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Bourse de Tunis : légère hausse du Tunindex (+0,09%) portée par UNIMED et SAM

Le marché a clôturé la séance du mercredi sur une note légèrement positive. L’indice de référence a pris 0,09% à 11318,51 points, dans un modeste volume de 3,5 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Le titre UNIMED s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un volume de 63 mille dinars, l’action du laboratoire pharmaceutique s’est appréciée de 4,7 % à 7,550 D.

Le titre SAM a figuré parmi les plus grands gagnants sur la séance. L’action du spécialiste en mobiliers de bureaux a affiché une embellie de 4,6 % à 6,320 D. Les échanges mobilisés par la valeur se sont élevés à 41 mille dinars.

Le titre BH ASSURANCE s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action de la société a trébuché de 4,5% à 62,090 D. La valeur a brassé un modeste flux de 4 mille dinars sur la séance.

Le titre MONOPRIX a, également, enregistré une mauvaise prestation sur la séance. L’action du spécialiste de la grande distribution a reculé de 3,1% à 4,700 D, dans un volume de 5 mille dinars.

Le titre AMEN BANK a particulièrement animé la séance. L’action de la banque privée a alimenté le marché avec des capitaux de 685 mille dinars. Signalons, enfin, que la valeur a terminé la séance en territoire positif, se bonifiant de 0,12 % à 41,650 D.

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Salon Equip’Auto 2025 : Voitures électriques, innovation, l’industrie auto en mutation

Equip AutoLa Tunisian Auto Motive (TAA) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF) conjuguent leurs efforts pour promouvoir le secteur automobile tunisien auprès des investisseurs français. Un accord de partenariat a été signé mardi 13 mai entre Khelil Chaibi, président de la CCITF, et Meryem Elloumi, présidente de la TAA, en présence de Philippe Baudin, président du Salon Equip’Auto, et d’Aurélie Jouve, directrice du même événement.

Cette alliance vise à valoriser les performances du secteur, attirer les industriels étrangers et renforcer l’attractivité du site tunisien, notamment via les réseaux professionnels et salons partenaires en France.

Salon Equip’Auto 2025 : la vitrine conjointe

Le coup d’envoi de ce partenariat coïncide avec le lancement du road show promotionnel du Salon Equip’Auto 2025, prévu à Paris du 12 au 14 octobre. Ce salon, dédié à l’après-vente automobile, célèbre cette année son cinquantenaire. La participation tunisienne prendra la forme d’un stand collectif, première étape d’un plan de communication ambitieux.

Industrie automobile : entre ruptures et résistances

Lors de la cérémonie, un panel animé par Hedi Hamdi, éditeur du magazine « Sayarti », a réuni les représentants des deux institutions et les invités français pour débattre des mutations du secteur.

Le constat est unanime : la transition vers le moteur électrique bouleverse la chaîne de valeur. Si l’Union européenne vise 2035 pour sortir du thermique, le moteur hybride reste pénalisé par sa consommation, tandis que l’électrique, bien que propre à l’usage, est contesté pour l’impact environnemental de sa batterie et de l’énergie qu’il consomme.

La Chine en tête, l’Europe à la peine

Selon les intervenants, la Chine domine le marché avec 30 millions de véhicules produits sur 40 millions au total, devançant largement l’Europe. La France, qui produisait 4 millions de véhicules par an, est tombée à 1,4 million. L’innovation chinoise, tant en technologie qu’en design, contraste avec la réponse jugée « datée » des constructeurs européens.

La filière tunisienne adapte son modèle

Face à ces bouleversements, les industriels tunisiens s’adaptent. Meryem Elloumi et Imed Charfeddine ont insisté sur la résilience du secteur local, sa capacité à intégrer les nouveaux composants électroniques et à s’aligner sur les attentes des constructeurs mondiaux. Les équipements connectés, les tableaux de bord digitalisés et la transition vers de nouvelles technologies ne font pas peur aux sous-traitants tunisiens. Ce savoir-faire est désormais promu activement vers l’international.

Ali DRISS

 

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Qui construit l’Afrique ? Le défi des grands chantiers face aux géants étrangers

FITA - AfriqueL’Afrique entend sensibiliser les États à activer, de manière concertée, l’effet de levier des grands chantiers d’infrastructure. Au final, cela pourrait déboucher sur un vaste plan d’aménagement continental ?

FITA 8 : une plateforme pour penser les infrastructures

FITA 8, comme les éditions précédentes, a réservé un espace de réflexion au dossier essentiel de la connectivité des réseaux d’infrastructure. Auparavant, la conférence se concentrait sur les connexions routières, désignées comme les « Corridors de la croissance ». Une approche logique, puisque FITA accorde une priorité à l’expansion des échanges intra-africains. Dans cette perspective, la logistique devient cruciale, et les réseaux ainsi que les ports sont au cœur des objectifs.

