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55 milliards pour l’intégration africaine : le plan de la BAD pour l’Afrique de l’Est

AfriqueLa Banque africaine de développement (BAD) a investi 55 milliards de dollars au cours de la dernière décennie pour renforcer l’intégration économique en Afrique. Lors du lancement de l’analyse 2023-2024 du marché commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), Joy Kategekwa, directrice de l’intégration régionale de la BAD, a mis en avant l’importance de ces investissements pour promouvoir la libre circulation des biens, services et capitaux, avec un portefeuille de 5,5 milliards de dollars destiné à l’Afrique de l’Est.

La BAD finance des projets d’infrastructure, comme le chemin de fer reliant le Burundi, la Tanzanie et la RDC, pour faciliter le commerce régional. Elle soutient également des initiatives de “connectivité douce” telles que l’intégration des systèmes de paiement transfrontaliers, facilitant ainsi les transactions en monnaies locales.

Mme Kategekwa a encouragé la collaboration entre les gouvernements et le secteur privé pour transformer l’Afrique de l’Est en une force économique unifiée, en ligne avec les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La secrétaire générale de la CAE, Veronica Nduva, a, de son côté, souligné le besoin d’une convergence monétaire régionale pour réduire les coûts commerciaux et améliorer la circulation transfrontalière.

Vitamine D : 48 % des Tunisiens carencés, quels risques pour la santé ?

Selon la gérontologue Afaf Hammami, il existe un lien entre la carence en vitamine D dans l’organisme et certains types de cancer, à savoir les cancers du sein, du colon et de la prostate, tout en précisant que les études scientifiques mondiales n’ont pas encore prouvé une relation directe de cause à effet entre les deux.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, elle a ajouté que la vitamine D dans le corps est un élément vital qui contribue à l’absorption du calcium, aide à la santé des os, renforce le système immunitaire et régule la croissance cellulaire.

Elle a évoqué l’association de la carence en vitamine D avec l’un des cancers mentionnés, précisant que 48 % de la population totale en Tunisie âgée de 20 à 60 ans souffrent de carence en vitamine D, dont 68 % des femmes voilées, outre la baisse du taux de vitamine D avec l’âge (les personnes âgées parce que la peau n’absorbe pas efficacement la lumière du soleil).

Elle a rappelé que le taux moyen de vitamine D dans l’organisme devrait être d’au moins 30 nmol/litre.

Concert de Nidhal Yahyaoui à Africolor : La musique chaoui entre tradition et électro

Chanteur originaire des quartiers du Vieux Tunis, l’artiste Nidhal Yahyaoui, donnera un concert le 29 novembre prochain au Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, dans le cadre de la 36ème édition du Festival Africolor en Île-de-France.

Le festival sera ainsi l’occasion de faire découvrir au public dans la région d’Île-de-France, à travers le répertoire du tunisien Nidhal Yahyaoui et la musique “chaoui”, les senteurs d’un patrimoine musical enraciné dans sa terre ancestrale de Siliana, là où les « Hattaya », ces travailleurs saisonniers, sillonnaient le pays d‘une récolte à l’autre au rythme des saisons.

“Bordé par l’intarissable puissance du tbal (percussion) et du son bourdonnant de la ghasba (flûte traditionnelle), ce concert chemine vers des rifs sinueux qu’une guitare électrique et des compositions électro raccordent, comme un pont entre hier et aujourd’hui”.

Puisant dans les souvenirs des berceuses des vieilles grands-mères et des chants des moissons, Nidhal Yahyaoui retrace le chemin de ses ancêtres, parsemé de sonorités à la fois lointaines et familières, en puisant notamment dans les profondeurs du répertoire chaoui et en le réinventant.

“Africolor” est un festival dédié à la création musicale autour des musiques africaines, explorant leur dimension créative au-delà des critères habituels.

Se déroulant sur six semaines, la 36ème édition du « festival nomade francilien », qui se tient du 15 novembre au 24 décembre 2024, accueille depuis près de 30 ans des interprètes et créateurs de tous horizons, recherchant à travers les musiques africaines un renouveau créatif et collectif. Considéré comme le plus grand festival de création autour des musiques africaines, Africolor 2024 prévoit cette année 120 artistes et 28 concerts dans 28 villes de l’Île-de-France.

Orange Summer Challenge : MEPS remporte cette 14ème édition tunisienne et se qualifie pour la grande finale internationale

Orange Summer Challenge (OSC), la compétition estivale phare de Orange Digital Center Tunisie, dédiée aux jeunes talents, a dévoilé les lauréats de sa 14ème édition, autour de la thématique : Tech4Impact : Booster l’entrepreneuriat pour un changement constructif !

Rappelons que cette compétition a concerné cette année 14 Orange Digital Centers (ODC) en Afrique et Moyen-Orient : Tunisie, Maroc, Jordanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Sénégal, Guinée, Madagascar, Botswana, Liberia et Guinée Bissau.

