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Agriculture en Tunisie : où va vraiment l’argent des investissements ?

Les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’Onagri montrent que toutes les régions tunisiennes n’ont pas évolué au même rythme en matière d’investissements agricoles et de pêche. Certaines zones ont fortement progressé, tandis que d’autres ont enregistré des reculs sensibles.

La région du Centre-Est, qui regroupe Monastir, Mahdia, Sousse, Kairouan, Siliana et Kasserine, arrive très largement en tête. Les investissements approuvés atteignent 144,114 millions de dinars, soit 42 % du total national. C’est la région la plus dynamique du pays, avec une hausse impressionnante de 50 % par rapport à octobre 2024.

La deuxième région la plus attractive est le Centre-Ouest et Sud-Ouest, comprenant Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Tozeur. Elle totalise 74,553 millions de dinars, soit 22 % des investissements nationaux. Cette région enregistre toutefois un léger recul de 4 % par rapport à l’année précédente.

Le Nord-Ouest — Bizerte, Béja, Jendouba et Kef — se classe plus loin avec 43,398 millions de dinars, représentant 12 % du total. Cette zone connaît une baisse notable de 11 %, montrant une diminution du rythme d’investissement.

Dans le Sud-Est et Sud, comprenant Médenine, Tataouine, Gabès et Kebili, les investissements atteignent 50,418 millions de dinars, soit 15 % du total national. Là aussi, les chiffres affichent un repli de 11 % par rapport à 2024.

Enfin, la région du Grand Tunis et du Cap Bon — Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Zaghouan et Nabeul — enregistre une progression importante. Les investissements approuvés y atteignent 32,003 millions de dinars, soit 9 % du total, avec une hausse de 23 % sur un an.

Les subventions suivent la même tendance régionale

Les subventions accordées aux projets agricoles confirment ces écarts entre régions.

  • Le Centre-Est reste premier avec 33,138 millions de dinars, soit 38 % des subventions, en hausse de 6 %.

  • Le Centre-Ouest et Sud-Ouest obtient 20,379 millions de dinars (23 %), mais enregistre une forte baisse de 24 %.

  • Le Sud/Sud-Est reçoit 14,744 millions de dinars (17 %), avec un recul de 19 %.

  • Le Nord-Ouest perçoit 12,544 millions de dinars (14 %), en baisse de 17 %.

  • Le Grand Tunis et Cap Bon obtient 6,523 millions de dinars (8 %), lui aussi en baisse de 6 %.

Ces chiffres montrent une réalité nette : le Centre-Est domine largement les investissements agricoles en 2025, tandis que plusieurs régions intérieures, notamment le Nord-Ouest et le Sud, connaissent un ralentissement.

 

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Voici combien le secteur agricole a attiré d’investissements cette année

L’investissement privé dans l’agriculture et la pêche poursuit sa progression en Tunisie, selon les données du rapport Invest – octobre 2025 publié par l’ONAGRI. Les projets de type « A » (investissements individuels inférieurs à 200 mille dinars) et « B » (investissements dépassant ce seuil) montrent une dynamique marquée, malgré un recul des subventions accordées.

À la fin octobre 2025, 4 586 opérations d’investissement ont été approuvées, confirmant une activité soutenue dans le secteur. La valeur totale de ces investissements atteint 344,498 millions de dinars, soit une hausse de 13 % par rapport à octobre 2024. 

Les subventions attribuées aux projets s’élèvent, elles, à 87,339 millions de dinars, enregistrant une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique, selon le rapport, par une réorientation des mécanismes d’appui et une révision des priorités d’allocation.

Du côté des crédits fonciers, l’année affiche une amélioration notable. Les prêts approuvés atteignent 4,771 millions de dinars, couvrant une superficie totale de 261 hectares. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à 2024, signe d’un intérêt croissant pour la mise en valeur des terres agricoles.

La structure du financement montre également des tendances intéressantes. L’autofinancement représente 145,325 millions de dinars, en progression de 3 %. Les subventions, malgré leur baisse annuelle, affichent une évolution positive sur le dernier trimestre, avec un taux de croissance de 11 % jusqu’à fin octobre 2025. Les crédits occupent une part importante, atteignant 111,883 millions de dinars, soit une augmentation spectaculaire de 72 % par rapport à octobre 2024, un indicateur fort de la mobilisation des banques envers le secteur agricole.

Dans l’ensemble, les chiffres confirment une dynamique d’investissement solide, portée par les financements privés et les crédits bancaires, tandis que les mécanismes d’appui publics se réajustent. Le secteur semble entrer dans une nouvelle phase où la modernisation et la structuration deviennent prioritaires.

 

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Bourse: la TSI reprendra ses activités le 15 décembre 2025

Bonne nouvelle pour un bon nombre d’investisseurs en Bourse: l’intermédiaire, la société Tuniso‐Séoudienne d’Investissement ‐TSI‐ reprendra ses activités le 15 décembre 2025. Cela a été décidé par le Tribunal de première instance de Tunis.

Cette reprise intervient dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et s’effectue conformément aux conditions fixées par le Tribunal de première instance de Tunis. Elle est réalisée sous le contrôle du juge‐contrôleur désigné, chargé de veiller au respect des prescriptions judiciaires visant à assurer la protection des clients et la conformité des opérations. Ces dernières reprendront progressivement dans un cadre renouvelé, sécurisé et conforme aux exigences légales et réglementaires.

À ce titre, le Conseil du marché financier a porté à la connaissance du public les principales mesures arrêtées:

– La migration des comptes gérés vers des comptes libres,

– La notification des positions débitrices aux clients concernés avec invitation à les régulariser,

– La réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente sous validation d’un négociateur,

– L’interdiction de tout retrait sur les anciens comptes,

– La possibilité de souscrire en OPCVM uniquement à partir des montants issus des ventes dénouées,

– L’interdiction des rachats OPCVM et transferts de titres vers d’autres intermédiaires et banques.

