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Avenue Habib Bourguiba : la 14ᵉ édition du Salon du livre investit le centre-ville

La 14ᵉ édition du Salon du livre de la Ville de Tunis se tiendra du 18 décembre 2025 au 3 janvier 2026 sur l’avenue Habib Bourguiba, à la capitale, sous le slogan « L’avenue Habib Bourguiba, avenue de la culture », ont annoncé lundi les organisateurs.

Installée face au Théâtre municipal, au cœur du centre-ville, la manifestation est organisée par la délégation régionale aux Affaires culturelles de Tunis et la municipalité de Tunis, en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles, avec la participation du gouvernorat de Tunis, du Centre national de promotion du livre, de l’Union des éditeurs tunisiens et de plusieurs institutions culturelles.

Plus de 80 maisons d’édition tunisiennes prendront part à cette édition, proposant plus de 30.000 titres couvrant la littérature, les sciences humaines et les champs du savoir, a indiqué le délégué régional aux Affaires culturelles de Tunis, Bechir Touati, lors d’une conférence de presse.

Des remises sur les livres pouvant atteindre 50 % seront également accordées, selon la même source.

Le programme culturel s’articule autour d’une tente dédiée aux ateliers, colloques et rencontres intellectuelles et littéraires, avec la participation d’environ 130 intervenants, parmi lesquels écrivains, poètes, chercheurs et penseurs.

Des débats aborderont des thématiques contemporaines telles que la philosophie, l’intelligence artificielle et l’impact des cultures mondiales sur le paysage culturel tunisien, dans une volonté de faire dialoguer le livre avec les enjeux du temps présent.

Dans une démarche d’ouverture sur les régions et de renforcement de la décentralisation culturelle, les gouvernorats de Kébili et de Siliana seront les invités d’honneur de cette édition, mettant en lumière leurs spécificités culturelles et créatives à travers expositions, rencontres et spectacles.

Fondé en 2012, le Salon du livre de la Ville de Tunis s’inscrit dans la stratégie nationale de promotion du livre et de la lecture.

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“Belles de Nuit” de Khedija Lemkecher doublement récompensé à Agadir

Le film “Belles de Nuit” de Khedija Lemkecher a remporté le Prix de la réalisation et le Prix spécial du jury pour l’interprétation, attribué à Illiès Kadri pour son rôle de Yahya, au 21ème Festival international Cinéma et Migration d’Agadir, organisé du 8 au 13 décembre par l’association l’initiative culturelle.

Présente sur place, l’actrice Fatma Ben Saïdane a reçu ces deux récompenses au nom de l’équipe du film.

“Pour ce prix de la réalisation, nous avons débattu avec ferveur, pour défendre un film qui aborde l’immigration avec une vision audacieuse et humaine » a déclaré le jury, ajoutant que ce “film qui porte la question migratoire dans son point le plus douloureux tout en l’élevant vers le mythe et la poésie salvatrice. Un film pour porter plus loin une intention de beauté et de chant, pour accompagner la jeunesse, et affronter les injustices.”

“Belle de nuit” est une fiction de 1h50 mn (Tunisie) où Djo est manager d’une salle de boxe dans un quartier difficile et oublié aux abords de Tunis. Très malade et fatigué, il a perdu l’espoir de voir naître un champion dans sa vieille salle. Pourtant un jour en arpentant les rues mortes du quartier, il fait la rencontre de Yahia, jeune homme solitaire et passionné de boxe. Djo pense enfin tenir son futur champion, mais, comme tous les jeunes, Yahia n’a qu’un seul projet en tête : quitter illégalement le pays vers l’Italie. Accompagné par un ami, il embarque sur un chalutier. Djo, refusant alors de lâcher son champion, part à sa recherche.

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The Best FIFA Awards : Gianluigi Donnarumma élu meilleur gardien de but 2025

L’international italien Gianluigi Donnarumma a remporté le prix The Best – Gardien de but 2025 de la FIFA, mardi à Doha, à l’issue d’une saison marquante réalisée sous le maillot de son ancien club, le Paris Saint-Germain, qu’il a depuis quitté.

Âgé de 26 ans, le portier italien a été distingué pour une année riche en performances décisives et en titres collectifs. Avec le PSG, Donnarumma a remporté quatre trophées, au terme d’un exercice marqué par une domination sur la scène nationale et européenne.

Une finale européenne en point d’orgue

Le moment fort de cette saison reste le clean sheet réalisé lors de la victoire 5-0 contre l’Inter Milan, le 31 mai 2025, en finale de la Ligue des champions de l’UEFA. Une prestation symbolique qui a accompagné le sacre continental du club parisien.

Cette performance en finale s’inscrit dans une continuité. Donnarumma s’est illustré tout au long des tours précédents de la compétition, jouant un rôle central dans le parcours menant le PSG à ce titre européen.

Une saison complète avec le PSG

Outre la Ligue des champions, le gardien italien a enrichi son palmarès avec trois autres titres : la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des champions. Sur la scène internationale, il a également contribué au parcours du PSG jusqu’en finale de la première édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.

Ces succès collectifs ont renforcé le poids de ses performances individuelles, régulièrement décisives dans les matches à enjeu.

