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Tunisie : une nouvelle vision 2035 pour la recherche, l’innovation et la souveraineté scientifique

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé, mercredi à la cité des sciences à Tunis, une rencontre ayant pour thème “Recherche, innovation et souveraineté à l’horizon 2035” en vue d’élaborer une vision multidisciplinaire pour la recherche et l’innovation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une dynamique nationale visant à redéfinir le rôle de la recherche scientifique et l’innovation en tant que catalyseurs du développement durable et de l’économie, à même de renforcer le rayonnement de la Tunisie et de consolider la souveraineté nationale.

Le chef de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mourad Belassoued a souligné dans une déclaration aux médias, que l’économie du savoir est devenue le moteur de l’essor économique dans les pays développés ou en voie de développement.

“Malgré les réussites enregistrées en Tunisie en matière de restructuration du secteur de la recherche scientifique, les connexions entre la recherche académique et le tissu économique et social demeurent insuffisants ” a-t-il relevé.

“Ce qui a conduit le ministère à entamer l’élaboration d’une stratégie nationale pour la recherche et l’innovation” a-t-il expliqué.

Belassoued a précisé que cette stratégie, dont les grandes lignes seront définies en 2026, sera élaborée de manière participative avec tous intervenants du secteur public et privé, affirmant que la recherche scientifique englobe tous les secteurs, notamment la santé, l’agriculture, l’industrie, la technologie, l’environnement et les organisations professionnelles.

Cette rencontre a offert l’opportunité de rassembler tous les intervenants dans le secteur de la recherche scientifique, afin qu’ils contribuent à la réflexion autour de l’avenir de la recherche et l’innovation en Tunisie.

Le programme de cette rencontre comporte des interventions et des tables rondes avec la participation de représentants des ministères concernés et des chercheurs, en vue de débattre des principaux enjeux du secteur de la recherche et de l’innovation.

A noter que cette rencontre est organisée en partenariat avec le programme de soutien au secteur éducatif, financé conjointement par l’Union européenne et le ministère fédéral de la coopération économique et du développement d’Allemagne. Ce programme est mis en œuvre en Tunisie par l’Agence allemande de coopération internationale.

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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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AMEN Social : couverture triplée en dix ans mais des améliorations nécessaires, selon la Banque mondiale

“Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne” indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée mercredi.

D’après cette note, il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale. L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques, soulignant également l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

” La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres.

Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables”, souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie.

 

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JO d’hiver 2026: la flamme olympique allumée à Olympie et prête pour son long voyage

La flamme olympique des Jeux d’hiver de Milano Cortina 2026 a été allumée mercredi dans le sanctuaire d’Olympie, berceau des Jeux Olympiques, marquant le début d’un voyage à destination de l’Italie, où elle arrivera le 4 décembre avant de parcourir le pays jusqu’à la cérémonie d’ouverture le 6 février 2026.

Organisée dans le Musée archéologique d’Olympie, la cérémonie a été présidée par Isidoros Kouvelos, président du Comité Olympique Hellénique, en présence de plusieurs invités de marque, parmi lesquels la présidente du Comité International Olympique (CIO), Kirsty Coventry, et le président de la République hellénique, Konstantinos Tasoulas, indique un communiqué du CIO.

En raison des prévisions météorologiques, la flamme a été allumée à l’aide des rayons du soleil lors d’une répétition organisée lundi, ce qui a permis de préserver l’authenticité des traditions. Elle a ensuite été utilisée pour allumer la torche olympique de Milano Cortina 2026 lors de la cérémonie officielle, durant laquelle Petros Gkaidatzis, médaillé de bronze olympique en aviron aux Jeux de Paris 2024, a donné le coup d’envoi de l’étape grecque du relais de la flamme olympique.

Petros Gkaidatzis a ensuite été rejoint par la première relayeuse italienne, la double championne olympique Stefania Belmondo, avant que cette dernière ne transmette à son tour la flamme à son compatriote, et double champion olympique lui aussi, Armin Zoeggeler.

“La cérémonie d’aujourd’hui nous rappelle ce que les Jeux Olympiques représentent: l’union des populations autour d’une compétition pacifique, l’amitié et le respect (…) En allumant la flamme olympique pour Milano Cortina 2026, nous faisons rayonner cette lumière du passé vers le présent et l’avenir”, a déclaré la présidente du CIO.