– La possibilité exceptionnelle pour les comptes CEA, incluant la possibilité d’acheter, de vendre et de souscrire dans le FCP AFEK CEA, selon les cas et sous conditions spécifiques.

– Le fonctionnement normal de tous les nouveaux comptes ouverts à la TSI, qui bénéficient de l’ensemble des services habituels: achat et vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.

– La reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, à la criée…) selon les mêmes modalités qu’auparavant, sans changement.

– La réutilisation des sommes issues de la vente des actions détenues dans les anciens comptes CEA échus ou dans les anciens comptes ordinaires pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que ces liquidités ne soient pas retirées.

 

 

 

 

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Les Italiens réduiraient l’offre d’huile d’olive extra vierge pour protéger les prix

À l’instar de l’Espagne et de la Tunisie, l’Italie fait face cette année à des difficultés pour gérer l’abondance exceptionnelle de sa production d’huile d’olive. Les agriculteurs italiens, représentés par le Consortium national des oléiculteurs italiens, ont sollicité l’intervention du gouvernement afin d’envisager le recours à des mécanismes de régulation du marché.

Ces dernières semaines, des tensions importantes ont émergé dans le secteur, perturbant son fonctionnement à un moment crucial, alors que les acteurs ont besoin de stabilité et de visibilité économique et financière en pleine période de pic de production. Les professionnels réclament notamment l’activation de l’article 167a du règlement du Parlement européen et du Conseil. Ce dispositif prévoit que, dans le but d’améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des huiles d’olive, les États membres producteurs peuvent instaurer des normes de commercialisation pour mieux réguler l’offre.

Concrètement, cette mesure permettrait le retrait temporaire du marché de volumes déterminés d’huile d’olive extra vierge nationale. Une telle intervention viserait à prévenir les déséquilibres et à garantir la fluidité des échanges commerciaux, dans l’intérêt aussi bien des producteurs que des consommateurs. L’objectif central reste de protéger les revenus des agriculteurs contre les fluctuations brutales des prix et du marché. Cela intéresse directement les exportateurs tunisiens. Le maintien des prix à l’échelle internationale est précieux pour notre balance commerciale et pour toute la filière qui cherche à stabiliser ses finances. Les investisseurs seront encore encouragés à mettre de l’argent dans le secteur. Néanmoins, il faut absolument travailler sur l’extension des capacités de stockage, car tous les signes montrent que notre production resterait élevée durant les prochaines années.

 

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À Sousse, Dominique de Villepin décrypte un monde en bascule et appelle à un nouveau pacte euro-méditerranéen

Invité d’honneur des 39es Journées de l’Entreprise, organisées du 11 au 13 décembre 2025, Dominique de Villepin a livré une intervention dense et ambitieuse sur les bouleversements de l’ordre économique mondial.

Devant des chefs d’entreprise, des responsables institutionnels et de nombreux jeunes, l’ancien premier ministre français a dressé le constat d’un monde entré dans une phase de transformation sans précédent.

D’emblée, Dominique de Villepin a insisté sur le caractère décisif du moment actuel. Selon lui, jamais depuis plusieurs siècles l’humanité n’a connu une mutation aussi profonde et simultanée de l’économie, de la politique, des institutions et des sociétés. Dans ce nouveau XXIᵉ siècle, a-t-il expliqué, il ne serait plus possible de fonctionner avec les modèles du passé. Il a évoqué une véritable phase de «destruction créatrice» de l’ordre économique mondial, où toutes les pièces du puzzle bougent en même temps, emportant avec elles les repères établis.

Dominique de Villepin a ensuite décrit l’effondrement progressif des grands piliers qui structuraient la mondialisation. Il a d’abord souligné le recul de la domination occidentale, longtemps au cœur de l’organisation économique mondiale. Cette hégémonie serait désormais dépassée, alors que la Chine, après des siècles d’effacement, retrouve une place centrale, rejointe par d’autres régions du monde. Contrairement aux idées reçues, a-t-il souligné, la Chine ne se limiterait plus aux segments industriels à bas coût. Elle se situerait aujourd’hui en tête dans de nombreux domaines technologiques stratégiques, notamment dans les batteries électriques, l’intelligence artificielle, les communications optiques ou encore le calcul quantique.

L’ancien premier ministre a ensuite évoqué la remise en cause de la mondialisation libérale, fragilisée par la montée des guerres commerciales et des accords bilatéraux déséquilibrés. Il a décrit une logique impériale fondée sur l’accaparement des ressources, la pression sur les partenaires économiques et la volonté de suprématie technologique, notamment dans le numérique et l’intelligence artificielle. Cette dynamique, a-t-il averti, comporte de lourds risques pour l’économie mondiale. Parmi ces risques, il a cité la possibilité d’une stagflation globale, alimentée par la hausse des droits de douane, la pression inflationniste et le ralentissement de la croissance. Il a également mis en garde contre une bulle spéculative, en particulier autour de l’intelligence artificielle, dont les valorisations et les investissements pourraient devenir déconnectés des réalités économiques. Enfin, sans annoncer un effondrement imminent, il a jugé désormais «pensable» un choc sur le dollar, fragilisé par l’ampleur des déficits américains et la perte progressive de confiance de certains acteurs internationaux.

Pour Dominique de Villepin, le nouvel ordre économique qui se dessine sera marqué par une multipolarité renforcée. La géographie économique mondiale se réorganiserait autour de pôles et de zones d’influence, mettant fin à l’illusion d’un libre-échange universel. Dans ce contexte, le commerce intrarégional devrait se développer, notamment en Afrique, où l’intégration économique reste encore très en deçà de son potentiel. Il a insisté sur l’importance des corridors d’infrastructures, de la digitalisation et de l’unification des standards pour soutenir cette dynamique.

