinq enveloppées par une épaisse fumée noire visible à grande distance.
Des témoins évoquent des grondements violents attribués à l’effondrement et à la combustion d’échafaudages en bambou qui entouraient les bâtiments. Les flammes, projetées à plusieurs dizaines de mètres, ont assombri le ciel et rendu l’intervention des pompiers extrêmement périlleuse. Les causes du sinistre n’ont pour l’instant pas été précisées.
Real hell in Hong Kong: fire engulfs massive high-rises
Several residential blocks housing thousands of people are burning at once, trapping residents in a blazing inferno. The fire is spreading extremely fast.
Face à la gravité de la situation, le feu a été classé en niveau 5, le plus élevé dans la hiérarchie d’alerte, impliquant une mobilisation renforcée des équipes de secours. Le président chinois Xi Jinping a exprimé ses condoléances et appelé à déployer tous les moyens possibles pour limiter le nombre de victimes.
Sur le terrain, la police indique ne pas être en mesure de confirmer si des habitants se trouvent encore coincés à l’intérieur, soulignant que les pompiers ne peuvent pas pénétrer dans les tours en feu.
A la tombée de la nuit, l’incendie restait hors de contrôle, ses reflets orangés illuminant sinistrement le quartier. Des évacuations préventives ont été lancées dans des résidences voisines, et une portion d’autoroute proche a été fermée à la circulation. Les autorités recommandent aux riverains de rester confinés, de sceller fenêtres et portes, et d’éviter la zone.
La société turque VANTELA, active dans l’industrie textile, a exprimé son intention d’investir en Tunisie à l’issue d’une rencontre tenue le 24 novembre au siège de FIPA-Tunisia. Le CEO du groupe, Mahmut Vanli, a été reçu par le directeur général de l’Agence, Jalel Tebib, accompagné de l’équipe promotionnelle chargée de l’attraction des IDE.
L’annonce intervient alors que le secteur textile en Tunisie enregistre une dynamique de croissance soutenue.
Opportunités discutées et signaux d’engagement
La réunion s’est inscrite dans une démarche de consolidation des partenariats économiques tuniso-turcs et d’exploration de nouvelles perspectives industrielles. Les échanges ont porté sur le climat d’affaires, les incitations accordées aux investisseurs, les dispositifs d’accompagnement et les avantages comparatifs du site tunisien, notamment une main-d’œuvre qualifiée, une logistique compétitive et une proximité immédiate avec le marché européen.
À l’issue de la rencontre, les dirigeants de VANTELA ont officialisé leur volonté de lancer un projet d’implantation et ont déjà engagé les premières formalités administratives avec l’appui opérationnel des services de FIPA-Tunisia. L’Agence a, de son côté, mis en avant les réformes destinées à simplifier l’installation des entreprises étrangères et à renforcer l’attractivité industrielle du pays.
Un secteur textile en reprise vigoureuse
FIPA-Tunisia s’est félicitée de l’intérêt croissant des sociétés turques pour la Tunisie et a réaffirmé son engagement à accompagner les investisseurs à chacune des étapes de réalisation des projets. L’Agence souligne que la Tunisie demeure une plateforme productive compétitive en Méditerranée, en particulier dans les chaînes de valeur textiles destinées à l’export.
Les responsables de VANTELA ont, quant à eux, insisté sur la pertinence du positionnement tunisien, considérant qu’il constitue un relais stratégique pour développer des capacités de production orientées vers les marchés européens et africains, dans un contexte de recomposition des chaînes mondiales d’approvisionnement.
Le tissu industriel tunisien du textile-habillement connaît une embellie confirmée par les chiffres des neuf premiers mois de 2025. Les investissements directs étrangers du secteur ont bondi de 27,9%, passant de 135,9 millions de dinars en 2024 à 173,8 millions de dinars sur la même période en 2025. Cette tendance consolide le textile parmi les filières exportatrices clés du pays et renforce l’intérêt des opérateurs internationaux.
Les jeunes médecins ont annoncé ce mercredi la suspension de toutes leurs actions de protestation, y compris la grève prévue le 8 décembre. La décision intervient après une séance de conciliation tenue au ministère de la Santé, en présence des représentants institutionnels du secteur.
L’accord porte sur les principaux points de discorde ayant alimenté la contestation des médecins résidents.
Déroulé de l’accord et avancées obtenues
Au terme de la réunion présidée par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et réunissant la présidence du Conseil de l’Ordre, les doyens des quatre facultés de médecine et une délégation de négociation de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, plusieurs engagements concrets ont été actés.
Le dossier du service civil a constitué la principale avancée. Une liste comprenant 53 maladies donnant droit à une exemption a été arrêtée, mettant fin à un long désaccord. Par ailleurs, 17 situations d’urgence permettant le rapprochement du lieu d’affectation au domicile ont été définies, tandis que les critères sociaux encadrant ce rapprochement seront finalisés avant la fin de la semaine.
Concernant les gardes et astreintes, des progrès ont été enregistrés dans le règlement des arriérés dus aux personnels de santé dans les hôpitaux publics. Le ministère a également mis en place une application dédiée permettant de signaler les retards de paiement, avec un délai plafond fixé à deux mois pour le traitement des réclamations.
Réactions et perspectives salariales
Sur le plan salarial, l’Organisation a obtenu la reconnaissance d’une augmentation spécifique destinée aux médecins résidents, distincte des mécanismes de revalorisation prévus dans le projet de loi de finances 2026 pour la fonction publique. Une nouvelle séance de négociation est programmée à la mi-décembre avec la présidence du gouvernement et le ministère des Finances afin de fixer le montant définitif de cette hausse.
L’Organisation propose une augmentation d’environ 400 dinars par mois, avec une entrée en vigueur prévue au 1er janvier 2026. Cette perspective a contribué au climat d’apaisement ayant permis la suspension du mouvement.
