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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme proactive, et s’impose comme un moteur de performance et de compétitivité.

Un nouveau rôle stratégique pour les DSI

Longtemps perçue comme une fonction défensive, la cybersécurité a changé de dimension. Les DSI et RSSI ne se contentent plus de protéger leurs systèmes : ils doivent anticiper, détecter et neutraliser les menaces avant qu’elles ne perturbent la continuité des activités de leur organisation. Cette mutation reflète une évolution culturelle majeure.

« Anticiper, en termes de cybersécurité, repose sur la maitrise de son environnement IT, tout autant que celui des métiers. L’objectif est de détecter les signaux faibles et d’intégrer la prévention dans la stratégie globale de l’entreprise », explique Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone. « Cette approche permet non seulement de maitriser ses risques, mais d’assurer la continuité opérationnelle de l’organisation. »

Avec la généralisation des applications et de l’usage du cloud, la montée en puissance du télétravail et l’hybridation des infrastructures, les entreprises africaines se trouvent face à une surface d’exposition sans précédent. Dans ce contexte, la cybersécurité ne pas être abordée d’un point de vue technique, elle doit être prise en compte dans la gouvernance générale de l’organisation.

De la sécurité à la confiance numérique

Facteur clef de différenciation, la performance passe désormais par la confiance numérique. Les entreprises qui parviennent à sécuriser leurs données et leurs échanges, inspirent davantage leurs clients, partenaires et investisseurs. À l’inverse, une faille ou une attaque fragilise durablement la crédibilité.

Ainsi, adopter une posture proactive permet de transformer la sécurité en avantage compétitif. En anticipant les risques, les DSI garantissent la stabilité de leur environnement, améliorent la productivité des équipes et créent les conditions d’une innovation sereine. La cybersécurité devient ainsi un vecteur de confiance, de fiabilité et de performance durable.

Une approche intégrée : technologie, culture et anticipation

La cybersécurité proactive ne se limite pas à la mise en œuvre d’outils technologiques. Elle suppose une approche globale intégrant la sensibilisation, la formation et la collaboration entre tous les acteurs de l’entreprise. Pour Benoît Grunemwald, « la technologie seule ne suffit pas. La clé réside dans la combinaison entre des outils performants, l’intelligence humaine et une véritable culture de la vigilance. L’objectif étant la robustesse. »

Cette vision holistique ouvre la voie à une cybersécurité intégrée à l’objectif global de performance de l’organisation. Elle place l’humain au cœur de la défense numérique et fait de la prévention un réflexe collectif.

Anticiper pour avancer

Le Forum DSI 2025 de Tunis, où la résilience numérique figurera parmi les thèmes majeurs, la question de la cybersécurité proactive prend une résonance particulière. Les DSI savent qu’ils doivent désormais passer de la réaction à l’anticipation. En agissant avant la crise, ils protègent non seulement les systèmes, mais aussi la réputation, la confiance et la performance de leur entreprise.

L’Afrique numérique se construira sur cette capacité à transformer la vigilance en force et la prévention en opportunité. C’est là que se jouera, dans les années à venir, la véritable compétitivité du continent.

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Sfax : le budget municipal 2026 fixé à 125 millions de dinars

Le budget de la municipalité de Sfax pour l’année 2026 est évalué à 125 millions de dinars, soit une augmentation de 11,6% par rapport à 2025.

Le secrétaire général de la mairie, Farhat Brik a indiqué à l’Agence TAP que ce montant est répartit entre 76 millions de dinars à titre de dépenses ordinaires et 49 millions de dinars à titres de dépenses de développement.

La municipalité de Sfax entamera la réalisation des projets programmés en 2026 dès l’approbation du budget, a souligné la même source.

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CAF : L’ESS éliminée aux tirs au but par Nairobi City Stars

L’Étoile sportive du Sahel et le Stade Tunisien ont été éliminés de la coupe de la Confédération africaine de football, dimanche et samedi, à l’issue du second tour préliminaire retour.

L’ESS sort aux tirs au but contre Nairobi City Stars

L’Étoile sportive du Sahel a été éliminée aux tirs au but (6-7) par les Kényans de Nairobi City Stars, dimanche, au stade olympique de Sousse.

Les étoilés, battus 2-0 lors du match aller, avaient pourtant réussi à revenir au score sur l’ensemble des deux rencontres grâce aux buts de Rayène Anane (50e) et Ghofrane Naouali (90e+7). Le score cumulé de 2-2 les avait menés jusqu’aux penalties, où la formation kenyane a pris le dessus.

Stade Tunisien : victoire insuffisante contre l’Olympique de Safi

Le Stade Tunisien a, pour sa part, remporté son match retour contre l’Olympique de Safi (Maroc) 2-1, samedi, au stade Hamadi Agrebi de Radès. Cependant, ce succès n’a pas suffi pour compenser la défaite 2-0 au match aller au Maroc. Le club tunisien ne s’est donc pas qualifié pour la phase de groupes de la compétition.

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Temps en Tunisie : vent fort et ciel nuageux ce 27 octobre

Tempete Vents
Tempete Vents

Le temps sera partiellement nuageux sur la plupart des régions du pays, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Par endroits, les nuages deviendront plus denses, notamment sur les zones côtières et le Sud.

Vent fort et tourbillons de sable au Sud

Le vent soufflera du secteur Nord sur le Nord et le Centre, et du secteur Est sur le Sud. Il sera fort à proximité des côtes et dans les régions méridionales, où des tourbillons de sable pourront se former localement. Ces phénomènes réduiront la visibilité horizontale, prévient l’INM. Sur le reste du pays, le vent restera d’intensité modérée.

