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Médicaments: le système «tiers payant» en suspension officielle

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a annoncé, lundi, la suspension immédiate du système «tiers payant», invoquant l’échec des négociations avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Spot précise que cette décision intervient après la rupture unilatérale des discussions par la Cnam. Le syndicat rappelle qu’après un premier échange jugé «positif» le 21 novembre 2025, la Cnam a refusé, sans explication, de tenir la seconde réunion prévue le 28 novembre.

Le bureau national justifie cette suspension par plusieurs manquements persistants: absence de cadre légal clair, retards dans les remboursements et absence de garanties pour les pharmaciens. Le Spot dénonce également l’inaction des autorités officielles, qualifiant la situation de «grave irresponsabilité touchant directement à la sécurité nationale».

Pour autant, le syndicat se dit prêt à réintégrer le système du tiers payant dès que des «garanties légales et financières réelles» seront mises en place, assurant la protection des patients, des pharmaciens et du système de santé. Le communiqué insiste: «Cette mesure ne vise pas à nuire aux citoyens, mais à garantir la sécurité et la viabilité du système pharmaceutique, tout en préservant la dignité et la mission des pharmaciens dans le pays.»

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L’entreprise allemande Knauf ouvre un nouveau centre de compétences en Tunisie…

Le secteur industriel tunisien connaît une transformation rapide, passant du modèle de fabrication traditionnel à l’industrie 5.0, caractérisée par des exigences accrues en matière de qualité, d’efficacité et de durabilité. Dans ce contexte, Knauf Tunisie, filiale locale du groupe allemand Knauf, a annoncé l’ouverture d’un nouveau centre de compétences en Tunisie, spécialisé dans les technologies SAP et l’intelligence artificielle. Présente dans le pays depuis 2004, la filiale continue d’investir dans les compétences tunisiennes hautement qualifiées, qui ont démontré leur engagement et leur expertise dès les premières étapes de la création du centre. Les connaissances numériques et le savoir-faire technique développés en Tunisie contribueront également au soutien des sites de Knauf en Allemagne.

 

Ce modèle de partenariat, basé sur la confiance et la valorisation des talents locaux, vise à créer une valeur ajoutée partagée entre les deux pays.

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Lancement du programme ALECA: repenser l’humain et l’humanisme au cœur des échanges culturels et philosophiques

L’Alliance française de Tunis a lancé le programme ALECA – Avenir : Liens, Échanges, Cultures et Académies, une initiative internationale consacrée aux échanges intellectuels, philosophiques et culturels entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe. Coordonné depuis la Tunisie, ce programme ambitionne d’emblée de replacer l’être humain au centre des réflexions contemporaines, en mobilisant philosophes, chercheurs et universitaires autour d’un travail collectif appelé à s’inscrire dans la durée.

Dès la présentation du projet, le président de l’Alliance française de Tunis, Mohamed Aissaoui, a insisté sur le caractère universel et profondément ambitieux d’ALECA. Selon lui, le programme est né d’un constat alarmant: le monde traverse une crise majeure des relations humaines. Au-delà des conflits politiques ou économiques, c’est l’humanisme lui-même qui recule. De plus, les jeunes générations, confrontées à une pression constante de performance, à l’isolement et à la perte de repères, peinent à se projeter et à donner du sens à leur parcours. Face à l’échec des réponses politiques, militaires, économiques ou éducatives classiques, l’Alliance française de Tunis a fait le choix de donner le relais aux philosophes et aux chercheurs, jugés capables de repenser les fondements mêmes du vivre-ensemble.

En fait, il s’agit de connecter durablement des penseurs issus de différents horizons afin de contribuer à un changement de paradigme et à une revalorisation de l’humain dans toutes les sphères de la société.

La structuration intellectuelle du programme a ensuite été présentée par Ali Aissaoui, à l’origine de la conception d’ALECA. À ses yeux, ce projet est né d’un sentiment d’ignorance et de malaise personnel, lié à l’absence quasi totale des philosophies africaines et arabophones dans les enseignements universitaires qu’il a reçus. Or, cette lacune, selon lui, n’est pas marginale mais largement partagée, révélant une sous-représentation persistante de nombreuses traditions intellectuelles dans les sciences humaines. Dès lors, penser l’humanité sans ces apports revient à produire une réflexion incomplète.

«Universaliser signifie penser avec le plus grand nombre de cultures, de langues et de perspectives», a souligné Ali Aissaoui.

Afin de traduire cette ambition en actions concrètes, le programme ALECA repose sur quatre axes réunis sous l’acronyme APC. Le premier concerne les archives, avec la collecte et la traduction des pensées africaines et arabes, anciennes et contemporaines, ainsi que des récits et histoires issus des dialectes. Le deuxième axe porte sur la publicité, entendue comme la mise à disposition publique et accessible de ces ressources et la visibilité du projet dans les milieux académiques. Le troisième est consacré aux échanges entre chercheurs et institutions, tandis que le quatrième vise la continuité, condition essentielle pour inscrire ce travail dans le temps long.

Un débat pour exiger un humanisme relationnel

Dans la continuité de ces interventions, la cérémonie de lancement a donné lieu à un débat dense et engagé, centré sur la question «exiger un humanisme relationnel». Modéré par Ahlem Ghayaza, cet échange a réuni François Dosse, épistémologue et historien des idées, Thiémélé Léon Boa, philosophe ivoirien et référence des humanités africaines, ainsi qu’Alain Godonou, historien et spécialiste des politiques patrimoniales.

