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Tunisie : 7000 jeunes médecins en grève à partir du 1er juillet

La tension monte dans le secteur de la santé publique. À partir du 1er juillet 2025, quelque 7000 médecins résidents et internes entameront une grève nationale, paralysant les services dans les hôpitaux publics. Cette nouvelle mobilisation fait suite à une série de protestations entamées depuis avril, face à des revendications professionnelles restées sans réponse.

Selon Baha Eddine Rabei, vice-président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, cette grève s’inscrit dans une dynamique de contestation croissante, alimentée par l’inaction du ministère de la Santé. Au cœur des revendications : une révision de la rémunération des gardes de nuit, l’exonération du service civil obligatoire, ainsi qu’une revalorisation de la bourse mensuelle, jugée dérisoire au regard de la charge de travail.

La colère s’est accentuée après le boycott massif (à plus de 95%) par près de 6200 jeunes médecins des choix de centres de stages proposés à cinq reprises par les autorités. Un geste fort que l’organisation interprète comme une réponse à l’absence de dialogue sérieux avec le ministère.

« Ces convocations répétées sont perçues comme une tentative de diviser le mouvement », explique Rabei, rappelant que la dernière réunion tenue le 12 juin avec les représentants de l’État n’a débouché sur aucun accord concret.

Dans une publication en date du 26 juin, le président de l’organisation, Wajih Dhokkar, a dénoncé sur Facebook la précarité matérielle des jeunes praticiens. Il évoque notamment une rémunération horaire de 1 dinar pour les gardes, un salaire mensuel plafonné à 1500 dinars, et des frais de logement pouvant atteindre 700 dinars par mois, particulièrement dans les villes côtières où les jeunes médecins sont régulièrement affectés.

Depuis plusieurs mois, les jeunes médecins multiplient les actions : grève le 21 avril, marche nationale le 2 mai, puis cinq jours de grève en juin. La grève annoncée pour juillet s’inscrit dans cette escalade et pourrait avoir un impact significatif sur le fonctionnement des hôpitaux publics si aucune solution rapide n’est trouvée.

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Tunisie : Les réserves en devises atteignent l’équivalent de 100 jours d’importation

Les avoirs nets en devises de la Tunisie ont atteint 23,18 milliards de dinars, couvrant ainsi 100 jours d’importation à la date du 27 juin 2025, selon les derniers indicateurs publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Ce niveau marque une hausse de deux jours d’importation — soit environ 612 millions de dinars — par rapport au 27 mai 2025, confirmant une relative amélioration de la position extérieure du pays.

La BCT signale également une progression des revenus du travail, qui sont passés de 3,4 milliards de dinars au 20 juin 2024 à 3,7 milliards à la même date en 2025. De leur côté, les recettes touristiques se sont établies à 3,02 milliards de dinars, traduisant une reprise continue du secteur.

En parallèle, les services de la dette extérieure demeurent élevés, atteignant 7,6 milliards de dinars, un niveau qui continue de peser sur les équilibres financiers du pays.

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Hammamet s’apprête à vibrer : 36 spectacles, 33 soirées, 15 pays à l’honneur

Le rideau se lèvera le 11 juillet 2025 sur la 59e édition du Festival International de Hammamet (FIH), qui se tiendra jusqu’au 13 août au Centre Culturel International de Hammamet. Placée sous le signe de la diversité et de la création, cette édition – organisée sous le slogan « Continuous Vibes » – proposera 36 spectacles répartis sur 33 soirées, avec des artistes venus de 15 pays des cinq continents.

La soirée d’ouverture sera marquée par la présentation de « Ragouj », adaptation scénique de la série télévisée ramadanesque éponyme. Mise en scène par Abdelhamid Bouchnak, sur une composition musicale de Hamza Bouchnak, la comédie musicale réunira un orchestre de 40 musiciens et des chorégraphies signées Oumaima Manaï. Cette première soirée rendra hommage au rappeur Kafon (Ahmed Laabidi), figure emblématique de la scène musicale tunisienne, récemment disparu.