Mer agitée et baisse des températures

La mer sera très agitée à localement houleuse, rendant la navigation difficile. Les températures maximales oscilleront entre 17 et 22 degrés sur le Nord et les zones montagneuses, et entre 23 et 29 degrés sur les autres régions. L’extrême Sud enregistrera des valeurs plus élevées, pouvant atteindre 34 degrés.

Conditions à surveiller

Les prévisions appellent à la prudence, notamment pour les usagers de la route dans les zones affectées par la poussière et pour les activités maritimes exposées au vent fort. L’évolution du ciel partiellement nuageux pourrait se poursuivre au cours des prochaines 24 heures, selon les tendances observées.

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Bundesliga : Leverkusen bat Fribourg 2-0 et reste proche du Bayern

Bayer Leverkusen a remporté sa rencontre de la huitième journée de Bundesliga contre Fribourg (2-0), dimanche, à domicile, signant ainsi sa quatrième victoire consécutive. Cette performance permet au champion 2024 de rester dans le peloton des poursuivants derrière le Bayern Munich.

Leverkusen reprend confiance après PSG

Cinq jours après une lourde défaite face au Paris SG en Ligue des champions (7-2), Leverkusen a rapidement pris l’avantage. À la 22ᵉ minute, Ernest Poku a conclu un enchaînement rapide initié par Aleix Garcia, inscrivant ainsi son troisième but de la saison.

En seconde période, sur un corner joué en deux temps par Garcia et Alejandro Grimaldo, Edmond Tapsoba a doublé la mise de la tête à la 52ᵉ minute, scellant le score final pour le Werkself, surnom du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer.

Classement et perspectives

Avec cette victoire, Leverkusen totalise 17 points, restant à sept longueurs du leader bavarois mais toujours en embuscade derrière le Bayern et le groupe de poursuivants.

La semaine prochaine, l’équipe se déplacera à Munich pour affronter le Bayern, invaincu cette saison avec 13 victoires toutes compétitions confondues, dont huit en Bundesliga.

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Premier League : Tottenham bat Everton 3-0 et grimpe sur le podium

Tottenham a signé une victoire nette contre Everton (3-0), dimanche, en clôture de la 9ᵉ journée de Premier League, infligeant aux Toffees leur première défaite au Hill Dickinson Stadium. Le capitaine Micky van de Ven s’est illustré avec un doublé, confirmant le bon début de saison des Spurs.

Van de Ven brille, Kolo Muani en retrait

L’avant-centre français Randal Kolo Muani n’a pas marqué les esprits lors de sa première titularisation avec Tottenham. À l’inverse, le défenseur central Micky van de Ven a inscrit deux buts de la tête sur corners (19ᵉ et 45ᵉ+6), donnant un avantage décisif aux visiteurs avant la pause.

En fin de match, Richarlison, entré en cours de partie, a offert un centre parfait à Pape Matar Sarr pour le dernier but inscrit à la 89ᵉ minute, également de la tête.

Everton : un but annulé et des occasions manquées

Everton a cru réduire le score via Jack O’Brien (24ᵉ), mais la VAR a annulé le but pour une position de hors-jeu impliquant Jack Grealish et Iliman Ndiaye, qui gênaient le gardien Guglielmo Vicario. Ce dernier a par ailleurs réalisé une parade spectaculaire, repoussant un retourné acrobatique de Beto à la 54ᵉ minute.

Classement et implications

Cette victoire permet à Tottenham de grimper à la 3ᵉ place avec 17 points, entre Bournemouth (2ᵉ, 18 points) et Sunderland (3ᵉ, 17 points). Arsenal conserve la tête avec 22 points.

Everton, désormais 14ᵉ avec 11 points, reste proche de Leeds (15ᵉ, 11 points) et Burnley (16ᵉ, 10 points), qui luttent pour se maintenir hors de la zone rouge.

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Qualification Ligue des champions africaine : ES Tunis, US Monastir et Al-Hilal en phase de poules

Les matchs du 2ᵉ tour préliminaire retour de la Ligue des champions d’Afrique se sont déroulés vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 octobre 2025. La compétition se poursuivra jeudi 30 octobre et samedi 1er novembre, avec plusieurs rencontres décisives pour la qualification à la phase de poules.

Matchs disputés vendredi 24 octobre

  • Power Dynamos (ZAM) – Vipers (UGA) : 1-1 (Aller 2-1) → Power Dynamos qualifié

  • Al-Hilal (SDN) – Police FC (KEN) : 3-1 (Aller 1-0) → Al-Hilal qualifié

Samedi 25 octobre : plusieurs surprises et tirs au but

  • Orlando Pirates (AFS) – St-Eloi Lupopo (RDC) : 3-0 (Aller 0-3, TAB 5-4) → St-Eloi Lupopo éliminé

  • Young Africans (TAN) – Silver Strikers (MLW) : 2-0 (Aller 0-1) → Young Africans qualifié

  • Rivers Utd (NGR) – Black Bulls (MOZ) : 3-1 (Aller 0-1) → Rivers Utd qualifié

  • Petro Atlético (ANG) – Stade d’Abidjan (CIV) : 2-0 (Aller 2-0) → Petro Atlético qualifié

  • Al-Ahly (EGY) – Aigle Noir (BUR) : 1-0 (Aller 1-0) → Al-Ahly qualifié

  • JS Kabylie (ALG) – US Monastir (TUN) : 2-1 (Aller 3-0) → US Monastir qualifié

  • FAR Rabat (MAR) – Horoya AC (GUI) : 3-0 (Aller 1-1) → FAR Rabat qualifié

Dimanche 26 octobre : fin du premier cycle de matchs

  • Simba SC (TAN) – Nsingizini Hotspurs (ESW) : 0-0 (Aller 3-0) → Simba SC qualifié

