Le président du Conseil régional de Gabès, Maher Essghaier, a souligné, dans une déclaration accordée, dimanche à la TAP, l’impérieuse nécessité de créer des zones industrielles au sein des délégations de l’intérieur du gouvernorat de Gabès, pointant du doigt les retards accusés dans l’aménagement de la zone industrielle programmée par l’Agence foncière industrielle à El-Fjij, dans la délégation de El Hamma.
Il a précisé qu’en l’état actuel, l’unique zone industrielle de grande envergure à Gabès, essentiellement dédiée aux industries chimiques, constitue un frein majeur à la dynamique d’investissement industriel dans la région, une situation, estime-t-il, qui pourrait contribuer à l’aggravation du chômage, particulièrement parmi les diplômés de l’enseignement supérieur.
Le président du Conseil régional a, en outre, déploré l’absence totale de zones industrielles dans plusieurs délégations de l’intérieur, telles que El Hamma, Mareth, Nouvelle-Matmata et Oudhref, considérant que “cette carence prive le gouvernorat d’opportunités cruciales pour attirer des industries de pointe à faible impact environnemental, à l’instar des industries de transformation ou de la fabrication de composants automobiles”.
Il a enfin formulé l’espoir que le prochain plan de développement 2026-2030 apportera une réponse structurelle à cette problématique et permettra à Gabès de se doter de nouvelles zones industrielles dans ses délégations de l’intérieur, “valorisant ainsi les atouts naturels de la région et le potentiel de sa main-d’œuvre hautement qualifiée”, a-t-il conclu.
La campagne de cueillette des tomates saisonnières a démarré récemment dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, avec des estimations d’une production destinée à la transformation industrielle de l’ordre de 59 mille tonnes sur une superficie de 735 hectares.
Cette filière stratégique traverse néanmoins une phase de repli, passant de 120 mille tonnes durant la campagne 2013/2014 à 70 mille tonnes en 2019/2020, puis à 91 mille tonnes en 2021/2022.
Une baisse qui s’explique principalement par la réduction progressive des superficies cultivées, a indiqué àla TAP, le chef du service de la production végétale au commissariat régional au développement agricole (CRDA),Mourad.
La production reste concentrée dans les délégations de Sidi Bouzid-Ouest, Bir El Hafey et, dans une moindre mesure, Essabala. Le secteur mobilise près d’un millier d’agriculteurs, mais se heurte à un morcellement prononcé, la superficie moyenne par exploitant oscillant entre 2 et 2,5 ha, ce qui freine tout effort d’investissement structurant.
Pour sa part, TAP, Midani Dhaoui, président du Syndicat national des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI), a pointé la baisse persistante des rendements, conséquence de maladies favorisées par l’humidité et l’inefficacité des traitements phytosanitaires disponibles.
Il déplore également l’absence d’ajustement des prix face aux coûts de production, l’inexistence de mécanismes publics de fixation des prix et l’absence de contrats-types liant producteurs et industriels. À cela s’ajoute un vide juridique concernant les collecteurs, qui devraient pourtant exercer dans le respect d’un cahier des charges garantissant la traçabilité et la qualité.
Il préconise à cet effet, l’instauration de contrats de production obligatoires entre producteurs et transformateurs pour protéger les intérêts des deux parties, évoquant la nécessité d’organiser les centres de collecte conformément aux dispositions légales en vigueur.
A cet égard, il a appelé les producteurs à se regrouper au sein de structures professionnelles aptes à mutualiser les intrants et à mieux valoriser leur production sur le marché.
L’Assemblée des Représentants du Peuple tiendra une séance plénière, mardi 8 juillet courant, consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la clôture du budget de l’État pour l’année 2021.
Les recettes effectives du budget de l’Etat ont atteint près de 37 983,3 millions de dinars (MD), en 2021. Pour ce qui est des dépenses réalisées, elles se sont élevées à 42 547, 7 millions de dinars, dépassant, ainsi, les recettes effectives du budget de 4 564,4 millions de dinars.
L’Espagnol Carlos Alcaraz, N.2 mondial, a validé son ticket pour les huitièmes de finale du tournoi de tennis Wimbledon 2025, en battant vendredi à Londres l’Allemand Jan-Lennard, en quatre manches.
Comme il en a pris l’habitude à Roland-Garros, le joueur de 22 ans a lâché un set en route avant de reprendre le dessus pour l’emporter 6-1, 3-6, 6-3, 6-4 en 2h27 de jeu.
Double tenant du titre à Wimbledon, Alcaraz affrontera en huitièmes de finale le Russe Andrey Rublev, contre qui il mène deux victoires à une, mais qu’il n’a jamais affronté sur gazon.
