Lors de son discours au Parlement israélien (la Knesset), l’ancien président américain Donald Trump a connu un moment de tension inattendu. Alors qu’il s’exprimait sur la sécurité d’Israël et la coopération bilatérale, deux députés israéliens ont brandi des pancartes de protestation, provoquant une brève interruption de la séance.
Selon les images relayées par les médias internationaux, ces élus, manifestement opposés à certaines positions de Trump, ont été rapidement évacués par les services de sécurité. Le discours a ensuite repris sans incident majeur, sous les applaudissements d’une partie de l’assemblée.
Ce geste symbolique met en lumière les divisions internes au sein de la classe politique israélienne vis-à-vis de la présence et des déclarations de l’ancien président américain, toujours figure controversée sur la scène internationale.
Trump, visiblement peu affecté, a ironisé après le retour au calme :
« Cela prouve que la démocratie fonctionne. »
Cette scène, bien que brève, a suscité d’importantes réactions sur les réseaux sociaux en Israël et à l’étranger, rappelant que toute prise de parole de Donald Trump continue de provoquer débats et confrontations.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), en partenariat avec l’Union européenne, a lancé officiellement ce lundi 13 octobre 2025 une nouvelle mécanisme de financement dédié à l’économie verte en Tunisie. Cette initiative vise à encourager les entreprises tunisiennes à investir dans des technologies respectueuses de l’environnement.
Selon Sliem Bouasker, représentant de la BERD, le programme mobilise une enveloppe de 60 millions d’euros, qui sera mise à disposition des banques et institutions de leasing tunisiennes. Ces fonds permettront d’accorder des crédits aux entreprises engagées dans des projets verts, notamment dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables ou la gestion durable des ressources.
Le dispositif ne se limite pas à l’octroi de prêts. Les entreprises bénéficiaires auront également accès à un accompagnement technique pour les aider à structurer et réussir leurs projets. De plus, les petites et moyennes entreprises (PME) pourront recevoir des subventions allant de 10 à 15 % de la valeur du crédit obtenu, une incitation directe à la transition écologique.
Accélérer la transition écologique en Tunisie
Considérée comme une initiative inédite en faveur du climat, cette nouvelle « Green Economy Financing Facility » s’inscrit dans les efforts de la Tunisie pour moderniser son tissu économique tout en réduisant son impact environnemental. En collaborant avec les institutions financières locales, la BERD et l’UE espèrent faciliter l’accès au financement vert et renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux.
Ce programme marque une étape importante vers une économie plus durable et résiliente, dans un contexte mondial où les investissements verts deviennent un levier essentiel de croissance.
La Cour d’appel de Tunis a définitivement clos le dossier visant l’ancien ministre de l’Environnement Riadh Mouakher. La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière a en effet décidé de rejeter la recevabilité de l’affaire, annulant ainsi la condamnation prononcée en première instance.
L’affaire remonte à février 2023, lorsque Riadh Mouakher, qui avait dirigé le ministère de l’Environnement entre 2017 et 2018, avait été placé en garde à vue pour suspicion d’exploitation de la fonction publique à des fins personnelles, conformément à l’article 96 du code pénal.
Le dossier concernait un marché public d’achat de véhicules administratifs conclu durant son mandat, et impliquait également un cadre de la Protection civile relevant du même ministère.
En novembre 2024, la chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis avait condamné Mouakher à trois ans de prison, et le cadre à deux ans, pour irrégularités dans la procédure d’attribution du marché.
Les deux hommes avaient aussitôt fait appel, contestant la régularité du jugement et la validité des preuves retenues.
Lors de l’audience d’appel, la Cour avait décidé la remise en liberté des prévenus, tout en les plaçant sous contrôle judiciaire.
Après plusieurs reports — le dernier en mai 2025 —, la Cour d’appel a finalement rendu son verdict : le jugement de première instance est censuré et l’affaire est déclarée irrecevable, rapporte aujourd’hui Mosaique fm.
Cette décision signifie que la juridiction d’appel n’a pas jugé le fond du dossier, mais a estimé que les conditions légales de poursuite n’étaient pas réunies.
Elle met ainsi fin aux poursuites engagées contre Riadh Mouakher et le cadre de la Protection civile, blanchissant les deux hommes après près de deux ans et demi de procédure.
Cette relaxe intervient dans un contexte où plusieurs anciens responsables publics font face à des procès pour suspicion de corruption. Elle suscite déjà des réactions contrastées : certains y voient une application stricte du droit, d’autres un nouveau revers pour la lutte contre la corruption en Tunisie.
La saison touristique en Tunisie, traditionnellement concentrée sur les mois de juillet et août, connaît cette année une extension inédite jusqu’à la fin octobre. C’est ce qu’a indiqué le président de l’Association régionale des hôtels de Nabeul, Taher Zaher, lors d’une interview accordée à la radio Jawhara FM.