“C’est un avenir commun dont nous souhaitons tous être les témoins. C’est pourquoi nous croyons fermement dans la Trêve olympique pour mettre de côté nos différences et oser rêver d’un avenir plus radieux”, a-t-elle ajouté.

“Ces Jeux arrivent à un moment charnière de notre histoire. Dans le monde divisé qui est le nôtre aujourd’hui, les Jeux occupent une place véritablement symbolique. Il est de notre devoir, de notre responsabilité de veiller à ce que les athlètes du monde entier puissent se rassembler en paix et éveiller les rêves et les espoirs de celles et ceux qui les regardent partout dans le monde”, a-t-elle conclu.

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Programme AMEN : la Banque mondiale alerte sur les défaillances de ciblage des aides sociales en Tunisie

Bien que le programme AMEN, principal programme de filet de sécurité sociale en Tunisie, ait contribué à la réduction de la pauvreté et des inégalités et réalisé des progrès importants en matière d’élargissement de la couverture sociale, il demeure confronté à plusieurs défis, c’est ce que ressort de Bulletin de conjoncture économique – Tunisie, publié, mercredi, par la Banque Mondiale sur le thème « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

La Tunisie dispose d’un système complet de protection sociale, combinant des régimes d’assurance contributive (comprenant les pensions de retraites, l’assurance maladie, les allocations familiales et les indemnités de maternité) et une assistance non contributive, qui repose en grande partie sur le programme «Amen Social», lequel offre aux ménages pauvres et à revenus limités des transferts monétaires et un accès gratuit ou subventionné aux soins de santé.

« Ces deux systèmes (contributif et non contributif) combinés couvrent près de 80 % de la population totale et servent de plateforme pour atténuer les chocs et protéger les moyens de subsistance des ménages tunisiens » selon la Banque Mondiale.

S’agissant des défis auxquels est confronté le programme Amen, l’institution internationale  a pointé de doigt des défaillances au niveau de son système de ciblage, affirmant que « des données obsolètes ou incomplètes ont pour conséquence d’exclure certaines familles qui en ont besoin, tandis que des familles moins vulnérables continuent de percevoir des aides ».

Soulignant qu’uniquement « 40% des ménages bénéficiant du programme sont classés parmi les 20% les plus pauvres », la BM a recommandé d’améliorer la performance du ciblage tout en veillant à garantir une application cohérente des critères d’éligibilité.

Par ailleurs, la BM a fait état d’autres défis persistants incluant les disparités régionales, les contraintes de capacité institutionnelle ainsi que la nécessité d’une digitalisation et d’une durabilité financière renforcées.

Partant, elle a estimé qu’un renforcement de l’intégration entre le programme AMEN et d’autres programmes sociaux permettrait de mieux lutter contre les inégalités régionales, notant que plus de 40 % des bénéficiaires de Transferts Monétaires Mensuels (TMM) sont concentrés dans les gouvernorats de Kasserine, Sid Bouzid, Jendouba, Kairouan, Gafsa et Siliana.

Elle a appelé, en outre, à l’amélioration des capacités institutionnelles dans ce domaine, à travers une meilleure coordination des efforts déployés aux niveaux central, régional et local et le renforcement des ressources humaines, à même d’assurer l’actualisation des enquêtes sociales et le traitement des plaintes.

De même, la BM a recommandé d’assurer l’harmonisation entre le programme AMEN non-contributif, et le système de sécurité sociale contributif.

« Étendre la couverture contributive aux travailleurs du secteur informel par le biais d’une affiliation simplifiée et de cotisations subventionnées, tout en garantissant la parité des prestations essentielles telles que les allocations familiales, favoriserait l’équité et réduirait la fragmentation du système », a-t-elle expliqué.

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ANPE : lancement de la procédure exceptionnelle de dépollution pour les établissements industriels jusqu’en 2025

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a appelé, mercredi, l’ensemble des propriétaires d’usines, d’ateliers, d’entrepôts et de chantiers opérant dans les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie, et soumis à la législation relative aux établissements classés, à entamer la procédure de régularisation de leur situation juridique, en déposant leur étude de dépollution.

Dans un communiqué, le ministère invite les structures concernées à contacter l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et à déposer leur étude de dépollution avant la fin de l’année 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des décisions prises lors du conseil ministériel du 29 octobre 2024 et fait suite à la circulaire n°27, publiée le 7 novembre 2024 par la Présidence du Gouvernement. Cette circulaire, dédiée à l’accélération de la réalisation des projets et au soutien à l’investissement, autorise temporairement l’adoption de l’étude de dépollution comme mécanisme légal de régularisation pour les établissements industriels.

