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La société portugaise BA Glass choisit la Tunisie pour booster son expansion en Afrique

Tunisie confirme son attractivité auprès des investisseurs étrangers.

Le mardi 16 décembre 2025, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, a rencontré Tiego Morira Da Silva, directeur général de la société portugaise BA Glass, spécialisée dans la fabrication de produits en verre. Cette rencontre a été l’occasion de poser les bases d’un futur investissement prometteur sur le sol tunisien.

Au cours de l’échange, le DG de BA Glass a présenté un panorama des activités de son entreprise à l’international, ainsi que ses ambitions pour les années à venir. Selon lui, la Tunisie se distingue par sa position géographique stratégique, la qualité de ses ressources humaines et l’environnement favorable aux affaires. Autant d’atouts qui correspondent parfaitement à la stratégie de BA Glass, désireuse d’étendre ses activités vers de nouveaux marchés porteurs, en particulier sur le continent africain.

De son côté, le ministre Abdelhafidh a salué ce choix et a souligné l’alignement des objectifs de l’entreprise avec les priorités de la Tunisie, à savoir la création d’emplois, le transfert de technologies modernes et le soutien à l’exportation. En outre, il a réaffirmé l’engagement total du ministère et de ses structures spécialisées pour accompagner l’entreprise et garantir le lancement de ses activités dans les meilleures conditions possibles.

Cet investissement illustre non seulement la confiance des entreprises étrangères dans le potentiel tunisien, mais aussi l’attractivité croissante du pays pour les projets industriels tournés vers l’Afrique. BA Glass s’apprête ainsi à écrire un nouveau chapitre de son développement, tout en contribuant notamment à dynamiser l’économie locale et à renforcer le tissu industriel tunisien.

Source: Ministère de l’Economie et de la Planification

 

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La société CDC Gestion modifie sa structure de capital

La société de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers, CDC Gestion, vient d’annonce une modification de son actionnariat à la suite d’une augmentation de capital en numéraire. Cette opération, qui n’entraîne pas de changement de contrôle de la société, concerne l’émission de 5 nouvelles actions d’une valeur nominale de 10 dinars chacune, réservées à cinq personnes physiques.

Cette décision intervient dans le cadre légal des organismes de placement collectif, conformément au Code des organismes de placement collectif, promulgué par la loi n°2001-83 du 24 juillet 2001, et renforcé par la loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 sur la sécurité des relations financières. La société est agréée par le Conseil du marché financier (CMF) sous le numéro 26-2013 depuis le 3 juillet 2013. 

À l’issue de cette opération, la répartition du capital de CDC Gestion s’établit comme suit:

  • CDC: 29 427 actions, soit 294 270 dinars, représentant 58,85% du capital.
  • IMBANK: 19 368 actions, soit 193 680 dinars, 38,73%.
  • Actionstream Consulting: 1 202 actions, soit 12 020 dinars, 2,40%.
  • Cinq personnes physiques – Amel El Medini, Jamelleddine Ben Hadj Abdallah, Hichem Ben Fadhl, Nejia Gharbi, Karim Bououni, Nasreddine Dekhli et Abderrahmane Hadj Nacer, ainsi que  Luciano Borin – détiennent chacun 1 action de 10 dinars, représentant 0,002% du capital chacune.

Le capital total de la société s’élève désormais à 500 050 dinars, répartis sur 50 005 actions.

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Voyager ou travailler en Afrique de l’Ouest? Le roaming deviendra gratuit dans ces pays en 2026

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (Artp) et ses homologues du Bénin, de la Gambie, du Mali et du Togo ont franchi un cap vers l’intégration numérique en Afrique de l’Ouest en signant des accords sur le free roaming. Lors d’une cérémonie tenue à Dakar jeudi dernier, ces protocoles, qui entreront en vigueur le 1er mars 2026, permettront aux habitants de ces pays de recevoir gratuitement leurs appels pendant 30 jours lorsqu’ils se déplacent dans un pays voisin et de bénéficier de la facturation des services voix, SMS et données au tarif local, sans surtaxes supplémentaires. L’objectif est d’harmoniser les tarifs, d’améliorer la qualité des services et de créer un marché télécom régional plus intégré, facilitant la mobilité, les échanges économiques et les liens sociaux à travers la sous-région. 

L’idée derrière ces accords est donc simple! Faciliter la communication transfrontalière en supprimant les frais d’itinérance mobile, permettre aux citoyens de rester connectés à moindre coût lorsqu’ils voyagent dans la région, ainsi que poser les bases d’un marché télécom unifié en Afrique de l’Ouest, plus intégré et accessible.

Source: l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal

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5 concessions à l’arrêt, production en chute de 11% : le pétrole tunisien sous tension

La production nationale de pétrole brut a chuté à 1 006 kilotonnes à fin octobre 2025, contre un niveau plus élevé un an auparavant. Cette baisse de 11% sur un an s’explique en grande partie par l’arrêt temporaire des activités dans plusieurs concessions pétrolières, principalement pour des travaux de maintenance, ainsi que par le recul de la production dans la majorité des champs en exploitation.

