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Tunisair mobilise 100,8 Mtnd sur le marché obligataire

Tunisair avait lancé son deuxième emprunt obligataire au cours de ce mois de novembre 2025, avec l’objectif de collecter 124,8 Mtnd. L’opération a été clôturée le 20 novembre 2025 pour un montant de 100,8 Mtnd.

Les souscriptions étaient équitablement réparties sur quatre catégories:

– Catégorie A: 25,2 Mtnd, totalement libérés.

– Catégorie B: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 décembre 2025,

– Catégorie C: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 12 et le 20 janvier 2026,

– Catégorie D: 25,2 Mtnd, à libérer entre le 11 et le 20 février 2026.

La catégorie E, qui visait 4,8 Mtnd à libérer entre le 11 et le 20 mars 2026, n’avait pas attiré d’investisseurs.

Globalement, la compagnie aérienne a pu mobiliser, entre les deux opérations, 126 Mtnd permettant de stabiliser la trésorerie de la compagnie porte-drapeau, du moins à court terme. Cette émission constitue une étape positive dans le long chemin du redressement. L’État assume ainsi un double rôle, apportant un soutien financier crucial à sa compagnie porte-drapeau tout en tirant un rendement de son placement. Maintenant, il faut poursuivre la résolution des difficultés structurelles de Tunisair, essentiellement la ponctualité et la taille de la flotte.

Le choix d’un remboursement mensuel envoie un signal fort à la société et au marché. Les autorités exigent une performance tangible et immédiate de la part de la direction. Chaque échéance devient un rendez-vous de crédibilité. Ce mécanisme pourrait servir de modèle pour d’autres entités publiques. Le marché financier a les moyens de contribuer à la relance des sociétés publiques clés.

 

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Un nouveau mécanisme pour soutenir les startups marocaines en early stage

Le Maroc vient de lancer un mécanisme en faveur des startups. Il s’agit d’un nouveau mécanisme de financement dans le cadre de la stratégie «Digital Maroc 2030». Cette initiative regroupe toutes les parties prenantes publiques à l’écosystème des startups et est conçue pour combler un déficit de financement persistant sur le marché marocain des jeunes pousses, particulièrement pour les phases d’amorçage et de croissance.

Le programme cible les fonds d’investissement qui soutiennent les startups, de l’amorçage jusqu’à l’expansion, en offrant deux formes de soutien pour atténuer les risques: une couverture des premières pertes et des engagements directs de 400 millions de dirhams (environ 128 millions de dinars) à un fonds catalytique conçu pour réduire le risque pour les investisseurs en capital-risque.

L’ambition est de porter le nombre de startups dans le Royaume à 3 000, de mobiliser jusqu’à 7 milliards de dirhams (environ 2 230 millions de dinars) de nouveaux capitaux et de faire émerger une ou deux licornes d’ici la fin de la décennie.

Les startups marocaines ont levé près de 242 millions de dinars en 2024. Le marché marocain manque encore de capital pour les phases précoces et le nouveau mécanisme pourrait inciter les investisseurs dans l’écosystème à soutenir plus tôt les jeunes entreprises et avec des tickets d’investissement plus importants.

En Tunisie, un soutien supplémentaire est souhaité. Les startups ont besoin de moyens financiers additionnels pour se développer, notamment sur les marchés extérieurs. À l’instar des grandes entreprises, la petite taille du marché local est un handicap majeur pour le développement des affaires.

 

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Les comptes débiteurs atteignent un pic de 10 458 Mtnd en août 2025

Face à la hausse des prix, les Tunisiens peinent de plus en plus à faire face au coût de la vie, le niveau des salaires étant globalement déconnecté de la réalité. Pour boucler leurs fins de mois, beaucoup n’ont d’autre choix que de recourir au découvert bancaire, communément appelé le «rouge».

Fin 2024, les comptes débiteurs, qui sont une sous-catégorie des crédits à la consommation, ont totalisé 1 931 Mtnd, en hausse de 155 Mtnd sur une année. Concrètement, cette somme représente les augmentations salariales dont les ménages ont besoin pour compléter leurs revenus. Et ce n’est pas tout car seulement une partie de la population est bancarisée. De plus, l’accès au découvert n’est pas automatique: il faut justifier d’un revenu minimal et d’un emploi stable.

Pour cette année, il est certain que le seuil des 2 000 Mtnd sera dépassé. Nous disposons des chiffres des comptes débiteurs pour tous les agents économiques, y compris les entreprises. Fin août 2025, ils se sont établis à 10 458,045 Mtnd, une aggravation de 1 445,549 Mtnd en huit mois.

