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Tunisie-Budget 2026: objectifs et investissements dans les énergies propres

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que l’État tunisien œuvre à développer le secteur des hydrocarbures et à renforcer la souveraineté énergétique à travers des législations incitatives et l’amendement du code des hydrocarbures.

Lors de la présentation du projet du budget de l’État et du budget économique 2026, devant une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), Zenzri a relevé que la production d’hydrocarbures a enregistré une régression de près de 30% entre 2021 et 2025.

Déficit énergétique et baisse de l’indépendance

La Cheffe du gouvernement a expliqué cette baisse par la réduction de la rentabilité des champs producteurs, notamment El Borma et Achtrat, et par la réticence des grandes sociétés à investir. Cette situation a entraîné un déficit énergétique et fait chuter le taux d’indépendance énergétique de 93 % en 2010 à environ 41 % en 2024.

Pour 2026, l’État prévoit de relancer la recherche, l’exploration et le développement des gisements, en commercialisant sélectivement les parcelles rentables et en réduisant les délais d’octroi des autorisations pour renforcer la confiance des investisseurs.

Transition énergétique et énergies renouvelables

Zenzri a rappelé que l’action gouvernementale se concentre également sur l’accélération de la transition énergétique, avec un objectif de production électrique à partir d’énergies renouvelables de 35 %. Plusieurs projets de centrales solaires ont été attribués au premier semestre 2025 pour une capacité totale de 800 mégawatts, dont trois projets de 200 MW entreront en exploitation d’ici fin 2025.

Les projets incluent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan) et deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur. Quatre nouvelles unités pour produire de l’électricité solaire ont également reçu des licences, tandis que deux centrales combinées fonctionnent actuellement à Sfax.

Investissements et partenariats stratégiques

Selon Zenzri, le secteur des énergies renouvelables est devenu particulièrement attractif pour les investisseurs, avec un volume de 1 660 millions de dinars déclarés entre janvier et septembre 2025, soit 28 % des investissements totaux. La réalisation de la stratégie nationale de transition énergétique repose sur ces investissements et sur des partenariats avec des opérateurs expérimentés, notamment via des mécanismes législatifs tels que le système de concession.

Projets phares et coopération régionale

Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale, incluant le projet d’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), visant à positionner la Tunisie comme hub régional pour les énergies propres, et le Programme de transition énergétique, évalué à 343 millions de dinars pour soutenir la production à partir de ressources renouvelables.

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Publicité médicale : que dit le Conseil National de l’Ordre des Médecins ?

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a rappelé avec fermeté, mardi soir, que toute forme de publicité, directe ou indirecte, est interdite pour les médecins tunisiens, conformément au Code de déontologie médicale.

Des procédures disciplinaires en cours

Le CNOM a indiqué que des procédures disciplinaires ont déjà été engagées contre certains praticiens ayant enfreint ces règles. D’autres dossiers sont en cours d’instruction. Le Conseil avertit que toute nouvelle infraction sera sanctionnée, avec des mesures pouvant aller jusqu’à la radiation du Tableau de l’Ordre.

Application stricte du Code de déontologie

« Tous les médecins sont tenus de se conformer rigoureusement aux dispositions du Code de déontologie médicale ainsi qu’à la Charte de déontologie relative à l’usage du web, des médias et des supports numériques », précise le communiqué. Cette obligation concerne toutes les formes de diffusion, qu’il s’agisse de textes, images, vidéos, témoignages, sponsoring ou recours à des influenceurs.

Retrait immédiat des contenus publicitaires

Les médecins concernés doivent retirer sans délai toute publication en ligne à caractère publicitaire. Le CNOM souligne que cette mesure vise à protéger l’intérêt des patients et à préserver la crédibilité de la profession médicale. Le respect strict de ces règles est présenté comme une condition essentielle pour maintenir la confiance entre praticiens et patients.

Une démarche de protection de la profession

Le Conseil réaffirme sa détermination à faire respecter la déontologie médicale, à sauvegarder la dignité de la profession et à protéger l’intérêt supérieur de la société. Cette position reflète l’engagement du CNOM à encadrer l’usage des outils numériques par les médecins et à prévenir toute dérive pouvant nuire à la pratique médicale ou à l’image de la profession.

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Neom SC – Al Nassr : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le choc de Saudi Pro League ?

Le King Khalid Sports City Stadium accueillera, samedi 8 novembre 2025 à 14h50, la rencontre entre Neom SC et Al Nassr pour le compte de la 8ᵉ journée de la Premier League saoudienne.

Ce duel oppose deux équipes aux trajectoires opposées : Al Nassr, solide leader avec 21 points, affronte Neom SC, sixième avec 13 points.

Forme & dynamique

Sur leurs cinq derniers matchs, Neom SC alterne le bon et le moins bon : 2 victoires, 1 nul et 2 défaites.

En face, Al Nassr affiche une forme plus constante malgré quelques accrocs : 3 victoires et 2 défaites.

La confiance reste du côté des Jaune et Bleu, emmenés par un collectif mieux rodé et une efficacité offensive supérieure.

Classement & pression

Al Nassr domine le championnat avec un sans-faute presque parfait (7 victoires en 7 matchs, 21 points).

Derrière, TWN (18 pts) et Al Hilal (17 pts) restent à l’affût, ce qui oblige les hommes de Riyad à maintenir la cadence.

Neom SC, à égalité avec Al Ahli (13 pts), cherche à se rapprocher du top 4. Une victoire à domicile serait un signal fort.

Face-à-face

Les confrontations récentes tournent souvent à l’avantage d’Al Nassr, plus expérimenté dans les grands rendez-vous.
Neom SC, promu ambitieux, n’a toutefois pas dit son dernier mot : sa défense compacte pourrait poser problème à l’attaque adverse.

Joueurs à suivre

Cristiano Ronaldo , capitaine d’Al Nassr, reste la principale menace offensive.

Talisca , précieux dans la construction et la finition, complète le duo d’expérience.

Côté Neom,  tentera de peser sur les transitions rapides.

Ce qu’on attend du match

Al Nassr cherchera à imposer son rythme dès les premières minutes, en contrôlant la possession.Neom SC pourrait miser sur la transition et la vitesse en contre. Le match s’annonce tactique, avec une intensité physique marquée et peu d’espaces laissés.