Le FIH 2025 promet une programmation musicale éclectique, mêlant tarab classique, jazz, raï, flamenco, gnawa, électro, salsa, musiques africaines, symphonique et pop urbaine. Le public pourra retrouver de grands noms comme Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Balti, Ghazi Ayadi (Tunisie), Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), Nass El Ghiwane (Maroc), Noel Kharman (Palestine), Naïka (Haïti-France), Yuri Buenaventura (Colombie) ou encore Bassekou Kouyaté (Mali).

Le théâtre tunisien occupera une place de choix avec quatre créations majeures, dont « Mère des pays » de Hafedh Khalifa, une fresque historique sur Abou Zakaria El Hafsi, « Ad Vitam » de Leila Toubel, « Au violon » de Fadhel Jaziri, et « La Dame de Kerkoine » de Wajdi Gaidi et Houssem Sahli, qui revisite l’histoire punique en langue phénicienne.

Le spectacle « Arboune » d’Imed Jemaa viendra explorer la condition de l’artiste dans l’après-Covid. D’autres projets contemporains novateurs, comme « Sinouj Odyssey » de Benjemy, « Osool » de Yacine Boularès, et « 24 Parfums – Les Étoiles Symphoniques » de Mohamed Ali Kammoun, illustrent l’ouverture du festival à l’innovation artistique.

Une soirée spéciale intitulée « Symphonica » rendra hommage à des icônes de la chanson française telles que Dalida, Aznavour et Édith Piaf, avec les voix de la Tunisienne Zeineb Oueslati et du Français Philippe Cavaillé.

Le festival s’achèvera le 13 août, date symbolique de la Journée nationale de la femme tunisienne, avec un concert de Nabiha Karaouli en hommage à la femme, dans un esprit tarabique et engagé.

Cette année, les billets sont exclusivement disponibles en ligne, via le site officiel du festival : festivaldehammamet.com

PROGRAMME

  • 11 juillet : « Ragouj – Le Spectacle » – Abdelhamid Bouchnak et Hamza Bouchnak
    (Tunisie)
  • 12 juillet : « La Nuit Des Chefs » – Théâtre de l’Opéra de Tunis – Pôle Musique et Opéra – L’Orchestre Symphonique Tunisien (Tunisie)
  • 13 juillet : Hind Ennaira (Maroc) – Djazia Satour (Algérie)
  • 14 juillet : Naïka (Haïti – France)
  • 15 juillet : RUST (Syrie / Liban) – Alsarah and The Nubatones (Soudan)
  • 16 juillet :  » Mère des pays » – Hafedh Khalifa (Tunisie)
  • 17 juillet : « Jathb » (Tunisie) – Soudeni (Tunisie)
  • 18 juillet : « Ad Vitam » de Leila Toubel (Tunisie)
  • 19 juillet : Yuri Buenaventura (Colombie)
  • 20 juillet : Noël Kharman (Palestine)
  • 21 juillet : « Sinouj – Odyssey » Benjemy (Tunisie)
  • 22 juillet : « Dialogue des cordes 2 » Kamel Ferjani (Tunisie)
  • 23 juillet : Addict Ameba (Italie)
  • 24 juillet : Siilawy (Jordanie)
  • 25 juillet : « 24 Parfums – Les Etoiles Symphoniques » Mohamed Ali Kammoun (Tunisie)
  • 26 juillet : Wael Jassar (Liban)
  • 27 juillet :  Nass El Ghiwane (Maroc)
  • 28 juillet : « La Dame de Kerkoine » Wajdi Gaidi et Houssem Sahli (Tunisie)
  • 29 juillet : Al Shami (Syrie)
  • 30 Juillet : Las Migas (Espagne)
  • 31 juillet : Lotfi Bouchnak (Tunisie)
  • 1 er Août : « Habit Zamani » Ghazi Ayadi (Tunisie)
  • 2 août : Saber Rebai (Tunisie)
  • 3 août : Robyn Bennett (USA / France)
  • 4 août : Balti (Tunisie)
  • 5 août : Koum Tara (Algérie / France)
  • 6 août : « Arboune » Imed Jemaa (Tunisie)
  • 8 août : Cheb Mami (Algérie)
  • 9 août : Sinfonica – Spécial Tubes Français (Tunisie / France)
  • 10 août : « Au violon » Fadhel Jaziri (Tunisie)
  • 11 août : Bassekou Kouyaté and Ngoni Ba (Mali)
  • 12 août : « Osool » (Tunisie / France)
  • 13 août : Nabiha Karaouli (Tunisie)

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Tunisie : La Cheffe du gouvernement en visite officielle en Espagne

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, représente le président Kaïs Saïed à la quatrième Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 1er juillet 2025 à Séville, en Espagne. Cette rencontre mondiale est consacrée à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et à la réforme de l’architecture financière internationale.