En partenariat avec EY Tunisie, Amazon Web Services et Nokia, OSC a donc mis en compétition des équipes constituées par 4 porteurs de projets et 25 jeunes étudiants tunisiens talentueux, pour améliorer ou développer des solutions technologiques à impact positif dans les domaines de la santé, l’énergie et l’agriculture.

Grâce à un encadrement sur mesure, comprenant des formations et du mentorat dispensés par EY Tunisie, Amazon Web Services et Nokia, ainsi que l’expertise des coaches de l’école du code et du FabLab Solidaire de Orange Digital Center, ces jeunes répartis en 4 équipes ont réussi à concrétiser leurs idées en un temps record de trois mois de travail intensif.

C’est lors de la cérémonie de clôture nationale de OSC2024, organisée le 13 novembre à la Cité de la Culture, que les 4 équipes ont présenté leurs projets novateurs, toutes déterminées à convaincre l’assistance des avantages incontournables qu’apportent leurs solutions et de voter pour elles. Cette année, les projets en lice étaient :

  • DIALY HELP, un dispositif connecté conçu pour surveiller en temps réel les signes vitaux des patients en dialyse et anticiper les complications médicales. Les données sont envoyées vers le cloud AWS pour analyse et stockage, permettant une gestion optimisée des soins. En parallèle, une plateforme destinée aux centres de dialyse gère les patients, le personnel, et les équipements. Une application mobile complète l’écosystème, offrant aux patients un suivi personnalisé de leur traitement et de leur état de santé.
  • GREENY SOLUTIONS, une solution de gestion automatisée spécialement conçue pour les fermes en intérieur. Elle aide les agriculteurs à surveiller et à gérer les conditions de croissance de leurs plantes, tout en optimisant l’utilisation des ressources comme l’eau, la lumière et les nutriments. Grâce à ses technologies d’automatisation, elle permet d’améliorer la productivité tout en réduisant le gaspillage de ressources dans des environnements agricoles contrôlés.
  • MEPS, une solution de conversion des déchets organiques en énergie verte, grâce à la technologie du biogaz. Conçu principalement pour les éleveurs et agriculteurs en milieu rural, le système compact de MEPS permet de produire du gaz propre pour des besoins énergétiques locaux, tout en générant de l’engrais liquide. Cette solution durable vise à valoriser les déchets agricoles, tout en réduisant l’empreinte carbone des exploitations rurales.
  • VOLTISENSE, une solution innovante de gestion énergétique destinée aux propriétaires et gestionnaires immobiliers. En s’appuyant sur des technologies IoT et IA, elle offre un suivi en temps réel de la consommation d’énergie, des prévisions de facturation et des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique. Son objectif est de réduire l’empreinte carbone des bâtiments, tout en optimisant les coûts et la durabilité.

L’issue de cette compétition a été déterminée par les évaluations techniques de l’équipe Orange Digital Center, attribuées pendant les 3 mois d’été, ainsi que par les votes du public présent lors de la cérémonie, via l’application mobile Votepad, développée par les experts de l’école du code. L’équipe lauréate a donc convaincu par son pitch, l’innovation sociale de son projet et la qualité du prototype présenté.

Et c’est ainsi qu’après le vote du public, le grand vainqueur de cette 14ème édition tunisienne de OSC2024 a été révélé : Il s’agit de l’équipe MEPS ! Arrivent ensuite dans le classement VOLTISENSE, DIALY HELP et GREENY SOLUTIONS respectivement second, troisième et quatrième.

Bravo à l’équipe MEPS qui va concourir pour la Tunisie aux côtés des 13 autres lauréats ODC MEA, pour remporter le titre de grand vainqueur de Orange Summer Challenge 2024.

Bravo également aux équipes VOLTISENSE, DIALY HELP et GREENY SOLUTIONS qui ont fait preuve de grande créativité, d’innovation et de technicité remarquable.

Et restez connectés pour connaitre les résultats de la compétition internationale !

Plus d’informations :

Site web : https://www.orangedigitalcenters.com/country/TN/home

Facebook : Orange Digital Center

Twitter :   OrangeTNplus 

L’Atpcc présente “Regards sur le cinéma amateur tunisien” et une sélection de six courts métrages produits entre 1971 et 2012

L’ouvrage collectif “Regards sur le cinéma amateur tunisien”, coordonné par Ons Kamoun et Kamel Ben Ouanès et publié par les Editions Sahar (2024), dans la série “Les Cahiers” de l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (Atpcc), sera présenté ce jeudi à 17h30 à la Salle Tahar Cheriaa-Cité de la culture Chedly Klibi.

Premier numéro de la série “Les Cahiers” qui revient après 20 ans d’absence, cet opus de 132 pages, note l’Atpcc, vise à combler le manque de critiques sur les films amateurs, car écrire sur ces œuvres est une manière d’accompagner l’évolution d’un “autre” cinéma tunisien, indépendant et non professionnel.

Les contributions à cet ouvrage, avance l’Atpcc, sont particulièrement intéressantes en raison de la diversité des points de vue des auteurs, issus de parcours variés et adoptant des approches multiples (esthétique, sociologique, anthropologique et historique).