Le Murcien a décroché une 21e victoire de rang. Il ne s’est plus incliné depuis la finale de l’ATP 500 de Barcelone, face à Holger Rune, le 20 avril.
Carlos Alcaraz pourrait, en cas de troisième victoire finale de rang, devenir le cinquième joueur à réaliser cette performance après Bjorn Borg, Roger Federer, Pete Sampras et Novak Djokovic, qu’il pourrait retrouver en finale.
La 7e joueuse mondiale Mirra Andreeva s’est facilement qualifiée samedi pour les huitièmes de finale de Wimbledon, où elle affrontera la tenante du titre Barbora Krejcikova (16e) ou l’Américaine Emma Navarro (10e).
La Russe de 18 ans, lauréate des WTA 1000 de Dubai et Indian Wells plus tôt dans l’année, s’est imposée 6-1, 6-3 contre l’Américaine Hailey Baptiste (55e), présente pour la première fois dans le tableau final du Grand Chelem londonien à 23 ans.
En se hissant parmi les seize dernières joueuses en lice sur le gazon de l’All England Club, Andreeva égale sa meilleure performance à Wimbledon.
En 2023, lors de sa première participation, Andreeva avait également atteint les huitièmes de finale, avant de se faire éliminer dès le premier tour l’an dernier.
Les quantités des céréales collectées à l’échelle nationale, pour la saison 2025, ont atteint, jusqu’au 4 juillet, 9,292 millions de quintaux, dont 95% des céréales de consommation et 0,463% des semences sélectionnées, a fait savoir l’Office des céréales.
Et de préciser que le rythme quotidien de la récolte 2025 est de 243 mille quintaux.
Le gouvernorat de Béja occupe la première place en termes de quantités collectées (23,23 %), suivi du gouvernorat de Bizerte avec 13,85 % et on retrouve respectivement en troisième et quatrième places Siliana (12,84%) et Jendouba (11,73%).
La quantité est repartie en Blé dur (6,089 millions de quintaux), Blé tendre (478 mille quintaux), Orge (2,688 millions de quintaux) et Triticale (37 mille quintaux).
La même source a rappelé qu’une cellule de suivi de la saison de collecte des céréales 2025 a été mise en place pour répondre aux interrogations et résoudre les problèmes rencontrés par les agriculteurs et les différents intervenants dans le système de collecte. Cette cellule est joignable sur les numéros : 80 10 67 88 et 95 99 75 21.
A rappeler que la saison de récolte des céréales devrait atteindre 18 millions de quintaux à l’échelle nationale, d’après les prévisions du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Pour la deuxième année consécutive, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur de la scène culturelle tunisienne en renouvelant son statut de Partenaire Officiel de la 59e édition du Festival International de Hammamet. Ce rendez-vous emblématique se tiendra du 11 juillet au 13 août 2025, dans le cadre unique du théâtre de plein air de Hammamet.
Ce partenariat stratégique ancre l’UBCI dans son rôle de partenaire privilégié de la scène culturelle tunisienne. En soutenant ce festival de référence, la banque réaffirme sa volonté de promouvoir les arts et de favoriser l’accès à une culture riche, inclusive et plurielle.
L’engagement de l’UBCI repose sur des valeurs fondamentales de partage, de diversité et de rayonnement. Le Festival International de Hammamet incarne pleinement cette ambition, en offrant une scène ouverte sur le monde, en résonance avec les expressions artistiques contemporaines.
La programmation 2025 promet d’être remarquable, réunissant des artistes de renom sur la scène tunisienne et internationale. Au programme de cette édition exceptionnelle figurent entre autres : le spectacle RAGOUJ, Yuri Buenaventura, Wael Jassar, Lotfi Bouchnak, Al Shami ou encore Saber Rebai, qui promettent des soirées inoubliables.
Ce partenariat scelle l’engagement de l’UBCI et du Festival International de Hammamet à célébrer ensemble un été d’exception, vibrant d’émotion, de découverte et d’excellence artistique.
A propos de l’UBCI :
Née en 1961 l’UBCI dispose aujourd’hui d’un réseau d’une centaine d’Agences opérant au cœur même des principaux centres économiques de la Tunisie. L’UBCI offre une large gamme de produits et de services à l’attention de sa Clientèle de Particuliers et de Professionnels couvrant leurs différents univers de besoins en matière de banque au quotidien, de financement de projets, de bancassurance et de gestion patrimoniale. Au service également de ses clients Entreprises et Institutionnels, l’UBCI se démarque notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans le domaine du cash management, des activités de marchés, de la banque d’affaires, du commerce international, de l’ingénierie financière et du leasing. L’UBCI est certifiée ISO 9001 pour ses activités à l’International depuis 2002 et pour ses activités monétiques depuis 2012. Une attention particulière est consacrée aux questions de Responsabilité Sociale et Environnementale et a été labélisée en 2022 « Engagée RSE » par FINOR Certification.