Aux côtés de chefs d’État, de dirigeants d’organisations régionales et internationales, de responsables d’institutions financières, d’acteurs de la société civile et du secteur privé, Sarra Zaâfrani Zenzri participe à plusieurs panels dédiés aux grands enjeux économiques mondiaux. Des entretiens bilatéraux sont également prévus avec des dirigeants et des représentants de grandes institutions financières internationales.

Cette quatrième édition vise à repenser en profondeur les mécanismes de financement du développement durable, à travers une réforme structurelle du système financier mondial. Elle entend aussi lever les freins à l’investissement, en particulier dans les pays en développement, qui souffrent d’un déficit de financement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, selon les Nations Unies.

L’objectif : permettre aux pays d’atteindre les 17 Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 — parmi lesquels la lutte contre la pauvreté, la faim, le changement climatique ou encore les inégalités. Mais à moins de cinq ans de l’échéance, les retards s’accumulent, principalement en raison du manque chronique de ressources financières et de leur volatilité.

Malgré le retrait des États-Unis des négociations, les États membres de l’ONU ont trouvé un terrain d’entente le 25 juin dernier autour du « Compromis de Séville », document final de la FfD4. Fruit de longs mois de discussions menées notamment par le Mexique, le Népal, la Zambie et la Norvège, ce texte constitue un cadre actualisé visant à renforcer les engagements pris lors des précédentes conférences, notamment ceux du Programme d’action d’Addis-Abeba adopté en 2015.

La conférence de Séville s’inscrit dans la continuité des sommets de Monterrey (2002), de Doha (2008) et d’Addis-Abeba (2015), qui ont structuré les grands principes du financement du développement au sein du système onusien. Le sommet actuel doit aboutir à des engagements concrets pour accélérer les efforts internationaux en faveur du développement durable.

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Le producteur Habib Attia invité à rejoindre The Academy of Motion Picture Arts and Sciences

Le producteur tunisien Habib Attia figure parmi les nouveaux membres invités à rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, prestigieuse institution qui organise chaque année les Oscars. Cette reconnaissance confirme l’importance de son parcours et de sa contribution au renouveau du cinéma tunisien, qu’il accompagne depuis près de deux décennies à travers des œuvres puissantes, singulières et désormais incontournables sur la scène internationale.

Habib Attia rejoint ainsi un cercle encore restreint de professionnels tunisiens admis au sein de l’Academy, tous ayant joué un rôle actif dans le développement du cinéma tunisien. Avant lui, la réalisatrice Kaouther Ben Hania – dont il a produit plusieurs films –, la réalisatrice Raja Amari, la productrice Dorra Bouchoucha, la monteuse franco-tunisienne Nadia Ben Rachid, ou encore la réalisatrice Meryam Joobeur (Brotherhood, nommé aux Oscars en 2020), ont été invitées à siéger dans différentes branches de l’institution. Le producteur Tarak Ben Ammar, qui a produit plusieurs films tournés en Tunisie et soutenu l’industrie locale dès les années 1970, en fait également partie. L’entrée d’Habib Attia vient ainsi renforcer une présence tunisienne encore modeste mais croissante dans cette institution de référence.

À la tête de la société Cinétéléfilms, fondée par son père Ahmed Bahaeddine Attia, producteur historique de films majeurs comme Les Silences du palais, Les Sabots en or et Halfaouine, Habib Attia a su, dès son retour en Tunisie en 2007 après avoir terminé ses études en Italie, faire émerger une nouvelle génération de cinéastes. Son nom est aujourd’hui indissociable de la percée du cinéma tunisien sur la scène mondiale, notamment grâce à une série de films qui ont franchi les frontières des festivals pour accéder aux plus hautes sphères de reconnaissance, jusqu’à l’Académie elle-même.