Organisée par l’ATPCC en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), la Cinémathèque Tunisienne et la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs (FTCA), la séance de présentation sera suivie de la projection-débat de six courts-métrages (présentés dans l’ouvrage) produits par plusieurs ciné-clubs entre 1971 et 2012, et ce, en présence des réalisateurs et des membres de la FTCA.

Il s’agit des films suivants : “Extase” (Nachwa-1971) de Hamadi Bouabid (club Kairouan), “Seuils interdits” (Atabat mamnouaa-1972) de Ridha Béhi (club Kairouan), “Mansour et le régime” (Mansour wannidham-2002) de Mohamed Bouhjar, Slim Amamou et Kaouther Ben Hania (club Tahar Haddad), ” Le Cuirassé Abdelkarim” (al-moudarrâa Abdelkarim-2002) de Walid Mattar (club Tunis), “Dénouement” (Taalila-2004) d’Anouar Lahouar (club Sousse) et “Fils de pauvreté” (weld el fakr-2012) de Nidhal Ben Hassine (club Hammam Ghezaz).

COP29 : L’OMS appelle à intégrer la santé dans la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte de la publication du rapport spécial de la COP29 sur le climat et la santé ainsi que des Orientations techniques sur les contributions saines déterminées au niveau national (COP29 spécial report on climate and health and a technical guidance on Healthy Nationally Determined Contributions), l’OMS exhorte les dirigeants mondiaux qui seront présents à la COP29 à abandonner l’approche cloisonnée employée pour s’attaquer aux questions relatives au changement climatique et à la santé.

L’Organisation souligne combien il importe de placer la santé au cœur de toutes les négociations, stratégies, politiques et plans d’action portant sur le climat, afin de sauver des vies et d’assurer un avenir en meilleure santé pour les générations actuelles et futures.

Élaboré par l’OMS en collaboration avec plus de 100 organisations et 300 experts, le Rapport spécial de la COP29 sur le changement climatique et la santé recense des politiques essentielles dans trois dimensions intégrées : les personnes, les lieux et la planète. Le rapport décrit les principales mesures visant à protéger l’ensemble des populations, en particulier les quelque 3,6 milliards de personnes qui vivent dans les zones les plus sensibles au changement climatique.

Challenger de Drummondville (8e) : Aziz Dougaz éliminé en huitièmes de finale

Le joueur de tennis tunisien Aziz Dougaz, classé 210e mondial, a perdu son match des huitièmes de finale du Challenger de Drummondville, au Canada, face à l’Allemand Patrick Zahraj (classé 552 mondial).

Le Tunisien qui a perdu le premier set par 3-6, a du abandonner au deuxième set alors qu’il était mené par 2-4.

Dougaz, rappelle-t-on, s’était qualifié pour les huitièmes de finale aux dépens du Colombien Nicolas Mejía (217e) en deux sets (6-4, 6-4).

Budget 2025 : Les députés appellent à réformer la gestion des ressources hydrauliques et des semence

Les changements climatiques et leur impact sur les ressources hydrauliques en Tunisie ont été parmi les dossiers les plus évoqués par les députés, lors de la plénière tenue, jeudi, au Bardo pour discuter de la mission de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

Les députés ont considéré que les changements climatiques nécessitent une révision du plan des cultures dans certaines régions, en optant pour des cultures adaptées aux spécificités de chaque région et en protégeant les sols contre l’érosion.

Ils ont souligné la nécessité de trouver des solutions qui permettent aux agriculteurs de poursuivre leurs activités, suggérant le recours aux puits artésiens et aux eaux souterraines, vu la disponibilité de réserves importantes dans le sud de la Tunisie, au lieu de renoncer à certaines cultures consommatrices d’eau, mais dont l’importation coûte cher au pays.

Ils ont, aussi, abordé la situation des groupements hydrauliques, qui sont lourdement endettés, ce qui a impacté les services fournis aux citoyens, soulignant la nécessité de raccorder toutes les régions au réseau d’eau potable, en particulier les régions qui disposent de réserves d’eau mais qui souffrent de la soif.

Les députés se sont interrogés sur les raisons de la non exploitation de certains barrages ainsi que sur les programmes d’entretien des barrages collinaires face à l’accumulation de sédiments qui affecte leur capacité de stockage.

Ils ont, par ailleurs, relevé l’importance de mobiliser des quantités suffisantes de semences et d’engrais, avec le début de la saison des cultures, appelant à diriger les semences vers les zones de production le plus tôt possible.

Et de plaider pour l’encouragement de l’utilisation de semences locales capables de s’adapter au climat en Tunisie, appelant à éviter le recours aux semences importées et partant, la dépendance aux grandes entreprises internationales dans ce domaine.

Ils ont estimé que le coût de ces semences importées pèse lourd sur les agriculteurs qui se trouvent obligés d’en acheter chaque année, car ces semences ne peuvent pas être multipliées, outre le fait qu’elles nécessitent beaucoup de pesticides pour résister aux maladies, ce qui a des effets négatifs sur la santé du consommateur et l’état des sols.

