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La Banque centrale baisse son taux directeur à 7 % à partir du 7 janvier 2026

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé d’assouplir sa politique monétaire. Réuni aujourd’hui le 30 décembre 2025, son Conseil d’administration a annoncé une baisse du taux directeur de 50 points de base, le ramenant de 7,5 % à 7 %, une mesure qui entrera en vigueur le 7 janvier 2026.

Cette décision s’inscrit dans un contexte marqué par un ralentissement de l’inflation et une croissance économique nationale en perte de vitesse.

Dans le sillage de cette décision, la BCT a également revu les taux des facilités à 24 heures.

Le taux de prêt est fixé à 8 %, tandis que le taux de dépôt est ramené à 6 %. L’objectif est de préserver la cohérence du corridor des taux et d’assurer une transmission fluide de l’orientation monétaire au marché financier.

Autre mesure notable : le taux minimum de rémunération de l’épargne est abaissé à 6%, contre 6,5 % auparavant.

Pourquoi la BCT assouplit sa politique monétaire

La décision repose sur une analyse approfondie de la conjoncture économique et financière, aussi bien internationale que nationale.

À l’échelle mondiale, l’économie a montré en 2025 une résilience relative, malgré un environnement instable marqué par les tensions géopolitiques et le durcissement de certaines politiques protectionnistes. Cette résilience a été soutenue par la baisse des prix internationaux des matières premières, notamment de l’énergie, et par un assouplissement des conditions financières internationales.

En Tunisie, la dynamique économique s’est affaiblie. La croissance a atteint 2,4 % au troisième trimestre 2025, contre 3,2 % le trimestre précédent.

Hors agriculture, la croissance est encore plus modérée, limitée à 1,5 %, pénalisée par la contreperformance de secteurs clés comme l’énergie, le textile, l’habillement et le cuir.

Sur le plan extérieur, le déficit commercial s’est aggravé pour atteindre 20,2 milliards de dinars sur les onze premiers mois de 2025, contre 16,8 milliards un an plus tôt, sous l’effet d’une hausse des importations.

Cependant, la bonne performance des recettes touristiques et des revenus du travail a permis de limiter le déficit courant à 2,4 % du PIB, contre 1,2 % à la même période de 2024.

Les réserves en devises se sont établies à 25,5 milliards de dinars, couvrant 108 jours d’importations à fin décembre 2025. Le dinar, de son côté, continue de faire preuve de résilience, avec une appréciation face au dollar et un ajustement modéré face à l’euro.

Une inflation en recul, mais sous surveillance

Le taux d’inflation s’est maintenu à 4,9 % en novembre 2025, confirmant la poursuite du processus de désinflation, même à un rythme lent.

Cette tendance est principalement liée au ralentissement de l’inflation des produits à prix administrés et à une légère détente des prix des produits alimentaires frais, dont l’inflation est revenue à 11,1 %.

En revanche, l’inflation sous-jacente continue d’augmenter progressivement, atteignant 4,7 %.

Sur l’ensemble de l’année 2025, l’inflation moyenne devrait s’établir à 5,4 %, contre 7 % en 2024.

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Tunisie: toute diffusion médiatique par un médecin nécessite une autorisation

Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) de Tunisie a publié un communiqué visant à encadrer strictement la participation des médecins aux émissions médiatiques et la diffusion de contenus médicaux sur les réseaux sociaux. Cette décision fait suite à la diffusion d’une émission télé, dimanche soir, portant sur la profession de psychiatre, jugée par le CNOM comme présentant des aspects «voyeuristes» et contraires à l’éthique et à la déontologie médicale.

Dans son message, la présidente du CNOM, Rym Ghachem Attia, rappelle que «toute participation à des médias (TV, radio, presse) ou diffusion de contenus audiovisuels médicaux sur les réseaux sociaux doit obligatoirement faire l’objet d’une demande préalable d’autorisation auprès du Conseil régional de l’Ordre des médecins». Un espace dédié à ces demandes a été mis en place sur l’espace médecin en ligne, afin de centraliser et d’examiner les contenus avant leur diffusion.

Le processus prévoit que toute demande est soumise à examen et approbation préalable par le Conseil. En cas d’accord, le médecin doit impérativement mentionner le visa délivré par le Conseil régional lors de la diffusion du contenu. Le communiqué souligne que tout manquement à ces règles, que ce soit par absence d’autorisation ou omission de la mention du visa, expose le praticien à des sanctions disciplinaires.

Ces mesures ont pour objectif de «garantir la déontologie, la dignité de la profession et la confiance du public», précise la présidente du CNOM. 

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Facture électronique en Tunisie: qui est concerné, quelles sanctions et comment s’y préparer? Les explications de Kais Fekih

À partir du 1er janvier 2026, la facture électronique ne sera plus une option en Tunisie. Elle devient une obligation légale pour une large catégorie d’entreprises et de professionnels, notamment dans le secteur des services. Une réforme fiscale majeure, engagée depuis près d’une décennie, mais qui s’accélère brutalement à quelques heures de son entrée en vigueur. Pour comprendre les enjeux, les obligations concrètes et les difficultés de mise en œuvre, l’éclairage de Kais Fekih, expert-comptable, permet de remettre le cadre juridique et technique à plat.

La facturation électronique n’est pas une nouveauté en Tunisie. Elle a été instaurée par la loi dès 2016, dans une logique d’alignement sur les standards internationaux, notamment européens. «À l’époque, le dispositif reste timide», souligne Fekih, et d’ajouter: «Peu de visibilité, peu d’explications, et surtout aucune sanction réelle». Résultat: même les grandes entreprises, pourtant ciblées en priorité, n’adhèrent pas massivement.

