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Deuxième édition de Savoirs éco: renforcer la recherche au service des politiques publiques

Dans un monde où chaque chiffre raconte une histoire et chaque décision façonne l’avenir, comprendre les savoirs éco n’est plus un choix, mais une nécessité. C’est précisément dans cet esprit que le projet Savoirs éco a tenu aujourd’hui la deuxième édition de son événement annuel Parlons éco, en collaboration avec la FERDI, partenaire de mise en œuvre.

Une édition enrichissante durant laquelle le dialogue entre la recherche et l’action publique a été questionné et approfondi. Chercheurs, décideurs publics, représentants de la société civile, journalistes et partenaires techniques et financiers se sont réunis pour réfléchir ensemble à la diffusion et à l’appropriation des connaissances économiques en Tunisie.

Cette édition 2025 s’est déroulée sous le thème : “Qu’attendre de la recherche pour éclairer l’action publique ?”. Selon les organisateurs, l’événement a confirmé le rôle central de la connaissance et de l’analyse économique pour soutenir l’élaboration de politiques publiques efficaces et durables, capables de répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du pays. 

Pour sa part, Mohamed Heni El Kadri, directeur général de la coopération avec l’Union européenne au ministère de l’Économie et de la Planification, a déclaré que le projet Savoirs éco vise à renforcer le débat public et à permettre une meilleure prise en compte des données essentielles dans l’élaboration des politiques publiques. Il a rappelé également que, dans le cadre du programme de renforcement des capacités, 19 formations et visites d’études ont été organisées, rassemblant 2 115 participants, dont 65 % de femmes, afin de consolider les compétences des structures productrices de savoirs économiques (SPSE).

Ces efforts s’inscrivent pleinement dans l’ambition centrale du projet Savoirs éco : renforcer les structures productrices de savoirs économiques, qu’il s’agisse d’institutions publiques d’analyse, de laboratoires et centres de recherche, ou de think tanks issus de la société civile. Le projet accompagne ces structures en soutenant la production, la diffusion et la vulgarisation des analyses économiques, contribuant ainsi à nourrir un débat public éclairé sur les enjeux économiques et de développement durable en Tunisie. Dans cette perspective, il est essentiel de créer des liens solides entre chercheurs et décideurs publics : l’écosystème du savoir ne se construit pas spontanément, il requiert un dialogue actif et des efforts concertés. Pour cette édition, le projet a soutenu 24 structures productrices de savoirs économiques (SPSE), réparties comme suit : 2 structures gouvernementales, 2 centres d’analyse publics, 2 laboratoires et centres de recherche, et 18 think tanks issus de la société civile.

L’appui fourni a été à la fois technique et financier : des missions d’assistance ont été réalisées au profit du MEP, du MESRS, de l’ITCEQ et de l’INS, tandis que des subventions ont été accordées aux think tanks de la société civile. Doté d’un budget de 4,5 millions d’euros, le projet a débuté en février 2023 et se poursuivra jusqu’en août 2026. 

Dans le même esprit de consolidation de l’écosystème du savoir, le projet soutient également la recherche en sciences sociales et en économie. Le Forum des Sciences Sociales Appliquées (FSSA) et le Global Development Network (GDN) ont ainsi finalisé le rapport Doing Research Assessment, une première en Tunisie et dans la région MENA, qui dresse un diagnostic approfondi du système national de recherche en sciences sociales et économiques.

Par ailleurs, afin de renforcer la diffusion des connaissances auprès du grand public, le projet a lancé officiellement la plateforme EcoTous, dédiée à la vulgarisation des questions économiques et de développement durable en Tunisie, une initiative mise en œuvre par l’IACE et l’IADH.

Connecter la recherche et l’action publique à toutes les échelles

Pour Soukeina Bouraoui, présidente du Centre CAWTAR, il est essentiel d’intégrer une approche genre dans la production et l’usage des connaissances afin de favoriser des politiques publiques véritablement inclusives. Elle rappelle à ce titre le rôle majeur joué par CAWTAR dans l’avancement de l’inclusion financière en Tunisie. Dès 2015, le centre a réalisé, avec le soutien de la Banque mondiale, une étude pionnière sur le mobile banking, devenue une référence lors de l’élaboration de la stratégie nationale d’inclusion financière pilotée par la Banque centrale de Tunisie. Cette dynamique s’est poursuivie en 2019 avec la création du Centre régional d’excellence en éducation financière, qui a permis de renforcer la formation et la sensibilisation autour des enjeux financiers. Dans cette même logique, Soukeina Bouraoui souligne que le plaidoyer (“advocacy”) constitue le chaînon essentiel entre la production du savoir et la mise en œuvre de politiques publiques efficaces. Selon elle, les politiques publiques en faveur des femmes ne peuvent réussir que si elles s’appuient sur la participation active, la co-construction et l’adhésion critique des citoyennes et citoyens. C’est cette interaction permanente entre connaissance, mobilisation et décision publique qui conditionne, selon elle, la pertinence et l’impact des réformes.

Lorsqu’on évoque l’analyse économique en Tunisie, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) s’impose comme une institution de référence, a souligné Alexis Ghosn, chef de projet Savoirs éco. Il a précisé que le partenariat entre l’Institut et Savoirs éco a permis de consolider progressivement l’ancrage de l’évaluation fondée sur des données probantes au sein des politiques publiques. “Le projet a également donné lieu à la co-construction d’un guide pratique, disponible sur le site de l’Institut, consacré à l’évaluation des politiques publiques”, a-t-il expliqué, ajoutant que ce document illustre parfaitement la qualité de la collaboration et l’ambition partagée par les deux institutions. Selon Alexis Ghosn, ce guide ne constitue pas seulement un outil méthodologique. Il représente un véritable levier pour une gouvernance plus efficace, plus cohérente et mieux adaptée aux réalités du terrain. 