Une reconnaissance et des mots de gratitude

Au moment de recevoir sa récompense, Donnarumma a exprimé sa satisfaction.
« Merci à tous. C’est un grand honneur de recevoir ce titre », a-t-il déclaré.
« Je suis très heureux. J’espère continuer comme ça et faire encore mieux. Merci encore à tous. C’est une très belle récompense. »

Une concurrence relevée

Donnarumma, qui évolue désormais à Manchester City, a devancé plusieurs gardiens de renom nommés pour ce prix : Alisson Becker, Thibaut Courtois, Emiliano Martínez, Manuel Neuer, David Raya, Yann Sommer et Wojciech Szczęsny.

Avec ce trophée The Best – Gardien de but 2025, la FIFA consacre une saison où Gianluigi Donnarumma s’est imposé comme l’un des acteurs majeurs du football mondial à son poste.

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The Best FIFA Awards : Ousmane Dembélé sacré meilleur joueur de la FIFA

L’attaquant du Paris Saint-Germain et de l’équipe de France, Ousmane Dembélé, a remporté le prix The Best – Joueur de la FIFA, mardi à Doha, lors de la cérémonie annuelle organisée par l’instance internationale. Cette distinction récompense la meilleure performance individuelle dans le football masculin sur la période allant du 11 août 2024 au 2 août 2025.

Âgé de 28 ans, le natif de Vernon a été distingué à l’issue d’une saison marquante sous les couleurs du PSG. Repositionné au poste d’avant-centre par son entraîneur Luis Enrique, Dembélé s’est illustré par son efficacité offensive et sa régularité au plus haut niveau.

Une saison décisive avec le PSG

Pilier de l’attaque parisienne, Dembélé a empilé les buts sur la scène continentale. En Ligue des champions de l’UEFA, il a inscrit 8 buts et délivré 6 passes décisives, contribuant de manière déterminante au sacre du PSG, qui a remporté pour la première fois de son histoire la compétition européenne reine.

Sur le plan national, l’international français a également brillé. Avec 21 buts, il a terminé meilleur buteur de Ligue 1, à égalité avec Mason Greenwood. Son apport offensif a accompagné une saison pleine du club parisien sur les compétitions domestiques.

Un palmarès collectif étoffé

Au cours de l’exercice récompensé par la FIFA, Ousmane Dembélé a enrichi son palmarès avec plusieurs titres majeurs. Il a remporté le Trophée des champions, la Coupe de France et le championnat de Ligue 1, confirmant la domination nationale du Paris Saint-Germain.

Sur la scène internationale, l’attaquant a également mené son équipe jusqu’en finale de la première édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, ajoutant une ligne supplémentaire à une saison déjà dense et remarquée.

Une reconnaissance individuelle majeure

Avec ce trophée The Best – Joueur de la FIFA, Dembélé obtient la reconnaissance suprême de la FIFA pour une saison marquée par des performances individuelles décisives et des succès collectifs majeurs. Cette distinction vient couronner une période de référence dans la carrière de l’attaquant français, devenu l’un des acteurs centraux du football mondial sur l’année considérée.

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Bourse de Tunis : séances contrastées, transactions de bloc sur CARTHAGE CEMENT

Le marché boursier a perdu du terrain sur la séance du mardi. Le benchmark a glissé de –0,1 % à 13181 points, dans un volume soutenu de 17,3 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont, notamment, profité de la réalisation de cinq transactions de bloc sur le titre CARTHAGE CEMENT, portant sur une enveloppe globale de 7,7 MD.

Le titre OFFICEPLAST s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du spécialiste des fournitures scolaires et bureautiques a signé une progression de 4,4 % à 1,900 D, dans un modeste flux de 73 mille dinars.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du holding appartenant au groupe CHABCHOUB a inscrit une avancée de 3,5 % à 0,880 D. La valeur a amassé de faibles échanges de 118 mille dinars sur la séance.

Le titre CARTHAGE CEMENT a accusé le plus fort repli de la séance. L’action du cimentier public a essuyé une baisse de –3,1 % à 1,890 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 7,9 MD, soit le volume le plus élevé de la cote.

Le titre ATB a, également, terminé la séance en territoire négatif. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a régressé de –1,6 % à 3,630 D. La valeur a mobilisé un volume relativement soutenu de 816 mille dinars sur la séance.

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Environnement : Ahmed Bouhali appelle à une responsabilité collective fondée sur les valeurs de l’islam

Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, a déclaré mardi que la protection de l’environnement et la sensibilisation à son importance ne sauraient relever d’un seul département, mais constituent une responsabilité partagée qui engage l’ensemble des citoyens et des institutions, en vue de jeter les bases d’une gouvernance environnementale bénéfique au service de l’être humain.

S’exprimant à l’occasion d’un colloque scientifique organisé par le ministère des Affaires religieuses sous le thème “L’islam, la gouvernance environnementale et les mécanismes de lutte contre la pollution”, le ministre a rappelé que la préservation de l’environnement est une préoccupation humaine fondamentale et l’une des valeurs prônées par l’islam. Il a insisté sur la nécessité de rappeler en permanence l’importance de cette question.