Le véritable tournant intervient lorsque l’État impose la facture électronique aux prestataires privés travaillant avec les entreprises publiques. L’objectif est clair: assurer un meilleur suivi fiscal des transactions avec l’administration. C’est à ce moment-là que le système commence à prendre forme, avec la TTN (Tunisie TradeNet) désignée comme plateforme centrale de traitement et de transmission des factures électroniques.

Les sanctions changent la donne

Pendant longtemps, l’absence de sanctions a freiné l’adoption. La situation évolue lorsque des amendes financières sont introduites pour les grandes entreprises. En cas de non-émission de facture électronique, la sanction peut atteindre 500 dinars par facture. Mais ce que peu d’acteurs avaient anticipé, c’est l’extension du dispositif bien au-delà des grandes structures.

À compter du 1er janvier 2026, l’ensemble du secteur des services est soumis à l’obligation de facturation électronique. Le délai est extrêmement court, à peine quelques semaines, pour un secteur qui représente plus de 350 000 prestataires.

Sont concernés aussi bien les sociétés que les entreprises individuelles relevant du régime réel. La liste est large: comptables, avocats, médecins, ingénieurs, architectes, artisans, hôtels, agences de voyages, banques, assurances, transporteurs, informaticiens, consultants, designers. En clair, quasiment toute activité de services.

Une procédure lourde et très technique

Contrairement à une idée répandue, la facture électronique ne se résume pas à l’envoi d’un PDF par email. Il s’agit d’un système structuré, reposant sur plusieurs étapes obligatoires. La première consiste à obtenir une signature électronique auprès de la NCE (Agence nationale de certification électronique). Sans cette signature, aucune adhésion n’est possible. Une fois la signature obtenue, l’entreprise doit constituer un dossier complet auprès de la TTN, incluant formulaires, contrats et documents juridiques.

Des tests techniques sont ensuite imposés avant le passage en production réelle. Après l’adhésion à la TTN, une démarche supplémentaire est requise auprès de l’administration fiscale, via le dépôt d’une lettre d’information confirmant l’adhésion au système. Là encore, les délais sont incertains.

Selon l’expert, ni la NCE ni la TTN ne disposent aujourd’hui des ressources humaines et techniques suffisantes pour absorber un tel volume de demandes dans des délais aussi courts. Une estimation réaliste situe la durée complète du processus autour de six mois, bien au-delà du calendrier officiel.

Un système incomplet sans les clients

La facture électronique repose sur une chaîne complète. Une entreprise de services émet une facture, la transmet à la TTN, qui la transmet ensuite au client final. Mais si ce client n’est pas lui-même adhérent au système, le processus s’arrête.

Imposer l’obligation uniquement aux prestataires, sans intégrer progressivement leurs clients, crée un système partiellement fonctionnel, sans réelle finalité économique, hormis l’information rapide de l’administration fiscale.

Un modèle européen… encore en chantier

L’expérience européenne invite à la prudence. «En France, la facturation électronique est en préparation depuis quatre ans, avec des reports successifs», indique Kais Fekih. La mise en œuvre est désormais annoncée pour septembre 2026, sans garantie absolue.

Si une économie comme la France peine à finaliser le dispositif malgré des moyens importants, la question de la capacité de la Tunisie à réussir ce basculement en quelques semaines reste ouverte.

Cependant, malgré les critiques, la facture électronique présente des avantages concrets. En cas de contrôle fiscal, elle permet de sécuriser le chiffre d’affaires déclaré et de limiter les suspicions systématiques de dissimulation. Elle réduit également l’arbitraire des contrôles et apporte plus de traçabilité pour l’administration comme pour les entreprises.

Ce qu’il faut faire, dès maintenant

La recommandation centrale est claire: déposer au minimum une demande d’adhésion, même si le système n’est pas encore pleinement opérationnel. En parallèle, le développement de fournisseurs privés de solutions de facturation électronique devient essentiel.

 

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Afrique: les 5 pays à la plus forte pression fiscale, la Tunisie en tête!

Le récent rapport sur les statistiques des recettes publiques en Afrique 2025 révèle une tendance à la hausse de la mobilisation des ressources intérieures sur le continent. En 2023, le ratio moyen impôts/PIB en Afrique a atteint 16.1%, marquant une progression pour la troisième année consécutive. Cependant, derrière cette moyenne se cachent de fortes disparités nationales, allant de seulement 2.9% en Somalie à des sommets dépassant les 30%.

Voici les cinq pays africains qui affichent le taux de pression fiscale le plus élevé en 2023:

  1. Tunisie: 34.0%
  2. Seychelles: 29.1%
  3. Maroc: 28.5%
  4. Afrique du Sud: 26.5%
  5. Maurice: 23.1%

La Tunisie occupe la première place du podium avec un ratio de 34.0%, un niveau qui dépasse même la moyenne des pays de l’OCDE (33.9%). Le pays a connu une progression spectaculaire, enregistrant la plus forte hausse du continent entre 2013 et 2023 avec une augmentation de 5.7 points de pourcentage.

Selon le rapport, cette pression fiscale tunisienne repose sur trois piliers majeurs:

  • L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP): il a contribué à hauteur de 3.3 points de la hausse sur dix ans.
  • La TVA: en progression de 1.7 point sur la même période.
  • Les cotisations de sécurité sociale: elles représentent plus de 20% du total des recettes fiscales tunisiennes.

Cette hausse s’explique en partie par une explosion de 147% de la masse salariale à la suite d’augmentations de salaires successives, boostant mécaniquement les recettes liées à l’IRPP et aux cotisations sociales.

Les Seychelles (29.1%) et le Maroc (28.5%) suivent de près la Tunisie. Aux Seychelles, la performance est notamment portée par le secteur du tourisme qui génère environ la moitié des recettes de TVA. Le Maroc, tout comme la Tunisie, se distingue par l’importance de ses cotisations de sécurité sociale dans sa structure fiscale.