L’un des projets les plus marquants qu’il a portés reste L’homme qui a vendu son dos/The Man Who Sold His Skin, réalisé par Kaouther Ben Hania, qui a permis à la Tunisie de décrocher sa toute première nomination à l’Oscar du meilleur film international, en 2021. Le film, audacieux et visuellement stylisé, interroge les notions de liberté, de frontières et de marchandisation des corps, à travers l’histoire d’un réfugié syrien devenu œuvre d’art vivante. Présenté à la Mostra de Venise, il a connu un parcours exceptionnel jusqu’aux Oscars, consolidant la réputation de Habib Attia comme producteur capable de porter des projets à la fois artistiquement exigeants et internationalement viables.

Deux ans plus tard, en 2023, il produit Les Filles d’Olfa, également réalisé par Kaouther Ben Hania. Le film est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes (première présence d’un film tunisien en sélection officielle depuis 1970) et y remporte quatre prix décernés par des jurys indépendants : l’Œil d’or du meilleur documentaire, le Prix François-Chalais, le Prix de la Citoyenneté et le Prix du Cinéma positif. Il est ensuite nommé aux Oscars 2024 dans la catégorie meilleur documentaire. Œuvre hybride, entre documentaire et fiction, Les Filles d’Olfa interroge le destin d’une mère tunisienne dont deux filles ont rejoint Daech, tout en explorant les traumatismes intimes et politiques que cette histoire incarne. Là encore, le geste de production de Habib Attia est fondamental : accompagner une œuvre complexe, qui bouscule les formats narratifs traditionnels, tout en lui assurant une visibilité mondiale.

Mais au-delà de ces deux films emblématiques, Habib Attia a produit, depuis une quinzaine d’années, plusieurs œuvres majeures du cinéma tunisien post-révolutionnaire. Dès 2013, Le Challat de Tunis, satirique et impertinent, marquait le début de sa collaboration avec Kaouther Ben Hania. Il s’était auparavant engagé dans la production de No More Fear de Mourad Ben Cheikh, l’un des tout premiers films à documenter la révolution tunisienne, ou encore It Was Better Tomorrow de Hinde Boujemaa. Il est aussi coproducteur de Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a valu à la Tunisie sa première nomination aux Oscars dans la catégorie du court-métrage de fiction.

Aujourd’hui, son entrée à l’Academy vient consacrer un parcours fondé sur la rigueur, la fidélité artistique et une rare capacité à faire rayonner des récits tunisiens profondément ancrés dans le réel. Elle atteste aussi de la place croissante qu’occupe le cinéma tunisien sur la scène internationale. Si le cinéma tunisien est de plus en plus présent dans les festivals majeurs et accède aux cérémonies prestigieuses comme les Oscars, il reste cependant en marge des grands circuits industriels de production mondiaux, marqués par des enjeux économiques et de distribution complexes. La trajectoire de producteurs comme Habib Attia prouve qu’un autre modèle est possible : celui d’un cinéma indépendant, audacieux, libre, qui n’attend pas qu’on lui tende la main pour exister.

Neïla Driss

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Tunisie–Arabie Saoudite : 1 000 ha irrigués et villages renforcés à Borj Bourguiba

Un accord de prêt d’un montant de 143,3 millions de riyals saoudiens (112 millions de dinars tunisiens) a été signé vendredi à Tunis entre le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur général du Fonds saoudien pour le développement (FSD), Soltan bin Abderrahmane Al-Murshed. Ce prêt soutient un projet stratégique visant à créer un pôle oasien dans la région de Borj Bourguiba, dans le sud tunisien.

Le projet prévoit l’extension du village frontalier de Borj Bourguiba, la construction de nouveaux villages à proximité, ainsi que l’aménagement et l’irrigation de 1 000 hectares de terres agricoles grâce au forage de 22 puits. Cette initiative repose sur une gestion rationnelle des ressources hydrauliques souterraines, essentielle pour lutter contre la désertification et préserver la biodiversité locale.

