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Tunisie : chats brûlés, chiens abattus… jusqu’où ira la cruauté envers les animaux ?

L’arrestation d’une femme à El Mellassine, filmée en train d’asperger des chats d’essence avant de les brûler vifs, a une nouvelle fois choqué l’opinion publique. La suspecte, récidiviste, a été placée en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis 2. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux prouvent qu’elle n’en était pas à son premier acte.

Cette affaire n’est pas isolée. Quelques jours auparavant, le chien Rocky avait succombé à ses blessures après avoir été agressé à Sousse avec un objet tranchant. L’auteur a été condamné à trois mois de prison ferme, une peine considérée comme symbolique par les défenseurs des animaux. Si ce verdict marque une avancée, il reste largement en deçà des attentes de ceux qui réclament une véritable reconnaissance des droits des animaux.

Mais au-delà de ces cas, c’est toute une politique qui est remise en cause. Dans plusieurs municipalités, l’abattage des chiens errants reste une pratique courante, exécutée à balles réelles dans les rues. Ces scènes, parfois sous les yeux d’enfants, choquent autant qu’elles questionnent leur efficacité. Pour les associations, elles ne font qu’entretenir le problème, là où des campagnes de stérilisation, de vaccination et la création de centres d’accueil offriraient des solutions durables.

À cette violence s’ajoutent les empoisonnements, autre méthode couramment utilisée contre les animaux errants. Bien souvent, ces pratiques sont justifiées par la peur de voir des chiens et des chats fouiller les poubelles. Pourtant, ce phénomène découle surtout du manque de civisme : déchets abandonnés dans la rue, dépotoirs sauvages et absence de collecte régulière. En s’attaquant aux animaux plutôt qu’aux causes, on déplace le problème au lieu de le résoudre.

Même sur la scène politique, des voix s’élèvent. Le député Chokri El Bahri a dénoncé cette « chasse » aux chiens, pratiquée depuis plus d’un demi-siècle sans résultat. Il parle d’un « crime » institutionnalisé et plaide pour une approche plus moderne : vaccination, stérilisation, gestion des dépotoirs et structures d’accueil adaptées. Il rappelle qu’un projet de loi, déposé en juillet 2024, interdit désormais aux municipalités de recourir à ces méthodes d’abattage, ouvrant la voie à des alternatives plus respectueuses de la vie animale.

Pour les associations comme Arrahma, dirigée par Jamila Ammar, l’arsenal juridique actuel est « dépassé » et l’État doit prendre ses responsabilités. Les sanctions sont trop faibles, la loi peu appliquée, et les drames se répètent. « Combien de Rocky faudra-t-il encore ? », s’interrogent les défenseurs des animaux.

Ces affaires, largement relayées sur les réseaux sociaux, ne sont pas de simples faits divers. Elles mettent en lumière une réalité dérangeante : en Tunisie, l’animal reste perçu comme un objet ou un nuisible. Tant que l’État ne réformera pas en profondeur sa législation et ne soutiendra pas une politique de protection claire, ces drames continueront de se répéter. Car ignorer la souffrance des animaux, c’est aussi tourner le dos à une part de notre humanité.

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Sécurité et innovation : les grandes nouveautés de la rentrée scolaire 2025 en Tunisie

À l’approche de la rentrée, le ministère de l’Éducation a annoncé une série de mesures allant de la création d’infrastructures et d’espaces pédagogiques supplémentaires à l’introduction d’équipements modernes et de dispositifs de sécurité, afin d’améliorer les conditions d’apprentissage et de protéger les élèves.

Ce qui a changé cette année

Anis Kouki, directeur général des constructions et de l’équipement au ministère de l’Éducation, a indiqué que :

« 17 nouveaux établissements scolaires ont été créés et 336 nouveaux espaces (salles de cours, laboratoires, espaces sportifs, etc.) ajoutés. En outre 325 établissements ont bénéficié d’un programme de réhabilitation complète (peinture, menuiserie, réseaux électriques, évacuation des eaux pluviales). Plus de 85 000 tables doubles et divers équipements ont été fournis, couvrant à 100 % les besoins de 5 700 espaces pédagogiques ».

Sécurité et protection des élèves

Kouki a également révélé qu’en matière de sécurité et d’autoprotection des établissements scolaires, un nouveau programme a été lancé l’année dernière avec l’installation de caméras de surveillance dans les collèges et lycées. Cette année, l’expérience a été généralisée aux écoles primaires, couvrant environ 590 établissements scolaires.

Ce programme vise principalement à sécuriser l’environnement scolaire, à l’intérieur comme à l’extérieur, contre tout comportement à risque pouvant le menacer.

Un saut numérique et scientifique

S’agissant des équipements informatiques destinés aux laboratoires, le directeur général des constructions et de l’équipement a annoncé que le ministère a fourni plus de 17 000 ordinateurs de bureau, en plus de 2 260 laboratoires mobiles destinés aux collèges et lycées, dont la distribution a commencé et sera achevée début septembre 2025.

Evacuation des substances dangereuses des laboratoires

Il a ajouté que, pour la première fois dans l’histoire du ministère de l’Éducation, un contrat a été conclu avec une société spécialisée, en coopération avec l’Agence nationale de gestion des déchets, pour l’évacuation des substances dangereuses et chimiques présentes dans les établissements scolaires.