D’emblée, le débat a interrogé la fragilité de la relation humaine dans un monde dominé par les logiques de productivité, d’investissement et de rentabilité. François Dosse a inscrit la réflexion dans une perspective globale, estimant que la crise actuelle ne concerne pas un espace géographique particulier, mais l’ensemble de la planète. Il a évoqué une crise d’historicité marquée par l’incapacité à se projeter dans l’avenir. Les sociétés contemporaines, selon lui, sont enfermées dans un présent permanent où le futur n’est plus porteur d’espérance et où le passé devient un simple objet de conservation, nourrissant une forme de mélancolie collective. Dès lors, il a souligné l’urgence de reconstruire un horizon d’attente et un projet commun, indispensables à toute existence individuelle ou collective.

De son côté, Thiémélé Léon Boa a apporté un regard situé depuis l’Afrique. Il a rappelé que le rapport au passé est profondément marqué par l’histoire coloniale, qui a longtemps séparé les peuples africains de leur propre mémoire. Pour lui, la reconstruction du lien au passé constitue un acte de résistance et de réappropriation. Il ne s’agit pas d’une nostalgie figée, mais d’un travail de connaissance et de reconnaissance permettant de construire l’avenir à partir de ce que l’on a été.

Alain Godonou a, quant à lui, insisté sur la dimension concrète de l’engagement intellectuel. Son parcours dans le domaine du patrimoine est né, explique-t-il, d’un besoin fondamental: donner des repères à la jeunesse. Le patrimoine n’est pas une accumulation d’objets, mais un outil de construction identitaire et de projection collective. Il a rappelé que les institutions, aussi solides soient-elles, n’existent réellement que par les femmes et les hommes qui les incarnent. Sans vision ni engagement humain, elles perdent leur sens.

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Nouveau: 4 guichets uniques dans 4 gouvernorats pour accompagner les pèlerins 2026

Le ministère des Affaires religieuses a inauguré un guichet unique à Ben Arous pour faciliter les démarches administratives des pèlerins en vue du Hajj 2026. Installé au palais municipal, il accueillera 593 candidats sur une période de trois jours, du 15 au 17 décembre. Ce dispositif regroupe des représentants de la Poste tunisienne, de Tunisair et de la Société des services nationaux et résidences. Il permettra aux pèlerins de compléter l’ensemble des formalités avant le départ du premier vol pour Médine, prévu le 9 mai 2026. Le directeur régional des Affaires religieuses, Khaled Ourabi a indiqué q’une première phase des actions se déroulera avant le Ramadan, la seconde après le mois saint.

Deux autres postes ont également été ouverts à Ariana et Manouba.

A cette occasion, le ministre des Affaires religieuses a rappelé que l’État veille à assurer aux pèlerins des conditions optimales pour accomplir le Hajj en toute sécurité et les a invités à participer aux séances de sensibilisation prévues à partir du 15 décembre. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.

En outre, un autre guichet unique a été inauguré lundi à Mahdia pour simplifier les démarches administratives des pèlerins, rapporte l’agence TAP. Il regroupe des représentants de Tunisair, de la Poste tunisienne et de la Société de résidences et de services, et restera ouvert jusqu’au 16 décembre. En fait, le premier vol pour les 371 pèlerins de la région est programmé le 10 mai 2026, avec un retour prévu le 3 juin. Trois imams-prédicateurs accompagneront les voyageurs, dont la sélection sera annoncée le 18 décembre.

Le guichet unique de Ben Arous

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BTK Leasing distribuera 1,400 Tnd par action

BTK Leasing a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire, qui sera tenue le 26 décembre 2025. Elle aura pour objet le reclassement des réserves spéciales de réinvestissement, d’un montant de 5 Mtnd, dans les résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Le conseil d’administration propose à l’Assemblée de distribuer 3,500 Mtnd, soit 1,400 Tnd par action.

Il ne s’agit pas d’un second dividende cette année. L’Assemblée générale ordinaire, qui a statué sur les comptes de 2024, a décidé de reclasser 0,250 Mtnd du poste de réserves spéciales de réinvestissement à celui des résultats reportés en tant que bénéfice disponible. Cela est intervenu à la suite de l’expiration du délai règlementaire de 5 ans. La réunion des actionnaires de décembre n’est donc autre qu’un rattrapage, certes planifié, de leur rémunération.

L’établissement de leasing va continuer cette politique rentable, comme en témoigne l’allocation de 4 Mtnd en avril 2025 à BTL Capital en tant que réinvestissement. Les dégrèvements financiers offrent une amélioration immédiate de la rentabilité, en allégeant les impôts et renforcent la compétitivité en permettant d’investir et d’augmenter les synergies intra-groupes.

Ils agissent comme des leviers stratégiques, permettant de contribuer à la création de postes d’emploi, de favoriser l’implantation dans certaines zones, et surtout d’accélérer la transition écologique. Au-delà de l’avantage financier direct, ils sont un outil précieux pour réduire l’empreinte carbone du Groupe et valoriser son image. C’est pour cette raison que l’État doit encore mettre l’accent sur ce type d’avantages qui combinent la transparence et l’efficacité.