Selon lui, malgré un démarrage difficile durant les mois de haute saison en juillet et août, les indicateurs touristiques se sont améliorés, prolongeant ainsi le flux des visiteurs jusqu’aux derniers jours d’octobre. Une situation qualifiée de « précédent rare » par le responsable hôtelier.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs. Les touristes ont tendance à éviter les périodes de pointe, marquées par des prix élevés, le manque de vols et la forte affluence, pour privilégier l’automne, qui offre un climat plus agréable, des tarifs plus abordables et des plages moins bondées. Taher Zaher souligne également un changement notable dans le comportement des consommateurs touristiques, qui privilégient désormais détente et tranquillité plutôt que la rigidité du calendrier estival classique.
Concernant la répartition des nationalités, les Tunisiens restent majoritaires, suivis par les visiteurs algériens et français. La clientèle russe conserve une importance significative, bien qu’elle ait été affectée par la pandémie de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien. Avant ces crises, le nombre de touristes russes atteignait environ 600 000 par an en 2018 et 2019. Selon Zaher, relancer cette clientèle serait bénéfique pour l’économie locale, notamment grâce à leurs déplacements hors des hôtels vers l’intérieur du pays et les zones désertiques.
La Chine, quant à elle, représente une opportunité encore peu exploitée. L’absence de vols directs entre les deux pays limite l’accès des touristes chinois, estime le responsable, qui préconise la mise en place de circuits multi-destinations incluant la Tunisie et d’autres pays afin de renforcer l’attractivité touristique du pays.
Enfin, concernant les préparatifs pour les festivités de fin d’année, Taher Zaher note que le travail est en cours pour garantir un afflux optimal de visiteurs, notamment grâce à la programmation de vols supplémentaires.
Les chiffres du commerce extérieur tunisien confirment un déséquilibre croissant entre importations et exportations. Selon les données publiées dimanche par l’Institut National de la Statistique (INS), le déficit commercial s’est creusé à -16.728,3 millions de dinars (MD) à fin septembre 2025, contre -13.497,4 MD un an plus tôt.
Des exportations en quasi-stagnation
Au cours des neuf premiers mois de 2025, les exportations tunisiennes ont à peine progressé, atteignant 46.419,8 MD, un niveau quasiment identique à celui de 2024 (46.404,6 MD). Cette stabilité masque toutefois de fortes disparités sectorielles.
Les industries mécaniques et électriques enregistrent une hausse de +6,4%, tout comme les mines, phosphates et dérivés (+8%). En revanche, les industries agroalimentaires chutent de -14,6% sous l’effet du recul des ventes d’huile d’olive (2.915,2 MD contre 4.038,5 MD), le secteur énergétique plonge de -34,2% (baisse des produits raffinés : 610,4 MD contre 1.466,2 MD), et le textile-habillement-cuirs fléchit légèrement (-1,3%).
Des importations en nette accélération
Les importations, elles, poursuivent leur ascension, atteignant 63.148,1 MD contre 59.902 MD durant la même période de 2024. La hausse est marquée dans les biens d’équipement (+16,2%), les matières premières et demi-produits (+8,1%) et les biens de consommation (+11,4%). Seuls les produits énergétiques (-11,8%) et alimentaires (-3,5%) enregistrent une baisse.
L’Union européenne reste dominante
L’Union européenne absorbe 70,3% des exportations tunisiennes, pour une valeur de 32.622,6 MD (contre 32.284,3 MD en 2024). Les ventes progressent vers l’Allemagne (+11,2%), la France (+8,4%) et les Pays-Bas (+7,2%), mais reculent avec l’Italie (-10,1%) et l’Espagne (-20,3%).
Les exportations vers le monde arabe progressent aussi : Libye (+7,4%), Maroc (+35,9%), Algérie (+11,6%) et Égypte (+33,5%).
Côté importations, l’UE représente 43,2% du total (27.306,2 MD), en hausse avec la France (+12,7%) et l’Allemagne (+8,6%), mais en baisse avec l’Italie (-2,4%), la Grèce (-29,1%) et la Belgique (-7,1%).
Hors Europe, la Tunisie importe davantage de Chine (+29,4%) et de Turquie (+17,7%), tandis que ses achats diminuent depuis la Russie (-22,8%) et l’Ukraine (-36,5%).
Un déficit dominé par la facture énergétique
Le déficit global de -16.728,3 MD reste tiré principalement par le secteur de l’énergie (-8.106,4 MD), suivi des matières premières et demi-produits (-4.990,8 MD), des biens d’équipement (-2.693,7 MD) et des biens de consommation (-1.557,4 MD).
Seul le groupe “alimentation” enregistre un excédent de +620 MD.
Hors énergie, le déficit recule à -8.621,9 MD, tandis que la balance énergétique s’allège légèrement par rapport à 2024 (-8.106,4 MD contre -8.422,1 MD).