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CS Constantine – JS Kabylie : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le match de D1 Nedjma ?

Le CS Constantine reçoit la JS Kabylie ce dimanche 9 novembre 2025 à 17h45, pour le compte de la 11ᵉ journée de la D1 Nedjma. Un match à enjeu entre deux clubs historiques du championnat algérien, qui visent à redresser leur situation avant la trêve.

Forme et dynamique

Le CSC reste sur une série contrastée. Malgré des prestations encourageantes, l’équipe peine à convertir ses occasions et reste fragile défensivement. Ses derniers résultats — trois défaites sur les cinq derniers matchs — témoignent d’un manque de régularité.
La JS Kabylie, en revanche, montre une meilleure dynamique. Avec plusieurs victoires récentes, elle s’installe solidement dans le haut du classement. Sa défense compacte et sa capacité à gérer les temps faibles lui permettent de voyager sereinement.

Classement et pression

Avant cette 11ᵉ journée, la JS Kabylie occupe la 5ᵉ place avec 15 points (4 victoires, 3 nuls, 1 défaite).
Le CS Constantine, lui, pointe à la 10ᵉ position avec 12 points (3 victoires, 3 nuls, 4 défaites).
L’objectif du CSC est clair : renouer avec le succès à domicile pour s’éloigner du bas de tableau. De son côté, la JSK veut consolider sa place dans le top 5 et rester au contact des leaders, le MC Alger (19 pts) et le MC Oran (17 pts).

Face-à-face

Lors des cinq dernières confrontations, le CS Constantine mène les débats avec 2 victoires et 3 nuls.

La JS Kabylie n’a plus battu le CSC depuis plusieurs saisons. Les duels entre les deux formations sont souvent disputés et serrés, avec peu de buts inscrits.

Joueurs à suivre

Au CS Constantine, la clé viendra du rendement offensif de [à vérifier], principal atout dans la surface adverse.

Côté JS Kabylie, le capitaine [à vérifier] reste essentiel à la récupération et dans la relance, tandis que [à vérifier] peut faire la différence sur coup de pied arrêté.

Ce qu’on attend du match

Le match s’annonce tactique et physique. Constantine devra imposer le rythme devant son public, tandis que la JSK cherchera à exploiter les espaces en transition rapide. Chaque point comptera dans cette lutte dense du milieu de tableau.

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Raqqada : atelier international de conservation et restauration des manuscrits africains et arabes

Un atelier de formation international sur la conservation et la restauration des manuscrits organisé par le Laboratoire national des manuscrits de Raqqada en collaboration avec l’Institut Culturel Afro-Arabe (ICAA), s’est achevé mercredi à Raqqada (Kairouan).

L’évènement tenu du 27 au 5 novembre 2025, s’est déroulé sous l’égide de l’Institut national du patrimoine (INP). Il a réuni des participants de plusieurs pays arabes et africains dont la Mauritanie, la Libye, la Tunisie, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, la Gambie et le Burkina Faso, selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles.

Les participants ont pris part à des ateliers pratiques et à des conférences scientifiques animés par des spécialistes en restauration et conservation des manuscrits.

Le ministère a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’efforts conjoints visant à préserver le patrimoine intellectuel et civilisationnel et à préserver la mémoire arabe et africaine. Elle contribue également à renforcer les liens historiques et culturels entre l’Afrique et le monde arabe et à promouvoir le dialogue arabo-africain.

Le Laboratoire National pour la préservation et la restauration des manuscrits de Raqqada, avait remporté le prix de l’établissement de l’année décerné par l’Institut des manuscrits arabes de Riyad (Arabie Saoudite), lors de la 13ᵉ édition de la Journée du manuscrit arabe.

Installé au Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, ce laboratoire œuvre depuis 1994, à la préservation du fonds national des manuscrits tunisiens t à l’étude de documents historiques liés à la vie intellectuelle, politique, économique et sociale de Kairouan.

La salle des manuscrits du Musée abrite une importante collection de feuillets coraniques sur parchemin, provenant de la Grande Mosquée de Kairouan, illustrant l’évolution des styles d’écriture et d’ornementation du VIIIe au XIVᵉ siècle.

Le Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, installé dans un ancien palais présidentiel depuis 1986, est considéré comme le plus grand musée consacré aux collections islamiques en Tunisie. Ses sept salles, regroupent des collections dédiées à la Grande Mosquée, aux céramiques, au verre, aux mosaïques et aux monnaies ainsi qu’une salle pédagogique consacrée à l’éducation muséale.

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CR Bélouizdad – USM Alger : Un derby à enjeu pour la 11e journée de Ligue 1 algérienne

Le CR Bélouizdad reçoit l’USM Alger ce samedi 8 novembre 2025 à 14h30, dans le cadre de la 11ᵉ journée de la D1 Nedjma. Ce derby algérois promet d’être intense entre deux formations proches au classement et désireuses de rester dans le haut du tableau.

Forme et dynamique

Le CRB a connu des résultats mitigés lors de ses derniers matchs, alternant victoires et contre-performances. L’équipe cherche à retrouver une continuité dans le jeu et à s’imposer à domicile.

L’USMA, de son côté, affiche une bonne dynamique, avec plusieurs succès récents qui lui ont permis de recoller au peloton de tête. Sa défense solide reste l’un de ses principaux atouts.

Classement et pression

Avant cette journée, le CR Bélouizdad occupe la 6ᵉ place avec 13 points (3 victoires, 4 nuls, 1 défaite).

L’USM Alger suit de près, 7ᵉ avec également 13 points, mais un match en moins.
Les deux équipes visent le top 5, dominé pour l’instant par le MC Alger (19 pts) et le MC Oran (17 pts). Une victoire pourrait permettre au vainqueur de se relancer pleinement dans la course au podium.

Face-à-face

Lors des cinq dernières confrontations directes, l’USM Alger mène légèrement avec 2 victoires contre 0 pour le CRB, pour 3 matchs nuls.
Les duels ont souvent été serrés et tactiques, avec peu de buts marqués. Le dernier match s’était soldé sur un partage des points.