 

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Expertise France fête ses 10 ans en Tunisie: bilan et ambitions pour une Méditerranée résiliente

Expertise France célèbre ses dix ans en Tunisie lors d’une cérémonie mémorable organisée le 15 décembre 2025 à Beit El Hikma, sur le thème «10 ans de coopération, un avenir en commun».

Cette matinée, riche en conférences et débats, a réuni un large éventail de partenaires institutionnels, d’acteurs économiques et de représentants de la société civile. L’objectif: dresser le bilan des réalisations passées et esquisser les perspectives futures, en phase étroite avec les priorités tunisiennes comme la transition énergétique, écologique et numérique, la création d’emplois, le dynamisme entrepreneurial et le renforcement de l’intégration régionale.

Interventions phares et visions stratégiques

L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a souligné le rôle pivot d’Expertise France dans la coopération technique franco-tunisienne. Parmi les axes prioritaires, le capital humain tient une place centrale: de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par une formation professionnelle de pointe et un accès renforcé aux soins de santé. Sans oublier la sécurité humaine, via la protection civile et la lutte contre les trafics illicites tels que les stupéfiants ou la traite des êtres humains.

Elle a insisté sur la position stratégique de la Tunisie, au cœur de la Méditerranée, idéale pour bâtir un modèle économique souverain. Sécuriser les chaînes d’approvisionnement et valoriser les «compétences humaines extraordinaires» du pays s’imposent comme des impératifs dans un monde de plus en plus instable.

Jéremie Pellet, directeur général d’Expertise France, a ensuite livré un état des lieux chiffré et inspirant. “C’est avec une immense fierté que nous célébrons ces 10 ans d’engagement”, a-t-il déclaré. Premier pays d’implantation mondiale de l’agence, la Tunisie compte 140 collaborateurs animant une vingtaine de projets actifs dans des domaines comme l’économie circulaire, la santé publique, les savoirs économiques, l’éducation et l’entrepreneuriat.

Les résultats sont éloquents

En 2024, 2 311 entreprises ont reçu un accompagnement en croissance, digitalisation et internationalisation; 1 694 agents publics ont été formés; et 1 773 personnes, prioritairement jeunes et femmes, ont été orientées vers l’emploi ou la création d’entreprise. Point fort de la journée: le lancement du programme Watani, doté de 5 millions d’euros. Ce dispositif vise à accompagner 500 entrepreneurs en mobilisant l’épargne de la diaspora, en décentralisant l’incubateur The Dot et en intégrant l’intelligence artificielle.

Jéremie Pellet envisage une Méditerranée résiliente autour de quatre piliers: technologies de pointe comme l’IA, emploi des jeunes, transition climatique et énergétique, et mobilité humaine équilibrée. Il a rappelé le partenariat historique franco-tunisien et franco-européen, avec des projets propulsant de nombreuses startups. À venir: un accent sur l’IA (boostée par le récent sommet régional à Tunis), l’emploi, la formation professionnelle et les exportations vers l’Afrique et l’Europe, en ciblant les besoins des entreprises, de Gafsa à Tunis, pour une intégration économique inclusive.

Panels: retours d’expérience et innovations concrètes

La matinée s’est articulée autour de trois panels dynamiques, suivis d’un fireside chat conclusif.

Premier panel: «10 ans d’Expertise France: quel impact en Tunisie?». Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a retracé plus de sept ans de collaboration fructueuse, de ENLIEN (2019-2022) pour l’entrepreneuriat jeune à FAST – Femmes Accélération Startup Tunisie – en 2023, un accélérateur régional pour entrepreneures avec un fort mentorat. Point d’orgue: la signature de la convention Watani, en partenariat AFD-CDC-Expertise France, qui canalise l’épargne de la diaspora vers des investissements, favorise les retours au pays et décentralise l’innovation via The Dot. Narjes Maslah Hammar (PACKTEC) a complété les avancées en chaînes de valeur, inclusion financière et compétitivité export. Dhekra Touhami (SMSA Matmour Rouma) a salué l’effort pour la modernisation agricole, la résilience climatique et l’ouverture des marchés locaux.

Deuxième panel «Inclusion au cœur du développement: femmes, jeunes et territoires en action»

Douja Gharbi (CEO RedStart), Omar Triki (Fondation Tunisie pour le Développement) et Houbeb Ajmi (vice-présidente IACE) ont partagé les bonnes pratiques en entrepreneuriat innovant des jeunes et femmes, transition écologique locale et impact territorial.

Troisième panel «Anticiper l’avenir: développer les expertises pour les défis de demain»

Kmaira Ben Jannet Mzali (CITET), Helmi Tlili (Office des Tunisiens de l’Étranger) et Adel Dekhil (Centre National de la Formation et du Perfectionnement) ont exploré les expertises environnementales, stratégies de retour de diaspora, multilinguisme et formation continue face aux mutations du marché du travail.

Bilan global et horizons prometteurs

Sur la décennie 2015-2025, Expertise France s’est métamorphosée: d’opérateurs ministériels à une agence internationale de 2 200 collaborateurs (1 400 sur le terrain), avec une activité quadruplée (de 115 à 450 millions d’euros) dans 147 pays. En Tunisie et en Libye, 26 projets en 2025, dont 4 régionaux. Un livre anniversaire, premier du genre, compile des témoignages de partenaires et bénéficiaires d’Afrique, Asie, Amérique latine et Europe, célébrant les succès en santé, égalité et écosystèmes locaux.