Ce dispositif exceptionnel permet aux entreprises de mettre à jour leur situation sans avoir à obtenir préalablement l’accord de l’ANPE ni à se conformer immédiatement au cahier des charges environnemental. Il restera en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2025.

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ICoIAM 2025 à Hammamet : plus de 150 chercheurs réunis autour des mathématiques appliquées

La Conférence internationale de mathématiques industrielles et appliquées (ICoIAM 2025) se tiendra du 19 au 21 décembre 2025 à Hammamet.

Organisé par l’Université de Sfax et l’Université de Kairouan, cet événement scientifique majeur réunira plus de 150 chercheurs, universitaires et professionnels issus de plus de 15 pays, autour des avancées les plus récentes dans le domaine des mathématiques appliquées à l’industrie.

Selon un site web dédié, la conférence s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la collaboration internationale et vise à positionner la Tunisie comme pôle régional d’excellence en recherche mathématique appliquée. Elle entend également souligner le rôle fondamental des mathématiques comme levier du développement technologique et industriel.

Au cœur des débats : des thématiques d’actualité scientifique et industrielle telles que la science des données, l’intelligence artificielle appliquée à l’industrie, la dynamique des fluides numérique (CFD), les méthodes mathématiques en finance, la modélisation fractionnaire, les énergies renouvelables et la médecine computationnelle.

Le programme s’articulera autour de conférences plénières, de plus de 150 communications scientifiques réparties en sessions parallèles, ainsi qu’une session posters. Parmi les sujets abordés figurent le cadre hyper-complexe déformable en 3D, la stabilité des systèmes dissipatifs, ou encore les inégalités de Hermite-Hadamard, illustrant la richesse et la diversité des recherches présentées.

L’ICoIAM 2025 se veut un forum privilégié d’échanges interdisciplinaires, offrant aux participants l’opportunité de présenter leurs travaux, de nouer des collaborations internationales et de découvrir les dernières innovations dans des domaines tels que l’optimisation, la théorie du contrôle, la mécanique computationnelle, les problèmes inverses ou encore le calcul stochastique.

En mobilisant la communauté scientifique mondiale, cet événement confirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir la recherche fondamentale et appliquée comme moteur d’innovation et de compétitivité industrielle.

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Coupe arabe FIFA 2025 : Primes revalorisées et calendrier confirmé

La commission locale d’organisation de la Coupe arabe « FIFA Qatar 2025 » a annoncé une augmentation substantielle du montant total des primes, désormais fixé à plus de 36,5 millions de dollars. Cette décision vise à renforcer le statut du tournoi sur les scènes arabe et internationale, alors que la compétition se tiendra du 1er au 18 décembre prochain au Qatar.

Primes revalorisées pour les participants

Dans un communiqué officiel, la commission a détaillé le nouveau barème financier. Chaque équipe engagée percevra 715.000 dollars. Une qualification en quarts de finale portera cette somme à 1.073.000 dollars. L’équipe classée quatrième recevra 2.146.000 dollars, tandis que la troisième repartira avec 2.862.000 dollars. Le vice-champion obtiendra 4.293.000 dollars, et le vainqueur empochera 7.155.000 dollars.

Selon la commission, cette hausse significative a été décidée « pour encourager les équipes à se battre intensément à chaque étape de la compétition ».

Un calendrier réparti sur trois journées de poules

La première journée se déroulera du 1er au 4 décembre, avec huit matchs programmés. La deuxième est prévue entre le 6 et le 9 décembre, avant une troisième phase de poules répartie sur les 12 et 13 décembre.

En cas d’égalité de points entre deux équipes ou davantage, le règlement précise que la différence de buts départagera les équipes.

Phase finale : quarts, demis et finale à Lusail

Les quarts de finale auront lieu les 12 et 13 décembre. Les demi-finales se joueront le 15 décembre. Le match pour la troisième place se tiendra le 17 décembre, tandis que la finale se disputera le 18 décembre au stade Lusail.

Les « Verts » dans le groupe D

Tenant du titre, l’équipe des « Verts » évoluera dans le groupe D. Elle y retrouvera l’Irak ainsi que les vainqueurs des barrages Bahreïn–Djibouti et Liban–Soudan, prévus ce mercredi à Doha.