Le N.1 mondial Jannik Sinner a rapidement écarté l’Espagnol Pedro Martinez (52e), samedi sur le Central de Wimbledon, une constante depuis le début du Grand Chelem britannique pour l’Italien, qualifié en huitièmes de finale.
Sinner s’est imposé 6-1, 6-3, 6-1 en 1h55 avant un duel à venir contre le Bulgare Grigor Dimitrov ou l’Autrichien Sebastian Ofner au tour suivant.
La quête d’un premier titre à Wimbledon ressemble pour l’heure à une promenade de santé pour le N.1 de 23 ans qui a bouclé ses trois premiers matches en trois sets, 5h23 en cumulé, avec seulement 17 jeux concédés.
Le récent finaliste à Roland-Garros n’a toutefois rencontré jusqu’ici que des joueurs classés en dehors du top 50 avec Luca Nardi (95e), Aleksandar Vukic (93e) et Martinez (52e).
Demi-finaliste en 2023, quart-de-finaliste l’an dernier, Sinner cherche à remporter son premier titre sur le gazon de Londres, le quatrième en Grand Chelem après ceux gagnés à l’Open d’Australie (2024 et 2025) et l’US Open (2024).
Un colloque sur les opportunités d’investissement dans le secteur du tourisme à Gabès sera organisé, dans le cadre du festival «Fête de la mer » prévu du 24 au 26 juillet courant.
Le directeur régional au tourisme, Béchir Gdiri, a indiqué, samedi, à l’Agence TAP que cet évènement vise à faire connaitre les perspectives d’investissement offertes par le marché du tourisme à Gabès, ainsi que les incitations accordées en la matière.
Il a ajouté qu’un exposé des mégaprojets programmés dans la région sera présenté dont la cité thermale d’El Khbayet à El Hamma-ouest et la zone d’écotourisme intégrée à Gabès-sud.
Quelque 60 entrepreneurs originaires de Gabès ont obtenu un accord de principe pour la réalisation de projets dans le tourisme alternatif, d’après la même source.
Poulina Group Holding (PGH), pilier de l’économie tunisienne et troisième capitalisation boursière du pays, confirme en 2024 sa capacité d’adaptation dans un environnement encore incertain. Avec 3,4 milliards de dinars de revenus consolidés et une amélioration de sa rentabilité opérationnelle, le groupe prouve que sa stratégie de diversification sectorielle et de discipline financière reste gagnante.
PGH agit désormais comme un véritable fonds d’investissement structurant l’économie réelle. Son modèle hybride, entre holding défensif et moteur de croissance, se renforce avec des projets de grande envergure et une vision régionale affirmée.
Des résultats solides dans un contexte apaisé
Malgré un chiffre d’affaires en légère baisse (-0,9 %) sur l’année 2024, PGHa su tirer profit de la détente des prix des matières premières et de l’optimisation de ses charges pour améliorer significativement sa marge brute (+6,4 % à 1,3 milliard de dinars) et son EBITDA (+11,6 % à 612,4 MDt). La marge d’EBITDA atteint 17,8 %, au plus haut depuis la pandémie.
Le bénéfice net part du groupe progresse de 25 %, franchissant pour la première fois les 160 MDt. Cette performance repose aussi bien sur une activité d’exploitation mieux maîtrisée que sur des revenus financiers dynamiques et une baisse des charges d’endettement.
Une gestion financière rigoureuse
PGH poursuit son désendettement, ramenant son gearing à 128,6 % en 2024 (contre 147,4 % en 2023) tout en maintenant un volume élevé d’investissements (234 MDt en 2024). Le besoin en fonds de roulement s’est allégé à 918 MDt grâce à une gestion proactive des stocks et créances.
La valorisation boursière du groupe grimpe à 2,8 milliards de dinars, avec un P/E estimé à 15,7x en 2025 et un EV/EBITDA de 6,8x, jugé attractif par les analystes.
Cap sur la chimie et l’énergie verte
Le groupe a annoncé le lancement d’un nouveau pôle stratégique dans l’industrie chimique avec la création de POLYPHOS SA à Gabès, dédiée à la production de phosphate dicalcique. Ce projet de 240 MDt sur trois ans vise le marché de la nutrition humaine et animale ainsi que les usages pharmaceutiques.
Parallèlement, PGH accélère sur la transition énergétique : installations photovoltaïques, cogénération, audits carbone, adaptation à la future taxe carbone européenne… L’objectif est de produire 66,5 MWc d’ici 2030, contre 13 MWc en 2024.