La Tunisie au cœur des stratégies euro-africaines

Abordant la question européenne, l’ancien premier ministre a reconnu que l’Europe traverserait encore des années difficiles. Mais il a estimé qu’elle ressortirait plus indépendante et plus forte de ces épreuves. Confrontée à la pression chinoise, à la domination américaine dans les services numériques et financiers, et à la nécessité de se décarboner, l’Europe serait contrainte de corriger ses dépendances. Elle devrait assumer un protectionnisme ciblé, industriel, environnemental et financier, tout en repensant ses relations avec son voisinage immédiat.

C’est dans ce cadre que Dominique de Villepin a accordé une place centrale au Maghreb, à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Selon lui, l’avenir économique et géopolitique de l’Europe ne se jouerait pas seulement à l’Est, mais d’abord de l’autre côté de la Méditerranée. Il a rappelé que la faible intégration économique du Maghreb constituait à la fois un handicap et une immense opportunité. Selon lui, le développement des échanges intramaghrébins serait un atout décisif pour renforcer l’attractivité de la région vis-à-vis de l’Union européenne.

S’adressant plus particulièrement à la Tunisie, Dominique de Villepin a mis en avant ses atouts pour devenir une plateforme d’interconnexion euro-africaine. Il a souligné son potentiel dans le nearshoring, les services financiers, l’innovation et les technologies numériques.

L’ancien premier ministre a également insisté sur le rôle clé des diasporas, qu’il considère comme un réservoir d’énergie entrepreneuriale et d’innovation encore insuffisamment mobilisé. Il a plaidé pour un renforcement des échanges de formation et a même suggéré la création d’un «Erasmus méditerranéen», afin de rapprocher durablement les jeunesses des deux rives.

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Quels sont les pays africains les plus exposés au blanchiment d’argent en 2025?

Le dernier Basel Anti-Money Laundering Index 2025, publié par l’Institut Basel on Governance, classe 177 pays selon leur niveau d’exposition au blanchiment d’argent et aux crimes financiers. Le rapport utilise 17 indicateurs provenant du GAFI, de Transparency International et de la Banque mondiale, regroupés en cinq grandes catégories: qualité du cadre réglementaire, risques de corruption et fraudes, transparence financière, transparence publique et risques politiques. Le score final varie de 0 à 10, et plus un pays s’approche de 10, plus il est considéré exposé.

Le classement révèle que la République démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale sont les pays africains les plus exposés en 2025, tous situés dans le haut du classement mondial. Ils sont suivis du Gabon, de la Centrafrique, de la Guinée-Bissau, de la République du Congo, de Djibouti, du Niger et de l’Algérie, qui complètent le top 10 africain le plus vulnérable. Ces pays accumulent des faiblesses dans leurs systèmes de contrôle, une forte corruption et des risques politiques importants, ce qui facilite l’infiltration de fonds illicites.

À l’inverse, les pays les moins exposés en Afrique affichent des scores beaucoup plus faibles. En tête, le Botswana se distingue avec un niveau de risque classé faible, suivi des Seychelles, de Maurice, de la Tunisie, de la Namibie, du Maroc, du Ghana, de l’Égypte, de la Zambie et du Sénégal. Ils doivent leur position à un cadre réglementaire plus robuste, une meilleure transparence financière et des mécanismes de surveillance plus efficaces.

La Tunisie occupe la 4e place parmi les pays africains les moins exposés et la 119e place mondiale. L’Afrique subsaharienne, malgré une amélioration générale où 70% des pays ont progressé, reste globalement exposée. Plus de la moitié des pays du continent sont encore dans la catégorie “risque élevé”. Mais l’année 2025 marque un tournant, avec le retrait de plusieurs États de la liste grise du GAFI et de fortes progressions dans des pays comme le Liberia, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Voici les 10 pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d’argent en 2025:

1- République démocratique du Congo (3e rang mondial)

2- Tchad (4e)

3- Guinée équatoriale (5e)                                  

4- Gabon (8e)

5- Centrafrique (9e)

6- Guinée-Bissau (10e)

7- République du Congo (11e)

8- Djibouti (13e)

9- Niger (14e)

10- Algérie (15e)

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Tunisie: un million d’euros pour le Centre technique du textile

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé le lancement d’une nouvelle infrastructure dédiée à renforcer la compétitivité, la transition écologique et la digitalisation du secteur textile et habillement. L’événement a eu lieu le 10 décembre au siège du Centre technique du textile.

La ministre a rappelé le poids majeur du textile dans l’économie nationale. Le secteur représente environ 20% des exportations totales du pays, et près de 30% des entreprises industrielles et des emplois du secteur manufacturier. Les exportations devraient atteindre 10 milliards de dinars d’ici la fin de l’année, soit une croissance évaluée à 1,5%.

Un investissement d’un million d’euros pour moderniser le Centre technique du textile

L’annonce la plus importante concerne le renforcement de la structure du Centre technique du textile, grâce à un investissement d’environ un million d’euros, financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Cet investissement a permis d’équiper le centre de laboratoires modernisés, utilisant des technologies récentes conformes aux normes internationales. Ces équipements permettent désormais de réaliser des analyses et des contrôles de haute précision, répondant aux besoins des clients au niveau national et international.

La ministre a souligné que cette initiative fait partie intégrante de la feuille de route nationale destinée à améliorer la performance du secteur, gagner de nouveaux marchés et renforcer la compétitivité du textile tunisien. Elle a précisé que le soutien à la compétitivité verte et numérique est une étape essentielle pour répondre aux exigences environnementales imposées à l’échelle internationale.

Les nouveaux services du centre s’inscrivent dans les axes majeurs de la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation, visant à moderniser la production, à encourager la qualité et à accompagner les entreprises du secteur vers des standards plus élevés.