Doté d’un budget de 4,5 millions d’euros, le projet Savoirs éco, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, a débuté en février 2023 et se poursuivra jusqu’en août 2026. Il vise à renforcer les capacités des structures productrices de savoirs économiques en Tunisie, afin de promouvoir un débat public inclusif et éclairé sur les enjeux économiques et de développement durable.

À quelques mois de la clôture du projet, ses partenaires expriment le souhait de voir des initiatives similaires émerger dans d’autres pays de la région, en Afrique du Nord comme au Moyen-Orient, afin d’étendre cette dynamique de production et de diffusion des connaissances économiques à l’échelle régionale.

 

 

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Hajj 2026: le tarif est fixé et les Tunisiens sont invités à payer dès le 10 décembre

Le ministère des Affaires religieuses informe les candidats au Hajj, figurant sur les listes finales et ayant reçu un message de confirmation, que le tarif officiel pour la saison 1447 de l’Hégire / 2026 a été fixé à 20 930 dinars.

Cette somme se répartit comme suit : 17 000 dinars pour l’hébergement et les services définis par la Société des Services Nationaux et Résidences, et 3 930 dinars pour le billet d’avion assuré par la compagnie Tunisair.

Les candidats sont invités à effectuer le paiement dès le mercredi 10 décembre 2025, auprès du bureau de poste le plus proche, afin d’obtenir un reçu de paiement ainsi qu’une carte prépayée e-dinarsmart, indispensables pour la suite des démarches.

Par la suite, ils devront se présenter au guichet unique de leur gouvernorat pour finaliser les formalités de voyage, conformément au calendrier communiqué par le ministère. Les documents à fournir sont les suivants :

  • Le passeport original, valide au-delà du 30 novembre 2026 et comportant au moins deux pages vierges.

  • Une copie du passeport.

  • Deux photos d’identité sur fond blanc.

  • Le document attestant l’enregistrement des données biométriques (empreintes biométriques) via l’application officielle des autorités saoudiennes (VISA BIO).

Pour toute précision ou renseignement, les candidats peuvent contacter le ministère au numéro vert 80101863.

 

 

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Quels sont les secteurs les plus endettés à long terme en Tunisie en 2024 ?

En 2024, l’encours de la dette extérieure à long terme (LT) de la Tunisie s’est établi à 75.966 millions de dinars (MDT), enregistrant une baisse de 7,1% par rapport à 2023, soit 5.763 MDT de moins, selon le rapport statistique publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Les administrations publiques restent le secteur le plus endetté, représentant 82,3% du total de la dette LT, soit 62.537 MDT, en recul de 6,5% par rapport à l’année précédente. Cette diminution résulte d’un repli des emprunts extérieurs combiné à un accroissement des remboursements du principal. La dette de la Banque centrale a légèrement diminué pour atteindre 1.088 MDT, tandis que celle des institutions de dépôt et des autres secteurs a également baissé.

Les entreprises privées, l’encours de la dette extérieure a chuté de 16,6% pour se situer à 1.907 MDT. Les entreprises publiques restent majoritaires dans ce stock, représentant 85,7% du total des dettes du secteur privé.

Du côté des créanciers, la dette multilatérale domine toujours avec 64,9% du total. La Banque mondiale est le principal prêteur, avec un encours de 14.140 MDT, suivie par la Banque africaine de développement (BAD) à 8.090 MDT. Le FMI a réduit son encours à 5.339 MDT, tandis que l’AFREXIMBANK a renforcé sa part à 5.011 MDT après un nouveau prêt de 500 millions USD. La part des engagements envers l’Union européenne a légèrement diminué à 4.655 MDT.

Les créanciers bilatéraux officiels représentent 91,8% de la coopération bilatérale, tandis que la dette sur les marchés financiers internationaux a fortement diminué à 7.947 MDT, reflétant le remboursement d’emprunts obligataires sans nouvelles sorties depuis 2019.

 

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Hajj 2026: voici les nouvelles règles concernant l’allocation touristique

La Banque centrale de Tunisie a publié une nouvelle circulaire encadrant l’allocation touristique destinée aux pèlerins tunisiens inscrits pour la campagne de pèlerinage 1447 Hijri correspondant à l’année 2026. Cette circulaire, adressée aux intermédiaires agréés, entre en vigueur dès sa publication.

À partir du 10 décembre 2025, les banques et établissements agréés sont autorisés à délivrer l’allocation touristique à travers les guichets uniques dédiés à l’organisation des voyages. Pour ce faire, ils utiliseront leurs soldes disponibles et pourront s’approvisionner en billets de riyals saoudiens auprès des succursales de la Banque centrale. Chaque intermédiaire devra fixer son cours de vente des devises et l’afficher clairement au public.

La circulaire précise que les allocations touristiques octroyées aux pèlerins lors du dépôt de leurs dossiers seront imputées sur les droits à transfert de l’année 2026. Lors de l’émargement des passeports, les banques devront obligatoirement inscrire l’année 2026 dans la zone réservée à l’allocation. Ces montants ne pourront en aucun cas être utilisés au cours de l’année en cours.

La Banque centrale introduit également une dérogation concernant l’autorisation d’exportation de devises en billets: pour cette campagne de pèlerinage, elle restera valable six mois à partir de sa date de délivrance. Cette mesure s’applique uniquement aux pèlerins figurant sur les listes officielles ainsi qu’aux membres de la délégation tunisienne désignée.