L’opération d’évacuation a effectivement démarré, avec le traitement de 7,5 tonnes de substances dangereuses dans 8 délégations régionales, en attendant de finaliser le reste.

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Tunisie : Djerba opte pour le biométhane comme moteur d’une économie durable

Djerba s’apprête à accueillir une unité pilote de valorisation des déchets organiques. Porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), ce projet bénéficie d’un financement du Japon et du Fonds italien pour le climat. L’ambition est claire : transformer les biodéchets issus de l’activité hôtelière en énergie renouvelable, dans une logique d’économie circulaire.

Le projet en chiffres et en étapes

Le lancement officiel a eu lieu en avril 2025, suivi par un accord de mise en œuvre signé fin mai. L’usine de biométhane est présentée comme un démonstrateur destiné à prouver la viabilité technique, économique et environnementale de la méthanisation des déchets organiques. Des sources médiatiques évoquent une capacité annuelle de 6 000 tonnes, mais ce chiffre n’apparaît pas encore dans les documents officiels et nécessite confirmation.

Pourquoi Djerba ?

Le choix de l’île n’est pas anodin. Destination touristique majeure inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle concentre une production importante de déchets organiques liés à l’hôtellerie et à la restauration. Ce gisement offre un terrain propice pour tester la méthanisation à l’échelle locale. Le projet veut faire de Djerba une vitrine écologique et économique, démontrant qu’une gestion innovante des déchets peut aussi créer des emplois et renforcer la résilience environnementale.

Une dynamique nationale en marche

L’usine de Djerba ne s’inscrit pas dans un vide. En février 2025, Sousse a déjà mis en service la première unité pilote de production d’électricité à partir de biométhane issu de sa décharge d’Oued Laya. Ce projet, soutenu par l’ANGED et des partenaires internationaux, prouve que la valorisation énergétique des déchets n’est plus un simple concept en Tunisie.

À Sfax, un projet à plus grande échelle est en cours de préparation. Il prévoit de traiter environ 50 000 tonnes de déchets par an, pour produire près de 1,9 million de mètres cubes de gaz synthétique, principalement destiné à alimenter une flotte de taxis.

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Retombées attendues

Les bénéfices escomptés vont au-delà de la simple production d’énergie. Le projet devrait réduire les volumes de déchets mis en décharge, limiter les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la création d’emplois verts et stimuler une filière locale de collecte et de maintenance.

Pour la Tunisie, l’enjeu est également stratégique : diversifier son mix énergétique, réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et avancer vers les objectifs de transition énergétique.

Les défis à relever

Certaines questions restent ouvertes. La capacité réelle de l’unité de Djerba doit être confirmée. La réussite du projet dépendra aussi de la mise en place d’une logistique de collecte adaptée, en particulier auprès des hôtels et restaurants, et d’un cadre contractuel clair avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz pour l’achat ou l’injection de l’énergie produite. Enfin, l’extension de ce modèle à d’autres régions exigera des financements stables, une gouvernance claire et des incitations adaptées.

Vers une stratégie nationale de valorisation

Avec Djerba, Sousse et Sfax, la Tunisie pose les jalons d’une stratégie nationale de valorisation énergétique des déchets. Ces initiatives complémentaires traduisent une volonté politique et institutionnelle de passer d’une gestion classique des déchets à une approche circulaire et durable. Si elles aboutissent, elles pourraient positionner le pays comme un acteur pionnier de l’économie circulaire en Afrique du Nord.

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Tunisie – Service militaire : Reports, exemptions et régularisation

Le contre-amiral Hatem Souissi, directeur général de l’enrôlement et de la mobilisation au ministère de la Défense nationale, a détaillé les modalités de la troisième session d’enrôlement 2025, qui se déroulera du 1er septembre au 3 octobre 2025. Cette session concerne les jeunes nés entre 1990 et 2005, et notamment ceux nés au troisième trimestre 2005.

Centres d’enrôlement et démarches

Invité sur les ondes de  Jawhara FM, Souissi a rappelé que tout citoyen tunisien de 20 à 35 ans doit se présenter dans l’un des cinq centres d’enrôlement : Bouchoucha, Sousse, Kasserine, Béja et Gabès. Les jeunes peuvent accomplir leur service militaire, déposer une demande de report, ou demander une exemption.

« Tout jeune Tunisien est tenu de se présenter à l’un des cinq centres d’enrôlement (Bouchoucha, Sousse, Kasserine, Béja, Gabès) pour accomplir son service militaire, ou pour déposer une demande de report ou d’exemption ».

« La loi sur le service militaire concerne tout citoyen tunisien âgé de 20 à 35 ans, et s’applique directement aux jeunes nés entre 1990 et 2005 ».

Pour les reports pour raisons de santé, d’études ou sociales, il est nécessaire de présenter un dossier complet à la Direction générale de l’enrôlement à El Omrane, à Tunis, ou dans les bureaux d’enrôlement régionaux. Le report est accordé immédiatement pour un an, renouvelable.