SAH Lilas : une alliance stratégique en Afrique
Le fait majeur de l’année reste l’offre non engageante de PGH pour entrer à hauteur de 30 % dans le capital de SAH Lilas, à travers la société JM Holding. Si cette opération se concrétise, elle constituerait l’une des plus grandes fusions-acquisitions jamais réalisées sur la place de Tunis, pour un montant estimé à 300 MDt.
Cette alliance permettrait à PGH d’accéder à une plateforme de croissance rentable dans l’industrie des produits d’hygiène et cosmétiques, avec une forte présence en Afrique. PGH y gagnerait une extension de gamme complémentaire, tandis que SAH Lilas bénéficierait de la solidité financière et des méthodes éprouvées de gestion du holding.
Des perspectives prudentes mais favorables
Porté par la baisse annoncée des prix des matières premières et une demande locale soutenue, PGH prévoit une croissance modérée de son chiffre d’affaires (+3,5 % par an en moyenne jusqu’en 2027). Les marges devraient rester stables, tandis que les investissements annuels dépasseront les 300 MDt.
Le groupe s’impose ainsi comme un acteur central de la transformation industrielle tunisienne, tout en poursuivant une internationalisation maîtrisée. Pour les analystes, la recommandation reste inchangée : “Conserver avec perspective positive”.
L’incubateur tunisien de projets à impact social et environnemental, Lab’ess (Laboratoire de l’Economie Sociale et Solidaire), a annoncé la sélection de 14 projets de la 1ère promotion de son programme d’accélération dédié aux entrepreneurs.
Cette nouvelle promotion regroupe les projets proposant des solutions viables et innovantes pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux, en contribuant à une économie plus responsable et inclusive, a fait savoir Lab’ess.
Ces entrepreneurs sélectionnés parmi 110 dossiers, bénéficieront “d’un accompagnement personnalisé pour maximiser l’impact de leurs initiatives en faveur d’une Tunisie plus durable et résiliente, ainsi que d’un financement possible allant jusqu’à 100 mille dinars par projet, accordé sous forme de financement combiné entre subvention (1/3) et prêt d’honneur (2/3)”.
“Ce programme d’accélération est soutenu par Orange Corners, une initiative financée par l’Ambassade des Pays-Bas en Tunisie et mise en œuvre par le Lab’ess, avec le soutien de Netherlands Enterprise Agency (RVO)”. Ce soutien financier est à hauteur de 2 200 mille euros (environ 7443 mille dinars).
Les 14 nouveaux projets sélectionnés sont :
Grow It Yourself qui révolutionne l’agriculture tunisienne grâce à des fermes hydroponiques connectées, sans terre ni gaspillage. En alliant innovation et durabilité, il rend la culture locale accessible à tous, également au cœur des villes.
Pixii Motors qui repense la mobilité urbaine avec des scooters électriques intelligents, à batterie chargeable et amovible pilotés par application, renforçant la sécurité du conducteur. L’objectif étant des villes plus vertes, sans bruit ni émission.
Ecomarc qui donne une nouvelle vie aux déchets organiques, en particulier le marc de café, en les transformant en champignons comestibles, compost incubé et kits éducatifs de culture durable.
Elbio qui rend l’alimentation saine et biologique accessible à tous les tunisiens, en proposant dans ses marchés les meilleurs produits bio, locaux et éco-responsables.
Dowit qui crée des expériences culturelles immersives autour de l’artisanat tunisien, avec ateliers, circuits et événements uniques. Elle reconnecte les publics aux savoir-faire locaux, durables et porteurs d’histoire.
Trozza qui perpétue un savoir-faire ancestral, en produisant une huile d’olive bio d’exception. Pressée à froid dans le respect du terroir, elle offre un produit naturel, sain et authentique.
Bi’nergy qui propose des solutions qui convertissent les déchets organiques en énergie propre via la méthanisation. Une solution verte qui alimente durablement les industries agroalimentaires et les agriculteurs.
Monsapo qui propose une technologie brevetée qui valorise automatiquement les huiles de cuisson usagées en détergents écologiques. Elle offre une solution intelligente créant un impact environnemental et économique positif pour les hôtels, hôpitaux, etc.
WaterSec qui combine l’Internet des Objets( IoT) et intelligence artificielle pour détecter les fuites d’eau, analyser la consommation en temps réel et générer des recommandations personnalisées. Une technologie innovante qui aide à adopter une gestion plus responsable et efficace de l’eau.
LIGNE 13 / The Denim Dilemma qui recycle les déchets textiles, notamment le denim, pour imaginer des sacs design, tout en formant une nouvelle génération d’artisans. Une démarche créative et sociale face à la pollution textile.
Thagamuta qui sublime les récoltes locales en produits alimentaires gourmets et responsables. Engagée dans les circuits courts, elle soutient une agriculture éthique et durable.