Joueurs à suivre

Côté CRB, l’efficacité offensive dépendra du duo d’attaque emmené par [à vérifier], capable de faire la différence sur phases arrêtées.
À l’USMA, le milieu [à vérifier] joue un rôle clé dans la transition rapide et la récupération.

Ce qu’on attend du match

Ce derby s’annonce disputé. Le CRB voudra imposer son jeu de possession et son expérience collective, tandis que l’USMA misera sur la vitesse et les transitions.
Un match sous tension, où chaque détail comptera pour s’offrir trois points précieux dans la lutte pour les premières places.

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Archéologie à Carthage : un masque d’albâtre témoigne des pratiques religieuses phéniciennes

Des fouilles archéologiques menées au Tophet de Salammbô, sur le site de Carthage (banlieue nord de Tunis), ont permis la découverte, mardi 4 novembre, d’un masque d’albâtre datant de la fin du IVe siècle avant J.-C, a annoncé le ministère des Affaires culturelles.

Selon le communiqué publié mercredi soir, cette découverte réalisée par des chercheurs de l’Institut national du patrimoine (INP) consiste en un masque de femme à la coiffure de style phénicien, illustrant un aspect des rituels et des pratiques religieuses propres à ce lieu.

Les archéologues Imed Ben Jerbaniya, Nessrine Maddahi et Kaouther Jendoubi sont à l’origine de la découverte. Les chercheurs avancent l’hypothèse que le masque aurait été présenté comme une offrande aux divinités Tanit et Baal Hammon.

Un rapport scientifique final sera soumis à l’issue de l’étude du masque sculpté dans l’albâtre, précise la même source.

Les travaux de fouilles s’inscrivent dans le cadre d’un accord de coopération quadriennal signé en mars de 2024 entre l’INP et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC).

Selon l’archéologue Imed Ben Jerbaniya, les fouilles réalisées depuis le lancement du projet ont permis d’obtenir des « résultats scientifiques fructueux ».

En 2014, des fouilles sur le même site ont déjà conduit à la découverte de neuf pièces d’or datant du IIIe siècle avant J.-C. dont une effigie de la déesse Tanit, symbole de maternité, de fertilité et de croissance chez les carthaginois. Ben Jerbaniya avait qualifié des trouvailles d’ « importantes », en raison de la rareté des pièces d’or, témoignant de la puissance de l’empire Carthaginois et sa prospérité.

Les découvertes réalisées sur le Tophet de Salammbô illustrent l’importance des divinités phéniciennes Baal Hammon et Tanit dans la civilisation carthaginoise et offrent un éclairage sur la vie sociale, culturelle et religieuse avant la chute de la cité en 146, lors de sa destruction par les Romains.

Le Tophet de Salammbô, situé à proximité du port punique, est un sanctuaire et nécropole dédié aux deux divinités. Il abrite de nombreuses tombes d’enfants, autour desquelles les débats scientifiques demeurent vifs : certains historiens évoquent des sacrifices rituels, d’autres des inhumations après mort naturelle. Faute de sources écrites directes, les pratiques funéraires carthaginoises restent entourées de mystère.

Découvert en 1921, par deux archéologues amateurs, le Tophet a depuis fait l’objet de multiples recherches. Les fouilles de 2014, menées par une équipe tunisienne relevant de l‘INP et de l’Université tunisienne ce qui constituaient une première dans l’histoire des explorations sur ce site.

Inscrit sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis le 26 octobre 1979, le site archéologique de Carthage comprend notamment la Colline de Byrsa, les Thermes d’Antonin, les Villas Romaines, le Tophet Salammbô, le Théâtre Romain, le Quartier Magon, le Quartier Didon et le Musée Paléochrétien.

Fondée par les Phéniciens vers 814 avant J.-C, Carthage fut la capitale d’un puissant empire méditerranéen avant sa destruction par Rome. Refondée par Jules César, la ville a ensuite connu des périodes romaine, chrétienne, vandale, byzantine et arabe, témoignant de la richesse et de la continuité de son patrimoine historique.

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Banque Centrale de Tunisie : le musée de la Monnaie, un carrefour culturel et académique en Méditerranée

La Monnaie, ce livre d’histoire ouvert entre nos mains : la Tunisie réunit les experts internationaux pour décrypter l’écriture de la mémoire nationale.

« L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation :
c’est une écriture de la mémoire nationale », dixit Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie

Sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), le musée de la Monnaie a ouvert ses portes, le 3 novembre 2025, à une rencontre internationale d’une grande envergure qui coïncide avec la célébration du 67e anniversaire de l’Institut d’Emission. Jusqu’au 6 novembre, la capitale tunisienne devient un point de rencontre entre numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée pour mener le débat autour de l’iconographie monétaire dans le cadre du programme « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier doctoral, M. Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la BCT a déclaré que la monnaie est un récit bien plus qu’un instrument. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. Ces pièces et billets expriment à travers les symboles qu’ils arborent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il affirmé, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Un Panthéon en filigrane : de Carthage à l’époque moderne

M. Nouri a déroulé le fil de cette mémoire frappée dans le métal et imprimée sur le papier. Il a rappelé la politique iconographique délibérée adoptée par la BCT depuis l’indépendance, transformant chaque émission monétaire en un hommage lucidement calculé à la construction et l’enracinement de l’identité tunisienne ; les choix iconographiques opérés traduisant une volonté affirmée de rendre hommage aux grandes figures de l’histoire de la Tunisie et de refléter la richesse de son patrimoine multimillénaire, tout en mettant en exergue les avancées réalisées dans divers domaines économique, social, scientifique…

Dans la continuité de sa pensée, les billets et pièces deviennent, alors, un panthéon portatif où dialoguent les époques : la reine Didon, fondatrice de Carthage, côtoie le génie militaire d’Hannibal ; le père de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun, rencontre le poète de la volonté, Abou El Kacem Chebbi, le père de la nation, Habib Bourguiba, et le syndicaliste martyr Farhat Hached ; chaque effigie constituant un chapitre d’une même épopée.