Exemptions et commissions spécialisées

L’exemption peut être accordée pour raisons de santé ou handicap après examen des dossiers par des commissions spécialisées. Ces commissions peuvent accorder l’exemption ou le report ou rejeter le dossier et convoquer la personne pour le service militaire.

Régularisation et exemption exceptionnelle

Souissi a précisé que certains jeunes peuvent être interpellés dans les aéroports pour non-régularisation. Ces arrestations informatives permettent de notifier un jugement par contumace, puis les individus sont libérés. Pour régulariser leur situation, les jeunes concernés peuvent obtenir une exemption exceptionnelle :

« Les jeunes concernés (entre 20 et 35 ans) qui ont fait l’objet de jugements de prison par contumace peuvent régulariser leur situation en obtenant une exemption exceptionnelle. Ils doivent récupérer le document d’exemption et le présenter à l’un des tribunaux militaires (Tunis, Sfax, Le Kef) pour faire officiellement opposition au jugement. Une audience est alors fixée le même jour, après quoi la personne obtient un certificat de « levée de l’avis de recherche » qu’elle doit déposer auprès des services de sécurité. »

Tunisiens résidant à l’étranger

Les citoyens tunisiens vivant à l’étranger peuvent également demander un report ou une exemption via l’attaché militaire de l’ambassade tunisienne de leur pays. Le report immédiat est accordé aux jeunes en cours d’études ou de travail à l’étranger avant 28 ans.

Au-delà de cet âge, une exemption définitive peut être obtenue, sous condition de fournir un document officiel de résidence légale et contrat de travail à l’étranger.

« Le report immédiat est accordé à ceux qui sont en cours d’études ou de travail à l’étranger et n’ont pas encore 28 ans. S’ils dépassent cet âge, ils peuvent obtenir une exemption définitive, à condition de fournir des documents officiels prouvant une résidence légale et un contrat de travail à l’étranger. »

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Tunisie – CNAM : Comment changer de régime sans se déplacer

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé que les affiliés souhaitant changer de régime doivent le faire avant le 30 septembre 2025. Cette mesure vise à permettre une meilleure organisation des dossiers et à garantir la continuité des prestations pour les assurés.

Prolongation pour le choix du médecin de famille

Pour ceux qui désirent changer de médecin de famille, le délai a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle de la CNAM sur Facebook.

Cette mesure offre aux assurés plus de flexibilité pour adapter leur suivi médical à leurs besoins personnels.

Démarches 100 % en ligne

La CNAM précise que toutes ces démarches peuvent être effectuées entièrement à distance, sans nécessité de déplacement physique. Les assurés doivent utiliser la plateforme e-cnam pour soumettre leurs demandes.

Cette solution numérique vise à simplifier les procédures administratives et à réduire les files d’attente dans les agences.

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Voie publique : La municipalité de Tunis passe à l’action contre l’occupation illégale

La municipalité de Tunis a publié, mercredi 27 août 2025, un communiqué rappelant aux commerçants et occupants de la voie publique la nécessité de se conformer à la réglementation.

Plusieurs dépassements ont été constatés, notamment l’exploitation abusive du domaine public et le non-respect des autorisations délivrées.

Un ultimatum d’un mois

Le secrétaire général chargé de la gestion des affaires de la municipalité, Lotfi Dachraoui, a appelé les propriétaires de commerces et tous les occupants de la voie publique à régulariser leur situation dans un délai d’un mois à compter de la date du communiqué.

Passé ce délai, la municipalité appliquera des mesures de retrait immédiat pour toutes les installations non conformes.

Autorisation d’exercer

En juin dernier, le gouvernorat de Tunis avait déjà lancé un ultimatum aux marchands informels ayant obtenu l’autorisation d’exercer dans des espaces aménagés qui leur ont été attribués, dans le cadre d’une opération de réorganisation du commerce de rue.

Les marchands concernés doivent désormais s’installer dans l’un des emplacements suivants : le souk Moncef Bey, le marché central, Sidi El Béchir, la rue Al Jazira, la rue Mongi Slim.

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Hiroshima, 80 ans après : une mémoire vivante contre l’arme nucléaire

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au Japon à l’occasion de la TICAD 9

Quatre-vingts ans après la tragédie d’Hiroshima, la ville reste un symbole universel de la lutte contre l’armement nucléaire. Dans le cadre de notre voyage au Japon, nous avons eu l’opportunité de découvrir de près cette cité marquée à jamais par l’histoire et engagée dans un combat de mémoire et de paix.

La visite du Musée du Mémorial de la Paix impressionne par la force de son récit et la sobriété de sa mise en scène. Chaque salle raconte, avec une intensité bouleversante, l’horreur du 6 août 1945, mais aussi la résilience d’une population qui a choisi de transformer sa douleur en un message universel. Objets personnels calcinés, témoignages écrits et images d’archives rappellent sans cesse la nécessité d’empêcher qu’un tel drame ne se reproduise.

Au-delà des archives et des objets exposés, nous avons eu le privilège rare de rencontrer l’un des derniers hibakusha, survivant de la bombe atomique encore en vie. Son visage, marqué par le temps mais illuminé par une force intérieure, incarne à lui seul l’histoire de toute une génération.