Le ministre a souligné que la protection de l’environnement repose sur un ensemble de valeurs qui lui confèrent une place centrale, notant rappelant que la sauvegarde de ses ressources est clairement énoncé dans de nombreux textes religieux. Il a ajouté que le défi civilisationnel majeur, aujourd’hui, réside dans la lutte contre la pollution, compte tenu des risques réels qu’elle fait peser sur la santé et la vie humaine.

De son côté, le président de l’Université de la Zitouna, Abdellatif Bouazizi, a indiqué que les versets coraniques relatifs à l’environnement sont plus nombreux que ceux traitant des actes cultuels.

Intervenant devant des spécialistes des sciences religieuses, des universitaires et des prédicateurs, il a appelé à prendre pleinement conscience de l’importance de la préservation de l’environnement et de la lutte contre toutes les formes de dégradation.

Il a plaidé pour que le reboisement intensif et le développement des ressources naturelles figurent parmi les priorités nationales, tout en soulignant la nécessité de relancer les campagnes de sensibilisation afin d’améliorer le comportement du citoyen tunisien, notamment en matière de recyclage des déchets.

Abdelatif Bouazizi a également exhorté les prédicateurs à renouveler le discours religieux sur cette thématique, estimant qu’il est impératif d’associer l’enseignement des pratiques cultuelles à l’éveil de la conscience environnementale, afin de diffuser cette culture auprès de toutes les composantes de la société.

Pour sa part, l’imam et prédicateur Samir Aouidet a insisté sur l’importance de renforcer le discours environnemental dans les mosquées et d’intégrer ces messages aux prêches du vendredi, en mettant l’accent sur les risques sanitaires de la pollution, devenue particulièrement alarmante en Tunisie.

Il a jugé inacceptable que 11 millions de sacs en plastique soient jetés dans la rue, estimant que le discours religieux, fondé sur des arguments théologiques et des hadiths du prophète, peut contribuer efficacement à réduire ce type de comportements.

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Hackathon “Médenine Brand” : des étudiants mobilisés pour créer la marque territoriale

Quelque 25 étudiants seront sélectionnés pour prendre part au Hackathon “Médenine Brand”, lancé dans le cadre des Journées de l’Investissement de Médenine (18-20 décembre).

Les participants au hackathon devront concevoir et développer la future marque territoriale de Médenine, a fait savoir le Manager du Centre “Elife Djerba”, ( relevant de la Fondation Tunisie pour le développement), Houcine Karchaoui.

Il a indiqué que les 25 étudiants seront répartis en trois équipes et bénéficieront d’un accompagnement professionnel dans les domaines du design, de l’audiovisuel, du marketing et du développement web, ajoutant que les trois meilleurs projets seront récompensés.

Les Journées de l’investissement à Médenine se tiendront, cette année, du 18 au 20, sous le slogan “Médenine, portail pour l’investissement intelligent”.

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Industrie du verre : BA Glass annonce un projet d’investissement en Tunisie

L’entreprise portugaise “BA Glass”, spécialisée dans la fabrication de produits en verre, prévoit d’investir en Tunisie, a annoncé son président-directeur général, Tiego Morira Da Silva, lors d’une rencontre tenue mardi au siège du ministère de l’Économie et de la Planification avec le ministre, Samir Abdelhafidh.

À cette occasion, le responsable a indiqué que le choix de la Tunisie repose sur plusieurs facteurs clés, notamment sa position géographique stratégique ainsi que la disponibilité de compétences et de ressources humaines qualifiées, selon un communiqué du ministère.

Il a précisé que cette décision s’inscrit dans la stratégie de son entreprise visant à élargir ses activités vers de marchés prometteurs, en particulier sur le continent africain.

De son côté, le ministre de l’Économie et de la Planification s’est félicité de l’intérêt porté par l’entreprise à la Tunisie pour l’extension de ses activités, soulignant la convergence de ses orientations stratégiques avec les priorités nationales, notamment en matière de création d’emplois, de transfert de technologies modernes et de promotion des exportations.

Il a également affirmé la disponibilité de son département et des structures concernées par l’investissement à accompagner l’entreprise afin d’assurer le lancement de son projet dans les meilleures conditions et dans les délais requis.

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Tunisie : 15 ans après, le 17 décembre au cœur de la mémoire de la Révolution

La Tunisie célèbre mercredi 17 décembre le 15e anniversaire du déclenchement de la révolution, un tournant majeur de l’histoire contemporaine du pays. Cet évènement fondateur a ouvert la voie à de profondes mutations politiques et sociales dont les effets continuent de se faire sentir aujourd’hui.

C’est le 17 décembre 2010 que la révolution a pris naissance dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (sud-ouest), à la suite d’un évènement déclencheur qui a suscité une vaste mobilisation populaire.

En quelques semaines, le mouvement s’est étendu à l’ensemble du territoire national, culminant avec la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011, après vingt-trois années de pouvoir.

Durant cette période, des slogans revendiquant la liberté, la dignité et la justice sociale ont résonné à travers tout le pays. Ils se sont, ensuite, imposés comme des repères fondamentaux d’un processus de transition politique complexe, caractérisé par d’importantes réformes constitutionnelles et législatives, l’instauration d’échéances électorales régulières, ainsi que par une profonde recomposition du paysage partisan et de la société civile.