Ce constat s’inscrit dans le cadre du rapport sur la conjoncture économique (octobre 2025) publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines (ONEM), qui dresse un état des lieux détaillé de l’évolution du secteur énergétique en Tunisie.

Dans le détail, la baisse de la production a concerné la plupart des champs pétroliers. Les reculs les plus marqués ont été enregistrés à Barka (-82%), Nawara (-41%) et Ashtart (-28%). D’autres sites ont également affiché des diminutions notables, notamment Gherib (-20%), Adem (-17%), El Hajeb/Guebiba (-13%), Halk El Manzel (-11%), Miskar (-7%) et El Borma (-4%). Ces contre-performances traduisent à la fois la maturité de certains gisements et l’impact direct des interruptions d’activité décidées en 2025.

Plusieurs concessions ont en effet connu des arrêts de production au cours de l’année. Les concessions Cherouq, Durra, Anaguid Est, Jinane et Benefsej Sud ont vu leur production interrompue depuis le 23 septembre 2025, en raison de travaux de maintenance. La concession Ashtart a, de son côté, connu un arrêt entre le 27 juin et le 8 juillet 2025 pour les mêmes raisons. Quant à la concession Nawara, la production n’a repris que le 15 mai 2025, après un arrêt total (shut down) entamé le 3 mai 2025. La concession Benefsej Sud a été remise en production plus tôt dans l’année, le 3 février 2025.

Malgré ce contexte globalement défavorable, certains champs ont enregistré une amélioration de leur production, atténuant partiellement la baisse nationale. C’est notamment le cas de Gremda/El Ain, qui affiche une hausse spectaculaire de 370%, ainsi que de Ezzaouia (+45%), D.S.T (+35%), Bir Ben Tartar (+3%) et Cercina (+1%). Ces évolutions positives restent toutefois insuffisantes pour compenser le recul observé sur les principaux sites producteurs.

L’impact de cette situation se reflète également dans la production journalière moyenne de pétrole, qui est passée de 29,1 mille barils par jour à fin octobre 2024 à 25,6 mille barils par jour à fin octobre 2025. Cette baisse confirme une tendance structurelle à la diminution de la production nationale, renforcée en 2025 par les arrêts d’activités liés à la maintenance des installations.

Selon l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines, ces données soulignent l’importance des investissements dans la maintenance, l’optimisation des champs existants et la relance de l’exploration afin de stabiliser, à moyen terme, la production pétrolière nationale.

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Sanimed augmente son capital de plus de 10,1 millions de dinars

La société Sanimed a indiqué dans un communiqué l’augmentation de son capital social, telle qu’approuvée par l’Assemblée générale extraordinaire du 18 décembre 2024.

Réservée à la société Agrimed, cette opération porte sur un montant global de 10,107 millions de dinars. Elle s’est traduite par l’émission de 7 571 000 actions nouvelles, d’une valeur nominale de 1,335 dinar chacune, assorties d’une prime d’émission de 0,250 dinar.

Sur le plan financier, l’augmentation a été réalisée à la fois par compensation de créances, pour un montant de 5,5 millions de dinars, et par apport en numéraire, à hauteur de 6,5 millions de dinars.

À l’issue de cette opération, le capital social de Sanimed s’établit désormais à 26,661 millions de dinars, répartis en 19 971 000 actions de même valeur nominale. En conséquence, l’article 6 des statuts de la société a été modifié pour refléter cette nouvelle structure du capital.

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Tunisie: le groupe allemand LAPP implante un centre de R&D  

 

groupe allemand LAPP

 

 

La Tunisie accueillera prochainement un centre de recherche et développement du groupe allemand LAPP, leader mondial des câbles, fils et accessoires industriels. Cette décision marque une avancée stratégique pour l’écosystème industriel tunisien et confirme l’attractivité du pays pour les investissements à forte valeur ajoutée.

 

 

 

 

L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre une délégation du groupe LAPP et les responsables de la Foreign Investment Promotion Agency, FIPA-Tunisia. La délégation allemande était conduite par Michael Seddig, CEO et COO EMEA du groupe, accompagné de Seif Allah Rached, Vice President et Head of Operations Harnessing EMEA. Elle a été reçue par Jalel Tebib, directeur général de FIPA-Tunisia, et Hatem Essoussi, directeur principal chargé de la promotion des secteurs à forte valeur ajoutée.

À travers ce projet, LAPP choisit la Tunisie comme plateforme régionale d’innovation industrielle. Le futur centre de recherche et développement viendra renforcer les capacités locales en matière de technologies industrielles avancées et contribuera au positionnement du pays sur des segments à forte intensité technologique. Selon FIPA-Tunisia, cette implantation repose sur plusieurs facteurs clés, notamment un climat d’affaires jugé compétitif, la disponibilité de talents hautement qualifiés et un engagement institutionnel en faveur de l’investissement productif.