Smart Farm, une agri-tech tunisienne qui connecte les champs grâce à l’IA (Intelligence Artificielle) et l’IoT(Internet des Objets). Ses capteurs intelligents aident les agriculteurs à optimiser l’irrigation, réduire la consommation d’eau et booster les rendements.
Le Domaine Tarenti allie événementiel écoresponsable et gastronomie méditerranéenne. Oasis improbable aux portes de Tunis où la nature, la tradition et le respect de l’environnement sont au cœur de chaque célébration.
Fondée en 2012, Lab’ess est une association, qui a pour mission d’accompagner, financer et sensibiliser les acteurs du changement dans la zone MENA (Afrique du Nord Moyen Orient) ayant pour vocation de générer un impact social et environnemental positif pour la société.
Les services du commissariat au développement agricole à Siliana a procédé à la récupération d’un terrain agricole d’une superficie de 7 hectares.
Ce bien domanial situé dans la délégation de Kesra a été restitué pour exploitation illégale par autrui, depuis l’année 2020, a indiqué à l’Agence TAP, Sabri Oualani, chef de la direction régionale des forêts.
Il a ajouté qu’une opération de reboisement consistant à planter des semis forestiers a été lancée afin de protéger le terrain en question.
Il convient de noter que quelque 115 ha dans la région ont été récupérés, au cours des trois dernières années, d’après la même source.
Le taux d’inflation demeure stable à 5,4%, en juin 2025, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS), dans une note publiée, samedi et consacrée à l’indice des prix à la consommation, Juin 2025.
Selon l’INS, cette stabilité s’explique, d’une part, par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels » (11% en juin 2025 contre 10,8% en mai 2025) et d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4% en juin 2025 contre 6,7% en mai 2025).
Pour ce qui est du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il est resté aussi stable avec un taux de 5,5%.
Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont enregistré une hausse de 1,5%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 7,2%, contre 0,7% pour les produits alimentaires à prix encadrés.
S’agissant des produits alimentaires, leurs prix ont augmenté de 6,4% en glissement annuel. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des prix des légumes frais de 25,2%, des fruits frais de 20,4%, de la viande d’agneau de 19% et des poissons frais de 10,5%.
En revanche, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont baissé respectivement de 22,7% et de 4,7%.
En ce qui concerne les produits manufacturés et les services, leurs prix ont connu, sur un an, une augmentation de 5,3% en raison de la hausse des prix du groupe de l’habillement et chaussures de 9,3% et des produits d’entretien courant du foyer de 5%.
Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,6% sur un an. Cette augmentation est due à la hausse des prix des services du groupe « restaurant, cafés et hôtels » de 11%.
Hausse de 0,4% des prix à la consommation
Les prix à la consommation ont enregistré, au cours du mois de juin 2025, une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent.
Cette augmentation est principalement attribuée à la hausse des prix des produits de l’habillement de 1,6%, des prix de groupe « restaurants et hôtels » de 1,1% et des prix de l’alimentation de 0,1%, explique l’INS.
Sur un mois, les prix du groupe « Alimentation et boissons » ont augmenté légèrement de 0,1% à la suite de la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8%) et de la viande bovine (+1,5%). En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6%. Il en est de même pour ceux de la volaille (- 1,4%) et des fruits frais (- 1,1%).
S’agissant des prix des produits d’habillement et chaussures, ils ont connu une hausse de 1,6%. Ainsi, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont augmenté, respectivement, de 1,8% et de 1,5%.
Pour ce qui est des prix du groupe « restaurants, cafés et hôtels », ils ont enregistré une hausse de 1,1%. Cette hausse est expliquée par une augmentation des prix des services d’hébergement de 5,1%.
Tunis, le 7 juillet – La Tunisie s’apprête à connaître une journée aux contrastes météorologiques marqués ce lundi 7 juillet. Tandis que des nuages passagers couvriront une grande partie du territoire, l’après-midi verra l’apparition de cellules orageuses locales et de pluies éparses, principalement sur le nord et le centre-ouest du pays.
Le vent, initialement faible à modéré et de secteur ouest, changera de direction en fin de journée pour souffler du nord sur le nord et le centre. Il se renforcera dans le sud, devenant relativement plus fort.
Sur le littoral, la mer sera peu agitée à agitée dans le nord, offrant des conditions variables pour les activités maritimes.
Cependant, l’alerte principale concerne les températures. Les maximales devraient osciller entre 34 et 38 degrés Celsius le long des côtes et sur les hauteurs, offrant un léger répit.
En revanche, l’intérieur du pays subira une chaleur accablante, avec des températures atteignant des sommets entre 39 et 43 degrés Celsius. Cette montée du mercure sera accentuée par la présence du sirocco, un vent chaud et sec venu du désert, rendant l’atmosphère encore plus étouffante. Les autorités appellent à la vigilance face à ces conditions climatiques extrêmes.