Le ministre Abdelhafidh a rappelé la longue coopération entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, marquée par plus de 30 projets financés depuis les années 1970, pour un montant total dépassant le milliard de dollars. Le prêt, remboursable sur 20 ans à un taux préférentiel de 2,5 %, vise à stimuler le développement économique local, créer des emplois et renforcer la stabilité sociale dans cette zone stratégique.

Pour le ministre de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, ce projet contribuera aussi à renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques et à freiner l’exode rural en offrant des opportunités agricoles durables. Ce pôle oasien représente ainsi une réponse intégrée aux défis environnementaux, économiques et sociaux du sud tunisien.

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Carthage: Qui se souvient de la Cité de l’air ?

Plusieurs immeubles se trouvaient sur l’emplacement de la grande mosquée de Carthage.

Nos amis du groupe Carthage au XXe siècle ont ravivé avec ces photos, la mémoire de la Cité de l’Air et de sa barre d’immeubles qui se trouvaient sur l’emplacement actuel de la mosquée Imam Malek (El Abidine) à Carthage.

Le coup d’envoi du chantier de la mosquée avait commencé par la destruction de ces immeubles alors livrés au pic des démolisseurs.

Aujourd’hui, seules de rares photographies témoignent de l’ancienne présence de ces immeubles où ont longtemps vécu des militaires.

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La Marsa : Des opérations de démolition contre les constructions illégales à Gammarth

Le samedi 28 juin 2025, la municipalité de La Marsa, en coordination avec la police municipale, la direction régionale de la police nationale et la police technique, a procédé à la démolition de plusieurs constructions illégales sur la route kilométrique 5 à Gammarth. Sous la supervision de Mme Olfa Zahrouni, déléguée de La Marsa, trois murs et un entrepôt bâtis sans autorisation ont été retirés conformément aux décisions municipales visant à faire respecter la réglementation urbanistique en vigueur.

Cette opération s’inscrit dans une série d’interventions régulières menées depuis plusieurs années par la municipalité afin de lutter contre l’occupation anarchique du domaine maritime et les constructions non autorisées dans la région, notamment à Gammarth. Ces actions comprennent la démolition de beach bars et autres structures illégales, visant à préserver le littoral et le domaine public maritime.

Les autorités locales réaffirment leur engagement à maintenir ces campagnes de contrôle et de démolition pour assurer la sécurité, préserver l’environnement urbain et faire respecter les lois en matière d’urbanisme.

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Un grave incident marque l’ouverture du Festival de Sâf à Haouaria

Ce qui devait être une fête populaire traditionnelle s’est malheureusement achevé dans la douleur. Le spectacle d’ouverture du Festival de Sâf à Haouaria, également appelé Festival de l’Épervier, a été marqué par un grave incident lorsqu’une arme traditionnelle a explosé entre les mains d’un participant.

Lors du défilé, l’homme blessé manipulait une bandoqia, une arme artisanale traditionnelle utilisée dans les spectacles folkloriques, lorsque celle-ci a explosé, causant une blessure grave entraînant l’amputation de sa main. L’explosion a également blessé grièvement une femme parmi le public, touchée par des éclats de chevrotine.

Transportée en urgence vers un hôpital de la capitale, la victime demeure dans un état critique. Cet accident a provoqué une panique importante parmi les nombreux spectateurs présents pour cette ouverture.

Les forces de l’ordre et la protection civile sont rapidement intervenues pour sécuriser les lieux, tandis qu’une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances exactes du drame.

Ce festival, symbole fort des traditions populaires du Cap Bon et de la Tunisie, est désormais assombri par ce tragique événement.

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Saïed dénonce les ingérences et réaffirme la souveraineté nationale

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu vendredi 27 juin 2025 au palais de Carthage Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts.

Au centre de l’entretien : plusieurs projets de loi à portée économique et sociale. Le Chef de l’État en a profité pour réaffirmer que « le peuple tunisien mène une guerre de libération sur tous les fronts », soulignant que la politique nationale se décide à travers des institutions élues, dans le cadre du droit et de la Constitution.

Kaïs Saïed a déclaré que la Tunisie « n’a pas besoin de certificat d’approbation de quelque partie étrangère que ce soit », ajoutant qu’elle « n’est ni une propriété privée ni un jardin ».