 Ce projet illustre, une nouvelle fois, la capacité de la Tunisie à attirer des investissements stratégiques dans les technologies de demain et à consolider son rôle dans les chaînes de valeur industrielles internationales.

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Le thé, l’huile d’olive et les dattes dans la liste des investisseurs chinois

Une délégation d’hommes d’affaires chinois spécialisés dans la filière du thé, en provenance de la région de Hubei et conduite par Song Huiyu, Présidente du comité municipal de Chibi, a exprimé son intérêt pour des projets d’investissement en Tunisie. 

Jalel Tebib, DG de FIPA-Tunisia, a présenté aux investisseurs chinois le climat des affaires et les opportunités du secteur du thé, les invitant à collaborer avec des acteurs locaux.

À l’issue de la rencontre, des mises en relation ont été effectuées avec des opérateurs tunisiens de la filière, ouvrant la voie à des collaborations concrètes et à de futurs projets communs.

Par ailleurs, il est opportun de rappeler que le groupe chinois Wuhan Yangluo Port Services a également exprimé son intérêt pour d’autres secteurs agricoles, notamment l’huile d’olive et les dattes, renforçant ainsi le potentiel de coopération économique bilatérale.

Source: FIPA-TUNISIA

 

 

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Ouverture de deux consulats à Ajaccio et Bordeaux au service de la diaspora tunisienne

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger annonce l’ouverture prochaine de deux agences à Ajaccio et Bordeaux. L’objectif est de faciliter l’accès aux services consulaires et de renforcer les liens avec les Tunisiens vivant en France.

Ces ouvertures s’inscrivent dans un effort plus large pour étendre le réseau consulaire tunisien. Dans l’ensemble, il compte désormais 13 représentations : cinq consulats généraux à Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille et Nice, quatre consulats à Pantin, Toulouse, Grenoble et Montpellier, et quatre agences consulaires à Toulon, Lille, Ajaccio et Bordeaux. Par ailleurs, quant à l’agence de Lille, récemment inaugurée, accueille déjà le public depuis début décembre. 

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Médicaments: le système «tiers payant» en suspension officielle

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a annoncé, lundi, la suspension immédiate du système «tiers payant», invoquant l’échec des négociations avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Spot précise que cette décision intervient après la rupture unilatérale des discussions par la Cnam. Le syndicat rappelle qu’après un premier échange jugé «positif» le 21 novembre 2025, la Cnam a refusé, sans explication, de tenir la seconde réunion prévue le 28 novembre.

Le bureau national justifie cette suspension par plusieurs manquements persistants: absence de cadre légal clair, retards dans les remboursements et absence de garanties pour les pharmaciens. Le Spot dénonce également l’inaction des autorités officielles, qualifiant la situation de «grave irresponsabilité touchant directement à la sécurité nationale».

Pour autant, le syndicat se dit prêt à réintégrer le système du tiers payant dès que des «garanties légales et financières réelles» seront mises en place, assurant la protection des patients, des pharmaciens et du système de santé. Le communiqué insiste: «Cette mesure ne vise pas à nuire aux citoyens, mais à garantir la sécurité et la viabilité du système pharmaceutique, tout en préservant la dignité et la mission des pharmaciens dans le pays».

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L’entreprise allemande Knauf ouvre un nouveau centre de compétences en Tunisie…

Le secteur industriel tunisien connaît une transformation rapide, passant du modèle de fabrication traditionnel à l’industrie 5.0, caractérisée par des exigences accrues en matière de qualité, d’efficacité et de durabilité. Dans ce contexte, Knauf Tunisie, filiale locale du groupe allemand Knauf, a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre de compétences en Tunisie, spécialisé dans les technologies SAP et l’intelligence artificielle. Présente dans le pays depuis 2004, la filiale continue d’investir dans les compétences tunisiennes hautement qualifiées, qui ont démontré leur engagement et leur expertise dès les premières étapes de la création du centre. Les connaissances numériques et le savoir-faire technique développés en Tunisie contribueront également au soutien des sites de Knauf en Allemagne.

Ce modèle de partenariat, basé sur la confiance et la valorisation des talents locaux, vise à créer une valeur ajoutée partagée entre les deux pays.

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Lancement du programme ALECA: repenser l’humain et l’humanisme au cœur des échanges culturels et philosophiques

L’Alliance française de Tunis a lancé le programme ALECA – Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies, une initiative internationale consacrée aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe. Coordonné depuis la Tunisie, ce programme ambitionne d’emblée de replacer l’être humain au centre des réflexions contemporaines, en mobilisant philosophes, chercheurs et universitaires autour d’un travail collectif appelé à s’inscrire dans la durée.

Dès la présentation du projet, le président de l’Alliance française de Tunis, Mohamed Aissaoui, a insisté sur le caractère universel et profondément ambitieux d’ALECA. Selon lui, le programme est né d’un constat alarmant: le monde traverse une crise majeure des relations humaines. Au-delà des conflits politiques ou économiques, c’est l’humanisme lui-même qui recule. De plus, les jeunes générations, confrontées à une pression constante de performance, à l’isolement et à la perte de repères, peinent à se projeter et à donner du sens à leur parcours. Face à l’échec des réponses politiques, militaires, économiques ou éducatives classiques, l’Alliance française de Tunis a fait le choix de donner le relais aux philosophes et aux chercheurs, jugés capables de repenser les fondements mêmes du vivre-ensemble.