Comme lors de la dernière édition, les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

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Ligue des champions CAF : le programme complet de la 2e journée

La 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions d’Afrique se disputera ce week-end, avec une série d’affiches déterminantes pour la course aux quarts de finale. Les rencontres sont programmées vendredi, samedi et dimanche, selon l’horaire tunisien.

Vendredi : duels Algérie – Tanzanie et Nigeria – Maroc

Le coup d’envoi sera donné vendredi avec deux rencontres à 17h00 : la JS Kabylie accueillera les Young Africans, tandis que Rivers United recevra la RS Berkane. Dans la soirée (20h00), l’AS FAR affrontera Al-Ahly SC, dans un choc nord-africain très attendu, alors que le MC Alger sera opposé aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns.

Samedi : l’Espérance en déplacement à Luanda

Le programme se poursuivra samedi avec deux rencontres à 17h00. L’Espérance Sportive de Tunis se déplacera à Luanda pour affronter Petro Atlético, dans un match clé pour les Sang et Or qui visent une deuxième victoire d’affilée. En parallèle, Power Dynamos recevra Pyramids FC.

Dimanche : dernières affiches du week-end

Dimanche, St-Eloi Lupopo accueillera Al-Hilal SC à 14h00, avant que Stade Malien ne défie Simba SC à 17h00. Au terme de cette journée, la hiérarchie des groupes devrait commencer à se dessiner.

Rappel : seuls les deux premiers de chaque groupe accéderont aux quarts de finale de la compétition.

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Tunisie : le ministère de l’Emploi prévoit 400 nouvelles sociétés communautaires et 5 000 auto-entrepreneurs en 2026

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget alloué à la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026, a démarré mercredi matin, au palais du Bardo.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026 ont été fixées à environ 1063. 900 millions de dinars, contre 1015.35 millions de dinars en 2025, soit une augmentation de 5%.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle se répartissent comme suit : les dépenses salariales s’élèvent à 463.286 millions de dinars, les dépenses de gestion à 50.370 millions de dinars, les dépenses d’intervention à 546.560 millions de dinars, et les dépenses d’investissement à 3.900 millions de dinars.

Selon un rapport conjoint entre la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’ARP et la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts, le ministère de l’emploi a assuré la formation d’environ 52 mille apprenants en 2025 et 16 mille stagiaires avec un taux de mobilisation d’environ 87%.

L’infrastructure des centres de formation a été renforcée en 2025, outre la mise à jour des programmes pédagogiques et l’équipement de 32 centres, dans le cadre de partenariats internationaux et la création de nouvelles spécialités.

Les projets de réhabilitation ont été renforcés pour préparer les centres à la nouvelle rentrée de la formation et des interventions ont été réalisées dans plus de 70 établissements à travers l’agence tunisienne de formation professionnelle. La stratégie de communication et de sensibilisation dans le secteur de la formation professionnelle a été développée au cours de l’année 2025, ainsi que le système d’inscription à distance.

Selon le même même rapport, l’année 2026 sera marquée par la mise en œuvre des projets programmés, le lancement d’appels d’offres pour plusieurs nouveaux centres de formation, l’exploitation d’un système de veille des métiers pour déterminer les besoins de l’économie en compétences à court et moyen terme, en s’appuyant sur des études, des enquêtes sur le terrain et des plateformes numériques spécialisées.

Concernant le programme de développement de l’initiative privée et des sociétés communautaires, 230 sociétés communautaires ont été lancées ayant généré 380 postes d’emploi et 88 sociétés ont obtenu des financements de plus de 29.46 millions de dinars, outre la révision du cadre législatif des sociétés communautaires par le décret-loi numéro 3 de l’année 2025, en vue de simplifier les procédures de création, de participation, de gestion et de gouvernance.

S’agissant de la diffusion et l’enracinement de la culture d’entreprenariat, le ministère de l’emploi a introduit un volet spécifique à l’initiative privée dans les programmes pédagogiques dans 10 centres de formation professionnelle et lancé la plateforme “Moubader” (auto-entrepreneur) pour regrouper les services d’accompagnement et d’encadrement.

Le ministère de l’emploi s’emploie à créer 400 nouvelles sociétés communautaires en 2026 et à accroitre le nombre des bénéficiaires du régime d’auto-entrepreneur pour atteindre 5 mille.