Enfin, les intermédiaires agréés devront transmettre quotidiennement, en double exemplaire, un rapport sur les allocations touristiques délivrées. Ce rapport devra suivre le modèle annexé à la circulaire.

La circulaire n°2025-16 confirme ainsi le cadre opérationnel de l’allocation touristique dédiée aux pèlerins, en rappelant les obligations des intermédiaires agréés et les règles applicables pour l’année 2026.

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La Tunisie officiellement capitale du tourisme arabe en 2027

La Tunisie élue capitale du tourisme arabe 2027 lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme à Bagdad.

 

La Tunisie a enregistré ce 9 décembre 2025 une double consécration au niveau régional. Lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme, organisée les 8 et 9 décembre à Bagdad, le ministère du Tourisme a annoncé que la Tunisie a été officiellement élue capitale arabe du tourisme pour l’année 2027, tout en obtenant parallèlement un siège au bureau exécutif et la vice-présidence du Conseil arabe du tourisme.

La désignation de la Tunisie comme capitale du tourisme arabe constitue une reconnaissance majeure pour le pays. Le ministère souligne que ce titre vient également couronner «l’intégration de la capitale tunisienne au réseau des villes créatives de l’Unesco en 2026», confirmant son statut croissant sur la scène culturelle et touristique régionale.

Lors de la session ministérielle à Bagdad, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a prononcé l’allocution officielle de la Tunisie. Il y a rappelé que les transformations mondiales rapides imposent une vision plus agile du secteur: «Le tourisme est désormais au croisement des enjeux économiques, sociaux et culturels, et sa gestion exige innovation, flexibilité et durabilité», a-t-il déclaré. 

Il a également souligné les efforts récents de la Tunisie pour moderniser et diversifier son offre touristique, notamment grâce à la numérisation, à l’usage de l’intelligence artificielle dans la promotion, au soutien des startups, à l’amélioration de la qualité des services et à l’essor du tourisme culturel, saharien, oasien, sanitaire et de congrès.

 

Le ministre a insisté sur une évidence: «L’avenir du tourisme arabe se construira par une coopération solide entre nos pays et une capacité réelle à bâtir un système régional intégré reposant sur des projets communs».

La participation tunisienne a également été marquée par une série de rencontres bilatérales avec les ministres du Tourisme de Libye, de Jordanie, d’Oman, d’Irak et du Bahreïn, en présence de l’ambassadeur de Tunisie à Bagdad, Chokri Latif. 

Enfin, dans le cadre du renouvellement des structures du Conseil ministériel arabe du tourisme, la Tunisie a été élue membre du bureau exécutif et vice-présidente du Conseil, consolidant son rôle stratégique dans les décisions régionales visant le développement d’une vision arabe commune pour le tourisme.

 

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L’Université de Carthage, championne nationale du développement durable et parmi l’élite africaine

Nouvelle consécration pour l’Université de Carthage. L’institution tunisienne s’impose, une fois encore, comme un acteur académique engagé dans la transition écologique. Elle décroche la première place au niveau national et intègre le cercle des 25 meilleures universités africaines dans l’édition 2025 du UI GreenMetric World University Ranking. Un classement international de référence qui mesure, chaque année, la performance des universités en matière de durabilité.

Un classement notable dans une compétition mondiale élargie

Selon le communiqué publié par l’établissement, l’Université de Carthage se hisse à la 22ᵉ place en Afrique et à la 688ᵉ place mondiale, sur 1 745 universités représentant 105 pays. Ce positionnement confirme la solidité d’une stratégie environnementale de long terme, articulée autour: de l’efficacité énergétique, de la gestion durable de l’eau, du tri et de la valorisation des déchets, du développement d’infrastructures et de mobilités plus respectueuses de l’environnement.

À cela s’ajoute une performance notable dans les domaines de l’enseignement et de la recherche liés au développement durable, où l’université «occupe le premier rang national», souligne le communiqué.

Pour l’Université de Carthage, cette reconnaissance internationale valide «une politique proactive et durable» et renforce son ambition de contribuer activement à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) au sein de l’enseignement supérieur tunisien.

GreenMetric: un indicateur mondial devenu incontournable

Créé en 2010 par l’Université d’Indonésie, le classement UI GreenMetric s’est imposé comme l’un des outils d’évaluation les plus complets pour mesurer les engagements environnementaux et sociaux des universités. Son approche repose sur une batterie d’indicateurs couvrant: l’énergie et le climat, la gestion de l’eau, les déchets, les infrastructures, la mobilité durable, l’enseignement et la recherche.

Chaque année, une vaste enquête internationale permet d’évaluer les politiques réelles mises en œuvre par les universités afin de réduire leur empreinte environnementale.

L’objectif est clair: pousser les établissements et leurs partenaires à intensifier leurs efforts face aux défis climatiques, en adoptant des modèles énergétiques sobres, une gestion responsable des ressources naturelles, des systèmes de recyclage efficaces et des modes de transport verts.

Une édition 2025 tournée vers les ODD et la responsabilité sociétale

L’édition 2025 introduit un volet inédit consacré à la manière dont les universités renforcent l’intégration des Objectifs de développement durable dans l’enseignement supérieur: Advancing Sustainable Development Goals in Higher Education: Stories from Our Institutions and Communities”.

Ce nouvel axe met en avant les initiatives concrètes menées sur les campus et dans les communautés, dans l’espoir de nourrir une mobilisation collective pour des campus plus durables, innovants et tournés vers l’avenir.