  • Mamelodi Sundowns (AFS) – Remo Stars (NGR) : 2-0 (Aller 5-1) → Mamelodi Sundowns qualifié

  • ES Tunis (TUN) – Rahimo (BFA) : 3-0 (Aller 1-0) → ES Tunis qualifié

  • Stade Malien (MLI) – FC Nouadhibou (MRT) : 2-0 (Aller 1-1) → Stade Malien qualifié

  • MC Alger (ALG) – Colombe (CAM) : 0-0 (Aller 1-1) → MC Alger éliminé

Matchs à venir

  • Jeudi 30 octobre 2025 : Pyramids FC (EGY) – Ethiopian Insurance (ETH) (Aller 1-1)

  • Samedi 1er novembre 2025 : RS Berkane (MAR) – Al-Ahli Tripoli (LIB) (Aller 1-1)

Les équipes précédées d’un (+) dans le classement sont déjà qualifiées pour la phase de poules.

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Droit international : la CIJ confirme l’illégitimité de l’entité sioniste sur les territoires palestiniens, selon Tunis

La Tunisie a salué samedi l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) sur les obligations de l’entité sioniste occupante dans le territoire palestinien occupé, le qualifiant d’« étape historique » dans la reconnaissance juridique des droits palestiniens.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, la Tunisie a affirmé que cet avis confirme « l’illégitimité de la présence de l’entité sioniste occupante » et son « absence totale de tout droit souverain » sur les territoires palestiniens. Elle a rappelé avoir activement participé à la procédure consultative via un mémorandum écrit et des plaidoiries orales en soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’assistance internationale.

Selon la même source, la CIJ impose à l’entité occupante de permettre la présence et les activités de l’ONU, des organisations internationales et des États tiers dans les territoires palestiniens occupés. Elle exige notamment de garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et de fournir des services de santé à Gaza et dans l’ensemble des territoires palestiniens.

Il s’agit également de faciliter les opérations de secours internationales, notamment celles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), d’interdire les déplacements forcés et les expulsions, et d’empêcher l’utilisation de la famine comme arme de guerre.

La Tunisie estime que ces obligations mettent en lumière les violations flagrantes commises par l’entité occupante contre le droit international humanitaire, les droits de l’homme et la Charte des Nations Unies.

Elle exhorte vivement tous les États membres à exercer des pressions sur l’entité usurpatrice illégitime pour qu’elle se conforme à l’avis de la CIJ, et à œuvrer pour l’adoption d’une résolution contraignante de l’ONU assurant sa mise en œuvre effective.

Elle a réaffirmé son « engagement ferme et indéfectible » en faveur du peuple palestinien et de son droit imprescriptible à un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods pour capitale.

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Huile d’olive 2025-2026 : subventions, stockage et soutien bancaire pour les petits producteurs tunisiens

Les mesures visant à assurer la réussite de la campagne oléicole 2025-2026 ont été au centre de la réunion du Conseil ministériel restreint tenu, samedi, au Palais du gouvernement à la Kasbah et présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri.

L’accent a été mis lors de cette réunion sur notamment l’importance de la mobilisation de la main-d’œuvre et la nécessité d’accorder la priorité aux petits exploitants pour bénéficier de subventions de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) destinées à l’acquisition d’équipements de récolte, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Le Conseil a décidé, à cette occasion, de charger l’Office national de l’huile (ONH) de mettre en œuvre un programme de stockage de 100 à 150 mille tonnes d’huile d’olive auprès des opérateurs du secteur, si nécessaire, pour une période de trois mois, avec l’octroi d’une prime de stockage et d’une subvention supplémentaire en faveur des agriculteurs.

Sur le plan financier, le Conseil a confié à la Banque centrale de Tunisie la mission d’intervenir auprès des établissements bancaires pour la restructuration des dettes des propriétaires de huileries ayant rencontré d’importantes difficultés financières durant la saison écoulée.

Les banques publiques et privées sont appelées à accompagner les petits producteurs en leur fournissant les financements nécessaires tout au long de cette campagne, depuis la récolte et le stockage jusqu’à la transformation, la commercialisation et l’exportation, lit-on de même source.

S’agissant de la promotion sur le marché local et à l’export, le Conseil a également décidé d’encourager la consommation intérieure d’huile d’olive en réduisant les marges bénéficiaires appliquées dans les grandes surfaces et en chargeant l’ONH de commercialiser des quantités d’huile d’olive conditionnée à des prix abordables.

Le gouvernement œuvrera, par ailleurs, à augmenter le volume des exportations vers les marchés traditionnels, à définir une stratégie de communication et de promotion pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs, et à améliorer les accords commerciaux conclus avec les partenaires économiques.

Dans une optique de bonne gouvernance du secteur de l’huile d’olive, il a été aussi décidé d’élaborer une étude stratégique sur les perspectives de développement de la filière oléicole en matière de production, de financement, de valorisation et d’exportation, ainsi qu’un plan de restructuration de l’ONH.

Lors de l’ouverture des travaux du Conseil, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité d’assurer le bon déroulement de la saison à toutes ses étapes – de la récolte et du stockage à la transformation, la commercialisation et l’exportation – tout en veillant à préserver la qualité de l’huile, à augmenter le volume des exportations, notamment d’huile conditionnée, et à accorder une attention particulière à la consommation locale et à la maîtrise des prix.