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Tunisie : le projet TANIT met en avant patrimoine, tourisme durable et innovation au Kef

Construire ensemble des partenariats pour un développement territorial durable est au cœur de l’événement “Les Rencontres du Kef”, qui se tiendra le 2 décembre 2025 au centre Elife au Kef.

Organisées dans le cadre du projet TANIT, ces rencontres proposent des séances de dialogue et de mise en réseau autour du patrimoine, du tourisme durable et du développement local.

Le programme prévoit un workshop consacré aux dispositifs numériques au service de la valorisation du patrimoine, un partage d’expériences ainsi qu’une réflexion sur des perspectives communes pour bâtir des dynamiques durables entre territoire, culture et innovation, en plus de la signature de conventions de partenariat.

Lancé en 2024, le projet TANIT est une initiative destinée à renforcer le développement du tourisme durable en Tunisie. Il vise à consolider les capacités des organisations de la société civile (OSC) actives dans ce domaine, en promouvant une approche inclusive qui valorise le riche patrimoine naturel et culturel du pays. Le projet ambitionne également de stimuler le développement économique, en particulier dans les régions intérieures, en diversifiant l’offre touristique au-delà des zones côtières.

Le Kef, comme les sept autres gouvernorats concernés -Jendouba, Siliana, Béja, Zaghouan, Médenine, Gabès et Tataouine- se trouve au cœur des initiatives du projet, avec l’objectif de dynamiser leur potentiel touristique et d’en renforcer l’attractivité.

Cofinancé par l’Union européenne en Tunisie et soutenu par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, le projet est mis en œuvre par Leaders International en partenariat avec Museum Lab, un laboratoire de maquettage et d’expérimentation dédié à la médiation dans le secteur du patrimoine culturel en Tunisie.

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MACAM : ouverture des candidatures pour la 2ᵉ édition du Salon national des Beaux-arts 2026

Le Musée National d’Art Moderne et Contemporain (MACAM) annonce l’ouverture des candidatures pour la 2ème édition du Salon national des Beaux-arts, qui se tiendra du 24 janvier au 24 février 2026. La date limite de dépôt des candidatures est le 22 décembre 2025. Les artistes souhaitant participer à ce salon, organisé sous l’égide du ministère des affaires Culturelles, sont invités à s’inscrire et à soumettre leur candidature en ligne via le lien disponible sur la page Facebook du musée.

Le dossier de candidature doit comprendre un formulaire de candidature dûment rempli, un CV du candidat (200 mots maximum, au format Word) accompagné d’une photographie, ainsi que des photos de cinq œuvres du portfolio de l’artiste, à l’exclusion de celles exposées. Le dossier doit également inclure une brève biographie artistique du candidat (cinq lignes maximum), rédigée en arabe et en français, qui sera publiée dans le catalogue de l’exposition. Cette biographie doit être. Les images des œuvres proposées (trois maximum par artiste) doivent être soumises au format JPG, accompagnées d’un document Word les détaillant, selon un communiqué des organisateurs outre cinq photos d’œuvres autres que celles avec lesquelles l’artiste voudrait participer.

Le dossier doit également contenir une copie de la Carte d’identité nationale (CIN) du candidat ainsi qu’une copie signée de l’engagement et de l’autorisation d’utilisation de l’œuvre, téléchargeable sur le site web du Musée national d’art moderne et contemporain.

Selon un communiqué du musée, les œuvres sélectionnées le seront sur la base de l’avis d’une Commission artistique composée d’artistes et d’experts créée pour cet objectif.

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Coupe du monde U17 2025 : Autriche et Portugal en finale historique ⚽

Jeudi, au stade international Khalifa à Doha, l’Autriche et le Portugal s’affrontent en finale de la Coupe du monde U17. Les deux équipes visent le sacre historique dans cette catégorie.

L’Autriche rêve du premier titre

L’Autriche, menée par Johannes Moser, meilleur buteur du tournoi avec 8 réalisations, dispute sa première finale depuis l’édition 2013. À cette époque, elle avait été éliminée dès la phase de groupes. Constante tout au long de la compétition, l’équipe autrichienne a remporté tous ses matches et s’est qualifiée pour la finale après une victoire 2-0 contre l’Italie en demi-finale. Moser a inscrit les deux buts décisifs.

