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Tunisie – TICAD 9 : La Cheffe du gouvernement reçue par l’Empereur du Japon

À l’occasion de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la Cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, a mené, du 20 au 22 août 2025, une série de rencontres institutionnelles et diplomatiques à Tokyo, au Japon.

Audiences au Palais impérial et avec le Premier ministre japonais

Vendredi 22 août, Sarra Zaafrani Zenzri a été reçue au palais impérial par l’Empereur et l’impératrice du Japon. Elle a transmis les salutations du président de la République, Kaïs Saïed, et rappelé les près de 70 ans de relations tuniso-japonaises.

Dans un communiqué publié ce dimanche par la Présidence du gouvernement, il est souligné que la Cheffe du gouvernement a appelé à renforcer ces relations, notamment à travers le développement de la coopération économique et l’intensification des investissements japonais en Tunisie.

Par ailleurs, Zenzri a eu des entretiens bilatéraux avec des chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi qu’une rencontre avec le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, pour discuter des opportunités de collaboration et d’investissement.

Rencontre avec la communauté tunisienne au Japon

En parallèle de son agenda officiel, la Cheffe du gouvernement a rencontré, vendredi, à l’ambassade de Tunisie à Tokyo, des membres de la communauté tunisienne résidant au Japon. L’ambassadeur Ahmed Chafra et des responsables de la présidence du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères étaient également présents.

Lors de cette rencontre, Zenzri a réaffirmé l’attention portée aux Tunisiens à l’étranger, qualifiant les expatriés d’ambassadeurs de la Tunisie dans leurs postes respectifs et les appelant à renforcer les passerelles entre leur pays d’accueil et la Tunisie.

Elle a écouté les préoccupations des participants et assuré que leurs propositions seraient prises en compte, les considérant comme des partenaires du projet national. Les membres de la communauté ont, pour leur part, exprimé leur engagement à servir la Tunisie depuis leurs positions respectives.

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Venice4Palestine – Lettre ouverte à la Biennale de Venise : des voix du cinéma s’élèvent pour la Palestine

Venice4Palestine – À quelques jours de l’ouverture de la Mostra de Venise, l’un des plus anciens et prestigieux festivals de cinéma au monde, une lettre ouverte est venue briser le silence qui, selon ses signataires, entoure la situation en Palestine dans le champ de la culture et des arts visuels. Intitulée « Fermate gli orologi, spegnete le stelle » (« Arrêtez les horloges, éteignez les étoiles »), cette tribune n’est pas une pétition de circonstance mais un cri de conscience, une interpellation directe adressée à la Biennale de Venise, à la Mostra Internationale d’Art Cinématographique, aux Giornate degli Autori (Journée des auteurs), à la Semaine Internationale de la Critique, ainsi qu’à l’ensemble des professionnel·le·s du cinéma, de l’audiovisuel, de la culture et de l’information.

Une interpellation directe à l’institution

« Le fardeau est trop lourd pour continuer à vivre comme avant. Depuis près de deux ans, des images irréfutables nous parviennent de la bande de Gaza et de Cisjordanie. Nous assistons, incrédules et impuissants, au supplice d’un génocide perpétré en direct par l’État d’Israël en Palestine. Personne ne pourra jamais dire : Je ne savais pas, je n’imaginais pas, je n’y croyais pas. Nous avons tout vu. Nous voyons tout. » Ainsi s’ouvre le texte, qui repose sur une conviction martelée avec force : l’accumulation d’images venues de Gaza et de Cisjordanie ne laisse plus aucune place au doute. Ce que le monde a vu n’est pas une abstraction mais un massacre retransmis en direct, que les auteurs et autrices qualifient de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien. Nul ne pourra prétendre ignorer l’ampleur de cette tragédie, tant la profusion d’images et de témoignages rend impossible l’oubli ou le déni.

Le texte dénonce cette tentation, fréquente dans les grands rendez-vous culturels, de « détourner le regard », de suspendre la réalité pour préserver le flux du spectacle, comme si les festivals pouvaient rester imperméables aux drames du monde. Les signataires rejettent cette coupure artificielle : « Comme si le monde du cinéma n’avait rien à voir avec le monde réel », écrivent-ils, sur un ton ironique et indigné. Car c’est précisément par l’image que la conscience collective a été alertée : films, reportages, vidéos amateurs ou professionnelles, souvent réalisés par des confrères ou des amis, ont documenté les bombardements, la répression, la mort de cinéastes et d’artistes, les punitions collectives infligées aux civils palestiniens. Cet engagement a un prix : en l’espace de quelques mois, près de 250 journalistes, photographes et opérateurs palestiniens ont été tués dans l’exercice de leur métier.

