Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : Grève de deux jours à la SNCFT

Un mouvement de grève sectorielle de deux jours est prévu à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) les jeudi 12 et vendredi 13 juin. Cette action, initiée par la section syndicale spécifique aux chemins de fer relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), intervient dans un climat de tensions persistantes entre les représentants des travailleurs et la direction générale de la société.

Dans un communiqué publié en amont de la grève, la structure syndicale a annoncé que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer le bon déroulement de ce mouvement. Elle appelle l’ensemble des agents, des cadres ainsi que le personnel des directions régionales et des différentes unités de la SNCFT à respecter les consignes syndicales et à participer massivement à cette mobilisation.

La grève vise, selon les syndicalistes, à protester contre « la dégradation continue des conditions de travail, le non-respect des engagements pris par la direction lors des précédentes négociations, ainsi que le gel de plusieurs revendications professionnelles et sociales ».

Parmi les griefs avancés : le manque de matériel roulant, les retards dans le versement des primes, et l’absence de stratégie claire pour relancer un secteur ferroviaire en difficulté.

L’article Tunisie : Grève de deux jours à la SNCFT est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Les jeunes médecins entament, demain, une grève de 5 jours

Les jeunes médecins entameront, à partir du jeudi 12 juin, une grève présentielle de cinq jours, accompagnée d’un boycott total du processus de choix des centres de stage, afin de revendiquer une amélioration de leurs salaires et le versement de leurs indemnités de gardes non payées.

Dans un communiqué publié ce mercredi sur les modalités de la grève, l’Organisation des jeunes médecins a précisé que la grève se tiendra les 12, 13, 16, 17 et 18 juin. Elle concernera l’ensemble des activités hospitalo-universitaires, y compris les cours académiques et les enseignements complémentaires inscrits dans le programme universitaire. Les gardes de nuit et les services d’urgences sont toutefois exclus de la grève afin d’assurer un minimum de continuité des soins de première ligne.

L’organisation a indiqué que la présence à la faculté de médecine de Tunis est obligatoire pour tous les médecins résidents et internes pendant toute la durée de la grève. Ils sont également tenus de participer aux sit-in et mouvements de protestation organisés au sein de la faculté. Le boycott du choix des centres de stage sera total et sans exception, précise-t-elle.

Par ailleurs, un arrêté conjoint des ministres de la Défense nationale, des Finances et de la Santé, publié récemment au Journal Officiel n°69, fixe à 2000 dinars le montant de la prime spécifique accordée aux médecins résidents effectuant leur service national au sein du ministère de la Santé et de ses structures affiliées. Cette somme sera versée mensuellement, le ministère de la Santé prenant en charge la part de cette prime destinée à la couverture sociale.

L’article Tunisie : Les jeunes médecins entament, demain, une grève de 5 jours est apparu en premier sur webdo.

Caravane Essoumoud : Israël hausse le ton et mobilise son armée !

À la veille de l’arrivée potentielle de la Caravane Essoumoud à la frontière de Gaza, Israël hausse le ton et déploie ses forces militaires face à ce qu’il qualifie de « menace djihadiste ».

Le ministre israélien de la Sécurité nationale n’a pas mâché ses mots. Dans un discours alarmiste, il a enjoint l’armée israélienne à empêcher toute tentative d’infiltration de militants pro-palestiniens venant d’Égypte vers la bande de Gaza, qualifiant les participants de la Caravane Essoumod de « manifestants djihadistes ».

« Ils constituent une menace pour le régime égyptien lui-même, ainsi que pour tous les régimes modérés de la région », a-t-il lancé.

Ce discours s’accompagne de déploiements militaires supplémentaires aux abords de la frontière égyptienne, dans la zone sud d’Israël. Une façon claire pour Tel-Aviv de dire qu’aucune pression populaire ou activisme transfrontalier ne sera toléré.

En parallèle, l’Égypte a publié un communiqué diplomatique dans lequel elle réaffirme son engagement pour la cause palestinienne et dénonce l’agression israélienne contre Gaza. Mais surtout, Le Caire rappelle que toute tentative d’accès à la région frontalière, notamment Al-Arich et le poste de Rafah, doit faire l’objet d’une demande préalable via les canaux diplomatiques officiels.

Bien que la Caravane Essoumoud ne soit jamais nommée, le message est limpide : aucune initiative militante ou non institutionnelle ne sera autorisée à franchir la frontière, à moins de respecter une procédure rigide — souvent dissuasive.