Pour les entreprises, ces montants servent pour financer leurs besoins en fonds de roulement et combler la sous-capitalisation, une caractéristique structurelle des sociétés tunisiennes.

Nous pouvons imaginer l’effet qu’aurait l’interruption de ce mécanisme sur la consommation. Il y aura une chute brutale des achats et de la demande de services, donc moins de revenus et moins de recettes fiscales pour l’État. Ces facilités de trésorerie, bien que coûteuses pour les titulaires de comptes, restent une bouffée d’oxygène, un mal nécessaire.

 

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Plus de 60 Mtnd pour améliorer le climat des affaires en 2026

Le climat des affaires est souvent critiqué en Tunisie, surtout avec le passage obligatoire par l’administration centrale. Il y a eu de nettes améliorations ces dernières années, avec une digitalisation accrue et de moindres exigences en paperasse. Le nombre d’autorisations est en train de baisser, en attendant la promulgation de nouveaux cahiers des charges.

Outre ces chantiers, le ministère de l’Économie et de la Planification a identifié son plan d’actions pour 2026. Il comprend, entre autres, la poursuite des démarches visant la simplification des procédures et des délais de décaissement des primes et des contributions prévues par la loi sur l’investissement. Cela passera par la digitalisation de toutes les étapes de décaissement des avantages, leur interconnexion avec les systèmes d’information des autres structures concernées par l’investissement privé, y compris le système de la Banque centrale de Tunisie.

Une enveloppe de 60,2 Mtnd sera allouée à cet effet l’année prochaine au profit du Fonds tunisien de l’investissement, dont:

– 50 Mtnd pour l’octroi d’incitations aux investissements ayant obtenu des décisions d’attribution d’avantages par les commissions compétentes,

– 10 Mtnd pour la souscription à des fonds d’investissement de capital-développement.

C’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs qui comptent énormément sur l’encaissement de cet argent, souvent la pierre angulaire dans les schémas de financement. Cela donnera davantage de crédibilité aux parties publiques en charge du dossier de la promotion de l’investissement privé. L’instauration d’un climat de confiance est une condition sine qua non pour une vraie dynamique de création et d’extension d’entreprises.

 

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Budget: les rémunérations coûteraient moins que les prévisions

L’une des questions largement traitées par les analystes est l’impact de la large campagne de recrutement par l’administration et les entreprises publiques sur la masse salariale. Rapportées au PIB, ces rémunérations pèsent lourd, représentant un fardeau pour les finances de l’État et un obstacle concret à l’amélioration de la notation souveraine.

Paradoxalement, dans son dernier rapport, Moody’s ne s’est pas inquiétée de cette politique et a avancé un scénario de stabilité de ce ratio dans les années à venir.

Pour mieux comprendre la situation, il suffit de jeter un coup d’œil sur les chiffres de l’exécution du budget fin septembre 2025 et ces dernières années.

Sur les neuf premiers mois de l’année, les rémunérations ont totalisé 17 416,6 MTND. Si on annualise ces dépenses, nous aurons une somme de 23 222,1 MTND. Maintenant, comme une grande partie des désignations entrent en vigueur durant les derniers mois de l’année, avec un effet rétroactif, ce chiffre pourrait atteindre 23 500 MTND. En d’autres termes, il y a une économie de près de 900 MTND par rapport à ce qui a été prévu par la loi de finances 2025.

Et ce n’est pas nouveau, car les rémunérations de 2024 ont totalisé 22 273,1 MTND contre des projections initiales de 23 711,1 MTND.

Ainsi, nous pensons que même si l’exécutif prévoit une enveloppe de 25 267 MTND pour 2026, les dépenses réelles seraient bien inférieures. L’approche de la construction du budget est très prudente, optant pour le pire des scénarios côté dépenses de sorte à éviter toute mauvaise surprise qui pourrait intervenir au cours de l’exercice. Cela permet de dégager une marge de manœuvre très précieuse pour affronter les imprévus.

 

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Flambée du cours de Tuninvest Sicar: les explications

Depuis le début de l’année, la meilleure performance boursière revient à Tuninvest Sicar, qui a vu son cours flamber de 318,59% jusqu’à la clôture de la séance d’hier. Le 10 octobre 2025, avant que les indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre ne soient publiés, le rendement annuel était de 36,0%. Les chiffres ont fait un bond dans les revenus de la société, provenant de dividendes distribués par les actifs de son portefeuille, à 2,547 MTND fin septembre 2025 contre 1,060 MTND à la même date en 2024.