L’Afrique du Sud (26.5%) maintient une pression fiscale élevée, s’appuyant fortement sur l’impôt sur le revenu et les bénéfices qui constituent plus de la moitié de ses recettes totales. Enfin, Maurice complète ce top 5 avec un ratio de 23.1%, affichant une efficacité notable dans la collecte de la TVA par rapport à ses voisins.

Malgré ces performances de pointe, le rapport souligne que 20 des 38 pays étudiés présentent encore un ratio inférieur à 15%. Ce seuil est pourtant considéré comme essentiel par les experts pour financer durablement les infrastructures, la santé et l’éducation, indispensables à la croissance inclusive du continent.

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Tout le monde est connecté? Pas vraiment: les disparités numériques en 2026

En 2025, 84% des adultes dans les pays en développement possèdent un téléphone mobile, selon le Global Findex. Mais un adulte sur quatre n’a qu’un téléphone basique, sans Internet ni applications. Donc, seulement deux tiers des adultes ont un smartphone capable de naviguer sur le web et d’utiliser des services numériques.

Source: Frontières officielles de la Banque mondiale, Base de données Global Findex 2025, Gallup World Poll, 2024.

Une grande différence selon les régions

La possession de smartphones est très différente selon les pays. Dans les pays développés, le smartphone est devenu essentiel pour la vie quotidienne, l’éducation, le travail et l’accès aux services en ligne. Dans certaines régions comme l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, beaucoup de gens n’ont pas de smartphone. Cela s’explique par les faibles revenus et des infrastructures insuffisantes.

Ces inégalités touchent surtout les femmes et les ménages à faibles revenus. Les téléphones basiques sont assez répandus, mais les smartphones restent hors de portée pour beaucoup. L’accès au smartphone dépend du niveau de développement, des revenus et du genre.

Le smartphone est un symbole de modernité et de connectivité, mais tout le monde n’y a pas accès. Réduire ces écarts est important pour permettre à tous d’utiliser Internet et de soutenir le développement des régions défavorisées.

Des usages numériques différents selon les régions

En 2024, les réseaux sociaux et l’envoi de messages numériques sont les usages les plus répandus, surtout en Asie de l’Est-Pacifique et en Europe-Asie centrale.

Source: Base de données Global Findex 2025.


La lecture d’actualités en ligne est aussi fréquente. L’accès aux services publics en ligne reste limité, mais il progresse. Pour l’éducation, seulement 20 à 30% des adultes utilisent Internet à cette fin. Pour le travail ou gagner de l’argent en ligne, les usages restent très faibles, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Même quand les smartphones sont disponibles, l’usage d’Internet dépend des connaissances, des infrastructures et du revenu.

Les obstacles à l’inclusion numérique

Le coût des smartphones reste le principal obstacle, surtout en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. Même lorsque des appareils sont gratuits ou subventionnés, cela ne suffit pas toujours. Certains utilisateurs les revendent ou les laissent à d’autres membres de la famille. D’autres difficultés limitent l’accès aux services numériques, tels que le prix des forfaits de données, les problèmes de lecture, d’écriture ou d’utilisation des touches, la dépendance au téléphone d’une autre personne… D’autre part, l’accès à certains services nécessite souvent une pièce d’identité, par exemple pour acheter une carte SIM, ouvrir un compte d’argent mobile, ou même pour s’inscrire sur des plateformes de travail en ligne. Dans les pays où moins de 70% des adultes possèdent une pièce d’identité, l’enregistrement d’une carte SIM devient un obstacle majeur à l’inclusion numérique.

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Le Ghana et le Japon lancent un programme de formation en IA pour les jeunes

Selon la Banque mondiale, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici à 2030, soulignant l’importance stratégique de développer ces compétences pour soutenir la croissance et l’emploi sur le continent.

Dans ce contexte, la transformation numérique apparaît comme un levier majeur pour l’économie du Ghana. La GSMA estime que cette transition pourrait générer à peu près 2,9 milliards USD d’ici à 2027. Cependant, le pays est confronté à un chômage des jeunes élevé, avec un taux de 32% pour les 15‑24 ans en 2024, ce qui rend urgente la mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail numérique.

Source: Ministry of Communication, Digital Technology and Innovations (MoCDTI)

 

Pour répondre à ces enjeux, le Ghana considère la formation en intelligence artificielle (IA) et en technologies numériques comme un outil clé pour réduire le chômage, accroître la productivité et renforcer sa position dans l’économie numérique mondiale. Dans cette optique, le gouvernement ghanéen prévoit un programme structuré de formation en IA et science des données, en partenariat avec le Japon, via l’Université de Tokyo et la JICA. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’initiative africaine du laboratoire Matsuo. Il vise à former 30 000 professionnels en IA sur 3 ans, avec des certifications orientées vers l’employabilité et les compétences pratiques. Par ailleurs, le recours à des partenariats internationaux montre que le Ghana reconnaît l’importance des standards mondiaux en matière de formation numérique et souhaite accélérer la montée en compétence locale grâce à l’expertise japonaise.

En effet, les formations seront dispensées en ligne et en anglais, ciblant les étudiants des universités publiques ainsi que certaines écoles secondaires sélectionnées. Les certifications obtenues sont conçues pour favoriser l’insertion professionnelle immédiate, tant dans l’écosystème numérique local qu’international. Parallèlement, des programmes complémentaires, comme One Million Coders, visent à former 1 million de jeunes Ghanéens en 4 ans, en collaboration avec des acteurs technologiques mondiaux tels que Google, Microsoft, TikTok ou AWS.

Ainsi, ce projet dépasse le simple cadre académique. Il ambitionne de créer un écosystème numérique complet, où formation, emploi et innovation se nourrissent mutuellement, renforçant à la fois la compétitivité économique et l’insertion professionnelle des jeunes Ghanéens.