L’article Caravane Essoumoud : Israël hausse le ton et mobilise son armée ! est apparu en premier sur webdo.

L’Égypte refuse à demi-mot le passage de la Caravane Essoumoud vers Gaza

Le message est clair, bien que formulé avec prudence diplomatique. Dans un communiqué officiel, le ministère égyptien des Affaires étrangères la rappelé les conditions strictes d’accès à la zone frontalière de Gaza, sans mentionner explicitement la « Caravane Essoumod », convoi militant tunisien de solidarité internationale censé rallier la bande de Gaza via Rafah. Le texte, publié dans un contexte de forte pression internationale pour briser le blocus, sonne pourtant comme un refus poli à l’égard de cette initiative symbolique.

Le communiqué débute par un accueil chaleureux aux positions régionales et internationales soutenant les droits des Palestiniens et dénonçant « le siège, la famine et les violations israéliennes systématiques ». L’Égypte y affirme aussi continuer à œuvrer à tous les niveaux pour mettre fin à l’agression israélienne sur Gaza et soulager la catastrophe humanitaire qui touche plus de deux millions de personnes.

Mais cette solidarité affichée s’accompagne de rappels fermes aux règles administratives en vigueur. Toute délégation étrangère souhaitant se rendre dans la région frontalière (notamment à Al-Arich et au poste de Rafah) doit impérativement obtenir une autorisation préalable, via les canaux officiels : soit par les ambassades égyptiennes à l’étranger, soit par les ambassades étrangères au Caire ou directement auprès du ministère des Affaires étrangères égyptien.

La suite du communiqué ne laisse guère de place à l’interprétation : aucune demande ne sera examinée en dehors du cadre réglementaire strict mis en place depuis le début de la guerre sur Gaza. Autrement dit, les initiatives citoyennes, militantes ou informelles comme la Caravane Essoumod, sont exclues du dispositif. Le Caire invoque ici des raisons de sécurité : la situation à la frontière serait trop délicate pour permettre des mouvements non contrôlés.

Il est également précisé que des visites d’organisations gouvernementales ou de défense des droits humains ont déjà été autorisées, mais dans le respect strict de ces procédures. Toute tentative de contournement sera donc automatiquement rejetée.

Une diplomatie prudente, un verrou maintenu

À travers cette mise au point, l’Égypte cherche à préserver son image de médiateur incontournable dans le conflit, tout en maintenant fermement son contrôle sur le seul point de passage non israélien vers Gaza. Elle rappelle enfin que la pression doit s’exercer sur Israël pour lever le blocus et ouvrir les autres points d’accès humanitaires, renvoyant ainsi la responsabilité principale à Tel-Aviv.

Mais en réaffirmant ces conditions restrictives, l’Égypte verrouille de fait le passage aux initiatives de solidarité citoyenne, qu’elle juge potentiellement embarrassantes ou incontrôlables sur le terrain diplomatique.

L’article L’Égypte refuse à demi-mot le passage de la Caravane Essoumoud vers Gaza est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : La Banque mondiale prévoit une croissance modérée à 1,9 % en 2025

L’économie tunisienne devrait enregistrer une croissance modeste de 1,9 % en 2025, avant de ralentir légèrement à 1,6 % en 2026, puis de se stabiliser à 1,7 % en 2027, selon les prévisions actualisées de la Banque mondiale, publiées mardi dans son rapport semestriel sur les Perspectives économiques mondiales.

Ces projections tablent sur une amélioration des conditions climatiques, qui favoriserait une reprise progressive de la production agricole, secteur clé pour l’économie du pays.

À titre de comparaison, la croissance enregistrée en 2024 s’est établie à 1,4 %, confirmant le rythme lent de reprise économique en Tunisie.

Les estimations pour 2025 et 2026 restent inchangées par rapport au rapport d’avril 2025 intitulé Changer de vitesse, qui analysait le rôle du secteur privé comme moteur de croissance dans la région MENA.

En revanche, elles marquent une révision à la baisse par rapport aux projections de janvier 2025, avec un recul de 0,3 point pour 2025 et de 0,7 point pour 2026.

La Banque mondiale souligne que ces niveaux de croissance demeurent insuffisants pour répondre aux défis économiques et sociaux du pays, notamment en matière d’emploi et de finances publiques.