Première participation et déjà une médaille ! La joueuse tunisienne Rima Abdelli a remporté, dimanche 12 octobre 2025, la médaille d’argent en simple dames lors du Championnat d’Afrique de parabadminton, organisé à Abuja (Nigeria) du 7 au 12 octobre.
En finale, Abdelli s’est inclinée face à la Kényane Corrine Mwaniga (17-42), après un parcours remarquable marqué par plusieurs victoires face à des joueuses expérimentées du continent.
Cette performance revêt une valeur particulière : il s’agissait de la première participation de la sélection tunisienne féminine à ce rendez-vous continental. Une entrée prometteuse qui confirme la montée en puissance du parabadminton tunisien sur la scène africaine.
Un certain nombre de députés ont présenté, au cours de la dernière session parlementaire, une proposition de loi visant à réviser la loi régissant le transport terrestre, justifiant leur initiative par la crise que traverse le transport public, ainsi que par ce qu’ils ont qualifié de restrictions à l’octroi des licences pour le secteur du transport terrestre non réglementé.
La proposition de loi prévoit la suppression de deux articles de la loi de 2004 régissant le transport terrestre, à savoir les articles 23 et 24, qui seraient remplacés par deux nouveaux articles prévoyant le remplacement de la licence par un cahier des charges publié par décret du ministre des Transports, ainsi qu’une déclaration préalable auprès des services compétents du ministère pour l’obtention de la carte professionnelle.
Selon les députés, cette réforme vise à simplifier les procédures administratives et à mieux encadrer un secteur qui reste encore largement informel, tout en répondant aux besoins d’un transport public plus efficace et accessible.
La proposition de loi devrait être examinée prochainement par la Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire au cours de la présente session parlementaire.
Cette semaine, la Tunisie connaîtra un temps changeant avec des averses éparses prévues dans plusieurs régions. Après un début de semaine ensoleillé et des températures agréables autour de 26°C, le ciel se couvrira progressivement à partir de mercredi, avec des orages possibles l’après-midi à Tunis et dans le nord du pays.
À partir de vendredi, le temps deviendra plus nuageux et humide, avec quelques averses dans le centre et le nord, tandis que le sud devrait rester relativement sec et chaud. Le week-end, les risques d’orages persisteront par endroits, en particulier dimanche matin.
Les températures resteront modérées, oscillant entre 18°C le matin et 26°C l’après-midi, offrant un temps agréable malgré quelques passages pluvieux. Les habitants sont invités à rester attentifs aux bulletins météorologiques locaux, surtout lors de déplacements.
Dimanche, les orages pourraient toucher certaines régions tôt le matin, mais le ciel devrait rester partiellement nuageux par la suite. Les températures se maintiendront autour de 25‑26°C, offrant un climat relativement doux malgré la présence des pluies.
La sélection tunisienne dispute ce lundi 13 octobre 2025, au stade Hamadi Agrebi de Radès, son dernier match des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026, face à la Namibie.
Une rencontre programmée à 14h00, sous la direction de l’arbitre sénégalais Issa Sy, et qui sera diffusée en direct sur trois chaînes :
Watania 1 (chaîne nationale terrestre),
MBC 5 (pour la région MENA),
Sport Digital (au Portugal).
Un match sans pression mais à enjeu symbolique
Déjà qualifiés et invaincus, les Aigles de Carthage abordent ce dernier rendez-vous sans stress, mais avec la volonté de préserver leur invincibilité et de consolider leur position au classement FIFA. Avec 25 points et aucun but encaissé en neuf matchs, les Tunisiens ont largement dominé le groupe H et assuré leur billet pour le Mondial nord-américain depuis la 8ᵉ journée.
L’entraîneur Sami Trabelsi devrait en profiter pour faire tourner son effectif, donner du temps de jeu à certains remplaçants et préparer les prochaines compétitions : la Coupe Arabe et la CAN 2025.
Une ambiance annoncée festive
En face, la Namibie (15 pts) n’a plus aucune chance d’accéder aux barrages. Les Brave Warriors tenteront simplement de terminer sur une bonne note, face à une équipe tunisienne qui jouera surtout pour l’honneur et le prestige.
Pour encourager une large affluence, la Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé la gratuité d’entrée pour les femmes et les enfants. Une initiative qui vise à clôturer en beauté une campagne qualificative exemplaire des Aigles de Carthage.
Sœur Melika est une véritable icône en Tunisie, notamment dans le domaine de l’éducation. Arrivée en Tunisie en 1963, elle a rejoint les sœurs blanches et œuvré dans le cadre de nombreuses missions.