 

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TotalEnergies fait vibrer la Tunisie au rythme de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025

Pour des millions d’Africains, le football dépasse le cadre du sport: il est une célébration collective et un langage universel qui unit les peuples et les cultures du continent.

Partenaire majeur du football africain depuis 2016, TotalEnergies réaffirme, à l’occasion de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, son engagement durable en faveur de cette passion fédératrice et de ses millions de supporters, en Tunisie comme à l’échelle du continent, en plaçant l’inclusion, le partage et l’énergie du football au cœur de ses actions.

Bien plus qu’un événement sportif, la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations incarne un temps fort de rassemblement populaire, de passion partagée et de fierté collective. Elle fait vibrer les peuples africains autour d’un langage universel: le football.

TotalEnergies accompagne cette compétition emblématique avec une ambition claire: rapprocher le football de celles et ceux qui le font vivre au quotidien, en mettant les supporters, la jeunesse et l’inclusion au cœur de ses actions.

La Tunisie au cœur de la ferveur africaine

En Tunisie, où le football occupe une place centrale dans la vie sociale et culturelle, TotalEnergies Marketing Tunisie déploie un dispositif d’animations et d’activations destiné à prolonger l’expérience de la CAN bien au-delà des stades.

Les stations-service TotalEnergies Marketing Tunisie se transforment en espaces de convivialité et de partage, aux couleurs de la compétition, proposant jeux, animations et expériences immersives pour permettre aux fans de vivre pleinement l’événement, en famille ou entre amis.

À travers ces initiatives, TotalEnergies Marketing Tunisie entend ancrer la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 dans le quotidien des Tunisiens et créer des moments de célébration accessibles à tous.

«Football Together»: une énergie collective

À travers son partenariat historique avec la Confédération africaine de football et le programme panafricain «Football Together», TotalEnergies célèbre l’énergie, la convivialité et l’enthousiasme qui font vibrer le football africain. Cette initiative met en lumière les supporters, les jeunes talents et les histoires humaines qui incarnent la passion du continent pour ce sport fédérateur.

En Tunisie, les fans seront invités à vivre pleinement la compétition grâce à un écosystème digital dédié, relayé sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram, TikTok, YouTube et X, qui promeut le partage, la ferveur et le rassemblement autour du football africain.

La dimension humaine est au cœur des activations «Football Together», notamment à travers l’implication de la jeunesse africaine au plus près des terrains, dans des rôles emblématiques tels que ramasseurs de balles, ainsi que par l’immersion des supporters dans l’ambiance des matchs grâce à des contenus exclusifs proposés par des influenceurs et ambassadeurs.

Tout au long de la compétition, les comptes Social Media «Football Together» mettront à l’honneur l’énergie des fans et l’intensité de la ferveur populaire à travers des contenus exclusifs et engageants.

Un engagement qui dépasse le cadre sportif

Fidèle à ses valeurs, TotalEnergies inscrit son partenariat avec la Confédération africaine de football dans une démarche responsable et inclusive. Soutien à la jeunesse, promotion de l’égalité des chances et attention portée à l’accessibilité: la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 illustre le rôle du sport comme levier de cohésion sociale et de transmission positive.

À l’occasion de la compétition, TotalEnergies déploie plusieurs initiatives en faveur de l’inclusion, en partenariat avec des associations œuvrant pour la scolarité et l’intégration d’enfants en situation de handicap. Cinq enfants en situation d’autisme seront ainsi invités, accompagnés d’un proche, à assister à un match des quarts de finale le 9 janvier à Rabat, tandis que des enfants présentant des troubles dyslexiques vivront la rencontre en tribunes le même jour à Tanger.

Par ailleurs, le 14 janvier, cinq enfants de l’association Anaïs, engagée pour l’inclusion des personnes porteuses de trisomie 21, participeront à la «Football Together Experience», une projection privée enrichie d’animations, pensée comme un moment de partage et de convivialité autour du football.

Présente en Tunisie depuis 1948, TotalEnergies Marketing Tunisie renforce ainsi son ancrage local et son lien avec les communautés, en conjuguant passion du sport et engagement sociétal.

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La BFT en liquidation: mise en vente des éléments du bureau de l’ex-président-directeur général

En vertu de l’ordonnance du 09/12/2025 du Juge Contrôleur de la BFT, Salah Feki, liquidateur de la BFT, envisage la mise en vente de l’ensemble des éléments composant le bureau de l’ex-président-directeur général de la BFT.

Toutes entités et personnes intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès du siège social de la BFT, sis à Cité Ennacim, rue Aboubaker Achahid, Mont Plaisir Le Belvédère -1002- Tunis, contre le paiement de la somme non récupérable de 50 dinars à verser au compte de la BFT (en liquidation) tenu à la STB Agence Avenue Kheireddine Pacha Tunis sous le Numéro 10 006 035 1881375 788 93. Les offres sont adressées conformément au cahier des charges par voie postale dans des enveloppes cachetées au nom de M. le Liquidateur de la BFT à l’adresse de la BFT ci-haut citée au plus tard le 30/01/2026.

Les visites se feront tous les jours ouvrables avec une prise de rendez-vous au préalable avec M. le Liquidateur. Tél: (98 440 598)

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Le Canada supprime le visa pour ce pays arabe

Les citoyens qataris n’ont plus besoin de visa pour se rendre au Canada. Et ce, depuis le 25 novembre 2025. Toutefois, ils doivent obtenir une AVE (Autorisation de voyage électronique) pour voyager par avion.

Les ressortissants du Qatar qui possèdent déjà un visa de résident temporaire valide peuvent continuer à l’utiliser pour voyager au Canada jusqu’à son expiration ou jusqu’à celle de leur passeport, selon la première échéance. Ceux qui n’ont pas de visa valide doivent faire une demande d’AVE pour voyager vers le Canada. Les voyageurs peuvent consulter le site canada.ca/AVE  pour vérifier leur admissibilité et connaître la procédure à suivre.