Perspectives: un livre blanc coédité avec l’IRIS (Pascal Boniface et Didier Billion), issu d’un atelier à Station F (Paris, février 2025), paraîtra en mars 2026 avec dix propositions pour une coopération technique inclusive, solidaire, axée sur l’IA, la jeunesse, le climat et la mobilité.

Cet événement renforce le lien historique tuniso-français, fondé sur la confiance et des résultats tangibles. Il trace la voie d’un développement durable, inclusif et résilient en Méditerranée, transformant les proximités géographique, humaine et historique en atouts face aux défis globaux.

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Pour une meilleure traçabilité, la facture électronique couvrira plus de services en 2026

La loi de finances 2026 marque une nouvelle étape dans la digitalisation du système fiscal tunisien en élargissant le champ d’application de la facture électronique, qui couvrira désormais les opérations de prestations de services, en plus des opérations déjà concernées. 

Cette mesure est prévue par l’article 53 de la loi de finances 2026, adoptée et publiée au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Elle modifie l’article 18 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée, précisément la sous-section V du paragraphe II (troisièmement).

Le texte introduit l’ajout de l’expression «opérations de prestations de services ainsi que» dans la disposition relative à l’obligation d’émettre des factures électroniques. Cette modification signifie que l’obligation de recourir à la facture électronique ne se limite plus aux transactions portant sur des biens, mais s’étend également aux services fournis.

L’élargissement de la facture électronique s’inscrit dans une logique de modernisation de l’administration fiscale, de renforcement de la traçabilité des transactions économiques et de lutte contre l’évasion fiscale. En intégrant les prestations de services dans le périmètre de la facturation digitale, le législateur vise une meilleure transparence des opérations soumises à la TVA.

Avec cette disposition, la loi de finances 2026 confirme l’orientation vers une généralisation progressive des outils numériques dans la gestion fiscale. L’extension de la facture électronique aux services constitue une étape clé dans la transformation digitale des relations entre l’administration fiscale et les contribuables.

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151 PME tunisiennes obtiennent un soutien financier de l’État: voici les secteurs concernés

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a validé 151 dossiers de restructuration financière au profit de petites et moyennes entreprises (PME), dans le cadre de la ligne d’appui à la restructuration financière destinée à aider ces entreprises à surmonter leurs difficultés économiques et à préserver l’emploi.

Le comité de pilotage de la ligne de crédit «soutien à la restructuration financière des PME» s’est réuni lundi 15 décembre sous la présidence de la cheffe du cabinet du ministre, pour examiner les demandes d’accès à ce mécanisme d’aide.

Durant la réunion, 11 nouveaux dossiers ont été examinés par la commission, couvrant notamment deux entreprises du secteur des industries alimentaires, une du secteur de la fabrication de plastique technique et un dossier lié à une entreprise de transport international et de logistique. Ces entreprises présentent des engagements financiers de l’État qui s’élèvent à plusieurs millions de dinars, selon les plans de restructuration proposés.

Le comité a également réévalué des demandes de prolongation des délais d’exécution des programmes de restructuration pour deux entreprises, une dans l’agroalimentaire et une dans les matériaux de construction, ainsi que des demandes de financement pour des études de diagnostic financier et pour le suivi des programmes de restructuration déjà entamés. Dans plusieurs cas, des rapports ont montré que les entreprises concernées ont réussi à améliorer leurs indicateurs économiques et financiers et à surmonter leurs difficultés, grâce aux interventions déjà mises en œuvre dans le cadre de cette ligne de crédit.

Depuis le lancement de ce dispositif, l’État tunisien s’est engagé à hauteur d’environ 342 millions de dinars pour soutenir ces entreprises. Ce financement se répartit en 288,5 millions de dinars de prêts de rééchelonnement, 52 millions de dinars de prêts de participation, 1,276 million de dinars de subventions pour des études de diagnostic financier et économique, et 156 000 dinars pour le suivi des programmes de restructuration.

Le ministère souligne que cette ligne de crédit figure parmi les mécanismes essentiels pour aider les PME à faire face aux difficultés financières temporaires, à garantir leur continuité et à maintenir les emplois qu’elles génèrent. Les autorités encouragent toutes les entreprises qui répondent aux critères d’éligibilité à prendre contact avec l’Administration générale de la promotion des PME pour s’inscrire dans ce programme de soutien.

Pour être admissibles, les entreprises doivent répondre à plusieurs conditions, notamment: 

  • avoir des actifs fixes compris entre 100 000 et 15 millions de dinars (hors commerce, promotion immobilière, secteur financier et hydrocarbures);
  • avoir rencontré des difficultés financières au cours des trois dernières années, telles qu’une baisse notable du chiffre d’affaires ou de la production, des créances bancaires significatives ou des pertes cumulées;
  • être en activité depuis au moins un an et tenir une comptabilité conforme à la législation en vigueur.

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Voici la nouvelle infrastructure du Cettex pour booster la compétitivité verte et digitale du textile

Le Centre Technique du Textile (Cettex) a lancé, le 10 décembre 2025 à Ben Arous, “l’Infrastructure d’Appui à la Compétitivité Verte et Digitale du secteur Textile-Habillement“, sous la supervision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Ce dispositif vise à accompagner les entreprises du secteur dans leur transition numérique et écologique, afin de renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux, notamment européens. Selon la ministre, le textile-habillement demeure un pilier de l’économie tunisienne, représentant près de 20 % des exportations nationales et 30 % des entreprises et emplois industriels. Et ce, avec des exportations attendues à 10 milliards de dinars en 2025.