Il a aussi mis en garde contre certains cercles liés à des puissances étrangères qui alimentent les tensions dans plusieurs régions, tout en se réclamant faussement du patriotisme.

Le président a conclu que le peuple tunisien connaît la vérité et saura faire échec à toutes les tentatives de déstabilisation.

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Chawki Tabib renvoyé devant la justice pour des faits présumés de corruption

La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière, relevant de la Cour d’appel de Tunis, a décidé de renvoyer Chawki Tabib, ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) et ex-bâtonnier de l’Ordre national des avocats, devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, rapporte la radio Mosaique FM.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une instruction portant sur la gestion de l’INLUCC durant la période où Chawki Tabib en assurait la présidence. Les charges retenues contre lui concernent des soupçons de malversations financières et de mauvaise gestion administrative.

Parallèlement, la chambre a décidé de classer sans suite les poursuites engagées contre un second accusé, faute d’éléments probants.

Selon la même source, la justice a également rejeté la demande de levée de l’interdiction de voyager formulée par Chawki Tabib, une mesure conservatoire toujours en vigueur.

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Béchir Akermi renvoyé devant la chambre criminelle

La Chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer l’ancien magistrat Béchir Akermi devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, a indiqué vendredi à l’agence TAP l’avocat Hamadi Zafraani, membre du collectif de défense.

Le juge d’instruction et ex-procureur de la République, révoqué en 2021, sera poursuivi pour des faits présumés de « falsification, détention et usage de documents falsifiés ».

Akermi est notamment connu pour avoir dirigé l’enquête sur les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux figures majeures de la scène politique tunisienne tuées en 2013.

Cette nouvelle décision intervient quelques mois après l’arrêt de la Cour de cassation du 26 février 2025, qui avait annulé une précédente décision de renvoi prise par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, ordonnant un réexamen du dossier.

Le magistrat déchu est visé depuis plusieurs années par des plaintes du Parti des Patriotes Démocrates Unis et des proches des deux martyrs. Un mandat de dépôt avait été émis à son encontre en 2023, ainsi que deux mandats d’arrêt successifs dans le cadre de ces affaires non élucidées.

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Horaires de Tunisie Telecom durant l’été

Tunisie Telecom informe son aimable clientèle que l’horaire administratif pour la période estivale 2025 est fixé comme suit :

  • Les espaces commerciaux seront ouverts au public de 7h15 à 13h00 du lundi au jeudi et de 7h15 à 12h00 le vendredi. La permanence du samedi sera assurée de 7h15 à 11h15.
  • Les centres d’appels assureront les différents services tout au long de la journée (24h/24h) et 7 jours sur 7.
  • Les services administratifs seront ouverts de 7h00 à 13h45 du lundi au jeudi et de 7h00 à 12h45 le vendredi. La permanence du samedi sera assurée de 7h00 à 12h00.

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Tunisie – Internet pour tous : L’État relance la couverture des zones blanches

Le ministère des Technologies de la communication a annoncé le lancement d’un deuxième appel d’offres national (n°02/2025) pour étendre la couverture en télécommunications et en Internet haut débit à 103 zones blanches réparties dans 15 gouvernorats du pays.

Ces zones résidentielles, aujourd’hui encore privées de connectivité, se caractérisent par une faible densité de population, ce qui rend peu attractif leur raccordement pour les opérateurs privés. L’objectif de ce projet est de réduire les inégalités d’accès au numérique et de garantir une couverture équitable sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les régions défavorisées.

Ce nouvel appel d’offres s’inscrit dans la continuité d’un premier projet lancé en 2017, qui avait permis, grâce à la participation exclusive de Tunisie Telecom, de connecter 94 zones blanches, ainsi que 164 écoles et 59 centres de santé de base, au profit de plus de 180 000 citoyens, dont 13 000 élèves.

Le ministère espère ainsi accélérer la réduction de la fracture numérique et renforcer l’inclusion digitale, notamment dans les zones rurales et isolées. Les détails de la procédure et l’identité des opérateurs intéressés seront connus dans les prochaines semaines.