Cette mesure vise à faciliter les déplacements touristiques et professionnels, à renforcer les liens bilatéraux entre Ottawa et Doha, et à stimuler le tourisme et les échanges économiques, tout en maintenant une migration gérée et sécurisée.

«La levée des exigences en matière de visa est une étape importante dans nos relations avec le Qatar et permet aux voyageurs admissibles de découvrir plus facilement tout ce que le Canada a à offrir. Non seulement cela renforcera les possibilités d’affaires et d’investissement, mais cela apportera également des avantages économiques au pays et à l’étranger, tout en approfondissant les liens solides qui unissent nos deux pays», a déclaré Lena Metlege Diab, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.

En 2024, le commerce bilatéral entre le Canada et le Qatar s’élevait à environ 325 millions de dollars canadiens. La même année, près de 9 000 visiteurs qataris ont voyagé au Canada, soit une hausse de 11,5% par rapport à 2023.

Pour rappel, l’AVE est un document de voyage numérique pour la plupart des voyageurs dispensés de visa qui se rendent au Canada par voie aérienne. Elle permet aux agents de procéder à un contrôle rapide avant le départ. La majorité des demandes sont acceptées en quelques minutes et ne nécessitent qu’un passeport valide, une carte de crédit et une adresse e-mail.

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Attendre, encore attendre: le transport aérien tunisien pèse sur le tourisme

Retards extrêmes, annulations imprévisibles et rupture de continuité territoriale.

Le transport aérien tunisien traverse une zone de fortes turbulences. En l’espace de 48 heures, deux prises de parole majeures, celle de la présidence de la République et celle de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, ont mis en lumière une crise qui dépasse le simple désagrément pour les voyageurs et commence à peser lourdement sur le tourisme et l’économie nationale.

Le cadre est posé le 29 décembre au palais de Carthage. Lors d’un entretien avec le ministre du Transport, le président de la République, Kaïs Saïed, a qualifié la situation du transport aérien d’«inacceptable», évoquant des retards pouvant atteindre jusqu’à cinq jours sur certaines liaisons internationales. Il a insisté sur le caractère intolérable de ces dysfonctionnements, que ce soit dans les aéroports tunisiens ou à l’étranger, appelant à une mise en cause directe des responsabilités. Selon le président de la République, garantir un transport aérien fiable relève d’un droit humain fondamental, au même titre que l’accès aux services publics essentiels.

Un jour plus tôt, le 28 décembre, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie sonnait, de son côté, le signal d’alarme. Dans un communiqué au ton ferme, elle dénonce une crise «structurelle» du transport aérien intérieur, particulièrement sur les lignes reliant Tunis à Djerba et Tozeur. Les retards, parfois supérieurs à dix heures, et les annulations de dernière minute ne sont plus perçus comme des incidents ponctuels, mais comme un facteur de désorganisation durable. La FTH parle même d’un isolement forcé de certaines régions, avec des impacts directs sur les citoyens, mais aussi sur les professionnels du tourisme.

Sur le terrain, les conséquences sont concrètes. Le manque de fiabilité des liaisons aériennes perturbe les programmes des agences de voyages, fragilise les engagements contractuels avec les tour-opérateurs et affaiblit la promotion de niches stratégiques comme le tourisme saharien ou le tourisme insulaire. Les alternatives terrestres, longues et insuffisamment équipées, ne permettent pas de compenser ces défaillances, accentuant le sentiment de marginalisation des régions intérieures.

Ce double constat, politique et professionnel, converge vers une même urgence: réformer en profondeur le transport aérien tunisien. La présidence évoque une reconstruction globale des services publics, tandis que les acteurs du tourisme appellent à des décisions courageuses et immédiates. Au-delà de l’image du pays, c’est la compétitivité de la destination Tunisie qui est en jeu, dans un contexte international où la fiabilité des transports est devenue un critère décisif pour les voyageurs.

En clair, sans un ciel stable, difficile de faire décoller durablement le tourisme tunisien.

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Le ministère des Finances fixe un plafond pour les taux d’intérêt des micro-financements

La Tunisie renforce la régulation du secteur de la micro-finance. Un arrêté de la ministre des Finances, publié au Journal officiel le 26 décembre 2025, fixe un plafond aux taux d’intérêt annuels appliqués aux micro-financements accordés sur des ressources non budgétaires.

Plutôt que d’imposer un taux fixe, le mécanisme repose sur une référence évolutive. Tous les 6 mois, l’Autorité de contrôle de la micro-finance (ACMF) calcule, pour chaque type de micro-financement, un taux annuel effectif global moyen (TAEG), basé sur les taux pratiqués par les institutions du secteur au semestre précédent. Autrement dit, ces moyennes, calculées sur la base pondérée des taux appliqués par les institutions durant le semestre précédent, servent de référence pour le semestre suivant afin de déterminer les taux d’intérêt ou marges bénéficiaires jugés excessifs. 

L’ACMF publiera par note officielle:

  • les taux de référence,

  • les catégories de micro-financements concernées,

  • et le mode de calcul du TAEG.


Pour les bénéficiaires, ce dispositif apporte plus de transparence et de sécurité, en limitant les risques de surcoût. Pour le secteur, il constitue un outil de discipline et d’encadrement, renforçant la confiance dans la micro-finance tunisienne.

 

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Nationalité française en 2024: le Maroc et l’Algérie devancent la Tunisie

En 2024, 7 250 ressortissants tunisiens ont acquis la nationalité française par décret, plaçant la Tunisie au troisième rang des nationalités les plus concernées, derrière le Maroc et l’Algérie. Les Tunisiens représentent 7,5 % de l’ensemble des acquisitions par décret.