Les députés ont recommandé de restructurer l’Office des Terres Domaniales, de distribuer des parcelles agricoles aux jeunes et aux jeunes agriculteurs, de leur consacrer une ligne de financement et de leur accorder des crédits à des conditions préférentielles afin de les encourager à s’engager dans l’agriculture, qui représente l’épine dorsale de l’économie nationale.

Il s’agit, en outre, d’entretenir les périmètres irrigués et d’ouvrir des enquêtes concernant les exploitations et les agro-combinats en faillite pour cause de mauvaise gestion.

S’agissant du secteur de l’huile d’olive, les députés ont estimé que la baisse des prix ne permet pas de couvrir les coûts de production pour les agriculteurs, affirmant l’impératif d’une intervention de l’Office national de l’huile pour acheter des quantités d’huile et les stocker, étant donné l’incapacité des agriculteurs à le faire.

D’autre part, ils ont recommandé de revaloriser le rôle de la vulgarisation agricole, de prêter l’attention nécessaire aux secteurs de l’élevage et des fourrages et de lutter contre la contrebande de bétail. Ils ont, par ailleurs, suggéré de procéder à une augmentation du prix du lait à un taux qui tient compte des intérêts de l’agriculteur.

Plusieurs députés ont revendiqué la création d’un office des dattes pour organiser le secteur et protéger les intérêts des producteurs, le maintien et l’entretien des sentiers agricoles et le désenclavement des régions forestières.

L’Egypte accueille la 7e conférence arabe sur l’IA et la communication organisationnelle

La 7ème conférence arabe sur la communication et les relations publiques se tiendra à Assouan, en Égypte, du 3 au 5 décembre sur le thème “Stratégies d’implémentation des techniques de l’intelligence artificielle (IA) pour une communication organisationnelle efficace”.

Cette rencontre connaitra la participation de plusieurs experts, professionnels et universitaires de divers secteurs scientifiques, ainsi que des industriels et administratifs pour discuter des meilleures pratiques et des stratégies qui peuvent être adoptées pour assurer une implémentation réussie de ces technologies, ce qui contribue à assurer une communication institutionnelle efficace, à améliorer l’efficacité des processus administratifs et de planification, et à améliorer les services fournis au public.

Elle met également l’accent sur la manière d’intégrer des systèmes intelligents et des outils technologiques afin de fournir des solutions innovantes aux défis auxquels sont confrontées les organisations dans le domaine de la communication, en les aidant à atteindre leurs objectifs organisationnels de manière plus efficace et plus efficiente.

Selon les organisateurs, la 7e conférence arabe sur la communication et les relations publiques examinera l’importance des techniques d’intelligence artificielle dans l’amélioration de la communication organisationnelle.

Elle offre également aux participants une occasion unique d’échanger des connaissances et de l’expertise, d’établir des relations solides avec des experts de premier plan dans leur domaine, d’améliorer la communication organisationnelle, d’intégrer les technologies de l’intelligence artificielle dans les stratégies de communication et d’élever le secteur des relations publiques et des médias dans le monde arabe.

Cette 7e conférence abordera plusieurs sujets, notamment l’éthique de l’IA dans la communication d’entreprise, les défis juridiques et réglementaires de l’intégration de l’IA dans la communication d’entreprise, et l’IA dans la gestion de crise, avec des exemples inspirants de l’utilisation des applications de l’IA dans la gestion de crise.

Les JCC 2024 : la Jordanie et le Sénégal à l’honneur pour la 35ème édition du festival

Les préparatifs pour l’organisation de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont été à l’ordre du jour d’une séance de travail tenue hier mercredi, sous la présidence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi, en présence du comité directeur du festival et de plusieurs cadres du ministère.

La séance, informe le ministère sur sa page officielle, a permis de passer en revue les préparatifs financiers, organisationnels, logistiques et artistiques concernant les différentes sections du festival, ainsi que la stratégie de communication et de marketing pour cet événement culturel majeur, prévu du 14 au 21 décembre 2024.

L’accent a été également mis sur l’importance d’une coordination efficace avec les parties concernées afin d’assurer le succès de cette édition sachant que cette année, les JCC accueilleront des participants de 21 pays et mettront à l’honneur la Jordanie et le Sénégal.

A cette occasion, la ministre a souligné l’importance de consolider le niveau atteint par les JCC depuis leur création dans les années 1960, tout en mettant en avant leur spécificité et leur place singulière notamment sur la carte des festivals internationaux. Elle a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux créateurs tunisiens et d’inviter les artistes et cinéastes de différentes générations à prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi qu’aux diverses activités de ce rendez-vous cinématographique.

Journées Théâtrales de Carthage 2024 : découvrez les spectacles en compétition pour les Tanits

Le festival des Journées Théâtrales de Carthage a donné un avant-goût de la programmation de sa 25ème édition qui se déroulera du 23 au 30 novembre 2024.