Sœur Melika est décédée le 12 octobre à Marseille et sa disparition a suscité une vive émotion y compris en Tunisie. De son vrai nom Marie Moreau de Saint-Martin, sœur Melika a enseigné à Béja, Carthage et Tunis. Elle a également été la directrice de l’école des Maristes à la rue d’Algérie à Tunis.
Sœur Melika aussi enseigné l’arabe et eu la responsabilité de la pédagogie de la langue arabe dans les écoles du Diocèse de Tunis. Elle a en outre occupé des fonctions spirituelles dans la congrégation des sœurs blanches.
Enfin, fait peu connu, plusieurs branches de la famille de sœur Melika ont contribué au financement de la construction de la cathédrale Saint-Louis de Carthage.
Paix à son âme et condoléances aux sœurs blanches et à tous ses proches.
Bonne nouvelle pour les amateurs d’histoire et d’art ! L’ancienne cathédrale Saint Louis est de nouveau ouverte et accueille touristes et visiteurs munis d’un billet d’accès aux musées et sites de Carthage.
L’édifice reste néanmoins en travaux. Ainsi, cette réouverture est provisoire et ne concerne qu’une partie accessible au public.
Ah, la Fédération Tunisienne de Football et son sens inégalé du timing ! Toujours là où on ne l’attend pas, surtout quand il s’agit de faire simple et efficace. Cette fois, elle a trouvé la formule magique pour « remplir » le stade Hamadi Agrebi : entrée gratuite pour les femmes et les enfants ! Généreux, n’est-ce pas ? Une offre irrésistible… pour un match programmé à 14h00 un lundi, autrement dit en plein milieu des cours et des heures de travail.
On imagine déjà la scène : des mamans lâchant tout à midi pour courir jusqu’à Radès, sandwichs dans une main, enfants dans l’autre, sous un soleil de plomb, juste pour applaudir une Tunisie déjà qualifiée. Une Tunisie qui, rappelons-le, joue un match « sans enjeu », mais « important pour le classement FIFA » – ce grand concept qui passionne surtout les algorithmes et très peu les supporters.
Quant aux enfants, ils auront un joli souvenir à raconter à leurs professeurs : « Désolé madame, j’ai séché les maths pour soutenir les Aigles de Carthage. » Une belle leçon de civisme sportif, offerte par la FTF. Peut-être que le ministère de l’Éducation pourrait suivre l’exemple et instaurer le « lundi foot » : congé national à chaque match ?
Le pire, c’est qu’on devine la justification : « Nous voulons créer une ambiance familiale et populaire. » Sauf que pour créer une ambiance, encore faut-il que le public puisse venir. À 14h00, le seul public réellement disponible, c’est le personnel du stade et quelques pigeons.
Alors oui, l’intention est belle sur le papier. Mais sur le terrain du bon sens, c’est un carton rouge direct. Peut-être que la prochaine fois, la FTF offrira des billets gratuits… à minuit, pour « éviter les embouteillages ».
En attendant, saluons cette initiative d’un modernisme rare : la fête du foot sans spectateurs, le plein tarif du vide. Bravo la Fédé, encore un dribble réussi… sur la logique.
Lors de la conférence de presse organisée pour présenter la 46ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF), placée cette année sous le signe de l’humanité, Mohamed Nabil, responsable de la compétition « Horizons du cinéma arabe », a dévoilé la sélection des films et les membres du jury qui auront la lourde tâche de décerner les prix. Parmi les huit films en lice, deux productions tunisiennes, Looking for Aida de Sarra Abidi et Round 13 de Mohamed Ali Nahdi, marquent la présence du cinéma du pays au sein de cette compétition, aux côtés d’œuvres venues d’Égypte, du Liban, du Maroc, d’Irak et de France.
Mohamed Nabil a insisté sur la richesse et la diversité de cette sélection : tous les films présentés sont des premières, qu’elles soient mondiales ou limitées à la région MENA, et chacun explore des thèmes variés, parfois intimes, parfois sociaux, toujours avec une approche artistique singulière. « Je tiens à remercier tous les cinéastes arabes, qui malgré les difficultés, continuent de créer et de faire des films, apportant leur vision et leur voix uniques », a-t-il déclaré.
La moitié des films sont réalisés par des femmes, une proportion qui illustre la place croissante des réalisatrices dans le paysage cinématographique arabe.
Le jury de la compétition « Horizons du cinéma arabe » réunit trois professionnels du cinéma : Karim Aïtouna, producteur marocain reconnu pour son soutien à la production indépendante ; Nadia Dresti, membre du conseil du Festival de Locarno en Suisse ; et Abdelsalam Moussa, directeur de la photographie égyptien. Ensemble, ils auront la responsabilité de juger des œuvres très diverses, tant par la forme que par les sujets, et d’attribuer les prix selon leur appréciation artistique.