À la suite de cette montée vertigineuse, le Conseil du marché financier a exigé de la société qu’elle fournisse des informations supplémentaires qui pourraient expliquer la hausse continue du cours de l’action.

Dans sa réponse, Tuninvest Sicar a précisé que ladite appréciation significative du cours du titre découlerait de la progression des revenus générés, soutenue principalement par les performances d’un des actifs, la société Nouvelair, dans laquelle Tuninvest Sicar détient 8,5% du capital. En 2025, Nouvelair a procédé, pour la première fois depuis l’entrée du gestionnaire de portefeuilles à son capital, à une distribution de dividendes d’un montant significatif, ayant eu un impact direct sur ses revenus.

La société a bien précisé qu’en dehors des informations déjà communiquées au marché, elle ne détient aucun autre élément qui serait de nature à influer sur le cours de l’action ou susceptible de générer une asymétrie d’information.

Quant aux actionnaires de Tuninvest Sicar, ils pourraient donc espérer un dividende généreux en 2026, après les 0,500 TND distribués au titre de 2024. Une belle récompense pour un placement à long terme.

 

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Cynoia Sacrée Meilleure Startup SaaS d’Afrique et Lauréate à Emerging Valley, Validant son Modèle Panafricain

Cynoia, l’éditeur de la plateforme de travail

numérique tout-en-un conçue pour l’Afrique, confirme son statut de leader de l’innovation

continentale avec une double consécration internationale. Moins d’un an après avoir été

nommée Meilleure Startup SaaS d’Afrique à AfricArena 2024, l’entreprise a remporté le

prestigieux Prix Provence Africa Connect lors du sommet Emerging Valley 2025 à

Marseille.

Cette succession de victoires, décernées par des jurys d’experts sur deux continents, vient

saluer une vision claire : construire un espace de travail unifié, sécurisé et souverain,

parfaitement adapté aux réalités des entreprises africaines.

Le sommet Emerging Valley, placé sous le Haut Patronage du Président de la République

Française, Emmanuel Macron, a offert une tribune de choix à Cynoia, qui a su démontrer la

puissance de l’innovation africaine et sa capacité à créer des ponts stratégiques avec l’Europe.

Légende : Nasreddine Riahi, Fondateur et PDG de Cynoia, recevant le Prix Provence Africa

Connect à Emerging Valley 2025 à Marseille.

“Ces prix valident notre thèse fondamentale : l’Afrique n’est pas un marché de second

rang, mais un foyer d’innovation capable de produire des solutions technologiques de

classe mondiale”, a déclaré Nasreddine Riahi, Fondateur et PDG de Cynoia. “Être

récompensé en Afrique du Sud puis en France est un symbole fort. Cela prouve que notre

approche, qui consiste à co-développer notre produit avec nos utilisateurs sur le terrain,

répond à un besoin universel d’efficacité tout en respectant les spécificités locales. Nous

ne faisons pas que construire un logiciel ; nous bâtissons l’avenir du travail en Afrique.”Une Plateforme V2 Taillée pour la Croissance

Cette reconnaissance internationale coïncide avec la montée en puissance de Cynoia V2, une

version entièrement repensée de la plateforme. Abandonnant les listes de fonctionnalités

statiques, Cynoia a organisé ses innovations autour de bénéfices concrets pour les PME et les

équipes sur le continent :

• Une collaboration augmentée par l’IA : Au cœur de la V2 se trouve Hannibal, le

moteur d’intelligence artificielle propriétaire de Cynoia. Il ne s’agit pas d’un simple

ajout, mais d’une couche d’intelligence transversale qui assiste les utilisateurs dans la

rédaction, la synthèse de réunions et la suggestion de tâches, rendant la collaboration

plus intuitive et contextuelle.

• L’automatisation au service de la productivité : La plateforme intègre désormais

des automatisations de workflow avancées, permettant aux entreprises de simplifier

leurs processus métier, de la gestion des prospects à la validation des factures, libérant

ainsi un temps précieux pour les tâches à plus forte valeur ajoutée.

• Une maîtrise totale des opérations : Avec des fonctionnalités de suivi budgétaire et

des modèles de projets pré-configurés pour les cas d’usage africains, Cynoia donne

aux managers une visibilité et un contrôle sans précédent sur leurs opérations,

garantissant une exécution transparente et efficace.

• Un écosystème ouvert et connecté : Conscient que les entreprises évoluent dans un

environnement hétérogène, Cynoia a renforcé ses intégrations natives, notamment

avec Google Calendar, pour assurer une synchronisation parfaite et une planification

sans friction.