Le cinéma comme outil de résistance

Les signataires rappellent à la Biennale de Venise sa mission essentielle : célébrer « la puissance de l’art comme moyen de transformation, de témoignage, de représentation de l’humain et de développement de la conscience critique ». Cette mission, insistent-ils, n’est pas purement esthétique. Elle engage une responsabilité. Le cinéma, écrivent-ils, n’est pas un divertissement isolé mais une arme pacifique de résistance, capable de contrer la désinformation et l’indifférence.

Face à des déclarations jugées trop « tièdes, vagues ou confortables » de la part des institutions politiques, médiatiques ou culturelles, les auteurs exigent une parole claire et sans ambiguïté. Refuser de nommer la violence, disent-ils, c’est déjà la banaliser. « Le langage, les mots, les images ne sont pas accessoires » : ils sont les outils mêmes de la résistance, autant que les caméras ou les récits. Et si ce rôle est abandonné, concluent-ils, « il faudrait admettre qu’être cinéaste ou journaliste n’a plus aucun sens».

Un appel à l’action pendant la Mostra

De là naît l’appel à un geste collectif, symbolique mais puissant, au cœur de la Mostra. Les auteurs proposent une suspension du spectacle, une pause qui rompe avec l’enchaînement habituel des projections pour rappeler que l’art ne peut être séparé du sang versé dans le réel. Ils demandent que la Biennale, la Mostra, les Giornate et la Semaine de la Critique prennent publiquement position et aménagent des espaces narratifs pour la Palestine, non pas comme de simples annexes mais comme partie intégrante de la manifestation.

Cette exigence vise aussi la communauté professionnelle dans son ensemble. Producteurs, réalisateurs, acteurs, techniciens, critiques, journalistes, programmateurs sont appelés à imaginer des actions créatives et collectives pendant le festival, afin d’exprimer leur désaccord avec les politiques pro-israéliennes de nombreux gouvernements occidentaux. Ces gestes ne devraient pas se réduire à des slogans, mais se déployer dans « le langage même de la créativité », en mobilisant les outils symboliques et artistiques qui font la singularité du cinéma.

Les signataires avertissent : si le festival choisissait l’indifférence, il ne serait plus qu’« une vitrine triste et vide », insensible à la tragédie humanitaire. Or le rôle du cinéma est, selon eux, d’incarner un outil de témoignage, de résistance et de conscience critique.

Parmi les centaines de signataires, on retrouve des figures majeures du cinéma italien — Marco Bellocchio, Matteo Garrone, Mario Martone, Ferzan Ozpetek, Toni Servillo, Valeria Golino, Alba et Alice Rohrwacher, Fabrizio Gifuni — mais aussi des artistes internationaux comme Céline Sciamma, Charles Dance, Margarethe von Trotta, Ken Loach ou Roger Waters. Y figurent également les cinéastes et acteur tunisiens Mehdi Ben Attia, Ala Eddine Slim et Ahmed Hafiene, , ainsi que les réalisateurs palestiniens Arab et Tarzan Nasser.

La lettre exige par ailleurs que des espaces de discussion et des moments dédiés à la Palestine soient garantis durant le festival, en écho à la mobilisation prévue le 30 août et soutenue par le réseau #NoBavaglio Artists. Elle rappelle avec insistance que « il n’y a pas de cinéma sans humanité ».

L’appel reste ouvert : toute personne souhaitant rejoindre le mouvement peut le faire en écrivant à venice4palestine@gmail.com.

Venice4palestine

Une profession de foi

La lettre se conclut comme un serment collectif. « Nous, artistes et amoureux de l’art, nous, professionnels du secteur et passionnés de cinéma, nous, organisateurs, formateurs et journalistes, nous qui sommes le cœur battant de cette Mostra, affirmons que nous ne serons pas des complices lâches, que nous ne resterons pas silencieux, que nous ne détournerons pas le regard, que nous ne céderons pas à l’impuissance ni aux logiques du pouvoir. L’époque dans laquelle nous vivons nous impose cette responsabilité. » Puis vient la formule qui résume tout : « Il n’existe pas de cinéma sans humanité. Faisons en sorte que cette Mostra ait un sens, et qu’elle ne devienne pas une vitrine triste et creuse. Ensemble, avec courage, avec intégrité. Palestine libre ! »

La réaction de la Biennale

La réponse officielle de la Biennale n’a pas tardé. Dans un communiqué relayé par Variety, l’institution affirme rester fidèle à sa tradition de confrontation avec les questions les plus brûlantes de la société contemporaine. Cette sensibilité, précise-t-elle, se reflète avant tout dans la programmation. Elle met en avant cette année la sélection de La Voix d’Hind Rajab, un film bouleversant de Kaouther Ben Hania, présenté en compétition officielle. Le long-métrage retrace l’histoire d’Hind Rajab, une fillette de cinq ans tuée à Gaza en 2024, dont la mort est devenue le symbole de l’inhumanité du conflit. Le choix de ce film est hautement symbolique : il montre que la Mostra n’ignore pas la douleur palestinienne et qu’elle inscrit, au cœur même de sa sélection, un récit qui interpelle directement la conscience du public.