Il nous a confié ses souvenirs de cette lourde période post bombardement nucléaire. Le survivant nous a parlé des stigmates laissés par la bombe : les cicatrices physiques, mais aussi la douleur de l’exclusion sociale que les hibakusha ont longtemps subie, perçus comme des porteurs de maladie incurable. Pourtant, au fil des décennies, il a choisi de témoigner inlassablement dans les écoles, les forums internationaux et devant les jeunes générations, pour que la mémoire ne s’efface pas.

KUNIHIKO SAKUMA, rescapé du bombardement nucléaire de 45 – Hiroshima

Ce témoignage nous a profondément marqué, car il illustre que la mémoire d’Hiroshima dépasse largement les frontières du Japon. Les leçons de cette ville résonnent pour le monde entier : elles rappellent que la guerre et les armes de destruction massive laissent des cicatrices qui traversent les générations.

À travers son engagement, le survivant incarne une forme de résistance pacifique, où la transmission du souvenir devient un acte de prévention. Sa présence parmi nous souligne que la lutte contre la prolifération nucléaire est avant tout une responsabilité collective, un appel à la vigilance et à l’action pour toutes les nations, y compris celles qui, comme la Tunisie, aspirent à promouvoir la paix et le développement sans compromis sur la sécurité humaine.

Aujourd’hui, Hiroshima n’est pas seulement une ville du souvenir, mais aussi une capitale mondiale de la paix. Ses dirigeants, ses associations et ses citoyens portent un plaidoyer constant dans les forums internationaux, rappelant que la dissuasion nucléaire ne saurait constituer une garantie de sécurité. Le message porté par ce survivant et tant d’autres hibakusha résonne comme un avertissement à l’humanité : le monde n’a pas le droit d’oublier et doit œuvrer à un désarmement réel et universel.

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La Saison bleue : Qui viendra nettoyer la plage de Gammarth ?

La Saison bleue et ses partenaires invitent les volontaires à une campagne de nettoyage de la plage de Gammarth. Le rendez-vous est fixé ce jeudi 28 août de 16h à 17h30.

Cette action a pour but de sensibiliser le public sur la question de la pollution plastique et son impact sur l’environnement marin.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour cette campagne de nettoyage organisée en partenariat avec les Nations-Unies.

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Snapshot : Ces poubelles qui nous narguent du haut d’un pont

Pour commettre leur incivilité, certains se creusent les méninges afin de trouver quelque chose d’original. Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, le vandale a choisi de sévir en hauteur.

Pour cela, il a choisi de monter deux volées d’escaliers pour se hisser sur l’un des ponts qui enjambent la voie rapide vers la banlieue nord.

Et c’est là qu’il ou elle a déversé ses déchets à même la plateforme, dans un coin. Depuis plusieurs jours, les déchets ne sont pas enlevés et bonjour les relents !

À l’heure où on parle de légiférer en la matière, voici encore un exemple d’incivilité doublée de malveillance.

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Kaïs Saïed à La Goulette : Inspection nocturne des travaux d’assainissement

Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 août 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu à La Goulette afin de constater l’avancement des travaux de réparation du canal d’évacuation des eaux usées.

La visite a été diffusée dans le journal télévisé de minuit, offrant un aperçu direct de l’intervention du chef de l’État sur le terrain.

Une visite inopinée pour contrôler les travaux

Kaïs Saïed s’est rendu sur le site sans annonce préalable, dans le cadre d’une inspection nocturne. L’objectif principal était de suivre de près le programme de réparation et d’assainissement des infrastructures locales, essentielles pour améliorer les conditions de vie des habitants.

Un dialogue direct avec les citoyens

Durant sa visite, le président a échangé directement avec les habitants présents sur place. Il a écouté leurs préoccupations et doléances concernant l’état général des infrastructures, le fonctionnement du canal d’évacuation des eaux usées, les conditions de vie dans la région.

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TICAD 9 à Yokohama : Le Japon mise sur la complémentarité avec l’Afrique

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au Japon à l’occasion de la TICAD 9

Lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la TICAD 9 à Yokohama, nous avons posé une question directe au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba : comment le Japon peut-il se distinguer des autres puissances qui renforcent leur présence en Afrique ?

Le chef du gouvernement nippon a répondu sans détour que le Japon n’adopte pas une logique de concurrence. « Le besoin de développement est immense sur le continent africain. L’Afrique a la capacité et le droit de diversifier ses partenariats », a-t-il déclaré, insistant sur une approche fondée sur la coopération et la complémentarité.

Cette prise de position traduit la volonté de Tokyo de consolider une relation singulière avec l’Afrique, qui ne repose pas uniquement sur l’accès aux ressources mais sur des engagements à long terme : formation, transfert de savoir-faire et développement durable.

Depuis son lancement en 1993, la TICAD s’impose comme un cadre privilégié de dialogue stratégique. L’édition de Yokohama confirme que le Japon cherche à construire avec l’Afrique une relation de confiance, tournée vers l’avenir, loin des rivalités géopolitiques classiques.

Quels résultats ?