Source: UI GreenMetric World University Rankings 2025



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Guérir le cancer par le charlatanisme: le Conseil des médecins porte plainte contre un programme télé

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie a annoncé qu’il déposera officiellement une plainte contre un programme télévisé diffusant des contenus relatifs au traitement du cancer par des méthodes non médicales. L’émission mettait en avant une personne sans formation médicale, proposant des traitements à base de “plantes” ou de pratiques non reconnues par la science.

Au cours de l’émission, cette personne a affirmé pouvoir soigner tous les types de cancer, le sida et d’autres maladies graves. Elle a également déclaré avoir reçu l’ancien président français François Mitterrand, plusieurs ministres de plusieurs pays, invitée par des princes, et elle a assuré que même certains médecins consultaient ses méthodes.

Dans son communiqué, le Conseil rappelle que de telles pratiques représentent un risque majeur pour la santé des citoyens tunisiens. Il insiste sur le fait que le traitement du cancer repose sur des médicaments spécifiques et des protocoles thérapeutiques stricts, prescrits uniquement par des médecins spécialisés et dont l’efficacité est scientifiquement démontrée.

Cette action vise à protéger le public contre les informations médicales trompeuses et les pratiques dangereuses, tout en soulignant l’importance de recourir à des professionnels qualifiés pour le traitement de maladies graves telles que le cancer.

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La Tunisie désormais reconnue «pays d’origine sûr» par l’Union européenne

 

L’Union européenne a officiellement inscrit la Tunisie sur sa première «liste commune des pays d’origine sûrs», adoptée le 8 décembre 2025.

Désormais, les demandes d’asile présentées par des ressortissants tunisiens seront soumises à des procédures accélérées, dans l’hypothèse — présumée — qu’elles sont «manifestement infondées» sauf si des éléments spécifiques exposent un risque individuel.

Le classement résulte de l’accord du Conseil sur deux volets majeurs: la révision du concept de «pays tiers sûrs» et l’instauration d’une liste unique au niveau européen de «pays d’origine sûrs», dans le cadre du pacte migratoire adopté par l’UE.

Selon le communiqué officiel, la Tunisie figure aux côtés de pays tels que l’Égypte, le Maroc, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde et le Kosovo.

Pour l’Union, un pays d’origine peut être qualifié de «sûr» s’il assure un niveau suffisant de protection des droits fondamentaux, de l’État de droit et de l’égalité devant la loi pour ses habitants, ce qui, selon l’analyse des institutions européennes, semble réuni en Tunisie en l’absence de conflit armé ou de persécutions généralisées.

Au-delà de la Tunisie, la décision illustre le virage de l’UE vers un traitement plus rapide des demandes d’asile jugées «manifestement infondées», et un durcissement global de sa politique migratoire.

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KAS PolDiMed: 10 ans d’action pour un dialogue stratégique renforcé et une coopération régionale durable en Méditerranée

Le Programme régional Dialogue politique et intégration régionale en Méditerranée (PolDiMed) de la Fondation Konrad-Adenauer (KAS) a célébré son 10ᵉ anniversaire, marquant une décennie d’engagement en faveur d’une gouvernance plus efficace, d’un dialogue structuré et d’une coopération renforcée entre les deux rives de la Méditerranée.



Lancé en 2015, PolDiMed s’est progressivement imposé comme une plateforme régionale de référence, contribuant à l’analyse des enjeux méditerranéens, à l’appui des réformes publiques et au développement de synergies institutionnelles visant à renforcer la stabilité, l’intégration économique et la cohérence des politiques publiques dans la région euro-méditerranéenne.

Le programme s’appuie sur un réseau solide de partenaires nationaux, régionaux et internationaux, qui ont salué son rôle moteur dans la promotion d’un espace méditerranéen plus résilient, coopératif et tourné vers l’avenir.

À l’occasion de cette célébration, des partenaires clés tels que SALMA Dialogue (Tunisie), IEMed (Espagne), ISPI (Italie) et MEDAC (Malte) ont souligné l’impact du travail mené par PolDiMed pour structurer un dialogue inclusif, approfondir les échanges d’expertise et renforcer la coopération transfrontalière, dans un contexte marqué par des défis géopolitiques, économiques et climatiques croissants.



La FIPA – Agence de promotion de l’investissement extérieur –, dont le président, M. Jalel Tebib, a rehaussé par sa présence la cérémonie, a souligné l’importance stratégique de PolDiMed dans le renforcement du dialogue euro-méditerranéen et le rôle clé de la coopération régionale et internationale pour l’attractivité économique. 

«L’attractivité économique de notre région est intrinsèquement liée à notre capacité à dialoguer, à coordonner nos politiques et à bâtir des alliances solides. PolDiMed est un pilier essentiel de cet effort continu en Méditerranée», a déclaré M. Jalel Tebib. De son côté, S.E.M. José Maria Arbilla, ambassadeur de la République d’Argentine en Tunisie, a souligné que PolDiMed a un impact positif sur la coopération Sud-Sud et constitue un levier stratégique pour la consolidation d’alliances politiques et économiques durables. Michael Bauer, représentant résident de la KAS en Tunisie, a félicité M. Winfried Weck, directeur du programme PolDiMed, et a salué l’engagement de la KAS en faveur d’un dialogue stratégique renforcé et d’une coopération durable en Méditerranée. «Cette étape marque un engagement renouvelé pour accompagner une Méditerranée plus intégrée, plus stable et plus tournée vers l’avenir», a déclaré M. Winfried Weck.

Après dix ans d’action, PolDiMed entame une nouvelle phase de développement, orientée vers une réflexion stratégique approfondie, la création de synergies durables et la maximisation de son impact au service des acteurs de la région.