Le festival rappelle aussi qu’il avait accueilli l’an passé Des chiens et des hommes du cinéaste israélien Dani Rosenberg, qui s’intéressait aux conséquences de l’attaque du Hamas du 7 octobre. Mais il a omis de rappeler que dès le premier jour du festival, plus de 300 cinéastes, acteurs, écrivains et musiciens avaient publié une lettre condamnant l’inclusion de ce film et d’un autre titre israélien, Why War, affirmant que les maisons de production israéliennes étaient complices de « l’oppression des Palestiniens ».

La Biennale conclut malgré tout son communiqué par une ouverture de principe : « La Biennale est, comme toujours, ouverte au dialogue ».
Mais cette posture suffit-elle à répondre aux attentes des signataires, qui réclament des espaces concrets, visibles et assumés de débat et de mémoire ?
La question reste entière, et la réponse dépendra sans doute de la capacité de la Mostra à accepter que le cinéma soit non seulement un miroir de son temps, mais aussi un acteur de l’histoire en train de s’écrire.

Un débat mondial

Ce qui se joue à Venise dépasse largement le cadre du festival. Depuis octobre 2023, d’autres manifestations ont connu des interpellations similaires. À Locarno, en août 2024, des collectifs d’artistes ont demandé la suspension symbolique de certaines projections en solidarité avec la Palestine. Au Festival de Toronto, en septembre 2024, des cinéastes ont exigé la tenue de séances spéciales consacrées aux films palestiniens et au contexte politique de leur production. À San Sebastián, en octobre 2024, une pétition signée par plus de cent vingt professionnels a réclamé un hommage officiel aux cinéastes palestiniens disparus et à la mémoire des victimes civiles. Autant de gestes qui traduisent un refus croissant du silence et rappellent que les festivals, longtemps perçus comme des bulles à l’écart des tensions du monde, sont désormais sommés d’assumer une position.

L’appel de Venice4Palestine s’inscrit donc dans une dynamique mondiale où la neutralité tend à être assimilée à une complicité tacite. Mais par son ampleur et le poids symbolique de ses signataires, cette lettre ouverte confère à la Mostra de Venise une résonance particulière. En plaçant l’institution face à ses responsabilités, elle rappelle qu’un grand festival ne se limite pas à célébrer le cinéma : il doit aussi interroger sa capacité à donner du sens au monde.

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La viande rouge, thermomètre social de la Tunisie

La Tunisie vit au rythme de ses prix alimentaires. Après le pain, le sucre et l’huile, c’est désormais la viande rouge qui cristallise les tensions entre pouvoir d’achat, régulation étatique et aléas climatiques. L’annonce de l’importation de cargaisons massives de viande bovine et ovine, proposées à des prix plafonnés – 37,900 dinars/kg pour le bœuf et 38,900 dinars/kg pour l’agneau – traduit la volonté du gouvernement de juguler la flambée des prix. Mais cette mesure, si elle soulage temporairement les consommateurs, soulève aussi des interrogations de fond.

Le miroir d’un marché déséquilibré

Depuis des mois, le prix de l’agneau a dépassé la barre symbolique des 60 dinars le kilo dans certaines régions. Une inflation insoutenable pour les ménages moyens, dont la consommation de viande rouge se réduit comme peau de chagrin. Cette envolée s’explique par une équation implacable : sécheresse persistante, effondrement de la production locale et spéculation. L’État tente d’y répondre par la régulation et l’importation, mais il s’agit d’un palliatif, pas d’une solution structurelle.

Un État pompier face à la spéculation

La création de points de vente pilotes, la mobilisation de la Société Ellouhoum et la distribution directe visent à court-circuiter les intermédiaires. Pourtant, comme l’a rappelé Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire des prix, les pratiques illégales dans la restauration et les grillades continuent d’alimenter la hausse. Autrement dit, l’État joue au pompier : il éteint l’incendie d’un côté, pendant que la spéculation rallume les braises de l’autre.

Le vrai défi : l’autosuffisance

Derrière ces cargaisons importées se cache une question cruciale : la Tunisie peut-elle encore garantir sa souveraineté alimentaire en matière de viande rouge ? Les initiatives conjointes des ministères du Commerce et de l’Agriculture pour renforcer le cheptel bovin et ovin vont dans le bon sens, mais elles relèvent du long terme. D’ici là, chaque hausse de prix viendra rappeler la fragilité de notre modèle agricole et la dépendance aux marchés extérieurs.