Après un cycle d’investissements de 470 millions de dinars, le groupe SAH Lilas entame une phase de consolidation et de croissance, porté par ses nouvelles activités cosmétiques, une rentabilité en forte hausse et un potentiel adossement à Poulina Group Holding.
Fin des grands travaux, place aux résultats
Fondé en 1994, le groupe SAH Lilas s’est imposé comme un acteur incontournable dans les produits d’hygiène en Tunisie et en Afrique. L’année 2024 marque un tournant : après plusieurs années de lourds investissements, le groupe récolte les fruits de sa stratégie de diversification (cosmétiques, détergents, ouate de cellulose) et d’expansion régionale.
Le chiffre d’affaires consolidé atteint 977,3 MDt en 2024, en hausse de 9,2 %. Le lancement des cosmétiques a dépassé les attentes : 84,4 MDt de revenus en six mois, contre 50 MDt prévus. L’EBITDA grimpe de 32 % à 187,3 MDt, avec une marge de 19,2 %. Quant au résultat net part du groupe, il bondit de 73 % à 61,6 MDt, un record.
La cosmétique, nouveau moteur de croissance
La nouvelle filiale AZUR COSMÉTIQUE, entrée en production à l’été 2024, constitue le cheval de bataille stratégique du groupe. Dotée de 25 000 tonnes de capacité, elle propose déjà plus de 375 références, ciblant tous les segments : grand public, professionnel et export. Cette activité à forte marge renforce la rentabilité du groupe.
Le management table sur au moins 85 MDt de chiffre d’affaires en 2025 pour la cosmétique, avec un accent mis sur les marchés extérieurs.
Un groupe de plus en plus international
SAH Lilas réalise 36 % de son chiffre d’affaires à l’international (Libye, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire…), avec une dynamique croissante. Une nouvelle filiale industrielle verra le jour en Mauritanie en 2025. Le groupe est également en discussion avancée avec Carrefour et Aldi pour référencer ses produits en France, sous marque propre et MDD.
L’Afrique subsaharienne, la région MENA et l’Europe deviennent des piliers de croissance dans un contexte où les matières premières se stabilisent.
Désendettement en vue, rentabilité confirmée
Le ratio d’endettement (gearing) s’établit à 121,7 %, soit 551 MDt de dette nette ajustée. Bien que conséquent, ce niveau est jugé maîtrisable grâce à l’amélioration des flux de trésorerie et à l’optimisation du besoin en fonds de roulement.
L’objectif pour 2025 ? Continuer à désendetter le bilan, tout en portant l’EBITDA à 210 MDt (+12 %) et le résultat net à 83,4 MDt (+35 %). La marge nette visée avoisine 9 %.
Vers un mariage stratégique avec PGH ?
L’annonce d’une prise de participation de 30 % par Poulina Group Holding dans le capital de SAH Lilas agite la Bourse de Tunis. Un adossement stratégique permettrait à SAH de bénéficier du modèle de gestion structuré de PGH, tout en générant des synergies sur les achats, l’emballage ou encore la distribution.
Ce rapprochement est vu comme un catalyseur majeur pour l’avenir du groupe, tant sur le plan boursier que stratégique.
Un titre encore sous-valorisé ?
Malgré sa performance, SAH Lilas se traite à 12,8 fois ses bénéfices et à 8 fois son EBITDA estimé 2025, des niveaux jugés attractifs face à ses comparables internationaux (P&G, Unilever…). Tunisie Valeurs recommande à nouveau l’achat du titre.
Avec une capitalisation de 1,1 milliard de dinars et une stratégie de croissance maîtrisée, le groupe coche toutes les cases d’un leader régional à fort potentiel international.
Dans un contexte économique mondial où les incertitudes et les rapports de forces prévalent, même sur les discours diplomatiques courtois entre États, et où les débats économiques polarisés dominent, il est utile de rappeler l’importance vitale du partenariat euro-méditerranéen pour l’industrie tunisienne. Retour sur une relation historique, géographique… et résolument stratégique à travers le secteur du textile.
Alors que les discours nationalistes et les appels à l’autarcie ressurgissent sporadiquement dans le débat économique tunisien, plusieurs voix du secteur privé rappellent, faits à l’appui, l’importance capitale du marché européen pour l’économie du pays. Le président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement, Haithem Bouajila, s’est récemment exprimé lors d’un entretien avec WMC, appelant à un positionnement clair et assumé de la Tunisie au sein de la sphère euro-méditerranéenne.