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Sept nouveaux accords signés entre des entreprises tunisiennes et algériennes

À l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte, le Forum économique tuniso-algérien, organisé jeudi à Tunis, a donné lieu à la conclusion de 7 nouveaux accords de partenariat entre des entreprises des deux rives. La cérémonie de signature, tenue en présence de plusieurs ministres des deux pays, a illustré la volonté commune d’approfondir une coopération qui se veut désormais plus structurée et plus ambitieuse.

Dès l’ouverture du Forum, le ton était donné: l’industrie et la technologie constituent les deux piliers autour desquels s’articulent les nouveaux engagements. Le premier protocole d’entente a ainsi réuni la société tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et l’habillement, et l’entreprise algérienne PEC, reconnue pour sa maîtrise des moules d’injection et des pièces en plastique technique.

Dans la même dynamique, le groupe tunisien Coficab, acteur majeur de la filière des câbles automobiles et partenaire de nombreux constructeurs internationaux, a formalisé un accord avec la société algérienne IdeNet, active dans les solutions de géolocalisation. Un rapprochement qui illustre l’intérêt croissant pour les technologies liées à la mobilité intelligente.

Le volet industriel s’est poursuivi avec un troisième partenariat associant Fondinor, spécialiste tunisien de la fonderie, à l’entreprise algérienne Techno Cast, engagée dans la maintenance industrielle.

Parallèlement, un accord a été signé entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), ouvrant la voie à une coopération renforcée dans les domaines de la certification et des standards techniques.

Le secteur de la distribution n’a pas été en reste. IGL Distribution, acteur tunisien de la vente en gros, a conclu un partenariat avec Tapidor, entreprise algérienne connue pour la fabrication de tapis, de moquettes et de gazon synthétique.

Sur le registre des technologies et de l’électroménager, un autre accord a associé le groupe tunisien One Tech au groupe algérien Condor, l’un des leaders du secteur en Algérie.

Enfin, l’entreprise tunisienne Jomaa SA, active dans les équipements automobiles, pneus, lubrifiants et matériels de garage, a scellé un partenariat avec le groupe algérien Iris, qui opère notamment dans la fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que dans les solutions de télécommunication.

Source: présidence du gouvernement

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzri, a souligné la hausse marquée des investissements étrangers en Tunisie, en progression de plus de 21% au premier semestre 2025. Un mouvement qui s’accompagne d’avancées dans plusieurs chantiers, notamment le transport, les énergies renouvelables, les infrastructures routières et la santé, renforçant selon elle l’attractivité du pays et la crédibilité de sa stratégie de relance. Elle a également annoncé la finalisation du plan de développement 2026-2030, conçu pour la première fois selon une approche ascendante, partant des besoins locaux avant d’être consolidés aux niveaux régional et national. L’objectif? Mieux répondre aux priorités des citoyens, soutenir l’intégration des régions et installer un climat favorable à l’investissement. Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce nouveau cadre stratégique ambitionne d’aligner l’action de l’État sur un modèle reposant sur l’équité, la justice sociale et une répartition équilibrée des opportunités, en écho aux attentes des Tunisiennes et des Tunisiens pour un développement plus juste et durable.

En marge du Forum, le Premier ministre algérien a relevé que la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie progresse nettement, portée par un climat jugé «encourageant». Les échanges commerciaux ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2024, en hausse de 12%, faisant de la Tunisie l’un des partenaires clés du marché algérien.

Les flux tunisiens vers l’Algérie concernent surtout les produits dérivés du phosphate, le verre, l’aluminium et les véhicules, tandis que la Tunisie figure parmi les principaux clients de l’Algérie pour le gaz, les produits pétroliers, l’électricité, ainsi que pour certaines denrées et matériaux comme le sucre, le ciment et le clinker.

Sur le volet investissement, il a souligné le rôle renforcé de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, qui a enregistré 66 projets conjoints impliquant des opérateurs tunisiens à fin octobre 2025. Une dynamique positive, même si elle reste en deçà du potentiel réel des deux économies.

Source: présidence du gouvernement

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L’allocation touristique algérienne finit-elle sur le marché noir en Tunisie ?

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle allocation touristique de 750 €, adoptée par l’instruction N° 05‑2025 du 17 juillet 2025 signée par le gouverneur de la Banque d’Algérie, des signaux d’alarme ont été tirés quant à des pratiques détournées visant à exploiter légalement ce droit de change pour des activités financières paravent. Cette allocation doit être utilisée pour couvrir les dépenses personnelles de voyage à l’étranger et n’est attribuée qu’une fois par an à chaque citoyen résident.

La réglementation stipule clairement que le droit de change est strictement personnel, destiné à être utilisé par le bénéficiaire effectif lors d’un séjour à l’étranger d’au moins sept jours. Toute tentative de transfert, de cession ou de détournement est interdite et passible de sanctions, y compris pénales.

Mais au lieu d’encourager un tourisme durable et légitime, certaines pratiques commercialisent ce dispositif comme une opportunité spéculative.

En fait, selon plusieurs sources, pour contourner cette règle, certains intermédiaires organisent des voyages vers la Tunisie, en recrutant surtout des jeunes chômeurs. Ils avancent parfois les frais de passeport et récupèrent les passeports pour déposer les demandes de change. Les participants touchent les 750 € à la frontière, restent près de la frontière pour limiter leurs dépenses, puis revendent le reste au marché noir, où le taux est presque deux fois plus avantageux qu’à la banque.

Face à l’ampleur de ces pratiques, les autorités ont commencé à durcir les contrôles:

Depuis le 7 décembre 2025, les bus transportant des touristes vers la Tunisie doivent disposer d’une autorisation internationale de transport plutôt que de se contenter d’une simple licence touristique. Cette mesure vise à réduire les abus liés aux voyages organisés pour l’allocation.