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Tunisie : Plus de 50.000 interventions de la Protection civile durant l’été

Entre le 1er juin et le 21 août 2025, les équipes de la Protection civile ont effectué plus de 52.000 interventions à travers le pays. Incendies de forêts, accidents de la route, noyades et sécurisation des plages ont marqué une saison estivale particulièrement intense.

Une moyenne de 24 interventions par heure

Dans une interview accordée à l’Agence TAP, le commandant Khalil Mechri, chef du service des statistiques et du soutien opérationnel à la Protection civile, a précisé que les équipes réalisent en moyenne 24 interventions chaque heure.

Parmi celles-ci figurent les incendies de forêts et de cultures, les accidents de la route, les incidents liés aux noyades et la sécurisation des plages touristiques.

Un été marqué par les incendies

Le nombre de feux de forêts a connu une hausse cette année avec 134 incendies ayant ravagé 2194 hectares, contre 106 feux détruisant 314 hectares seulement en 2024 sur la même période.

Malgré cette progression, le responsable souligne que les chiffres restent dans les moyennes enregistrées sur les cinq dernières années.

Des renforts pour protéger les récoltes

Pour faire face à ces risques, la Protection civile a mis en place 16 centres saisonniers supplémentaires dans les zones forestières (Jendouba, Kef, Béja, Siliana et Bizerte), en appui aux 125 unités permanentes déployées sur le territoire.

Ces centres temporaires, actifs jusqu’à fin septembre, ont permis de réduire les délais d’intervention et de protéger près de 12 millions de quintaux de blé.

Période critique de fin juillet

Entre le 23 et le 27 juillet, 426 incendies se sont déclarés dans les forêts de Siliana, Zaghouan, Béja, Jendouba et Kasserine. Leur maîtrise a nécessité la mobilisation de plusieurs acteurs : armée nationale, services forestiers, ministère de l’Équipement, municipalités, mais aussi citoyens.

Accidents en hausse, noyades en baisse

Concernant la sécurité routière, la Protection civile fait état d’une hausse de 19% des accidents depuis le début de l’été. À l’inverse, les accidents de noyade ont reculé de 31%, notamment sur les plages en juillet et août. Au total, 322 personnes ont pu être sauvées de la noyade grâce à l’action rapide des équipes.

Les zones côtières concentrent la majorité des interventions en raison de leur forte fréquentation estivale, mais le commandant Mechri avertit : les accidents de la route les plus meurtriers surviennent souvent ailleurs, liés à la vitesse excessive et à l’usage du téléphone au volant.

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Djerba : La renaissance de la mosquée de Mezraia

C’est une initiative citoyenne qui a rendu toutes ses couleurs à l’une des anciennes mosquées de Mezraia. Autour de Mouldi Chaabani, un groupe de jeunes a en effet entrepris une restauration de ce sanctuaire nommé mosquée Al Maazouzine ou encore mosquée Ben Maazouz

Après la campagne de travaux, la mosquée a belle allure et souligne l’esthétique singulière des mosquées djerbiennes.

Une initiative à saluer car cette mosquée qui se trouve éloignée des centres urbains, en pleine campagne de Mezraia, était délaissée depuis longtemps, malgré une restauration en 2005.

Les origines de cette mosquée remonteraient au onzième siècle et n’ayant subi aucune altération significative, elle constitue un exemple éloquent de l’architecture sacrée de Djerba.

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Tunisie : Lancement de la campagne pour le retrait du mandat d’un élu

L’Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE) de Mahdia a annoncé le lancement, à partir du lundi 25 août 2025, de la campagne de retrait du mandat visant un élu de la circonscription d’El Guassem-ouest (délégation de Chorbane). Cette procédure, une première en Tunisie, fait suite à la validation par l’ISIE d’une pétition initiée par les électeurs. Le vote décisif est prévu pour le 28 septembre.

En juillet dernier, le président de l’ISIE, Farouk Bouasker, avait confirmé que le Conseil de l’Instance avait validé pour la première fois une pétition demandant la révocation d’un membre d’un conseil local élu, en l’occurrence dans la délégation de Chorbane (gouvernorat de Mahdia).

Une première procédure de révocation en Tunisie

Cette démarche inédite s’inscrit dans le cadre des nouveaux mécanismes de reddition de comptes instaurés par la réforme institutionnelle. La pétition avait été initiée par un dixième des électeurs de la circonscription, conformément à la loi, et déposée après un an de mandat. L’ISIE avait vérifié la conformité juridique, la validité des signatures et le respect des procédures avant d’approuver le dossier à l’unanimité.

Modalités de participation à la campagne

L’IRIE de Mahdia a précisé que les demandes de participation à la campagne seront reçues du lundi 25 août à 8h jusqu’au dimanche 31 août au siège régional, sis avenue de Carthage à Mahdia.

