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La caravane Soumoud: appels à la fin du siège imposé par les autorités de l’Est libyen

Dans un communiqué publié samedi sur Facebook, la Caravane Soumoud pour briser le blocus sur Gaza a exhorté les autorités de l’Est libyen à cesser le blocus qu’elle qualifie de « méthodique et affameur », imposé depuis quatre jours contre ses membres stationnés près de Syrte, dans une zone semi-désertique.

La coordination de la caravane dénonce une campagne de harcèlement : coupure totale des réseaux téléphonique et Internet, privation d’eau, de nourriture et de soins médicaux, et arrestation de plusieurs participants, sans assistance juridique ni contact avec leurs proches.

Dans ce message alarmant, la caravane interpelle les organisations internationales indépendantes et les autorités maghrébines, les appelant à intervenir sans porter atteinte à la souveraineté libyenne, pour garantir la sécurité des civils et permettre la poursuite du trajet humanitaire.

Elle révèle que les forces de sécurité ont empêché l’acheminement de vivres par des soutiens libyens, ont bloqué le retour des organisateurs dans le camp et divisé la caravane en trois groupes, isolés les uns des autres, parfois à des dizaines de kilomètres.

La coordination affirme que quatre blogueurs au moins ont été arrêtés, accusés d’avoir publié des contenus critiques envers les autorités de Benghazi. Des participants disent avoir été menacés avec des armes à feu pour avoir protesté contre ces pratiques.

Alors même que des négociations se poursuivent entre la délégation de la caravane et des responsables libyens, en présence de représentants de la Tunisie, de l’Algérie et de la Mauritanie, les organisateurs se disent trahis par la dégradation continue de la situation humanitaire dans le camp.

Ils dénoncent une stratégie de pression pour les forcer à accepter des conditions inacceptables imposées par les autorités de l’Est libyen et égyptien.

Partie de Tunis le 9 juin, la Caravane Soumoud avait pour objectif de traverser la Libye et l’Égypte, afin de rejoindre la bande de Gaza via Rafah, pour dénoncer le siège imposé à la population palestinienne et appeler à l’arrêt des violences.

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Tunisie : Coupures d’électricité prévues ce dimanche à Sousse et Monastir

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a annoncé qu’une interruption de l’alimentation électrique aura lieu ce dimanche 15 juin 2025 dans plusieurs quartiers des gouvernorats de Sousse et Monastir, en raison de travaux de maintenance programmés sur le réseau.

A Sousse, la coupure est prévue de 8h00 à 13h00 dans la zone de Ksibet Chott.

Dans le gouvernorat de Monastir, plusieurs localités seront concernées. A Monastir-ville, le courant sera interrompu de 8h00 à 11h00 dans le quartier Skanes, à proximité du carrefour de la Présidence. A Jemmal, la coupure interviendra de 11h00 à 15h00 et touchera les zones de la municipalité de Zaouiet Kontoch, la route de Beni Hassen, la route de Moknine, la route de Sousse, ainsi que l’Avenue des Martyrs.

La STEG précise que le rétablissement de l’électricité se fera progressivement, sans préavis, en fonction de l’avancement des travaux.

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Snapshot : Les ruines de la plus grande librairie de Tunis

Il ne reste plus rien ou presque du siège jadis lumineux, de la Société tunisienne de diffusion. Seule une façade aveugle et des vestiges.

Jusqu’aux années 1980, la Société tunisienne de Diffusion avait belle allure et pouvait se targuer du titre de plus grande librairie de Tunisie.

Depuis, cette entreprise publique a périclité et disparu de la topographie urbaine. Que ce soit sur l’avenue de Carthage ou côté rue de Grèce, l’ancien siège social a été rasé ou continue à s’effondrer. Dans l’indifférence générale.

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Le bilan humain s’alourdit à plus de 55 000 morts et 128 000 blessés à Gaza

Le bilan des victimes de l’agression israélienne sur la bande de Gaza continue de grimper, selon les chiffres communiqués ce samedi par le ministère palestinien de la Santé. Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, 55 297 personnes ont été tuées et 128 426 blessées.

Au cours des 48 dernières heures, 90 corps ont été retrouvés et 605 blessés ont été admis dans les établissements hospitaliers de la bande de Gaza, précisent les autorités sanitaires.

Depuis la reprise des hostilités le 18 mars dernier, après une trêve temporaire, les attaques israéliennes ont fait 5 014 morts supplémentaires et 16 385 blessés, selon la même source. De nombreux corps resteraient encore piégés sous les décombres, rendant le bilan provisoire.