Des blocages de bus aux frontières ont été observés, conséquence directe de ce nouveau dispositif.

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Début du versement des allocations familiales pour les enfants de 6 à 18 ans

Le ministère des Affaires sociales a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 11 décembre 2025, le début du versement de la première tranche des allocations familiales destinées aux enfants âgés de 6 à 18 ans.

Cette opération s’inscrit dans la mise en œuvre de la décision du Président de la République et dans le cadre du décret n°426 de l’année 2025, daté du 2 octobre dernier, qui instaure une allocation familiale pour cette tranche d’âge. En effet, ce dispositif vise à renforcer le soutien apporté aux ménages et à accompagner les familles dans la prise en charge des dépenses liées à l’éducation et aux besoins essentiels des enfants.

 

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Le Ghana met un terme à l’exploitation minière dans ses forêts

Le Ghana a interdit l’exploitation minière dans les réserves forestières, une décision prise dans le cadre de mesures de protection environnementale visant à sauvegarder les sources d’eau et à mettre un terme à la déforestation.

Cette mesure marque un virage majeur dans la politique environnementale du Ghana, restaurant les protections forestières après avoir ouvert près de 90% des réserves à l’exploitation minière. La logique est évidente: des forêts saines apportent les pluies, protègent les fermes et donnent vie à des communautés. Des rivières propres garantissent une eau potable et l’avenir du pays.

Le plus grand producteur d’or d’Afrique fait face à une recrudescence de l’exploitation minière artisanale peu régulée, qui détruit les plantations de cacao, dégrade les forêts et les rivières, et accroît les risques pour la durabilité de son secteur minier. Les miniers industriels signalent des incursions fréquentes d’opérateurs illégaux sur leurs concessions, contraignant des acteurs majeurs à intensifier leurs investissements dans des systèmes de sécurité, des drones de surveillance et des programmes d’engagement communautaire.

Les autorités ont entrepris une refonte du secteur en accordant des licences aux mineurs artisanaux, en créant des programmes communautaires et en déployant des forces de sécurité pour réprimer l’exploitation minière illégale et le commerce de l’or. Mais en dépit de ces tentatives, la situation est alarmante: 44 des 288 réserves forestières du pays sont activement menacées par des opérations minières illégales, entraînant la destruction de plus de 5 000 hectares de terres boisées. 

Le gouvernement est désormais confronté à la tâche de démontrer que ce virage réglementaire se traduit par une protection tangible des réserves forestières, qui ont subi des décennies de pressions d’empiètement.

 

 

 

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Exportation: à partir de 2026, l’Insspa deviendra l’unique organisme de délivrance des certificats sanitaires

Dans le cadre des dispositions de la loi n° 25 de l’année 2019 en date du 26 février 2019 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et des aliments pour animaux, l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (Insspa) a annoncé qu’à partir du 1er janvier 2026, elle sera désormais le seul organisme officiellement chargé de délivrer les certificats sanitaires préalables à l’exportation de ce type de produits. Et ce, dans un communiqué publié le 9 décembre 2025,

Source: Insspa

Tous les opérateurs du secteur alimentaire, qu’ils projettent d’exporter ou soient déjà exportateurs de produits végétaux et d’origine végétale, devront désormais se conformer aux nouvelles règles de contrôle technique aux frontières, aux ports comme aux aéroports. L’Insspa invite ainsi les acteurs concernés à contacter ses services pour se renseigner sur les démarches à suivre. 

Cette nouvelle simplification s’inscrit dans les efforts visant à alléger les procédures administratives pour les entreprises exportatrices et à réduire les délais de délivrance des certificats, pièce maîtresse des dossiers d’exportation.

Sur le plan économique, cette décision devrait renforcer la confiance des marchés étrangers dans les produits alimentaires nationaux et valoriser leur qualité. À l’instar de nombreux autres pays importateurs de nos denrées, la Tunisie sera désormais représentée par une “unique instance responsable” en charge de cette démarche. 

L’Insspa confirme que les négociations avec ses homologues devraient aboutir à des résultats plus harmonisés, conformément alignés sur les nouvelles réglementations des conventions internationales en matière sanitaire et commerciale.

Mehdi Alaya

Consultant et formateur en commerce international

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Investissements Mena: seulement 228 M$ levés en novembre, l’Arabie saoudite en tête

Le 8 décembre 2025, Wamda a publié son dernier baromètre mensuel, révélant une nette décélération de l’investissement dans les startups du Moyen‑Orient et d’Afrique du Nord (Mena). En novembre, seulement 228 millions de dollars ont été levés, contre 784,9 millions en octobre. Selon Wamda, seules 35 jeunes entreprises ont levé des fonds sur l’ensemble du mois. Par rapport à la même période l’an dernier, le recul s’élève à 12%. Selon Wamda, ce repli traduit une phase de consolidation sur le marché, les investisseurs procédant à un rééquilibrage de leurs portefeuilles après une année particulièrement dynamique.

L’Arabie saoudite en tête

Plus de la moitié des fonds levés proviennent d’une seule transaction de financement par la dette menée par la société Erad, propulsant l’Arabie saoudite au sommet du classement régional. Sur 14 transactions, le Royaume a ainsi capté 176,3 millions de dollars, soit plus de trois quarts du capital investi en novembre.

Par ailleurs, l’investissement reste fortement concentré sur cinq pays seulement. Après l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis arrivent en deuxième position avec 49 millions de dollars répartis sur 14 transactions. L’Égypte a connu un mois très calme, avec seulement 1,12 million de dollars répartis sur 4 deals, tandis que le Maroc a levé 1,1 million de dollars sur deux opérations. Oman, quant à lui, n’a enregistré qu’une seule transaction dont le montant n’a pas été divulgué. En dehors de ces marchés, l’activité d’investissement a été quasi inexistante.