« L’Afrique ne veut pas se barricader, mais bâtir avec ses propres compétences. »

 

FITA 8 reste sur cette trajectoire, tout en élargissant le champ aux grands chantiers en tant que catalyseurs de la croissance durable en Afrique. Une orientation qui correspond à la réalité : quand le bâtiment va…

L’Afrique, terrain de jeu des opérateurs étrangers

Selon certains experts, les besoins en investissement dans les infrastructures africaines s’élèveraient à 170 milliards de dollars par an. Or, les réalisations effectives n’en représentent que 70 milliards. Le déficit annuel est donc de 100 milliards, attisant les convoitises.

Les opérateurs internationaux – comprenez extra-continentaux – affluent, forts de moyens considérables et d’un avantage structurel dans la chaîne EPC (Engineering, Procurement, Construction). À cela s’ajoute un meilleur accès aux financements internationaux et aux crédits publics, grâce à des réseaux d’influence plus étendus. Les opérateurs locaux, eux, se retrouvent relégués au rôle d’exécutants.

« Labelliser les expertises africaines, c’est renforcer la confiance des États en leurs propres opérateurs. »

 

Quelques exceptions existent néanmoins : le barrage de Rufiji en Tanzanie ou le port de Gabès en Tunisie ont été réalisés sous maîtrise locale. Mais dans l’ensemble, l’offre internationale, mieux structurée, finit par s’imposer.

Vers une souveraineté infrastructurelle africaine

Face à cette réalité, les opérateurs locaux aspirent à un changement. Non pas pour fermer le Continent, mais pour pouvoir rivaliser à armes égales, via des partenariats équilibrés. Pour y parvenir, ils misent sur la labellisation continentale des compétences dans la chaîne EPC, avec des standards communs inspirant confiance aux États.

Ce système faciliterait également les accords de mobilité entre pays africains pour les professionnels qualifiés. En matière de financement, le recours au partenariat public-privé (PPP) est privilégié, évitant ainsi la dépendance à l’aide étrangère.

« Construire l’Afrique par les Africains : une ambition devenue urgence. »

Un plan d’aménagement continental en perspective ?

Poussée à son terme, cette dynamique pourrait aboutir à la création d’une autorité « Build Africa », en lien avec la volonté d’intégration continentale. L’objectif : loger l’Afrique sous son propre toit. Une ambition claire, fondée sur une logique de souveraineté, d’ingénierie locale et de solidité durable.

Ali DRISS

Indicateurs clés

  • 170 milliards $ : besoins annuels en infrastructure en Afrique.
  • 70 milliards $ : investissements réalisés chaque année.
  • 100 milliards $ : déficit annuel en travaux d’infrastructure.
  • 2 exemples notables : barrage de Rufiji (Tanzanie), port de Gabès (Tunisie).
  • 1 proposition forte : création d’une autorité “Build Africa”.

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Milan – Bologne : Qui remportera la Coupe d’Italie ce soir au Stadio Olimpico ?

Stade FootballCe soir, tous les regards seront tournés vers le Stadio Olimpico de Rome où l’AC Milan affronte Bologne en finale de la Coppa Italia. À partir de 20h00, ce mercredi 14 mai 2025, les deux équipes se battront pour le prestigieux trophée et une potentielle qualification pour l’UEFA Europa League.

L’AC Milan, en quête d’une sixième Coupe d’Italie, arrive avec la confiance d’avoir écarté son rival l’Inter en demi-finale. Les Rossoneri, qui ont récemment battu Bologne 3-1 en championnat, comptent sur leurs talents comme Leão et Hernández pour faire la différence. L’entraîneur Sérgio Conceição a affirmé que son équipe est “prête et concentrée” pour ce rendez-vous crucial, visant à embellir une saison en dents de scie en Serie A.

En face, Bologne vit un moment historique, disputant sa première grande finale depuis 51 ans. Auteurs d’une excellente saison en championnat, où ils devancent légèrement Milan, les Rossoblù ont prouvé leur valeur en éliminant notamment l’Atalanta. Malgré leur récente défaite contre les Milanais, l’équipe est décrite comme “déterminée à saisir sa chance” et à écrire une page mémorable de son histoire.

Si l’historique général des confrontations penche en faveur de Milan (21 victoires à 3 sur 32 matchs), les duels récents ont été plus partagés, avec une victoire pour chaque camp cette saison en Serie A avant le dernier succès milanais. Cette finale s’annonce donc indécise et passionnante entre l’expérience milanaise et l’enthousiasme de Bologne. Le Stadio Olimpico est prêt à vibrer pour un choc qui promet du grand football et des émotions fortes jusqu’au coup de sifflet final.