L’agression avait été temporairement suspendue par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier 2025, après plus de quinze mois de guerre. Toutefois, cette accalmie n’a duré que deux mois. Depuis la reprise des opérations militaires, les bombardements et incursions terrestres israéliennes se sont intensifiés, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique.

Les organisations humanitaires internationales alertent depuis des mois sur la situation catastrophique dans l’enclave palestinienne : infrastructures médicales détruites, pénurie de nourriture et d’eau potable, déplacements massifs de populations.

Alors que la communauté internationale multiplie les appels à une désescalade, les négociations restent au point mort, et les habitants de Gaza continuent de payer un lourd tribut à un conflit sans issue apparente.

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Tunisie : Huit ans de prison ferme pour un avocat

La chambre criminelle de la cour d’appel de Tunis a confirmé un jugement de première instance condamnant un avocat à huit ans de prison ferme, pour falsification de documents officiels et imitation du sceau d’une autorité publique.

Selon les éléments du dossier, le prévenu a été poursuivi pour son implication dans la falsification d’un contrat de vente immobilière, un document dans lequel il aurait inséré de fausses informations, falsifié des signatures et utilisé un sceau officiel imité pour accréditer la validité du contrat.

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis avait émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’avocat dès les premières étapes de l’enquête, en raison des éléments à charge réunis dans ce dossier.

La chambre criminelle a jugé les accusations fondées et a décidé de confirmer en appel la peine initialement prononcée. L’avocat devra donc purger huit années de réclusion, sans remise de peine à ce stade de la procédure.

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Iran – Israël : Une guerre pour enterrer la paix

Ce n’est pas une opération militaire, c’est un sabotage diplomatique. En bombardant massivement des cibles iraniennes, y compris nucléaires, Israël a franchi un seuil historique. Pour la première fois, Tel-Aviv frappe de manière ouverte et systématique le territoire iranien, déclenchant un conflit d’ampleur.

Mais derrière la puissance de feu, c’est une stratégie politique cynique qui se dessine : empêcher tout retour à la négociation entre l’Iran et les États-Unis sur le nucléaire iranien, et torpiller toute initiative en faveur de la reconnaissance de la Palestine.

Ce double coup de force s’inscrit dans un timing savamment orchestré. Alors que des négociations étaient en cours à Oman entre Téhéran et Washington sur le dossier nucléaire, Benyamin Netanyahou a choisi de tout faire exploser – au sens propre comme au figuré. Une paix possible est une menace pour un Premier ministre affaibli sur le plan intérieur, qui n’a de cesse d’agiter l’épouvantail iranien pour cimenter sa coalition et détourner l’attention.

Autre victime collatérale : la diplomatie française. Emmanuel Macron devait, à New York, porter une déclaration forte à l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. Cette conférence, hautement symbolique, est désormais reportée sine die. Netanyahou, fidèle à son habileté tactique, sait que la guerre est souvent le meilleur moyen de geler les processus diplomatiques qui ne lui sont pas favorables.

La manœuvre rappelle une pièce de théâtre mal jouée mais terriblement efficace. Donald Trump, tout en se présentant en adversaire du chaos, a préparé le terrain durant son mandat en torpillant l’accord sur le nucléaire iranien. Aujourd’hui, son double politique, Netanyahou, s’assure que ce dossier ne ressuscite. Ce duo de « bateleurs », faussement opposés, avance main dans la main dans un jeu dangereux.

Car la paix, la vraie, celle qui exige compromis et courage, ne résiste pas longtemps face à la logique du fait accompli. En provoquant l’Iran, Israël joue avec le feu dans une région déjà à vif. La réponse de Téhéran est venue rapidement, avec des salves de missiles et de drones. Et demain ? Une guerre régionale ? Une déstabilisation globale ? Une nouvelle vague de haine ?

Dans ce poker menteur, il est plus que temps que les puissances internationales cessent d’être les figurants d’un scénario écrit à Tel-Aviv et à Washington. Car si l’on ne fait rien, ce ne sont pas seulement les négociations qui seront enterrées, mais l’idée même de paix.

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Ons Jabeur reléguée aux qualifications à Berlin après une chute historique au classement WTA

Le début de la saison sur gazon s’annonce comme un tournant décisif pour Ons Jabeur, qui doit désormais passer par les qualifications pour accéder au tableau principal du tournoi WTA 500 de Berlin. Une situation inédite pour la Tunisienne, reléguée à la 54e place mondiale après une série de contre-performances.

Cette chute de 18 rangs au classement WTA, officialisée lundi 9 juin, est l’une des plus marquantes de sa carrière. Elle résulte notamment d’une élimination prématurée à Roland-Garros, où la finaliste de Wimbledon en 2022 et 2023 n’a pas réussi à défendre ses points. Avec 1 063 points au compteur, Jabeur quitte le top 50 mondial pour la première fois depuis plusieurs saisons.