Ces derniers mois, les jeunes médecins avaient multiplié les actions protestataires en raison de tensions liées aux affectations obligatoires, aux conditions de travail dans les hôpitaux publics, au non-paiement régulier des gardes et à la stagnation salariale. Le secteur souffre par ailleurs d’une fuite croissante vers l’étranger et d’un déficit structurel de ressources humaines.
Les Journées Cinématographiques de Carthage, dans leur 36ᵉ édition, célèbrent cette année deux figures emblématiques du 7ᵉ art : Claudia Cardinale, icône mondiale et fille de Tunis, et Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban. Deux parcours d’exception, unis par un même amour du cinéma et un profond attachement à la culture arabe.
L’hommage consacré à Claudia Cardinale revêt une dimension toute particulière. Celle que le monde entier connaît comme l’icône des films de Visconti, Fellini ou Leone est honorée dans le pays qui l’a vue naître et auquel elle n’a jamais cessé d’être attachée. Son histoire cinématographique commence et s’achève en Tunisie, entre fidélité, mémoire et émotion.
Trois projections accompagnent cet hommage : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de Mahmoud Ben Mahmoud, et Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri. Trois œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une histoire d’amour durable entre une femme et sa terre natale.
C’est en Tunisie, au cœur de Tunis, que tout a commencé. Adolescente, Claudia Cardinale y remporte le concours de “la plus belle Italienne de Tunis”, organisé par l’ambassade d’Italie. Ce prix lui ouvre les portes du cinéma : elle tourne alors son tout premier film, Les Anneaux d’or, réalisé en partie à Sidi Bou Saïd. Ce court métrage, produit par le Centre National du Cinéma Tunisien, fut le point de départ d’une carrière exceptionnelle. De ce tournage, elle gardera toujours une tendresse particulière — celle d’une jeunesse tunisienne bercée par la lumière, la langue arabe et les ruelles familières de sa ville natale.
Des décennies plus tard, Claudia Cardinale continue de revenir en Tunisie, de s’y ressourcer et d’y tourner. Son dernier film, L’Île du pardon (2022) de Ridha Behi, la ramène une fois encore à ce pays qu’elle n’a jamais quitté de cœur. Entre ce premier rôle à Sidi Bou Saïd et ce dernier tournage à Djerba, c’est toute une vie de fidélité et d’amour qui se dessine — celle d’une artiste qui, tout en appartenant au monde, n’a jamais cessé d’appartenir à la Tunisie.
En lui rendant cet hommage, les Journées Cinématographiques de Carthage saluent non seulement une star internationale, mais aussi une fille de Tunis, symbole d’un attachement indéfectible et d’un lien vivant entre la Tunisie et le cinéma mondial.
La même édition rend également hommage à Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban et figure respectée du 7ᵉ art arabe, à travers la projection du documentaire Walid Chmait, une vie au cœur du cinéma, réalisé par son fils Selim Saab Chmait. Un hommage sobre et juste, à l’image d’un homme qui a consacré sa vie à faire aimer le cinéma et à transmettre sa passion.
La Banque mondiale prévoit que le déficit du compte courant de la Tunisie atteindra 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial. Cette dégradation serait en partie atténuée par la hausse des recettes touristiques et la baisse des prix internationaux du pétrole.
Reprise modérée mais besoins financiers élevés
À moyen terme, le déficit extérieur devrait continuer à se creuser pour atteindre 3,1 % du PIB en 2027, dans un contexte d’accès limité au financement extérieur. Les autorités pourraient être amenées à recourir davantage aux emprunts en devises pour couvrir les besoins.
L’économie montre toutefois des signes de reprise, avec une croissance du PIB réel de 2,4 % sur les neuf premiers mois de 2025, soutenue par l’agriculture, la construction et le tourisme. L’inflation poursuit sa baisse à 4,9 % en octobre 2025, tandis que les IDE progressent de 41 %, notamment dans les projets d’énergies renouvelables.
Finances publiques : un déficit en recul mais un financement sous tension
Du côté des finances publiques, le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,7 % du PIB en 2025, avant de reculer à 4,4 % en 2027, grâce à une maîtrise progressive des dépenses de compensation et de la masse salariale. La dette publique devrait légèrement diminuer, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027, mais les besoins de financement resteront élevés.
La Banque mondiale insiste enfin sur la nécessité de renforcer les filets sociaux, en soulignant le rôle central du programme AMEN, qui couvre désormais environ 10 % de la population, et en appelant à poursuivre les réformes pour améliorer l’efficacité du système de protection sociale.
Selon Ali Zaghdoud, le bloc n’a pas soutenu la suppression de l’article 50. Il affirme que la position de son groupe reste fondée sur le principe de justice fiscale, estimant que les grandes fortunes doivent contribuer davantage.
Le député a évoqué l’existence de “conflits d’intérêts” chez certains élus, ainsi que des pressions extérieures qui auraient influencé le vote en commission. Il a dénoncé ces interventions et assuré que le bloc défendra à nouveau l’article lors de la plénière.
Un barème d’imposition revu à la hausse
Le bloc “Pour que le peuple triomphe” entend présenter un amendement durcissant les taux de l’impôt sur la fortune, avec un barème plus élevé que celui proposé initialement :
Entre 3 et 5 millions de dinars : de 0,5 % à 1 %
Plus de 5 millions de dinars : de 1 % à 3 %
L’objectif affiché est d’améliorer la rentabilité fiscale de la mesure et de renforcer la contribution des patrimoines les plus élevés.
L’article 20 au cœur d’un nouveau désaccord
Ali Zaghdoud est également revenu sur la suppression de l’article 20, relatif à la prolongation de la contribution sociale solidaire (CSS) de 0,5 %. Il a indiqué que les députés ont été surpris de retrouver cette mesure dans le PLF 2026, alors que la CSS avait été votée en 2023 pour une durée de trois ans, jusqu’à fin 2025.