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Real Madrid vs Majorque : Analyse, Enjeux et Pronostics d’Avant-Match

FootballUn affrontement entre deux équipes aux ambitions différentes. Le Real Madrid, actuellement deuxième, cherche à maintenir la pression sur le leader, tandis que Majorque, solidement installé en milieu de tableau, espère créer la surprise et grappiller des points précieux.

Le Real Madrid aborde cette rencontre avec la ferme intention de consolider sa position de dauphin et, pourquoi pas, de rêver encore au titre. Avec 75 points en 35 matchs (23 victoires, 6 nuls, 6 défaites), les Madrilènes sont à la lutte pour les premières places. Leur forme récente est quelque peu inégale, affichant trois victoires et deux défaites lors de leurs cinq dernières sorties. Cependant, leur puissance offensive et leur expérience des grands rendez-vous en font un adversaire redoutable, surtout à domicile.

De son côté, Majorque réalise une saison honorable et occupe la neuvième place du classement avec 47 points (13 victoires, 8 nuls, 14 défaites en 35 rencontres). Sans la pression du maintien ni l’objectif immédiat d’une qualification européenne, les Majorquins peuvent aborder ce match avec une certaine sérénité, mais aussi avec l’envie de signer une performance de prestige.

Historique des confrontations : avantage Real Madrid

Si l’on se penche sur les cinq dernières confrontations directes entre les deux équipes, le Real Madrid mène la danse avec trois victoires. Majorque a réussi à s’imposer une fois, tandis qu’une rencontre s’est soldée par un match nul. Ce léger avantage psychologique pourrait jouer en faveur des Madrilènes, mais chaque match a sa propre vérité.

Ce duel promet donc d’être intéressant, avec un Real Madrid en quête de points cruciaux pour le haut du tableau et une équipe de Majorque capable de déjouer les pronostics. Reste à savoir quelle équipe saura le mieux tirer son épingle du jeu.

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Zaghouan: Un atelier pour impulser l’agriculture biologique dans la région

Le Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Zaghouan, en coordination avec la direction générale de l’Agriculture biologique, a organisé mercredi un atelier consacré au lancement officiel du volet de promotion de l’agriculture biologique dans la région.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de développement et de valorisation des filières agricoles, mis en œuvre depuis 2022, avec un financement de 150 millions de dinars alloué par la Banque Africaine de Développement (BAD).

La cheffe du département de l’agriculture biologique au sein du CRDA, Hayet Ben Yadem, a indiqué que le projet consiste en la création de sept zones biologiques à Zriba, Zaghouan, Nadhour et Saouaf, sur une superficie d’environ 6 mille 500 hectares, avec une diversité de produits adaptés aux spécificités de chaque région.

Elle a précisé que la superficie totale des terres exploitées selon le mode biologique a atteint, fin 2024, près de 12 mille hectares dans les différentes zones de la région.

À cette occasion, le directeur général de l’agriculture biologique au ministère de l’Agriculture, Khaled Sassi, a rappelé que cet atelier s’inscrit dans le prolongement de la stratégie nationale de promotion de l’agriculture biologique, un secteur dans lequel la Tunisie s’est engagée depuis 1999, année du lancement du tout premier projet biologique à l’échelle arabe et africaine.

Il a, par ailleurs, souligné l’évolution remarquable de ce secteur, dont les superficies cultivées ont atteint 230 mille hectares en 2024. Cette même année, les exportations de produits biologiques ont généré des recettes de l’ordre de 1130 millions de dinars, soit, 14% de l’ensemble des exportations agricoles du pays.

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WTA Rome : Coco Gauff en demi-finale après sa victoire sur Mirra Andreeva

L’Américaine Coco Gauff, 3e mondiale, disputera jeudi la troisième demi-finale de sa carrière à Rome après sa victoire face à la Russe Mirra Andreeva (7e) mercredi en quarts de finale.

Gauff, 21 ans, s’est imposée 6-4, 7-6 (7/5) face à son adversaire qui disputait à 18 ans son quatrième quart de finale dans un WTA 1000, les tournois les plus importants après ceux du Grand Chelem.

L’Américaine tentera jeudi de décrocher une place en finale face à la N.1 mondiale Aryna Sabalenka ou à la Chinoise Zheng Qinwen (8e).

Son meilleur résultat cette saison est sa finale du WTA 1000 de Madrid où elle s’est inclinée face à Sabalenka 6-3, 7-6 (7/3).