“Cette concentration souligne une sélectivité croissante des investisseurs, qui privilégient des opportunités ciblées plutôt qu’une expansion généralisée, alors que l’année approche de sa fin”, d’après la même source.

Le secteur fintech reprend le dessus!

En novembre, le secteur fintech s’est hissé en tête des levées de fonds dans la région (comme l’an dernier pendant le même mois), totalisant 142,9 millions de dollars répartis sur neuf transactions. L’e‑commerce, bien qu’actif, reste loin derrière avec 24,5 millions de dollars levés sur six tours, tandis que le proptech, leader en octobre, recule à la troisième place avec seulement 18,9 millions de dollars provenant de trois startups. D’après l’étude, cette tendance reflète un marché encore très sélectif, privilégiant les modèles générant rapidement du chiffre d’affaires et des solutions utilitaires, plutôt que les investissements à long terme. Le secteur fintech conserve ainsi son attrait structurel, alors que les secteurs orientés consommateurs progressent plus lentement.

Durant le même mois, la dette a dominé le marché, totalisant plus de 125 millions de dollars grâce à une seule opération majeure. Le reste du capital a presque exclusivement été dirigé vers les startups en phase de démarrage, tandis qu’aucune levée late-stage n’a été enregistrée. “Ce silence du segment mature illustre la prudence des investisseurs face à des valorisations en réajustement et à un rythme d’investissement plus lent”, explique Wamda dans son étude.

Business model? Les startups orientées business-to-business (B2B) ont dominé le marché en novembre, levant 197,1 millions de dollars et concentrant ainsi l’essentiel des fonds, répartis entre 20 entreprises. À l’inverse, les startups business-to-consumer (B2C) restent loin derrière, avec seulement 22,2 millions de dollars levés par neuf sociétés. Le reste du financement se répartit entre des modèles hybrides.

L’écart de financement entre hommes et femmes persiste: les startups dirigées par des hommes ont capté 97% du capital levé en novembre, tandis que les équipes fondatrices mixtes ou féminines se partagent les maigres 3% restants. 

Novembre, un calme trompeur sur le marché des startups

Après une année de levées record et d’investissements soutenus par des fonds souverains et étrangers, le marché des startups a marqué une pause en novembre. Moins de transactions, peu de levées late-stage et une domination d’une opération de dette unique pourraient donner l’impression d’un ralentissement. Mais pour les analystes, il s’agit surtout d’une respiration stratégique: les investisseurs mettent leurs capitaux en réserve, prêts à revenir plus forts en 2026.

L’attention se tourne désormais vers l’intelligence artificielle et les secteurs qui en dépendent, où de méga-tours sont déjà anticipés. Ce mois calme ressemble donc moins à un signal d’alerte qu’à un prélude à un nouveau cycle d’accélération.

 

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Après Samy Chaffai, Oussema Elloumi domine la catégorie Gaming aux Digital Creator Awards 2025

Dans un paysage digital qui évolue à la vitesse de la lumière, certains créateurs parviennent encore à toucher, inspirer et rassembler. 

La 3ᵉ édition des Digital Creator Awards (DCA) l’a prouvé: derrière chaque vidéo, chaque story et chaque idée partagée, il y a des talents qui redéfinissent la manière dont le monde arabe raconte, apprend, rit et crée. Cette édition 2025, entièrement guidée par le vote du public, a une nouvelle fois confirmé la force de ces voix numériques qui transforment les plateformes en véritables espaces de créativité et d’impact.

Les lauréats qui ont marqué l’année

Le public a tranché, et voici les créateurs qui se sont distingués dans leurs catégories respectives:

  1. Lifestyle: Anas Alshayb (Dubaï)

  2. Live Streaming: Karim Kroubi (Algérie)

  3. Comédie: Yazan Abuajweh (Syrie)

  4. Gaming: Oussema Elloumi (Tunisie)

  5. Cuisine et gastronomie:  Abir El Saghir (Liban)

  6. Entertainment: Ghaith Marwan (Syrie)

  7. Sport: Bilal Haddad (Liban)

  8. Tech et innovation: Aymen Boudraa (Algérie)

  9. Family: Shashtari Twinss (Jordanie)

  10. Impact humanitaire: Amina Dehbi (Maroc)

  11. Santé: Dr Ahmed Ashraf

  12. Juniors: Jana Alhafar

  13. Podcast et storytelling: Hafsa Mahiou (Algérie)

  14. Art: Majd Alzakout (Syrie)

  15. Tourisme et voyage: Ibrahim Baadj (Algérie)

  16. Éducation: Mustafa Zoheer (Égypte)

Des contenus qui font rire, apprennent, émeuvent, surprennent et ,surtout, rassemblent des millions de personnes autour d’histoires authentiques.

Une fierté tunisienne dans le top 5 du gaming

BNL, le créateur tunisien, a réussi à se faire une place parmi les cinq finalistes de la catégorie gaming, preuve que la Tunisie compte désormais parmi les forces montantes du digital arabe. Rappelons que l’an dernier, Samy Chaffai s’était illustré dans la catégorie Art Best Content.

Une cérémonie qui place la communauté au centre

Fondés en 2023, les Digital Creator Awards se sont imposés comme un événement majeur pour les créateurs arabes. Leur particularité: le public en est l’unique jury. Ce sont les internautes, via deux tours de vote, qui nomment, soutiennent et finalement consacrent les créateurs dont le contenu a le plus marqué l’année. Avec ses nombreuses catégories, tourisme, art, sport, podcast, innovation, éducation, gastronomie et bien d’autres, la cérémonie reflète toute la richesse du paysage numérique arabe.