Doté de laboratoires de pointe conformes aux normes internationales, le Cettex a bénéficié d’investissements d’environ 1 million d’euros, financés par l’Union européenne et BMZ. Cette initiative s’inscrit dans la réponse tunisienne aux exigences du Green Deal européen, alors que “près de 80 % des entreprises du secteur sont exportatrices”, rappelle le directeur général du Cettex, Mohsen Missaoui.

Le projet est soutenu par le projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE), financé par l’UE et le BMZ et mis en œuvre par la GIZ, en partenariat avec le ministère de l’Industrie.

Source: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie
Source: ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie

 

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Quels sont les meilleurs ports d’Afrique ?

L’Indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2024, publié par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, évalue l’efficacité des ports selon le temps total passé par les navires à conteneurs au port, depuis l’arrivée au mouillage jusqu’au départ après les opérations. Les ports les plus performants réussissent à réduire ce temps grâce à des infrastructures modernes, des systèmes logistiques efficaces et une bonne connectivité avec l’arrière‑pays.

En Afrique, le classement révèle un net contraste entre le nord du continent, où les ports égyptiens et marocains dominent, et l’Afrique subsaharienne, où les performances restent plus modestes. Port-Saïd en Égypte et Tanger-Med au Maroc figurent parmi les meilleurs au monde, tandis que Dakar au Sénégal se distingue comme le leader subsaharien grâce à d’importants investissements et à la modernisation des infrastructures et de la connectivité.

La Tunisie, avec le port de Radès, se situe au 13ᵉ rang africain. Son score inférieur à la moyenne continentale s’explique par des délais d’escale encore longs et des procédures logistiques et douanières à améliorer. La majorité des ports africains souffre de limitations technologiques et humaines, mais leur position géographique stratégique et le potentiel d’investissement représentent des leviers essentiels pour accélérer leur compétitivité et devenir de véritables hubs régionaux.

Classement des 10 premiers ports africains (CPPI 2024) 

  • 1ᵉʳ : Port-Saïd, Égypte — CPPI 137
  • 2ᵉ : Tanger-Med, Maroc — CPPI 136
  • 3ᵉ : Dakar, Sénégal — CPPI 23
  • 4ᵉ : Mogadiscio, Somalie — CPPI 8
  • 5ᵉ : Toamasina, Madagascar — CPPI 6
  • 6ᵉ : El Dekheila, Égypte — CPPI 5
  • 7ᵉ : Sokhna, Égypte — CPPI 2
  • 7ᵉ : Freetown, Sierra Leone — CPPI 2
  • 9ᵉ : Conakry, Guinée — CPPI –2
  • 10ᵉ : Berbera, Somalie — CPPI –3

 

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Projet « Watani » : 5 millions € pour ancrer l’entrepreneuriat dans les territoires et mobiliser la diaspora tunisienne

L’Agence Française de Développement (AFD), la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisienne (CDC) et Expertise France, lancent le projet « Watani », un programme de 5 millions d’euros destiné à stimuler l’entrepreneuriat, renforcer l’innovation et soutenir l’inclusion économique en Tunisie, en s’appuyant sur les dynamiques et compétences de la diaspora.

 

Un projet au cœur des dynamiques entrepreneuriales tunisiennes

 

Financé par l’AFD et mis en œuvre par Expertise France, le projet « Watani » s’appuie sur le rôle structurant de la CDC dans le développement économique et inclusif national. Cette coopération vise à consolider des dispositifs existants d’accompagnement entrepreneurial, à favoriser l’émergence de projets à fort impact local ainsi qu’à créer des passerelles économiques avec les tunisiens vivant à l’étranger. Ce projet s’inscrit dans un contexte où la Tunisie a structuré depuis plus d’une décennie un tissu entrepreneurial remarquable, porté par l’engagement croisé d’acteurs publics, privés et de la société civile.

La coopération franco-tunisienne, portée par l’Agence Française de Développement et Expertise France, s’est pleinement inscrite dans cet élan en soutenant des projets structurants tels que EnLien, FAST, MEET Africa 2, Innov’i et Greenov’i. Plus de 3 000 entrepreneurs ont été accompagnés et plus d’une trentaine de structures d’appui renforcées.

Aux côtés de l’État et du Ministère des Technologies de la Communication (MTC), des institutions clés telles que la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), la Fondation Tunisie pour le Développement (FTD) jouent un rôle moteur dans la structuration et la professionnalisation de cette dynamique collective. Celle-ci a ainsi contribué à l’adoption du Startup Act en 2018, positionnant la Tunisie comme l’un des écosystèmes les plus innovants de la région.

Un projet innovant qui relie accompagnement entrepreneurial, diaspora et développement territorial

Le projet « Watani » est porté au niveau national par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et s’inscrit dans une approche intégrée articulant entrepreneuriat, innovation et mobilisation des Tunisiens vivant à l’étranger.

Ce projet soutiendra le développement d’activités entrepreneuriales dans plusieurs régions, en s’appuyant notamment sur les structures existantes comme The Dot ou ELIFE, afin de proposer des parcours adaptés aux jeunes, notamment ceux exposés à l’émigration, aux femmes ainsi qu’aux migrants de retour.