La page facebook des JTC a dévoilé une liste préliminaire de douze spectacles, arabes et africains, dans la course aux Tanits.

Les douze spectacles sont issus de 11 pays : Burkina Faso, Congo, Soudan, Oman,Jordanie, Libye, Irak, Algérie, Emirats Arabes Unis et Liban et Syrie (2). Ces œuvres figurent dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines dont la Tunisie.

Le festival a également annoncé deux spectacles dans la section “Expressions théâtrales de l’immigration” : Les deux réfugiés de Mohamad et Ahmad Malas, coproduction syro-française, et HOMINI LUPUS de Grégoire Gabriel Vanrobays, coproduction franco-tuniso-belge. Notons que cette section est dédiée aux dramaturges tunisiens, arabes et africains de la diaspora.

Les ateliers et masterclasses au menu sont autour des thématiques suivantes : L’acteur et son double (Fadhel Jaïbi), Musique et Corps (Karim Thlibi), L’écriture théâtrale “COMMENT ÉCRIRE LA GUERRE” (Kacimi Mohamed), Direction du comédien (Tim Supple), Mime et Pantomime : De la personne à la représentation (Khaled Bouzid), Clown (Christophe Enany), L’action : plastique, psychique et verbale (Igor Yatsko), Le jeu interactif (Peter Barlow), Mouvement et corps en formation théâtrale (Fadil Jaf).

Cette programmation parallèle constitue une plateforme unique pour les artistes et metteurs en scène de Tunisie, du Monde arabe et d’ailleurs.

Organisé sous l’égide du ministère des affaires culturelles, le festival des Journées Théâtrales de Carthage est un rendez-vous annuel d’envergure arabe et africaine, ouvert sur le théâtre dans le reste du monde. Une section non compétitive qui s’intitule « Le théâtre du monde » est dédiée aux spectacles de théâtre et aux performances artistiques professionnelles non arabes et africaines.

Le line-up complet de cette 25ème édition sera dévoilé, ce vendredi 15 novembre, lors d’une conférence de presse qui aura lieu à la Cité de la culture.

Liste des spectacles annoncés :

Spectacles Arabes et Africains

– « Et Que Mon Règne Arrive » d’Odile Sankara (Burkina Faso)

– « Je suis à prendre ou à laisser » d’Abdon Fortuné Koumbha (Congo)

– « Ice Dream » de Walid Omer Elalfi (Soudan)

– « La Tempête » d’Oday Chanfari (Oman)

– « Hangar » de Souleymane Katt (Syrie)

– « Caméra » de Majd Qassass (Jordanie)

– « Monologue » de Nawress Barrou (Syrie)

– « Le village des monstres » de Tawfik Kadirbouh (Libye)

– « Où allons-nous ? » de Haydar Monaathar (Irak)

– « Avant théâtre » de Saïd Zakaria (Algérie)

– Chasse de Mouhannad Karim (Emirats Arabes Unis)

– «Transit Tripoli» de Caroline Hatem (Liban)

Section “Expressions théâtrales de l’immigration” :

– « Les deux réfugiés » de Mohamad et Ahmad Malas (Syrie – France)

– « HOMINI LUPUS » de Grégoire Gabriel Vanrobays (France – Tunisie -Belgique)

Diabète en Tunisie : 15,5% des adultes touchés, pourquoi le dépistage est essentiel

La Tunisie célèbre, à l’instar des autres pays du monde, la journée mondiale du diabète jeudi 14 novembre ayant pour slogan “soignez vous et surveillez votre glycémie…. votre vie s’améliorera “.

Le président de l’association tunisienne de médecine générale et familiale, Habib Jerbi, a souligné qu’une personne sur cinq en Tunisie est diabétique, parfois sans le savoir. Selon les statistiques du ministère de la santé, 15,5% des tunisiens âgés de 15 ans et plus sont atteints de cette maladie, et la moitié d’entre eux l’ignorent. Il a insisté sur l’importance du dépistage et du diagnostic comme première étape vers le traitement.

Les patients doivent consulter un médecin en de cas de symptômes tels qu’une soif excessive, des mictions fréquentes, une perte de poids et des infections répétées et effectuer un contrôle régulier de la glycémie à partir de 45 ans.

Gafsa: Avancement des projets d’approvisionnement en eau potable

Des projets d’approvisionnement en eau potable sont en cours de réalisation en milieu rural au gouvernorat de Gafsa moyennant une enveloppe de 5,9 millions de dinars.

La cheffe du service d’ingénierie rurale au Commissariat régional au développement agricole, Saoussen Khaldi a indiqué, à ce propos, que le projet d’alimentation en eau potable de la région Zaâbtia dans la délégation Gafsa-nord (2 millions de dinars) a atteint un taux d’avancement de 15%.

Entamés en octobre dernier, les travaux portent sur la construction d’une station de pompage et d’un réservoir ainsi que la réhabilitation du réseau de distribution d’eau.