En fait, il s’agit de connecter durablement des penseurs issus de différents horizons afin de contribuer à un changement de paradigme et à une revalorisation de l’humain dans toutes les sphères de la société.

La structuration intellectuelle du programme a ensuite été présentée par Ali Aissaoui, à l’origine de la conception d’ALECA. À ses yeux, ce projet est né d’un sentiment d’ignorance et de malaise personnel, lié à l’absence quasi totale des philosophies africaines et arabophones dans les enseignements universitaires qu’il a reçus. Or, cette lacune, selon lui, n’est pas marginale mais largement partagée, révélant une sous-représentation persistante de nombreuses traditions intellectuelles dans les sciences humaines. Dès lors, penser l’humanité sans ces apports revient à produire une réflexion incomplète.

«Universaliser signifie penser avec le plus grand nombre de cultures, de langues et de perspectives», a souligné Ali Aissaoui.

Afin de traduire cette ambition en actions concrètes, le programme ALECA repose sur quatre axes réunis sous l’acronyme APC. Le premier concerne les archives, avec la collecte et la traduction des pensées africaines et arabes, anciennes et contemporaines, ainsi que des récits et histoires issus des dialectes. Le deuxième axe porte sur la publicité, entendue comme la mise à disposition publique et accessible de ces ressources et la visibilité du projet dans les milieux académiques. Le troisième est consacré aux échanges entre chercheurs et institutions, tandis que le quatrième vise la continuité, condition essentielle pour inscrire ce travail dans le temps long.

Un débat pour exiger un humanisme relationnel

Dans la continuité de ces interventions, la cérémonie de lancement a donné lieu à un débat dense et engagé, centré sur la question «exiger un humanisme relationnel». Modéré par Ahlem Ghayaza, cet échange a réuni François Dosse, épistémologue et historien des idées, Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien et référence des humanités africaines, ainsi qu’Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales.

D’emblée, le débat a interrogé la fragilité de la relation humaine dans un monde dominé par les logiques de productivité, d’investissement et de rentabilité. François Dosse a inscrit la réflexion dans une perspective globale, estimant que la crise actuelle ne concerne pas un espace géographique particulier, mais l’ensemble de la planète. Il a évoqué une crise d’historicité marquée par l’incapacité à se projeter dans l’avenir. Les sociétés contemporaines, selon lui, sont enfermées dans un présent permanent où le futur n’est plus porteur d’espérance et où le passé devient un simple objet de conservation, nourrissant une forme de mélancolie collective. Dès lors, il a souligné l’urgence de reconstruire un horizon d’attente et un projet commun, indispensables à toute existence individuelle ou collective.

De son côté, Thiémélé Léon Boa a apporté un regard situé depuis l’Afrique. Il a rappelé que le rapport au passé est profondément marqué par l’histoire coloniale, qui a longtemps séparé les peuples africains de leur propre mémoire. Pour lui, la reconstruction du lien au passé constitue un acte de résistance et de réappropriation. Il ne s’agit pas d’une nostalgie figée, mais d’un travail de connaissance et de reconnaissance permettant de construire l’avenir à partir de ce que l’on a été.

Alain Godonou a, quant à lui, insisté sur la dimension concrète de l’engagement intellectuel. Son parcours dans le domaine du patrimoine est né, explique-t-il, d’un besoin fondamental: donner des repères à la jeunesse. Le patrimoine n’est pas une accumulation d’objets, mais un outil de construction identitaire et de projection collective. Il a rappelé que les institutions, aussi solides soient-elles, n’existent réellement que par les femmes et les hommes qui les incarnent. Sans vision ni engagement humain, elles perdent leur sens.

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Nouveau: 4 guichets uniques dans 4 gouvernorats pour accompagner les pèlerins 2026

Le ministère des Affaires religieuses a inauguré un guichet unique à Ben Arous pour faciliter les démarches administratives des pèlerins en vue du Hajj 2026. Installé au palais municipal, il accueillera 593 candidats sur une période de trois jours, du 15 au 17 décembre. Ce dispositif regroupe des représentants de la Poste tunisienne, de Tunisair et de la Société des services nationaux et résidences. Il permettra aux pèlerins de compléter l’ensemble des formalités avant le départ du premier vol pour Médine, prévu le 9 mai 2026. Le directeur régional des Affaires religieuses, Khaled Ourabi a indiqué q’une première phase des actions se déroulera avant le Ramadan, la seconde après le mois saint.

Deux autres postes ont également été ouverts à Ariana et Manouba.

A cette occasion, le ministre des Affaires religieuses a rappelé que l’État veille à assurer aux pèlerins des conditions optimales pour accomplir le Hajj en toute sécurité et les a invités à participer aux séances de sensibilisation prévues à partir du 15 décembre. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.