Ce recul contraint désormais la joueuse de 30 ans à débuter sa campagne berlinoise par les qualifications, dès demain, face à la Française Elsa Jacquemot (113e WTA). En cas de victoire, elle affrontera au second tour soit l’Américaine Sofia Kenin (29e), soit la Russe Erika Andreeva (99e), dans un tableau dense et relevé.

La saison 2025 s’avère difficile pour Jabeur, minée par des blessures récurrentes et un manque de constance, autant de facteurs qui ont fragilisé sa place parmi les meilleures joueuses du circuit.

À l’approche de Wimbledon, où elle reste sur deux finales consécutives, Ons Jabeur doit impérativement rebondir. Le tournoi de Berlin représente une opportunité cruciale pour retrouver confiance, rythme et points avant le Grand Chelem londonien. Pour cela, elle devra montrer que, malgré le coup d’arrêt, sa détermination reste intacte.

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L’Iran abat des drones et avions israéliens après des frappes ciblées

Les tensions militaires entre l’Iran et Israël ont franchi un nouveau cap. L’armée iranienne a annoncé avoir abattu, aujourd’hui, plusieurs drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas, au nord-ouest du territoire. Ces appareils auraient été engagés dans des missions de reconnaissance et d’espionnage, selon la télévision d’État iranienne.

La veille, deux avions de chasse israéliens auraient également été interceptés et détruits alors qu’ils survolaient illégalement le territoire iranien, selon l’agence de presse officielle IRNA. L’agence semi-officielle Tasnim évoque, quant à elle, la destruction de plusieurs « micro-véhicules aériens », en plus des avions de combat.

Cette intensification militaire intervient en réponse à une série de frappes israéliennes menées dès vendredi matin contre des positions militaires et civiles iraniennes, selon les autorités de Téhéran. En représailles, l’Iran a lancé des dizaines de missiles contre des bases et infrastructures militaires situées sur le territoire israélien.

Dans un communiqué, les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette riposte était « ferme et précise », ciblant « des dizaines de sites stratégiques du régime israélien ».

La diplomatie iranienne a, de son côté, dénoncé une violation flagrante du droit international, qualifiant les frappes israéliennes d’« agression manifeste contre l’intégrité territoriale de l’Iran ». Elle a averti qu’une réponse « par tous les moyens nécessaires » serait apportée.

Cette escalade fait craindre un nouvel embrasement régional, alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale.

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Nucléaire iranien : Téhéran juge les négociations avec les États-Unis « dénuées de sens »

L’Iran a annoncé vendredi qu’il considérait les négociations en cours avec les États-Unis sur son programme nucléaire comme « dénuées de sens », à la suite des frappes israéliennes massives sur son territoire.

Téhéran accuse Washington d’avoir tacitement soutenu cette offensive, mettant ainsi en péril le processus diplomatique.

« La partie américaine a vidé le dialogue de son contenu. On ne peut pas prétendre vouloir négocier tout en permettant à Israël de cibler le territoire iranien », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, cité par l’agence semi-officielle Tasnim.

Baghaei a affirmé que les frappes israéliennes, qualifiées d’« attaque sioniste », n’auraient pas eu lieu sans l’aval des États-Unis. Il a également accusé Israël d’avoir influencé le processus diplomatique en cours, sapant ainsi les perspectives d’un règlement par la voie du dialogue.

Washington, de son côté, nie toute implication dans les frappes israéliennes et a rappelé devant le Conseil de sécurité des Nations unies qu’il serait « dans l’intérêt de l’Iran » de poursuivre les pourparlers sur le nucléaire.

Un sixième cycle de négociations, prévu ce dimanche à Oman entre les deux pays, est désormais incertain dans ce climat de tensions croissantes. Aucun report officiel n’a été annoncé, mais la position iranienne laisse présager une possible suspension des discussions.

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L’Iran annonce une salve de 2000 missiles contre Israël

L’escalade militaire entre l’Iran et Israël a franchi un nouveau seuil. L’armée iranienne a annoncé ce samedi matin qu’elle se prépare à lancer près de 2000 missiles en direction d’Israël, affirmant que « les prochaines frappes seront vingt fois plus puissantes que les précédentes ».

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a, de son côté, indiqué que « l’opération contre Israël se poursuivra aussi longtemps que nécessaire », en réponse aux récentes frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Cette déclaration intervient après une série de raids israéliens ciblés, revendiqués par l’armée de l’air israélienne. « Nous avons mené des frappes précises à Téhéran, d’une importance opérationnelle majeure », a déclaré le commandant de l’aviation. Selon lui, des centaines de cibles ont été visées en Iran, y compris des installations de défense aérienne.

