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Journées de l’Entreprise | IACE : “L’entreprise, moteur de croissance et levier de richesse nationale” déclare Samir Abdelhafidh

La Tunisie s’engage à poursuivre les réformes visant à améliorer le climat des affaires et lever les obstacles auxquels sont confrontés les investisseurs locaux ou étrangers, a déclaré le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ajoutant que l’entreprise économique est un levier de richesse nationale et un moteur de croissance.

Intervenant lors de l’ouverture de la 39ème édition des Journées de l’entreprise, organisée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) à Sousse sous le thème ” L’entreprise et le nouvel ordre économique”,  le ministre a indiqué que la Tunisie est consciente que la relation entre secteur public et privé est complémentaire et peut transformer  les défis en opportunités.

Au cours de son intervention, à laquelle participent  un nombre important d’hommes d’affaires, chefs d’entreprises, en plus de jeunes investisseurs et fondateurs de startups, il a ajouté que l’investissement dans les entreprises est un investissement dans la confiance et  dans l’avenir.

Il s’agit également d’une voix vers l’ouverture des horizons devant les jeunes afin qu’ils contribuent au développement du pays et à la consolidation de ses acquis, précise le ministre. Et d’ajouter que cela nécessite de lier les entreprises aux centres de recherches et de formation universitaire; d’où l’appel aux chefs d’entreprises d’investir dans l’efficacité énergétique et l’économie verte, en bénéficiant de la richesse du capital humain et des compétences tunisiennes hautement qualifiées.

Dans le même contexte, le ministre de l’Economie et de la Planification a souligné que malgré les difficultés économiques mondiales, le taux de croissance en Tunisie, au cours des neuf derniers mois, a enregistré une amélioration et se situe aux alentours de 2,4%.

Durant la même période, le volume des investissements étrangers a évolué de 28%,  sans oublier la  maîtrise du  déficit commercial avec la disponibilité de réserves en devises équivalent à 105 jours d’importation  jusqu’au jeudi 11 décembre 2025, a encore souligné le ministre.

La tendance à la baisse de l’inflation s’est poursuivie au cours des deux derniers mois pour se stabiliser autour de 4,9 %, a-t-il encore affirmé, estimant que ces résultats constituent une motivation pour  continuer à travailler afin d’améliorer le climat d’investissement.

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Zone industrielle de Zriba : un nouveau chantier à 2 MD pour renforcer les services aux entreprises

Les travaux d’aménagement de la deuxième tranche du projet du centre de vie dans la zone industrielle de Zriba (gouvernorat de Zaghouan) devraient démarrer, début 2026.

Selon le coordinateur du groupement de maintenance et de gestion de la zone industrielle de Zriba, Wissem Ksamtini, ce nouveau chantier prévoit la construction d’une salle d’activités sportives, d’un parc de loisirs et d’un terrain multisports.

Des bureaux, un siège social d’une institution bancaire et une salle multidisciplinaire avaient été aménagés lors de la première phase du projet réalisé en 2022, a souligné Ksamtini.

Le coût total de ce projet, érigé sur une superficie de 3400 m2, est estimé à 2 MD dont 1,6 million de dinars sous forme de don accordé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Rappelons que 68 entreprises sont actuellement installées dans la zone industrielle de Zriba et créent 8 mille emplois.

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Investissements agricoles en Tunisie : 4586 opérations approuvées pour 323 MDT à fin septembre 2025

Quelque 4586 opérations d’investissement agricole, d’une valeur de 323,027 millions de dinars (MD) ont été approuvées à fin septembre 2025, soit une hausse de 30% (en valeur) par  rapport à la même période de 2024, selon les données publiées, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

L’ensemble de ces opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 80,335 MD, enregistrant ainsi une légère baisse de 1% par rapport à la même période de 2024.

Des crédits fonciers d’une valeur de 4,128 millions de dinars ont été approuvés, à fin septembre 2025, et ce, pour permettre l’intégration de 232 hectares de terres dans le cycle économique.

Selon la répartition des investissements approuvés par l’APIA, le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 138,37 MD, suivi par l’aquaculture (75,047 MD), des activités des services liés à l’agriculture (71,052 MD), de la pêche (13,041 MD), et de la filière de la première transformation des produits agricoles et de la pêche (3,12 MD).

Ces investissements ont permis de créer 1815 emplois à fin septembre 2025, contre 1681 emplois, soit une hausse de 8% par rapport à la même période de 2024 (1682 emplois).

Il convient de rappeler que les investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs ont atteint une valeur de 34,554 MD, soit 11,5% du total des investissements approuvés, tandis que les investissements approuvés en faveur des femmes promotrices se sont établis à 13,035 MD, soit 4,4% du total des investissements.

Pour ce qui est des investissements étrangers, ils ont atteint 3,507 millions de dinars, contre 8,1 millions de dinars durant la même période de 2024, soit une baisse de 57%.

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Bizerte : 2,6 millions de dinars pour de nouveaux projets publics approuvés

La commission régionale des marchés publics à Bizerte a approuvé, jeudi, la réalisation d’une série de projets publics dans la région pour une valeur d’environ 2,6 millions de dinars.

Selon le président de la commission, Abdellatif Hemaid, ces projets concernent, notamment, l’aménagement de l’entrepôt municipal à Ras Djebel (928 mille dinars) et la modernisation de l’infrastructure routière et du réseau d’évacuation des eaux pluviales à Mateur (1,6 million de dinars).

Par ailleurs, les travaux d’installation du réseau des fluides médicaux à l’hôpital régional de Bizerte seront également réalisés, d’après la même source.