En outre, un autre guichet unique a été inauguré lundi à Mahdia pour simplifier les démarches administratives des pèlerins, rapporte l’agence TAP. Il regroupe des représentants de Tunisair, de la Poste tunisienne et de la Société de résidences et de services, et restera ouvert jusqu’au 16 décembre. En fait, le premier vol pour les 371 pèlerins de la région est programmé le 10 mai 2026, avec un retour prévu le 3 juin. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.

Le guichet unique de Ben Arous

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BTK Leasing distribuera 1,400 Tnd par action

BTK Leasing a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire, qui sera tenue le 26 décembre 2025. Elle aura pour objet le reclassement des réserves spéciales de réinvestissement, d’un montant de 5 Mtnd, dans les résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Le conseil d’administration propose à l’Assemblée de distribuer 3,500 Mtnd, soit 1,400 Tnd par action.

Il ne s’agit pas d’un second dividende cette année. L’Assemblée générale ordinaire, qui a statué sur les comptes de 2024, a décidé de reclasser 0,250 Mtnd du poste de réserves spéciales de réinvestissement à celui des résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Cela est intervenu à la suite de l’expiration du délai règlementaire de 5 ans. La réunion des actionnaires de décembre n’est donc autre qu’un rattrapage, certes planifié, de leur rémunération.

L’établissement de leasing va continuer cette politique rentable, comme en témoigne l’allocation de 4 Mtnd en avril 2025 à BTL Capital en tant que réinvestissement. Les dégrèvements financiers offrent une amélioration immédiate de la rentabilité, en allégeant les impôts et renforcent la compétitivité en permettant d’investir et d’augmenter les synergies intra-groupes.

Ils agissent comme des leviers stratégiques, permettant de contribuer à la création de postes d’emploi, de favoriser l’implantation dans certaines zones, et surtout d’accélérer la transition écologique. Au-delà de l’avantage financier direct, ils sont un outil précieux pour réduire l’empreinte carbone du Groupe et valoriser son image. C’est pour cette raison que l’État doit encore mettre l’accent sur ce type d’avantages qui combinent la transparence et l’efficacité.

 

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Expertise France fête ses 10 ans en Tunisie: bilan et ambitions pour une Méditerranée résiliente

Expertise France célèbre ses dix ans en Tunisie lors d’une cérémonie mémorable organisée le 15 décembre 2025 à Beit El Hikma, sur le thème «10 ans de coopération, un avenir en commun».

Cette matinée, riche en conférences et débats, a réuni un large éventail de partenaires institutionnels, d’acteurs économiques et de représentants de la société civile. L’objectif: dresser le bilan des réalisations passées et esquisser les perspectives futures, en phase étroite avec les priorités tunisiennes comme la transition énergétique, écologique et numérique, la création d’emplois, le dynamisme entrepreneurial et le renforcement de l’intégration régionale.

Interventions phares et visions stratégiques

L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a souligné le rôle pivot d’Expertise France dans la coopération technique franco-tunisienne. Parmi les axes prioritaires, le capital humain tient une place centrale: de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par une formation professionnelle de pointe et un accès renforcé aux soins de santé. Sans oublier la sécurité humaine, via la protection civile et la lutte contre les trafics illicites tels que les stupéfiants ou la traite des êtres humains.

Elle a insisté sur la position stratégique de la Tunisie, au cœur de la Méditerranée, idéale pour bâtir un modèle économique souverain. Sécuriser les chaînes d’approvisionnement et valoriser les «compétences humaines extraordinaires» du pays s’imposent comme des impératifs dans un monde de plus en plus instable.

Jéremie Pellet, directeur général d’Expertise France, a ensuite livré un état des lieux chiffré et inspirant. “C’est avec une immense fierté que nous célébrons ces 10 ans d’engagement”, a-t-il déclaré. Premier pays d’implantation mondiale de l’agence, la Tunisie compte 140 collaborateurs animant une vingtaine de projets actifs dans des domaines comme l’économie circulaire, la santé publique, les savoirs économiques, l’éducation et l’entrepreneuriat.

Les résultats sont éloquents

En 2024, 2 311 entreprises ont reçu un accompagnement en croissance, digitalisation et internationalisation; 1 694 agents publics ont été formés; et 1 773 personnes, prioritairement jeunes et femmes, ont été orientées vers l’emploi ou la création d’entreprise. Point fort de la journée: le lancement du programme Watani, doté de 5 millions d’euros. Ce dispositif vise à accompagner 500 entrepreneurs en mobilisant l’épargne de la diaspora, en décentralisant l’incubateur The Dot et en intégrant l’intelligence artificielle.