Elle a également insisté sur la volonté de la Tunisie de diversifier ses marchés d’exportation, notamment vers l’Amérique latine et l’Asie, tout en encourageant le conditionnement local de l’huile d’olive.

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Tunisie : plus de 500 décideurs attendus au Forum International des DSI sur le thème de l’IA

La 11e édition du Forum International des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) se tiendra les 29 et 30 octobre 2025 à Gammarth. Cet événement rassemblera plus de 500 décideurs informatiques africains et internationaux autour d’un enjeu central : la réinvention du rôle du DSI face à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle.

Organisé par le Club-DSI Tunisie, ce forum continental, pilier de la transformation numérique en Afrique depuis 2014, aura pour thème central « Réinventer le DSI à l’ère de l’IA ». Il vise à aider les DSI à évoluer d’un simple « gardien du SI » vers un stratège clé de la triple transition : numérique, écologique et générationnelle.

Le programme s’articulera autour de conférences, de workshops pratiques et de panels abordant les enjeux cruciaux liés à l’IA. Les sessions clés traiteront de l’IA agentique, de la sécurité, de la gouvernance (réglementations, éthique), du leadership, ainsi que de l’IoT et de la robotique optimisés par l’IA.

Parmi les conférences majeures figurent « DSI : du gardien du SI au stratège de la triple transition » et « Plus humains avec l’IA : un défi et une opportunité ? ». Des ateliers pratiques seront proposés sur le déploiement d’un SOC, la protection des données hybrides ou l’intelligence émotionnelle au service du digital.

L’événement, qui compte des participants de plus de 30 pays, une vingtaine de conférenciers et plus de 30 partenaires, sera également l’occasion de découvrir la 5e édition du Baromètre de la Maturité Digitale en Afrique. Un espace d’exposition et des séances de networking sont prévus pour favoriser les synergies et les collaborations.

« Ce qui était autrefois un rôle de soutien est devenu un poste de commandement stratégique », soulignent les organisateurs, estimant que ce forum offre aux DSI les outils et les visions pour réinventer leur rôle stratégique.

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Tunisie–Afrique : partenariat stratégique entre le TABC et l’ATIC pour soutenir l’expansion des entreprises tunisiennes

Le Conseil d’Affaires Tuniso-Africain (Tunisia Africa Business Council – TABC) a signé un mémorandum d’entente avec l’Association des Investisseurs Tunisiens en Capital (ATIC), visant à renforcer la coopération et à faciliter l’accès au financement. Cet accord stratégique a pour objectif de soutenir le développement et l’expansion des entreprises tunisiennes sur le continent africain, précise le TABC.

Les deux parties s’engagent à unir leurs efforts pour renforcer la position des deux structures en tant qu’acteurs clés du développement économique tunisien et africain, et à faciliter l’accès des entreprises tunisiennes au financement nécessaire pour leur expansion dans les marchés de l’Afrique subsaharienne, ainsi qu’à échanger les informations économiques et sectorielles essentielles au développement des échanges commerciaux.

Selon le TABC, cet accord renforcera également la communication entre les membres des deux institutions à travers des initiatives communes, notamment en Afrique.

Dans ce contexte, les deux parties organiseront, lors du Forum FITA 2026, un événement qui rassemblera des fonds d’investissement, des bailleurs de fonds et des acteurs économiques de Tunisie et d’Afrique pour discuter des axes liés à l’investissement privé, à la croissance inclusive et au financement de l’expansion des entreprises tunisiennes en Afrique.

L’Association Tunisienne des Investisseurs en Capital (ATIC), fondée en 2004, regroupe les principales structures d’investissement en capital, actives en Tunisie, ainsi que des sociétés d’investissement à capital-risque, des fonds à capital-risque et des sociétés et fonds d’investissement en capital.

Le TABC est une structure d’accompagnement et de conseil spécialisée dans le soutien aux entreprises tunisiennes dans leurs stratégies d’internationalisation, notamment en Afrique.

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Tunisie : Mohamed Ali Nafti réaffirme l’engagement de l’État en faveur des droits de l’Homme à la Commission africaine

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti, a déclaré, samedi, dans un discours prononcé lors de la présentation de deux rapports de la Tunisie devant les membres de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples, que la Tunisie « accorde une importance particulière aux droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions. L’Etat souligne son engagement total et constant à les promouvoir, tant sur le plan législatif que dans la pratique ».

Nafti a réaffirmé, selon un communiqué de presse du département, l’attachement de la Tunisie à la mise en œuvre effective des droits de l’Homme et des principes qui les sous-tendent, à travers la consécration des valeurs de dignité et de liberté dans le cadre d’un système démocratique fondé sur le droit et l’égalité entre tous les citoyens.

Il a souligné que la Tunisie poursuit résolument son processus de réformes engagé depuis le 25 juillet 2021, en vue de consolider les fondements de la démocratie, de consacrer l’État de droit, de renforcer les mécanismes de bonne gouvernance et de garantir le respect des droits et libertés de tous les Tunisiens, sans exception.

Il a précisé que ces droits concernent notamment les femmes, les enfants, les jeunes, les personnes à besoins spécifiques et les personnes âgées, tout en assurant le plein respect des droits des étrangers et des migrants résidant sur son territoire.

Il a, dans ce contexte, réitéré la position de principe de la Tunisie, opposée à toute forme de déplacement forcé, de transfert ou de déracinement des populations, que ce soit temporairement ou durablement, car ces pratiques menacent la stabilité et compromettent les perspectives de coexistence pacifique entre les peuples.