Ce cheminement a été jalonné d’indicateurs sociaux et économiques fluctuants, qui ont alimenté, pendant plus d’une décennie, un large débat sur la concrétisation réelle des objectifs de la révolution, notamment en matière de développement régional, d’emploi et d’amélioration des conditions de vie.

Jusqu’en 2021, la fête de la Révolution était célébrée le 14 janvier, date de la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali. Toutefois, après l’élection de Kaïs Saïed à la présidence de la République, la date du 17 décembre a été consacré comme fête nationale de la Révolution, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel en 2021 fixant la liste des fêtes nationales.

Dès son élection à la présidence en 2019, Kaïs Saïed avait annoncé, depuis Sidi Bouzid, que le 17 décembre serait désormais célébré comme fête nationale de la Révolution. Lors d’un Conseil des ministres tenu le 15 janvier 2022, il a réitéré cette position, affirmant que la fête nationale de la Révolution correspond au 17 décembre, et qualifiant le 14 janvier 2011, date de la chute du régime de Ben Ali, d’« opération de sauvetage du régime ».

A cette occasion, il a rappelé les événements du 24 décembre 2010, indiquant que « certains ont appelé à la chute du régime après la mort de deux jeunes à Menzel Bouzayane (Gouvernorat de Sidi Bouzid), et que les revendications économiques et sociales se sont alors transformées en revendications politiques ».

Depuis lors, les différents gouvernorats de la République, et en particulier Sidi Bouzid, berceau de la révolution, commémorent cette fête nationale à travers l’organisation de nombreuses manifestations officielles et populaires, telles que des activités culturelles et historiques, des expositions photographiques et des marches symboliques retraçant les principales étapes depuis décembre 2010.

Dans ce contexte, diverses sensibilités politiques, civiles et citoyennes poursuivent leurs efforts pour évaluer les acquis de la révolution et œuvrer à la préservation des libertés, à la consolidation de l’État de droit, à l’égalité devant la loi et à l’égalité des chances, en tant que revendications fondamentales du soulèvement populaire.

L’accélération des réformes économiques et l’amélioration des indicateurs sociaux demeurent néanmoins, à ce jour, parmi les principaux défis, afin de répondre concrètement aux revendications des régions qui se trouvaient au cœur des mouvements de protestation durant la révolution.

Au cours des dernières années, les gouvernements successifs ont tenté de sortir l’économie nationale de la crise, dont les experts attribuent les causes principalement à des dysfonctionnements structurels, ainsi qu’aux aléas de la conjoncture internationale et à des crises majeures, telles que la pandémie de Covid-19.

À cet égard, le gouvernement actuel évoque des « signes d’amélioration économique ». La cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzeri, a déclaré, devant le Parlement, lors de la présentation de la déclaration du gouvernement relative au projet de budget de l’État pour 2026, que « l’économie nationale est sur la voie de la reprise ».

Elle a indiqué que l’État vise, en 2026, un taux de croissance de 3,3 %, estimant que cette performance permettrait d’augmenter le revenu individuel de 7,4 %.

Elle a également précisé que le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de 2025, contre 1,4 % durant la même période de 2024.

Des estimations similaires de la Banque mondiale indiquent que l’économie tunisienne commence à sortir progressivement des années de stagnation, avec une croissance attendue d’environ 2,1 % en 2026, et une progression du PIB comprise entre 2,4 % et 2,6 % en 2025, portée notamment par l’amélioration de la production agricole ainsi que par les secteurs du bâtiment et du tourisme, avant de se stabiliser autour de 2,4 % en 2026 et 2027.

Selon les données présentées par la cheffe du gouvernement devant le Parlement, l’État met l’accent sur son rôle social et sur la réalisation de la justice sociale, à travers la promotion de l’emploi, la réduction du chômage, l’élimination du travail précaire, la promotion des personnes en situation de handicap, ainsi que le développement des systèmes de sécurité sociale et des secteurs de la santé et de l’éducation.

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Le Kef : la campagne de semis des grandes cultures dépasse les 75%

Le taux d’avancement de la campagne de semis des grandes cultures dans le gouvernorat du Kef a dépassé les 75%, avec la réalisation d’environ 145 mille hectares sur un total de 200 mille ha programmés.

Ces superficies se répartissent entre 95 mille ha consacrés à l’orge, 50 mille ha au blé dur et 5 000 ha au blé tendre, a indiqué, mardi, le membre de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche au Kef, Abdelkrim Hidri.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé que cette performance “demeure perfectible”, à la faveur de conditions climatiques jugées favorables, marquées par des précipitations abondantes enregistrées à la fin du mois dernier et durant la première moitié du mois en cours.

Ces pluies ont eu un impact positif sur la germination des superficies déjà emblavées, renforçant les perspectives d’achèvement du reste de la campagne avant la fin du mois de décembre, pour peu que soient mises à disposition les quantités restantes de semences sélectionnées et les intrants nécessaires, notamment les engrais chimiques, en particulier le DAP et l’ammonitrate.