L’article Tunisie : La Banque mondiale prévoit une croissance modérée à 1,9 % en 2025 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Secousse tellurique de magnitude 3,2 enregistrée au large de Hammamet

Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,2 sur l’échelle de Richter a été enregistrée ce mercredi 11 juin 2025 à 14h57 (heure locale) dans le golfe de Hammamet, situé dans le gouvernorat de Nabeul.

L’information a été confirmée par l’Institut national de la météorologie (INM), qui précise que les premières analyses menées par ses stations sismologiques ont permis de localiser l’épicentre du tremblement de terre à la latitude 36,20° Nord et à la longitude 11,06° Est.

Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé à ce stade. Ce type de secousses reste relativement fréquent dans la région, bien que de faible intensité.

L’article Tunisie : Secousse tellurique de magnitude 3,2 enregistrée au large de Hammamet est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : L’APAL veut protéger 15 % du littoral contre l’érosion d’ici 2030

Face à l’accélération de l’érosion marine, l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) entend relever son ambition en protégeant 15 % du littoral tunisien d’ici 2030. Un défi de taille, soutenu par des dons internationaux et destiné à renforcer le développement régional.

L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) ambitionne de renforcer ses efforts contre l’érosion marine en Tunisie, avec un objectif de protection de 15 % des côtes menacées à l’horizon 2030. Actuellement, seulement 10 % du littoral vulnérable bénéficie de mesures de sauvegarde.

C’est ce qu’a déclaré Mohamed Ali Turki, directeur technique de l’APAL, lors d’une séance d’audition organisée mardi par la commission des secteurs productifs au Conseil national des régions et des districts. Il a souligné que la protection des plages tunisiennes exige des investissements lourds et un entretien continu, des efforts souvent soutenus par des financements internationaux sous forme de dons.

Selon Turki, les régions ayant bénéficié de projets de protection ont enregistré des améliorations notables sur le plan environnemental, accompagnées d’un regain d’activité touristique et économique, contribuant ainsi à la relance du développement régional.

Les réalisations de l’APAL incluent notamment la mise en place de digues rocheuses et le rechargement artificiel en sable des plages menacées par l’érosion. Toutefois, les députés ont exprimé leur inquiétude face aux défis rencontrés par l’agence, appelant à une intensification des campagnes de sensibilisation à travers les médias et la société civile. Ils ont également insisté sur la nécessité de s’appuyer sur des indicateurs concrets pour mesurer l’impact réel des projets.

L’article Tunisie : L’APAL veut protéger 15 % du littoral contre l’érosion d’ici 2030 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets

Près de trois décennies après le lancement des premières politiques de valorisation des déchets, la Tunisie semble toujours enlisée dans une impasse écologique. Invitée mercredi 11 juin sur la radio Mosaïque FM, Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale et climatique au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a dressé un constat sans appel : la gestion des déchets demeure l’un des angles morts des politiques publiques.

Depuis 1996, l’État tunisien affiche sa volonté de moderniser ce secteur à travers le recyclage, la valorisation énergétique et la réduction des décharges. Mais « les approches traditionnelles ont montré leurs limites », juge Mme Labiadh. Selon elle, la prolifération de plus de 3 000 décharges anarchiques à travers le pays illustre l’inefficacité d’un système reposant encore largement sur l’enfouissement. « Dans certains pays, les déchets génèrent de la richesse. En Tunisie, ils produisent des crises », déplore-t-elle.

Les conséquences de cette gestion défaillante se font sentir sur la santé des populations, notamment dans des régions industrielles comme Gabès, où les maladies respiratoires et les cancers se multiplient. Le FTDES évoque régulièrement le phosphogypse rejeté par les usines chimiques comme source majeure de pollution. À l’échelle nationale, 6 000 décès prématurés seraient liés chaque année à la pollution de l’air, selon plusieurs études.

La réponse politique reste en deçà des enjeux. Le projet de nouvelle loi sur l’environnement, amorcé en septembre 2022, est toujours en cours de discussion. En l’absence d’un cadre réglementaire renouvelé, la société civile peine à faire pression sur les autorités. « Nous avons besoin d’une révolution environnementale à tous les niveaux : législatif, institutionnel et citoyen », insiste Mme Labiadh.

Face à l’inaction de l’État, certaines municipalités tentent de structurer localement des projets de tri et de compostage. Mais les moyens manquent. Pour le FTDES, il s’agit désormais de replacer la justice environnementale au cœur du débat démocratique, dans un pays où la crise écologique se conjugue à la crise sociale.