Priorités pour les années à venir 

• L’intensification du dialogue entre acteurs institutionnels, économiques et de la société civile;

• La consolidation d’approches concertées sur les enjeux de sécurité, de gouvernance et de changement climatique; 

• Le renforcement de la place des femmes dans les postes de responsabilité;

• La promotion de mécanismes de coopération renforcée entre think tanks, institutions publiques et partenaires internationaux.

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La CTN ouvre les réservations pour la haute saison 2026

La Compagnie Tunisienne de navigation (CTN) annonce l’ouverture officielle des réservations pour la haute saison 2026. À partir du 16 décembre 2025 à 10h00, les voyageurs pourront réserver leurs billets via les agences CTN, sur le site officiel de la compagnie www.ctn.com.tn, ainsi que dans les agences partenaires situées en Tunisie et à l’étranger.

Cette annonce concerne les trajets maritimes desservant les principales lignes de la compagnie, permettant aux clients de planifier à l’avance leurs voyages pour la saison estivale 2026. La CTN invite ses clients à réserver tôt pour garantir leurs places, notamment sur les lignes les plus fréquentées.

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Quels sont les meilleurs pays africains en matière d’intelligence artificielle?

L’Égypte, l’Afrique du Sud et le Ghana se positionnent comme les leaders africains dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), selon le «Global AI Index» publié par l’hebdomadaire britannique The Observer le 4 décembre 2025. Ce classement, qui évalue 93 pays, repose sur 108 indicateurs répartis en trois piliers — investissement, innovation et mise en œuvre — et sept sous-piliers: talents, infrastructures, environnement opérationnel, recherche, développement, écosystème d’affaires et stratégie gouvernementale.

L’Égypte arrive en tête du continent africain avec un score global de 13 points, grâce à sa forte stratégie gouvernementale (56 points) et à un environnement opérationnel favorable (38 points). L’Afrique du Sud et le Ghana suivent avec respectivement les 54e et 61e rangs mondiaux. À l’autre bout du classement africain, la Tunisie occupe le 85e rang mondial, derrière la Côte d’Ivoire (84e), un score reflétant des performances faibles dans les domaines du développement, de la recherche, des infrastructures, des talents et de l’écosystème d’affaires.

Le rapport souligne que la majorité des pays africains restent en bas du classement mondial, pénalisés par un manque d’investissements soutenus en IA, une faible capacité en semi-conducteurs et en calcul haute performance, ainsi que par un nombre limité de startups spécialisées et de développeurs qualifiés. Les pays africains disposent néanmoins d’atouts à exploiter: une population jeune, un marché numérique en expansion et des secteurs publics et privés de plus en plus ouverts aux technologies innovantes.

Pour accélérer leur progression, ces nations doivent renforcer leurs infrastructures, investir dans la formation et la recherche, et développer des politiques publiques favorisant l’innovation et l’adoption de l’IA. Le continent pourrait ainsi transformer ses forces en opportunités et mieux se positionner dans la course mondiale, dominée pour l’instant par les États-Unis, la Chine et Singapour.

Voici le top 10 africain dans la course mondiale à l’IA:

  1. Égypte (47e rang mondial)
  2. Afrique du Sud (54e)
  3. Ghana (61e)
  4. Algérie (65e)
  5. Maroc (68e)
  6. Nigeria (69e)
  7. Maurice (70e)
  8. Kenya (74e)
  9. Sénégal (75e)
  10. Côte d’Ivoire (84e)
  11. Tunisie (85e)

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Bill Gates veut soutenir la Fondation Ons Jabeur

Lors du rassemblement Goalkeepers, Bill Gates a exprimé son intention de soutenir la Fondation Ons Jabeur, ouvrant ainsi la voie à une collaboration prometteuse pour offrir de nouvelles opportunités aux jeunes générations.

Cet échange entre le coprésident de la Bill & Melinda Gates Foundation et la championne tunisienne de tennis Ons Jabeur a permis de discuter des synergies possibles entre leurs fondations respectives. L’objectif est de travailler ensemble pour promouvoir l’éducation et l’empowerment des jeunes, particulièrement dans les régions d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Bill Gates et Ons Jabeur lors du rassemblement Goalkeepers, discutant de la manière dont leurs fondations respectives peuvent collaborer pour créer de meilleures opportunités éducatives et sportives pour les jeunes générations.

La Fondation Ons Jabeur

La Fondation Ons Jabeur, fondée par la première femme arabe à atteindre le sommet du tennis mondial, se consacre à la promotion de l’éducation, à l’égalité des genres, et à l’empowerment des jeunes, notamment dans les zones défavorisées. En utilisant son influence, Ons Jabeur soutient des programmes d’éducation et des initiatives sportives pour permettre aux jeunes, et en particulier aux filles, d’accéder à des opportunités qui leur sont souvent fermées.

En apportant son soutien, la Bill & Melinda Gates Foundation pourrait aider à financer les centres d’éducation et de sport et à mettre en place des bourses pour les jeunes talents sportifs, facilitant ainsi leur accès à des formations de qualité. 

La collaboration entre Bill Gates et Ons Jabeur pourrait marquer un tournant dans la vie de milliers de jeunes, en leur offrant l’accès à une éducation de qualité et à des opportunités sportives exceptionnelles. Grâce à cette synergie, les deux fondations pourraient accélérer la création de centres d’excellence pour les jeunes dans des régions en développement.