Elle avait perdu ses deux précédentes demi-finales à Rome, en 2021 et 2024, à chaque fois contre la Polonaise Iga Swiatek qui a remporté ensuite le tournoi, mais qui a été éliminée cette année dès le 3e tour.

L’autre demi-finale opposera l’Italienne Jasmine Paolini (5e) à la surprise de ce tournoi, l’Américaine Peyton Stearns (42e) qui est venue à bout tard dans la soirée de mardi de l’Ukrainienne Elina Svitolina (14e) 6-2, 4-6, 7-6 (7/4).

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Infantino : la FIFA veut réinvestir 1 milliard de dollars générés par la Coupe du monde féminine

La Fédération internationale de football (Fifa) espère réaliser “un milliard de dollars de recettes lors de son Mondial féminin, qui passera de 32 à 48 équipes à partir de 2031, a annoncé mercredi son président, Gianni Infantino.

“On assiste à une croissance exponentielle dans le football féminin et notre objectif est de générer un milliard de dollars de revenus grâce à la Coupe du monde féminine”, soit 890 millions d’euros environ, “afin que cet argent puisse être réinvesti dans le football féminin”, a déclaré le dirigeant italo-suisse lors du Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad.

A l’image du Mondial masculin, qui gonflera à partir de 2026 de 32 à 48 sélections et de 64 à 104 rencontres, la Coupe du monde féminine est passée en 2023 de 24 à 32 équipes et montera à 48 à partir de 2031.

Le patron du football mondial n’a pas fixé d’échéance pour atteindre cet objectif, alors que les trois prochains hôtes sont déjà connus: le Brésil accueillera le Mondial-2027 et, à l’échéance fixée fin mars, les Etats-Unis et le Royaume-Uni étaient chacun seuls en lice pour 2031 et 2035.

Il ne reste plus qu’à officialiser leur désignation, une formalité revenant au congrès annuel.

Selon la Fifa, le Mondial-2023 partagé entre Australie et Nouvelle-Zélande avait généré plus de 570 millions de dollars de recettes. Par comparaison, la vente des droits du Mondial-2022 masculin lui a rapporté 6,3 milliards de dollars, soit plus de 80% de ses revenus sur la période 2019-c022.

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Éducation de l’enfance : le ministère lance des guides pratiques pour les éducateurs et clubs itinérants

Le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des séniors vient de publier le “Guide de l’éducateur en animation éducative et sociale” ainsi que le “Guide des clubs itinérants “, dans le but de développer les compétences des cadres éducatifs et sociaux, et d’unifier les pratiques professionnelles au sein des institutions de l’enfance.

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère a indiqué que ces deux documents, disponibles sur son site officiel, contribueront à orienter le travail de terrain et à fournir aux intervenants des outils de référence unifiés pour les aider à améliorer la qualité des services fournis aux enfants et aux adolescents.

A noter que la Tunisie compte 9 605 institutions pour l’enfance, réparties en 5 574 jardins d’enfants, 2 898 garderies scolaires, 476 garderies pour enfants, 195 clubs publics pour enfants, 133 clubs privés pour enfants, 110 complexes pour l’enfance, 84 clubs informatiques destinés aux enfants et 52 jardins d’enfants publics.

Il existe également 32 clubs itinérants pour enfants, 24 centres régionaux d’informatique pour enfants, 22 centres intégrés pour la jeunesse et l’enfance, 3 espaces pour la petite enfance et 2 centres de loisirs pour l’enfant et la famille.

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Ports tunisiens : un potentiel de croissance de 4 à 5 % du PIB selon la Banque mondiale

« La Tunisie pourrait gagner de 4 à 5% de son PIB, sur une durée de 3 à 4 ans, grâce à une meilleure connectivité portuaire et à une réduction du temps de séjour à l’importation », c’est ce qui ressort d’une note de la Banque Mondiale, sur « Une meilleure connectivité pour la croissance » printemps 2025.

La BM estime, ainsi, que « les ports tunisiens sont relativement bien équipés pour les unités roulières (Ro-Ro), mais pas pour la manutention de conteneurs. Ils sont également petits et peu profonds par rapport aux autres ports méditerranéens, ce qui convient au trafic Ro-Ro, mais affecte la connectivité, la congestion et l’efficacité opérationnelle des conteneurs ».

Dans ce cadre, elle rappelle que « le dernier indice de connectivité du transport maritime régulier (3e trimestre 2024) classe le système portuaire tunisien au 117e rang mondial en termes de connectivité, ce qui la place au niveau de nombreux petits États insulaires isolés du Pacifique Sud ».