  • Marocains: 14 454 acquisitions (+8,7 %)

  • Algériens: 12 002 acquisitions (+5,2 %)

  • Tunisiens: 7 250 acquisitions (+13,9 %)

La dynamique est particulièrement marquée, avec une hausse de 13,9 % par rapport à 2023, supérieure à la moyenne générale (+ 6,7 %). En revanche, la part des déclarations anticipées reste relativement limitée pour les Tunisiens (27,5 %), ce qui indique que l’acquisition de la nationalité française se fait majoritairement par naturalisation individuelle, notamment après plusieurs années de résidence en France.

À noter qu’en 2024, un total de 103 661 personnes ont acquis la nationalité française, soit une augmentation de 6,6 % par rapport à 2023, selon les données du ministère de l’Intérieur français. Cette progression est principalement portée par les acquisitions par décret, qui atteignent 48 829 toutes nationalités confondues, en forte hausse de 21,9 % sur un an.

 

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Nouvel An: voici les rituels les plus répandus dans le monde pour attirer chance et prospérité

À minuit, certains avalent des raisins, d’autres cassent des assiettes. À travers le monde, le passage à la nouvelle année est marqué par des rituels parfois étonnants, souvent symboliques, toujours porteurs d’un même message: attirer la chance, la prospérité et se protéger du mauvais sort.

À minuit, raisins, lentilles, fruits ronds ou rituels symboliques se répondent d’un pays à l’autre. Ces traditions du Nouvel An traduisent une même volonté universelle: attirer la chance, la prospérité et commencer l’année sous de bons auspices.

Le réveillon du Nouvel An, célébré chaque 31 décembre, est un moment universellement associé aux vœux, aux espoirs et aux traditions. Selon les cultures, ces rituels prennent des formes variées, mais ils reposent sur des croyances communes liées à l’abondance, à l’amour et au renouveau, comme le soulignent plusieurs sources culturelles et historiques, dont Encyclopaedia Britannica et National Geographic.

Chance et prospérité au cœur des traditions

Dans de nombreux pays, la nourriture joue un rôle central dans les rites de fin d’année.

En Espagne et dans plusieurs pays d’Amérique latine, la tradition des douze raisins de la chance est incontournable. Aux douze coups de minuit, un raisin est mangé pour chaque mois de l’année à venir, dans l’espoir d’attirer bonheur et prospérité. Cette coutume, apparue au début du XXᵉ siècle, s’est largement diffusée grâce aux médias et aux célébrations publiques sur les grandes places du pays.

En Italie et en Amérique latine, les lentilles sont au menu du réveillon. Leur forme rappelle celle des pièces de monnaie et symbolise la richesse financière pour l’année à venir.

Au Brésil et en Roumanie, le rituel passe par les vêtements. Porter des sous-vêtements colorés à minuit est censé influencer l’année à venir: blanc pour la paix, jaune pour l’argent, rouge pour l’amour.

Aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe, la consommation de porc est associée à l’idée d’avancer et de progresser, tandis que le chou est lié à la prospérité. Aux Philippines, disposer douze fruits ronds sur la table symbolise l’abondance pour chacun des mois de l’année.

Bruit, protection et purification

D’autres traditions visent avant tout à éloigner le mal et purifier l’année passée.

Au Portugal et au Brésil, faire du bruit — pétards, casseroles, parfois vaisselle brisée — est une manière symbolique de chasser les mauvais esprits.

Au Danemark, casser des assiettes devant la porte de ses proches est un geste d’amitié et un souhait de bonheur pour l’année à venir. Plus il y a de morceaux, plus l’année est censée être favorable.

Au Japon, le Nouvel An (Oshōgatsu) commence par le grand nettoyage de la maison, appelé osōji, destiné à se libérer symboliquement des impuretés de l’année écoulée.

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Hammam-Lif: le Casino entre enfin en phase de restauration

La municipalité de Hammam-Lif a annoncé le démarrage officiel des travaux de restauration du «Casino de Hammam-Lif», un monument historique protégé depuis le 1er septembre 2000 et symbole majeur du patrimoine national du gouvernorat de Ben Arous. Ce projet, attendu depuis de nombreuses années, vise à redonner vie à ce site emblématique en le transformant en un pôle culturel, touristique et social.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’initiative innovante des «lzamates», sous la supervision de l’Instance générale de partenariat public-privé (IGPPP), en collaboration étroite avec l’Institut national du patrimoine (INP), le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et avec l’appui de l’agence française Expertise France. Les études techniques et architecturales, confiées au bureau Arké Architecture, ont été validées à toutes les étapes par l’INP afin de garantir le respect de l’identité et de la spécificité du monument.

À la suite d’un appel d’offres public lancé en juillet 2025, les travaux de restauration, d’une durée estimée à 18 mois, ont été confiés aux entreprises tunisiennes BIRC et ENIBTP, avec une autorisation de construction (n°1825) délivrée le 11 juillet 2025. Le coût de cette phase s’élève à 2,3 millions de dinars tunisiens, hors taxes, financé par l’Union européenne.

La municipalité prévoit de confier ultérieurement la gestion et l’exploitation du casino à un investisseur privé, sélectionné via un appel d’offres prévu en 2026. Cette approche vise à assurer un usage durable du monument tout en offrant des services attractifs aux habitants et aux visiteurs.

La municipalité de Hammam-Lif souligne l’importance de ce projet comme levier de développement local, contribuant à la valorisation du patrimoine unique de la ville et au dynamisme économique, social et culturel de la région. Il illustre également le succès de la coopération entre acteurs publics et privés dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine national.

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Maroc: que propose l’aéroport Mohammed V pendant la CAN 2025?