Le soutien de Bill Gates pourrait ainsi amplifier l’impact de la Fondation Ons Jabeur, en permettant à celle-ci de se développer et de toucher davantage de jeunes à travers des programmes d’éducation, des infrastructures sportives, et des opportunités d’accompagnement professionnel.

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Grève de 24 heures: seuls ces secteurs sont concernés

La Fédération générale de l’alimentation, du tourisme, du commerce et de l’artisanat (FGAT), relevant de l’UGTT, a confirmé l’organisation d’une grève sectorielle de 24 heures après l’impasse des discussions avec le gouvernement.

Selon le communiqué adressé aux syndicats régionaux, le mouvement de grève commencera dans la nuit du mardi 9 décembre 2025 et se poursuivra jusqu’au mercredi 10 décembre à minuit. Tous les établissements et entreprises relevant des secteurs concernés sont appelés à y participer. Les travailleurs devront se rendre à leurs postes le matin, avant de rejoindre les sièges des unions régionales du travail pour des rassemblements.

La FGAT justifie cette décision par le «refus des autorités administratives sectorielles» et par «le rejet de la négociation» du côté du ministère des Affaires sociales. Le communiqué souligne également l’absence de nouvelles tentatives de dialogue malgré les demandes répétées du syndicat, ce qui a précipité l’appel à la mobilisation. La fédération tient le gouvernement pour responsable de ce blocage et appelle les travailleurs à maintenir leur unité.

Derrière cette grève, les syndicats réclament depuis des mois une révision des conditions de travail dans les secteurs de l’alimentation, du commerce et du tourisme, largement touchés par l’inflation, la précarité et la stagnation salariale. Les organisations professionnelles pointent également la détérioration du climat social dans les entreprises, l’augmentation du coût de la vie et la pression croissante sur les travailleurs, notamment dans les activités saisonnières.

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Gaz: la Tunisie de plus en plus dépendante ! Voici le plan prévu pour cet hiver

L’approvisionnement en gaz naturel en Tunisie traverse une phase délicate marquée par un recul clair de la production nationale et une hausse significative des importations. Les données publiées en 2025 par l’Observatoire national de l’énergie et des mines montrent que les ressources locales, comprenant la production nationale et les redevances du gaz transitant par le territoire, diminuent d’année en année. À fin mai 2025, ces ressources ont chuté de 11% pour atteindre environ 809 kilotonnes équivalent pétrole. À fin juin, elles étaient de l’ordre de 1000 ktep, soit une baisse d’environ 9% par rapport à l’année précédente.

La Tunisie s’appuie davantage sur les importations, principalement en provenance d’Algérie. Les quantités de gaz algérien achetées par la Tunisie ont progressé de plus de 20% à plusieurs reprises au cours de 2025. À fin avril, les importations ont atteint environ 824 ktep, contribuant à porter l’approvisionnement global à 1426 ktep. À fin juin, les achats ont dépassé 1290 ktep, permettant à l’approvisionnement total de franchir les 2300 ktep, soit une hausse d’environ 10% en une année. Cette évolution confirme un basculement structurel: la part du gaz national diminue alors que la dépendance vis-à-vis du gaz importé devient essentielle pour couvrir les besoins du pays.

La demande intérieure continue pour sa part d’augmenter. Elle progresse d’environ 10% en 2025 et demeure fortement liée à la production d’électricité qui repose à plus de 90% sur le gaz naturel. L’évolution de la consommation domestique, la montée des besoins industriels et l’usage énergétique général accentuent la pression sur le système d’approvisionnement, rendant l’équilibre national de plus en plus fragile.

Face à cette situation structurelle, les autorités tunisiennes ont décidé de prendre les devants pour l’hiver 2025-2026. Ainsi, lors d’un large comité tenu le 8 décembre 2025 sous la conduite du ministre du Commerce et du Développement des exportations, les responsables sectoriels — ministères concernés, sociétés publiques et privées — se sont engagés à garantir l’approvisionnement en gaz domestique.

Le communiqué officiel issu de cette réunion précise que les unités de remplissage de bouteilles de gaz localisées à Ben Arous, Bizerte et Gabès fonctionnent actuellement à pleine capacité, sans interruption ni problème technique. Contrairement aux années précédentes, les préparatifs ont commencé bien en amont de l’hiver, ce qui a permis d’anticiper l’augmentation de la demande saisonnière. Les acteurs du secteur ont planifié des programmes d’importation anticipée, accru les volumes stockés, renforcé les capacités de stockage, et mis en place les opérations de maintenance nécessaires dans les unités de remplissage.

Un stock de sécurité sera constitué pour garantir la continuité de l’approvisionnement, même en cas de pic de demande ou de perturbation. Une coordination renforcée entre les acteurs publics et privés, à l’échelle nationale et régionale, a été décidée, avec des mécanismes de veille et d’intervention rapide. L’accent a été mis sur l’aspect social: la distribution priorisera les zones intérieures, souvent soumises à des conditions climatiques difficiles, pour assurer un accès équitable au gaz domestique.

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La Tunisie parmi les pays bénéficiaires du programme régional Digital Trade and E‑Commerce MENA

Le 4 décembre 2025, la Tunisie a officiellement lancé le programme “Digital Trade and E-Commerce in the MENA Region“, destiné à stimuler le commerce numérique et à renforcer l’intégration économique régionale. La cérémonie s’est tenue à l’hôtel Mövenpick du Lac, sous l’égide du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

À cette occasion, Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, a souligné l’importance du partenariat tuniso-européen. Selon lui, l’accord d’association signé il y a 30 ans a soutenu la croissance économique du pays, multiplié par quatre les exportations tunisiennes vers l’UE et attiré près de 48% des investissements étrangers, avec environ 3 400 entreprises européennes employant plus de 400 000 personnes. 