Le député a reproché au ministre des Affaires sociales l’absence de stratégie claire pour la réforme des caisses de sécurité sociale.
Selon Bloomberg, Ushakov et Dmitriev discutent d’une note rédigée depuis la position russe, que Dmitriev affirme vouloir transmettre “informellement” à l’entourage de Donald Trump, tout en la présentant comme une suggestion “non coordonnée” avec Moscou.
Dmitriev : « On fera un document selon notre position et je le transmettrai de manière informelle, en précisant que tout est informel. Ils feront ensuite comme si c’était leur propre document. »
Toujours selon la transcription, Ushakov craint que l’équipe américaine puisse affirmer par la suite que le texte a été “validé” avec Moscou, ce qui rend la conversation politiquement sensible.
Un canal officieux déjà évoqué dans une première fuite
Cette nouvelle fuite survient après la publication, lundi, d’une autre conversation entre Ushakov et Steve Witkoff, homme d’affaires proche de Donald Trump et présenté comme envoyé officieux dans les discussions exploratoires sur un futur plan de paix.
Dans cet appel, dévoilé également par Bloomberg et repris par Associated Press et Reuters, Witkoff évoquait des pistes de compromis territoriaux, ce qui avait suscité des réactions prudentes à Washington et en Europe.
Les réactions
Les autorités ukrainiennes observent ces révélations avec inquiétude, craignant que les futures discussions américaines sur la guerre soient influencées par des propositions russes non publiques, alors que les combats continuent près de Kharkiv, du Donbass et du sud du pays.
Pour Kiev, l’existence même de ces échanges suggère que le Kremlin cherche à peser en amont sur les orientations diplomatiques de la nouvelle administration américaine, à quelques mois de son entrée en fonction.
Kirill Dmitriev a nié mardi via un message sur les réseaux sociaux que la conversation reflète une tentative d’influencer Washington, qualifiant le rapport de Bloomberg de “faux”. Le Kremlin, de son côté, n’a pas démenti l’existence des appels mais a dénoncé une fuite “visant à perturber les contacts internationaux”.
Reuters rapporte qu’Ushakov a simplement déclaré qu’il “restera en contact avec Witkoff” pour clarifier la situation.
Aux États-Unis, plusieurs médias notent que l’équipe Trump n’a pas encore officiellement réagi. Des responsables européens — selon des sources diplomatiques citées par Le Monde et the Guardian — craignent qu’un futur plan américain puisse intégrer des “éléments issus d’une matrice russe”, même indirectement.
Une rencontre a eu lieu ce mercredi 26 novembre entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre des avocats, et Bassem Trifi, président de la LTDH. L’objectif : échanger sur les derniers développements nationaux et préparer un dialogue commun pour résoudre les problèmes persistants dans plusieurs secteurs.
Renforcer le dialogue social et démocratique
Selon la LTDH, la réunion a porté sur la mise en place d’initiatives concertées pour traiter les questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif afin de préserver les acquis de l’État social et démocratique et de consolider l’unité nationale.
Renforcement de l’action collective
L’UGTT a indiqué sur sa page Facebook que cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des trois parties de renforcer l’action commune. L’objectif est de coordonner leurs efforts pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels et améliorer la situation dans différents secteurs clés du pays.
Le gouverneur de Jendouba, Taieb Dridi, a annoncé la création d’une nouvelle zone touristique à Aïn Draham, à l’issue d’une visite sur le terrain. Ce projet ambitieux vise à transformer l’offre touristique locale, stimuler les investissements et générer des emplois permanents et saisonniers tout en contribuant au développement régional.
Un site stratégique
Le terrain sélectionné pour ce projet couvre 52 hectares, bénéficie d’un accès facile via une route locale et dispose des réseaux d’eau potable et d’électricité. Il présente des atouts naturels et esthétiques remarquables, permettant le développement de services touristiques tout au long de l’année, y compris en hiver.
Hébergement et dynamisation de l’économie locale
Cette nouvelle zone touristique entend proposer des infrastructures complètes pour diversifier l’offre, augmenter la capacité d’hébergement et encourager les investisseurs à participer au développement du secteur. L’ambition est de créer un modèle touristique durable et attractif, qui profite à l’ensemble de la région.
Le gouverneur Taieb Dridi a donné ses instructions pour engager rapidement toutes les procédures légales et organisationnelles, en coopération avec les ministères de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ainsi que des Domaines de l’État et des Affaires foncières.
Une collaboration étroite avec la municipalité locale est prévue pour élaborer un plan d’aménagement détaillé, afin que le projet puisse se concrétiser dans les meilleurs délais.
Présenté pour la première fois à Cannes, dans la sélection de l’ACID, La Vie après Siham de Namir Abdel Messeeh a depuis entamé un long parcours international. Arrivé en Égypte, à El Gouna, le film a remporté deux distinctions – le Prix du meilleur documentaire et celui du meilleur documentaire arabe – avant d’être présenté hors compétition au Festival international du film du Caire, lors de sa 46ᵉ édition (12 au 21 novembre 2025), dans la section « Projections spéciales ».
D’une enfance entre Paris et l’Égypte à une œuvre profondément intime
Ce film profondément personnel, à la fois journal de deuil, geste de fidélité et exploration de la mémoire, prolonge la démarche d’un auteur qui, depuis ses débuts, n’a cessé de sonder la frontière entre la vie et le cinéma. Né à Paris en 1974 dans une famille copte égyptienne, formé à la FEMIS, Namir Abdel Messeeh a toujours fait dialoguer ses deux mondes : la France où il a grandi et l’Égypte dont il porte la mémoire.