Au-delà de l’appui aux porteurs de projets et, à travers un guichet de subvention dédié aux structures d’accompagnement et des dispositifs d’appui innovants, le projet contribuera à accélérer le développement d’entreprises à fort potentiel. Il soutiendra également la pérennisation du modèle économique de The Dot, véritable plateforme de référence au sein de l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Enfin, une attention particulière sera portée aux Tunisiens vivant à l’étranger, ressource stratégique en matière d’investissement, d’innovation et de transfert de compétences. Une plateforme de mobilisation de l’épargne sera développée, ainsi qu’un accompagnement spécifique à travers le programme The Dot Landing, pour soutenir les entrepreneurs tunisiens établis à l’étranger souhaitant investir ou s’impliquer dans des projets économiques en Tunisie.

Un partenariat structurant au service d’un développement territorial (équitable)

Présidé par la CDC, le comité de pilotage du projet rassemble des acteurs nationaux majeurs pour garantir une mise en œuvre cohérente et alignée avec les priorités du pays. Ce projet vient consolider les efforts entrepris depuis plusieurs années pour dynamiser les régions, favoriser l’innovation inclusive et valoriser les apports économiques, humains et sociaux des mobilités — qu’il s’agisse des Tunisiens de retour, des compétences de la diaspora ou des circulations d’idées.

En renforçant les structures d’appui, en facilitant l’accès aux ressources, et en reconnectant les talents d’ici et d’ailleurs, le projet « Watani » vise à structurer un environnement propice à la création d’opportunités durables et à l’ancrage territorial de l’innovation entrepreneuriale.

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Ooredoo décroche le 1er Prix aux HR Awards Tunisie 2025

Tunis, le 12 décembre 2025Ooredoo Tunisie a remporté le Premier Prix lors de la 12ᵉ édition des HR Awards Tunisie 2025, une distinction majeure qui vient saluer son engagement stratégique en faveur de la transformation digitale des ressources humaines et de l’intégration responsable de l’intelligence artificielle au service du capital humain.

Crédit photo: Ooredoo Tunisie

Organisée par l’Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises (Arforghe), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS), cette édition s’est tenue le vendredi 12 décembre en présence de dirigeants d’entreprises, d’experts RH, d’institutionnels et d’acteurs économiques de premier plan. Placée sous le thème «La digitalisation et l’IA au service du capital humain», cette 12ᵉ édition a mis en lumière les profondes mutations que connaît aujourd’hui la fonction RH, à la croisée de l’innovation technologique et des enjeux humains. À travers ce Premier Prix, le jury des HR Awards a distingué Ooredoo Tunisie pour sa vision avant-gardiste des ressources humaines, fondée sur l’utilisation intelligente des outils digitaux et de l’IA afin d’optimiser les processus RH, renforcer l’équité, améliorer l’expérience collaborateur et recentrer les équipes sur des missions à forte valeur humaine.

Cette reconnaissance s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de l’entreprise, qui considère le capital humain comme un levier central de performance durable et de création de valeur.

«Chez Ooredoo Tunisie, nous sommes convaincus que la technologie n’a de sens que lorsqu’elle sert l’humain. La digitalisation et l’intelligence artificielle sont pour nous des outils puissants pour accompagner nos collaborateurs, développer leurs compétences, renforcer la transparence et bâtir une organisation plus agile, plus équitable et tournée vers l’avenir», a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie.

Cette distinction vient renforcer le positionnement de Ooredoo Tunisie en tant qu’employeur de référence, engagé à construire un environnement de travail moderne, inclusif et aligné avec les enjeux de transformation digitale et de développement durable de la Tunisie.

Crédit photo: Ooredoo Tunisie

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Qu’est-ce que la Tunisie a réellement exporté en 2025 ?

En 2025, la Tunisie a poursuivi ses échanges commerciaux avec le reste du monde dans un contexte global de déséquilibre entre exportations et importations, selon les données officielles publiées par l’Institut National de la Statistique (INS) : les exportations tunisiennes ont légèrement augmenté tout en restant sous forte pression de la demande étrangère et de la concurrence mondiale.

D’après le bulletin du commerce extérieur de l’INS couvrant les onze premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté 57 916,6 millions de dinars tunisiens (MD), une hausse modérée de +1,5 % par rapport à la même période de 2024.

Cette progression reste contenue par rapport à l’augmentation plus rapide des importations (+5,8 %), ce qui a élargi le déficit commercial à -20 168,5 MD sur onze mois, soit une couverture des importations par les exportations d’environ 74,2 %.

Principaux secteurs exportateurs

L’INS met en avant une structure sectorielle contrastée des exportations en 2025 :

  • mines, phosphates et dérivés : performance robuste avec une hausse d’environ +12 %, reflet de la demande mondiale de phosphates pour engrais et produits industriels.
  • industries mécaniques et électriques : croissance notable (+7,7 % à +7,8 %) ; ce secteur comprend notamment câbles, composants électriques et pièces mécaniques exportés vers l’Europe et l’Afrique.
  • agro-alimentaire : en repli (-11 % à -14 %), impacté surtout par la baisse des exportations d’huile d’olive et de certains produits alimentaires transformés.
  • énergie : forte contraction de près de -29 % à -34 %, liée à la diminution des ventes de produits pétroliers raffinés.
  • textile, habillement et cuir : légère baisse ou stagnation (-1 % à -1,8 %), malgré la présence historique du secteur sur les marchés européens.