Selon le ministre, la participation de la Tunisie aux travaux de la 85ᵉ session de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui se déroule à Banjul, capitale de la Gambie, du 21 au 30 octobre 2025, constitue une occasion de réaffirmer son attachement indéfectible aux principes et valeurs universels des droits de l’Homme et son soutien à toutes les initiatives et efforts visant à les promouvoir davantage, au service des causes justes et du renforcement des fondements de la paix et de la sécurité dans le continent africain et dans le monde.

Cela, a-t-il dit, s’inscrit dans le cadre d’un dialogue constructif fondé sur le respect de la souveraineté des États, de l’indépendance de leurs décisions nationales, de leurs choix populaires, ainsi que des principes de neutralité et d’objectivité.

Il a également rappelé l’importance que la Tunisie accorde au système africain des droits de l’Homme et son appréciation du travail accompli par les mécanismes régionaux pour la préservation et la promotion de ces droits.

Nafti a, sur un autre plan, abordé dans son discours les récents développements survenus dans les territoires palestiniens, dans un esprit de solidarité arabo-africaine et de conviction quant à l’unité du destin et à l’indivisibilité des droits de l’Homme.

Il a réaffirmé la position constante et de principe de la Tunisie en faveur de la lutte du peuple palestinien et de son droit à l’autodétermination.

Il a exprimé sa satisfaction quant à l’accord de cessez-le-feu conclu à Gaza, après deux années de crimes de génocide ayant provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.

Il a renouvelé le soutien inconditionnel de la Tunisie à la lutte légitime du peuple palestinien pour la récupération de ses droits historiques inaliénables, imprescriptibles, et pour l’établissement de son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale Al-Qods.

Mandaté par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères a présidé la délégation tunisienne chargée de présenter et de discuter le rapport national combiné regroupant les rapports périodiques du dixième au dix-huitième (2006-2024) relatifs à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que le rapport initial sur le Protocole Africain relatif aux droits de la femme en Afrique.

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Croissance, inflation, notation : les indicateurs économiques tunisiens s’améliorent en 2025

Au cours des premiers mois de l’année 2025, l’économie tunisienne a fait preuve de résilience face aux différents chocs externes, et ce, malgré une conjoncture économique délicate. Plusieurs indicateurs en témoignent notamment, l’amélioration des taux de croissance, la baisse de l’inflation et la révision de la notation souveraine du pays, indique une analyse publiée dans un rapport du ministère des finances sur le projet de budget de l’État pour l’année 2026.

L’économie tunisienne a en effet, réussi à enregistrer des résultats globalement positifs pour la majorité des indicateurs, au cours des premiers mois de l’année 2025, ce qui incite à poursuivre les efforts pour trouver des solutions afin de stimuler les secteurs les moins performants.

Une croissance de l’économie de 2,4%

L’économie tunisienne a enregistré une croissance de 2,4%, au cours du premier semestre de 2025, précise la même source.

Au cours du deuxième trimestre de 2025, les estimations issues des comptes nationaux trimestriels, montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 3,2% sur un an. En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au premier trimestre de l’année 2025, le PIB en a enregistré une hausse de 1,8%.

La valeur ajoutée du secteur agricole a évolué de 9,8% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre de 2025. Le secteur agricole a contribué à hauteur de 0,84%, au taux de croissance de 3,2 % enregistré au cours du deuxième trimestre de 2025.

Le secteur des services a maintenu un rythme d’activité positif au cours du deuxième trimestre de 2025. Sa valeur ajoutée a connu une croissance de 1,9%.

En glissement annuel, la valeur ajoutée des activités industrielles a augmenté de 3,4 % au cours du deuxième trimestre de l’année en cours.

Baisse de l’inflation en septembre 2025

Le taux d’inflation a baissé, en septembre 2025, pour atteindre 5% contre 5,2% le mois précédent.

Ce recul s’explique, essentiellement, par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires (5,7% en septembre 2025 contre 5,9% en août 2025), des prix du groupe des loisirs et de la culture (4,6% en septembre 2025 contre 5,4% en août 2025) et des prix du groupe des services des restaurants, cafés et hôtels (10,1% en septembre 2025 contre 10,6% en août 2025).

Les prix du groupe des services de transport ont également chuté de 3,1% en septembre 2025 contre 3,6% en août 2025.

Cette tendance baissière observée dans le taux d’inflation mensuel depuis les premiers mois de l’année 2025, constitue un facteur clé qui a permis à la politique monétaire de revoir le taux d’intérêt directeur.

La Banque Centrale de Tunisie(BCT)a ainsi réduit ce taux à 7,5 % en mars 2025, pour la première fois après une série d’augmentations au cours de la période 2022-2024.

Accroissement du déficit commercial 

A fin août 2025, les échanges commerciaux ont connu un léger recul du rythme des exportations de 0,3 %, tandis que les importations ont augmenté de 4,8 %.

Cet écart a conduit à l’accroissement du déficit commercial, qui a atteint 14 640 millions de dinars (MD), contre 11 925 MD au cours de la même période de l’année 2024.

Le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 7 492 MD.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de (+11,9%) et le secteur des industries mécaniques et électriques de (+6,7%).

Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de (-39%) sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (504,2 MD contre 1323,2 MD), ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires de (-16,2%) à la suite de la baisse de la valeur des ventes en huiles d’olives (2702,4 MD).

Les importations des biens d’équipement ont enregistré une augmentation de (+17,4%) et des matières premières et demi-produits de (+7,5). En revanche les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-13,8%) et les produits alimentaires de (-3,9%).