« Cela distingue la Tunisie des tendances des marchés mondiaux, qui s’appuient de plus en plus sur le transport maritime par conteneurs pour le commerce autre que le vrac, compte tenu de l’avantage important en termes de coûts de ce type de transport, en particulier pour le commerce longue distance », a-t-elle expliqué.

Le système portuaire tunisien souffre aussi, toujours d’après la note, de la lourdeur des contrôles physiques et documentaires, ainsi que les exigences commerciales et de change, qui ralentissent le traitement des marchandises dans les ports.

Ceci, se traduit par « un temps de séjour à l’importation élevé dans les ports tunisiens, ce qui augmente les coûts logistiques des entreprises ».

Dans ce cadre, la BM cite le cas du Port de Radès, qui affiche l’un des temps de séjour moyens à l’importation les plus élevés en Afrique en 2023.

Partant, la Banque Mondiale souligne que le renforcement des infrastructures et de politiques amélioreraient la connectivité portuaire et permettraient de booster les échanges commerciaux de la Tunisie, et par conséquent assurer des gains économiques importants.

Ainsi, elle recommande le développement d’un terminal à conteneurs desservant la région du Grand Tunis, la modernisation des équipements pour la manutention du fret, la réorganisation de l’accès à travers le canal de Bizerte, et le lancement d’un programme d’investissement pour le terminal du port de Sfax.

Elle préconise, également, la rationalisation des mesures non tarifaires et la révision des tarifs de stockage et de manutention portuaires pour fournir des ressources financières supplémentaires à la STAM et à l’autorité portuaire (OMMP) et pour dissuader les chargeurs de laisser des marchandises dans les zones portuaires pendant de longues périodes.

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Huile d’olive et dattes tunisiennes en vedette au salon agroalimentaire APAS Show au Brésil

Sept entreprises tunisiennes exerçant principalement dans la production d’huile d’olive conditionnée et de dattes participent à la 39ème édition du salon des produits agroalimentaires “APAS Show” qui se déroule du 12 au 15 mai courant, à Sao Paulo, au Brésil.

Cette participation est organisée par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise, en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Brésil et la Chambre de Commerce Arabo-Brésilienne.

Elle a pour objectif de consolider la position de ces produits stratégiques sur le marché brésilien et plus largement en Amérique du Sud, indique le Cepex.

Avec près de 850 exposants et plus de 73 000 visiteurs professionnels venant de 200 pays, le salon APAS Show représente “une porte d’entrée idéale pour promouvoir les produits tunisiens et développer des partenariats commerciaux avec les professionnels du secteur dans toute l’Amérique latine”, souligne-t-il.

Selon le Cepex, les importations brésiliennes de ces deux produits connaissent en effet une croissance significative dont bénéficient les exportateurs tunisiens déjà présents sur ce marché.

La Tunisie est le premier fournisseur de dattes du Brésil avec un chiffre d’affaires atteignant 6,5 millions de dollars en 2024, représentant 70% du marché et enregistrant une croissance substantielle de 124% entre 2023 et 2024, renseigne-t-il.

Dans la même dynamique, les importations brésiliennes d’huile d’olive ont augmenté de 18% en 2024 par rapport à l’année précédente, passant de 589 à 695 millions de dollars.

La Tunisie se positionne comme cinquième fournisseur avec environ 20 millions de dollars, enregistrant ainsi une évolution remarquable de 119% sur les deux dernières années.

Le gouvernement brésilien avait décrété, en mars dernier, l’exonération tarifaire sur l’importation d’huile d’olive extra vierge pour répondre à une demande locale en forte croissance et réguler les quantités et les prix.

Cette mesure constitue une opportunité pour nos entreprises de renforcer leur présence et gagner des parts de marché supplémentaires.

 

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Entreprises publiques, chèques, BNA : quels risques pour le crédit bancaire tunisien ?

chèqueDans son dernier Bulletin de mise à jour économique sur la Tunisie, intitulé « Une meilleure connectivité pour la croissance », la Banque mondiale alerte sur les nouvelles contraintes qui pèsent sur le marché du crédit. Elle pointe notamment l’exposition croissante des banques tunisiennes aux entreprises publiques, qui fragilise le système bancaire.

L’exemple le plus marquant est celui de la Banque Nationale Agricole (BNA), dont les crédits à l’Office des Céréales (OC) ont été multipliés par trois entre 2019 et 2024. Ces crédits représentent aujourd’hui plus d’un tiers du stock total de prêts de la BNA, ce qui constitue un risque élevé de concentration sur un seul emprunteur, selon l’institution.

Chèques bancaires : une réforme aux effets collatéraux

La Banque mondiale souligne également les effets restrictifs de la nouvelle réglementation sur les chèques bancaires, entrée en vigueur en février 2025. Cette réforme visait à réduire les fraudes liées aux paiements par chèque, en limitant les conditions de leur utilisation.