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Mohamed Salah 2025 : une réunion décisive avec Arne Slot ce vendredi

Une réunion décisive doit avoir lieu entre l’entraîneur de Liverpool, Arne Slot, et Mohamed Salah, mécontent de son temps de jeu. Cette discussion, prévue vendredi, déterminera si l’attaquant égyptien sera intégré ou non au groupe qui affrontera Brighton samedi en Premier League. L’épisode intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le joueur et son entraîneur.

Un échange attendu après plusieurs matches passés sur le banc

Arne Slot a annoncé cette rencontre en conférence de presse d’avant-match. « Je vais avoir une conversation avec Mo, ce vendredi, dont le résultat déterminera à quoi ressembleront les choses demain », a-t-il déclaré. Le coach a ajouté n’avoir « aucune raison de ne pas vouloir qu’il reste », tout en refusant de prolonger les questions sur le sujet. Il a précisé que sa prochaine prise de parole au sujet de Salah se ferait « avec lui et pas ici ».

Les tensions sont apparues après le nul 1-1 contre Sunderland le 3 décembre, alors que Salah était remplaçant. Des échanges ont suivi entre les représentants du joueur, ceux du club et l’encadrement technique. Selon le club, ces discussions ont porté sur la situation du joueur et son utilisation récente.

Un mécontentement affiché et un choix fort du coach

Le week-end dernier, Salah a critiqué publiquement Slot et certains dirigeants après avoir commencé sur le banc lors du 3-3 à Leeds. Il s’agissait du troisième match consécutif sans titularisation. À la suite de cet épisode, l’Égyptien n’a pas accompagné l’équipe en Italie pour le match de Ligue des champions remporté 1-0 contre l’Inter Milan. Il a été laissé à la maison par décision sportive.

Ce choix a renforcé l’idée d’un désaccord profond entre les deux hommes. Slot n’a pas détaillé les raisons exactes de cette absence, se limitant à affirmer qu’il n’avait « rien de plus à dire ». Cette communication limitée entretient l’incertitude sur l’issue de la rencontre entre le joueur et son entraîneur.

Une décision attendue avant son départ à la CAN

Après la réception de Brighton à Anfield, Mohamed Salah rejoindra la sélection égyptienne pour la Coupe d’Afrique des Nations, organisée du 21 décembre au 18 janvier. Son départ imminent place Slot face à une gestion délicate : clarifier la situation sportive du joueur avant son absence d’un mois.

La réunion prévue devrait ainsi trancher plusieurs questions : la place de Salah dans l’équipe avant son départ, la manière dont le joueur vivra les prochaines semaines et le climat interne à Liverpool. Le club, pour l’heure, ne donne pas d’indication supplémentaire.

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CAN 2025 : Zimbabwe dévoile sa liste finale de 26 joueurs

L’entraîneur du Zimbabwe, Mario Marinica, a retenu 26 joueurs pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, programmée du 21 décembre au 18 janvier au Maroc. Le technicien roumain, nommé le mois dernier pour un contrat d’un an, succède à Michael Nees, remercié après une série de résultats insuffisants lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.

Des forfaits de poids avant le tournoi

Le sélectionneur devra composer sans Marshall Munetsi, milieu de Wolverhampton et vice-capitaine, écarté pour blessure. Walter Musona, de Scottland FC, manque également la compétition pour les mêmes raisons. Khama Billiat ne figure pas dans la liste finale. Ces absences modifient l’équilibre d’un groupe qui mêle cadres expérimentés et jeunes profils appelés à s’imposer.

L’effectif présente une moyenne d’âge située entre 28 et 29 ans. Près de 70 % des joueurs évoluent à l’étranger, principalement en Angleterre, en Afrique du Sud, en Écosse et dans plusieurs championnats européens. Marinica, adepte d’un jeu basé sur la vitesse et la contre-attaque, affirme ainsi un choix assumé entre stabilité et renouvellement. Parmi les joueurs plus âgés figurent Chipezeze, Knowledge Musona, Takwara, Nakamba et Wadi. La relève s’incarne dans Mauchi, Garananga, Fabisch et Antonio.

Une équipe en quête d’un cap continental

Le Zimbabwe s’est qualifié pour cette CAN en terminant deuxième du groupe J avec 9 points, devant le Kenya et la Namibie, quart-finaliste lors de l’édition précédente en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la sixième participation des “Warriors” à une phase finale.

L’historique reste pourtant difficile : élimination au premier tour en 2004, 2006, 2017, 2019 et 2021. En 15 rencontres disputées dans la compétition, la sélection compte 3 victoires, 2 nuls et 10 défaites, avec 16 buts inscrits contre 31 encaissés.

Un premier test de taille contre l’Égypte

Placés dans le groupe B, les “Warriors” entameront leur parcours le 22 décembre à Agadir face à l’Égypte, sept fois championne d’Afrique. Ils affronteront ensuite l’Angola, le 26 décembre à Marrakech, puis l’Afrique du Sud le 29 décembre dans le même stade, pour un duel aux airs de derby.

La liste complète des 26 joueurs

Gardiens : Washington Arubi, Elvis Chipezeze, Martin Mapisa.
Défenseurs : Godknows Murwira, Emmanuel Jalai, Sea Fusire, Munashe Garanaga, Gerald Takwara, Isheanesu Mauchi, Brandon Galloway, Teenage Hadebe, Alec Mudimu, Divine Lunga.
Milieux : Marvelous Nakamba, Jonah Fabisch, Andrew Rinomhota, Prosper Padera, Tawanda Chirewa, Knowledge Musona.
Attaquants : Bill Antonio, Ishamael Wadi, Tawanda Maswanhise, Daniel Msendami, Prince Dube, Washington Navaya, Macauley Bonne, Junior Zindoga, Tadiwanashe Chakuchichi.