“Le reliquat des semences sélectionnées allouées au gouvernorat est estimé à près de 10 mille quintaux, sur un volume global de 48 mille quintaux programmés cette saison au profit des agriculteurs de la région”, a souligné la même source.

A cet égard, Hidri appelé les parties concernées à accélérer la mise à disposition des dotations restantes en semences et en engrais, afin de permettre la finalisation de la campagne dans les meilleurs délais, d’autant que les conditions actuelles demeurent propices à la poursuite des opérations de semis.

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Riyad : le ministre des Affaires étrangères salue le rôle stratégique des Tunisiens résidant en Arabie Saoudite

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, lundi, à l’ambassade de la République Tunisienne à Riyad, des membres de la communauté tunisienne résidant dans la circonscription consulaire, représentant divers domaines et secteurs, notamment la santé, l’éducation, la finance, l’enseignement supérieur, les technologies de l’information et l’intelligence artificielle.

Le ministre a, à cette occasion, transmis les salutations du Président de la République, Kaïs Saïed, à tous les Tunisiens résidant au Royaume d’Arabie Saoudite et sa détermination à assurer leur bien-être et leur soutien, saluant la réputation distinguée que la communauté tunisienne en Arabie Saoudite s’est forgée au cours des cinq dernières décennies, ainsi que la haute estime dont elle jouit auprès des autorités du pays hôte, indique un communiqué du département.

Nafti a, par ailleurs, souligné que les ressources humaines restent l’un des facteurs clés qui renforcent les relations fraternelles entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite et améliorent la coopération existante entre les deux pays, passant en revue les principales étapes qui ont marqué l’histoire des relations bilatérales au cours des sept dernières décennies, depuis l’indépendance de la Tunisie et la construction de l’État moderne jusqu’à aujourd’hui.

Le ministre a, également, souligné la détermination commune des dirigeants des deux pays à développer davantage le partenariat tuniso-saoudien, notamment en créant de nouveaux mécanismes basés sur des technologies de communication modernes comme moyen de parvenir à un développement conjoint global.

Il a mis en avant le rôle que la communauté tunisienne en Arabie Saoudite peut jouer dans la contribution à la réalisation de ces projets en vue des prochaines échéances bilatérales, grâce à son expertise, sa vision économique et sa capacité à favoriser le réseautage et les intérêts mutuels entre les deux nations.

La réunion a également été l’occasion pour le ministre d’honorer l’équipe nationale tunisienne de Kyokushinkai, qui a remporté une médaille d’or et une médaille d’argent lors du championnat du monde de Kyokushinkai qui s’est tenu à Riyad du 10 au 14 décembre 2025.

 

 

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Science ouverte : la Tunisie plaide pour un renforcement de la coopération arabe

Les moyens de renforcer la coopération arabe dans le domaine de la science ouverte (Open Science) a été au centre d’un entretien tenu lundi entre le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaïd, et le président de l’Organisation arabe des réseaux de recherche et d’éducation (ASREN), Youssef Tarman.

Selon un communiqué publié mardi par le ministère, l’entretien a été l’occasion d’évoquer les efforts entrepris dans le domaine de la science ouverte, notamment ceux du Centre national universitaire de documentation scientifique et technique, et les moyens de développer ce secteur dans le cadre d’une vision nationale intégrée de la science ouverte à travers les stratégies et programmes du ministère qui l’adoptent et la considèrent comme un levier essentiel de l’innovation, du renouveau et du développement.

En outre, l’accent a été mis sur l’ouverture du ministère au soutien des initiatives arabes et des infrastructures régionales, afin de garantir une meilleure visibilité de la production scientifique tunisienne et des résultats de la recherche nationale, ainsi que la disposition à contribuer à la mise en place des fondements et des infrastructures de la science ouverte, compte tenu de son impact positif sur le positionnement de la recherche scientifique nationale et arabe aux niveaux régional et international.

A noter que ASREN regroupe les réseaux nationaux de recherche et d’éducation dans la région arabe ainsi que des partenaires stratégiques. Elle a pour objectif de mettre en œuvre, de gérer et de pérenniser des infrastructures électroniques entre les pays arabes dédiées aux institutions de recherche et d’enseignement, et de renforcer la recherche et la coopération scientifique dans les pays membres à travers la fourniture d’infrastructures et de services électroniques de haut niveau.

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Loi de finances 2026 : crédits, exonérations et exportations au cœur de la stratégie agricole

A l’approche de la fin de l’année 2025 et le début d’un nouvel exercice, la Tunisie œuvre à garantir la pérennité du secteur oléicole qui enregistre une production record, ainsi que les grandes cultures nécessitant des équipements et des ressources financières au profit des agriculteurs.

Ce secteur vital de l’économie nationale nécessite d’une part des lois incitatives et d’autre part un suivi et des recommandations, notamment, pour ce qui est du dossier de l’huile d’olive dont la production a augmenté impactant ainsi les prix, réduisant la marge de bénéfice et causant un mécontentement auprès des agriculteurs.

Des mesures qui nécessitent une mise en œuvre rapide

Les agriculteurs et pêcheurs attendent l’entrée en vigueur d’un ensemble de mesures incitatives adoptées dans le cadre de la loi des finances pour l’exercice 2026 et qui visent à protéger les petits agriculteurs et pêcheurs directement.