 

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VOLZ réalise la plus grande levée de fonds en dinar algérien

La startup algérienne VOLZ, opérant dans le travel-tech via sa plateforme locale permettant de réserver des vols en dinars avec paiement en ligne ou contre remboursement, a réalisé une levée de fonds historique de 600 millions de dinars algériens, soit près de 13,5 millions de dinars tunisiens.

Ce tour de table a été conduit par un consortium d’investisseurs privés sous la houlette de Tell Group, avec la participation du Groupe familial GIBA.

Cette opération constitue la première sortie réussie du Fonds algérien des startups, créé en octobre 2020, qui réalise de la sorte un rendement de plus de 3,35x sur son investissement initial. Il s’agit également de la plus grande levée de fonds jamais réalisée par une startup algérienne en dinars.

Fondée en 2023, VOLZ a démontré la force de son modèle disruptif grâce à un service hybride adapté aux réalités du marché local, surtout avec la possibilité de payer en monnaie locale. Grâce à cet argent, elle lancera de nouveaux produits et compte bien s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique du Nord et de l’Ouest. L’ambition est de devenir l’application incontournable pour tous les voyageurs de la région, en offrant une expérience fluide, transparente et fiable, de la recherche de vol jusqu’à l’embarquement. VOLZ prépare également le lancement de son produit dédié aux entreprises, afin d’aider les professionnels à optimiser et gérer leurs déplacements. 

Nous pensons que le marché tunisien pourrait voir VOLZ s’y installer prochainement, surtout qu’il s’agit de la principale destination touristique pour les Algériens. À suivre de près.

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Huile d’olive: des primes de 300 à 330 dinars la tonne pour les acteurs du secteur…

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a lancé un programme national de stockage de l’huile d’olive pour la campagne 2025/2026, s’adressant aux agriculteurs, propriétaires d’huileries et exportateurs. L’initiative, mise en œuvre par l’Office national de l’huile (ONH), vise à stabiliser le marché et à soutenir financièrement les acteurs de la filière.

Selon le communiqué officiel, une prime de stockage de 300 dinars par tonne sera accordée aux exportateurs et propriétaires d’huileries, tandis que les agriculteurs bénéficieront d’une prime légèrement supérieure, de 330 dinars par tonne. Le programme prévoit le stockage de 100 000 à 150 000 tonnes d’huile d’olive pour une période de 3 mois, avec des subventions supplémentaires pour les agriculteurs.

Le ministère invite tous les intervenants du secteur à contacter les services centraux et régionaux de l’ONH pour obtenir les informations nécessaires et déposer leurs demandes de stockage.

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Nouveaux avantages fiscaux pour les Tunisiens résidant à l’étranger…

La loi de finances 2026 révise le régime des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger pour l’importation ou l’acquisition d’équipements destinés à la réalisation, l’extension ou la participation à des projets en Tunisie.

La loi de finances 2026 introduit une révision des avantages fiscaux accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger dans le cadre de la réalisation de projets, de leur extension ou de la participation à des projets en Tunisie.

Cette mesure est prévue par l’article 83 de la loi de finances 2026, publié au Journal Officiel de la République Tunisienne. Elle abroge les dispositions de l’article 33 de la loi n°101 de 1974 du 25 décembre 1974, relative à la loi de finances pour l’année 1975, tel que modifié par les textes ultérieurs, et les remplace par un nouvel article 33.

Selon les nouvelles dispositions, les Tunisiens résidant à l’étranger bénéficient d’un avantage fiscal lors de l’importation ou de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels nécessaires à la réalisation de projets, à leur extension ou à la participation à des projets, conformément à la législation en vigueur en matière d’encouragement de l’investissement. Cet avantage concerne également une seule camionnette relevant de la position tarifaire 8704.

Les bénéficiaires profitent d’une exonération des droits et taxes exigibles à l’importation, avec suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, de la taxe de consommation et des taxes appliquées sur le chiffre d’affaires lors de l’acquisition sur le marché local des équipements et matériels. Pour la camionnette, le régime prévoit le paiement de 10 % du montant des droits et taxes exigibles.

Les avantages fiscaux relatifs aux équipements et matériels sont accordés une seule fois tous les cinq ans, à l’exception de la camionnette.

Le texte exclut du régime les camions et équipements motorisés relevant des positions tarifaires de 8701 à 8705 dont l’âge dépasse cinq ans à la date de l’importation, calculée à partir de la première mise en circulation. Une exception est prévue pour les tracteurs agricoles relevant de la position tarifaire 8701, dont l’âge ne doit pas dépasser dix ans.

Les dispositions de l’ancien article 33 de la loi de 1974 restent applicables jusqu’à la fixation, par décret, des conditions et procédures d’application du nouveau régime.

 

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La liquidation de la STIA avance, mais lentement

La Société tunisienne d’industrie automobiles – STIA – a convoqué ses actionnaires à une Assemblée générale ordinaire le 30 décembre 2025 pour voter les états financiers des exercices 2015-2016 et 2017. Ce retard colossal n’est pas nouveau puisque la société est en liquidation. Presque à la même date de l’année dernière, les états financiers des exercices 2012-2013 et 2014 ont été publiés. Les derniers comptes montrent des fonds propres de -37,662 Mtnd, des concours bancaires et autres passifs financiers de 28,780 Mtnd et des dettes fournisseurs de 0,654 Mtnd.