En réponse aux menaces iraniennes, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que « le régime iranien paiera un prix très élevé » en cas d’attaque contre Tel-Aviv.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une opération aérienne d’ampleur inédite contre l’Iran, visant à neutraliser ses infrastructures militaires et nucléaires. Plus de 200 sites à travers le pays ont été bombardés.

En marge de cette agression, les autorités iraniennes ont fait état de 78 morts, dont plusieurs responsables militaires, et plus de 320 blessés, en grande majorité des civils. Les frappes ont provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels.

En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques dans la nuit de vendredi à samedi, touchant diverses régions israéliennes, notamment Tel-Aviv, Al Qods occupé, Rishon LeZion et Ramat Gan pour un bilan de trois morts et près de 50 blessées.

L’armée israélienne affirme avoir intercepté plusieurs missiles grâce à son système de défense antimissile « Dôme de fer ». Toutefois, certains projectiles ont échappé à l’interception, causant des dégâts et des victimes.

Israël revendique avoir détruit la base militaire de Tabriz, un centre stratégique pour les opérations de missiles, ainsi que des infrastructures à Hamadan et Ispahan. L’Iran minimise l’ampleur des dégâts et affirme que ses installations nucléaires restent opérationnelles malgré les attaques.

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Trump et la crise Iran-Israël : une mise en scène pour l’entrée en guerre des États-Unis ?

À quelques heures des frappes israéliennes contre l’Iran, Donald Trump affichait publiquement une position prudente, mettant en garde contre une escalade qui risquait de faire « exploser » les négociations nucléaires en cours entre Washington et Téhéran. Pourtant, peu après le début des bombardements, Trump a brusquement changé de ton, qualifiant ces attaques « d’excellentes ». Une volte-face spectaculaire qui soulève des questions sur le rôle joué par Trump dans cette montée des tensions, et la possible instrumentalisation de sa communication dans la perspective d’une implication plus directe des États-Unis.

Un revirement en quelques heures

Avant les frappes, Trump s’était montré inquiet, expliquant qu’il ne voulait pas que « Israël y aille » car cela compromettrait les discussions sur le nucléaire iranien. Mais une fois les bombardements lancés, il s’est empressé de saluer ces actions militaires comme une réussite stratégique, rejetant la responsabilité sur l’Iran qu’il accuse de refuser un accord proposé par Washington pour arrêter l’enrichissement d’uranium.

Sur sa plateforme Truth Social, Trump a même annoncé que d’autres frappes, « encore plus brutales », pourraient suivre. Il a posé ces futurs bombardements comme une pression destinée à forcer l’Iran à revenir à la table des négociations. Ce discours montre clairement un équilibre instable entre deux tendances contradictoires : d’un côté, une posture diplomatique promettant la paix, de l’autre, une inclinaison guerrière favorisant l’usage de la force.

Entre diplomatie et bellicisme : le dilemme républicain

Ce double jeu reflète aussi les divisions internes au sein du Parti républicain. Une partie espère que Trump incarnera ce président pacificateur qu’il avait promis lors de son investiture en 2017, mettant fin aux guerres américaines à l’étranger. L’autre, emmenée par les « faucons de guerre », plaide pour une implication plus agressive, notamment des frappes directes contre l’Iran, menace perçue par beaucoup comme imminente.

Trump semble naviguer entre ces influences selon ce qui lui paraît le plus avantageux à court terme. Ce positionnement fluctuant alimente la confusion sur la stratégie américaine au Moyen-Orient et questionne la sincérité de ses prétentions pacifistes.

Israël mise sur l’implication américaine

Plus inquiétant encore, Israël compte visiblement sur la dynamique que ce conflit pourrait créer pour entraîner les États-Unis dans une confrontation plus large. Tel-Aviv sait que Washington a une obligation historique et stratégique de garantir sa sécurité, et par conséquent, une attaque israélienne sur l’Iran pourrait devenir un catalyseur pour une entrée officielle de l’armée américaine dans le conflit.

L’enjeu est majeur : si les hostilités se prolongent, le risque d’une guerre régionale étendue augmente considérablement, avec un effet domino impliquant d’autres pays et acteurs non étatiques. Pour Israël, la tension prolongée avec l’Iran n’est pas seulement une question de défense, mais aussi un moyen de pousser Washington à intervenir pleinement.