Par ailleurs, un montant de 9,3 millions de dinars a été alloué à la rénovation du réseau d’approvisionnement en eau potable dans la localité d’Alim Dekhla à Sned. Les travaux de ce projet, qui sont réalisés jusqu’à présent à un taux de 10%, concernent le raccordement au réseau de distribution d’eau potable et la construction d’une station de pompage et d’un réservoir, a précisé Khaldi à l’Agence TAP.

Deux autres projets d’alimentation en eau potable au profit des régions El Karba (2 millions de dinars) et El Aouanssia à Sidi Yaich ont atteint, respectivement, un taux d’avancement de 85% et 80%, d’après la même source.

Tunisie : Les envois de fonds de la diaspora intégrés au plan de développement 2025-2030

« La contribution des envois de fonds sera intégrée pour la première fois dans le plan national de développement 2025/2030 », a indiqué le Directeur de la Coopération Africaine au ministère de l’Économie et de la Planification, Tarek Bouhlel.

Intervenant lors d’un atelier de lancement du programme : « Renforcer le lien entre diaspora et développement en Afrique », organisé, mercredi, 13 novembre 2024, à Tunis, le responsable a souligné que les envois de fonds sont considérés comme étant une source de financement du développement en Tunisie, selon un communiqué publié par le Bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique(CEA).

L’économiste et responsable de programme au Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord, Samia Hamouda a évoqué, à cette occasion, la nécessité d’une coordination efficace entre les institutions nationales dans leurs interventions pour tirer le meilleur parti des envois de fonds.

Elle a souligné que les envois de fonds représentent une opportunité qui doit être pleinement exploitée, appelant à tenir des discussions productives pour identifier les principales priorités de la Tunisie en vue de saisir au mieux les opportunités de contribution de la diaspora au développement.

Le programme sur la contribution de la diaspora au développement en Tunisie lancé, mercredi, par la CEA à Tunis vise à fournir un appui technique aux efforts du gouvernement et à renforcer les capacités nationales afin d’intégrer dans les stratégies nationales et plans sectoriels (socio-économiques), la contribution de la diaspora au développement du pays d’origine.

La diaspora tunisienne joue un rôle crucial dans l’économie du pays, notamment à travers les transferts de fonds, qui constituent une source importante de devises, selon une note publiée par la CEA.

Les envois de fonds des Tunisiens à l’étranger ont connu une augmentation constante, reflétant les liens étroits entre la diaspora et leur pays d’origine.

En 2023, les envois de fonds ont atteint 2,7 milliards de dollars américains, ce qui indique un afflux robuste qui soutient diverses activités socio-économiques en Tunisie.

Le 31 juillet 2024, les revenus des transferts de la diaspora ont enregistré une hausse de 3% pour atteindre 4,49 milliards de dinars tunisiens, contre 4,32 milliards de dinars un an auparavant, selon les indicateurs monétaires et financiers récemment publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Selon les résultats préliminaires du Recensement Général (décennal) de la Population et de l’Habitat, en cours de finalisation, de 2024, la diaspora tunisienne est estimée à plus de 1,5 million de personnes (soit près de 14,7 % de la population totale), contre 1,224 millions de personnes (soit 11,3% de la population totale) lors du précédent RGPH de 2014.

Cette progression importante est directement liée aux défis qu’a connus la Tunisie au cours des dernières années, en plus des effets externes des crises mondiales (COVID-19, Guerre Russie-Ukraine, déclin des financements externes …). Ceci s’est traduit par un nouveau phénomène d’exode des jeunes.

A noter que le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (Pacte mondial sur les migrations) adopté au Maroc en décembre 2018 a confié aux commissions régionales la responsabilité d’appuyer les États membres sur le plan de l’examen, du suivi et de la mise en œuvre du Pacte.

A cet effet, la CEA appuiera les efforts de 6 Etats membres africains y compris la Tunisie pour mieux atteindre les objectifs du Pacte mondial sur les migrations, l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 par la mise en place d’un programme sur le « Renforcement du nexus migration-développement en Afrique» pour la période 2024 -2028.

Numérisation en Tunisie : Le Ministre des Technologies accélère le déploiement des services administratifs digitalisés

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, lors d’une visite effectuée au siège de l’Agence nationale de certification électronique (Tuntrust), la nécessité de hâter l’accomplissement de la numérisation des services administratifs.

Le ministre a, également, souligné la nécessité d’accélérer le rythme d’achèvement des projets liés à l’amélioration des services et au développement des relations avec les clients, conformément aux normes de qualité et d’efficacité, a indiqué le ministère dans un communiqué publié jeudi.

Dans le même contexte, il a souligné l’importance des services de certification électronique dans l’objectif de remplacer les transactions sur papier, et d’achever le programme de numérisation des services administratifs dans les brefs délais et avec la qualité et l’efficacité requises.

 

Agriculture, Pêche et Ressources Hydrauliques : Le Ministre annonce un budget renforcé pour 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a souligné jeudi, lors d’une séance plénière commune tenue entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), pour examiner la mission du ministère de l’agriculture, que l’année 2025 est une année de réforme et que le secteur agricole est un pilier fondamental de l’économie nationale.