Le Portugal vise également l’histoire

Le Portugal disputera lui aussi sa première finale U17. Avec seulement trois participations précédentes (1989, 1995 et 2003), le pays avait réalisé comme meilleur résultat une troisième place en 1989. Au Qatar, la Seleção das Quinas a éliminé le Brésil en demi-finale après une séance de tirs au but réussie (6-5), suite à un nul 0-0 dans le temps réglementaire. Cette performance marque une véritable percée pour le Portugal dans cette catégorie.

Une finale très disputée

La rencontre s’annonce serrée entre deux équipes ambitieuses et jeunes talents prometteurs. L’Autriche s’appuie sur sa solidité défensive et son attaquant vedette Moser, tandis que le Portugal mise sur sa technique et sa capacité à gérer la pression dans les moments clés. Les deux sélections cherchent à entrer dans l’histoire du tournoi et à décrocher leur premier titre mondial U17.

Match pour la troisième place

En parallèle, l’Italie et le Brésil se disputeront la troisième place jeudi au terrain n°7 de l’Aspire Zone à Doha. Après leur défaite en demi-finale, ces deux nations tenteront de conclure le tournoi sur une note positive.

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« Métiers vivants, patrimoine durable » : exposition à Dar El Bey pour valoriser les artisans de la médina de Sousse

La médina de Sousse vient d’accueillir la cérémonie de clôture de la première phase du projet d’intégration des stratégies de conservation, du tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial, dans le cadre du programme de l’UNESCO “Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19”. Financé par le Fonds japonais de développement et mis en œuvre depuis 2023 par l’Institut National du Patrimoine (INP), en partenariat avec le Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb et plusieurs institutions tunisiennes, ce projet vise à renforcer les métiers d’art comme levier essentiel de revitalisation économique, culturelle et patrimoniale de la médina de Sousse, classée patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988. Une exposition dédiée aux artisans, à leurs créations et aux résultats de cette première phase se tient à Dar El Bey du 24 novembre au 24 décembre 2025.

A cette occasion, le directeur général de l’INP et l’ambassadeur du Japon en Tunisie ont présidé la cérémonie de clôture dans la médina de Sousse, en présence notamment des représentants du Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb, du secrétaire général chargé de la gestion de la municipalité de Sousse, de la directrice générale de l’Office national de l’artisanat, ainsi que de nombreux cadres de l’INP, des institutions partenaires et de représentants de la société civile.

L’INP, à travers la division de la Sauvegarde des Monuments et Sites et l’Inspection régionale du Sahel, a commencé à mettre en œuvre ce projet en 2023. L’objectif est d’intégrer les stratégies de préservation, de promotion touristique et de développement des moyens de subsistance locaux dans la gestion de la médina de Sousse avec l’ambition de contribuer à la préservation du caractère vivant de la médina, en soutenant des activités artisanales et en ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour les communautés locales.

L’idée du projet repose sur une approche intégrée qui dépasse la simple restauration physique du tissu historique, favorisant la durabilité des pratiques culturelles et économiques qui animent la médina. En renforçant les compétences des artisans participants, le projet valorise leurs savoir-faire, stimule leur créativité tout en maintenant des activités en harmonie avec le caractère patrimonial du site.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la médina de Sousse, témoignage exceptionnel de l’urbanisme arabo-musulman en Méditerranée. Cependant, la valeur patrimoniale de la médina ne réside pas seulement dans la monumentalité de ses édifices, mais également dans la vitalité de ses activités, où l’artisanat, mêlant traditions ancestrales et innovations modernes, constitue un moteur social et économique.

Dans le contexte de cette clôture, une exposition artistique “Métiers vivants, patrimoine durable” inaugurée au centre culturel de Dar El Bey, a offert l’occasion de rencontrer les artisans participants et de découvrir les résultats de la première phase, mettant en lumière leurs créations dans des domaines variés tels que les bijoux, le cuir, la résine, le design, l’artisanat lapidaire, la céramique, la tapisserie, le moulage, le macramé, l’artisanat de poupées…une exposition qui a donné à admirer des œuvres, où chaque pièce est un témoignage vivant d’un lieu qui respire, qui inspire et qui vit, invitant le visiteur à re/découvrir cette médina autrement.

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Kais Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE et dénonce une violation des usages diplomatiques

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi, 25 novembre courant, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone.

En cause, cite un communiqué, exprimer “la vive protestation” contre “la violation des règles du travail diplomatique” et pour avoir agi en “dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.”

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