Ces articles portent sur la valorisation des produits nationaux stratégiques tels que l’huile d’olive et les pommes de terre à travers des mesures d’appui financier direct, de réduction du coût fiscal et d’incitation de l’exportation, et ce, afin de créer un équilibre entre l’intérêt du producteur, le pouvoir d’achat du consommateur et le renforcement de la souveraineté alimentaire.

En effet, l’Etat a décidé de créer une ligne de financement de 10 millions de dinars au profit des petits agriculteurs pour octroyer des crédits saisonniers à des conditions avantageuses pour la campagne agricole 2025/2026.

La gestion de cette ligne de financement est confiée à la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), en vertu d’une convention qui sera conclue avec le ministère des Finances. Les agriculteurs bénéficieront aussi, dans le cadre de l’article 28 de la loi de finances 2026, de la différence entre le taux appliquée sur les crédits et les financements d’investissement et le Taux moyen du Marché Monétaire (TMM) crédits et financements accordés par les banques et les institutions financières aux Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) du secteur agricole et les autres secteurs productifs, à l’exception des secteurs commercial, financier, de promotion immobilière, des hydrocarbures et des mines.

Ces incitations interviennent alors que la Tunisie vise à exporter près de 40 mille tonnes d’huile d’olive emballés au cours de la saison 2024/205 vers plus de 60 destinations.

Afin de régler la problématique du financement, la loi de finances 2026 a prévu l’exonération des contrats de prêts accordés aux petits agriculteurs et petits pécheurs maritimes des droits d’enregistrement (article 30).

Les décisions concernent également la pomme de terre qui sera aussi exonérée de la taxe sur les légumes et fruits perçue au profit du Fonds de Développement de la Compétitivité du Secteur Agricole et de la Pêche, ainsi que de la taxe au profit du Fonds d’Indemnisation des Dommages Agricoles dus aux Calamités Naturelles.

Programmes de financement direct et recommandations

Ces législations coïncident avec des efforts continus visant à soutenir les petits agriculteurs, à travers des programmes de financement direct.

La BTS a approuvé, lors de la saison céréalière 2025-2026,des financements d’un montant de près de 6,5 millions de dinars(MD), pour environ 450 dossiers d’achat d’outils de production.

Ces mesures successives interviennent à un moment où le  président de la République, Kais Saïed, ne cesse de souligner l’importance capitale du secteur agricole en tant que pilier principal pour garantir la souveraineté alimentaire du pays, et appelle à la simplification des procédures, ainsi qu’à la protection des agriculteurs contre les pratiques de monopole.

Dans le même contexte, le Chef de l’Etat a mis l’accent, lors de sa rencontre tenue lundi, au palais de Carthage, avec la cheffe du Gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzedine Ben Cheikh, sur la nécessité d’aplanir les difficultés rencontrées par les petits agriculteurs, s‘agissant notamment, du pressage, du stockage et de la commercialisation d’olive. Le président de la République a dans ce cadre appelé les différentes parties prenantes dans le secteur oléicole à conjuguer leurs efforts en vue de tirer meilleur bénéfice de la récolte oléicole record de cette année, selon un communiqué publié par la présidence de la République.

Il a, dans ce contexte, recommandé d’identifier de nouvelles mesures, de mettre en place des lignes de financement avantageuses et d’œuvrer à dénicher de nouveaux marchés pour l’exportation de l’huile d’olive tunisienne, recommandant à ce propos de fixer un prix de référence qui soit en mesure de permettre aux agriculteurs de bénéficier de leurs pleins droits.

Par ailleurs, le président de la République a donné ses instructions en vue de mettre à la disposition des agriculteurs dans les différentes régions du pays les variétés de semences locales ainsi que les engrais nécessaires.

Tout en insistant sur l’impératif d’atteindre la sécurité alimentaire totale, partie intégrante de la sécurité nationale du pays, le président Saïed a conclu que la sécurité et l’invulnérabilité du pays tout comme la pérennité des institutions doivent prévaloir sur toute autre considération.

L’agriculture en Tunisie est considérée comme un secteur essential, contribuant à hauteur de 12 % au produit intérieur brut (PIB) du pays et employant environ 13,4 % de la main-d’œuvre.

Cependant, ce secteur fait face à des défis structurels tels que la faiblesse des ressources hydrauliques et les impacts du changement climatique.

Les principales activités de l’agriculture se concentrent sur les grandes cultures, les légumes et les arbres fruitiers, avec une importance particulière pour la culture de l’olivier, laquelle occupe une grande partie des terres agricoles.

Les autorités tunisiennes s’efforcent d’adopter une stratégie agricole nationale globale qui inclut une planification sur le long terme pour faire face au changement climatique et à la rareté de l’eau.

Parallèlement, d’autres plans sont mis en œuvre lesquels sont axés sur l’octroi de financements à des conditions favorables avec de faibles taux d’intérêt pour les agriculteurs.

Il s’agit, également, de garantir des prix équitables pour les produits afin d’encourager les agriculteurs à poursuivre la production tout en insistant sur la promotion de cultures durables qui consomment moins d’eau, l’amélioration des conditions des agriculteurs.