Mais en resserrant les modalités d’usage, cette réforme a également restreint un canal important de crédit à court terme pour les entreprises, freinant davantage leur accès à la liquidité.

Un accès au crédit déjà lourdement contraint

La Banque mondiale rappelle que l’accès au financement est déjà “particulièrement lourd” pour les entreprises tunisiennes. Les mesures réglementaires récentes ne font qu’amplifier ces difficultés, dans un contexte où la compétitivité économique dépend fortement de la fluidité du crédit.

Des réformes structurelles encore attendues

Pour améliorer la situation, l’institution recommande d’activer certaines réformes prévues dans le plan d’urgence gouvernemental de 2022. Parmi les mesures prioritaires figure la facilitation de l’utilisation des biens mobiliers comme garanties, ce qui permettrait de diversifier les sources de garanties et d’élargir l’accès au crédit à davantage d’acteurs économiques.

Indicateurs clés

  • +200 % : hausse des crédits de la BNA à l’Office des Céréales entre 2019 et 2024
  • 33 % : part de ces crédits dans le total des prêts de la BNA
  • Février 2025 : entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur les chèques
  • 1 canal de financement restreint : les chèques comme crédit court terme
  • 1 mesure clé préconisée : garantie sur biens mobiliers.

 

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Sidi Bouzid : Agriculture intelligente et la souveraineté alimentaire

Les activités liées à la célébration de la journée nationale de l’Agriculture se poursuivent jusqu’au 18 mai courant au gouvernorat de Sidi Bouzid.

Le programme, inauguré mardi, comprend notamment une série de rencontres, séminaires et journées d’information ainsi qu’une exposition des produits réalisés par des femmes rurales, a indiqué à l’Agence TAP, Moufida Kadri, cheffe de service au Commissariat régional au développement agricole (CRDA).

Parmi les thèmes qui seront abordés, au cours de ces journées, figurent notamment les opportunités d’investissement agricole dans la région, le secteur oléicole face aux changements climatiques, les ressources hydrauliques à Sidi Bouzid à l’horizon 2050, l’avenir du secteur apicole et les programmes de formation professionnelle en agriculture.

A noter que la célébration régionale de la journée nationale de l’Agriculture à Sidi Bouzid est placée cette année sous le slogan “vers une agriculture intelligente pour la souveraineté alimentaire”.

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Bourses d’études néerlandaises pour les étudiants de licence et de master

La Direction générale de la coopération internationale au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé l’ouverture des candidatures pour le programme de bourses d’études offert par le gouvernement néerlandais, destiné aux étudiants internationaux, y compris les étudiants tunisiens.

La direction de la coopération internationale a précisé que les étudiants tunisiens peuvent postuler pour bénéficier de ces bourses pour les cycles de licence (bachelor) et de master, et ce, pour les étudiants étrangers issus de pays hors de l’Espace économique européen (EEE).

Les étudiants souhaitant obtenir plus d’informations sur ces bourses et les conditions de participation peuvent consulter le lien suivant :

httpss://www.studyinnl.org/finances/nl-scholarship

 

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Tunisie : le CMF s’allie à la Banque de France pour promouvoir l’éducation financière

Le Conseil du Marché Financier (CMF) vient de conclure une convention de coopération avec la Direction de l’Éducation financière « EDUCFI », relevant de la Banque de France, visant à faciliter l’accès du public tunisien à des ressources pédagogiques de qualité.

D’après un communiqué, publié mardi par le CMF, cette convention permet au Conseil d’utiliser, d’adapter et de diffuser les supports éducatifs développés par la Banque de France dans le cadre de sa collection « ABC de l’économie ».

« Ces contenus visent à vulgariser les concepts économiques et financiers, et sont initialement destinés aux étudiants, enseignants ainsi qu’au grand public », a précisé le CMF, ajoutant que « les premières fiches pédagogiques adaptées au contexte tunisien seront prochainement mises en ligne sur le site officiel du CMF, permettant ainsi au grand public, et notamment aux jeunes, d’y accéder librement.

Le CMF estime que cette initiative s’inscrit dans le cadre de développement d’actions pédagogiques ciblées, en s’appuyant sur l’expertise reconnue de la Banque de France en matière d’éducation financière. Elle illustre, en outre, la volonté du Conseil de diversifier ses canaux d’intervention et de renforcer la sensibilisation du public à une meilleure compréhension des enjeux économiques et financiers contemporains.