Monnaie, Art et Savoir : une alliance stratégique

Le Gouverneur a salué « la coopération exemplaire » unissant la Banque Centrale au monde universitaire, une synergie qui fait de la monnaie un objet de recherche et de transmission. Il a positionné le musée de la Monnaie, fondé en 2008, bien au-delà de sa fonction muséale, comme un acteur central de diffusion de la culture et du savoir. Ce musée témoigne, en effet, de la volonté de préserver et de valoriser notre patrimoine monétaire national, mais constitue également un haut lieu de partage du savoir à travers les différents événements scientifiques et culturels organisés au profit du grand public, des numismates, des doctorants, des chercheurs…

En conclusion, M. Nouri a exprimé sa gratitude envers les chercheurs et les partenaires, réaffirmant l’engagement de la BCT à être un pilier de la diffusion du savoir. Il a clos son propos en lui donnant la force d’un manifeste, répétant cette sentence qui résume l’ambition de l’événement : « L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation : c’est une écriture de la mémoire nationale ».

Cette rencontre de haut niveau réunit un aréopage d’experts – universitaires, numismates, archéologues et historiens – venus de Tunisie, de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Belgique et du Maroc. Leur présence consacre la place de la Tunisie et de son musée de la Monnaie comme un espace incontournable du dialogue académique et culturel en Méditerranée, où l’histoire continue de s’écrire, aussi, avec des images et des symboles.

https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/actualites.jsp?id=1213

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Espérance de Tunis vs JS Omrane : Sur quelles chaînes suivre le match en direct et live streaming ?

L’Espérance Sportive de Tunis affrontera la Jeunesse Sportive d’Omrane ce jeudi 6 novembre 2025 à 14h30, dans le cadre de la 12ᵉ journée de la Ligue 1 tunisienne. Une affiche prometteuse qui opposera deux formations animées par des ambitions bien distinctes.

🔶 L’Espérance veut consolider sa place de leader

Leader du championnat avec une avance d’un point sur ses poursuivants, l’Espérance de Tunis cherchera à conforter sa position en tête du classement. Après plusieurs prestations solides, les hommes de Miguel Cardoso abordent ce rendez-vous avec confiance, portés par un effectif équilibré et une attaque redoutable.

🔵 La JS Omrane pour créer la surprise

Face à la machine espérantiste, la JS Omrane tentera de réaliser un exploit en déplacement. L’équipe, qui lutte pour se maintenir dans le haut du tableau, misera sur une organisation rigoureuse et un jeu de contre-attaque rapide pour déstabiliser le champion en titre.

🕒 Horaire et diffusion TV

Le coup d’envoi du match sera donné jeudi 6 novembre à 14h30 (heure locale) au stade de Radès.

La rencontre sera diffusée en direct sur la chaîne nationale Watania 2

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Amine Chaabane finaliste du concours “IRead 2025” pour le Monde arabe en Arabie saoudite

Le Tunisien Amine Chaabane figure parmi les six finales à la dixième édition du concours “IRead” pour le Monde arabe, organisé par le Centre Roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), en Arabie saoudite.

Selon un communiqué publié mercredi par le centre Ithraa, les autres finalistes en lice pour le titre de “Lecteur de l’année” sont Abdalilah Al-Bahrani (Arabie saoudite), Younes Aissaoui et Hiba Yamout (Maroc), Sara Ben Ammar (Algérie) et Nesrine Aboulifa (Libye).

Le concours a enregistré « un nombre record de 192 000 participants issus de tout le monde arabe, contre 106 000 en 2024, précise la même source.

Placée sous le slogan “L’impact de la lecture ne disparaît jamais”, la finale de ce concours arabe se tiendra les 5 et 6 décembre 2025 au centre Ithra, à Dhahran.

L’initiative « Iqra », portée par le centre, vise à renforcer les compétences des jeunes en lecture, écriture, édition, publication et prise de parole en public.

Le concours s’adresse aux élèves et étudiants de différents niveaux issus des pays arabes. Les étapes éliminatoires, qui s’étalent sur près d’un an, comprennent une critique du livre, une entrevue, puis une sélection des demi-finalistes pour le Forum d’enrichissement Iqra, organisé au Centre Ithra.

Le concours célèbre cette année son dixième anniversaire à travers une exposition intitulée “Dix ans de lecture” ainsi que des tables rondes, séances de dédicace et rencontres littéraires et poétiques.

Lancé en 2013, ce concours « IRead » vise à promouvoir la culture de la lecture et à valoriser la connaissance dans les sociétés arabes, conformément à la vision du centre Ithra pour qui la lecture constitue un pilier essentiel du développement intellectuel.

La finale, organisée sur deux jours, rassemblera lecteurs, écrivains et penseurs du monde arabe autour d’un programme culturel varié.

Le concours décerne plusieurs prix d’une valeur totale de 200 000 riyals saoudiens (SAR) dont le grand prix du Lecteur de l’année et des distinctions pour les catégories Lecteur prometteur, Lecteur du public, Lecteur du milieu d’année, École de lecture, Ambassadeurs de la lecture et Vues de l’année.

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Avec Kia, roulez plus, dépensez moins.

Kia s’associe à CiL Leasing pour lancer une offre exceptionnelle destinée à rendre l’acquisition de ses SUV encore plus accessible et attractive.

Cette campagne met en avant deux modèles emblématiques de la marque — le Kia Seltos et le Kia Sonet — reconnus pour leur design moderne, leur performance et leur polyvalence au quotidien.

Sous le slogan « Avec Kia, roulez plus, dépensez moins », cette initiative illustre la volonté de Kia d’offrir à ses clients des solutions de mobilité avantageuses.

Grâce à cette offre, les acquéreurs peuvent désormais bénéficier d’avantages exclusifs* :

• Jusqu’à 750 DT de carburant offerts*
• 20 000 km d’entretien gratuit
• Et un financement avantageux pour faciliter leur achat

Kia Seltos : la puissance maîtrisée

Avec son moteur 1.4 T-GDi et son design affirmé, le Kia Seltos incarne parfaitement l’équilibre entre robustesse et raffinement.

Son intérieur spacieux et ses finitions haut de gamme en font un SUV compact à la fois confortable, connecté et élégant.

C’est le compagnon idéal pour les conducteurs qui veulent conjuguer polyvalence et plaisir de conduite au quotidien.

Disponible à 120 980 DT.

Kia Sonet : l’esprit urbain, sans compromis

Plus compact mais tout aussi séduisant, le Kia Sonet mise sur un design moderne et audacieux, parfait pour la ville comme pour vos escapades du weekend.