Toi, Waguih et La Vierge, les Coptes et moi : les premières pierres d’un triptyque
Après le court métrage Toi, Waguih (2005), consacré à son père, il s’était fait connaître avec La Vierge, les Coptes et moi (2011), sélectionné à Cannes à l’ACID et récompensé du Tanit d’argent documentaire aux Journées Cinématographiques de Carthage en 2012. Ce film, à la frontière du documentaire et de la fiction, posait déjà les questions qui traversent toute son œuvre : comment filmer ses proches, comment faire du cinéma avec eux, sans les trahir ni les enfermer.
Filmer les siens pour interroger la foi, le cinéma et l’héritage
Dans La Vierge, les Coptes et moi, Namir Abdel Messeeh filmait déjà sa propre famille. Parti dans le village de ses parents, il interrogeait les récits d’apparitions de la Vierge Marie tout en filmant sa mère, ses oncles, ses tantes et les habitants du village. En cherchant à comprendre ces phénomènes, il signait un film à la fois spirituel, drôle et lucide, où la quête de vérité religieuse se mêlait à une réflexion sur le cinéma lui-même. En mêlant documentaire et reconstitution, sérieux et humour, il s’y mettait déjà en scène, interrogeant sa place de cinéaste, de fils et d’héritier. Ce geste intime, où l’autodérision côtoie la tendresse, annonçait déjà La Vie après Siham.
La Vie après Siham, un récit de deuil et de transmission
Ce nouveau film s’inscrit dans cette même continuité. Huit ans après la mort de sa mère, Siham, puis celle de son père, Waguih, le cinéaste se retrouve face à un double deuil et à une promesse : raconter leur histoire. De ce serment naît un film de mémoire et de transmission, où le réalisateur convoque des images d’archives, des séquences filmées en Égypte et en France, et des extraits de films de Youssef Chahine pour tisser un récit à la fois intime et universel.
Au Caire, l’émotion d’un retour symbolique
Lors de la projection au Caire, l’émotion était palpable. Pour Namir Abdel Messeeh, montrer ce film dans le pays de ses parents avait une résonance particulière : « C’était la première fois que je voyais la version arabe de La Vie après Siham avec le public égyptien, et c’était angoissant pour moi », confie-t-il. « Chaque projection a été différente : en Égypte, en Espagne, en Allemagne, en France… À chaque fois, les réactions changeaient. »
Il se souvient : « Au Caire, le public a applaudi à plusieurs reprises, en plein milieu du film. C’est quelque chose que je n’avais jamais vécu ailleurs. En Allemagne, les gens m’ont dit qu’ils avaient aimé, mais leurs émotions restaient plus silencieuses. Et c’est ça, la force du cinéma : chaque projection a sa propre vie, influencée par le lieu, la taille de la salle, le nombre de spectateurs. »
Cette projection au Caire, entre compatriotes, amis et proches, avait valeur de retour symbolique. « Je suis né en France, mais je suis égyptien. Mon père et ma mère sont restés égyptiens même après avoir émigré en France. Ils n’ont jamais renié leur égyptianité, même s’ils ont été enterrés là-bas. Et moi aussi, je suis égyptien. C’est pour cela que j’ai voulu raconter cette histoire, cette hadouta masreya (clin d’œil à Youssef Chahine ?!). »
Une rencontre avec les étudiants : pourquoi et comment filmer ?
Après la projection, le réalisateur a animé une rencontre intitulée La vie après Siham : construire la mémoire à travers le documentaire (étude de cas), essentiellement destinée aux étudiants en cinéma, où il a livré un témoignage dense, empreint d’humour et d’émotion, sur sa relation au cinéma, à ses parents et à lui-même.
Des tournages insatisfaisants à la découverte de son véritable sujet
« J’ai étudié le cinéma en France et pendant mes études, j’ai tourné des films, mais je n’en étais jamais satisfait. J’ai compris qu’un film doit dire quelque chose de toi. Les miens ne disaient rien de moi. » Cette réflexion, à la fois simple et décisive, marque pour lui un tournant.
Il raconte ses débuts : « Même après l’école, j’ai fait un court métrage, mais je n’étais toujours pas content. J’ai senti qu’en filmant, j’avais face à moi quarante personnes que je ne connaissais pas. J’avais pris du temps pour écrire un scénario, et je me trouvais face à des étrangers, comme s’ils me volaient quelque chose. J’ai compris qu’il fallait que je filme des gens que j’aimais, des gens que je connaissais. »
Cette prise de conscience change son regard : « J’ai arrêté de me demander : qu’est-ce que je veux raconter ? et j’ai commencé à me demander : qui est-ce que je veux filmer ? La réponse m’est venue instinctivement : je voulais filmer mon père. »
Filmer le père : un refus, dix mois de supplications et un film de relation
Son premier film sur son père est né presque par hasard. « J’avais déposé un projet à un concours et je l’avais oublié. Un jour, j’ai appris que j’avais gagné un prix de 10 000 euros, à condition de livrer le film en un an. J’ai voulu faire un court documentaire, d’une trentaine de minutes. Mon père a refusé. Il ne comprenait pas pourquoi je voulais le filmer. »
Dix mois de discussions et de supplications s’ensuivent. « J’ai dû le supplier. Et puis, j’ai compris que je devais trouver un moyen de filmer quelqu’un qui refusait d’être filmé. La seule solution, c’était que le film soit sur nous deux. Notre relation devant la caméra. Je devais être là pour le rassurer. »
Cette décision donne naissance à un film d’une nature nouvelle : non plus un portrait, mais une conversation. Le cinéma devient une manière de recréer un lien. « C’est à ce moment-là que j’ai compris que le cinéma pouvait être un moyen d’aimer, de comprendre. »
Sa mère, apprenant le projet, ne cache pas sa jalousie. « Elle m’a dit : pourquoi lui et pas moi ? » racontera-t-il en souriant. Cette remarque, à la fois drôle et sincère, deviendra le point de départ d’un autre film, et d’une réflexion sur la manière de filmer ceux qu’on aime.