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GATBIKE 2025 : Le grand rendez-vous sportif, culturel, écologique et solidaire au cœur de Carthage

La 4e édition de GATBIKE, organisée par GAT ASSURANCES et la Fédération Tunisienne de Cyclisme, se tiendra le dimanche 18 mai 2025 à partir de 8h30 au Théâtre de Carthage, site emblématique chargé d’histoire. Plus qu’une simple manifestation cycliste, GATBIKE est un rendez-vous annuel qui conjugue sport, culture, écologie et engagement solidaire, incarnant ainsi pleinement la responsabilité sociétale et environnementale de GAT ASSURANCES.

Lors d’une conférence de presse tenue mardi 13 mai 2025 au siège de GAT ASSURANCES, M. Riadh BADR, directeur Général Adjoint de GAT ASSURANCES, a déclaré : « Lors de l’édition 2024, nous avons eu le plaisir d’accueillir 1 500 cyclistes passionnés, un chiffre qui illustre parfaitement l’essor constant de GATBIKE d’année en année. Cette fidélité témoigne des valeurs fondamentales que nous portons : le sport, la culture et la solidarité. Notre ambition est de faire du vélo un véritable mode de vie sain et accessible à tous, de sensibiliser chacun à la préservation de notre environnement, de créer un espace de partage entre toutes les générations, et de valoriser le patrimoine archéologique exceptionnel de la Tunisie. GATBIKE est bien plus qu’une simple course, c’est un rendez-vous qui unit passion, découverte et engagement. »

Chaque année, GATBIKE invite ses participants à découvrir un site archéologique majeur de la Tunisie à travers des parcours adaptés à tous les niveaux. Après Oudhna, Thuburbo Majus et Pupput, c’est au tour du Théâtre de Carthage d’accueillir cette édition, offrant un cadre majestueux et symbolique. Les circuits traversent également plusieurs zones historiques et urbaines du Grand Tunis, telles que La Marsa, le Jardin de Carthage, La Goulette et Lac 2, mêlant ainsi découverte culturelle et pratique sportive.

De son côté, M. Naoufel MARCHAOUI, président de la Fédération Tunisienne de Cyclisme, a déclaré : « GATBIKE incarne l’esprit du cyclisme tunisien : accessible, convivial et respectueux de notre environnement »

GATBIKE propose quatre circuits : 70 km pour les cyclistes confirmés, 50 km pour les amateurs réguliers, 20 km pour une sortie familiale et 8 km pour une balade découverte sans chrono accessible aux enfants de 12 ans et aux débutants. Cette diversité permet à chacun de vivre l’expérience GATBIKE à son rythme, dans un esprit convivial et festif.

Au-delà de l’aspect sportif et compétitif, GATBIKE 2025 revêt une dimension profondément solidaire. GAT ASSURANCES s’engage à reverser l’intégralité des recettes de l’événement à une action caritative. Cette initiative illustre la volonté des organisateurs d’allier performance sportive et responsabilité sociale, en soutenant concrètement des causes locales.

Dans un décor festif rythmé par des animations musicales envoûtantes, GATBIKE rassemble les familles pour un dimanche placé sous le signe de la convivialité et du plaisir partagé. Tout au long de la journée, les participants pourront profiter d’activités ludiques pour les enfants, créant ainsi une atmosphère chaleureuse et vivante qui fait de GATBIKE un véritable moment de fête et de rencontre pour tous.

GATBIKE soutient également les artisans locaux en leur offrant un espace privilégié où ils peuvent exposer et promouvoir leurs créations, contribuant ainsi à la valorisation du patrimoine artisanal tunisien et au dynamisme de l’économie locale.

Les inscriptions sont ouvertes dans les points de retrait des dossards du 12 au 17 mai 2025.

Rendez-vous ce dimanche 18 mai 2025 au Théâtre de Carthage pour vivre ensemble une journée sportive, culturelle et solidaire inoubliable avec GATBIKE 2025 !

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Tunisie : le déficit budgétaire attendu à 5,8 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

Le déficit budgétaire devrait diminuer légèrement à 5,8 % du PIB en 2025, contre 6,2 % en 2024, indique la Banque mondiale (BM) dans son  dernier Bulletin de mise à jour économique consacré à la Tunisie, intitulé « une meilleure connectivité pour la croissance ».

Selon la BM, la modération de la croissance des subventions, la baisse des dépenses d’investissement et la hausse des recettes fiscales, soutenues par quelques hausses de certains taux d’imposition, en particulier l’Impôt sur les sociétés, sont autant de facteurs favorisant cette baisse.

Si la situation macroéconomique devrait se stabiliser, les finances publiques et la position extérieure de la Tunisie resteront, cependant, vulnérables en l’absence de financements extérieurs suffisants et de progrès dans la modernisation de l’économie, alerte la banque.