Jéremie Pellet envisage une Méditerranée résiliente autour de quatre piliers: technologies de pointe comme l’IA, emploi des jeunes, transition climatique et énergétique, et mobilité humaine équilibrée. Il a rappelé le partenariat historique franco-tunisien et franco-européen, avec des projets propulsant de nombreuses startups. À venir: un accent sur l’IA (boostée par le récent sommet régional à Tunis), l’emploi, la formation professionnelle et les exportations vers l’Afrique et l’Europe, en ciblant les besoins des entreprises, de Gafsa à Tunis, pour une intégration économique inclusive.

Panels: retours d’expérience et innovations concrètes

La matinée s’est articulée autour de trois panels dynamiques, suivis d’un fireside chat conclusif.

Premier panel: «10 ans d’Expertise France: quel impact en Tunisie?». Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a retracé plus de sept ans de collaboration fructueuse, de ENLIEN (2019-2022) pour l’entrepreneuriat jeune à FAST – Femmes Accélération Startup Tunisie – en 2023, un accélérateur régional pour entrepreneures avec un fort mentorat. Point d’orgue: la signature de la convention Watani, en partenariat AFD-CDC-Expertise France, qui canalise l’épargne de la diaspora vers des investissements, favorise les retours au pays et décentralise l’innovation via The Dot. Narjes Maslah Hammar (PACKTEC) a complété les avancées en chaînes de valeur, inclusion financière et compétitivité export. Dhekra Touhami (SMSA Matmour Rouma) a salué l’effort pour la modernisation agricole, la résilience climatique et l’ouverture des marchés locaux.

Deuxième panel «Inclusion au cœur du développement: femmes, jeunes et territoires en action»

Douja Gharbi (CEO RedStart), Omar Triki (Fondation Tunisie pour le Développement) et Houbeb Ajmi (vice-présidente IACE) ont partagé les bonnes pratiques en entrepreneuriat innovant des jeunes et femmes, transition écologique locale et impact territorial.

Troisième panel «Anticiper l’avenir: développer les expertises pour les défis de demain»

Kmaira Ben Jannet Mzali (CITET), Helmi Tlili (Office des Tunisiens de l’Étranger) et Adel Dekhil (Centre National de la Formation et du Perfectionnement) ont exploré les expertises environnementales, stratégies de retour de diaspora, multilinguisme et formation continue face aux mutations du marché du travail.

Bilan global et horizons prometteurs

Sur la décennie 2015-2025, Expertise France s’est métamorphosée: d’opérateurs ministériels à une agence internationale de 2 200 collaborateurs (1 400 sur le terrain), avec une activité quadruplée (de 115 à 450 millions d’euros) dans 147 pays. En Tunisie et en Libye, 26 projets en 2025, dont 4 régionaux. Un livre anniversaire, premier du genre, compile des témoignages de partenaires et bénéficiaires d’Afrique, Asie, Amérique latine et Europe, célébrant les succès en santé, égalité et écosystèmes locaux.

Perspectives: un livre blanc coédité avec l’IRIS (Pascal Boniface et Didier Billion), issu d’un atelier à Station F (Paris, février 2025), paraîtra en mars 2026 avec dix propositions pour une coopération technique inclusive, solidaire, axée sur l’IA, la jeunesse, le climat et la mobilité.

Cet événement renforce le lien historique tuniso-français, fondé sur la confiance et des résultats tangibles. Il trace la voie d’un développement durable, inclusif et résilient en Méditerranée, transformant les proximités géographique, humaine et historique en atouts face aux défis globaux.

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Pour une meilleure traçabilité, la facture électronique couvrira plus de services en 2026

La loi de finances 2026 marque une nouvelle étape dans la digitalisation du système fiscal tunisien en élargissant le champ d’application de la facture électronique, qui couvrira désormais les opérations de prestations de services, en plus des opérations déjà concernées. 

Cette mesure est prévue par l’article 53 de la loi de finances 2026, adoptée et publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Elle modifie l’article 18 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée, précisément la sous-section V du paragraphe II (troisièmement).

Le texte introduit l’ajout de l’expression «opérations de prestations de services ainsi que» dans la disposition relative à l’obligation d’émettre des factures électroniques. Cette modification signifie que l’obligation de recourir à la facture électronique ne se limite plus aux transactions portant sur des biens, mais s’étend également aux services fournis.

L’élargissement de la facture électronique s’inscrit dans une logique de modernisation de l’administration fiscale, de renforcement de la traçabilité des transactions économiques et de lutte contre l’évasion fiscale. En intégrant les prestations de services dans le périmètre de la facturation digitale, le législateur vise une meilleure transparence des opérations soumises à la TVA.

Avec cette disposition, la loi de finances 2026 confirme l’orientation vers une généralisation progressive des outils numériques dans la gestion fiscale. L’extension de la facture électronique aux services constitue une étape clé dans la transformation digitale des relations entre l’administration fiscale et les contribuables.

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151 PME tunisiennes obtiennent un soutien financier de l’État: voici les secteurs concernés

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a validé 151 dossiers de restructuration financière au profit de petites et moyennes entreprises (PME), dans le cadre de la ligne d’appui à la restructuration financière destinée à aider ces entreprises à surmonter leurs difficultés économiques et à préserver l’emploi.