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Tunisie – Études à l’étranger : Alerte sur les bureaux non agréés

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique met en garde les étudiants tunisiens souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger contre le recours à des bureaux d’intermédiation non autorisés.

Dans un communiqué publié ce vendredi 27 juin sur son site officiel, le ministère souligne que seuls certains cabinets disposent d’une autorisation légale pour exercer cette activité. Il a ainsi publié une liste exclusive de 26 bureaux agréés, répartis entre Tunis, l’Ariana, Sousse, Sfax, Nabeul et Mahdia. Cette liste est consultable sur le site : www.mes.tn.

Les autorités appellent également les étudiants, toutes filières confondues, ainsi que leurs parents, à consulter la rubrique « Équivalences » du site pour prendre connaissance de l’arrêté ministériel du 10 octobre 2023. Ce texte définit les critères d’équivalence des diplômes et titres obtenus à l’étranger, étape cruciale pour la reconnaissance académique en Tunisie.

Le ministère insiste sur la nécessité de vérifier la légalité des intermédiaires pour éviter toute fraude ou perte d’argent, soulignant que seules les démarches encadrées par des structures reconnues garantissent la validité du parcours universitaire à l’étranger.

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Tunisie : La Commission de législation se penche sur la révision du décret-loi 54

L’Assemblée des représentants du peuple entamera, mercredi 2 juillet, l’examen d’une proposition de loi visant à réviser le décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication. Ce texte, fortement critiqué par les milieux médiatiques et de la société civile, fait l’objet d’un examen par la Commission de la législation générale.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Yassine Kourrari, président de ladite commission, a précisé que la première séance sera consacrée à l’audition de l’instance à l’origine de cette initiative législative. Un calendrier des auditions sera ensuite arrêté en concertation avec les membres de la commission.

Kourrari a assuré que la commission s’emploiera à transmettre son rapport au bureau du Parlement dans les plus brefs délais. Il n’a pas exclu la poursuite des travaux durant les vacances parlementaires, conformément au règlement intérieur, si le dépôt du texte n’intervient pas avant la fin de la session actuelle.

Le président de la commission a par ailleurs indiqué que le bureau de l’Assemblée sera destinataire, avant la prochaine session parlementaire, de l’ensemble des rapports relatifs à la révision du décret-loi 54, ainsi que ceux liés aux autres textes en cours d’examen.

La proposition de révision du décret-loi n°54 avait été déposée une première fois le 20 février 2024, sans être transmise aux commissions compétentes. Face à ce blocage, soixante députés ont relancé la démarche en janvier dernier, en demandant un examen en urgence du texte.

Ce décret-loi, promulgué en 2022, a été au cœur d’une vive polémique ces derniers mois. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), soutenu par plusieurs ONG et acteurs de la société civile, réclame son abrogation, dénonçant les poursuites judiciaires engagées contre les journalistes en vertu de ses dispositions.

Le SNJT milite pour que les affaires liées à l’exercice de la profession soient traitées exclusivement sur la base du décret-loi 115, garantissant la liberté de la presse. Lors de son assemblée générale ordinaire du 23 février 2025, le syndicat a adopté une motion appelant à la libération des journalistes incarcérés et à l’arrêt des poursuites engagées contre ceux poursuivis en vertu du décret-loi 54.

Un tournant est intervenu le 3 février dernier, lorsque la Cour de cassation de Tunis a annulé le renvoi de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani devant la chambre criminelle, estimant que les dispositions du décret-loi 54 ne s’appliquent pas aux médias. Cette décision a renforcé les appels en faveur d’une clarification juridique et d’une révision de ce texte controversé.

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Tunisie – Contrôle des véhicules administratifs : Des opérations renforcées pour la saison estivale

À l’approche de la saison estivale, le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières entend renforcer les opérations de contrôle des véhicules administratifs afin de lutter contre les abus et garantir une utilisation conforme des voitures de service. C’est ce qu’a affirmé le ministre Wajdi Hedhili, vendredi 27 juin, lors d’une séance de dialogue au Conseil national des régions et des districts.