Deux formulaires officiels ont été mis en ligne : une déclaration de participation à la campagne de vote pour le retrait du mandat et une déclaration sur l’honneur remplie par le représentant légal de la partie participante. Les signatures doivent être légalisées avant leur dépôt.

Un vote populaire fixé au 28 septembre

Les électeurs de la circonscription d’El Guassem-ouest seront appelés aux urnes le dimanche 28 septembre 2025 pour se prononcer par « oui » ou « non » sur la révocation de l’élu.

Si la majorité absolue des électeurs inscrits (50% plus un) vote en faveur de la pétition, le mandat sera annulé et une élection partielle sera organisée pour pourvoir le siège vacant. Dans le cas contraire, l’élu conservera son mandat jusqu’à son terme, sans possibilité de nouvelle révocation.

Un tournant institutionnel

Le président de l’ISIE a qualifié ce mécanisme de révocation de « tournant juridique et constitutionnel majeur », estimant qu’il constitue un test pour mesurer l’efficacité des instruments de contrôle populaire par les urnes. Pour Mahdia, cette campagne s’annonce comme un moment politique inédit, où les électeurs auront pour la première fois en Tunisie l’opportunité de retirer leur confiance à un élu local en cours de mandat.

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Hommage : Kalthoum Bornaz, toujours dans nos mémoires

Cinéaste et esthéte, Kalthoum Bornaz était née un 24 août, il y a quatre-vingt ans. Décédée le 3 septembre dans un accident domestique, sa mémoire reste vive et désormais une rue porte son nom.

Kalthoum Bornaz nous a laissé de nombreux films dont « Chtar Mhaba » et « Kesswa » restent inoubliables.

Elle a également réalisé « Trois personnages en quête d’un théâtre », un film qui en 1987, revenait sur les mobilisations qui avaient sauvé le Théâtre municipal de la démolition et racontait l’histoire de la vénérable Bonbonnière de Tunis.

Ce film de Kalthoum Bornaz revient au devant de l’actualité alors que la société civile se mobilise aujourd’hui pour que l’hôtel du lac ne disparaisse pas.

Paix à l’âme d’une cinéaste exemplaire qui fut dès 1968 l’une des premières tunisiennes à être diplômée de l’Institut des Hautes études cinématographiques « IDHEC ».

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Éliminatoires Mondial 2026 : La Tunisie affrontera le Liberia le 4 septembre à Radès

La Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé que les Aigles de Carthage recevront le Liberia le jeudi 4 septembre 2025, au stade Hamadi Agrebi de Radès (20h00), dans le cadre de la 7e journée des qualifications africaines pour la Coupe du Monde 2026.

Programme confirmé par la FTF

Dans un communiqué publié samedi sur sa page officielle, la FTF a précisé que la rencontre face au Liberia comptera pour la 7e journée du groupe H. Quatre jours plus tard, le 8 septembre, la Tunisie se déplacera à Malabo pour affronter la Guinée équatoriale, à 14h00, pour le compte de la 8e journée.

Les deux dernières rencontres, Sao Tomé-et-Principe – Tunisie (9e journée) et Tunisie – Namibie (10e journée) sont prévues en octobre.

Classement du Groupe H avant les deux chocs

Avant ces deux rendez-vous décisifs, la Tunisie occupe la première place du groupe H avec 16 points, devant la Namibie (12 points), le Liberia (10 points), la Guinée équatoriale (7 points), le Malawi (6 points) et Sao Tomé-et-Principe (0 point).

Les Aigles de Carthage visent à consolider leur leadership et à se rapprocher d’une qualification directe pour la Coupe du Monde 2026.

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Lifting pour le Mouled : Kairouan, capitale spirituelle et touristique de Tunisie

Les travaux d’aménagement et d’embellissement vont bon train à Kairouan qui s’apprête à accueillir des milliers de touristes à l’occasion de la fête du Mouled.

Les remparts de la ville viennent d’être l’objet d’un lifting spectaculaire et une restauration en profondeur est en cours au bassins des Aghlabides. De plus, tous les accès de la ville ont fait l’objet d’une campagne de nettoyage.

Selon la tradition, la ville de Kairouan, capitale spirituelle de la Tunisie, accueille pèlerins et voyageurs lors des festivités du Mouled qui cette année, aura lieu le 4 septembre. De quoi transformer une semaine durant, la cité d’Okba en capitale touristique du pays.

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Tunisie – Rentrée scolaire : Géolocalisation des manuels

À l’approche de la rentrée, le Centre national pédagogique (CNP) a annoncé le lancement d’une application mobile permettant aux parents et élèves de localiser les manuels scolaires disponibles en librairie. Le CNP a également renforcé son offre avec des manuels en braille, des titres destinés aux Tunisiens de l’étranger et une nouvelle série de livres parascolaires.