Un rendez-vous qui célèbre l’inspiration

Au-delà des trophées, l’événement met en lumière un phénomène plus large: l’émergence d’une génération de créateurs qui donnent du sens au digital. Une génération qui transforme une simple vidéo en émotion partagée, un geste solidaire, un éclat de rire ou une nouvelle connaissance.

 

Source: Digital Creator Awards

 

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Tunisie: le kohl arabe inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

La Tunisie vient de marquer une nouvelle étape dans la valorisation de son patrimoine culturel. Le 11 décembre 2025, le pays a officiellement inscrit le «kohl arabe» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, aux côtés de huit autres pays arabes. L’annonce a été faite à l’occasion de la 20ᵉ session de la Commission intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient du 8 au 13 décembre à New Delhi, en Inde.

 

 

 

 

 

 

Avec cette inscription, la Tunisie compte désormais dix éléments culturels reconnus par l’Unesco.

Le «kohl arabe», traditionnellement utilisé pour souligner le contour des yeux, est bien plus qu’un simple produit de beauté. Il occupe une place importante dans l’histoire et les traditions du Maghreb et du monde arabe. Depuis des siècles, il est reconnu pour ses vertus protectrices contre le mauvais œil et pour ses usages médicinaux, tout en restant un symbole d’élégance et d’identité culturelle.

 

Historiquement, le kohl a été largement utilisé en Tunisie depuis l’époque antique, notamment par les civilisations berbère et arabe, et a traversé les âges comme un élément central des rituels et des pratiques quotidiennes. Dans les pays arabes, il conserve encore aujourd’hui une valeur culturelle et esthétique, transmis de génération en génération.

Cette reconnaissance par l’Unesco souligne l’importance de préserver et de transmettre ces savoir-faire traditionnels, tout en renforçant la visibilité de la culture tunisienne sur la scène internationale.

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Classement Forbes 2025: de quels pays viennent la majorité des femmes les plus puissantes du monde?

Chaque année, Forbes publie son classement des 100 femmes les plus puissantes au monde, une liste qui met en lumière celles qui dominent les sphères politique, économique, culturelle et médiatique à l’échelle internationale. 

Dans ce classement, 25 pays sont représentés, mais certains se détachent nettement. L’Amérique du Nord, et en particulier les États‑Unis, arrive largement en tête, avec une forte présence de PDG, dirigeantes financières, philanthropes et personnalités médiatiques. L’Europe suit de près, avec des leaders politiques et économiques de premier plan comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne. Le Japon, le Mexique, le Brésil, l’Inde et la Chine complètent le top 20, incarnant la montée en puissance de certaines économies émergentes dans le domaine du leadership féminin.

Le classement Forbes ne se limite pas à la notoriété. Il repose sur quatre grands piliers de pouvoir: l’argent, la visibilité dans les médias, l’impact réel et les cercles d’influence. Pour les dirigeantes politiques, Forbes prend également en compte le PIB et la population du pays dirigé, tandis que pour les PDG et entrepreneurs, c’est la taille de l’entreprise et ses résultats économiques qui sont évalués. Les personnalités culturelles sont jugées sur leur portée médiatique et leur influence sociétale. Cette méthodologie permet de dresser un panorama global du pouvoir féminin, au-delà des frontières et des secteurs.

L’Afrique, bien que largement sous-représentée, compte dans ce classement deux femmes remarquables. Mary Vilakazi, CEO du FirstRand Group en Afrique du Sud, a pris les commandes de l’une des plus grandes banques du continent en avril 2024, supervisant près de 2,5 trillions de rands d’actifs, soit environ 150 milliards de dollars. Mo Abudu, entrepreneure médiatique et philanthrope nigériane, fondatrice d’EbonyLife Media, s’est imposée comme une figure incontournable des médias globaux. Depuis 2006, son réseau Ebonylife TV diffuse dans plus de 49 pays à travers l’Afrique, ainsi qu’au Royaume-Uni et dans les Caraïbes.

Ce classement montre que le pouvoir économique et médiatique reste concentré en Amérique du Nord et en Europe, avec une progression notable de certaines économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine. L’Afrique gagne du terrain, mais reste encore sous‑représentée au sommet. Pourtant, les figures africaines présentes témoignent d’une influence considérable et annoncent une évolution possible dans les prochaines années. Le classement Forbes 2025 rappelle que le pouvoir féminin se diversifie et que la prochaine génération pourrait voir davantage de femmes africaines atteindre les plus hautes sphères de décision mondiale.

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Tunisie-Arabie saoudite: ce qu’il faut savoir sur le nouvel hôpital universitaire à Kairouan

Le ministère de la Santé a officialisé, le mercredi 10 décembre 2025, la signature du contrat des travaux de construction et d’équipement du futur hôpital universitaire Roi Salman Ben Abdelaziz à Kairouan. Une étape attendue depuis des années, qui marque enfin le passage du projet du papier au concret.

Prenant la parole, le ministre de la Santé a rappelé que cet hôpital, resté en suspens pendant plus de huit ans, fait aujourd’hui l’objet d’un suivi direct du président de la République, Kaïs Saïed. Une manière d’accélérer la réalisation des grands projets publics et de garantir à chaque citoyen un accès digne et équitable aux soins.

Il a également salué la force et la constance des relations tuniso-saoudiennes, soulignant qu’elles se traduisent par des initiatives concrètes, dont ce futur établissement hospitalier constitue l’un des exemples les plus importants.

Selon le communiqué, le chantier, qui doit s’achever dans un délai de 36 mois, s’étendra sur 69 000 m². Son financement s’appuie sur un don de 85 millions de dollars du Fonds saoudien de développement, tandis que la valeur actuelle du contrat de construction, hors équipements médicaux, avoisine 143 millions de dollars. À terme, l’hôpital comptera 500 lits, avec une possibilité d’extension à 700 lits, une capacité rare pour la région.