Lors des séances tenues avec les députés à l’occasion de la discussion du budget de son département, le ministre de l’agriculture Ezzeddine Ben Cheikh, avait souligné que l’objectif recherché est de soutenir l’agriculteur et en particulier les jeunes par le financement et le conseil.

Le budget du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour l’année 2026 a enregistré une hausse de 5 % par rapport à celui de l’année 2025 pour atteindre 2400 millions de dinars(MD).

Une enveloppe de 1590 MD a été allouée pour les dépenses de développement à hauteur de 1590 millions de dinars. Ce montant est reparti en 863 MD pour financer les dépenses de développement et 726 MD pour financer les dépenses des projets d’investissement.

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Kasserine : aucun cas de fièvre du Nil Occidental ni de fièvre de la vallée du Rift détecté à ce stade

Aucun cas de fièvre du Nil Occidental ou de fièvre de la vallée du Rift n’a été détecté à Kasserine, à ce stade, a souligné le responsable de la production au commissariat régional au développement agricole, Lotfi Sayahi.

S’agissant de la campagne de prévention de la rage, elle a permis de vacciner 25 mille 261 animaux (septembre-novembre 2025) et 14 mille chiens et chats (janvier-août 2025), a indiqué Sayahi à l’Agence TAP.

Par ailleurs, le responsable a annoncé le lancement imminent des campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire bovine, parallèlement au renforcement des actions de lutte contre les maladies à transmission vectorielle, notamment à travers l’utilisation d’insecticides appropriés.

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Loi de finances 2026 : Emploi, financement et les leviers privilégiés en 2026

L’emploi s’impose comme l’un des axes centraux de la Loi de finances 2026. Sans rupture majeure, le texte déploie une série de leviers destinés à stimuler l’embauche et à soutenir l’initiative économique, en agissant principalement sur le coût du travail et l’accès au financement. L’approche retenue privilégie des mécanismes incitatifs, ciblés sur des publics et des structures identifiés comme prioritaires.

La première mesure concerne l’allègement du coût du travail, en particulier pour les diplômés de l’enseignement supérieur recrutés par le secteur privé. L’État prend en charge, de manière dégressive, la contribution patronale à la sécurité sociale. L’objectif est d’encourager les entreprises à proposer des emplois durables, tout en réduisant le risque financier lié aux premières années d’embauche. Cette prise en charge progressive vise également à éviter un effet d’aubaine, en incitant à la pérennisation des postes au-delà de la période de soutien public.

Faciliter l’accès au crédit

En parallèle, la Loi de finances 2026 mobilise plusieurs instruments de financement en faveur des PME, des porteurs de projets et de l’autofinancement. Les ressources sont principalement canalisées via le Fonds national de l’emploi et les banques publiques. Les dispositifs annoncés prévoient des lignes de crédit à des conditions préférentielles, parfois sans garanties [à vérifier], afin de lever l’un des principaux obstacles à l’initiative économique : l’accès au financement.

Cette orientation traduit la volonté de fluidifier le crédit, notamment pour les petites et moyennes entreprises, souvent pénalisées par des exigences élevées en matière de garanties. En soutenant l’investissement productif et la création d’activités, le législateur cherche à créer un environnement plus favorable à la croissance de l’emploi, sans recourir à des dépenses budgétaires directes excessives.

Un régime spécifique pour les entreprises communautaires

La Loi de finances 2026 réserve un traitement particulier aux entreprises communautaires, confirmant leur statut comme outil de développement local et d’inclusion économique. Ces structures bénéficient d’un régime fiscal et social spécifique, comprenant des exonérations temporaires d’impôt, une suspension de la TVA sur les investissements et la prise en charge des cotisations sociales.

Ce dispositif vise à renforcer l’attractivité de ce modèle entrepreneurial, souvent implanté dans des zones à faible dynamisme économique. En allégeant les charges et en sécurisant les premières phases d’activité, le texte cherche à favoriser la création d’emplois locaux et à soutenir des projets à vocation collective.

Une stratégie graduelle

Sans promettre une hausse spectaculaire de l’emploi, la Loi de finances 2026 adopte une stratégie graduelle. Elle cherche à réduire les obstacles à l’embauche et à l’investissement, en combinant allègement des coûts, soutien au crédit et régimes spécifiques. L’ensemble s’inscrit dans une logique de stimulation de l’initiative économique, sous contrainte budgétaire, avec pour ambition de créer des conditions plus favorables à l’emploi durable.

EN BREF

  • L’emploi figure parmi les priorités de la Loi de finances 2026.
  • Allègement dégressif du coût du travail pour les diplômés recrutés par le privé.
  • Lignes de financement ciblées pour PME et porteurs de projets.
  • Accès au crédit facilité via les banques publiques.
  • Régime fiscal et social spécifique pour les entreprises communautaires.

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Mondial-2026 : 5 millions de demandes de billets en 24 heures

La demande mondiale de billets pour la Coupe du Monde 2026 explose, avec cinq millions de demandes reçues en 24 heures, a indiqué la Fédération internationale de football (FIFA).