Dans une interview accordée à l’agence TAP, le PDG du CNP, Karim Daoud, a présenté les nouveautés de l’année 2025-2026.

Géolocalisation

Une application mobile basée sur la géolocalisation permettra de trouver rapidement une librairie disposant du manuel recherché. Le dispositif complète l’outil déjà disponible sur le site officiel du CNP.

Concernant la distribution, 75% des manuels ont déjà été livrés dans certaines régions et 100% dans d’autres ; d’ici la semaine prochaine, tous les titres devraient être disponibles sur tout le territoire.

Manuels en braille

Le CNP met en avant son rôle social et inclusif : il a édité des manuels scolaires en braille ainsi que des récits et livres adaptés aux élèves en situation de handicap.

Les enseignants, de leur côté, bénéficient de 390 guides pédagogiques à prix abordable (entre 3 et 8 dinars), ainsi que 15 guides spécifiques pour les professeurs exerçant auprès des enfants tunisiens à l’étranger.

Pour la nouvelle rentrée, le CNP a édité 314 titres en 16 millions d’exemplaires. 206 titres sont destinés aux élèves de l’enseignement de base et du secondaire en 15,09 millions d’exemplaires ; 93 titres sont destinés aux enseignants en 68.800 exemplaires ; 15 titres sont destinés aux élèves résidant à l’étranger en 26.200 exemplaires.

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Autour de 60 dinars le kilo : La bataille du zgougou peut commencer

Comme chaque année en période de mouled, les prix du zgougou flambent et laissent les consommateurs pantois.

La spéculation bat son plein et les prix s’envolent alors que de plus en plus de ménages délaissent la bouillie traditionnelle basée sur cette graine de pin que nous nommons zgougou.

D’ailleurs, les alternatives sont nombreuses : assida aux noisettes, assida tradition ou pas assida du tout !

Depuis que le kilo de zgougou est au même prix que le kilo de viande, les consommateurs finissent par regarder ailleurs.

À suivre ce qui ne manquera pas d’alimenter la chronique des quinze prochains jours !

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Tunisie : La fête du Mouled sera célébrée le jeudi 4 septembre

Le mufti de la République tunisienne, Hichem Ben Mahmoud, a indiqué que le dimanche 24 août 2025 correspond au premier jour du mois de Rabia al-Awwal 1447 de l’Hégire.

À cette occasion, il a précisé que la commémoration de la naissance du prophète Mohamed (Mouled) aura lieu cette année le jeudi 4 septembre.

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Tunisie – Météo : Hausse des températures à partir de lundi

À partir de ce lundi 25 août 2025, la Tunisie connaîtra une légère hausse des températures, avant une nouvelle augmentation marquée mercredi et jeudi. Selon l’Institut national de la météorologie (INM), un retour progressif à la baisse est attendu dès vendredi.

Prévisions pour la semaine

L’ingénieur de l’INM, Anis Satouri, a indiqué que les températures commenceront à grimper légèrement dès lundi, se stabiliseront mardi, puis connaîtront une hausse plus importante entre mercredi et jeudi, avant un recul progressif à partir de vendredi.

Il a également signalé des pluies qualifiées de « médicales » enregistrées samedi soir dans plusieurs régions : 17 mm à Haffouz (Kairouan), 7 mm à Cherarda (Kairouan), 11 mm au Kef, 20 mm à Sidi Bouzid, 16 mm à Ouled Haffouz (Sidi Bouzid), 9 mm à Menzel Chaker (Sfax), 8 mm à Ghraba (Sfax). Dans d’autres localités du centre, les précipitations ont varié entre 1 et 7 mm.

Pour ce dimanche, le ciel restera peu nuageux sur l’ensemble du pays, avec une densification des nuages l’après-midi sur l’ouest du nord et du centre, notamment à Kasserine, au sud de Siliana, Sidi Bouzid et Kairouan.

Ces nuages pourraient atteindre ensuite l’ouest de Sfax et Mahdia, voire Monastir et Sousse, où des cellules orageuses locales accompagnées de pluies, parfois de grêle, sont attendues. En mer, le temps sera agité sur les côtes nord et peu perturbé ailleurs.

Les précisions de l’INM

Selon l’INM, cette évolution des températures et les épisodes pluvieux actuels s’inscrivent dans la variabilité saisonnière typique de fin août. Les services météorologiques appellent les citoyens, en particulier dans les zones rurales et agricoles, à rester attentifs aux averses locales pouvant s’accompagner de grêle.

Fin août, période de contrastes climatiques

Chaque année, la fin du mois d’août en Tunisie est marquée par des fluctuations climatiques : chaleur persistante, épisodes orageux localisés et premières précipitations. Ces « pluies médicales » sont généralement bien accueillies par les agriculteurs car elles humidifient les sols après les fortes chaleurs estivales.