La compétition propose une palette de récits et de styles qui reflète la vitalité du cinéma arabe contemporain. Ainsi, Azza de Stefanie Brockhaus (Allemagne | 2025 | 89 min) suit le parcours d’une enseignante de conduite pour femmes en Arabie saoudite, contrainte de jongler entre sa passion pour son métier et la nécessité de subvenir aux besoins de ses quatre enfants. Pour s’échapper de ses difficultés quotidiennes et se libérer d’un passé douloureux, Azza décide de partir pour un road trip dans le désert, une aventure qui devient à la fois un voyage physique et une quête de liberté personnelle.
En Égypte, Complaint No. 713317 de Yasser Shafiey (2025 | 76 min) s’ouvre sur un incident banal : un réfrigérateur en panne. Un couple de soixante ans, menant une vie tranquille, tente simplement de le faire réparer. Mais la réparation se transforme en un labyrinthe d’appels, de retards, de promesses non tenues, de pots-de-vin et de silences, révélant la fragilité de la dignité humaine face à un système administratif oppressant. Ce récit, à la fois simple et poignant, met en lumière les luttes quotidiennes que peuvent traverser les individus, tout en dévoilant l’absurdité et la rigidité de certaines structures sociales.
Du Liban,Dead Dog de Sarah Francis (2025 | 92 min) explore les méandres d’un mariage éloigné. Walid et Aida se retrouvent après de nombreuses années passées à l’étranger pour Walid. La réalisatrice, dans une construction narrative minutieuse, dévoile peu à peu les secrets et tensions enfouis depuis longtemps. Chaque geste, chaque silence, chaque regard devient une pièce du puzzle d’un mariage qui tente de se reconstruire, révélant les blessures et les non-dits qui ont façonné leur histoire commune.
La quête du passé et de la mémoire prend une dimension intime et universelle dansFlana de Zahraa Ghandour (Irak, France, Qatar | 2025 | 85 min). Le film suit une réalisatrice qui tente de comprendre son enfance, de retrouver une amie disparue et de donner voix aux filles oubliées d’Irak. La narration se déploie dans un mélange d’investigation personnelle et de confrontation avec l’histoire collective, révélant la fragilité et la force des souvenirs et des identités que le temps tend à effacer.
Au Maroc, Goundafa, The Cursed Song d’Ali Benjelloun (2025 | 96 min) plonge le spectateur dans la vie d’un village du Haut Atlas. Trois jeunes hommes, Said, Brahim et Omar, rêvent de succès musical, tandis que Fadma et les autres femmes du village travaillent la terre en chantant. L’arrivée d’un imam conservateur bouleverse progressivement le quotidien : il impose des restrictions, incite certains à renier leur identité amazighe et provoque des tensions au sein de la communauté. Le film explore avec sensibilité la collision entre traditions, ambitions personnelles et changements sociaux.
Looking for Aida de Sarra Abidi (Tunisie | 2025 | 89 min) raconte le bouleversement provoqué par le départ inattendu d’un collègue de longue date dans le centre d’appels où travaille Ayda. Ses sentiments longtemps tus pour lui, combinés à une série d’événements imprévus, la poussent à interroger sa vie, son rapport au temps, à son environnement et à elle-même, dans un récit à la fois introspectif et sensible.
Pasha’s Girls de Mohamed Al Adl (Égypte | 2025 | 98 min) mêle drame et tension sociale. Après un attentat terroriste, Nadia, esthéticienne, est retrouvée morte. Nour El Basha et son équipe tentent de dissimuler le suicide apparent pour préserver leur image. En préparant le corps et en recherchant un permis d’inhumation illégal, les employés confrontent les vérités sur eux-mêmes et sur leur relation avec Nadia, offrant au spectateur un portrait complexe et nuancé des réactions humaines face à la tragédie et au poids des responsabilités sociales.
Round 13 de Mohamed Ali Nahdi (Tunisie | 2025 | 89 min) suit Kamel, ancien champion de boxe ayant mis fin à sa carrière par amour pour sa femme Samia. La vie de la famille bascule lorsque leur fils Sabri se fracture le bras et reçoit un diagnostic de tumeur maligne, entraînant les personnages dans une succession d’émotions, de questionnements et de choix difficiles.
Cette édition du CIFF, à travers la compétition « Horizons du cinéma arabe », met en lumière la diversité, la créativité et la résilience du cinéma arabe. Chacun des films présentés offre un regard singulier sur la réalité contemporaine, les luttes personnelles et sociales, et la manière dont les cinéastes arabes continuent, année après année, à renouveler les formes narratives tout en faisant entendre leur voix sur la scène internationale.
Le militant écologiste Firas Nasfi a affirmé, ce lundi, que les mouvements de protestation menés par les habitants de Gabès contre la dégradation alarmante de la situation environnementale « sont pacifiques et se poursuivront ». Il a néanmoins souligné que l’incident de tentative d’incendie et de saccage du siège régional du Groupe Chimique Tunisien reste « isolé et ne représente qu’une minorité parmi les protestataires ».
Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Nasfi a insisté sur la gravité de la pollution causée par les unités industrielles du complexe chimique, accusées d’émettre des gaz toxiques affectant directement la santé des riverains.
Selon lui, les habitants réclament l’arrêt immédiat des unités polluantes, leur démantèlement, ainsi que la reddition de comptes des responsables de ces émissions nocives.
Il a notamment évoqué la situation dramatique des habitants du quartier de Chatt Essalem, qui vivent au quotidien sous un air saturé de fumées chimiques, les empêchant de respirer un air pur. « Les équipements du complexe sont vétustes, en fin de vie, et ne permettent plus de contenir les fuites de gaz toxiques », a-t-il déploré.
Le militant a également dénoncé l’absence totale des autorités locales et régionales, aucune visite officielle n’ayant été enregistrée pour constater l’ampleur de la crise ou proposer des solutions concrètes.
Pour rappel, dans la nuit de samedi à dimanche, le siège régional du Groupe Chimique Tunisien à Gabès a été la cible d’actes de vandalisme, incluant incendie et destruction de matériel, en lien avec la montée de la colère populaire contre la pollution persistante.
Le 12 octobre 2025, le journaliste palestinien Saleh Al-Jafarawi a été tué par balle dans le quartier de Sabra, à Gaza, alors qu’il couvrait des affrontements violents entre le groupe Hamas et la milice Doghmush. Selon plusieurs sources, dont la chaîne Al Jazeera, Al-Jafarawi portait un gilet de presse au moment de sa mort .
Agé de 28 ans, Al-Jafarawi était connu pour ses vidéos virales soutenant le Hamas et documentant de manière dramatique ses blessures présumées lors des frappes israéliennes. Il avait acquis une notoriété en ligne et était surnommé « Mr. FAFO » en raison de ses multiples rôles, notamment en tant que combattant, journaliste et victime, ce qui avait suscité à la fois des moqueries et des accusations de propagande.
Avant sa mort, Al-Jafarawi avait déclaré vivre dans une peur constante après avoir reçu des menaces de la part des forces israéliennes. Son décès survient dans un contexte de violences inter-palestiniennes, avec des affrontements ayant fait au moins 52 morts parmi les membres du clan Doghmush et 12 militants du Hamas.
La mort d’Al-Jafarawi s’inscrit dans un contexte plus large de répression de la liberté de la presse à Gaza. Depuis le début du conflit en octobre 2023, plus de 270 journalistes ont été tués dans la région, faisant de ce conflit le plus meurtrier pour les travailleurs des médias.
Des experts des Nations Unies ont exprimé leur indignation face à l’assassinat de six journalistes palestiniens, dont deux femmes, dans plusieurs frappes israéliennes à Gaza, soulignant la nécessité d’une protection internationale pour les journalistes dans les zones de conflit.
Une affaire de cambriolage a été rapidement élucidée par la brigade de police judiciaire des Berges du Lac, après qu’un individu a ciblé six entreprises situées à Charguia 1, s’emparant d’un important matériel informatique et audiovisuel.
Selon les autorités, le suspect a pénétré par effraction dans plusieurs locaux, où il a volé 12 ordinateurs portables et plusieurs caméras de prise de vue. Les faits se sont déroulés de nuit, avec une méthode de fracture des portes et armoires.
L’enquête a progressé grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance appartenant aux sociétés touchées et à celles avoisinantes. Les policiers ont ainsi pu identifier des indices laissant penser qu’un individu cherchait à revendre en lot un matériel correspondant au butin dérobé.
Un piège a été mis en place, permettant l’arrestation du suspect alors qu’il tentait de céder les appareils. L’ensemble du matériel volé a été saisi et restitué.
Le mis en cause devrait être présenté à la justice pour vol avec effraction et recel, dans une affaire qui rappelle l’importance des systèmes de surveillance dans la lutte contre les cambriolages.
Une tragédie s’est produite dans la soirée du dimanche 12 octobre 2025 à Boussalem, dans le gouvernorat de Jendouba, où une femme septuagénaire a été emportée par les eaux de l’oued Dzira, dans la région de Maâïzia, relevant de la délégation de Boussalem.
Selon les premières informations, la victime faisait paître son troupeau lorsqu’elle a été surprise par la montée soudaine des eaux. De fortes pluies se sont abattues sur les hauteurs du mont El Kraâ, provoquant une crue soudaine et une élévation rapide du niveau de l’eau dans l’oued Dzira, qui rejoint l’oued Messelia, rapporte Mosaique FM.
Alertées, les équipes de la Protection civile se sont rendues sur les lieux et ont entamé des opérations de recherche afin de retrouver la femme portée disparue. Les recherches se poursuivent dans des conditions difficiles, en raison du relief accidenté et du courant puissant.