Pratique, bien équipé et économique, il représente le SUV urbain par excellence : agile, stylé et intelligent.

Disponible à partir de 89 480 DT.

Avec cette campagne, Kia et CiL Leasing réaffirment leur volonté d’offrir aux conducteurs tunisiens plus de liberté, plus d’avantages et plus de confiance dans leur choix automobile.

Cette offre s’inscrit dans la vision globale de Kia : faire de chaque trajet une expérience
inspirante.

Pour plus d’informations :
https://www.kia.tn/landingpage/landing-page-kia-seltossonet

*Offre soumise à conditions, sur acceptation du dossier auprès de “CiL Leasing” et dans
la limite du stock disponible.

www.kia.tn

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Tunisie – Monastir : une récolte oléicole prometteuse de 91 000 tonnes d’olives attendue

La campagne de cueillette des olives a été lancée, mercredi, dans le gouvernorat de Monastir, dans une exploitation agricole située sur la route de Menzel Fersi (délégation de Moknine), avec des prévisions de production avoisinant 91 mille tonnes d’olives et 18 mille tonnes d’huile.

Dans ce cadre, le gouverneur de Monastir, Issa Moussa, a effectué une visite de terrain à une huilerie, en présence des représentants des différentes structures concernées.

Il s’est également rendu dans une exploitation oléicole pour suivre une opération de valorisation de la margine, consistant à l’épandre sur les sols dans le cadre d’un programme régional de sensibilisation visant à promouvoir les bienfaits de ce sous-produit pour la fertilité des terres et l’amélioration de la productivité.

La région fait toutefois face à un manque de décharges agréées pour le traitement de la margine, puisqu’elle n’en compte que cinq autorisées, un nombre jugé insuffisant pour absorber les quantités générées cette saison, notamment après l’opposition de la société civile à l’ouverture des décharges de Oued El Jebs à Ouardanine et de la route de Mahdia à Beni Hassen.

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Pouvoir d’achat et maîtrise des prix : les priorités du gouvernement tunisien pour 2026

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que la Tunisie a honoré ses engagements extérieurs et elle a assuré la pérennité des équilibres financiers, tout en parvenant à améliorer tous les indicateurs économiques et la stabilité financière, et à préserver la stabilité totale de l’économie nationale en 2025.

Zenzri qui est intervenue, lors d’une plénière tenue, mercredi, au Parlement, conjointement entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), pour présenter le déclaration du gouvernement sur les projets du budget de l’Etat et du budget économique au titre de l’année 2026, a mis l’accent sur le progrès réalisé dans la mise en œuvre des grandes réformes structurelles dans les domaines économique, social et financier , en dépit des défis liés aux fluctuations économiques internationales.

La Cheffe du gouvernement a considéré que cette évolution est un signe positif qui renforce la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers, et consolide l’image de la Tunisie, en tant que destination d’investissement.

Cette évolution a permis d’améliorer la notation souveraine de la Tunisie pour l’année 2025, selon l’évaluation des agences de notation internationales, garantissant ainsi la capacité à accéder à nouveau aux marchés financiers internationaux.

La Cheffe du gouvernement a souligné que la maîtrise des prix et la préservation du pouvoir d’achat du consommateur est une priorité absolue pour l’Etat , qui poursuit ses efforts pour réguler les prix et limiter l’inflation, en maintenant les prix des produits de base, en luttant contre les hausses des prix excessives excessives, en contrôlant les marges bénéficiaires, et en maîtrisant le coût des intrants de production,. Il s’agit également de diversifier les choix offerts aux citoyens à travers des offres directes et des prix préférentiels .

En dépit de ces résultats positifs, notamment la régularité de l’approvisionnement du marché en produits de base et la baisse du taux d’inflation, Zenzri a souligné que le niveau des prix demeurait encore élevé, d’autant plus cette hausse de prix est ressentie par le consommateur, soulignant la poursuite de l’action à démanteler les réseaux de spéculation et de monopole, en intensifiant le contrôle de différents niveaux de la production et de la distribution, y compris les marchés et les entrepôts

Selon la cheffe du gouvernement, l’effort se poursuivra tout au long de l’année pour le contrôle des circuits de distribution et surtout pour la maitrise des prix et de la qualité , en améliorant la numérisation de ces circuits et en utilisant toutes les capacités disponibles pour assurer une meilleure efficacité, la garantie d’un contrôle transparent et équitable au service de l’intérêt du citoyen et de son pouvoir d’achat.

En ce qui concerne l’approvisionnement du marché local en matières premières, l’État a réitéré son engagement à assurer un approvisionnement régulier de ces matières, à rétablir le rythme normal d’approvisionnement régulier de ces matières, à constituer des stocks de réserve et à intensifier la surveillance pour limiter la spéculation et combattre le monopole, outre l’intensification de l’organisation des circuits de distribution, ce qui aiderait à contrôler l’inflation et à la limiter à des niveaux acceptables.

La Cheffe du gouvernement a dans le même cadre rappelé que l’engagement en faveur de la production au niveau national reste un choix stratégique pour l’État, alors que l’importation demeure une solution temporaire, en donnant la priorité au marché local et à la maitrise de la gestion des stocks en plus de l’amélioration de la production agricole et la baisse des prix des matières premières au niveau mondial contribueraient à réduire encore les pressions sur ces prix.

La Cheffe du gouvernement a mis en exergue l’action de l’État pour établir une nouvelle approche concernant les circuits de distribution qui profite aux agriculteurs et aux consommateurs, et met un terme définitif à la spéculation et au monopole, étant donné que les anciennes approches n’ont pas porté leurs fruits et n’ont pas abouti à des résultats tangibles qui vont de pair avec le pouvoir d’achat du citoyen.

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🎬 Festival du Bardo 2025 : prêts à révéler les nouveaux talents ?

La direction du Festival du Court Métrage du Bardo a annoncé l’ouverture des inscriptions pour participer aux différentes sections de la sélection officielle de sa deuxième édition, qui se tiendra du 3 au 7 décembre 2025  au centre culturel “Dar Masrahi” au Bardo. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 9 novembre 2025 (à minuit).