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Europa League : Lyon valide sa place en barrages après sa victoire

L’Olympique Lyonnais s’est offert un premier objectif européen. Jeudi soir, au Groupama Stadium, l’équipe de Paulo Fonseca a battu Go Ahead Eagles (2-1) et valide au minimum une place en barrages de Ligue Europa. Le succès permet aux Lyonnais de conserver la tête de leur groupe à l’issue de la 6ᵉ journée et d’atteindre 15 points.

Une avance solide avant le sprint final

Paulo Fonseca a salué un « premier pas » en conférence de presse. Le technicien estime que son équipe « s’assure une place dans les 24 premiers parmi 36 ». Il souligne toutefois l’objectif principal : « Nous avons l’ambition de terminer dans les huit premiers » afin d’accéder directement aux huitièmes de finale.

À deux journées du terme, Lyon partage la première place avec Midtjylland et Aston Villa. Les Danois ont battu Genk (1-0), tandis que les Anglais se sont imposés à Bâle (2-1). Les trois équipes se retrouvent ainsi à égalité au sommet.

Lille freiné à Berne

Le LOSC a manqué une occasion de grimper dans le top 8. Réduits à dix après l’expulsion d’Ayoub Bouaddi en première période, les Nordistes se sont inclinés face aux Young Boys de Berne (1-0). Cette défaite les fait glisser du 11ᵉ au 16ᵉ rang avec 9 points. Les Young Boys, 19ᵉ, décrochent à cette occasion leur première victoire contre un club français.

Nice éliminé après un sixième revers

L’OGC Nice quitte la scène européenne. Battus par le Sporting Braga (0-1), les Aiglons terminent derniers avec zéro point et six défaites en six journées. Leur série noire en coupe d’Europe s’allonge avec une 18ᵉ rencontre consécutive sans victoire.

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Journées de l’Entreprise | IACE : Aller vers une économie agile

IACE

Le Nouvel Ordre Économique (NOE) fait de la réactivité un impératif de chaque instant. L’entreprise et l’administration doivent synchroniser leur tempo.

Le premier panel des JES s’est tenu en soirée du jeudi 11, courant. Le thème, quasi prévisible, est ainsi formulé ‘L’administration d’une économie agile’. Il tombe sous le sens que par impératif de performance, secteur privé et secteur public doivent s’interstimuler. Fatalement, cela entraîne dans son sillage l’urgence de réformer l’administration. Et cela, inévitablement, passe par sa digitalisation. Haro sur le ‘’e-Gov’’ autant que ‘’l’Open-Gov’’.

Réformer en profondeur

Le courant est passé entre les représentants du public et du privé lors de ce panel, de haute facture. Le secteur privé plaide pour un environnement administratif réactif, moderne et compétitif. Et pour sa part l’administration s’oblige à ces critères légitimes et bénéfiques et consent à se réformer. Et à se digitaliser.

Le panel était modéré par Nafaa Enneifer, membre du comité directeur de l’IACE et chef d’entreprise, de son état. Il a su faire parvenir toutes les attentes du management national sur un mode serein. Ni revendicatif, ni vindicatif contre les anachronismes et autres archaïsmes contre tout risque bureaucratique.

Il a usé d’une tonalité citoyenne qui restitue à la fois une ambiance d’Agora grecque. Les participants n’ont pas manqué d’intervenir, copieusement. Et, dans le même temps, un climat d’audition (Hearing) à la manière des institutions américaines. Et les déclarations des dirigeants officiels n’ont pas manqué de solennité.

« La performance économique impose une réforme profonde de l’administration. Celle-ci passe nécessairement par la digitalisation des services et l’adoption de l’e-Gov et de l’Open-Gov. »

Une écoute réciproque

Le message était bien perçu par Sofiane Hemissi, ministre des télécoms, lequel par obligation de redevabilité, acquis démocratique précieux, levait le voile sur la stratégie digitale nationale, en préparation (plan 2026 – 2030). Il a autant assumé les retards et les décalages des stratégies précédentes tout en mettant en avant le pragmatisme du plan (2026-2030).

Pareil pour Mohamed Hedi Safer, DG des Douanes, qui pour sa part est revenu dans le détail sur le plan de digitalisation de ce qui reste à numériser parmi les prestations de la douane. On le voit acquis à l’impératif de célérité de traitement des dossiers, telle la rapidité d’enlèvement des marchandises régulièrement sollicitée par les entreprises.

Pareil pour Mohamed Ben Abid, DG du climat d’affaires au ministère de l’économie et du plan, lequel avec tact et force de persuasion a expliqué le travail de reengineering des rapports entre administration et entreprise. Désormais, la démarche réformatrice sera horizontale et se fera dans un cadre d’inter-opérabilité. Voilà qui est rassurant. L’administration entreprend de se globaliser et se présentera à l’avenir, en un front office unique.

« La stratégie digitale nationale 2026-2030 assume les retards passés et mise sur un pragmatisme opérationnel. »

Un mouvement d’ensemble

Il a bien fallu prioriser les sujets d’intervention dans cette approche réformatrice. Un inventaire détaillé pour les prestations à numériser en premier a été opéré. Il faut bien dégraisser le mammouth.