L’ambassadeur d’Arabie saoudite en Tunisie a, de son côté, réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les projets tunisiens. Il a souligné que cet hôpital n’est pas seulement un investissement, mais aussi un geste qui traduit la profondeur des liens humains, historiques et fraternels entre les deux pays.

Le futur hôpital universitaire Roi Salman offrira des pôles médicaux spécialisés, des équipements de pointe et des services de formation destinés aux étudiants en médecine.

Bien plus qu’un bâtiment, il représente une bouffée d’espoir pour Kairouan et toute sa région.

Source: ministère de la Santé
Source: ministère de la Santé

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Ces pays africains veulent enfin encadrer Facebook, TikTok, Netflix…: voici ce qui pourrait changer!

Les ministres africains chargés des Télécommunications, des Technologies de l’information et de l’Économie numérique ont adopté, le 7 décembre 2025 à Alger, la «Déclaration d’Alger sur des plateformes numériques équitables, sûres et responsables en Afrique». Cette déclaration, qui doit être soumise à l’Union africaine pour adoption politique début 2026, vise à poser les bases d’un cadre réglementaire continental commun pour encadrer les géants numériques mondiaux et les plateformes OTT (services en ligne de communication et de contenu).

La Déclaration d’Alger marque une volonté collective de parler d’une seule voix face aux géants du numérique (réseaux sociaux, messageries, plateformes de streaming et services d’intelligence artificielle), afin de renforcer l’influence du continent dans la gouvernance numérique mondiale. En l’état actuel, ces acteurs opèrent selon les lois de leurs pays d’origine, ce qui limite la capacité des pays africains à obtenir des retombées économiques et à protéger leurs utilisateurs.

Des engagements concrets pour l’Afrique

La déclaration fixe plusieurs orientations pratiques et ambitieuses:

  • Négociation unifiée avec les plateformes mondiales
    Les États africains s’engagent à coordonner leurs exigences et leurs négociations avec les plateformes numériques afin d’éviter une approche éclatée par pays. Cette démarche vise à renforcer le pouvoir de négociation collectif du continent.
  • Contribution économique locale
    Les plateformes mondiales opérant en Afrique seraient encouragées — voire contraintes à l’avenir — à contribuer au financement des infrastructures locales, à soutenir le développement des talents numériques et à réinvestir une part significative de leurs revenus sur le continent. Cela devrait permettre aux économies africaines de mieux capter les bénéfices générés par leur marché numérique.
  • Protection des données et souveraineté numérique
    Un mécanisme renforcé de protection des données personnelles est prévu pour garantir que les données des citoyens africains soient gérées de manière transparente et sécurisée, avec une orientation vers une localisation des données sur le continent.
  • Normes pour l’intelligence artificielle
    Des standards «responsabilisants» pour l’usage de l’intelligence artificielle figurent dans le texte. L’objectif est de réduire les risques de discrimination algorithmique, de surveillance abusive, et d’assurer la transparence dans les systèmes automatisés.
  • Encadrement des contenus
    La Déclaration appelle à un contrôle des contenus circulant sur les plateformes, notamment pour lutter contre la désinformation et les discours de haine, tout en respectant la liberté d’expression.

Un cadre inspiré des modèles internationaux

Le texte s’inscrit dans une dynamique plus large de stratégies africaines pour la transformation numérique (2020-2030). Il s’inspire de cadres internationaux comme le Digital Services Act (DSA) européen, tout en adaptant ses principes à la réalité africaine, notamment en termes de contribution économique locale et de protection des données.

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Pourquoi l’Inde attire autant d’investissements en IA?

Les géants de la technologie sont en train d’investir massivement en Inde. En moins de 24 heures, Microsoft et Amazon ont engagé plus de 50 milliards de dollars pour développer l’infrastructure cloud et d’IA, tandis qu’Intel a annoncé en début de semaine son intention de fabriquer des puces dans le pays pour tirer parti de la demande croissante en PC et de l’adoption rapide de l’IA. Google a également confirmé son projet d’investir 15 milliards de dollars pour construire la capacité en centres de données d’un nouveau pôle d’IA dans le sud de l’Inde. Mais pourquoi tant d’engouement pour un pays en retard, par rapport aux États-Unis et à la Chine, dans la course au développement d’un modèle d’IA fondamental?

Les géants de la technologie américains ont fini par comprendre qu’avoir un modèle ou la puissance de calcul ne suffit pas pour utiliser l’IA efficacement. Il faut des entreprises qui développent la couche applicative et un large bassin de talents pour les déployer. L’Inde combine un énorme bassin d’utilisateurs, une demande en cloud et en IA en croissance rapide, et un écosystème informatique très talentueux capable de construire et de consommer de l’IA à grande échelle. Cela n’en fait pas seulement un simple marché d’utilisateurs, mais un centre névralgique d’ingénierie et de déploiement.

Le pays présente plusieurs avantages pour la construction de centres de données. Les marchés de la région Asie-Pacifique tels que le Japon, l’Australie, la Chine et Singapour ont atteint leur maturité. Singapour, l’un des plus anciens hubs de centres de données de la région, a une capacité limitée à déployer des centres de données à grande échelle en raison des problèmes de disponibilité foncière. Par rapport aux hubs européens, les coûts énergétiques des installations sont relativement faibles. Si l’on ajoute la capacité croissante de l’Inde en énergies renouvelables, cruciale pour les centres de données gourmands en énergie, l’équation économique devient très attractive.

La demande locale, stimulée par l’essor du commerce électronique et de potentielles nouvelles règles sur le stockage des données des réseaux sociaux, renforce encore l’argumentaire. Cette réalité limite l’attractivité des autres destinations concurrentes. À moyen terme, il serait difficile de trouver un meilleur emplacement que l’Inde pour de tels investissements d’envergure.

 

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