Cet incident dramatique rappelle les risques récurrents des crues et inondations dans les zones rurales et montagneuses, notamment en début de saison pluvieuse, où les habitants — bergers et agriculteurs — se trouvent souvent exposés sans moyens de protection adéquats.
Ce lundi matin, un premier groupe d’otages israéliens a été remis à la Croix-Rouge par le mouvement Hamas, marquant le début concret de l’accord de cessez-le-feu entre le mouvement palestinien et Israël. Selon des sources internationales concordantes, sept otages vivants auraient quitté la bande de Gaza en direction d’un point de passage contrôlé, en vue de leur transfert vers Israël.
Cet échange intervient dans un climat d’immense tension et d’attente. L’accord global prévoit la libération de 20 otages israéliens toujours retenus à Gaza, en contrepartie de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Les premiers mouvements observés ce matin suggèrent que la mise en œuvre de l’accord a bel et bien commencé.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) supervise l’opération, garantissant la neutralité et la sécurité du transfert. Aucune image officielle n’a encore été diffusée, mais des sources diplomatiques évoquent des contrôles médicaux préalables avant toute remise aux autorités israéliennes.
Un cessez-le-feu fragile
Si les libérations se poursuivent comme prévu, d’autres groupes d’otages devraient suivre dans les heures ou jours à venir. Mais une question demeure : cette opération ouvrira-t-elle la voie à un véritable processus politique ? Ou ne s’agit-il que d’une pause dans un conflit sans fin ?
Ce début de libération intervient alors que le cessez-le-feu reste fragile. Israël a insisté sur le fait que l’opération militaire reprendrait si le Hamas ne respecte pas intégralement ses engagements. De son côté, le mouvement palestinien exige l’entrée immédiate de l’aide humanitaire à Gaza, épuisée après des mois de siège.
La direction du Festival international du film du Caire (CIFF) a tenu, ce matin, une conférence de presse très attendue pour dévoiler les détails de la 46e édition, qui se tiendra du 12 au 21 octobre 2025. Fidèle à sa tradition d’ouverture et de réflexion sur le monde, le festival place cette année sa programmation sous le signe de l’humanité, un mot d’ordre qui traverse toutes ses sélections. Le directeur artistique a souligné que cette édition entend célébrer le cinéma qui raconte les êtres avant les événements, les émotions avant les effets, et les histoires humaines dans toute leur complexité et leur beauté.
Les films choisis, venus des quatre coins du monde, ont en commun d’interroger la condition humaine, les liens qui nous unissent, la mémoire, la douleur, mais aussi la résilience et la capacité d’aimer. Dans cette perspective, le CIFF 2025 promet d’être un espace de dialogue universel, où les regards se croisent et où le cinéma demeure, plus que jamais, un miroir de l’âme.
Un président du jury d’exception : Nuri Bilge Ceylan
Le festival a dévoilé la composition du jury de la Compétition internationale, présidé par l’un des plus grands cinéastes contemporains : Nuri Bilge Ceylan. Le réalisateur turc, reconnu dans le monde entier pour la profondeur humaine et philosophique de ses œuvres, incarne parfaitement l’esprit de cette édition. Son cinéma, à la fois contemplatif et viscéral, explore les silences, les paysages intérieurs, les questionnements existentiels et les contradictions de la vie moderne.
Ceylan a marqué de son empreinte le Festival de Cannes, où il a reçu de multiples distinctions : le Grand Prix et le Prix d’interprétation masculine pour Distant (2003), le Prix de la mise en scène pour Three Monkeys (2008), puis de nouveau le Grand Prix pour Once Upon a Time in Anatolia (2011). En 2014, il remporte la Palme d’or avec Winter Sleep, fresque ample et majestueuse sur la solitude et le désenchantement. Plus récemment, son film About Dry Grasses a valu à son actrice principale le Prix d’interprétation féminine à Cannes en 2023, confirmant la force et la constance de son œuvre.
Autour de lui, le jury international réunit des personnalités venues d’horizons variés : la réalisatrice égyptienne Nadine Khan, la monteuse italienne Simona Paggi, la cinéaste tunisienne Leyla Bouzid, le réalisateur chinois Guan Hu, le cinéaste roumain Bogdan Mureșanu, et l’actrice égyptienne Basma. Ensemble, ils auront la lourde tâche de départager une sélection d’une richesse et d’une diversité impressionnantes.
Les films en compétition internationale
La sélection officielle rassemble douze films, chacun porteur d’une voix singulière et d’un regard profondément humain sur le monde d’aujourd’hui.