Le passé récent : une leçon d’échecs

Il faut rappeler le contexte historique pour mieux comprendre les enjeux actuels. Lors de sa prestation de serment pour un second mandat en janvier, Trump s’était engagé à « arrêter toutes les guerres » et à laisser derrière lui un héritage de « pacificateur et d’unificateur ». Pourtant, moins d’un an plus tard, des missiles volent à nouveau au-dessus du Moyen-Orient, menaçant de replonger la région dans un conflit ouvert susceptible d’entraîner des troupes américaines.

Les précédentes interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan sont encore très présentes dans les mémoires. Ces conflits ont causé la mort de milliers de soldats américains, laissé des centaines de milliers de blessés, et généré des traumatismes durables. En outre, ces guerres ont souvent été jugées contre-productives, favorisant l’émergence d’entités hostiles, comme l’État islamique, et renforçant l’influence régionale de l’Iran.

En Irak, l’effort de « nation building » a conduit à l’installation d’un gouvernement pro-iranien et à la montée de groupes armés déstabilisateurs. En Afghanistan, l’échec militaire américain est patent : après vingt ans de présence, le retrait a conduit au retour au pouvoir des talibans en 2021, marquant un échec cuisant.

Trump capitalise sur le rejet des guerres

Lors de sa campagne pour la présidentielle 2024, Trump a largement exploité le mécontentement suscité par ces interventions militaires. Il a régulièrement affirmé qu’avec lui à la Maison Blanche, la chute du gouvernement afghan n’aurait jamais eu lieu, qualifiant ce retrait d’« humiliant » pour les États-Unis.

Il n’a pas manqué d’attaquer ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qu’il accuse de s’allier avec les « faucons de guerre » comme Liz Cheney, qu’il décrit comme une partisane de l’intervention militaire au Moyen-Orient. Pour Trump, le passé de Cheney dans l’administration Bush symbolise tout ce qu’il rejette : des guerres interminables qui n’ont, selon lui, fait que « tuer des millions de personnes ».

Un risque de piège américain dans un nouveau conflit

Cependant, la position ambivalente de Trump face aux frappes israéliennes sur l’Iran soulève une inquiétude majeure : celle que les États-Unis soient une fois de plus « entraînés » dans une guerre dont ils ne maîtrisent ni les origines ni l’issue.

La relation étroite entre Washington et Tel-Aviv, combinée à la pression des cercles républicains favorables à un durcissement avec l’Iran, notamment le sénateur Lindsey Graham, rend cette perspective d’autant plus probable. Plusieurs experts avertissent qu’il existe un « risque énorme » que l’Amérique soit embarquée dans un conflit qui pourrait s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient.

Au final, le comportement de Donald Trump dans cette crise semble osciller entre un rôle de stratège politique jouant un scénario pré-écrit, et celui d’un homme d’État pris dans les pressions contradictoires de son camp. Sa communication fluctuante pourrait ainsi faire partie d’une mise en scène destinée à préparer l’opinion publique américaine à une éventuelle entrée en guerre.

Cette situation pose une question cruciale pour l’avenir : les États-Unis pourront-ils, cette fois, éviter le piège d’un engagement militaire coûteux et sans fin, ou seront-ils à nouveau les acteurs d’un drame régional aux conséquences lourdes pour la paix mondiale ?

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Israël frappe en premier, Téhéran réplique : 24 heures de guerre ouverte

Plus de 200 sites iraniens visés par Israël

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une opération aérienne d’ampleur inédite contre l’Iran, visant à neutraliser ses infrastructures militaires et nucléaires. Plus de 200 sites à travers le pays ont été bombardés, notamment les bases de Tabriz, Hamadan, Ispahan ainsi que des installations nucléaires comme Natanz et Fordo. L’objectif officiel de Tel-Aviv est de frapper le cœur du programme militaire iranien et de détruire la chaîne de commandement des Gardiens de la Révolution.

Bilan humain iranien : 78 morts et plus de 320 blessés

Les autorités iraniennes font état de 78 morts, dont plusieurs responsables militaires, et plus de 320 blessés, en grande majorité des civils. Les frappes ont provoqué des incendies et d’importants dégâts matériels, en particulier à proximité de l’aéroport Mehrabad de Téhéran, où des colonnes de fumée ont été observées.

Riposte iranienne : plusieurs vagues de missiles sur Israël

En représailles, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques dans la nuit de vendredi à samedi, touchant diverses régions israéliennes, notamment Tel-Aviv, Al Qods occupé, Rishon LeZion et Ramat Gan. Les alertes aériennes ont retenti pendant plusieurs heures, et la population a été invitée à se mettre à l’abri dans les abris anti-aériens.