Le lancement de l’opération s’est donc fait avec les prestations les plus sollicitées par les citoyens et les entreprises, telles que la carte d’identité nationale, les extraits de naissance, les déclarations fiscales.

Les chantiers sont bien lancés et les finalisations sont imminentes. Les plans d’action, ou ils sont en amorce ou ils sont en cours de finalisation. La digitalisation des caisses sociales de la CNAM, celle des marchés publics, des autres procédures douanières sont en cours. On ne demandera plus aux citoyens de ramener des informations qui sont en possession de l’administration. L’on ne demandera plus à l’entreprise de transférer le même document d’un service à l’autre.

Fini tout cela. L’administration fera figure, pas d’un coup mais progressivement cela s’entend, d’un interlocuteur unique. Et cela ne manquera pas de redresser le classement du pays dans les rapports de la Banque mondiale au grand soulagement de Mohamed Ben Abid. 46e en 2012 dans le rapport du ‘’Doing Business’’, la Tunisie se retrouve 70e en 2025.

Tout cela pourrait changer. Il faudrait que rien n’entrave les plans établis, même avec une pénurie de RH dédiées ?

« Progressivement, l’administration entend se présenter comme un interlocuteur unique pour les citoyens et les entreprises. »

Un système d’information unifié

Il existe bien une volonté politique pour hâter le basculement numérique vers ‘’l’e-gov’’ ainsi que ‘l’open-Gov’’, rassurent les responsables de l’administration. Le pays entend se doter d’un système d’information avancé aligné sur les exigences des standards internationaux.

La partie est engagée avec méthode encore que les participants ont aimé que l’administration commence par simplifier les process avant de les numériser. L’une et l’autre peuvent être réalisés simultanément, soutiennent les responsables. Désormais tout se fera en horizontalité et ce sera l’un de nos meilleurs éléments d’attractivité. Et certainement de compétitivité.

Ali DRISS

EN BREF

  • Le NOE impose une administration plus agile et réactive.
  • Les JES ont consacré un panel à la réforme administrative et à la digitalisation.
  • Une stratégie digitale nationale 2026-2030 est en préparation.
  • Les services les plus sollicités sont prioritairement numérisés.
  • L’objectif est un front office unique fondé sur l’interopérabilité.

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Tunisie – E-mobility : concertation des acteurs publics et privés pour un écosystème électrique performant

Un atelier réunissant, mercredi 10 décembre à Tunis, les principaux acteurs publics et privés tunisiens a marqué une étape décisive dans l’élaboration de la Stratégie nationale de mobilité électrique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet E-mobility, porté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et mis en œuvre par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME).

Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’ONUDI-Tunisie a précisé que l’événement a permis de présenter les avancées du projet E-mobility et d’engager une concertation approfondie sur les orientations stratégiques de la future feuille de route nationale. Les débats ont porté sur les objectifs nationaux à fixer, les bénéfices socio-économiques et environnementaux attendus, les opportunités industrielles et d’emploi, ainsi que les modalités d’un cadre clair de mise en œuvre et de suivi.

Le directeur général de l’ANME, Nafaa Baccari, et le représentant de l’ONUDI en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ont réaffirmé leur engagement commun à soutenir la transition de la Tunisie vers une mobilité plus propre et durable.

Les participants ont également analysé l’évolution du marché de la mobilité électrique en Tunisie, ses contraintes et ses perspectives de développement.

L’atelier s’est conclu par une synthèse des recommandations et la validation des prochaines étapes visant à construire un écosystème national de mobilité électrique intégré, performant et durable.

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Arnaques en ligne en Afrique : une menace en pleine expansion

La digitalisation rapide de l’Afrique, portée par l’essor du smartphone et des services financiers mobiles, ouvre des perspectives économiques majeures. Mais cette transition accélérée s’accompagne d’une multiplication des arnaques en ligne. Les escrocs exploitent désormais les canaux du quotidien : WhatsApp, Facebook, SMS, appels téléphoniques, sites d’e-commerce informels et plateformes de mobile money. Le phénomène est massif, transfrontalier et en constante mutation.

Mobile money : l’ingénierie sociale comme arme principale

Selon l’Alliance for Financial Inclusion (AFI), plus de 50 % des institutions financières africaines ont constaté une hausse des tentatives de fraude liées au mobile money depuis 2022. À l’échelle mondiale, le Global Anti-Scam Alliance chiffre les pertes dues aux arnaques numériques à 1,02 trillion de dollars pour l’année 2023[1].

Au Nigeria, une étude d’Innovations for Poverty Action (2023)[2] révèle qu’un utilisateur de services financiers numériques sur quatre a été ciblé par une tentative d’escroquerie.

Ces chiffres illustrent une réalité incontestable : l’ingénierie sociale est devenue la principale arme des cyber-escrocs, et le mobile leur terrain de chasse privilégié. Dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, les fraudeurs se font passer pour des agents d’opérateur mobile. Prétextant une erreur de transaction, ils demandent un code censé annuler l’opération. En réalité, ce code valide un transfert sortant au profit de l’escroc.

Règle d’or : ne jamais partager de code ou de PIN, même avec un prétendu représentant.

En cas de doute, interrompre la communication et rappeler le service client officiel.

Relations numériques : la montée des arnaques sentimentales

Les escroqueries sentimentales prennent de l’ampleur, notamment sur Facebook, TikTok et Instagram. Un profil séduisant se présente, échange régulièrement, instaure la confiance puis sollicite de l’argent pour un motif urgent : maladie, accident, formalités de voyage.