Des supporters issus de plus de 200 pays et territoires n’ont pas perdu de temps, envoyant cinq millions de demandes de billets au cours des 24 premières heures de la phase de tirage de sélection aléatoire qui a débuté le 13 décembre2025, précise la même source.

La demande est portée par des affiches de prestige dès la phase de groupes, avec la rencontre Colombie-Portugal en tête d’affiche.

L’intérêt progresse fortement dans les pays voisins d’Amérique du Sud, tandis que les supporters écossais célèbrent le retour tant attendu de leur sélection sur la plus grande scène du football mondial après 28 ans d’absence.

Les premiers chiffres indiquent un fort engouement pour certaines rencontres phares de la phase de groupes, Colombie – Portugal (Miami, 27 juin) s’imposant comme le match le plus demandé à ce stade de la période de tirage de sélection aléatoire. Mexique – République de Corée (Guadalajara, 18 juin), Equateur – Allemagne (New York New Jersey, 25 juin) et Ecosse – Brésil (Miami, 24 juin) sont les matches les plus demandés.

Les trois pays hôtes (Etats-Unis, Canada, Mexique) arrivent en tête, suivis des dix principaux pays de résidence des demandeurs de billets : Colombie, Angleterre, Equateur, Brésil, Argentine, Ecosse, Allemagne, Australie, France et Panama.

La forte représentation des pays sud-américains voisins (Colombie, Equateur, Brésil et Argentine) ainsi que des supporters d’Amérique centrale, notamment du Panama, démontre une nouvelle fois la capacité de la Coupe du Monde 2026 à captiver l’imagination à travers les Amériques, estime l’instance internationale.

La présence de l’Ecosse dans le top 10 reflète l’enthousiasme des supporters à l’idée de voir leur équipe retrouver la scène internationale pour la première fois depuis 28 ans, renforçant les attentes croissantes autour d’un tournoi qui promet de rassembler le monde du football en Amérique du Nord dans six mois.

La phase de vente de billets, le tirage de sélection aléatoire, restera ouverte jusqu’au mardi 13 janvier 2026 .

Le moment choisi pour soumettre une demande de billets durant cette période n’a aucune influence sur les chances de succès. Les supporters sont invités à participer au tirage au sort sur FIFA.com/tickets pour avoir une chance d’assister au mondial 2026, selon la FIFA.

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L’UE envisage d’étendre sa taxe carbone aux produits manufacturés

L’Union européenne (UE) prévoit d’élargir son mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) à de nouveaux produits importés, dont les pièces détachées automobiles, les réfrigérateurs et les machines à laver, selon des documents provisoires de la Commission européenne consultés par Reuters. Ce plan doit être officiellement présenté mercredi par l’exécutif européen.

Le MACF est un instrument destiné à aligner la fiscalité carbone des produits importés avec celle appliquée aux industriels européens. L’objectif principal est de réduire le risque de « fuite de carbone », c’est-à-dire la délocalisation de la production vers des pays moins contraignants sur le plan environnemental. La taxe existante couvre actuellement les importations d’acier et d’aluminium.

Extension aux produits en aval de la chaîne de valeur

Selon le projet de proposition, la Commission européenne entend étendre le MACF aux produits en aval de la chaîne de valeur de l’acier et de l’aluminium. L’idée est d’inclure des biens assemblés utilisant ces métaux, qui échappent aujourd’hui à la taxe, et ainsi éviter que les industries étrangères contournent les réglementations européennes en exportant des produits semi-finis ou assemblés.

« La proposition étendra le champ d’application du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières afin de répondre au risque de fuite de carbone pour les produits situés en aval de la chaîne de valeur des produits en acier et en aluminium actuellement couverts par le MACF », précise le document de la Commission.

Vers une couverture élargie du MACF

La Commission européenne pourrait également inclure d’autres secteurs dans la taxe carbone aux frontières. Les produits concernés seraient notamment ceux issus du ciment, des engrais et de l’hydrogène. Cette extension viserait à combler les lacunes actuelles et à garantir que les importations respectent des standards climatiques comparables à ceux appliqués au sein de l’UE.

Un porte-parole de la Commission a refusé de commenter le projet, soulignant qu’il pourrait encore être modifié avant sa publication officielle. La mise en œuvre de cette mesure est prévue pour janvier, et elle pourrait influencer fortement le commerce extérieur européen et les stratégies industrielles des pays partenaires.

L’enjeu principal reste la réduction des émissions de CO2 et la protection de la compétitivité des entreprises européennes face à des importations à faible coût environnemental. La taxe carbone aux frontières s’inscrit dans la stratégie de l’UE visant à renforcer son cadre climatique et à encourager la transition écologique à l’échelle mondiale.

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Journées portes ouvertes à Tunis pour soutenir les porteurs de projets d’entreprises communautaires

Des journées portes ouvertes destinées à accompagner et à soutenir les personnes souhaitant créer des sociétés communautaires seront organisées les 18 et 19 décembre en cours au siège du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle à Tunis.

Selon un communiqué publié ce mardi sur la page du ministère, ces journées portes ouvertes visent à faciliter les procédures d’inscription au Registre national des entreprises communautaires et à fournir l’encadrement ainsi que les éclaircissements nécessaires au profit des personnes désireuses de créer ce type de sociétés.

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