Un père cultivé, des désaccords de cinéma et une larme fondatrice
« Ma relation avec les films est plus importante qu’avec les êtres humains. Un film parle, un film communique, un film est émotions… un film est vivant. » C’est à ce moment précis qu’il découvre ce qu’est un réalisateur : « Et c’est ainsi que j’ai compris qu’il existe quelqu’un qui s’appelle le réalisateur. C’est lui qui raconte cette histoire. Pourquoi et comment ? Un film est le portrait d’un réalisateur. C’est ce qui m’a fait aimer les films. »
Namir Abdel Messeeh évoque souvent son père avec admiration. « Mon père était très instruit : il lisait beaucoup, allait au théâtre, au cinéma. Mais nous n’aimions pas les mêmes films. »
Cette différence de goût nourrit leurs échanges, parfois leurs désaccords. « Il n’a pas aimé La Vierge, les Coptes et moi. Il ne comprenait pas qu’on puisse faire un film pour raconter une personne, ou une famille, ni comment ce film avait pu obtenir des prix. »
Et pourtant, c’est une scène muette de ce père cultivé et pudique qui devient le cœur de son inspiration. « Le jour de sa retraite, il devait faire un discours. Il n’avait pas pu. Une collègue a pris la parole à sa place. J’ai commencé à filmer notre famille et tous nos événements très tôt. Donc ce jour-là, j’étais là, je filmais la fête. Et j’ai filmé une larme qui a glissé sur sa joue. C’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais faire un film pour qu’il puisse dire ce qu’il n’avait jamais dit. »
CIFF 2025 – Namir Abdel Messeh lors de la rencontre avec les étudiants
La peur du ridicule et la décision d’assumer sa famille à l’écran
Le réalisateur, en préparant La Vierge, les Coptes et moi, et alors qu’il devait aller filmer sa famille dans leur village, décide d’appeler sa mère via Skype. « J’ai demandé à mon équipe de filmer la conversation sans qu’elle le sache. Elle posait plein de questions. Quand elle a su que j’allais filmer ma famille, elle s’est mise en colère. Elle m’a dit qu’elle allait leur dire de refuser de tourner, qu’elle porterait plainte contre moi s’il le faut. »
« Je ne savais plus quoi faire et je regarde le caméraman, il riait. »
Ce moment, aussi drôle que violent, révèle une peur enfouie. « Ma mère avait peur que les gens se moquent de sa famille, de leur pauvreté, de leur ignorance. » En revoyant les rushs, il comprend que cette peur est elle-même un sujet, et décide de garder cette scène pour son film. « J’ai pris cette responsabilité et j’accepte la réaction des spectateurs. Peut-être que certains se sont moqués d’eux. Peut-être que certains les ont détestés. Mais d’autres les ont aimés, parce qu’ils ont senti que moi, je les aimais. »
Pour lui, filmer quelqu’un, c’est avant tout une question d’amour. « J’ai demandé à Yousry Nasrallah s’il aimait ses acteurs. Il m’a répondu : oui, comme un père. Cet amour est essentiel. Moi, je ne peux filmer une personne que si je l’aime. »
« Je reviens à la question : pourquoi tu fais des films ? Si c’est pour que les gens t’aiment, c’est ton droit. Moi, je veux aimer mes films et les spectateurs sont libres d’aimer ou pas ! »
Cannes : une projection éprouvante, entre fatigue et panique
Quand il évoque La Vie après Siham, la voix du réalisateur se charge d’émotion. « Pendant la projection à Cannes, j’ai pleuré. C’était dans la section ACID, il y avait quatre cents exploitants de salles. C’était le troisième jour, tout le monde était fatigué. »
Il se souvient d’une scène censée être comique : personne n’a ri. Aucune réaction. Aucune réaction jusqu’à la fin. « J’étais assis, et je commençais à paniquer. J’avais ouvert les portes de chez moi et j’y ai invité des inconnus, et je me disais que je ne voulais plus les voir chez moi. Je pleurais aussi parce que pendant dix ans, j’avais travaillé mon film, il était mon bébé et en même temps je sentais ma mère avec moi. Mais c’était fini, je perdais le contrôle de mon film. Je devais accepter que c’était fini : ma mère est morte et le film ne m’appartient plus. Je devais dire adieu à un process, comme si j’avais un enfant qui venait d’atteindre dix-huit ans et qu’il fallait le laisser vivre sa vie, et accepter qu’il allait prendre ses propres décisions. »
Les films de Youssef Chahine comme mémoire collective et refuge
Il en tire une leçon : « Si ton film réussit, tant mieux. Sinon, il faut comprendre les raisons de son échec et apprendre pour mieux faire ensuite. Mon premier court, que j’ai détesté, m’a appris beaucoup de choses. »
Il raconte ensuite comment est née l’idée d’utiliser des extraits des films de Youssef Chahine. « Je ne me rappelle plus exactement comment j’ai eu cette idée, mais j’ai compris que les films de Chahine font partie de notre mémoire collective. En les utilisant, je créais une connexion entre ma mère et les spectateurs. »
Pendant le montage, il réalise que montrer trop de photos de sa mère ne produirait pas l’effet espéré. « Les spectateurs ne la connaissent pas. Ces images ne les toucheraient pas. Mais tout le monde connaît les films de Chahine. Ils font partie de notre inconscient collectif et ces scènes créent un lien et expriment des émotions. »
Il se souvient d’une scène bouleversante : « Ma mère était très malade. Sa bouche était enflée, elle avait du mal à articuler. Elle m’a dit : Namir, tu avais dit que tu irais à Cannes un jour. Tu n’as encore fait aucun film qui y soit allé. Si un jour tu y vas, sache que je serai avec toi et que je te ferai un signe de la main. »