Prudence : ne jamais transférer d’argent à une personne jamais rencontrée. Une simple recherche d’image inversée ou la vérification du profil sur plusieurs plateformes peut suffire à démasquer le faux.

Commerce et livraisons : les faux services prolifèrent

Les messages WhatsApp annonçant un « colis en attente » se sont multipliés. Le scénario est bien rodé : un lien invite à payer des frais via mobile money, puis le contact disparaît.

À retenir :

  • Ne jamais payer de frais à un numéro personnel.
  • Vérifier systématiquement les demandes sur le site officiel du transporteur.
  • Se méfier des messages venant d’entreprises locales inconnues.

Emplois et bourses : les fausses offres se multiplient

De faux recrutements et programmes de bourses imitent les visuels d’organisations internationales. Les victimes, souvent jeunes diplômés, se voient réclamer des frais de dossier ou d’ouverture de compte.

Conseil : aucune institution sérieuse ne demande de frais pour un recrutement ou une bourse. Toujours vérifier l’annonce sur le site officiel.

Fraudes bancaires : le danger des liens piégés

Les messages signalant un blocage de compte ou une mise à jour de sécurité redirigent souvent vers de faux sites bancaires conçus pour voler vos identifiants.

Le réflexe sécurité ?

  • Ne jamais cliquer sur un lien reçu par SMS ou messagerie.
  • Ouvrir directement l’application officielle de sa banque.
  • Activer la double authentification.

Vers une culture numérique de vigilance

La fraude prospère sur la précipitation et la confiance excessive. Les opérateurs et banques renforcent leurs dispositifs, mais la première ligne de défense reste l’utilisateur.

En cas de doute :

  • Couper la communication
  • Contacter l’institution via un canal officiel
  • Conserver les preuves
  • Prévenir sa banque ou son opérateur

 

Pour que l’Afrique tire pleinement parti de son virage numérique, la vigilance doit devenir un réflexe collectif. La sécurité ne dépend pas seulement des infrastructures, mais aussi de la formation, de l’information et du partage des bons réflexes au sein des familles et des communautés. Benoit Grunemwald, spécialiste en cybersécurité chez ESET, souligne que « la technologie ne peut à elle seule stopper les arnaques ; c’est la prudence et l’éducation des utilisateurs qui offrent, combinées à la technologie, la meilleure protection. »

[1] https://www.gasa.org/about

[2] https://poverty-action.org/sites/default/files/2025-01/Nigeria%202024%20Consumer%20Protection%20in%20DFS%20Survey_Report.pdf

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Tunis accueille le 19ᵉ colloque GÉORISQUE sur les risques environnementaux en Méditerranée

Un colloque international sur la gestion des risques environnementaux en Méditerranée se tiendra à Tunis les 9 et 10 février 2026, dans un contexte marqué par des catastrophes récentes ayant frappé la région.

La 19e édition du Colloque international GÉORISQUE, placée sous le thème « Les risques environnementaux en Méditerranée : du diagnostic à la gestion », ambitionne de rapprocher la recherche académique des pratiques de terrain. Son objectif est de renforcer les stratégies de prévention et de gestion des catastrophes dans le bassin méditerranéen, une région fortement exposée aux aléas hydrométéorologiques et géodynamiques, comme l’ont tragiquement rappelé les inondations de Derna en Libye ou le séisme du Haut Atlas en 2023.

Organisé par un consortium universitaire tunisien (Université de Tunis/Laboratoire CGMED et Université de La Manouba/Laboratoire BiCADE) et français (Université de Montpellier Paul-Valéry/Laboratoire LAGAM), l’événement réunira chercheurs, praticiens et décideurs. Il est co-organisé avec la société Predict Services et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Le programme se déclinera en deux temps : une première journée scientifique consacrée aux communications orales et aux posters académiques, suivie d’une seconde journée technique et institutionnelle, axée sur les méthodes d’évaluation des risques et les dispositifs opérationnels de prévention et de réponse.

Les travaux couvriront un large spectre de thématiques essentielles : évaluation et cartographie des aléas, prévention et financements dédiés, gestion de crise, reconstruction durable selon le principe « Build Back Better », ainsi que sensibilisation et retour d’expérience (RETEX). Cette initiative s’inscrit dans une démarche continue visant à minimiser les pertes humaines et matérielles et à renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles.

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Transition bas-carbone : la BERD forme les industriels de l’automobile tunisienne

Près de quarante entreprises du secteur automobile tunisien ont participé à une session de formation sur la comptabilité carbone, organisée jeudi et vendredi par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en partenariat avec la Tunisian Automotive Association (TAA) et le Cluster Mécatronique.

Selon la page Facebook de la BERD en Tunisie, cette initiative, financée par l’ambassade du Royaume-Uni à Tunis via le Small Business Impact Fund, vise à doter les entreprises de compétences pour mesurer, piloter et réduire leur empreinte carbone, sous la conduite d’un expert en transition énergétique et décarbonation.

Elle vient réaffirmer l’engagement de l’écosystème industriel en faveur de la transition bas-carbone et de la compétitivité durable.

Le programme bénéficie également du soutien de l’Italie, du Japon, de la Corée, du Luxembourg, de la Norvège, de la Suède, de la Suisse, de Taiwan Business ainsi que des fonds de coopération technique de la BERD, du Royaume-Uni et des États-Unis.

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Jendouba : rénovation des musées et sites archéologiques en cours

La directrice générale de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC), Rabiaa Belfguira, a effectué jeudi une visite de terrain au musée de Chemtou et au site archéologique de Bulla Regia, dans le gouvernorat de Jendouba, pour suivre l’avancement des projets de rénovation et de valorisation des collections et infrastructures muséographiques, destinés à renforcer l’attractivité culturelle et touristique de la région.