Bilan israélien : 3 morts et une quarantaine de blessés

Le bilan côté israélien fait état de trois morts, dont deux dans un quartier résidentiel de Rishon LeZion frappé par un missile. Environ 40 à 46 personnes ont été blessées. Des bâtiments ont été endommagés, et des secours sont intervenus pour dégager des personnes piégées sous les décombres.

Défense antimissile partiellement efficace

L’armée israélienne affirme avoir intercepté plusieurs missiles grâce à son système de défense antimissile « Dôme de fer ». Toutefois, certains projectiles ont échappé à l’interception, causant des dégâts et des victimes, témoignant des limites du dispositif face à l’intensité des tirs iraniens.

Cibles israéliennes touchées, mais dommages limités en Iran

Israël revendique avoir détruit la base militaire de Tabriz, un centre stratégique pour les opérations de missiles, ainsi que des infrastructures à Hamadan et Ispahan. L’Iran minimise l’ampleur des dégâts et affirme que ses installations nucléaires restent opérationnelles malgré les attaques.

Discours belliqueux des dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a averti que ces frappes ne sont que le début et que l’Iran paiera un prix très lourd. Le ministre de la Défense a dénoncé le fait qu’Iran vise des zones civiles, ce qu’il qualifie de « franchissement d’une ligne rouge ». Du côté iranien, les responsables promettent de poursuivre leurs frappes contre Israël aussi longtemps que Tel-Aviv ne cessera pas ses attaques.

Risques d’escalade régionale

La situation reste extrêmement tendue, et la crainte d’un embrasement régional est palpable. Les chancelleries internationales appellent à la retenue et multiplient les efforts diplomatiques pour éviter une guerre plus large. L’ONU devrait convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

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Tunis condamne fermement l’agression israélienne contre l’Iran

La Tunisie a vigoureusement dénoncé, ce vendredi 13 juin 2025, l’attaque qualifiée de « traîtresse » menée par Israël contre la République islamique d’Iran. Dans un communiqué officiel, Tunis a condamné cette agression comme une « violation flagrante de la souveraineté et de la sécurité iraniennes », estimant qu’elle contrevient ouvertement à la Charte des Nations unies ainsi qu’aux lois et normes internationales.

Selon le ministère des Affaires étrangères, cette opération militaire constitue une menace grave non seulement pour la stabilité de la région, mais aussi pour la paix et la sécurité internationales.

« L’agression brutale contre l’Iran représente un nouvel épisode dans la série de crimes et d’attaques récurrentes perpétrées par l’entité sioniste », souligne le communiqué, qui y voit une preuve supplémentaire de l’« arrogance » et de la « politique agressive » d’Israël.

La Tunisie a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien en ces circonstances critiques, et a renouvelé son appel à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité de l’ONU, pour qu’il intervienne de manière urgente et ferme afin de mettre un terme aux « agissements du régime sioniste » et de garantir qu’il ne reste pas impuni.

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Perturbations aériennes à Paris en raison des orages : Tunisair annule un vol

De forts orages sont attendus en fin de journée ce vendredi 13 juin 2025 en France, et plus particulièrement en région parisienne. En conséquence, des perturbations importantes affecteront les aéroports de Paris-Orly (ORY) et Paris-Charles de Gaulle (CDG), selon les autorités aéroportuaires.

Afin de garantir la sécurité des passagers et des opérations, une réduction de 20 % du programme des vols a été exigée à Paris-Orly entre 16h00 et 22h00 UTC. Cette mesure exceptionnelle contraint plusieurs compagnies à adapter leurs plannings.

Dans ce contexte, la compagnie Tunisair a annoncé l’annulation du vol TU722 / TU723 reliant Tunis à Orly aller-retour. Cette décision vise à se conformer aux directives imposées et à garantir la sécurité de tous.

Pour limiter l’impact sur ses passagers, Tunisair informe que ces derniers seront automatiquement reprotégés sur d’autres vols programmés le 14 juin. Les alternatives proposées sont : TU2722 à 02:00 UTC, TU724 à 16:45 UTC (Tunis-Orly) et TU2723 à 05:20 UTC (Orly-Tunis).

Tunisair invite ses clients à consulter régulièrement l’état de leur vol et à suivre ses communications officielles. Elle remercie ses passagers pour leur compréhension face à une situation météorologique indépendante de sa volonté.

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L’Iran riposte : Tel-Aviv touchée par des frappes directes !

Dans une escalade sans précédent, l’Iran vient de lancer une salve de missiles balistiques en direction d’Israël, touchant directement la région de Tel-Aviv.

Cette riposte survient après une série d’attaques israéliennes sur des cibles militaires et nucléaires iraniennes, notamment dans la région d’Ispahan et près des installations nucléaires sensibles.