Cette scène, son monteur et lui l’ont revue plusieurs fois, mais elle était insoutenable. « Son visage était trop enflé. Je ne pouvais pas la montrer ainsi. J’ai remplacé cette séquence par des images de Chahine. Elles disaient la même chose, sans la montrer diminuée. »
Dépression, doute et nécessité d’une équipe qui croit au film
Mais La Vie après Siham n’a pas été un film facile à faire. « Après avoir commencé le tournage, j’ai fait une dépression pendant trois ans. J’ai cru que le film ne se ferait jamais. »
C’est son monteur qui l’a poussé à continuer. « Il m’a dit : il te faut un producteur et un scénariste qui croient en toi. » Namir rencontre alors une productrice passionnée, prête à défendre le projet. « Il faut quelqu’un qui ait du recul, qui comprenne ton film et qui te soutienne. »
Faire un film personnel, dit-il, demande de la force et de la patience. « Ce genre de cinéma est difficile, pas seulement pour des raisons artistiques, mais parce qu’il t’oblige à te confronter à toi-même. Il faut accepter d’être fragile. »
Un homme, sa caméra et une famille qui le prend pour un idiot
Le sujet du film, c’est celui d’un type qui, depuis toujours, filme sa famille, toujours, et sa famille le traite d’idiot. C’est comme si la caméra, depuis toujours, était sa mémoire. Ce film a été difficile à trouver. Il a fallu trouver le personnage principal et, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ce n’est pas Siham, c’est Namir. C’est son histoire avec la caméra depuis de très longues années, avant même l’idée de ces films.
Au Caire, devant les étudiants, il parle de cette fragilité avec une franchise rare. « La Vie après Siham est un film douloureux, mais il est aussi plein de vie. Ce genre de sentiments, on passe souvent notre existence à essayer de les éviter. Le film m’a obligé à les affronter. » Et il conclut simplement : « Filmer, c’est aimer. C’est comprendre. C’est dire adieu sans oublier. »
S’enraciner entre l’Égypte et la France, et transmettre cet héritage
À travers ses trois films, Namir Abdel Messeeh n’a cessé de creuser un même sillon : celui de la mémoire et de l’appartenance. En filmant son père, sa mère, sa famille égyptienne, son village, puis leur souvenir, il a voulu retenir ce qui risquait de s’effacer : les gestes, les voix, les visages, la langue d’un pays quitté mais jamais perdu. Son cinéma s’enracine dans cette Égypte intérieure, transmise par ses parents. Il la porte en lui, au plus profond de son être. Et il cherche à la préserver du temps, comme s’il craignait que ses racines se diluent.
Ce travail de mémoire est aussi une manière de se construire. Français par la naissance et par la vie, égyptien par le sang et par le cœur, il relie ces deux parts de lui-même pour en faire un lieu de passage : un pont entre deux histoires, deux imaginaires, deux façons d’exister. Il documente pour se souvenir, mais aussi pour ne pas rompre la chaîne – pour que le lien continue à vivre à travers les images.
Et lorsque La Vie après Siham referme ce long chapitre de deuil et de transmission, une autre question demeure, suspendue : cet héritage qu’il a sauvé, le transmettra-t-il à son tour ? Ses enfants poursuivront-ils cette œuvre de mémoire, ce dialogue ininterrompu entre les racines et le présent, entre l’Égypte et la France, entre la vie et ce qu’elle laisse ?
Une réunion tenue lundi 24 novembre au siège de la Fédération tunisienne de football a réuni le ministre de la Jeunesse et des Sports, la FTF, la Direction nationale de l’arbitrage et les présidents des clubs de Ligue 1. L’objectif affiché était d’évaluer la première partie du championnat et d’améliorer la relation entre arbitres et clubs. Mais la rencontre a débouché sur une action inédite : la récusation collective de plusieurs arbitres par la majorité des équipes.
Tensions, rapport technique et revendications des clubs
Autour de la table, le ministre Sadok Mourali et le président de la FTF Moez Naciri ont insisté sur la nécessité d’une compétition plus sereine et transparente. Le superviseur de la DNA, Jamel Himoudi, a présenté un rapport détaillé sur les performances arbitrales, les statistiques de la phase aller et les outils de suivi mis en place pour améliorer les désignations et la communication.
Les représentants des clubs ont ensuite exposé remarques et griefs concernant la gestion des matchs, les critères de nomination, les contestations répétées et le manque de confiance dans certaines décisions. La FTF a décrit cet échange direct comme un moyen de réduire les tensions et de rétablir un climat de respect mutuel.
Réactions : une vague de récusations sans précédent
La réunion a pris un tournant inattendu lorsque douze des seize clubs ont transmis une liste d’arbitres dont ils refusent l’attribution pour leurs prochains matchs. Parmi les noms les plus rejetés figurent Houssem Boulaares, Mahrez Melki, Sadok Selmi, Oussama Ben Isaac et Amir Ayadi.
Seuls quatre clubs – AS Soliman, Olympique de Béja, ES Métlaoui et AS Marsa – n’ont récusé aucun officiel, adoptant une position présentée comme neutre ou prudente. Cette démarche collective illustre le climat d’hostilité croissant autour de l’arbitrage et la pression exercée sur les instances en charge des désignations.
Un championnat sous crispation permanente
Les polémiques arbitrales rythment la saison depuis le coup d’envoi, alimentées par l’introduction élargie de la VAR, des contestations publiques des présidents, et une méfiance installée entre clubs et instances. La FTF tente de restaurer la crédibilité du corps arbitral, tandis que les clubs réclament des garanties fermes, des explications systématiques et un processus de désignation qu’ils jugent plus équitable et lisible.