La sélection officielle comporte deux compétitions, l’une dédiée aux courts métrages et l’autre aux films des écoles de cinéma. Le programme prévoit  des courts métrages tunisiens et étrangers, des films d’écoles de cinéma, ainsi qu’une sélection d’œuvres primées au Festival international du film amateur de Kélibia (FIFAK) et au Festival du film de la jeunesse d’Hurghada en Egypte.

Le festival offrira par ailleurs un espace dédié aux jeunes talents, avec l’organisation d’ateliers autour de l’écriture de scénario, de la musique de film, des effets sonores et de la production.

La clôture sera marquée par la remise de quatre prix. Dans la catégorie du court métrage, un premier prix d’une valeur de 3 000 DT et un deuxième prix d’un montant de 2 000 DT seront décernés. Dans la catégorie des films d’école, le premier prix est doté de 2 000 DT et le deuxième de 1 000 DT.

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Nouveau pont de Bizerte : plus de 65 % des travaux des premières tranches déjà réalisés

Les travaux des première et troisième tranches du nouveau pont de Bizerte ont dépassé 65%, selon une source de la cellule technique chargée du suivi dudit projet.

Ces deux tranches, confiées à des entreprises tunisiennes expérimentées et hautement qualifiées, ont respecté les délais d’exécution annoncés, malgré la complexité technique du chantier, a souligné la même source, notant que les travaux, d’un coût de 151 millions de dinars devraient être achevés d’ici la fin du second semestre de l’année prochaine.

La première tranche, confiée à l’entreprise tunisienne “Soroubat” pour 76 millions de dinars, concerne la liaison sud et ouest sur 4,7 km, tandis que la troisième, attribuée à l’entreprise Chaâbane pour 75 millions, porte sur la liaison nord sur 2,7 km.

Parallèlement, un projet d’aménagement des quartiers environnants, financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 6 millions de dinars, a été achevé, comprenant la voirie, l’éclairage et l’assainissement. Le volet foncier a également été clôturé, avec le versement de 45 millions de dinars d’indemnités.

S’agissant de la deuxième tranche, réalisée par des entreprises chinoises, 14% des travaux de fondation ont été achevés pour une mise en service du pont prévue pour la mi-2027, selon l’ambassadeur de Chine en Tunisie.

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Sécurité alimentaire et gestion durable de l’eau : les priorités de la Tunisie pour 2026

L’appui de la culture des céréales, en particulier du blé dur, se poursuit dans le cadre du Programme de soutien aux semences sélectionnées, pour lequel l’État a alloué des crédits d’une valeur de 43 millions de dinars, dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’exercice 2026, a rapporté mercredi la Cheffe du gouvernement Sarra Zâafarani Zenzri.

Lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des Districts (CNRD), consacrée à la présentation des projets de Budget de l’État et de Budget économique pour l’exercice 2026, Zenzri a souligné que la préservation des semences autochtones, compatibles avec le climat de la Tunisie, est un choix stratégique, dans le cadre de la souveraineté alimentaire.

À cet égard, elle a souligné la poursuite de la numérisation du système céréalier de la production à la consommation, et l’engagement de l’État à créer un stock de réserve de semences et à développer la capacité de stockage, dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaire.

Dans le cadre du développement de la production laitière et de viande rouge, la première ministre a déclaré qu’un programme de restructuration de la filière de l’élevage a été lancé et que la collecte de lait a été soutenue pour un coût total estimé à 80 millions de dinars, au titre de l’année 2026, en soutenant les petits éleveurs de vaches et en finançant des interventions de développement par le biais de l’Office National des pâturages dans la limite de 30 millions de dinars pour l’année 2026.

Selon Zenzri, des travaux seront également réalisés au cours de l’année 2026 pour soutenir le secteur de la pêche maritime.

Des crédits d’un montant de 119 millions de dinars ont été alloués pour financer des interventions à caractère de développement, telles que la poursuite du soutien aux carburants utilisés par les unités de pêche maritime et la préparation et l’agrandissement d’un certain nombre de ports de pêche.

Elle a souligné que la garantie de la sécurité de l’eau est l’une des priorités de la politique de l’État, qui a lancé la stratégie de l’eau d’ici 2050, en tant que vision à long terme axée sur des plans d’action visant à sécuriser les ressources en eau et à y accéder de manière durable.

L’importance du secteur, selon la Cheffe du gouvernement, est évidente à travers les projets structurels programmés et les investissements qui lui sont alloués pour l’année2026, en ce sens que les investissements dans le secteur de l’eau représentent 63 % de la totalité des investissements publics injectés dans le secteur agricole.

Dans le même contexte, elle a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’achèvement de plusieurs projets qui étaient au point mort depuis des années, et de lancer un certain nombre d’entre eux, comme la station de dessalement d’eau de mer à Sousse, qui entrera en production effective et en exploitation avant la fin de 2025. En 2026, les projets d’approvisionnement des centres ruraux en eau potable continueront à être mis en œuvre pour un montant total d’environ 351,8 millions de dinars..

Zenzri a considéré que le système de traitement des eaux usées est une partie essentielle de la stratégie de l’État pour mobiliser, exploiter et rationaliser la gestion des ressources en eau, compte tenu de son importance pour atteindre la sécurité de l’eau dans le cadre du contrôle de l’eau et de l’économie et du recours à des ressources non- conventionnelles tout en tenant compte de toutes les garanties de sécurité.

Elle a rappelé que l’Etat a commencé à exploiter ces ressources en eau, il y a plusieurs années, en créant des périmètres irrigués, des espaces verts et des terrains de Golf chaque fois qu’il y a une faisabilité économique, technique, environnementale et sociale.

Elle a avancé en disant : « La quantité d’eau traitée a atteint 295 millions de mètres cubes, alors que le nombre de stations d’assainissement est de 127, dont 31 stations équipées d’unités de traitement triple », traitant une moyenne de 44 millions de mètres cubes par an ».

Dans ce contexte, la Cheffe du gouvernement a déclaré que des ressources importantes ont été allouées pour mobiliser ce type de ressources en eau non conventionnelles.

Des investissements ont été programmés dans le domaine du traitement des eaux usées pour améliorer sa qualité et lui donner toutes les garanties de sécurité, dans le but de valoriser son utilisation dans tous les domaines de développement en réhabilitant et en agrandissant les stations d’assainissement et en augmentant leur capacité, tout en améliorant leur productivité.