Selon des images en direct diffusées par Al Jazeera, plusieurs impacts ont été enregistrés. Des explosions ont été signalées à Tel-Aviv, provoquant visiblement des dégâts matériels.

« Des images filmées à Tel-Aviv montrent des missiles être interceptés par le bouclier anti-missiles israélien Dôme de fer. On peut voir la ville être touchée par une explosion et de la fumée s’en dégager », rapporte dans ce sens BFM TV.

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Macron : « Paris participerait aux opérations de protection et de défense d’Israël »

Emmanuel Macron écarte toute participation de la France à une opération offensive contre Téhéran

Alors que la tension monte entre Israël et l’Iran, le président Emmanuel Macron a clarifié la position française face à une éventuelle escalade militaire.

Dans un contexte de forte instabilité régionale, marqué par des échanges de menaces et des attaques ciblées, le chef de l’État francais a déclaré que la France « participerait aux opérations de protection et de défense d’Israël » en cas de représailles iraniennes, à condition qu’elle soit « en situation de le faire ».

Cependant, il a tenu à marquer une ligne rouge : « À l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit », a-t-il précisé, écartant ainsi toute implication directe dans une éventuelle attaque contre l’Iran.

Cette déclaration s’inscrit dans une volonté de maintenir une posture équilibrée : soutenir un allié tout en évitant une implication dans un conflit plus large au Moyen-Orient, alors que les risques d’embrasement généralisé restent élevés.

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Tunisie : Une première opération pilote pour les bâtiments menaçant ruine

Le ministre de l’Équipement, Salah Zouari, a annoncé vendredi 13 juin 2025 que la première opération pilote pour l’application de la loi sur les bâtiments menaçant ruine sera lancée avant la fin de l’année. Cette annonce a été faite lors d’une séance de dialogue tenue au Conseil national des régions et des districts, dans le cadre d’un plan stratégique composé de huit objectifs pour revitaliser le secteur du logement en Tunisie.

Le ministre a qualifié cette loi d’« extrêmement importante », affirmant que ses mécanismes d’exécution ont été définis et que sa mise en œuvre commencera dès 2025, avec une poursuite sur les années suivantes. L’objectif affiché est de garantir un logement décent à tous les Tunisiens, notamment en réhabilitant les bâtis dégradés ou dangereux dans les zones urbaines.

Dans le même cadre, Salah Zouari a exprimé son optimisme quant à la montée en puissance du programme du premier logement, une initiative permettant aux primo-accédants d’acheter un bien avec un appui de l’État. Selon lui, les nouvelles mesures introduites en 2025 devraient encourager un plus grand nombre de citoyens à en bénéficier, en particulier les jeunes couples et les classes moyennes.

Autre annonce phare : l’Agence foncière d’habitation (AFH) entamera, à partir de 2026, la mise à disposition de lots sociaux dans le cadre d’un programme spécial. Il s’agit de terrains appartenant à l’État, prélevés du patrimoine foncier public, et qui seront destinés à la construction de logements à coût modéré, accessibles aux familles à revenu modeste.

Le ministre a également mis en avant l’activation prochaine du mécanisme de la location-accession, considéré comme le pilier principal de la stratégie adoptée par la Tunisie pour relancer le secteur. Ce système permettra aux citoyens de louer un logement dans un premier temps, puis de le devenir propriétaires progressivement. Il s’agit d’une solution pensée pour contourner la flambée des loyers et faciliter l’accès au logement, surtout pour les ménages à faible revenu.

Salah Zouari a insisté sur le fait que cette approche contribuera à réhabiliter le rôle social des promoteurs publics dans le secteur immobilier, un rôle qui s’était considérablement affaibli au fil des décennies. Elle vise aussi à répondre aux besoins urgents des citoyens, dans un contexte de crise du logement et de pression urbaine croissante.

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Tunisie : Remaniement à la tête de deux entreprises publiques industrielles

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé, dans un communiqué publié ce vendredi 13 juin 2025, la nomination de nouveaux présidents-directeurs généraux à la tête de deux importantes entreprises publiques opérant dans le secteur industriel.

Il s’agit de la Société Ciments de Bizerte, fleuron historique de la production de ciment dans le nord du pays, et de la Société tunisienne de sucre, acteur clé dans la transformation du sucre en Tunisie.

Selon le communiqué officiel, Souheil Arfaoui a été nommé PDG de la Société Ciments de Bizerte, en remplacement de l’ancienne direction.

Quant à la Société tunisienne de sucre, c’est Mohsen Boularès qui prend les rênes de l’entreprise en tant que nouveau président-directeur général.