S’agissant du déficit commercial courant, il devrait légèrement s’accroître à 1,8 % du PIB en 2025 avec un creusement du déficit commercial également dû à l’incertitude commerciale, en partie compensé par la croissance modérée du tourisme et la baisse attendue des prix du pétrole.

Pour ce qui est de l’emprunt extérieur, l’institution financière estime qu’il resterait une source importante de financement du compte courant ainsi que de remboursement de la dette.

Et d’ajouter que le financement des déficits pourrait nécessiter une augmentation du financement extérieur et des réformes face à l’important calendrier de remboursement de la dette à court terme.

Malgré la baisse du déficit, souligne la même source, les besoins de financement bruts devraient être stables en termes nominaux en 2025 (28 milliards de dinars tunisiens, soit 15,6 % du PIB) en raison de l’augmentation du remboursement de la dette.

Les deux tiers du financement devraient être des amortissements, dont près de la moitié externe.

Pour la BM, le financement du déficit restera difficile étant donné la stratégie de limitation de l’endettement extérieur et des contraintes au financement monétaire.

Il serait nécessaire, estime la banque, que les prêts souverains couvrent la plupart des besoins de financement extérieur si la Tunisie souhaite éviter la dépendance au financement monétaire du budget par le biais des réserves.

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Tunisie : la croissance économique 2025–2027 dépendra des conditions climatiques, selon la Banque mondiale

La croissance économique tunisienne devrait connaître une légère hausse durant la période 2025-2027 si les conditions de sécheresse s’atténuent. Toutefois, les risques à la baisse restent élevés, estime la Banque mondiale (BM) dans un bulletin de conjoncture économique consacré à la Tunisie (Printemps 2025).

La Banque mondiale avait prévu pour la Tunisie une croissance de 1,9 % en 2025 dans son récent rapport sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, publié en avril dernier. Mais cela, reste tributaire d’une amélioration continue des précipitations et une reprise tardive du secteur manufacturier.

Dans ce nouveau bulletin, intitulé “Une meilleure connectivité pour la croissance”, la BM a indiqué que l’’amélioration des précipitations, conjuguée à l’augmentation du taux de remplissage des barrages, devrait aider le secteur agricole à récupérer pleinement les pertes de 2023.

Cependant, l’incertitude croissante du commerce mondial pourrait avoir un impact sur l’économie en raison d’une baisse de la demande extérieure, en particulier dans l’Union européenne, principale destination des exportations tunisiennes..

Selon l’institution financière, tous ces facteurs réduiraient la croissance de l’économie, en particulier celle du secteur manufacturier, qui devrait encore être négative en 2025. Cela est de nature à réduire à son tour quelque peu la croissance des services par le biais des liens en amont et en aval.

La croissance devrait finalement se stabiliser autour de 1,6–1,7 % en 2026–27, mais les prévisions restent soumises à des risques de baisse importants. Les prévisions reposent sur la convergence des taux de croissance sectoriels vers leur taux à moyen terme.

Cependant, alerte encore la BM, l’incertitude croissante du commerce mondial, les conditions de financement extérieur limitées et une nouvelle sécheresse pourraient poser des problèmes de croissance et de stabilité macroéconomique pour la Tunisie.

Par ailleurs, si les conditions de financement extérieur ne s’améliorent pas, l’accès aux devises étrangères pourrait rester insuffisant, ce qui risquerait d’exacerber les tensions sur le taux de change et les prix, avec des effets défavorables sur l’activité économique et l’emploi.

Pour l’institution financière, les perspectives à moyen terme s’amélioreraient sensiblement, seulement, si la Tunisie prenait des mesures pour renforcer ses politiques budgétaires, moderniser ses entreprises publiques et favoriser une plus grande concurrence intérieure.

 

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Siliana : une saison céréalière prometteuse grâce aux dernières pluies

Les récentes pluies qui se sont abattues sur le gouvernorat de Siliana ont été bénéfiques pour les superficies céréalières et d’arbres fruitiers, a indiqué le chef du service des grandes cultures au commissariat régional au développement agricole, Mohamed Tahar Azzouz.

Il a ajouté, à l’Agence TAP, que 54% des cultures céréalières sont dans un bon état, 20% dans un état moyen et 10% dans un état insatisfaisant.

De son côté, le directeur général de l’Institut National de la Recherche Agronomique, Mondher Ben Salem a souligné que les préparatifs se poursuivent pour réussir la saison de la récolte céréalière qui s’annonce prometteuse.

Quelque 11 centres de collecte sont disponibles dans la région jusqu’à présent pour la saison des moissons.

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