Accompagnée d’une équipe administrative et technique, ainsi que du délégué régional des Affaires culturelles, la responsable a inspecté les travaux en cours et échangé avec les équipes locales sur les mesures à prendre pour améliorer l’accueil des visiteurs et la sécurité des sites, indique un communiqué de l’Amvppc publié en fin d’après-midi.

Bulla Regia, fondée probablement avant le Ve siècle avant J.-C., est célèbre pour ses prestigieuses demeures à étages souterrains, uniques en Tunisie. La ville, progressivement romanisée après 46 av. J.-C., conserve un forum, des basiliques, des thermes, une bibliothèque, un marché, un théâtre, un amphithéâtre, un capitole et plusieurs temples, dont ceux d’Apollon, d’Isis et de Saturne. Des fouilles récentes ont également révélé des églises et un vaste cimetière chrétien datant de l’époque byzantine.

Le musée de Chemtou, ouvert en 1997, retrace l’histoire du marbre numidique et de la ville antique de Simitthus. L’ouverture de ce complexe muséographique est le fruit d’une fructueuse collaboration qui a vu le jour en 1965 entre l’Institut National du Patrimoine de Tunis et l’Institut Archéologique Allemand de Rome.

Le complexe de 10.000 m² combine une voie romaine, une ancienne marbrerie industrielle et le musée, où sont exposées les collections archéologiques et une reconstitution grandeur réelle de la façade orientale d’un monument cultuel numide. Le musée dispose aussi d’un théâtre de poche pouvant accueillir environ 200 spectateurs pour des événements culturels et éducatifs.

Reçue au siège du gouvernorat par le gouverneur de Jendouba, la délégation a participé à une séance de travail portant sur les axes prioritaires de développement et de valorisation des sites, indique l’Agence. Parmi les points abordés figuraient le renforcement de la sécurité et de la protection des lieux, la création d’un centre d’interprétation destiné à enrichir l’expérience des visiteurs, le suivi technique des chantiers de restauration afin d’assurer leur conformité aux normes internationales, ainsi que la résolution des obstacles logistiques et budgétaires pour optimiser la valorisation touristique.

Ces initiatives s’inscrivent dans un programme national de valorisation du patrimoine, destiné à moderniser les grands sites archéologiques et muséographiques tunisiens et à renforcer leur attractivité culturelle et touristique. Selon l’Agence, l’objectif est de préserver l’héritage historique tout en le rendant accessible au public, à travers la création de centres d’interprétation, la rénovation des infrastructures et le développement d’activités éducatives et culturelles.

L’Agence souligne l’importance de ces projets pour stimuler le développement régional, tout en assurant la durabilité et la transmission du patrimoine aux générations futures.

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Forum économique tuniso-algérien : Majoul propose la suppression des barrières douanières et la liberté d’investissement

Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a appelé, jeudi, à la conclusion d’un accord global de libre-échange entre la Tunisie et l’Algérie, supprimant les barrières douanières et non douanières et dédouanant les produits des deux pays

S’exprimant à l’ouverture du Forum économique tuniso-algérien à Tunis, il a souligné l’importance de promouvoir l’investissement conjoint, permettant aux investisseurs des deux pays de s’implanter librement dans tous les secteurs économiques, d’accéder au financement auprès des institutions bancaires et financières des deux pays et de bénéficier de la liberté de circulation, de résidence, de propriété et d’investissement réciproque.

Majoul a également insisté sur la nécessité de miser sur les secteurs à forte valeur ajoutée et stratégiques, tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la santé, l’énergie, les énergies renouvelables, la cybersécurité et l’économie du savoir. Il a ajouté que les projets dans les travaux publics, les composants automobiles, le textile et l’habillement, le textile technique, les accessoires textiles, le cuir, la chaussure, le tourisme, l’environnement, les transports et la logistique doivent également être encouragés.

Le président de l’UTICA a insisté sur la nécessité de libéraliser pleinement les monnaies des deux pays et les transactions économiques et touristiques, après l’accord des banques centrales sur un taux de change unifié, tout en appelant au développement d’un partenariat tripartite entre les entreprises tunisiennes, algériennes et africaines.

Selon lui, les précédentes rencontres bilatérales ont déjà offert de réelles opportunités de coopération, mais les résultats restent encore en deçà des ambitions et des potentialités des deux pays. Il a, dans ce contexte, évoqué l’impératif d’explorer de nouveaux domaines de coopération dans des secteurs prioritaires, en tirant parti des avantages comparatifs et compétitifs des deux économies ainsi que de la confiance mutuelle des acteurs privés.

Pour sa part, Kamel Moula, président du Conseil algérien du renouveau économique (CREA), a jugé indispensable de développer des axes de coopération dans le secteur de l’industrie automobile où la Tunisie est l’un des principaux acteurs.

Il a précisé que le pays avait renforcé sa capacité d’investissement dans ce domaine grâce à l’innovation et au renouvellement, en s’adaptant aux évolutions du marché mondial. « Avec plus de 155 entreprises actives dans ce secteur, il représente l’un des piliers de l’industrie tunisienne, générant des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects », a-t-il indiqué.

Moula a proposé de moderniser les PME algériennes, d’adopter les normes internationales et de créer un système intégré via le développement de plateformes de partenariat facilitant la liaison entre les fabricants automobiles des deux pays.

Il a ajouté que l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, la Bourse de partenariat et les entreprises algériennes, avec l’accompagnement de l’UTICA et du CREA, pourraient établir une feuille de route commune.