Selon les données du ministère des Finances, les recettes du pays provenant du tourisme ont augmenté à la fin du mois de septembre 2025, par rapport à la même période de l’année 2024, pour s’établir à environ 6 264 MD.

Les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger ont poursuivi leur tendance haussière pour atteindre, au 30 septembre 2025, 6 486 MD, enregistrant ainsi une augmentation de 8,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.

De même, les avoirs nets en devises ont également enregistré une croissance notable, au 23 octobre 2025, atteignant 107 jours d’importation, selon les statistiques de la BCT.

A fin septembre 2025, le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar et à l’euro a enregistré une amélioration respectivement de 2,8 % et 0,5 % par rapport à la même période de l’année 2024.

Amélioration de la note souveraine de la Tunisie

Les résultats économiques de l’année 2025 ont eu un impact positif sur la note souveraine de la Tunisie, d’autant plus que les agences de notation mondiales ont révisé la note attribuée au pays en raison du maintien du contrôle du déficit courant, des réserves de devises disponibles et de la réduction du déficit budgétaire.

Selon le rapport, ces indicateurs ont permis de réduire les risques liés au service de la dette publique et ont renforcé la confiance dans l’économie nationale. Il est à noter que l’agence de notation Moody’s a relevé, en février 2025, la note de la Tunisie de Caa2 à Caa1 avec des perspectives stables.

L’agence japonaise de notation (R&I) “Rating and Investment Information” a révisé, le 22 aout 2025, la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable.

L’Agence de notation américaine “Fitch Ratings” a relevé, en septembre 2025, la note de défaut émetteur (IDR) à long terme, en devises et en monnaie locale de la Tunisie à «B- » contre « CCC+ » auparavant , avec une perspective stable .

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Tunisie–Sicile : des Journées économiques et culturelles à Palerme pour renforcer les liens entre les deux rives

Les Journées économiques et culturelles tunisiennes, sous le signe de la “Tunisie et Sicile : Ponts entre culture, commerce et tourisme”, seront organisées à Palerme (Italie) du 31 octobre au 2 novembre 2025 par le Consulat de la Tunisie à Palerme, en collaboration avec la Région Sicilienne, la Municipalité de Palerme et la Chambre de commerce de Palerme-Enna à Palerme, indique le consulat sur les réseaux sociaux. Ces journées s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la diplomatie économique et culturelle, le Consulat invitant les membres de la communauté tunisienne résidant dans la circonscription consulaire à assister à cette manifestation.

Le programme comporte une conférence culturelle le 1er novembre 2025 en vue de mettre en valeur le riche patrimoine culturel et les relations historiques entre la Tunisie et la Sicile. Des stands tunisiens seront installés pour offrir un aperçu du riche patrimoine culturel et civilisationnel de la Tunisie, avec des expositions de produits et d’artisanat traditionnels, de spécialités culinaires tunisiennes, des spectacles de groupes et d’artistes tunisiens, ainsi que des défilés de costumes traditionnels tunisiens tout au long des 1er et 2 novembre 2025.

Le programme démarre le samedi 1er novembre 2025 de 10h30 à 22h00 à la Piazza Bologni avec des spectacles artistiques tunisiens animés par l’association Rawafed pour les arts et les cultures, le groupe Narjes Sassi pour la musique, le groupe de Ramzi Harrabi et par les artistes Oussama Salama et Amani Ben Tar. Un défilé de mode d’habits traditionnels tunisiens, tatouage tunisien (Harkous), et une exposition de produits artisanaux sont également prévus.

Une conférence sur les “Relations Historiques, Culturelles et Touristiques entre la Tunisie et la Sicile” aura lieu à 15h au Palazzo Riso et un spectacle musical tunisien est programmé à 18h30.

Une exposition de produits artisanaux organisée à la Piazza Bologni le dimanche 2 novembre de 10h à 16h clôturera ces journées.

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Siliana : lancement de la campagne de cueillette des olives, une saison prometteuse en perspective

La campagne de cueillette des olives dans le gouvernorat de Siliana a démarré, samedi, à partir d’une exploitation agricole à Kesra, pour une saison qui s’annonce prometteuse en termes de production.

La cheffe de la division de la production végétale au commissariat régional au développement agricole (CRDA) à Siliana, Noura Zouari, a indiqué que la récolte oléicole de cette saison s’annonce prometteuse par rapport aux campagnes précédentes, avec des estimation à une production d’huile de l’ordre de 21 500 tonnes.

S’étendant sur 64 mille hectares, les oliveraies du gouvernorat regroupent près de 7,1 millions pieds d’oliviers, soit 3,8% de la superficie nationale, alors que la production annuelle moyenne atteint 40 mille tonnes, représentant 3,4% du volume national.

La région compte 23 huileries, dont 17 seront opérationnelles cette saison, avec une capacité d’extraction quotidienne estimée à 1 650 tonnes, a-t-elle fait savoir, notant que la durée de la campagne devrait atteindre cinq mois, mobilisant environ 1,9 million de journées de travail.

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement de la campagne, notamment à travers les réunions régulières de la commission régionale de suivi et l’organisation de onze journées d’information consacrées à la valorisation de la margine, a ajouté la responsable.

Le lancement officiel de la saison s’est déroulé en présence du gouverneur de Siliana, du secrétaire général du gouvernorat, de représentants du CRDA et de plusieurs structures concernées.