Les arbitres rejetés
AS Gabès : Houssem Boulaares, Mahrez Melki, Khalil Jarii,Nidhal Ben Letaief
Lors d’une intervention sur la radio nationale ce mercredi 26 novembre, Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur, a proposé l’instauration de tarifs encadrés pour l’huile d’olive.
Il recommande des prix allant de 9 à 10 dinars, et 6 dinars pour la qualité moyenne. Il a également dénoncé la flambée des prix et les pratiques spéculatives alimentées par une « ingénierie sociale planifiée ».
Proposition de prix différenciés
Lotfi Riahi a appelé à fixer des tarifs accessibles pour l’huile d’olive, produit emblématique et de consommation courante en Tunisie. Il plaide pour des prix encadrés entre 9 et 10 dinars pour les catégories supérieures et à 6 dinars pour les qualités moyennes.
Il demande parallèlement l’instauration d’un plafond clair pour les marges bénéficiaires, estimant que les hausses actuelles ne reflètent ni les coûts réels ni l’intérêt du consommateur. Il a notamment pointé la hausse observée dans plusieurs secteurs, citant en exemple celui de l’habillement.
Dénonciation des pratiques industrielles
Le président de l’Organisation a dénoncé l’utilisation de matières premières subventionnées revendues ensuite à des prix non régulés, qualifiant ces pratiques de préjudiciables et contraires à l’équité économique.
Il a évoqué un phénomène plus large : la montée de l’ingénierie sociale numérique, qu’il considère comme une forme de manipulation subtile influençant le comportement des citoyens. Selon lui, certaines flambées de prix sont le résultat d’une stratégie planifiée favorisant la spéculation et affaiblissant la capacité d’achat des consommateurs.
Tensions inflationnistes
La question des prix des produits de base demeure sensible dans un contexte marqué par l’érosion du pouvoir d’achat, l’irrégularité de l’offre, et des circuits de distribution souvent opaques.
L’huile d’olive, malgré une production nationale importante, connaît régulièrement des hausses tarifaires contestées. Les consommateurs réclament davantage de transparence, tandis que les acteurs du secteur invoquent les coûts, l’exportation et les variations de récolte.
Un temps nettement plus froid s’installe ce mercredi avec des nuages denses et des pluies parfois fortes, surtout au Nord-Ouest. Des chutes de grêle sont possibles dans certaines zones exposées. Le vent se renforcera en fin de journée, rendant la mer très agitée au Nord.
Froid marqué, pluies orageuses et averses étendues
Selon les prévisions, le ciel sera chargé avec des averses localement orageuses sur les régions côtières du Nord-Ouest, avant de s’étendre dans l’après-midi au reste du Nord, puis plus faiblement vers le Centre et le Sud-Est.
Des épisodes de grêle restent probables par endroits, accentuant le caractère instable de la journée. Les températures poursuivent leur baisse, avec des maximales comprises entre 13 et 18°C et autour de 10°C sur les hauteurs de l’Ouest, où la sensation de froid sera renforcée.
Vent en renforcement
Le vent d’Ouest sera faible à modéré dans la matinée, puis gagnera en intensité près des côtes l’après-midi, avant de se renforcer davantage sur les hauteurs durant la nuit, avec des rafales pouvant atteindre 60 km/h. En mer, les conditions seront difficiles au Nord avec une houle marquée, tandis que les côtes Est connaîtront une agitation plus modérée mais persistante.
Cette dégradation intervient dans une phase saisonnière où les premières perturbations froides deviennent plus fréquentes.
Les traditionnels concerts de Noël sont à l’ordre du jour du mois de décembre. Deux concerts sont prévus par l’Archevêché.
Le premier concert aura lieu le 14 décembre à 15h en l’église Sainte Jeanne d’Arc et le deuxième concert est prévu pour le 21 décembre à 17h en la cathédrale de Tunis.
Le comité du patrimoine de l’Unesco devrait se réunir le 10 décembre à New Delhi en Inde. Plusieurs nouvelles inscriptions au patrimoine mondial de l’Unesco devraient être effectuées à cette occasion.
Toutefois, Sidi Bou Said devra attendre le mois de juin 2026 pour que le dossier soit étudié et probablement adopté.
Malgré la démarche » urgente » des autorités tunisiennes, le dossier Sidi Bou Said devra attendre encore un peu. Mais c’est en bonne voie !
Le président Kaïs Saïed a reçu, mardi 25 novembre au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri pour évoquer la situation des déchets dans les régions du pays. Le chef de l’État a dénoncé une accumulation qu’il juge anormale malgré les moyens mobilisés. Il a demandé l’application stricte de la loi contre les défaillances et les comportements inciviques.
Déchets, encombrements et manque d’exécution : le chef de l’État hausse le ton
Au cours de l’entretien, le président Saïed a appelé à intensifier les opérations de collecte des ordures dans toutes les régions, décrivant un paysage marqué par des amas persistants de déchets ménagers et de gravats. Il a fustigé « une absence d’exécution » alors que, selon lui, les moyens techniques et logistiques ont été fournis pour résoudre le problème.
Le chef de l’État a rappelé l’élan citoyen observé après l’élection présidentielle de 2019, lorsque des campagnes spontanées de nettoyage avaient été organisées dans plusieurs villes. Il a accusé des « lobbies » d’avoir tenté de saboter ces initiatives et d’alimenter aujourd’hui une dégradation voulue du cadre urbain. Selon Saïed, la restauration d’un espace public propre passe par une prise de conscience collective et par la détermination à refuser les comportements irrespectueux de l’environnement urbain.