La TICAD 9 à Yokohama s’est conclue par des engagements majeurs entre le Japon et l’Afrique. Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a annoncé la création d’une zone économique reliant l’océan Indien et l’Afrique, afin de stimuler les échanges commerciaux avec l’Inde et le Moyen-Orient. Le Japon s’est aussi engagé à accorder 5,5 milliards de dollars de prêts en collaboration avec la Banque africaine de développement, tout en lançant un vaste programme de formation visant à préparer 30 000 spécialistes africains en intelligence artificielle au cours des trois prochaines années.

Plus de 300 accords de coopération ont été signés, soit trois fois plus que lors de la précédente édition à Tunis en 2022, couvrant des secteurs clés tels que les infrastructures, la santé, la technologie, l’éducation et l’agriculture. Enfin, la conférence a adopté la Déclaration de Yokohama, qui met l’accent sur l’innovation, l’énergie durable, la finance climatique et l’intégration des jeunes comme acteurs centraux du développement du continent.

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Leçon inversée : Ce que le Japon peut apprendre de la Tunisie

*Cet article fait partie d’une série de publications dans le cadre de notre voyage au Japon à l’occasion de la TICAD 9

En marge de la TICAD 9 à Yokohama, à laquelle nous avons été invités pour couvrir l’événement, nous avons eu l’occasion d’observer de près la société japonaise. Une expérience qui suscite une question intrigante : peut-on réellement comparer la Tunisie au Japon ?

D’un point de vue technologique et économique, le fossé est immense. Le Japon, moteur mondial de l’innovation, excelle dans la robotique, l’intelligence artificielle et les infrastructures urbaines intelligentes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de startups et de digitalisation, se trouve encore loin derrière. Combien de siècles faudrait-il à la Tunisie pour rattraper ce géant asiatique ? Le rythme actuel laisse imaginer un écart quasi irrattrapable à court terme.

À cela s’ajoute la culture du travail au Japon, quasi sacrée, où la discipline et la rigueur structurent la vie quotidienne. Chaque citoyen, de l’employé à l’entrepreneur, semble façonné par cette exigence de perfection et d’efficacité. C’est un modèle fascinant mais exigeant, où l’individualisme organisationnel prime souvent sur le lien social.

En effet, le Japon impressionne par sa culture du travail quasi sacrée. La discipline, la ponctualité et le dévouement sont profondément ancrés dans chaque citoyen, que ce soit dans les bureaux ultra-organisés ou dans les petites entreprises familiales. L’efficacité prime, parfois au détriment de la vie sociale, et cette exigence façonne l’ensemble de la société.

Au Japon, la culture du travail prend parfois des allures quasi sacrées. Une anecdote souvent citée est celle de salariés qui, même malades, refusent de quitter leur poste, estimant que s’absenter serait une faute morale envers leurs collègues. Dans certaines entreprises, on a vu des employés dormir discrètement à leur bureau – une pratique appelée inemuri, tolérée car elle prouve l’investissement total dans la tâche. Ce culte du travail, poussé à l’extrême, illustre à la fois la rigueur et le dévouement des Japonais, mais soulève aussi des interrogations sur la frontière entre discipline professionnelle et sacrifice personnel.


Ce n’est pas qu’une question d’argent

En effet, si la Tunisie, malgré ses efforts pour soutenir les startups et la digitalisation des services publics, reste loin derrière, les écarts sont tels qu’on pourrait se demander combien de siècles seraient nécessaires pour que la Tunisie rattrape son homologue asiatique. Ce n’est pas qu’une question d’argent ou de politique : c’est tout un écosystème technologique, éducatif et culturel qui façonne l’avance japonaise.

Pourtant, la comparaison n’est pas unilatérale. La Tunisie peut aussi offrir des leçons au Japon. Premièrement, la flexibilité et la débrouillardise : face à des contraintes économiques ou matérielles, les Tunisiens trouvent des solutions ingénieuses, que ce soit en artisanat, agriculture ou technologies « low-cost ». Cette capacité d’adaptation pourrait inspirer des solutions japonaises plus accessibles et proches des besoins locaux, notamment dans les zones rurales ou face aux urgences.

Deuxièmement, la vie en communauté et la chaleur humaine : la société tunisienne valorise le lien social, les interactions quotidiennes et la solidarité. Au Japon, malgré la sécurité et l’efficacité, l’isolement social reste un défi majeur. L’expérience tunisienne montre l’importance d’un tissu social fort, capable de renforcer le bien-être collectif.

La jeunesse comme moteur d’innovation

En Tunisie, la jeunesse a prouvé qu’elle pouvait être une véritable force de transformation. C’est elle qui, à travers les réseaux sociaux, les mobilisations citoyennes et les initiatives locales, a impulsé des changements profonds dans la société.

Des mouvements comme celui du 14 janvier 2011 ou les multiples collectifs engagés dans la protection de l’environnement, la culture numérique ou encore l’économie solidaire témoignent d’une capacité remarquable à inventer de nouvelles formes d’action et de solidarité.

Cette créativité sociale, portée par une jeunesse souvent livrée à elle-même dans un contexte de chômage élevé, contraste avec la situation du Japon, où la société vieillissante freine l’émergence de voix nouvelles et peine à intégrer les aspirations des jeunes générations. En s’inspirant de l’exemple tunisien, le Japon pourrait redécouvrir le potentiel de sa propre jeunesse comme moteur d’innovation sociale et politique, capable de réinventer des modèles de participation et d’avenir.