Le comité de pilotage de la ligne de crédit «soutien à la restructuration financière des PME» s’est réuni lundi 15 décembre sous la présidence de la cheffe du cabinet du ministre, pour examiner les demandes d’accès à ce mécanisme d’aide.

Durant la réunion, 11 nouveaux dossiers ont été examinés par la commission, couvrant notamment deux entreprises du secteur des industries alimentaires, une du secteur de la fabrication de plastique technique et un dossier lié à une entreprise de transport international et de logistique. Ces entreprises présentent des engagements financiers de l’État qui s’élèvent à plusieurs millions de dinars, selon les plans de restructuration proposés.

Le comité a également réévalué des demandes de prolongation des délais d’exécution des programmes de restructuration pour deux entreprises, une dans l’agroalimentaire et une dans les matériaux de construction, ainsi que des demandes de financement pour des études de diagnostic financier et pour le suivi des programmes de restructuration déjà entamés. Dans plusieurs cas, des rapports ont montré que les entreprises concernées ont réussi à améliorer leurs indicateurs économiques et financiers et à surmonter leurs difficultés, grâce aux interventions déjà mises en œuvre dans le cadre de cette ligne de crédit.

Depuis le lancement de ce dispositif, l’État tunisien s’est engagé à hauteur d’environ 342 millions de dinars pour soutenir ces entreprises. Ce financement se répartit en 288,5 millions de dinars de prêts de rééchelonnement, 52 millions de dinars de prêts de participation, 1,276 million de dinars de subventions pour des études de diagnostic financier et économique, et 156 000 dinars pour le suivi des programmes de restructuration.

Le ministère souligne que cette ligne de crédit figure parmi les mécanismes essentiels pour aider les PME à faire face aux difficultés financières temporaires, à garantir leur continuité et à maintenir les emplois qu’elles génèrent. Les autorités encouragent toutes les entreprises qui répondent aux critères d’éligibilité à prendre contact avec l’Administration générale de la promotion des PME pour s’inscrire dans ce programme de soutien.

Pour être admissibles, les entreprises doivent répondre à plusieurs conditions, notamment: 

  • avoir des actifs fixes compris entre 100 000 et 15 millions de dinars (hors commerce, promotion immobilière, secteur financier et hydrocarbures);
  • avoir rencontré des difficultés financières au cours des trois dernières années, telles qu’une baisse notable du chiffre d’affaires ou de la production, des créances bancaires significatives ou des pertes cumulées;
  • être en activité depuis au moins un an et tenir une comptabilité conforme à la législation en vigueur.

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Voici la nouvelle infrastructure du Cettex pour booster la compétitivité verte et digitale du textile

Le Centre Technique du Textile (Cettex) a lancé, le 10 décembre 2025 à Ben Arous, “l’Infrastructure d’Appui à la Compétitivité Verte et Digitale du secteur Textile-Habillement“, sous la supervision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Ce dispositif vise à accompagner les entreprises du secteur dans leur transition numérique et écologique, afin de renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux, notamment européens. Selon la ministre, le textile-habillement demeure un pilier de l’économie tunisienne, représentant près de 20 % des exportations nationales et 30 % des entreprises et emplois industriels. Et ce, avec des exportations attendues à 10 milliards de dinars en 2025.

Doté de laboratoires de pointe conformes aux normes internationales, le Cettex a bénéficié d’investissements d’environ 1 million d’euros, financés par l’Union européenne et BMZ. Cette initiative s’inscrit dans la réponse tunisienne aux exigences du Green Deal européen, alors que “près de 80 % des entreprises du secteur sont exportatrices”, rappelle le directeur général du Cettex, Mohsen Missaoui.

Le projet est soutenu par le projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE), financé par l’UE et le BMZ et mis en œuvre par la GIZ, en partenariat avec le ministère de l’Industrie.

Source: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie
Source: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie

 

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Quels sont les meilleurs ports d’Afrique ?

L’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024, publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, évalue l’efficacité des ports selon le temps total passé par les navires à conteneurs au port, depuis l’arrivée au mouillage jusqu’au départ après les opérations. Les ports les plus performants réussissent à réduire ce temps grâce à des infrastructures modernes, des systèmes logistiques efficaces et une bonne connectivité avec l’arrière‑pays.

En Afrique, le classement révèle un net contraste entre le nord du continent, où les ports égyptiens et marocains dominent, et l’Afrique subsaharienne, où les performances restent plus modestes. Port-Saïd en Égypte et Tanger-Med au Maroc figurent parmi les meilleurs au monde, tandis que Dakar au Sénégal se distingue comme le leader subsaharien grâce à d’importants investissements et à la modernisation des infrastructures et de la connectivité.

La Tunisie, avec le port de Radès, se situe au 13ᵉ rang africain. Son score inférieur à la moyenne continentale s’explique par des délais d’escale encore longs et des procédures logistiques et douanières à améliorer. La majorité des ports africains souffre de limitations technologiques et humaines, mais leur position géographique stratégique et le potentiel d’investissement représentent des leviers essentiels pour accélérer leur compétitivité et devenir de véritables hubs régionaux.