Elle a ajouté à cet égard que les efforts ont été axés sur la généralisation progressive de ce procédé (traitement triple) dans les stations d’assainissement, en plus d’établir des stations d’assainissement spécialisées dans le traitement des eaux usées industrielles, afin d’atteindre 76,3 % d’eau traitée conformes aux normes en 2026.

Zenzri a souligné que l’effort sera focalisé en 2026 sur l’adaptation des textes juridiques pour assurer la durabilité des ressources en eau, notamment par la publication du code de l’eau ce qui est de nature à améliorer l’efficacité des mécanismes de gestion et à protéger la propriété publique de l’eau.

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ECOMONDO 2025 | ♻️ Recyclage plastique : pourquoi 80 % de nos déchets échappent encore au tri ?

Structurer le process de collecte des déchets plastiques avec des solutions technologiques.

En quels termes présenter la problématique actuelle du recyclage ?

Nous nous installons dans une logique de réactivité. La problématique actuelle nous pousse à trouver les moyens d’aller plus vite. Nous considérons que le taux de recyclage global est bas en soi et certainement en dessous de nos attentes. Il serait de l’ordre de 20 %. Il y a donc 80 % qui nous échappent. C’est autant de déchets qui vont encombrer l’environnement. Et c’est à la fois autant de business qui échappe à la filière.

Quelle parade à cette situation ?

On est en train de travailler sur la collecte des déchets. On initie le tri sélectif. Il s’agit là du principal affluent de notre approvisionnement en la matière.

Quelle stratégie utilisez-vous ?

Nous avons recours, en priorité, à la sensibilisation des ménages pour le tri des déchets domestiques. Plus tard nous envisageons un partenariat avec les industriels.

Quel soutien des pouvoirs publics à vos initiatives ?

À l’heure actuelle un projet de partenariat entre le ministère de l’environnement et le ministère de l’intérieur impliquant les collectivités locales, les municipalités notamment, est à l’étude. il pourrait déboucher sur un plan d’action concret.

Qu’est-ce qui motive votre participation à Ecomondo ?

Nous sommes naturellement à l’affût des nouvelles technologies en la matière et notamment les machines de tri optique. Et Ecomondo est un grand carrefour technologique.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon Ecomondo-Rimini 2025

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Issam Lahmar au Sommet mondial de Doha : la Tunisie plaide pour un modèle de développement fondé sur la justice sociale

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a souligné, ce mercredi à Doha (Qatar), la nécessité d’adopter de nouvelles approches plus efficaces, capables de garantir l’équilibre entre la croissance économique et le développement social, lit-on dans un communiqué du ministère des affaires sociales.

Dans son intervention au nom de la Tunisie lors de la séance plénière du 2ème Sommet mondial pour le développement social, organisée au Qatar du 4 au 6 novembre 2025, le ministre a souligné l’importance de la mobilisation des efforts conjoints et de la coopération entre tous les pays afin de relever les défis actuels et de reconstruire un modèle de développement qui répond aux aspirations des peuples.

“Un modèle basé sur une démocratie sociale universelle, plaçant l’être humain au centre comme finalité essentielle”, a-t-il dit.

Il a, en outre, indiqué que la coalition mondiale pour la justice sociale constitue une plateforme majeure pour mobiliser les efforts des gouvernements, organisations professionnelles et internationales, institutions financières et académiques, en vue de lancer des initiatives accélérant la mise en œuvre de l’Agenda du développement durable.

Le ministre a signalé que la Tunisie a fait de la justice sociale le pilier central de sa politique de développement global, adoptant une approche innovante étroitement liée au rôle social de l’État.

“Elle cherche à partager cette expérience aux niveaux régional et international afin de trouver des solutions concrètes pour éliminer les inégalités entre individus et groupes, réduire les formes de domination et mettre fin au pillage des richesses”, a-t-il ajouté.

Lahmar a fait savoir que l’État tunisien a engagé une réforme législative profonde en vue d’instaurer une véritable justice sociale dans toutes ses dimensions, à travers la consécration du travail décent, l’élimination de toutes les formes d’emploi informel, la protection des droits fondamentaux des travailleurs, l’interdiction de la sous-traitance de la main-d’œuvre dans les secteurs public et privé, la garantie de la sécurité professionnelle, la mise en place d’un régime spécifique de protection sociale pour les travailleuses agricoles, l’organisation du travail domestique, ainsi que la création d’un fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour raisons économiques.

Il a, à cette occasion, rappelé l’adhésion de la Tunisie, en 2024, à la coalition mondiale pour la justice sociale et à l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, en plus du lancement par la Tunisie d’une initiative pilote visant à mesurer la perception des citoyens et citoyennes du concept de justice sociale dans ses différentes dimensions, afin d’aligner les programmes nationaux sur leurs attentes et aspirations.

Il a également dénoncé la politique de famine systématique visant les enfants palestiniens, qualifiant cette situation de précédent inédit dans l’histoire de l’humanité.

Dans ce contexte, il a appelé la communauté internationale, réunie lors d’un sommet axé sur l’être humain, à intervenir d’urgence pour lever le blocus et garantir au peuple palestinien son droit fondamental à la vie et à une existence digne sur l’ensemble du territoire de l’État de Palestine, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Il a aussi réaffirmé la position ferme de la Tunisie qui soutient le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la construction d’un avenir fondé sur la paix, la justice, la sécurité et la dignité.

Le ministre des affaires sociales avait participé, mardi, à la première table ronde sur le thème : « Renforcer les trois piliers du développement social : Éradication de la pauvreté, emploi complet et travail décent pour tous, et inclusion sociale », dans le cadre des travaux du Sommet mondial pour le développement social.

Il a également pris part, mercredi matin, au Forum de l’Alliance mondiale pour la justice sociale intitulé : « Mettre en œuvre la Déclaration politique par la coopération et l’action », organisé par l’Organisation internationale du Travail en partenariat avec le Qatar, le Brésil et la Suisse, avec la participation de la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, du ministre qatari du Travail et du directeur général de l’OIT.