Ainsi, loin de simplement comparer des niveaux de richesse ou d’innovation, cette observation met en lumière un échange de valeurs : la Tunisie peut admirer le Japon pour sa technologie et sa discipline, tandis que le Japon pourrait s’inspirer de la Tunisie pour humaniser sa société et valoriser la débrouillardise. Une dualité fascinante qui enrichit le regard porté sur les deux nations.

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Tunisie – Ligue 1 : Sur quelles chaînes suivre les matches de la 4ᵉ journée

La Ligue 1 tunisienne reprend ce mercredi 27 août pour sa 4ᵉ journée, avec huit rencontres décisives qui pourraient déjà redessiner le classement. Les équipes cherchent à consolider leur position après un début de saison intense, marqué par des surprises et des tensions au sommet comme dans la zone rouge.

La journée débute par CA Bizertin – Club Africain, un choc très attendu. Les Bizertins, actuellement en milieu de tableau, veulent profiter de l’occasion pour grimper, tandis que le Club Africain tentera de rester dans la course au podium.

Dans les autres matchs de la journée, AS Marsa – US Monastirienne, opposera deux équipes cherchant leur deuxième succès de la saison.

Stade Tunisien – ES Métlaoui sera un duel crucial pour les positions de tête.

Olympique de Béja – JS Kairouanaise, promet d’être un match intense pour les équipes en bas de tableau.

Le leader en action

Jeudi mettra en scène les équipes les mieux classées, avec un point d’attention particulier sur ES Zarzis – US Ben Guerdane où le leader zarzissien chercherat à conserver son invincibilité.

Espérance de Tunis – AS Soliman : ce duel devrait relancer définitivement la machine pour l’Espérance de Tunis.

Étoile du Sahel – AS Gabes : les Etoilés, en difficulté, tenteront de décrocher leur première victoire de la saison.

CS Sfaxien – JS Omrane : match clé pour la JS Omrane, qui voudra confirmer sa bonne entame de saison.

Programme de la 4ème journée

Mercredi 27 août (16h30)

  • CA Bizertin – Club Africain → Watania 1
  • AS Marsa – US Monastirienne
  • Stade Tunisien – ES Métlaoui → Watania 2
  • O. Béja – JS Kairouanaise

Jeudi 28 août (16h30)

  • ES Zarzis – US Ben Guerdane → Watania 1
  • ES Tunis – AS Soliman → Watania 2 (Nilesat 10873)
  • ES Sahel – AS Gabes → Watania 2 (Nilesat 11657)
  • CS Sfaxien – JS Omrane

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Médicaments en Tunisie : Le ministère de la Santé dément toute privation de soins

Après la circulation de fausses informations et de vidéos anciennes liées au secteur de la santé et du médicament, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification ce mercredi 27 août 2025. Il affirme que la stratégie nationale du médicament vise à garantir la disponibilité des traitements et à en rationaliser l’usage, et non à priver les patients de soins.

Rumeurs sur les réseaux sociaux

Ces derniers jours, des rumeurs et vidéos anciennes ont circulé sur les réseaux sociaux, laissant entendre que les patients risquaient d’être privés de certains médicaments.

En réponse, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification. Il précise que son message du 24 août 2025, relatif au système national du médicament, a été mal interprété et utilisé à des fins allant à l’opposé de son objectif initial.

La stratégie nationale du médicament

Le ministère rappelle que :

La politique nationale en matière de médicaments repose sur trois priorités à savoir, assurer la pérennité du stock stratégique, afin d’éviter toute rupture ; encourager la prescription des médicaments enregistrés et génériques, pour maîtriser les coûts et garantir l’efficacité ; et garantir l’accès des patients à tous les traitements essentiels, sans exception.

Le communiqué souligne que la rationalisation de l’usage du médicament est une pratique scientifique reconnue dans tous les pays. Elle consiste à prescrire la bonne dose, pour la bonne durée, et dans la bonne indication, afin d’assurer l’efficacité du traitement.

Une mise au point face aux polémiques

Le ministère dément formellement que sa démarche vise à limiter l’accès des patients aux soins. Au contraire, il affirme que l’objectif est de sécuriser l’approvisionnement et de garantir la continuité de l’accès aux traitements, notamment dans un contexte de tensions sur les marchés mondiaux du médicament.

Enjeux

La question du médicament est sensible en Tunisie, où les pénuries ponctuelles ont souvent alimenté les inquiétudes des patients. Dans son communiqué, le ministère met en garde contre les fausses informations qui circulent, accusant certains acteurs de chercher à déstabiliser et perturber le travail en cours pour moderniser le système de santé et renforcer la disponibilité des traitements.

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En réponse à un sénateur US : L’UGTT dénonce une ingérence étrangère « inacceptable »

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a vivement réagi, mardi 26 août 2025, à une publication du sénateur républicain américain Joe Wilson sur la plateforme X. Ce dernier a commenté la marche du 21 août en Tunisie en évoquant une possible « syrianisation » du pays. La centrale syndicale, ainsi que plusieurs partis politiques, dénoncent une ingérence étrangère jugée inacceptable.