Classement des 10 premiers ports africains (CPPI 2024) 

  • 1ᵉʳ : Port-Saïd, Égypte — CPPI 137
  • 2ᵉ : Tanger-Med, Maroc — CPPI 136
  • 3ᵉ : Dakar, Sénégal — CPPI 23
  • 4ᵉ : Mogadiscio, Somalie — CPPI 8
  • 5ᵉ : Toamasina, Madagascar — CPPI 6
  • 6ᵉ : El Dekheila, Égypte — CPPI 5
  • 7ᵉ : Sokhna, Égypte — CPPI 2
  • 7ᵉ : Freetown, Sierra Leone — CPPI 2
  • 9ᵉ : Conakry, Guinée — CPPI –2
  • 10ᵉ : Berbera, Somalie — CPPI –3

 

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Projet « Watani » : 5 millions € pour ancrer l’entrepreneuriat dans les territoires et mobiliser la diaspora tunisienne

L’Agence Française de Développement (AFD), la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisienne (CDC) et Expertise France, lancent le projet « Watani », un programme de 5 millions d’euros destiné à stimuler l’entrepreneuriat, renforcer l’innovation et soutenir l’inclusion économique en Tunisie, en s’appuyant sur les dynamiques et compétences de la diaspora.

 

Un projet au cœur des dynamiques entrepreneuriales tunisiennes

 

Financé par l’AFD et mis en œuvre par Expertise France, le projet « Watani » s’appuie sur le rôle structurant de la CDC dans le développement économique et inclusif national. Cette coopération vise à consolider des dispositifs existants d’accompagnement entrepreneurial, à favoriser l’émergence de projets à fort impact local ainsi qu’à créer des passerelles économiques avec les tunisiens vivant à l’étranger. Ce projet s’inscrit dans un contexte où la Tunisie a structuré depuis plus d’une décennie un tissu entrepreneurial remarquable, porté par l’engagement croisé d’acteurs publics, privés et de la société civile.

La coopération franco-tunisienne, portée par l’Agence Française de Développement et Expertise France, s’est pleinement inscrite dans cet élan en soutenant des projets structurants tels que EnLien, FAST, MEET Africa 2, Innov’i et Greenov’i. Plus de 3 000 entrepreneurs ont été accompagnés et plus d’une trentaine de structures d’appui renforcées.

Aux côtés de l’État et du Ministère des Technologies de la Communication (MTC), des institutions clés telles que la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), la Fondation Tunisie pour le Développement (FTD) jouent un rôle moteur dans la structuration et la professionnalisation de cette dynamique collective. Celle-ci a ainsi contribué à l’adoption du Startup Act en 2018, positionnant la Tunisie comme l’un des écosystèmes les plus innovants de la région.

Un projet innovant qui relie accompagnement entrepreneurial, diaspora et développement territorial

Le projet « Watani » est porté au niveau national par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et s’inscrit dans une approche intégrée articulant entrepreneuriat, innovation et mobilisation des Tunisiens vivant à l’étranger.

Ce projet soutiendra le développement d’activités entrepreneuriales dans plusieurs régions, en s’appuyant notamment sur les structures existantes comme The Dot ou ELIFE, afin de proposer des parcours adaptés aux jeunes, notamment ceux exposés à l’émigration, aux femmes ainsi qu’aux migrants de retour.

Au-delà de l’appui aux porteurs de projets et, à travers un guichet de subvention dédié aux structures d’accompagnement et des dispositifs d’appui innovants, le projet contribuera à accélérer le développement d’entreprises à fort potentiel. Il soutiendra également la pérennisation du modèle économique de The Dot, véritable plateforme de référence au sein de l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Enfin, une attention particulière sera portée aux Tunisiens vivant à l’étranger, ressource stratégique en matière d’investissement, d’innovation et de transfert de compétences. Une plateforme de mobilisation de l’épargne sera développée, ainsi qu’un accompagnement spécifique à travers le programme The Dot Landing, pour soutenir les entrepreneurs tunisiens établis à l’étranger souhaitant investir ou s’impliquer dans des projets économiques en Tunisie.

Un partenariat structurant au service d’un développement territorial (équitable)

Présidé par la CDC, le comité de pilotage du projet rassemble des acteurs nationaux majeurs pour garantir une mise en œuvre cohérente et alignée avec les priorités du pays. Ce projet vient consolider les efforts entrepris depuis plusieurs années pour dynamiser les régions, favoriser l’innovation inclusive et valoriser les apports économiques, humains et sociaux des mobilités — qu’il s’agisse des Tunisiens de retour, des compétences de la diaspora ou des circulations d’idées.

En renforçant les structures d’appui, en facilitant l’accès aux ressources, et en reconnectant les talents d’ici et d’ailleurs, le projet « Watani » vise à structurer un environnement propice à la création d’opportunités durables et à l’ancrage territorial de l’innovation entrepreneuriale.

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