Une relation commerciale historique et asymétrique
L’accès privilégié de la Tunisie au marché européen ne date pas d’hier. Les premiers accords commerciaux datent de 1969 et 1976, années où les produits industriels tunisiens ont pu entrer librement dans l’espace européen sans subir de taxes douanières. Soit, un avantage considérable, obtenu sans offrir en retour les mêmes privilèges aux produits européens.
« Notre positionnement est dans la zone euro-méditerranéenne. Il est vital de nous adosser à des marchés plus vastes et plus matures comme l’Union européenne. »
Cette asymétrie favorable a permis le développement d’une industrie tunisienne exportatrice, structurée autour de pôles comme le textile, les composants électroniques ou l’agroalimentaire. Ce n’est qu’en 1995, avec l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne, que la réciprocité a été instaurée. Depuis, les relations commerciales n’ont cessé de progresser, faisant de l’Europe le premier partenaire économique de la Tunisie.
À ce jour, la balance commerciale entre les deux parties reste favorable à la Tunisie.
Un ancrage géoéconomique incontournable
Haitham Bouajila – Président de la FTTH
« Que nous le voulions ou non, notre positionnement est dans la zone euro-méditerranéenne », affirme Haithem Bouajila. Il rappelle le caractère exigu du marché intérieur tunisien, avec ses 12 millions de consommateurs, et insiste sur la nécessité de s’adosser à des marchés plus vastes et plus matures. L’Union européenne, précise-t-il, représente plus de 300 millions de consommateurs, répartis sur des pays à fort pouvoir d’achat comme la France, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.
À cela s’ajoute une proximité géographique exceptionnelle : Tunis est à une heure de Rome, deux heures de Paris, à peine plus de Madrid. « L’Europe et la Grande-Bretagne sont notre espace économique naturel », martèle-t-il. Pour profiter pleinement de cette proximité, la Tunisie doit adapter ses structures aux normes du marché européen.
L’harmonisation avec les normes européennes : un atout compétitif
Selon Bouajila, cela implique une harmonisation des lois, des institutions, et des normes industrielles avec celles en vigueur en Europe. À cet égard, l’interaction avec Euratex — l’organisation européenne du textile basée à Bruxelles — est déterminante. « C’est là que se décident toutes les grandes orientations du secteur : normes environnementales, politiques commerciales, critères sociaux, investissements. Il est crucial que nous soyons présents à cette table de décision », explique-t-il.
« En s’alignant sur les standards européens, la Tunisie peut transformer les exigences en atouts. Cela nous positionne comme un site industriel fiable et éthique. »
En s’alignant sur les standards européens, la Tunisie pourrait transformer les exigences environnementales et sociales en véritables atouts concurrentiels. Dans un contexte où certains pays concurrents peinent encore à intégrer ces nouvelles normes, la Tunisie a une carte à jouer en se positionnant comme un site industriel fiable, moderne, et éthique. « Nous voulons que notre pays soit un pont, une route ouverte vers les marchés et les investissements, au-delà des frontières, des clichés et des préjugés », conclut Bouajila.
Consolider les liens pour un avenir prospère
Face aux incertitudes économiques, aux mutations des chaînes de valeur mondiales et aux pressions géopolitiques, la Tunisie n’a pas le luxe de l’ambiguïté stratégique. Son avenir industriel, commercial et social dépendra de sa capacité à consolider ses liens avec l’espace euro-méditerranéen, non pas comme un choix par défaut, mais comme une opportunité pleinement assumée.
« Nous voulons que notre pays soit un pont ouvert vers les marchés et les investissements. L’alignement avec l’UE est une nécessité, pas une option. »
S’aligner sur les normes européennes, renforcer les partenariats institutionnels, investir dans la montée en gamme et valoriser les atouts du site Tunisie : voilà les leviers concrets d’une intégration réussie et compétitive. Dans cette dynamique, l’Europe n’est pas une alternative à explorer — elle est déjà une réalité à approfondir. Car au-delà des slogans et des crispations identitaires, c’est par la cohérence, la coopération et l’anticipation que la Tunisie pourra transformer ses fragilités en forces et s’affirmer comme un acteur crédible au cœur du bassin méditerranéen. Encore faut-il que dans notre pays, nous puissions encore parler de vision et de cerveaux économiques.
Amel Belhadj Ali
Indicateurs clés
1969 et 1976 : Premiers accords commerciaux permettant l’entrée libre des produits industriels tunisiens en Europe sans taxes douanières.
1995 : Instauration de la réciprocité commerciale avec l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne.
12 millions : Nombre de consommateurs sur le marché intérieur tunisien, soulignant le besoin d’accès à des marchés plus vastes.
300 millions : Nombre de consommateurs dans l’Union européenne, représentant un marché à fort pouvoir d’achat.
1 à 2 heures : Temps de vol entre Tunis et les grandes capitales européennes comme Rome ou Paris, illustrant la proximité géographique.