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Tennis : Moez Chargui sacré à Hersonissos

Le Tunisien Moez Chargui (191e mondial) a remporté samedi le Challenger 4 d’Hersonissos, en Grèce, profitant de l’abandon de son adversaire français Dan Added (286e) dans le troisième set. C’est son troisième titre du mois après ses victoires à Porto et Monastir.

La finale a débuté en faveur du Français Dan Added, vainqueur du premier set 7-5. Moez Chargui a réagi dans la deuxième manche en l’emportant 6-4. Dans le set décisif, le Tunisien menait 3-0 lorsque son adversaire, diminué par une blessure, a été contraint d’abandonner, offrant ainsi le titre au Tunisien.

Même si la victoire a été scellée par l’abandon de son adversaire, Chargui a confirmé sa régularité et sa bonne dynamique sur le circuit Challenger. Le public grec, présent en nombre, a salué la combativité des deux joueurs.

Chargui avait validé son billet pour la finale en dominant le Français Robin Bertrand (315e) en deux sets (6-4, 6-1). Auparavant, il avait écarté l’Allemand Mats Rosenkranz (352e) en quarts (7-6, 6-3) et le Grec Pavlos Tsitsipas (960e) en huitièmes (4-6, 6-4, 6-2).

Ce sacre intervient après une série impressionnante : le Tunisien avait déjà remporté deux tournois Challenger en août, à Porto (3 août) puis à Monastir (10 août).

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Toutes les plages d’une vie : Noces marines à Kélibia

Encore une semaine et le mois d’août s’éclipsera. Avec lui, sur la pointe des pieds, l’été commencera à tirer sa révérence.

Cet été m’a quasiment glissé entre les doigts et je ne l’ai pas vécu comme je l’aurais voulu, un peu comme si ma joie se fanait et que je ployais sous l’absurdité des pesanteurs qui dictent notre quotidien.

A la plage, j’ai amené quelques livres avec moi mais je n’ai pas pris de maillot de bain. Depuis quelques années, je suis réfractaire aux bonheurs simples de la mer.

Pour me réconcilier avec le bleu azur, j’ai même feuilleté le « Noces à Tipaza » de Camus dont les phrases intensément hédonistes n’ont jamais été égalées.

Ce récit me renvoie à tant de plages et de plongeons éblouissants. Enfant à Raoued, adolescent à Ez-Zahra, La Marsa et Cartthage, puis jeune adulte sur toutes les plages du littoral.

Je me souviens des plages de Chaffar et Sidi Mahrez, celles de Korba, Kélibia, Béni Khiar et Tazarka, celles d’El Haouaria, Korbous et Oued El Abid.

Je me souviens des plages de Djerba et de Kerkennah, en particulier à Sidi Mahrez et Bounouma. Je me souviens de la découverte tardive des plages de Zouara ou Rejiche.

Je me souviens aussi des plages de toute une vie : Bouficha, Bechateur, Metline, Cap Serrat, Cap Angela, Nabeul, Hammamet, Amilcar, Carthage Présidence, Chebba, Zarzis et ailleurs.

Il faudrait que je m’installe un jour d’été, au bord de l’eau pour écrire mes saisons bleues, raconter mon histoire du rivage et nager entre la jubilation des vagues et les leçons de l’histoire.

À Kélibia, entre plusieurs plages, mon cœur balance. Comme c’est Sidi Mansour que j’ai toujours préféré, il est probable que demain, je me lance dans une équipée impromptue.

Peut-être jusqu’à Tamazghat, Ezzahra, Hammam Ghezaz ou Kerkouane. Je me dope en relisant Camus et en rêvant de nouvelles noces marines à Kélibia.

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Marché Central : Rzouga et le kaftagi de la rue de Suède

À la rue de Suède, juste en face du Marché central, la famille Douiri a installé son restaurant spécialisé dans le kaftagi depuis 1931.

Messaoud, le patriarche, avait ouvert la voie et désormais le relais a été repris par ses quatre petits-fils qui continuent à faire vivre cette enseigne.

Abderazak est l’un des pivots de l’organisation de ce restaurant où tout se déroule comme une chorégraphie où chacun connaît son rôle et les tâches à accomplir.

Celui que tout le monde surnomme Rzouga, veille au grain et participe au ballet qui commence derrière les fourneaux pour aboutir dans les assiettes d’une clientèle qui se pourléche les babines.

Icône du Marché central, Abderazak est très populaire. Artiste à sa manière, il choisit soigneusement ses produits frais et dans un concert à huit mains fraternelles, fait éclore le plus savoureux kaftagi de Tunis.