L’article Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets est apparu en premier sur webdo.

L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle

Face à la montée en puissance des campagnes de désinformation, notamment alimentées par les usages détournés de l’intelligence artificielle, l’Union européenne et la Tunisie renforcent leur coopération.

C’est ce qu’a souligné ce mercredi 11 juin 2025 Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, lors d’une rencontre consacrée aux stratégies de lutte contre la désinformation.

S’exprimant à l’occasion d’un événement organisé par l’ambassade de Pologne – présidente du Conseil de l’Europe en 2025 – en présence d’ambassadeurs européens, d’experts en communication et de professionnels des médias, le diplomate a insisté sur la nécessité pour les États partenaires de faire bloc contre l’usage abusif de certains outils numériques à des « fins politiques ».

Un arsenal européen pour la résilience informationnelle

Giuseppe Perrone a détaillé les mécanismes mis en œuvre par l’Union européenne pour contrer ce fléau, citant notamment les programmes de soutien aux médias indépendants, l’adoption de législations spécifiques pour vérifier les contenus diffusés, ainsi que le recours à des instruments diplomatiques pour consolider l’efficacité des actions engagées.

Selon lui, la coopération avec les partenaires comme la Tunisie est essentielle pour suivre l’évolution constante des canaux de désinformation. « Nous travaillons quotidiennement à adapter nos outils aux nouvelles menaces informationnelles », a-t-il affirmé.

L’IA, nouveau vecteur de désordre informationnel

Le diplomate a par ailleurs exprimé ses inquiétudes quant à l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans les guerres de l’information. Il a mis en garde contre sa capacité à amplifier et accélérer la diffusion de fausses informations, tant au sein des sociétés qu’entre les États, menaçant la stabilité démocratique.

En s’appuyant sur un dialogue régulier et des initiatives partagées, l’Union européenne et la Tunisie entendent bâtir une réponse coordonnée et durable aux défis posés par la désinformation numérique.

L’article L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle est apparu en premier sur webdo.

Ellouhoum : De la corruption au « terrorisme alimentaire »

Après les révélations sur les dysfonctionnements structurels de la société publique Ellouhoum, une nouvelle alerte vient assombrir davantage le tableau. Ce mercredi 11 juin 2025, la députée Syrine Mrabet a jeté un pavé dans la mare en publiant une série de vidéos accablantes sur l’état sanitaire des produits distribués par l’entreprise.

Quelques jours plus tôt, une délégation parlementaire avait mené une visite d’inspection sur le site, révélant de graves irrégularités financières, une gestion anarchique et des installations délabrées. Le parquet de Tunis avait alors ordonné l’ouverture d’une enquête, comme l’a rapporté Webdo dans un article publié la semaine dernière.

Mais la nouvelle salve de révélations donne une autre dimension au scandale : celle d’un danger immédiat pour la santé publique. Dans ses déclarations relayées par Mosaïque FM, Syrine Mrabet parle de « terrorisme alimentaire », évoquant une situation où de la viande avariée aurait été commercialisée. Dans les vidéos qu’elle a partagées, on voit notamment des morceaux de viande altérée, parfois recouverts de sodas, dans ce qui semble être une tentative désespérée de masquer leur pourrissement.

« Ce n’est plus simplement une affaire de mauvaise gestion ou de corruption. Nous sommes face à un danger direct pour la population », a-t-elle déclaré.

Cette prise de parole renforce la gravité des accusations déjà portées contre la société Ellouhoum, qui semble s’enliser dans une crise systémique mêlant négligence administrative, faillite opérationnelle et désormais, menace sanitaire.

Le ministère du Commerce, tutelle de la société, reste pour l’heure silencieux, tandis que les consommateurs commencent à exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. Une réaction officielle est désormais attendue au plus haut niveau de l’État, alors que la confiance dans les établissements publics alimentaires s’effrite dangereusement.

L’article Ellouhoum : De la corruption au « terrorisme alimentaire » est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : La Fédération générale de l’agriculture entame des actions de protestation

La colère monte dans le secteur agricole : des sit-in et un préavis de grève sont prévus pour faire entendre les revendications des agents du ministère de l’Agriculture.

La Fédération générale de l’agriculture, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), annonce le lancement de mouvements sectoriels de protestation à partir du 12 juin 2025. La première étape consistera en le port du brassard rouge de 8h à 10h du matin, comme forme de protestation symbolique.