Le ministre a souligné que son département s’emploie activement à préserver les biens publics et à rationaliser leur gestion. À ce titre, la généralisation du système GPS sur les véhicules administratifs a été engagée pour optimiser la gestion des déplacements et de la consommation de carburant. Ce dispositif s’accompagne d’un renforcement des équipes de contrôle sur le terrain, en collaboration avec les autorités régionales.

Trois équipes de contrôle ont ainsi été mises en place depuis mai 2025 dans les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan, en application de décisions émanant du ministère.

Entre janvier et mai 2025, pas moins de 288 missions de contrôle ont été menées sur un total de 8 410 véhicules, débouchant sur l’établissement de 187 procès-verbaux. À titre de comparaison, l’année 2024 avait enregistré 875 opérations de contrôle sur 23 900 véhicules administratifs, ayant permis de relever 784 infractions.

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Tunisie – Résultats de la Sixième : Ouverture dimanche des inscriptions au service SMS

Le ministère de l’Éducation a annoncé l’ouverture des inscriptions au service de consultation des résultats du concours d’entrée aux collèges pilotes (session 2025) par SMS, à compter du dimanche 29 juin à 10h.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère précise que ce service est disponible pour tous les abonnés des opérateurs de téléphonie mobile en Tunisie, moyennant un coût de 950 millimes.

Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un message au 85005 en tapant SIX (en lettres majuscules), suivi d’un espace, puis du numéro d’inscription à six chiffres figurant sur la convocation au concours.

Les candidats recevront ensuite un SMS comportant l’ensemble des informations liées à leurs résultats : les notes par matière, la moyenne générale ainsi que la décision d’admission ou non dans un collège pilote. Ces informations seront transmises en avant-première, avant leur publication officielle prévue pour le 4 juillet.

Les résultats seront également consultables, le jour même, sur le site officiel : www.6web.tn.

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Ooredoo Tunisie lance sa campagne estivale « Activi Sifek » entre innovation, solidarité et divertissement

L’opérateur Ooredoo Tunisie donne le coup d’envoi de sa saison estivale 2025 avec le lancement officiel de sa campagne « Activi Sifek« , une initiative qui mêle offres digitales, actions sociétales et événements culturels. Objectif : proposer une expérience estivale complète, adaptée aux besoins des Tunisiens et tournée vers l’innovation.

« Activi Sifek reflète notre volonté d’être toujours plus proches de nos clients, en leur offrant à la fois technologie, confort et engagement social », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, mardi 24 juin.

Des offres d’été pensées pour tous les usages

La campagne s’accompagne d’un ensemble d’offres numériques conçues pour la mobilité, les loisirs et le confort à domicile. Ooredoo met en avant une large gamme de produits : appareils MIFI 5G, solutions Box 4G et Fibre Box, ainsi qu’une offre pour maisons connectées.

Les voyageurs ne sont pas oubliés, avec des cartes SIM spéciales “Holiday”, une itinérance renforcée sur plusieurs destinations et de nouveaux services de divertissement numérique, comme le Cloud Gaming et des forfaits gaming. À cela s’ajoute le lancement d’un nouveau forfait postpayé “Shahry”, accompagné d’un smartphone, pour une connectivité complète.

Une campagne tournée aussi vers la solidarité

Au-delà de l’aspect commercial, « Activi Sifek » s’inscrit dans une logique de responsabilité sociétale. À travers le programme « Tounes T3ich », Ooredoo organisera un camp d’été pour enfants orphelins, axé sur les loisirs, l’apprentissage et le soutien psychologique. L’opérateur entend ainsi contribuer à un été plus solidaire et inclusif.

Un été sous le signe de la musique

Ooredoo relance aussi son événement phare : le Ooredoo Music Fest, dont l’édition 2025 promet une programmation inédite. En parallèle, un Music Tour traversera plusieurs régions pour proposer animations et concerts aux quatre coins du pays. Une manière pour Ooredoo de rendre la culture accessible à tous et de renforcer sa présence de terrain.

Toujours plus proche des Tunisiens

Avec « Activi Sifek », Ooredoo confirme sa volonté de rester à l’écoute des attentes des Tunisiens, en leur proposant des solutions numériques innovantes, des moments de partage et un engagement sociétal fort. Une campagne estivale qui va bien au-delà des offres commerciales, pour un été placé sous le signe de la proximité.


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