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Festival international du film amateur de Kélibia : Aujourd’hui, le coup d’envoi

La trente-huitième édition du Festival international du film amateur de Kelibia (FIFAK) se déroulera du 23 au 30 août et rassemblera de nombreux cinéastes tunisiens et étrangers. Cette session du festival est dédiée à la Palestine et sera ouverte avec le film The Mandate de Stéphane Ziegler.

Soutenu par le ministère des Affaires culturelles, le Centre national du cinéma et de l’image, et la ville de Kelibia, le FIFAK porte bien son âge tout en gardant la verve de ses premières années. Organisé par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs ce festival a su garder le cap de ses débuts et maintient intact son projet d’action culturelle.

À suivre jusqu’au 30 août !

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Le rapport annuel 2024 de la BCT : une gestion monétaire en pleine mutation

Le rapport annuel 2024 de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), remis au Président de la République le 20 août 2025, présente les faits saillants de l’économie tunisienne et des opérations de la banque centrale. D’après le rapport, les interventions de la BCT sur le marché monétaire ont enregistré une baisse, se situant en moyenne à 13,688 MD en 2024, contre 14,604 MDT l’année précédente.

Évolution des instruments de la politique monétaire

La diminution des interventions a touché la quasi-totalité des instruments, avec des baisses notables pour les opérations principales de refinancement (-2,531 MDT) et les swaps de change (-14 MDT). Parallèlement, le rapport indique que la BCT a augmenté les opérations d’achats fermes (+1 649 MDT) et a introduit un nouvel instrument de refinancement à six mois en octobre 2024, qui s’est traduit par une enveloppe annuelle moyenne de 234 MDT.

Ces interventions ont contribué à une réduction du déficit moyen sur le marché monétaire, qui s’est établi à 176 MD en 2024, contre 293 MDT un an auparavant.

Bilan de l’économie tunisienne en 2024

Le rapport du gouverneur de la BCT met en lumière les principales tendances économiques de l’année. La croissance a atteint +1,4%, après une stagnation en 2023. Cette évolution s’explique, selon le rapport, par une performance positive dans le secteur agricole et dans les services, ce qui a compensé le recul de l’activité industrielle.

En matière de finances publiques, le rapport note une réduction du déficit budgétaire à 6% du PIB en 2024 et une baisse du taux d’endettement public à 81,2% du PIB. Le déficit courant a également été contenu, et les avoirs en devises se sont maintenus à 121 jours d’importation. Le taux d’inflation, quant à lui, a progressivement reculé pour atteindre 6,2% en fin d’année.

Actions de la BCT

En 2024, la BCT a maintenu son taux d’intérêt directeur à 8% tout au long de l’année. Le rapport mentionne également la mise en œuvre de plusieurs projets stratégiques, dont le lancement de la plateforme de paiement numérique « TuniChèque ».

Pour 2025, le rapport évoque une croissance économique qui pourrait se renforcer en Tunisie, tout en restant prudente face à un contexte mondial fragile.

Télécharger le rapport annuel 2024 de la BCT: https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/documents/RA_fr.pdf

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Mobilisation du 21 août : le SNJT fustige l’absence de couverture des médias publics

La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude face au « tapis noir médiatique » qui a entouré la manifestation organisée par l’UGTT le jeudi 21 août 2025.

La SNJT affirme que des milliers de citoyens ont pris part à la mobilisation du 21 août, destinée à porter des revendications nationales. Pourtant, selon le syndicat, la majorité des médias publics ont choisi de ne pas couvrir l’événement, à l’exception de quelques cas isolés.

Une atteinte au droit du public à l’information

Dans son communiqué, la SNJT estime que cette omission ne relève pas d’une simple erreur professionnelle, mais constitue une dérive grave par rapport aux missions fondamentales du service public audiovisuel.
Le syndicat souligne que ce vide médiatique a ouvert la voie à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, contribuant à éroder davantage la confiance des citoyens envers leurs médias nationaux.

Les accusations du SNJT

La centrale professionnelle pointe plusieurs responsabilités :

  • Les médias publics, accusés d’avoir manqué à leur devoir de couverture et de service au public.
  • Le pouvoir exécutif, tenu pour responsable après l’affaiblissement des instances indépendantes de régulation, en particulier la HAICA.
  • Les rédactions silencieuses, critiquées pour avoir accepté de se soumettre à des consignes politiques, transformant le service public en instrument de propagande.

La SNJT appelle les journalistes à refuser toute instruction étrangère au cadre professionnel, à rester fidèles à la charte d’éthique et à défendre le droit des citoyens à une information libre et transparente.
Elle affirme également qu’elle assumera « toutes ses responsabilités » afin de contrer ce qu’elle qualifie de dérive professionnelle grave, en œuvrant avec les acteurs concernés pour protéger l’indépendance du journalisme.

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