Ces actions s’inscrivent dans le cadre des décisions prises par la commission administrative extraordinaire du 27 mai dernier, en réaction à la non-application d’accords signés avec les autorités, notamment ceux des 6 février 2021 et 15 septembre 2022, portant sur des dispositions financières et réglementaires.

Parmi les principales revendications figurent, la mise en œuvre effective des accords précités ; l’adoption des statuts particuliers pour les cadres administratifs, les techniciens et les ouvriers forestiers ; la publication du code des métiers pour les agents du ministère ; la création d’un Office national des forêts ; la fourniture de moyens logistiques de travail aux agents forestiers ; l’ouverture des concours de promotion pour les années 2023, 2024 et 2025 ; la résolution urgente du problème des tenues de travail ; et le versement des primes dues, telles que la prime de déplacement et celle du travail de nuit.

La fédération appelle également à une grande manifestation sectorielle devant le ministère de l’Agriculture le 19 juin, suivie d’une grève générale dans toutes les institutions et administrations relevant du secteur à une date encore à préciser.

L’article Tunisie : La Fédération générale de l’agriculture entame des actions de protestation est apparu en premier sur webdo.

Migrations : Les entrées irrégulières dans l’Union européenne en recul de 20%

Selon l’agence Frontex, les franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’Union européenne ont baissé de 20% sur les cinq premiers mois de 2025, avec 63 700 passages recensés. Une tendance contrastée selon les routes migratoires.

L’Union européenne enregistre une diminution notable des arrivées de migrants en situation irrégulière. Entre janvier et mai 2025, 63 700 franchissements non autorisés ont été détectés aux frontières extérieures de l’UE, soit une baisse de 20% par rapport à la même période en 2024, a annoncé ce mercredi l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, dans un communiqué.

Ces chiffres concernent principalement des personnes originaires d’Afghanistan, du Bangladesh et du Mali. L’agence, basée à Varsovie, précise toutefois que ces données se fondent sur le nombre de détections et non de personnes uniques, certaines traversées étant comptabilisées plusieurs fois lorsqu’un migrant franchit la frontière à différents endroits.

Forte baisse dans les Balkans et en Méditerranée orientale

La tendance à la baisse se manifeste de manière significative sur plusieurs routes migratoires. Les Balkans occidentaux enregistrent le recul le plus marqué avec 56% de passages en moins, suivis par la route ouest-africaine (-35%) et la Méditerranée orientale (-30%). Les arrivées depuis le Bélarus vers la Pologne et les pays baltes ont également diminué de 7%, avec 5 062 passages recensés sur la période.

Légère hausse vers l’Italie et forte pression sur la Manche

En revanche, la Méditerranée centrale, qui mène notamment vers l’Italie, connaît une légère hausse de 7% des franchissements irréguliers. Parallèlement, les tentatives de traversée de la Manche vers le Royaume-Uni continuent d’augmenter : 25 540 personnes ont tenté la traversée entre janvier et mai, soit une progression de 17% par rapport à l’année précédente.

Frontex note que les réseaux de passeurs adaptent leurs méthodes, recourant notamment à des départs simultanés pour multiplier les chances de franchissements réussis.

Une baisse globale après le pic de 2023

L’agence rappelle qu’en 2024, les franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’Union européenne ont diminué de 38%, à 239 000, après avoir atteint un plus haut niveau en dix ans en 2023.

Cette évolution contrastée témoigne à la fois d’un durcissement des contrôles, mais aussi de la capacité d’adaptation des réseaux migratoires, dans un contexte toujours tendu aux portes de l’Europe.

L’article Migrations : Les entrées irrégulières dans l’Union européenne en recul de 20% est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Huit ans de prison pour un employé de la poste

Un agent de la poste a été condamné à huit ans de prison pour avoir détourné près de 180 000 dinars de comptes clients dans un bureau postal de la capitale. Une affaire révélée à la suite d’un audit interne mené en 2023.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné un employé de la poste à huit ans de prison, assortis d’une amende, pour s’être approprié illégalement des fonds appartenant à des clients du bureau postal où il travaillait.

Selon les éléments du dossier, une mission d’inspection menée en 2023 par les services compétents de la Poste tunisienne dans l’un des centres postaux de la capitale a révélé des irrégularités financières.

L’enquête a mis en lumière l’implication de l’employé dans le détournement d’une somme estimée à environ 180 000 dinars, ce qui a conduit à sa mise en examen puis à son renvoi devant la justice.