Ces changements à la tête des entreprises publiques interviennent dans le cadre plus large d’une volonté affichée du gouvernement de réformer la gouvernance des sociétés publiques en difficulté et de restaurer leur rôle stratégique dans le tissu économique national.

Ce mouvement s’inscrit dans une série de nominations et de restructurations entamées depuis le début de l’année, touchant notamment les secteurs de l’énergie, des mines et de l’agroalimentaire.

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L’Iran bombardé : la stratégie du choc pour un changement de régime ?

Au-delà des cibles militaires et nucléaires, les frappes israéliennes en cours contre l’Iran semblent viser le cœur même du pouvoir à Téhéran. Selon plusieurs sources américaines relayées par CNN et The New York Times, l’État hébreu n’écarte plus l’hypothèse d’un effondrement du régime, consécutif à une guerre d’usure savamment orchestrée.

Officiellement, Israël affirme vouloir empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « Nous traitons désormais avec la tête du serpent », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, vendredi 13 juin. Mais derrière ce discours sécuritaire transparaît une stratégie plus profonde : fragiliser durablement l’État iranien pour forcer un tournant politique, voire institutionnel.

Un rapport du renseignement américain cité par CNN évoque le changement de régime comme une visée latente, persistante dans les cercles sécuritaires israéliens. Bien que les frappes n’aient pas officiellement cet objectif déclaré, plusieurs responsables américains estiment qu’Israël voit dans l’opération actuelle une opportunité historique.

Selon le New York Times, les premières frappes ont visé des personnalités de premier plan au sein de l’appareil militaire iranien : le chef d’état-major Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la Révolution Hossein Salami et plusieurs généraux auraient été tués. Cette attaque ciblée, au cœur même de Téhéran, aurait désorganisé la chaîne de commandement, sans précédent depuis la guerre Iran-Irak.

Une logique de négociation sous les bombes

La séquence actuelle semble s’inscrire dans une tactique dite des « pourparlers sous les bombes » : intensifier la pression militaire pour forcer l’adversaire à la table des négociations dans une posture de faiblesse. Téhéran doit justement reprendre prochainement des discussions indirectes avec Washington sur le dossier nucléaire. Pour un analyste proche des services de renseignement américains, « plus le régime est occupé à contenir les incendies internes, plus il devient perméable aux concessions externes ».

L’administration Trump, selon plusieurs fuites, avait été informée à l’avance du plan israélien, sans pour autant y apporter un soutien militaire direct. Cette posture ambiguë reflète les divisions stratégiques à Washington sur la gestion du dossier iranien.

Des précédents historiques contrastés

Ce type de stratégie n’est pas sans précédent. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont tenté à plusieurs reprises de provoquer des changements de régime dans la région. En Iran même, la CIA avait orchestré en 1953 l’opération Ajax, renversant le Premier ministre Mohammad Mossadegh. Mais les tentatives plus récentes illustrent la complexité — voire l’échec — de telles entreprises.

Irak, Libye, Syrie : des résultats ambigus

L’invasion de l’Irak en 2003, motivée par la crainte d’armes de destruction massive, a certes conduit à la chute de Saddam Hussein, mais au prix d’un effondrement institutionnel, de la montée du terrorisme et d’une instabilité régionale durable.

La Libye, en 2011, a connu une trajectoire similaire : l’intervention internationale contre le régime de Kadhafi a débouché sur un chaos prolongé, avec un État failli et des milices rivales.

En Syrie, malgré un long siège international et des pressions militaires indirectes, le régime de Bachar al-Assad a résisté plus de dix ans avant de s’effondrer brutalement en décembre 2024, à la suite d’une offensive rebelle inattendue. Cette chute tardive montre que même les régimes les plus enracinés peuvent finir par vaciller… ou se maintenir contre toute attente.

Un pari stratégique risqué

Pour Israël, l’option d’un effondrement contrôlé du régime iranien paraît séduisante. L’État hébreu espère peut-être reproduire, à une échelle bien plus grande, la dynamique observée au Liban : les frappes de 2024 contre le Hezbollah avaient affaibli durablement son emprise politique.

Mais ce pari reste à haut risque. L’Iran dispose encore d’un appareil sécuritaire résilient et d’une base sociale mobilisable en cas de menace extérieure. L’effet de « ralliement autour du drapeau » pourrait paradoxalement renforcer le régime face à une agression étrangère.

Le Guide suprême Ali Khamenei a déjà promis une riposte « douloureuse et irréversible ». Une escalade directe — voire un embrasement régional — reste possible si Téhéran choisit la confrontation au lieu de la négociation.

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