Réactions et fermeté annoncée
Le président a ordonné que des mesures disciplinaires et judiciaires soient engagées contre les responsables jugés négligents. Il affirme que la loi devra être appliquée sans indulgence face aux incivilités, que ce soit pour les déchets domestiques ou pour les dépôts sauvages de matériaux de construction.
Le message adressé aux autorités locales et structures compétentes se veut clair : remettre de l’ordre, sanctionner les manquements et restaurer la propreté comme norme publique.
La gestion des déchets est un sujet récurrent dans plusieurs municipalités depuis des années, entre défaillances logistiques, grèves sectorielles, saturation de décharges et tensions politiques autour des responsabilités. L’appel de Saïed intervient dans un climat où l’état des rues et des quartiers est régulièrement dénoncé par les citoyens et où la question environnementale s’installe dans le débat public.
Le chantier de la transformation numérique ne se limite pas aux plateformes et aux services en ligne. Il touche aussi une institution qui reste, pour beaucoup de Tunisiens, la première porte d’accès à l’État : la Poste tunisienne.
Lors de la présentation du budget 2026 du ministère des Technologies de la communication devant les deux chambres réunies, le ministre SofianeHemissi a insisté sur un point : la modernisation du service postal est devenue une urgence nationale.
Selon le ministre, plus de 100 demandes d’ouverture de nouveaux bureaux de poste ont été déposées dans les régions. Une pression forte à laquelle la Poste n’arrive pas à répondre : chaque ouverture nécessite un local, des équipements, mais surtout… du personnel.
Or, l’institution souffre encore de la fermeture des recrutements depuis 2016, ce qui a creusé un déficit d’agents. Pour rattraper le retard, le ministère a lancé un concours pour 260 nouveaux agents, dont les résultats seront annoncés au premier trimestre 2026. Une autre session de recrutement est attendue la même année, couplée à un programme d’affectation d’agents provenant d’autres administrations.
Accélération sur les distributeurs automatiques
Autre volet sensible : les distributeurs automatiques de billets, souvent insuffisants voire absents dans plusieurs zones rurales.
Le ministre a annoncé qu’un appel d’offres a été lancé et que tous les distributeurs prévus seront installés « dans les deux prochains mois ». Une deuxième commande est déjà en préparation pour renforcer davantage le réseau.
Le cadre réglementaire du secteur évolue lui aussi. Le projet de nouveau statut du DAP (Office national de la Poste) a été transmis au conseil d’administration, qui a formulé plusieurs propositions. Le ministère étudie actuellement les ajustements à intégrer avant l’adoption finale du texte.
Sur la question de la banque postale ou la poste bancaire, Sofiane Hemissi a été clair : offrir des services bancaires via la Poste est crucial pour lutter contre l’exclusion financière, notamment dans les zones rurales.
Mais le ministre reconnaît un obstacle majeur : le cadre juridique actuel des établissements financiers ne permet pas le fonctionnement effectif d’une banque postale. Le dossier reste technique et encore en étude.
Si la digitalisation des services publics avance — portail unifié, procédures numériques, consulat digital, plateforme des projets publics — le ministre rappelle que les services en présentiel doivent être maintenus, car la Poste demeure un relais essentiel pour une grande partie de la population.
Réseaux et cybersécurité : l’autre front
Le ministère poursuit par ailleurs le recensement des zones non couvertes par les réseaux télécoms, avant d’imposer aux opérateurs d’honorer leurs obligations : “Pas de digitalisation sans couverture nationale”, insiste le ministre.
Il assure aussi que « les systèmes informatiques tunisiens sont sécurisés », répondant ainsi aux critiques récurrentes circulant sur les réseaux sociaux.
Au final, la Poste apparaît comme un pilier incontournable de cette transformation numérique : un service de proximité qu’il faut moderniser, rééquiper et renforcer en personnel pour éviter qu’il ne devienne le maillon faible de la transition digitale du pays.
La ministre des Finances, Mechket Salama Khaldi, a annoncé que la Tunisie s’apprête à généraliser la facturation électronique aux prestataires de services dès 2026. Cette mesure, intégrée dans le chapitre 56 du projet de loi de finances, s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la transparence fiscale et à améliorer la surveillance des transactions, notamment dans un secteur où l’ombre de l’évasion plane encore.
Avec plus de 310 000 opérateurs de services en Tunisie, les autorités estiment que l’extension du système électronique est devenue nécessaire. Le lancement du projet combinera la mise en place de l’infrastructure numérique et le recrutement de ressources humaines spécialisées pour garantir son efficacité. Pour elle, la facturation électronique permettra une meilleure traçabilité des revenus, renforçant ainsi la collecte de la TVA et limitant les pratiques fiscales frauduleuses.
À ce jour, seules certaines catégories de transactions étaient soumises à ce régime : les relations avec l’État, les collectivités locales, les établissements publics, ainsi que les ventes de médicaments et de carburant entre professionnels. En élargissant l’obligation aux prestataires de services, l’État veut assurer que les activités économiques les plus vastes soient correctement enregistrées.
Et les zones intérieures ?
Cependant, cette transition n’est pas sans défis : certains députés craignent que les prestataires situés dans les zones intérieures ne disposent pas des moyens technologiques nécessaires. Ils demandent un déploiement progressif et appelé à des campagnes de sensibilisation pour accompagner les acteurs concernés.
Face à ces inquiétudes, le ministère des Finances a défendu l’approche choisie, affirmant que le cadre légal existant est suffisamment robuste et que l’automatisation de la collecte de la TVA renforcera la confiance dans le système fiscal. En prolongement de la politique de numérisation de l’administration publique, le projet est considéré comme un pas décisif vers une gouvernance plus transparente et efficace.
Finalement, après débat au sein des commissions des finances des deux chambres, l’article 56 du projet de loi de finances 2026 a été adopté, marquant un tournant dans la digitalisation du secteur fiscal tunisien.