L’article Tunisie : Huit ans de prison pour un employé de la poste est apparu en premier sur webdo.

En route vers Gaza, la caravane Soumoud attend toujours le feu vert du Caire

Partie de Tunis le 9 juin, la caravane maghrébine baptisée Soumoud (résistance) poursuit son périple vers Gaza avec une détermination intacte, mais l’incertitude grandit à l’approche de la frontière égyptienne. Aucun visa n’a encore été accordé, et Le Caire reste muet.

Composée d’un peu plus de 1500 personnes issues de cinq pays du Maghreb – Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie, Libye – cette initiative citoyenne entend briser le silence arabe autour de la guerre à Gaza. Universitaires, artistes, médecins, jeunes étudiants, militants des droits humains et figures associatives se sont rassemblés autour d’un objectif : porter physiquement un message de solidarité avec la population de Gaza, assiégée et dévastée depuis 20 mois par une campagne militaire israélienne sans précédent.

Une marche contre l’effacement

À bord d’une vingtaine de de bus et 350 voitures décorés de drapeaux palestiniens et de slogans de soutien, la caravane a quitté Tunis dans une ferveur populaire rare. Les messages sont clairs : “Non au génocide, non au silence”, “Les peuples avec Gaza, malgré les frontières”. En toile de fond, le lourd bilan de la guerre : près de 55 000 morts palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants.

Face à ce qu’ils qualifient de crime contre l’humanité, les États maghrébins sont restés en retrait, se contentant de communiqués diplomatiques. C’est ce vide que la caravane tente de combler : « Quand les États se taisent, les peuples doivent parler », dit Karim, jeune médecin algérien rencontré à la frontière libyenne.

Accueil chaleureux en Libye, blocage potentiel en Égypte

Le convoi a franchi sans difficulté le poste de Ras Jedir, entre la Tunisie et la Libye, puis traversé les villes côtières jusqu’aux abords de l’Est libyen. Là, les communautés locales leur ont offert vivres, carburant et hébergement, souvent improvisés dans des écoles ou des mosquées. La solidarité populaire fonctionne, mais l’ombre du verrou égyptien plane déjà.

En effet, l’Égypte n’a à ce jour donné aucun accord de passage. Le quotidien Asharq al-Awsat affirme que les autorités n’ont pris « aucune décision claire » quant au transit de la caravane. Selon plusieurs sources sécuritaires égyptiennes, citées anonymement, la diversité des nationalités et le caractère non institutionnel de la mission poseraient problème.

Le point d’achoppement : les visas. Le gouvernement égyptien exige des visas préalables pour toute entrée par voie terrestre. Or, aucun membre de la caravane n’a encore reçu de visa à ce jour, comme l’a confirmé Wael Nawar, porte-parole du groupe :

« Nous avons soumis les dossiers nécessaires, mais aucune réponse ne nous est parvenue de la part des autorités consulaires égyptiennes. »

Rafah : la dernière brèche, sous contrôle

Le poste frontalier de Rafah, reliant l’Égypte à la bande de Gaza, est devenu un symbole stratégique. Fermé, rouvert, puis restreint au compte-goutte depuis le début de la guerre, il est le seul point d’accès non israélien vers Gaza. Mais l’Égypte, prise entre ses alliances sécuritaires, sa diplomatie régionale et sa peur d’une mobilisation incontrôlable, gère ce point comme un sas étanche.

La caravane, bien qu’humanitaire, ne rentre dans aucun schéma officiel. Ni ONG accréditée, ni mission diplomatique, elle incarne une contestation morale qui dérange. Et c’est bien ce caractère spontané, transnational et populaire qui semble inquiéter Le Caire.

Une mobilisation symbolique, même sans franchissement

Les organisateurs sont lucides. Ils ne s’attendent pas nécessairement à entrer à Gaza. « L’essentiel est de rappeler que Gaza n’est pas oubliée », dit Mouna, une étudiante tunisienne, drapée d’un keffieh. « Si on nous bloque, ce sera une preuve de plus que le monde arabe est paralysé. »

Le convoi devrait atteindre la zone frontalière orientale libyenne dans les prochaines 48 heures, à proximité du désert du Sinaï. Des discussions informelles seraient en cours avec des intermédiaires civils et religieux pour tenter de débloquer la situation.