Tunis, le 6 juillet 2025 – La Tunisie s’apprête à vivre une journée de dimanche marquée par un temps variable, oscillant entre éclaircies, nuages denses et montées de températures. Selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM), des changements significatifs sont attendus, notamment dans la partie nord du pays.
La matinée débutera avec un ciel peu nuageux sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’après-midi verra une densification des nuages au Nord, accompagnée de l’apparition de cellules orageuses et de quelques averses éparses. Cette évolution est à surveiller pour les habitants et les activités en extérieur dans ces régions.
Côté vent, une dominance du secteur Sud est prévue pour le Nord et le Centre, tandis que le Sud connaîtra un vent de secteur Est, généralement faible à modéré. Une intensification est toutefois attendue dans la nuit, où le vent deviendra relativement fort sur le Sud-est.
La situation maritime sera contrastée : la mer restera peu agitée à moutonneuse dans le Golfe de Gabès, offrant des conditions relativement calmes pour la navigation locale.
Concernant les températures, une légère hausse est à prévoir. Les maximales se situeront entre 32 et 36 degrés le long des côtes et sur les hauteurs. Pour le reste des régions, l’atmosphère sera plus chaude, avec des températures atteignant entre 37 et 41 degrés. Ces fortes chaleurs s’accompagneront de vents locaux de sirocco, renforçant la sensation de chaleur et de sécheresse.
Le Mondial des Clubs 2025, dans sa formule inédite à 32 équipes, entre dans sa phase finale aux États-Unis. Alors que les quarts de finale ont livré leurs premiers verdicts, l’excitation monte à l’approche des demi-finales, qui promettent des affrontements au sommet.
Vendredi, deux rencontres haletantes ont marqué cette compétition élargie. Fluminense a créé la surprise en s’imposant face à Al-Hilal sur un score de 2 à 1, assurant ainsi sa place parmi les quatre meilleures équipes. Dans l’autre quart de finale du jour, Chelsea a arraché sa qualification en battant Palmeiras 2 buts à 1.
Ce samedi, l’attention est tournée vers deux affiches explosives qui détermineront les derniers qualifiés pour les demi-finales. Le Paris Saint-Germain vient de remporter son match contre le Bayern Munich(2-0) à Atlanta. Plus tard dans la soirée, à 22h00 (GMT+2) à East Rutherford, le Real Madrid affrontera le Borussia Dortmund, un duel qui s’annonce tout aussi intense.
Les demi-finales, toutes deux programmées à 21h00 (GMT+2) dans la région du Grand New York, verront Fluminense défier Chelsea le 8 juillet. Le 9 juillet, PSG rencontrera le vainqueur du match Real Madrid-Dortmund, promettant une confrontation de géants.
La grande finale de cette édition historique du Mondial des Clubs se tiendra le 13 juillet à 21h00 (GMT+2) au MetLife Stadium, également dans le Grand New York, couronnant ainsi le champion du monde des clubs.
Le ministère tunisien des Transports a annoncé des changements majeurs au sein de la direction de la compagnie aérienne nationale Tunisair. Ces décisions interviennent face à une situation jugée “préoccupante” et des perturbations de vols qui ont engendré un mécontentement croissant chez les passagers. L’objectif est de mettre fin aux dysfonctionnements et d’assurer la bonne marche de l’entreprise.
Limogeage et nouvelles nominations
Habib Mekki, représentant de l’État au conseil d’administration et président de Tunisair, a été limogé. Pour le remplacer, Tarek Bouazizi, conseiller des services publics, a été nommé administrateur représentant le ministère du Transport. En parallèle, Issam Hammam, ingénieur en aéronautique, se voit confier la supervision de la direction générale de Tunisair Technics, en plus de ses fonctions actuelles. Un conseil d’administration sera convoqué très prochainement pour élire un nouveau président, dans l’optique d’assurer la continuité et la stabilité de la gestion.
Mesures pour la satisfaction des passagers et la lutte contre la corruption
Le ministère a également réagi aux perturbations de vols en adressant une mise en garde ferme aux chefs d’escale et représentants de Tunisair à l’étranger. Ces derniers sont sommés d’assurer leur devoir d’assistance auprès des passagers dans tous les aéroports affectés.
Des sanctions sont prévues contre les responsables ayant failli à leurs obligations, avec la promesse de les remplacer par des personnes compétentes dédiées au service des citoyens et à la pérennité de la compagnie. Enfin, le ministère a réaffirmé son engagement à suivre de près les dossiers de corruption financière et administrative qui ont contribué à la dégradation de la situation actuelle de Tunisair. Ces actions visent à restaurer la confiance et à garantir l’efficacité opérationnelle de la compagnie aérienne nationale.