La publication controversée du sénateur Joe Wilson

Le 22 août 2025, le sénateur américain Joe Wilson a publié sur son compte X un message qualifiant la marche organisée par l’UGTT le 21 août comme l’un des plus importants mouvements de protestation en Tunisie depuis plusieurs mois.

Il a ajouté une comparaison jugée déplacée, évoquant une « syrianisation » du pays, ce qui a immédiatement suscité des critiques.

L’UGTT réaffirme son rôle historique et son patriotisme

Dans son communiqué, l’UGTT rappelle qu’elle est née dans la lutte pour l’indépendance et qu’elle a toujours combattu le colonialisme, l’impérialisme, la dictature et l’injustice sociale.

La centrale syndicale affirme qu’aucune force externe ne peut mettre en doute le patriotisme de ses militants et rejette toute tentative d’instrumentalisation de son nom comme prétexte à une ingérence étrangère.

Vives réactions des partis tunisiens

La sortie de Joe Wilson a provoqué une levée de boucliers. Le Courant Populaire et Al-Watad ont dénoncé une « ingérence flagrante » dans les affaires internes de la Tunisie. Ils estiment que les propos du sénateur constituent une menace déguisée et un signe de volonté de déstabilisation.

L’UGTT insiste sur le lien indissociable entre souveraineté nationale, démocratie, libertés et justice sociale. Elle affirme que cette bataille appartient exclusivement au peuple tunisien et qu’aucune puissance étrangère ne doit interférer dans ce processus.

Joe Wilson et la Tunisie

Ce n’est pas la première fois que Joe Wilson s’en prend à la Tunisie. En janvier dernier, il avait exhorté le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à couper toute aide financière destinée à la Tunisie dans le cadre de la révision globale de l’aide étrangère des États-Unis, déclarant alors sur X qu’il « n’y a aucune raison pour que les contribuables américains financent la Tunisie », et laissant entendre que le pays ne correspond plus aux priorités stratégiques américaines.

Quelques jours plus-tard, il revenait à la charge en accusant la Tunisie de se rapprocher du parti communiste chinois, puis en se disant « choqué » après avoir pris connaissance des lourdes peines de prison infligées à l’ancien Chef du gouvernement Hichem Mechichi et à l’ancien président du Parlement Rached Ghannouchi, dans l’affaire Instalingo, annonçant qu’il « présentera bientôt un projet de loi visant à imposer des sanctions à la Tunisie ».

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Hausse du nombre de touristes chinois en Tunisie : A quand une liaison aérienne directe avec Pékin ?

Entre janvier et juillet 2025, la Tunisie a accueilli environ 27 700 touristes chinois, soit une hausse de 15,3 % par rapport à la même période de 2024. Si ce chiffre témoigne de l’attractivité croissante de la destination tunisienne, l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin insiste sur la nécessité de vols directs pour dynamiser davantage le secteur.

Une forte progression malgré les obstacles

Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le représentant de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin, Anouar Chetoui. a souligné l’importance de mettre en place des liaisons aériennes directes afin de dynamiser davantage le secteur.

« Le nombre de touristes en provenance de Chine vers la Tunisie a enregistré, durant le mois de juillet 2025, une hausse de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, et ce malgré les difficultés de déplacement, liées à l’absence de liaison aérienne directe. »

Les touristes chinois doivent actuellement transiter par le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte pour rejoindre la Tunisie, ce qui complique les déplacements et limite le potentiel de croissance.

Les destinations et préférences des touristes chinois

Le profil type du touriste chinois combine séjours prolongés, découverte culturelle et activités de loisir, avec des attentes personnalisées. Selon Chetoui :

« Les Chinois apprécient particulièrement Carthage, Hammamet pour ses plages, Kairouan et Sidi Bou Saïd, ainsi que les circuits dans le désert, balades à dos de chameau, gastronomie locale, détente et artisanat tunisien. »

Ces visiteurs valorisent également les produits traditionnels tunisiens, tels que céramiques, tapis, cuirs, bijoux, ainsi que l’huile d’olive et les dattes.

Lignes aériennes directes : un levier stratégique

Pour Chetoui, la mise en place d’une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin serait déterminante :

« En l’absence de vol direct, les touristes chinois doivent passer par plusieurs destinations intermédiaires. La mise en place de vols directs permettrait de promouvoir efficacement le tourisme tunisien vers cette destination. »

Une relation bilatérale en pleine croissance

2025 marque le 61e anniversaire des relations diplomatiques tuniso-chinoises, établies en 1964. La visite du président Kaïs Saïed en Chine en mai-juin 2024 a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, notamment dans le secteur touristique.

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Ooredoo Tunisie mise sur l’innovation locale avec Bako Motors

L’opérateur Ooredoo Tunisie et la startup pionnière des véhicules électriques solaires unissent leurs forces pour soutenir l’innovation et la mobilité durable.

Une visite symbolique à l’usine de Mghira

Dans le cadre de leur partenariat, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, et son équipe ont visité l’usine de Bako Motors à Mghira (Ben Arous), rencontrant la direction de la startup pour célébrer ses réussites.

Cette visite illustre le soutien continu de Ooredoo aux innovateurs locaux qui font progresser la mobilité durable en Tunisie.