Il a également souligné que la mutualisation des efforts dans la sous-traitance pourrait contribuer à créer un pôle industriel solide, générateur de richesse et d’emploi, tout en favorisant le transfert des connaissances et des compétences.

Concernant le secteur touristique, Moula a exprimé le souhait de l’Algérie de développer ce secteur à fort potentiel, en s’appuyant sur l’expertise tunisienne. Il a indiqué que l’échange d’expériences dans le tourisme et la formation professionnelle pourrait permettre de bâtir un partenariat stratégique pour une croissance commune et une meilleure intégration régionale.

Enfin, il a affirmé que le développement économique conjoint tuniso-algérien s’inscrit dans le cadre de la feuille de route élaborée par le CREA en partenariat avec l’UTICA, visant à unir ressources et compétences pour atteindre des objectifs communs.

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Tunisie–Algérie : les échanges commerciaux dépassent 2,3 milliards USD, selon le Premier ministre algérien

« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques », a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Selon lui, le niveau de coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.

En matière d’investissement, Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.

Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

Pour le premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.

« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.

Il est également nécessaire, selon lui, de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

Le Premier ministre algérien a également souligné que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.

Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.

Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.

Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

Il a également estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, prévue, vendredi, à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».

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Coopération tuniso-algérienne : Saïed et Ghrieb mettent l’accent sur les projets communs et les défis régionaux

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi, au palais de Carthage, le premier ministre Algérien, Sifi Ghrieb, accompagné du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, et de l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Azzouz Baalal.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour rappeler les dates-phare marquant des relations tuniso-algériennes, notamment, lors de la bataille de libération des deux pays, transmettant au premier ministre algérien ses sincères salutations au Président Abdelmadjid Tebboune et ses vœux au peuple algérien frère pour un surcroît de progrès, de prospérité et de développement.

Le président de la République a, par ailleurs, mis l’accent sur le caractère privilégié des relations tuniso-algériennes et la coopération de longue date entre les deux pays, soulignant l’importance que revêt l’action commune à l’occasion de la tenue des travaux de 23e session de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne afin de surmonter les obstacles et de mettre en œuvre au plus vite les projets communs des deux pays.

Profondément conscient des défis posés par une conjoncture internationale en pleine mutation, le président Saïed a souligné que les changements rapides que connaît le monde d’aujourd’hui commandent impérativement d’engager une action commune et d’œuvrer à créer la richesse dans les deux pays, tant dans le secteur public que privé.

Aussi, dans le cadre de cette réunion, le chef de l’Etat a passé en revue les derniers développements survenus sur la scène internationale, mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre la concertation et la coordination entre les deux pays afin de faire face aux différents défis au service de la justice, de la sécurité et de la stabilité.

Il a, dans ce contexte, réaffirmé la position de principe de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer ses droits et à établir son Etat indépendant avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

A l’issue de sa rencontre avec le chef de l’Etat, le responsable algérien a déclaré via une vidéo publiée sur la page de la présidence de la République avoir rencontré le président de la République, Kais Saïed, et lui a transmis les sincères salutations du président Abdelmadjid Tebboune.

Le premier ministre algérien a, en outre, annoncé avoir transmis au président Saïed l’intérêt que porte le président Tabboune au développement et à la promotion des relations bilatérales tuniso-algériennes ainsi que sa ferme volonté de poursuivre sa collaboration avec le président Saïed afin de renforcer le partenariat entre les deux pays sur la voie de l’intégration stratégique et d’un développement solidaire et inclusif, conformément à l’approche adoptée lors de la visite d’État du président Tebboune en Tunisie en décembre 2021.

Le responsable algérien a ajouté que le président de la République, Kais Saïed, a fait part de son estime et considération à son frère le président Abdelmadjid Tebboune, réaffirmant sa détermination à œuvrer de concert avec lui pour promouvoir le partenariat entre les deux pays.

L’invité algérien a également déclaré avoir eu l’occasion de prendre connaissance de l’analyse pertinente avancée par le Président Saïed sur les moyens visant à renforcer la coopération entre les deux pays et à mobiliser les ressources disponibles dans la perspective de hisser ce partenariat tuniso-algérien aux plus paliers.

Toujours selon le premier ministre algérien, la réunion a été l’occasion d’examiner l’état d’avancement des préparatifs engagés en prévision de la réunion de la Haute Commission mixte tuniso-algérienne prévue demain et de mettre l’accent sur la nécessité de saisir l’opportunité de sa tenue pour renforcer les cadres juridiques et institutionnels de coopération entre les deux pays et créer ainsi les conditions idoines au développement de leur partenariat au service des intérêts communs et des aspirations des deux peuples frères.

Revenant sur les questions évoquées lors de cette rencontre, le premier ministre algérien a souligné que la réunion a porté sur les perspectives prometteuses et les opportunités de promotion du commerce et des investissements bilatéraux, ajoutant que ces dossiers seront au centre des travaux du Forum économique tuniso-algérien, qui se tient, aujourd’hui, avec la participation de nombreux acteurs économiques des deux pays.

Il a déclaré que la tenue de ce forum se veut une occasion idoine pour mettre en avant les énormes potentialités qu’offre le partenariat économique et pour souligner son rôle dans la promotion du développement des deux pays et la réalisation d’une prospérité partagée pour leurs peuples frères.

Ce forum, a-t-il indiqué, serait bien une étape-clé sur la voie de l’instauration d’un partenariat global faisant impliquer les institutions, les compétences et les ressources humaines algériennes et tunisiennes et d’une action commune pour un avenir prometteur des deux peuples et pays frères.