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Tunisie : les avoirs en devises dépassent les 25 milliards de dinars, soutenus par le tourisme et les transferts des Tunisiens à l’étranger

Les avoirs nets en devises ont légèrement progressé de près de 2%, à la date du 24 octobre 2025, pour dépasser les 25 milliards de dinars (l’équivalent de 107 jours d’importation), en comparaison avec la même période de l’année dernière, d’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés vendredi soir, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Cette amélioration des réserves en devises a été favorisée par la hausse des revenus du travail de 7,6%, à près de 7 milliards de dinars, et des recettes touristiques de 7,8%, à 6,7 milliards de dinars, à la date du 20 octobre 2025.

D’après la même source, les services de la dette extérieurs se sont situés au niveau de 10,8 milliards de dinars (en baisse de 14%, par rapport à la même période de l’année 2024).

La BCT a fait état, en outre, de la régression du volume global du refinancement, de 7,7%, à 11,7 milliards de dinars, depuis le début de l’année jusqu’au 24 octobre courant, contre 12,7 milliards de dinars, une année auparavant.

En revanche, le total des transactions interbancaires ont enregistré une hausse de 60,5%, à environ 4,1 milliards de dinars, au cours de la même période.

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DOSSIER | AGRICULTURE : Gouvernance et données, les clés d’un nouveau modèle agricole tunisien

Loin d’être marginale, l’agriculture constitue un levier essentiel pour la souveraineté économique de la Tunisie. Mais selon Yassine Grissa, trader en agriculture et CEO du groupe AgroBourse, secteur vital demeure entravé par une réglementation obsolète et un manque manifeste de vision stratégique. Entretien

Quels sont, à vos yeux, les blocages fondamentaux de l’agriculture en Tunisie aujourd’hui ?

Yassine Grissa : Le principal frein réside dans le cadre juridique et administratif qui gouverne le secteur. En Tunisie, comme dans beaucoup de pays africains, l’agriculture continue de fonctionner par des textes législatifs conçus il y a plusieurs décennies.

Ces lois, qui n’ont pratiquement pas été réformées, ne prennent pas en compte les mutations majeures du XXIe siècle : l’impact du changement climatique, l’émergence du numérique, la complexification des marchés agricoles mondiaux, ou encore l’évolution des modes de consommation tel la place que prend de plus l’agriculture biologique.

Ce décalage entre la norme et la réalité crée une forme d’inertie. Ce n’est pas que les anciennes règles étaient mauvaises en elles-mêmes c’est qu’elles sont devenues inadaptées, presque paralysantes.

Quelles sont les conséquences de ce manque d’adaptation aux nouvelles réalités du terrain ?

L’absence de stratégie globale se traduit par une gestion fragmentée, court-termiste et souvent réactive. Il n’existe pas, à ma connaissance, en Tunisie de cartographie dynamique et actualisée des zones de production, des besoins par filière, ni même des infrastructures existantes.

Résultat : on subventionne parfois des filières en perte de vitesse tout en négligeant des cultures à fort potentiel. On importe des denrées que l’on pourrait produire localement, faute d’avoir organisé la filière en amont. En somme, on évolue dans un système qui ressemble plus à une gestion de la pénurie qu’à une véritable politique de développement.

« Les lois agricoles n’ont pas suivi les mutations du siècle. Elles ne reflètent ni les enjeux climatiques ni la digitalisation des filières. »

 

Est-ce aussi un problème de priorités politiques ?

En grande fête, oui. L’agriculture devrait être traitée comme un secteur stratégique au même titre que l’énergie ou les télécommunications. Non seulement elle nourrit la population, mais elle peut aussi générer des excédents à l’exportation, stabiliser les zones rurales et atténuer la pression migratoire.

La sécurité alimentaire est déterminante pour la sécurité nationale, pourtant, on continue de la percevoir comme un secteur secondaire, voire marginal. On veut adopter le mode de vie d’un pays riche avec les ressources d’un pays en développement : c’est une contradiction structurelle dans un pays doté pourtant de tous les atouts naturels et humains pour faire un saut qualitatif et quantitatif indépendamment parlant des changements climatiques.

Alors que les défis agricoles exigent cohérence et anticipation, nous ne voyons pas de véritables outils de pilotage et la vision technocratique est souvent déconnectée du terrain. L’administration agricole serait-elle « hors-sol » ? S’agit-il réellement d’une gouvernance éclatée et d’une myopie décisionnelle alors que nous ne disposons pas de toutes les données sur terrain ?

Il ne s’agit pas d’accabler les fonctionnaires, mais de pointer un dysfonctionnement systémique. L’administration agricole tunisienne — avec ses 14.000 agents — fonctionne encore selon des logiques bureaucratiques rigides, très peu ancrées dans la réalité du terrain.

Il manque une base de données fiable, exhaustive, accessible et actualisée. On ne sait pas avec précision combien d’hectares sont réellement cultivés, qui les exploitent, quels sont les rendements, quelles sont les contraintes logistiques ou climatiques associées.

En l’absence de cette connaissance fine, on prend des décisions à l’aveugle, souvent dictées par l’urgence ou la pression politique.

« Nourrir la population, stabiliser les zones rurales, réduire la migration : l’agriculture peut tout cela, si elle est considérée comme stratégique. »

 

Par exemple ?

Un exemple concret : les annonces de « récupération de terres domaniales ». On entend fréquemment dire que des milliers d’hectares laissés en friche ont été « récupérés » par l’État. Mais que signifie exactement cette récupération ? Ces terres sont-elles réellement exploitées depuis ? Par qui ? Avec quels résultats ?

Sans un système d’information moderne, ces annonces relèvent davantage de la communication que d’un réel redéploiement productif.

Quelles pistes de réforme proposeriez-vous pour rompre avec cet immobilisme ?