Des voitures connectées

Ooredoo et Bako Motors projettent d’intégrer la connectivité dans les futurs modèles de la startup, ouvrant ainsi la voie à la voiture connectée made in Tunisia. Estimant que ce partenariat incarne une transformation durable et technologique, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie a déclaré :

« Soutenir l’innovation locale est au cœur de la mission de Ooredoo Tunisie. Notre collaboration avec Bako Motors reflète notre engagement à valoriser le talent tunisien, promouvoir des solutions durables et développer la connectivité comme levier de transformation. Ensemble, nous ouvrons la voie à de nouvelles expériences pour nos clients et préparons l’avenir de la voiture connectée en Tunisie. »

Une vision partagée

Pour Boubaker Siala, CEO de Bako Motors :

« Le soutien de Ooredoo Tunisie renforce notre vision pour une mobilité innovante et durable. Cette collaboration nous permet d’intégrer la connectivité au cœur de nos véhicules, un projet d’avenir qui consolide à la fois notre technologie et l’écosystème des startups tunisiennes. Nous sommes enthousiastes à l’idée de continuer ce parcours ensemble. »

Il estime que « cette collaboration consolide notre technologie et tout l’écosystème des startups tunisiennes ». En conjuguant innovation énergétique et connectivité, les deux partenaires ambitionnent de positionner la Tunisie comme acteur régional de la mobilité durable.

Mise en avant du concours et du véhicule Bako Bee

À cette occasion, Ooredoo Tunisie a remis les clés d’un véhicule électrique Bako Bee au gagnant du concours de la Fête des Pères, récompensant la créativité et l’engagement du public, tout en mettant en lumière le potentiel technologique tunisien.

Une initiative pour l’innovation et la durabilité

Cette collaboration illustre l’engagement de Ooredoo Tunisie à soutenir les startups locales, encourager l’innovation technologique, et contribuer à un avenir durable, connecté et prometteur pour le pays.

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Tunisie : Orages attendus cette nuit au nord et au centre, chaleur tenace au sud

La soirée du mardi 26 août 2025 sera marquée par des orages et des pluies sur plusieurs régions du pays, avant un retour à un ciel partiellement nuageux. Les températures resteront élevées, notamment dans le sud, où elles atteindront jusqu’à 34°C la nuit.

Des orages et pluies localisés en début de nuit

Selon l’Institut national de la météorologie (INM), l’activité orageuse se maintiendra ce soir dans le centre et les régions ouest du nord. Ces orages s’accompagneront de pluies, avant que le ciel ne devienne partiellement nuageux sur l’ensemble du territoire.

Des vents forts sous les cellules orageuses

Les vents souffleront du secteur sud sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud. Ils seront relativement forts près des côtes et dans le sud, plus faibles ailleurs. En cas d’orage, des rafales pourraient dépasser 70 km/h. La mer sera peu agitée à agitée.

Des nuits toujours chaudes

Les températures nocturnes resteront élevées : entre 24 et 28°C sur les hauteurs, entre 28 et 32°C dans la plupart des autres régions, jusqu’à 34°C à l’extrême sud.

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Tunisie : Le Conseil de Presse réaffirme le droit à l’information

Dans une déclaration publiée mardi, le Conseil de Presse a dénoncé l’absence quasi totale de couverture des récentes manifestations organisées par l’opposition, l’UGTT et des associations civiles. Il a rappelé que l’accès à l’information est un droit constitutionnel et a appelé les médias publics et privés à respecter les normes éthiques et professionnelles.

Une inquiétude face au manque de couverture

Le Conseil de Presse dit :

« suivre avec « inquiétude » l’absence de couverture médiatique d’événements d’envergure nationale, notamment les manifestations récentes de l’opposition, de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), d’organisations de la société civile et d’associations citoyennes dans plusieurs régions ».

Selon lui, une absence quasi totale de couverture a été constatée dans plusieurs médias publics et privés, une situation qui affaiblit la crédibilité du paysage médiatique.

Risques de rumeurs et de désinformation

Pour l’instance, le traitement sélectif ou l’occultation d’événements majeurs ouvre la voie à la propagation de rumeurs et de fausses informations sur les réseaux sociaux, accentuant le chaos informationnel déjà présent dans le pays.

Appel au respect de la déontologie

Le Conseil a rappelé la responsabilité de l’État, des propriétaires de médias, de la société civile et des journalistes dans la production d’une information objective et pluraliste. Il a appelé les journalistes à préserver leur indépendance, à activer les mécanismes d’autorégulation et à respecter le code de déontologie professionnelle face aux pressions et tentatives de manipulation.

Réaction à la fermeture de l’INAI et au gel de la HAICA

Réagissant à la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information (INAI) et au gel des activités de la HAICA, le Conseil a insisté sur le droit public à l’information, la transparence et la redevabilité. Il a également souligné la nécessité d’une régulation efficace du secteur audiovisuel afin de lutter contre le chaos médiatique.

Mise en garde contre les dérives professionnelles

Le Conseil a enfin mis en garde contre la prolifération de « formations rapides » autoproclamées pour devenir journaliste et la présence d’« intrus » dans la profession, estimant que cela fragilise davantage la crédibilité du journalisme en Tunisie.

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