Mais les obstacles demeurent : conditions climatiques extrêmes, logistique fragile, sécurité instable, et surtout absence de statut légal face aux autorités égyptiennes.

La caravane Soumoud incarne une tentative rare d’action directe arabe, en dehors des appareils étatiques. Elle interpelle, gêne, inspire. Qu’elle franchisse ou non Rafah, elle aura imposé un autre récit, celui d’un peuple qui refuse de détourner le regard.

L’article En route vers Gaza, la caravane Soumoud attend toujours le feu vert du Caire est apparu en premier sur webdo.

Tunisie Telecom décroche une triple certification ISO pour son Data Center Carthage

Le Data Center Carthage de Tunisie Telecom vient d’être certifié conforme aux normes ISO 27001, ISO 27701 et ISO 9001, renforçant ainsi la crédibilité de l’opérateur en matière de sécurité, de protection des données et de qualité des services.

Dans un contexte où la sécurité de l’information et la conformité réglementaire sont devenues des enjeux cruciaux pour les entreprises, Tunisie Telecom franchit un nouveau cap stratégique. L’opérateur national annonce la triple certification de son Data Center Carthage par l’organisme international TÜV Rheinland, selon trois normes mondialement reconnues :

  • ISO 27001 pour la sécurité de l’information,
  • ISO 27701 pour la protection des données personnelles,
  • ISO 9001 pour le management de la qualité.

Une infrastructure d’excellence

Mis en service en 2014, le Data Center Carthage s’est imposé comme une infrastructure technologique de référence en Tunisie. Conçu pour héberger des solutions critiques, il offre des services avancés de colocation, de cloud computing et de cybersécurité, avec un haut niveau de résilience, de redondance et de disponibilité.

Grâce à une architecture évolutive et à des équipements de dernière génération, ce centre de données répond aux exigences les plus strictes des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, locales ou internationales.

Une reconnaissance de rigueur et de performance

La triple certification porte sur le Système de Management Intégré mis en place par Tunisie Telecom, démontrant un haut niveau de maîtrise et de gouvernance dans ses processus opérationnels. Ces normes garantissent :

  • la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données,
  • le respect des réglementations en matière de protection des données personnelles,
  • la satisfaction client par l’amélioration continue des services.

Pour les clients, cela signifie une expérience numérique sécurisée, fiable et conforme aux standards internationaux.

Un levier de compétitivité dans l’écosystème numérique

Ce succès s’inscrit dans une dynamique plus large visant à positionner Tunisie Telecom comme un leader régional dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

À travers cet engagement en faveur de la qualité et de la sécurité, l’opérateur envoie un message fort de confiance aux entreprises : il est aujourd’hui possible de bénéficier d’un hébergement souverain, performant et certifié, sans compromis sur la conformité ou la confidentialité.

Un atout stratégique dans un environnement à haut risque

À l’heure où les cybermenaces se multiplient et où les exigences réglementaires se complexifient, cette triple certification représente un avantage stratégique majeur. Elle permet aux entreprises clientes de Tunisie Telecom de se concentrer sur leur cœur de métier, en s’appuyant sur un partenaire technique dont les pratiques sont validées par les plus hautes instances de normalisation internationales.

Avec cette étape décisive, Tunisie Telecom confirme non seulement son rôle de pionnier dans le domaine des infrastructures numériques, mais aussi sa volonté de contribuer activement à la souveraineté numérique de la Tunisie.

L’article Tunisie Telecom décroche une triple certification ISO pour son Data Center Carthage est apparu en premier sur webdo.

Assassinat de Chokri Belaid : Ouverture du procès d’Akremi et Ellouze le 13 juin

Le procès de l’ancien procureur Bechir Akremi et du dirigeant d’Ennahdha Habib Ellouze s’ouvrira ce vendredi 13 juin devant la chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme à Tunis. Les deux hommes sont poursuivis dans un dossier disjoint lié à l’assassinat de Chokri Belaïd.

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis examinera, ce vendredi 13 juin 2025, un dossier disjoint de l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaid. Cette première audience se tiendra par visioconférence.

Ce volet de l’affaire concerne Bechir Akremi, ancien procureur de la République près le tribunal de Tunis, ainsi que Habib Ellouze, cadre du mouvement Ennahdha. Tous deux sont accusés de crimes à caractère terroriste.

La chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis avait refusé leur remise en liberté, ordonnant leur renvoi devant la juridiction spécialisée pour y être jugés.