Aujourd’hui, le commerce numérique devient un levier stratégique. “Moderniser les outils numériques, généraliser la signature et la facturation électroniques, renforcer les solutions de paiement transfrontalières et établir un cadre réglementaire incluant la protection des données et des consommateurs sont autant d’étapes nécessaires”, explique-t-il. Il ajoute, au fil de ses propos, que le programme entend accompagner l’administration dans la modernisation réglementaire et soutenir le secteur privé via le dialogue public-privé. “Il cible particulièrement les jeunes, offrant de nouvelles opportunités d’emploi et permettant aux petites et moyennes entreprises tunisiennes de se projeter sur les marchés internationaux avec davantage d’agilité et de rapidité”, déclare Giuseppe Perrone.

Pour sa part, Jacqueline Groth, cheffe de la Coopération au sein de l‘ambassade d’Allemagne à Tunis, a souligné que cette initiative s’inscrit dans la stratégie tunisienne de transformation numérique, visant à moderniser les échanges commerciaux transfrontaliers et à renforcer la compétitivité des entreprises sur les marchés internationaux.

Elle a salué les efforts de la Tunisie, engagée depuis plusieurs années dans une dynamique numérique ambitieuse: «La Tunisie dispose aujourd’hui de tous les atouts: une position géographique stratégique, un écosystème numérique dynamique, un haut niveau de connectivité et la capacité de s’aligner rapidement sur les standards internationaux grâce aux nombreux projets de digitalisation en cours».

Le programme apportera un soutien technique et des outils digitaux pour lever les obstacles au commerce transfrontalier. Jacqueline Groth a également rappelé la solidité du partenariat tuniso-allemand, qui fêtera son 70ᵉ anniversaire l’an prochain.

 Le programme s’articule autour de 5 axes:

  1. Harmonisation des cadres juridiques entre les pays de la région. 

  2. Développement d’outils numériques: solutions de paiement, signature électronique, plateformes dédiées. 

  3. Modernisation des procédures douanières et logistiques.

  4. Renforcement des capacités des PME et BSOs, grâce au dialogue public-privé. 

  5. Promotion de la coopération régionale, notamment à travers l’Union pour la Méditerranée.  

Plusieurs témoignages d’entreprises tunisiennes, déjà engagées dans l’internationalisation via le e-commerce, ont illustré le potentiel considérable du pays: un écosystème numérique en croissance, des solutions logistiques adaptées et un cadre réglementaire en cours de modernisation.

Selon les organisateurs, il contribuera à fluidifier les échanges transfrontaliers, à soutenir l’innovation, à créer des emplois et à positionner la Tunisie comme un acteur clé du commerce digital dans la région MENA.

Doté d’un budget de près de 12 millions d’euros et cofinancé  par l’Union européenne en Tunisie et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), le programme est mis en œuvre par la GIZ et le Centre du commerce international (ITC) en collaboration avec le ministère tunisien du Commerce et du Développement des exportations. Il couvre 8 pays de la région MENA: Tunisie, Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc et Palestine

L’initiative vise à renforcer le commerce numérique, l’intégration économique régionale et à favoriser l’accès des PME tunisiennes aux marchés internationaux.

 

 

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Roche nomme Matthieu Galais au poste de directeur général pour la Tunisie et la Libye

Roche Tunisie et Libye annonce la nomination de Matthieu Galais au poste de directeur général du laboratoire pharmaceutique, succédant à Imene Ben Abdallah, afin d’assurer une continuité dans la dynamique engagée ces dernières années.

Dans ses nouvelles fonctions, Matthieu Galais aura pour mission de poursuivre le développement de solutions de santé innovantes, de renforcer les partenariats stratégiques et de continuer à accompagner l’évolution des systèmes de santé en Tunisie et en Libye, au bénéfice des patients. Fort de plus de 18 ans d’expérience au sein du groupe Roche, dans des environnements complexes et en transformation rapide, il aborde ce nouveau rôle avec une vision claire pour la région. Plus qu’une fonction, c’est une mission qu’il embrasse avec conviction: accélérer l’accès aux innovations médicales là où elles sont le plus nécessaires, en s’appuyant sur les talents locaux et des partenariats solides. 

Avant cette nomination, M. Galais dirigeait la région Afrique centrale, couvrant à la fois les activités de Roche Pharma et Diagnostics dans l’un des environnements parmi les plus complexes du continent. Il y a construit une organisation agile et apprenante, capable de tisser des partenariats solides avec les acteurs de la santé, d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins, et de maintenir un dialogue constant avec les autorités et les parties prenantes publiques et privées. Il a notamment contribué à intégrer de nouveaux modèles de prise en charge en oncologie et à renforcer les programmes d’accès au diagnostic, dans une approche centrée sur le patient et la durabilité.

Reconnu pour son leadership inclusif et collaboratif, M. Galais place la richesse humaine au cœur de la performance collective. Il est convaincu que la force d’une organisation réside dans la diversité de ses talents et dans la capacité à leur donner les moyens d’agir. Son approche repose sur l’écoute, la co-construction et la faculté à fédérer autour d’une vision commune, des qualités essentielles pour accompagner les transformations dans des environnements exigeants. Son parcours international et transversal lui permet de créer des liens solides entre les savoir-faire locaux et la vision globale du groupe pharmaceutique Roche.  “Poursuivre ce parcours au service de la santé en Tunisie et en Libye, c’est pour moi bien plus qu’un nouveau poste, c’est un engagement”, confie M. Galais.L’innovation n’a de sens que si elle transforme réellement la vie des populations. Ici, nous avons la chance de collaborer avec des partenaires qui partagent cette ambition, avancer ensemble et co-construire des solutions pérennes pour répondre aux besoins de santé de la région”.