Calle Málaga de Maryam Touzani (Maroc, France, Espagne, Allemagne, Belgique, 2025, 116 min) prolonge la veine intime et sensible de la réalisatrice marocaine. Le film suit une femme espagnole vieillissante à Tanger, confrontée à la décision de sa fille de vendre la maison familiale. Refusant de s’en détacher, elle s’accroche à ses murs comme à la mémoire d’une vie, et dans cette résistance se redécouvrent l’amour, le désir et la nécessité de rester fidèle à soi-même. Présenté à la Mostra de Venise, ce film y a remporté l’Audience Award – Armani Beauty (Orizzonti Extra).
Du Canada, Félix Dufour-Laperrière signe Death Does Not Exist (2025, 75 min), récit poétique et métaphysique d’une femme en fuite dans une forêt où la nature se transforme et où les frontières du réel s’effritent.
Du Royaume-Uni, Dragonfly de Paul Andrew Williams (2025, 98 min) explore la compassion et la duplicité : Colleen, bouleversée par le manque de soins infligé à sa voisine âgée, décide de s’en occuper elle-même, mais ses intentions se révèlent plus troubles qu’il n’y paraît.
La Tunisie sera dignement représentée par Exile de Mehdi Hmili (Tunisie, Luxembourg, France, Qatar, Arabie saoudite, 2025, 120 min). Le film suit Mohamed, ouvrier dans une aciérie, blessé lors d’une explosion qui laisse un morceau de métal incrusté dans son crâne. Écarté de son poste, il sombre dans une quête de vengeance qui met à nu la corruption et l’injustice, tandis que son corps se détériore lentement.
Les frères Tarzan et Arab Nasser présenteront Once Upon a Time in Gaza (France, Palestine, Allemagne, Portugal, Qatar, Jordanie, 2025, 87 min), plongée dans le Gaza de 2007, où un étudiant et un trafiquant au grand cœur s’allient pour vendre de la drogue depuis un restaurant de falafels. Entre corruption policière et survie, le film, lauréat du Prix de la mise en scène Un Certain Regard à Cannes, mêle tragédie, humour noir et rage de vivre.
D’Égypte et de Palestine, One More Show de Mai Saad et Ahmed Eldanf (2025, 74 min) s’attache à la troupe du cirque Free Gaza, qui continue de jouer malgré les bombardements et la mort omniprésente. Filmé dans une intimité bouleversante, ce documentaire témoigne de l’art comme ultime résistance, de la scène comme refuge d’espérance.
Du nord de l’Europe, la réalisatrice lituanienne Gabrielė Urbonaitė signe Renovation (Lituanie, Lettonie, Belgique, 2025, 90 min), portrait d’une jeune femme de 29 ans, Ilona, obsédée par la réussite avant la trentaine. Lorsqu’elle emménage dans un appartement flambant neuf avec son compagnon, la rénovation du bâtiment révèle les fissures intimes d’un couple en pleine désillusion.
Sand City du Bangladais Mahde Hasan (2025, 99 min) déroule deux récits parallèles autour du sable : Emma, qui trouve un doigt humain dans le sable pour la litière de son chat, et Hasan, ouvrier rêvant de créer sa propre fabrique de verre. Deux existences solitaires liées par la matière même qui les obsède, dans une méditation étrange sur le désir et la fragilité.
Le Liban est représenté par Souraya, Mon Amour de Nicolas Khoury (Liban, Qatar, 2025, 81 min), un film-mémoire dans lequel la danseuse et actrice Souraya Baghdadi revisite sa vie et son amour avec le cinéaste Maroun Baghdadi. Entre archives et introspection, elle explore la survivance du sentiment amoureux après la disparition.
Avec The Silent Run (Belgique, Canada, 2025, 94 min), Marta Bergman suit Sara et Adam, un couple arrivé illégalement en Belgique avec leur petite fille, rêvant d’atteindre enfin l’Angleterre. Une odyssée discrète mais poignante sur l’exil et la quête de dignité.
Dans The Things You Kill (Alireza Khatami, Turquie, Canada, France, Pologne, 2025, 113 min), un professeur, hanté par la mort suspecte de sa mère, entraîne son jardinier dans une spirale de vengeance qui met à nu les secrets enfouis d’une famille et les abîmes de la conscience humaine.
Enfin, Zafzifa de Peter Sant (Malte, 2025, 99 min) clôt la sélection sur une note mélancolique : Dimitrios, homme solitaire hanté par son passé, rencontre Annie dans une ville côtière où le béton a remplacé le rêve. Tous deux, brisés mais semblables, tentent de se reconstruire, tandis que la vie les sépare à nouveau.
Une sélection profondément humaine
À travers ces douze films, le CIFF 2025 s’annonce comme une célébration du cinéma dans ce qu’il a de plus essentiel : la recherche du sens, la tendresse du regard, la fragilité de la condition humaine. Chacune de ces œuvres raconte des êtres confrontés à la perte, à l’amour, à la résistance ou au passage du temps. Toutes, à leur manière, témoignent que l’humanité – dans ses douleurs comme dans sa lumière – demeure le plus grand sujet du cinéma.