Il a ajouté que son département œuvre à développer ce secteur dans le cadre du plan stratégique de développement agricole à l’horizon 2035.

Le ministre a rappelé que “Malgré la contribution du secteur agricole dans le produit intérieur brut(PIB) est de 10%, le financement bancaire dans ce secteur reste toujours faible (7%)”.

Il a mis en relief, à cette occasion, la résistance du secteur agricole malgré les cinq saisons de sécheresse consécutives, la diminution des précipitations et la baisse des réserves d’eau au niveau des barrages ce qui a nécessité le recours à d’autres ressources.

Le département de l’Agriculture envisage, selon le ministre, d’élaborer un plan englobant tous les secteurs en vue d’assurer la reprise et l’intégration du secteur agricole.

Ben Cheikh a souligné que le ministère de l’agriculture veillera à assurer l’équilibre des systèmes de production agricole, à renforcer la sécurité alimentaire et hydrique et à améliorer les performances du secteur des dattes et des agrumes.

Le ministère a consacré une enveloppe de 465 millions de dinars pour développer la performance et la qualité de la production agricole, a notamment noté le ministre, rappelant que le département de l’agriculture prévoit, également, d’appuyer l’agriculture biologique, le tourisme écologique et de lutter contre les changements climatiques.

Ben Cheikh a fait savoir que le ministère soutiendra le secteur de l’aquaculture, luttera contre la pêche au kys, publiera des textes législatifs dissuasifs dans le domaine, inventoriera les ressources halieutiques et réglementera la profession, notant que 143 millions de dinars ont été alloués au secteur de la pêche dans le projet de budget pour l’année 2025.

S’agissant du secteur de l’eau, Ben Cheikh prévoit de continuer à augmenter la capacité de mobilisation des ressources en eau à 95 % contre 92% actuellement, de raccorder plusieurs systèmes de barrages, d’achever les travaux du méga-barrage supérieur de Mellègue, de lancer les travaux de barrage de Tessa, et de réduire le taux de perte d’eau, dans la distribution, l’utilisation et l’approvisionnement en ressources en eau non conventionnelles, en plus d’assurer la maintenance de 300 km de réseaux obsolètes, sachant qu’une enveloppe de près de 850 MD a été consacrée au programme de l’eau .

Le ministère de l’agriculture planifie également, la préservation du couvert pastoral et forestier, le renforcement des fonctions économiques du secteur, l’appui au partenariat avec le secteur privé dans le domaine forestier, et la création des entrepreneuriats privés, notamment pour la réalisation des programmes relatifs à l’eau et au sol. Le programme forestier bénéficiera d’un financement de 371 MD, au titre de l’année 2025.

Le programme d’enseignement supérieur, de recherche scientifique, de formation et de vulgarisation agricole, nécessaire pour l’élaboration de nombreuses études spécialisées sur les sols et les barrages, bénéficiera des ressources financières de 229 MD, selon le projet du budget du ministère de l’agriculture de 2025.

La Montée du Diabète de Type 2 : Impact principal sur les pays en développement et inégalités de traitement

La fréquence du diabète a doublé dans le monde depuis une trentaine d’années, une tendance qui affecte en premier lieu les pays moins riches, montre une étude publiée mercredi dans le Lancet.

Selon ce travail, réalisé en compilant un grand nombre d’études préalablement réalisées dans la plupart des pays du monde, le diabète touchait en 2022 environ 14% des adultes à travers le monde, contre quelque 7% en 1990.

En tenant compte de la hausse de la population, les chercheurs estiment que plus de 800 millions de personnes sont diabétiques, contre moins de 200 millions au début des années 1990.

Ces chiffres incluent les deux grandes formes de diabète: le type 1, qui touche des patients dès le plus jeune âge et se trouve souvent plus lourd à traiter car il est directement causé par un déficit d’insuline, et le type 2, qui frappe des personnes relativement âgées à cause d’une perte de
sensibilité à l’insuline.

Derrière ces estimations mondiales, la réalité est différente selon les pays. Dans les pays riches, comme ceux de l’Europe de l’Ouest ou le Japon, la fréquence des diabètes tend à se stabiliser, voire parfois légèrement décliner.

En revanche, “le poids du diabète (…) se déporte de plus en plus sur les pays à revenus faibles ou intermédiaires”, constatent les chercheurs.

A titre d’exemple, près d’un tiers des femmes pakistanaises sont désormais diabétiques, contre moins d’un dixième en 1990.

Les chercheurs soulignent notamment que le diabète de type 2 tend à progresser dans les pays où l’obésité est de plus en plus fréquente, de même qu’une mauvaise alimentation.

Ils mettent aussi l’accent sur les inégalités en matière de traitements.

Alors que le diabète progresse dans les pays moins riches, ce n’est pas forcément le cas de la part de la population traitée pour la maladie.