Sur un autre plan, le premier ministre algérien a annoncé que la rencontre avec le président Saïed a été l’occasion de réaffirmer la convergence de vues entre les deux pays autour des différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, dont notamment, la cause palestinienne et les moyens permettant au peuple palestinien frère de recouvrer ses droits légitimes à établir un État indépendant avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

La rencontre a, a-t-il conclu, a permis de débattre de la situation dans la région, tout particulièrement la situation en Libye et d’examiner les moyens permettant de contribuer à l’avancement du processus de règlement politique dans ce pays voisin et frère.

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Forum économique tuniso-algérien : énergie, tourisme et zones frontalières au cœur des priorités

« La Tunisie aspire à explorer de nouvelles perspectives pour un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie couvrant les domaines de la production, du transport, de la distribution et des énergies renouvelables », a déclaré la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, à l’ouverture, jeudi, à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Dans son allocution d’ouverture, Zenzri a appelé à élargir la coopération tuniso-algérienne dans les projets de raccordement électrique et à développer les investissements communs dans les énergies propres, notamment, le solaire et l’éolien, afin de garantir la sécurité énergétique des deux pays.

Selon elle, les entreprises publiques et privées pourraient participer à la réalisation de projets transfrontaliers, ce qui profiterait à l’économie des deux pays et soutiendrait les efforts de transition énergétique durable dans la région du Maghreb.

Évoquant la coopération dans le secteur touristique, la cheffe du gouvernement a rappelé que la Tunisie a accueilli, jusqu’à fin octobre 2025, plus de trois millions de touristes algériens, soit une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2024.

Elle a souligné la nécessité d’hisser cette coopération touristique à un niveau “d’intégration stratégique et de partenariat actif”, en encourageant l’investissement conjoint dans des projets de tourisme alternatif, familial et saharien.

Par ailleurs, elle a estimé que l’investissement conjoint dans les zones frontalières permettrait la mise en place des projets à forte rentabilité capables de générer une valeur ajoutée, grâce à la localisation stratégique de ces zones et à leurs ressources naturelles et touristiques prometteuses.

Elle a précisé que la participation du secteur privé des deux pays à l’étude et à la réalisation de projets dans ces zones contribuerait à renforcer l’innovation, à accélérer la mise en œuvre des projets et à soutenir les efforts des deux pays pour améliorer les infrastructures, développer les services logistiques et transformer ces zones en pôles de production et d’échanges commerciaux.

Sur un autre plan, la cheffe du gouvernement a souligné que le transfert de technologie et l’échange d’expertise entre les entreprises industrielles tunisiennes et algériennes constituent un des piliers essentiels pour renforcer la compétitivité et le niveau d’innovation.

Elle a également insisté sur le fait que le développement de zones industrielles frontalières pilotes, destinées à accueillir des projets communs dans les industries manufacturières, les énergies renouvelables et les matériaux de construction, revêt une dimension stratégique pour atteindre l’intégration économique entre les deux pays et créer une valeur ajoutée partagée.

Enfin, elle a mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération tuniso-algérienne dans le domaine des transports et d’exploiter au mieux l’expertise et la position géographique des deux pays. Cela nécessite, a-t-elle ajouté, l’élaboration d’un plan commun pour améliorer l’interconnexion des réseaux de transport et l’étude de la création de corridors transfrontaliers sous forme de couloirs économiques stratégiques reliant les principaux axes de transport multimodal.

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Forum économique tuniso-algérien : entreprises des deux pays concluent sept accords stratégiques

Des entreprises tunisiennes et leurs homologues algériennes ont signé, jeudi à Tunis, sept accords de partenariat en marge du Forum économique tuniso-algérien, organisé à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Le premier accord a été signé entre l’entreprise tunisienne « ACS », spécialisée dans les équipements industriels destinés au textile et à la confection, et l’entreprise algérienne « PEC » (Plastic Electromechanic Company), spécialisée dans la fabrication de moules d’injection et la transformation du plastique technique.

Un autre accord a été conclu entre le groupe tunisien « Coficab », partenaire majeur des fabricants de câbles automobiles et de la plupart des constructeurs automobiles, et l’entreprise algérienne « IdeNet », opérant dans le domaine de la géolocalisation.

Le troisième accord concerne le groupe tunisien « Fondinor », actif dans le secteur de la fonderie industrielle et l’entreprise algérienne « Techno Cast », spécialisée dans la maintenance industrielle.

Les accords ont également impliqué l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR).

Dans le domaine de la distribution, l’entreprise tunisienne « IGL Distribution », spécialisée dans la distribution en gros a conclu un accord avec l’entreprise algérienne « Tapidor » spécialisée dans la fabrication de tapis, moquettes et gazon synthétique.

Par ailleurs, le groupe tunisien « One Tech », spécialisé dans les solutions technologiques, a conclu un accord avec le groupe algérien « Condor », opérant dans le secteur des appareils électroménagers.

L’entreprise tunisienne « Jomaa SA », active sur le marché des équipements automobiles, notamment la distribution de marques internationales de pneus, lubrifiants et équipements de garage, a signé un accord avec le groupe algérien « Iris », qui possède des usines de fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que de produits de télécommunication.

Lors de la cérémonie de signature, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a indiqué que ces accords de coopération “revêtent une grande importance pour les deux pays”, soulignant l’existence de fortes opportunités de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie dans plusieurs secteurs, notamment, le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, le commerce et l’investissement.

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