Il faut repenser la gouvernance agricole sur des bases scientifiques et numériques.

Première étape : cartographier le foncier agricole au mètre carré près, intégrer des données satellites, croiser les informations fiscales, cadastrales, et agronomiques.

Deuxième étape : construire des outils d’aide à la décision à destination des pouvoirs publics, mais aussi des exploitants.

Enfin, il faut réorganiser les structures de production : favoriser les coopératives modernes, les groupements d’intérêt économique, ou les sociétés de services agricoles. Le modèle du petit exploitant isolé est de moins en moins viable économiquement. Il faut mutualiser les efforts, les équipements, les financements.

« L’absence de données fiables conduit à des décisions prises à l’aveugle, souvent sous la pression politique. »

Vous avez en tant que consultant aux nations unies supervisé des programmes de développement de l’agriculture dans certains pays africains et vous avez plaidé pour une nouvelle approche de l’agriculture : collective, intelligente et adossée aux technologies les plus avancées pour une révolution agricole inclusive, technologique et durable, les résultats ont-ils été probants ?

J’ai travaillé au Togo, dans le cadre de projets soutenus par les Nations Unies. Nous avons regroupé des agriculteurs autour de filières spécifiques, comme le maïs ou le soja, en dépassant la logique de la petite parcelle individuelle.

En les fédérant, on a pu structurer des chaînes de valeur entières : accès groupé aux entrants, collectif d’irrigation, transformation locale, débouchés à l’export.

Résultat : des rendements triplés dans certains cas, une notable progression des revenus et une plus grande résilience face aux aléas climatiques.

« La Tunisie a les compétences, mais elle manque de volonté pour transformer son modèle agricole. »

 

Vous évoquez souvent l’usage de la blockchain et de l’IA. Ce ne sont pas des gadgets technologiques ?

Pas du tout. Ce sont des outils puissants au service de la transparence, de l’efficacité et de la confiance. La blockchain, par exemple, permet d’enregistrer chaque étape d’un processus agricole — semis, traitements, récolte, transport — de manière infalsifiable.

Cela facilite la traçabilité, essentielle pour l’exportation. Mais surtout, elle permet d’automatiser les paiements via des contrats intelligents : un agriculteur peut être payé instantanément à la livraison, sans passer par des intermédiaires.

Quant à l’intelligence artificielle, elle peut prévoir les besoins en eau, recommander les semences les plus adaptées, optimiser les calendriers de culture, ou encore anticiper les maladies.

« Cartographier, structurer, numériser : voilà les trois étapes d’une gouvernance agricole moderne. »

Ce modèle pourrait-il être transposé en Tunisie ?

Tout à fait. Depuis 2018, je présente ce modèle à différents interlocuteurs en Tunisie. Il repose sur trois piliers : l’agrégation des producteurs autour de structures solides, l’intégration technologique à tous les niveaux, et la gouvernance basée sur les données.

Ce n’est ni utopique ni hors de portée. Ce qui manque, ce n’est pas la compétence — nous avons des ingénieurs, des agronomes, des chercheurs brillants — mais la volonté politique d’impulser un changement de paradigme.

L’agriculture tunisienne a besoin d’une révolution numérique et collective, il est grand temps de la sortir du bricolage et de la considérer comme un pilier économique vital pour le pays.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le cadre législatif tunisien de l’agriculture reste inchangé depuis plusieurs décennies.
  • Il ne répond plus aux enjeux climatiques, technologiques et économiques actuels.
  • L’absence de stratégie et de données fiables bloque les décisions efficaces.
  • Yassine Grissa propose un modèle fondé sur la cartographie, les coopératives et la technologie.
  • L’expérience du Togo montre que l’agrégation et la numérisation peuvent tripler les rendements.
  • Pour lui, la Tunisie doit engager une « révolution agricole » centrée sur la donnée et la volonté politique.

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MPBS : chiffre d’affaires en hausse de 15,6 % et dynamisme des ventes locales et à l’export au T3 2025

La Manufacture de Panneaux Bois du Sud (MPBS) a publié ses indicateurs d’activité pour le troisième trimestre 2025. Le chiffre d’affaires global s’élève à 73 624 mille dinars (md) contre 63 663 md en 2024, soit une hausse de 15,6 % sur un an, en ligne avec les prévisions budgétaires.

Progression du marché local et de l’export
Sur le marché local, les ventes enregistrent une croissance de 16,1 % sur les neuf premiers mois de 2025. Pour le seul troisième trimestre, le chiffre d’affaires atteint 24 626 md, marquant une hausse de 36,6 %. Cette progression traduit une adaptation continue à la demande du marché et une amélioration des capacités de production.

À l’export, le chiffre d’affaires du troisième trimestre s’élève à 1 912 md, soit une hausse de 37,6 % par rapport à 2024. Les ventes cumulées à l’international atteignent 4 560 md à fin septembre, contre 4 158 md sur la même période l’année précédente, soit une amélioration de 9,7 %.

Investissements et structure financière
Les investissements corporels et incorporels cumulés réalisés jusqu’au 30 septembre 2025 s’élèvent à 1 288 md, tandis que les investissements financiers atteignent 175 md. Ces montants traduisent la poursuite des projets de modernisation et de consolidation industrielle.

Sur le plan financier, le niveau d’endettement global augmente de 9 % par rapport à fin 2024, tandis que l’endettement à court terme demeure stable.

Performances consolidées du groupe MPBS
À l’échelle du groupe, les revenus cumulés au 30 septembre 2025 atteignent 130 200 md, contre 124 190 md un an plus tôt, soit une progression de 4,8 %.

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