Le principal hub aérien du Maroc, l’aéroport Mohammed V de Casablanca, a transformé l’expérience des voyageurs grâce à un parcours passager digitalisé, activé spécialement pour faire face à l’affluence liée à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Ce dispositif combine technologies self‑service, automatisation et outils biométriques pour rendre le passage dans l’aéroport plus rapide, plus fluide et moins stressant.

Voici ce que cela offre concrètement:

  1. Automatisation de l’enregistrement (check‑in) et du dépôt des bagages: 10 bornes Self Bag Drop (au niveau 0 du Terminal 1) permettent aux passagers de s’enregistrer, d’imprimer leur carte d’embarquement, d’étiqueter et de déposer leurs bagages, sans passer par les comptoirs traditionnels, ce qui réduit les files d’attente.

  2. Bornes d’enregistrement libre‑service pour les voyageurs sans bagages en soute: au Terminal 2, des kiosques permettent aux passagers sans bagages en soute à enregistrer de faire leurs formalités seuls et d’accéder directement aux zones de contrôle et d’embarquement, gagnant du temps. 

  3. Technologies biométriques et intégration avec les compagnies aériennes: le système utilise des solutions numériques et biométriques avancées et est déjà utilisé par plusieurs compagnies, renforçant l’interopérabilité du parcours digital.

En effet, plusieurs compagnies aériennes, dont Air Arabia, Saudia et EgyptAir, ont déjà intégré leurs applications à ces bornes, renforçant l’interopérabilité du système, comme l’ont relayé plusieurs médias, dont Yabiladi.

D’ailleurs, ces innovations interviennent dans un contexte où l’aéroport a vu un trafic exceptionnel, avec des centaines de milliers de passagers transitant en quelques jours et une croissance historique du trafic global. Par exemple, entre le 8 et le 18 décembre, l’aéroport Mohammed V a accueilli 292 221 passagers, soit 33,7% du trafic total du pays, confirmant son rôle de hub aérien majeur durant la compétition.

L’ensemble s’inscrit dans la stratégie «Décollage 2025» de l’ONDA, visant la numérisation complète des aéroports marocains. La création d’une Digital Factory, le déploiement d’e-gates biométriques et le lancement du système Smart Airport permettent de surveiller en temps réel les infrastructures et d’anticiper les dysfonctionnements, posant les bases d’un parcours passager fluide et sécurisé.

Pourquoi cette innovation est utile pour les professionnels tunisiens?

Pour les professionnels et les entreprises du secteur transport, tourisme et logistique, ce déploiement constitue un exemple concret de digitalisation réussie des processus opérationnels. L’exemple marocain illustre plusieurs bonnes pratiques applicables en Tunisie:

  • Fluidification des flux et réduction des temps d’attente, essentielles pour améliorer l’expérience client et optimiser les opérations.

  • Digitalisation progressive des parcours, combinant solutions automatiques et assistance humaine pour sécuriser et accélérer les services.

  • Anticipation des pics de trafic, permettant de gérer efficacement les périodes de forte affluence, que ce soit pour des événements sportifs ou des saisons touristiques.

 

 

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Tunisie: la facture électronique devient obligatoire dès 2026…

À partir de 2026, toutes les entreprises tunisiennes devront utiliser la facture électronique, une réforme majeure visant à moderniser l’économie nationale et renforcer la transparence fiscale. Cette initiative, soutenue par la plateforme #elfatoora, permettra de réduire la fraude et de simplifier les démarches administratives pour les entreprises.

Il est bon de rappeler que la Tunisie a amorcé la digitalisation de son système fiscal avec le décret d’application 2016-1066, posant les bases de l’intégration des technologies numériques dans les transactions. La facture électronique constitue l’aboutissement de ce processus, permettant aux entreprises de générer, de transmettre et d’archiver leurs factures de manière entièrement numérique, en conformité avec les exigences de la Direction générale des impôts (DGI).

Des avantages pour les entreprises et l’administration fiscale

La facture électronique simplifie la gestion administrative et réduit les délais liés aux procédures papier. Chaque facture sera sécurisée par une signature électronique qualifiée, garantissant sa validité juridique. Pour l’administration fiscale, cette réforme facilite le suivi des transactions et la détection d’éventuelles irrégularités, contribuant ainsi à limiter la fraude et à améliorer la collecte des recettes.

Comment s’adapter au nouveau système

Les entreprises devront suivre une procédure progressive pour passer au format électronique. Après validation de leur dossier administratif, elles participeront à une phase de test technique pour assurer la compatibilité avec la plateforme #elfatoora. Cette étape sera suivie de la mise en production et de la déclaration fiscale finale.

Les informations techniques à fournir incluent l’adresse IP publique, les personnes habilitées à signer les factures et le mode de connexion choisi (Webservice ou SFTP). Ces étapes visent à garantir une interopérabilité optimale entre les systèmes des entreprises et la plateforme.

Le ministère des Finances, via Tunisie TradeNet (TTN), accompagne les entreprises dans cette transition, offrant un soutien technique et commercial. Les tarifs pour le traitement des factures électroniques ont été définis avec transparence: par exemple, une facture de moins de 50 Ko coûtera 0,190 Tnd, avec des frais supplémentaires au-delà de cette taille.

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L’Afrique renforce sa recherche stratégique: ce que les entrepreneurs doivent savoir

L’Union africaine met en place une stratégie pour que la recherche et les analyses économiques, sociales et sanitaires influencent réellement les décisions politiques à l’échelle du continent.

Pour cela, elle soutient 3  grands réseaux de think tanks africains qui couvrent toutes les régions et des thématiques clés comme la transformation économique, la sécurité alimentaire et la transition numérique. L’objectif est donc de produire des analyses fiables et pertinentes pour orienter les politiques publiques à l’échelle du continent.  

Chaque consortium dispose d’un financement pouvant atteindre 10 millions de dollars sur deux ans et demi, ce qui leur permet de produire des analyses solides, directement utiles aux décideurs et, indirectement, aux acteurs économiques.