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Budget 2026 : Sarra Zaâfrani Zanzri promet un tournant décisif pour la nouvelle Tunisie

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, a déclaré, mercredi, que « la Tunisie est aujourd’hui capable, sous la direction du président de la République Kais Saied, d’écrire un nouveau chapitre de réussite et d’espoir », ajoutant que « l’année 2026 marquera un réel départ pour la nouvelle Tunisie… marquée par le progrès, le développement et la prospérité ».

Lors de la présentation de la déclaration du gouvernement au palais du Bardo devant une session plénière conjointe des deux chambres parlementaires consacrée à l’examen des projets de budget de l’État et de la loi de finances pour l’année 2026, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de placer la Tunisie au-dessus de toute considération, affirmant que « son unité, sa stabilité et son indépendance décisionnelle sont des éléments qui rassemblent tout le monde ».

Elle a précisé que les efforts déployés par l’État s’inscrivent dans le cadre d’une approche de réforme globale qui jette les bases d’une phase de justice sociale et de développement équitable et équilibré, reflétant les choix et les aspirations légitimes des citoyens.

Elle a aussi souligné que le développement ne sera pas réservé aux grandes villes, mais il concernera toutes les régions du pays, notamment les régions intérieures qui avaient besoin d’un élan plus fort en matière d’investissement, d’emploi, d’infrastructure et de services publics.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que le projet de loi de finances pour 2026 n’est pas seulement une question de chiffres, de pourcentages et de calculs, mais qu’il s’agit d’un mécanisme permettant de traduire une vision nationale globale à travers de nouvelles approches différentes, qui rompent complètement avec les approches traditionnelles ayant conduit à des disparités de croissance, afin d’orienter la richesse et le développement vers toutes les régions de manière équitable.

Elle a ajouté que “beaucoup de travail reste à faire. Celui-ci sera réalisé par étapes et à un rythme soutenu”, soulignant que “l’État est déterminé à lutter contre la corruption et toutes les formes de sabotage de l’économie nationale et d’enrichissement illicite, d’autant plus qu’une réelle réforme ne peut se faire que dans la transparence, la reddition des comptes et le respect de la loi”.

La cheffe du gouvernement a aussi fait remarquer l’existence de défis importants qui, selon elle, « seront relevés grâce à une volonté sincère, à la détermination et à la poursuite du processus de réforme et de construction, afin de répondre aux attentes du peuple ».

“Ma présence aujourd’hui dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple”, a-t-elle poursuivi, est une occasion importante de présenter les principales caractéristiques des projets de la loi de finances et de budget de l’État pour 2026, selon une vision stratégique globale visant à atteindre un équilibre entre la justice sociale et le développement équitable.

Cette vision stratégique globale, a-t-elle dit, contribuera à un nouveau départ pour un développement équitable, fondé sur l’autonomie et les choix nationaux, sans aucune ingérence extérieure, et qui consolide les fondements de la stabilité sociale et économique en Tunisie.

S’agissant du rayonnement extérieur de la Tunisie, de la consolidation des relations économiques et du service attribué aux Tunisiens à l’étranger, la cheffe du gouvernement a déclaré que les efforts se poursuivront pour renforcer la représentation diplomatique, continuer à mettre en œuvre les programmes de numérisation des services consulaires et faciliter la voie aux acteurs économiques pour se diriger vers les marchés étrangers.

Elle a déclaré que “la Tunisie a choisi de diversifier ses partenariats stratégiques dans l’intérêt de son peuple”.

“L’État œuvre à mieux encadrer les Tunisiens résidant à l’étranger en leur facilitant l’accès aux services administratifs, en écoutant leurs préoccupations et en mettant tout en œuvre pour trouver des solutions adaptées à leurs besoins”.

Elle a précisé, à cet égard, que le projet de consulat numérique « E-Consulat » est en cours de réalisation. Ce projet consiste à numériser les procédures administratives destinées à la communauté tunisienne à l’étranger et à mettre en place un tableau de bord afin d’améliorer la qualité des services qui leur sont proposés.

La cheffe du gouvernement a estimé que les Tunisiens résidant à l’étranger constituent une force capable de proposer des visions et de nouvelles idées inspirées par des expériences internationales réussies, les invitant à soutenir le processus de réforme globale du pays.

Elle a, sur un autre plan, déclaré que l’année 2025 a été marquée par la poursuite des efforts visant à renforcer les capacités des municipalités et des services publics afin d’améliorer la qualité des services fournis et d’impulser l’investissement, soulignant que les programmes d’investissement des municipalités ont porté sur la rénovation des quartiers populaires à travers des projets de revêtement des routes, d’éclairage et d’assainissement.

D’autre part, la cheffe du gouvernement a indiqué que les principales priorités fixées pour 2026 sont la promulgation de la loi organique relative aux conseils municipaux et l’achèvement du projet de code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.

Selon elle, l’État s’attachera, au cours de l’année 2026, à mettre en œuvre le programme de restructuration des établissements publics visant à réformer ceux qui connaissent des difficultés financières et structurelles ayant affecté la qualité et la pérennité de leurs services. Cela se fera à travers l’amélioration de leurs performances et la restructuration de leurs finances, ce qui contribuera à alléger la charge des finances publiques d’une part, et à développer les recettes provenant des contributions de l’État d’autre part, dans le but de les préserver et de ne pas les gaspiller.

Un certain nombre d’institutions et de structures publiques seront également réorganisées afin d’améliorer leur performance et leur capacité à suivre les évolutions économiques et sociales, d’autant que de nombreuses institutions ont connu un déclin en raison de la politique menée depuis le début des années 90 sous le nom de « réhabilitation structurelle des institutions », a-t-encore indiqué.

La cheffe du gouvernement a également souligné la nécessité de réduire le nombre d’institutions et de structures publiques qui ont “épuisé les fonds de la communauté nationale sans raison valable, sans compter que certaines d’entre elles accomplissent les mêmes tâches, avec un chevauchement des compétences et une dispersion des prérogatives entre elles, ce qui a nui à leur efficacité dans la prestation de services avec la qualité requise et à la définition des responsabilités en raison de la multiplicité des intervenants.

“Leur fusion est donc devenue une nécessité pour préserver les fonds publics et améliorer la prestation de services aux citoyens”, a-t-elle expliqué.

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