Ainsi, en Afrique sub-saharienne, les auteurs estiment que seuls 5% à 10% des adultes diabétiques bénéficient d’un traitement.

Même si certains pays en développement, comme le Mexique, enregistrent de bonnes performances en matière de traitement de la population, la tendance générale est à “un écart mondial de plus en plus vaste entre la prévalence
du diabète et son traitement”, concluent les auteurs.

Tunisie vs Madagascar en live streaming : Horaire et chaîne TV pour suivre le match en direct

FootballLa Tunisie se rend à Madagascar ce jeudi pour un match décisif des Qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations.

Ce jeudi 14 novembre 2024 à 17h00, Madagascar et la Tunisie s’affrontent dans le cadre des qualifications pour la CAN. Les enjeux sont élevés pour les deux équipes : la Tunisie, en tête du classement avec 7 points, vise à renforcer sa position de leader, tandis que Madagascar, en 4e position avec seulement 2 points, espère décrocher sa première victoire dans le tournoi.

Lors de leur unique rencontre précédente, la Tunisie l’avait emporté. Cette fois encore, les Tunisiens, déterminés à dominer le groupe, sont donné favoris.

Les supporters malgaches espèrent une surprise de leur équipe, tandis que les Aigles de Carthage visent à confirmer leur statut de favoris. Ce match promet une belle intensité, avec une forte attente de la part des amateurs de football africain.

Diffusion Madagascar – Tunisie : sur quelle chaîne TV suivre le match ?

Le match de qualification pour la CAN entre Madagascar et la Tunisie sera diffusé en direct sur beIN Sports 1, ce jeudi 14 novembre 2024 à 17h00.

L’Importance du Nexus Eau, Énergie et Sécurité alimentaire pour la croissance durable

L’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire sont étroitement liées et leur développement contribue directement à l’augmentation du taux de croissance, ont souligné jeudi des experts lors d’un atelier organisé à Tunis à l’initiative du bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission Economique pour l’Afrique en partenariat avec le bureau du coordinateur Résident en Tunisie et ONU Habitat Maghreb.

« Le stress hydrique impacte l’agriculture et par conséquent la sécurité alimentaire et la croissance économique », a expliqué Samia Hamouda, économiste au bureau sous régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économiques des Nations Unies pour l’Afrique (CEA/BSR-NA).

Dans son intervention, l’économiste a rappelé que 93% de la consommation de la Tunisie en blé tendre vient de l’étranger dont 67% d’orge et 40% de blé dur.

« En effet, la Tunisie a toujours été dépendante en consommation de céréales mais avec la dernière crise de l’Ukraine et de la Russie et avec les problèmes du changement climatique et le stress hydrique, il devient urgent de réfléchir d’une manière intégrée et d’associer l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire dans tous les processus de planification à l’échelle nationale et locale », a-t-elle souligné.

Et d’ajouter « il convient aujourd’hui de proposer des voies de politiques ou de réformes qui permettront de dépasser cette crise ».

Selon l’intervenante, il est aussi urgent de revoir la politique agricole vers une politique plus durable.

Pour sa part, Belgacem Ayed, expert en développement durable a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, que la sécurité alimentaire est très liée à l’agriculture qui dépend, elle-même, de l’eau, estimant qu’en raison des changements climatiques, la situation devient de plus en plus difficile.

« Recourir aux eaux non conventionnelles c’est encore dépenser plus d’énergie d’où l’importance de l’approche intégrée du nexus eau, énergie et sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.

Selon l’expert, il convient de recourir au dessalement des eaux saumâtres et des eaux de la mer, récupérer le maximum d’eau de ruissellement et de l’eau épurée pour l’exploiter dans l’agriculture et l’irrigation.

Pour ce qui est de l’énergie, Belgacem Ayed a signalé que le taux de dépendance énergétique en Tunisie est de 53%.

Dans ce contexte, il a recommandé le recours à des solutions nationales et locales pour exploiter nos propres ressources (soleil, eau, biomasse…).

De son côté, Aida Robbana cheffe du bureau ONU Habitat en Tunisie a fait savoir que son organisation travaille actuellement sur un projet visant à promouvoir la sécurité alimentaire des personnes vulnérables au niveau local, en particulier les migrants et les sans-abris avec une approche genre dans deux municipalités; à savoir Tunis et la Marsa.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Robbana a indiqué que deux jardins potagers urbains à Tunis et à la Marsa ont été mis en place dans le cadre de ce projet.

« Les premières productions de ces jardins ont été offertes à un restaurant de solidarité », a-t-elle ajouté, signalant que ce projet qui ne nécessite pas de grandes ressources financières est facile à dupliquer dans différentes régions et peut contribuer à la garantie de la sécurité alimentaire au niveau local.

A noter que des experts en eau, en énergie, en sécurité alimentaire et en développement et des représentants des structures gouvernementales et d’organismes internationaux, prennent part à cet atelier dont l’objectif est de discuter des défis et de présenter des pistes de solutions et de réformes pour une meilleure sécurité énergétique en Tunisie.

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