La société a été fondée en 1961 et s’est spécialisée dans la fabrication et le montage de véhicules légers, industriels et d’autobus-autocars. En 1988, son activité a été limitée au montage. La Commission d’assainissement et de restructuration des entreprises à participations publiques (Carepp) a arrêté un plan de restructuration en 2008, dont le principal élément mis en œuvre est la cession de locaux, de stock et d’un fonds commerce de 31,437 Mtnd au profit de la société UCAR du Groupe Le Moteur. Depuis, aucune injection de fonds capable de permettre un vrai redémarrage de l’activité productive n’a été prise, ce qui a aggravé les problèmes.

Le commissaire aux comptes pense que les états financiers «ne présentent pas sincèrement la situation financière de la société au 31 décembre 2014, ni sa performance financière et ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au système comptable des entreprises». Le chemin est donc encore long avant que ce dossier soit définitivement clos.

 

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Sport automobile : Linda Hanini, première tunisienne et seule arabe sélectionnée par la FIA en 2025

Linda Hanini, 11 ans, a marqué une étape historique pour la Tunisie et le monde arabe en étant retenue parmi les finalistes du programme Fia Girls on Track – Rising stars junior 2025, une initiative internationale dédiée à la détection et au développement des jeunes talents féminins dans le sport automobile.

Lancée par la fédération internationale de l’automobile (fia) en collaboration avec sa commission Women in Motorsport, ce programme revient en 2025 après une pause en 2024 et vise à donner aux jeunes pilotes une plateforme de formation, d’évaluation et d’accompagnement.

Pour sa cinquième édition, le programme a attiré plus de 82 candidatures de jeunes filles âgées principalement entre 11 et 14 ans, issues des cinq régions de la fia. Après plusieurs étapes de sélection, neuf pilotes seulement ont été retenues pour participer au camp final d’évaluation, un processus intensif mêlant tests de pilotage, compréhension technique, préparation physique et développement personnel.

Au sein de ce groupe élite, Linda Hanini s’est distinguée en tant que représentante de la Tunisie et l’une des rares finalistes arabes, licenciée au national automobile club de Tunisie (NACT), membre de la fia.

La carrière de la jeune pilote a commencé dès l’âge de huit ans, lorsqu’elle a goûté pour la première fois à la conduite d’un kart. Elle a rapidement intégré des compétitions régulières à partir de début 2025, participant notamment à des épreuves sous l’égide de l’École française de karting et de l’ASK Villars en France. Son palmarès pour cette seule année inclut deux victoires en courses régionales, une victoire féminine lors d’une course nationale en catégorie EFK, et une 3ᵉ place en catégorie micro max à la fia mena nations Cup 2025 au Qatar.

Au-delà de ses performances en course, Linda a également participé à des sessions de formation complètes en Italie, où elle a suivi des entraînements pratiques et théoriques sous la supervision des experts de la fia, dans le cadre du programme Rising stars. Cette expérience intensive lui a permis de renforcer ses compétences sur piste mais aussi de s’immerger dans la compréhension technique de la discipline.

Bien que la compétition 2025 ait désigné une seule gagnante officielle –Alana Gurney, représentante de l’Australie – toutes les finalistes, dont Linda, continuent de bénéficier d’un accompagnement pour progresser dans leurs carrières respectives.

Ce succès retentissant de Linda Hanini illustre non seulement l’ascension du sport automobile tunisien sur la scène internationale, mais aussi l’impact croissant des initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes femmes dans des domaines historiquement dominés par les hommes. Son parcours inspire déjà une nouvelle génération de pilotes féminines en Afrique et au-delà.

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Le déficit commercial dépasse 20 milliards de dinars fin novembre 2025

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur, aux prix courants, jusqu’à fin novembre 2025, affichent un déficit record de 20 168,5 MTND. Sur la même période en 2024, il était de 16 758,5 MTND.

Cette aggravation est le résultat d’une hausse des exportations de 1,5% seulement, à 57 916,6 MTND, contre une accélération des importations de 5,8% sur la même période à 78 085,1 MTND.

Par secteur, les exportations ont été affectées par le repli des ventes d’huile d’olive, à 3 470,7 MTND en 2025 contre 4 456,2 MTND en 2024, reflété par un excédent de la balance alimentaire limité à 875,5 MTND. Le principal contributeur aux exportations reste les Industries mécaniques et électriques (28 533,4 MTND), le Textile, Habillement et Cuir (10 281,7 MTND). L’Union européenne est notre premier client, absorbant 70,5% de nos ventes.

Le marché commun est également notre premier fournisseur, avec une part de 43,3% fin novembre 2025. Les importations des biens d’équipement (+14,6% à 10 973,6 MTND) et des matières premières et demi-produits (+6,6% à 26 318,4 MTND) montrent qu’il y a une dynamique côté production industrielle. Cependant, la hausse des importations des biens de consommation de +11% à 18 874,4 MTND montre que l’offre locale demeure insuffisante et qu’il y a une vraie opportunité de développement à saisir. Les achats de produits énergétiques ont enregistré une baisse de 4,2% en rythme annuel, idem pour les produits alimentaires (-7,7%).

Ces chiffres vont certainement peser sur la balance des paiements, mais il faut tenir compte du fait qu’elle demeure résiliente. La bonne tenue du secteur industriel est une bonne nouvelle, mais il est temps aujourd’hui de penser à la question de l’accès aux financements, l’un des handicaps à la promotion de la production nationale.

 

 

 

 

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