Cette session marquera l’ouverture officielle des poursuites dans ce pan de l’un des dossiers politico-judiciaires les plus sensibles de la dernière décennie en Tunisie.

L’article Assassinat de Chokri Belaid : Ouverture du procès d’Akremi et Ellouze le 13 juin est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Jusqu’à 40°C attendus dans le sud-ouest

La chaleur s’installe progressivement sur la Tunisie avec des températures qui atteindront localement les 40°C ce mercredi, notamment dans le sud-ouest. Le temps restera globalement dégagé.

La Tunisie connaîtra aujourd’hui une journée estivale marquée par une montée notable des températures, notamment dans les régions intérieures du sud-ouest où le thermomètre pourrait grimper jusqu’à 40°C, sous l’effet local du sirocco.

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie, le ciel sera généralement dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du territoire.

Les températures maximales oscilleront entre 27 et 31°C sur les zones côtières et les hauteurs, et varieront entre 32 et 38°C dans les autres régions. Le sud-ouest, quant à lui, connaîtra les pics les plus élevés, avec des maximales atteignant les 40°C, accompagnées de vents chauds.

L’article Tunisie : Jusqu’à 40°C attendus dans le sud-ouest est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Fraude au bac : Un réseau démantelé, six personnes en garde à vue à Sousse

Un réseau de triche au bac utilisant des technologies électroniques a été démantelé à Sousse. Six individus, dont une enseignante d’un lycée privé, sont actuellement en garde à vue.

Six personnes impliquées dans une affaire de triche à l’examen du baccalauréat ont été placées en garde à vue à Sousse, dont une enseignante d’un établissement secondaire privé.

L’information a été confirmée mardi par le porte-parole du tribunal de première instance de Sousse 1, Wissem Chérif, qui a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que les suspects ont été arrêtés en flagrant délit, alors qu’ils proposaient moyennant rémunération une assistance à des candidats à l’examen, à l’aide de dispositifs électroniques dissimulés : puces, écouteurs et smartphones.

Selon Chérif, l’enquête a été ouverte sur instruction du ministère public, après que la Garde nationale de Sousse a obtenu des informations fiables sur les activités d’un réseau spécialisé dans la fourniture d’équipements électroniques destinés à la triche.

Le 3 juin, quatre personnes avaient déjà été arrêtées dans une maison à Sousse. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre avaient saisi des appareils électroniques suspects, plusieurs téléphones portables et une quantité de cannabis. Ces individus ont également été placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête judiciaire visant à identifier d’éventuels complices.

L’article Tunisie – Fraude au bac : Un réseau démantelé, six personnes en garde à vue à Sousse est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Thuburbo Maius : Une cité romaine dévoile un système hydraulique exceptionnel

Une mission archéologique tuniso-italienne a mis au jour à Thuburbo Maius (Zaghouan) l’un des réseaux hydrauliques romains les mieux conservés d’Afrique du Nord. Cette découverte remarquable comprend un puits de 25 mètres de profondeur, des réservoirs intacts et deux complexes thermaux saisonniers en usage jusqu’au Ve siècle.

Fruit de quatre années de recherches menées par l’Institut national du patrimoine (INP), l’Université de La Manouba et celle de Bologne, cette campagne mobilise plus de 50 experts. Aujourd’hui, les fouilles cèdent la place à l’étude, la restauration et la valorisation du site.

Le réseau mis au jour reflète l’ingéniosité du génie romain, capable d’assurer un approvisionnement constant en eau potable par un système complexe de collecte, transport et distribution, jusqu’aux égouts souterrains. Il alimentait les thermes, fontaines et habitations, dans une ville où l’eau structurait l’espace urbain.

L’étude récente révèle aussi la présence de jardins et espaces verts dans les maisons, ouvrant de nouvelles perspectives pour la reconstitution des microclimats antiques et la valorisation touristique du site.

Cette approche novatrice, conjuguée à une coopération tuniso-italienne désormais équilibrée, a permis d’étendre les recherches au-delà des limites urbaines connues. Une nouvelle campagne est prévue à l’automne 2025, axée sur les espaces verts, l’hydraulique domestique et les zones périphériques.

Ces avancées ouvrent la voie à un futur parcours culturel et touristique au profit de la conservation du patrimoine national.

L’article Tunisie : Thuburbo Maius : Une cité romaine dévoile un système hydraulique exceptionnel est apparu en premier sur webdo.

❌