 Une nomination pour renforcer la mission de Roche en Tunisie et en Libye

Cette évolution s’inscrit pleinement dans la vision portée par la région Afrique. “La prise de fonction de Matthieu s’inscrit dans la continuité du travail engagé en Tunisie et en Libye, où les besoins des patients et les priorités des systèmes de santé évoluent pour mieux répondre aux attentes de la population,” souligne Maturin Tchoumi, Africa Area Head – Roche Pharma International. “Son parcours international, sa capacité à fédérer et son engagement envers l’accès à l’innovation feront de lui un acteur essentiel pour développer des partenariats institutionnels durables et soutenir l’évolution des systèmes de santé dans les deux pays”. Alors que les priorités de santé évoluent en Tunisie et en Libye, cette nomination réaffirme l’engagement de Roche à accompagner durablement les deux pays dans le renforcement de leurs systèmes de santé. Sous la direction de M. Galais, la filiale continuera de renforcer la collaboration avec les acteurs locaux et de contribuer à un impact concret pour les patients.

Cette transition reflète la mission de Roche Tunisie et Libye: proposer des solutions de santé innovantes tout en garantissant un accès équitable aux soins. Elle s’inscrit également dans l’engagement global de Roche à transformer la santé à l’échelle mondiale et locale..

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Mondial 2026: le visa américain accéléré pour les détenteurs de billets

Les fans de football détenteurs de billets pour la Coupe du monde de la FIFA 2026 pourront bénéficier d’un système de rendez-vous prioritaires pour l’obtention de leur visa pour les États-Unis, a annoncé le département d’État américain.

Cette initiative, baptisée FIFA PASS, vise à faciliter et accélérer le processus de délivrance de visas pour les supporters se rendant aux États-Unis pour assister aux matchs.

La compétition, qui se tiendra du 11 juin au 19 juillet 2026 au Canada, aux États-Unis et au Mexique, comprendra 78 matches organisés dans 11 villes américaines. En effet, le système FIFA PASS permettra aux détenteurs de billets de programmer un entretien prioritaire avec le département d’État américain dès le début de l’année 2026. En fait, au total, plus de six millions de billets seront mis en vente pour la Coupe du monde, qui se tiendra dans 16 villes hôtes réparties sur les trois pays.

Les supporters provenant de pays nécessitant un visa américain pour entrer aux États-Unis sont invités à soumettre leur demande dès maintenant auprès du Département d’État des États-Unis – Coupe du Monde de la FIFA 2026. Par ailleurs, ceux issus des pays participant au programme d’exemption de visa pourront ainsi effectuer leur demande via le système électronique ESTA. Selon une étude publiée par la FIFA et le secrétariat de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Coupe du monde 2026 devrait générer des retombées socioéconomiques importants aux États-Unis. “Avec 185 000 emplois à temps plein, un revenu brut estimé à 30,5 milliards de dollars, et une contribution de 17,2 milliards de dollars au PIB américain“, communique Inside FIFA.

Dans la même optique, la FIFA invite les supporters à consulter sa page officielle: https://fifa.fans/3LzLMXd pour plus d’informations sur les visas et les conditions d’entrée dans les trois pays hôtes.

 

 

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Tunisie: ouverture de deux nouveaux centres de visite technique des véhicules

Dans ses récentes publications, le Journal officiel de la République tunisienne (Jort) a annoncé la création de deux nouveaux centres de visite technique des véhicules en Tunisie.

Le premier centre sera implanté à Menzel-Bourguiba, dans le gouvernorat de Bizerte, et sera rattaché à la direction régionale de l’Agence Technique des Transports Terrestres (ATTT) de Bizerte.

Le second sera installé à Grombalia, dans le gouvernorat de Nabeul, sous la supervision de la direction régionale de l’ATTT de Nabeul.

L’objectif de cette initiative est de rendre le service de contrôle technique plus accessible aux habitants de ces régions, améliorant ainsi la qualité et la proximité du service pour les usagers.

 

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Tunisie–États-Unis: aucune suspension des demandes de visa

La décision annoncée le 5 décembre 2025 par l’ambassade des États-Unis à Tunis, prévoyant un passage à des opérations limitées à partir du 8 décembre, n’est finalement plus en vigueur. Cette mise à jour intervient grâce à une coopération étroite entre les autorités américaines et tunisiennes, selon le communiqué officiel publié par l’ambassade.

L’ensemble des services consulaires reprend normalement. Les entretiens de visa, qu’ils soient touristiques, étudiants ou professionnels, continueront d’être assurés, tout comme les services de routine et d’urgence destinés aux ressortissants américains. Les rendez-vous annulés durant la période d’incertitude seront automatiquement reprogrammés, précise la représentation diplomatique, qui appelle les personnes concernées à attendre d’être contactées.

L’ambassade recommande aussi aux citoyens américains présents en Tunisie ou en déplacement à l’étranger de s’inscrire au Smart Traveler Enrollment Program (STEP), un système d’alertes permettant de recevoir des mises à jour de sécurité et des informations consulaires en temps réel. L’inscription se fait en ligne via la plateforme officielle du Département d’État :
https://mytravel.state.gov/s/step.

Cette annonce marque un retour à une pleine capacité opérationnelle et vise à rassurer les voyageurs ainsi que les demandeurs de visa, après un avis initial qui avait suscité de multiples interrogations.

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