Pour un entrepreneur ou un CEO, cela signifie:

  • Opportunités d’accès à des données fiables et actualisées sur le marché africain.

  • Possibilité de partenariats ou collaborations avec ces think tanks pour anticiper les tendances et politiques.

  • Vision stratégique du continent: comprendre où l’Afrique investit en recherche peut guider vos décisions d’expansion, d’innovation ou d’investissement.

Les trois consortiums clés

  • RAISED Africa (Economic Research Forum): spécialisé dans les économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

  • BRIDGE-Africa (African Centre for Economic Transformation, ACET): se concentre sur la transformation économique et le développement structurel.

  • Consortium APHRC (African Population and Health Research Centre): expert en données démographiques et santé.

Pourquoi c’est important pour les entrepreneurs? Ces réseaux couvrent toutes les régions du continent, de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique australe, en passant par le Nord, l’Est et le Centre et offrent des analyses pointues sur des secteurs stratégiques (économie, numérique, santé, sécurité alimentaire), ce qui peut aider à anticiper les tendances de marché et la réglementation.

L’initiative, financée par la Banque mondiale sur 5 ans, vise à transformer la connaissance en moteur de développement et à rapprocher la recherche de la décision publique. Rappelons que cette initiative s’inscrit dans le prolongement d’un appel à candidatures lancé en juillet 2025.

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Le port de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, fait l’objet d’un suivi renforcé du ministère du Transport

Le ministère du Transport intensifie le suivi du port commercial de Radès, classé 13ᵉ port africain en termes de performance selon l’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024 publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, afin d’améliorer la fluidité de la livraison des marchandises et de réduire les coûts logistiques.

Le port commercial de Radès, classé 13ᵉ en Afrique, optimise ses opérations et modernise ses infrastructures pour accélérer la livraison des marchandises et renforcer la compétitivité logistique.

Ce dossier a été au centre d’une séance de travail présidée par le ministre du Transport, Rachid Amri, le vendredi 26 décembre 2025, au siège de l’Office de la marine marchande et des ports. Cette réunion s’inscrit dans le prolongement de l’évaluation engagée depuis le 11 septembre 2025 sur les questions de sécurité, de sûreté et d’exploitation du port de Radès, principal hub portuaire du pays.

Lors de cette rencontre, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations adoptées lors des précédentes réunions, notamment celles liées à l’organisation des espaces portuaires et à la gestion des conteneurs et remorques à long séjour. Ces équipements sont désormais regroupés dans des zones dédiées, avec un renforcement de la coordination avec les services douaniers pour leur cession ou leur enlèvement, conformément à la réglementation en vigueur. L’objectif est clair : optimiser l’utilisation des surfaces portuaires et limiter la congestion.

Le ministre a également suivi avec attention l’évolution du processus de digitalisation des opérations administratives et portuaires au sein du guichet unique du port de Radès. Cette démarche vise à simplifier les procédures pour l’ensemble des intervenants, accélérer le traitement des dossiers et améliorer la transparence des opérations.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les perspectives d’extension du terminal des conteneurs et des remorques. Deux hypothèses sont actuellement étudiées : la première prévoit la création d’un terminal dédié aux conteneurs regroupant les quais 6, 7, 8 et 9 ; la seconde consiste à réaliser un terminal indépendant de l’actuel, composé des quais 9, 11 et 12. À ce sujet, le ministre du Transport a recommandé d’approfondir les études préliminaires pour chaque option afin de retenir la solution la plus adaptée et la plus rapide à concrétiser.

Cette future extension s’inscrit dans une vision stratégique visant à renforcer la chaîne logistique nationale, améliorer la compétitivité du port de Radès — déjà reconnu sur le plan continental — et réduire le coût du passage des marchandises, dans un contexte où la performance portuaire devient un facteur clé d’attractivité économique.

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Industrie automobile: le CETIME et la TAA unissent leurs forces

Un nouveau cap vient d’être franchi dans le développement de l’industrie automobile tunisienne. Le CETIME Tunisie et la Tunisian Automotive Association (TAA) ont officialisé, mardi 23 décembre 2025, la signature d’un partenariat stratégique destiné à renforcer la compétitivité du secteur.

La convention a été conclue à l’issue d’une réunion de travail tenue au siège du CETIME, en présence de Noureddine Guizani, Directeur général du CETIME, et de Fatma Kolsi, Directrice générale de la TAA. Les cadres dirigeants des deux institutions ont également pris part aux échanges, aux côtés de Adnan Boubaker, Directeur des ressources humaines et de la durabilité sociale à la TAA.

Au cœur des discussions; la mise en place d’une coopération structurée autour de plusieurs axes prioritaires, visant à accompagner l’évolution d’un secteur considéré comme stratégique pour l’économie nationale. À forte valeur ajoutée, l’industrie automobile s’impose aujourd’hui comme un levier majeur de croissance, d’innovation et d’intégration dans les chaînes de valeur régionales et internationales.

Le partenariat prévoit notamment le renforcement des compétences et du capital humain, un appui technique ciblé aux entreprises, ainsi que la promotion de l’innovation, de la qualité et de la normalisation. L’amélioration durable de la productivité industrielle figure également parmi les objectifs clés de cette collaboration.

En mutualisant leurs expertises et leurs réseaux, le CETIME et la TAA entendent favoriser l’émergence de synergies entre les acteurs de l’écosystème automobile et accompagner la montée en gamme de la filière tunisienne, afin de répondre aux standards et aux exigences des marchés internationaux.

Au-delà de la signature, cet accord traduit la volonté commune des deux institutions de s’inscrire dans une dynamique de développement industriel durable, créatrice de valeur, de performance et de nouvelles opportunités pour les entreprises du secteur automobile.

Source: TAA

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