Une Expansion Panafricaine en Pleine Accélération

Déjà adoptée par plus de 5 000 utilisateurs dans 13 pays africains, dont la Tunisie, le

Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Rwanda, Cynoia poursuit activement son

expansion. L’entreprise a annoncé son intention de renforcer sa présence sur ses marchés

existants tout en préparant son entrée sur de nouveaux territoires africains et en Europe.

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BH Bank: appel à candidatures pour un représentant des actionnaires minoritaires

La BH Bank annonce l’ouverture d’un appel à candidatures pour la désignation d’un administrateur représentant les actionnaires minoritaires au sein de son conseil d’administration pour la période 2026-2028. Cette procédure est menée conformément aux exigences du Conseil du marché financier (CMF), notamment la décision générale n°23 du 10 mars 2020, qui fixe les critères et modalités de sélection des membres indépendants et des représentants des actionnaires minoritaires.

Dans ce cadre, le CMF interviendra à deux niveaux:

  • Vérification de conformité des candidats: après le dépouillement des dossiers par la BH Bank, la liste préliminaire sera soumise au CMF, qui peut écarter tout candidat ne respectant pas les critères réglementaires.

  • Supervision de l’assemblée élective: l’avis de convocation et la liste finale des candidats seront publiés sur le Bulletin officiel du CMF, garantissant transparence et conformité du processus.

Les conditions d’éligibilité ainsi que les documents requis figurent dans le communiqué publié sur le site du CMF. Les candidatures doivent être envoyées sous pli fermé avant le 18 décembre 2025 à 16h00 au siège de la BH Bank.

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Un excédent budgétaire de 655,5 Mtnd fin septembre 2025

À trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2025, l’exécution du budget de l’État affiche toujours un solde positif de 655,5 Mtnd. Les recettes ont totalisé 36 060,9 Mtnd, dont 33 439,4 Mtnd de recettes fiscales et 2 417,8 Mtnd non fiscales.

L’impôt sur le revenu et la TVA sont les deux piliers de ces recettes, générant respectivement 9 757,9 et 8 587,3 Mtnd, soit 54,8% des recettes fiscales. L’impôt sur les sociétés a drainé 4 913,5 Mtnd, en hausse de 19,8% en glissement annuel.

Côté dépenses, il y a une maîtrise, avec une augmentation limitée à 2,7%, pour s’établir à 35 201,6 Mtnd. Les dépenses de rémunération sont le premier centre de coûts, pesant 17 416,6 Mtnd. Les dépenses d’intervention ont augmenté de 10,8%, à 9 184,7 Mtnd, dont 4 826,8 Mtnd de compensation.

Le service de la dette a consommé 19 532,5 Mtnd, soit 79,1% de ce qui est budgétisé, dont 10 807,7 Mtnd d’emprunts locaux et 8 724,8 Mtnd externes. L’encours de la dette s’élève à 136 624,8 Mtnd fin septembre 2025, dont 41,1% libellés en devises.

Au cours de 2025, la Tunisie a pu mobiliser 15 467,4 Mtnd sur le marché local, dont 9 111 Mtnd de BTA et 2 306,4 Mtnd de BTCT. L’endettement extérieur est limité à 3 045,1 Mtnd, répartis en 1 799,8 Mtnd d’appui budgétaire, 1 048,1 Mtnd d’emprunts extérieurs affectés aux projets de l’État et 197,2 Mtnd de prêts extérieurs rétrocédés aux entreprises publiques.

Les équilibres sont maintenus et nous pensons que l’année pourrait être soldé par un déficit en ligne, ou même légèrement inférieur aux attentes.

 

 

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Créativité et IA en Tunisie: insights clés du premier panel du Terna Innovation Zone Forum 2025

Lors du Terna Innovation Zone Forum 2025 à Tunis, le premier panel a réuni des experts et acteurs de l’écosystème entrepreneurial tunisien et international pour discuter de l’avenir de l’innovation.

Entre rôle stratégique des technoparks, défis sectoriels et opportunités liées à la technologie et à l’intelligence artificielle, les intervenants ont partagé des perspectives concrètes pour renforcer le positionnement important  de la Tunisie sur la scène mondiale de l’innovation.


Le premier panel du Terna Innovation Zone Forum 2025 a mis en lumière le rôle essentiel des structures de soutien à l’innovation et les opportunités technologiques émergentes.

Nada Lachaal, CEO de la Société de gestion du Technopark Borj Cédria, a souligné l’importance stratégique du technopark dans le développement des startups tunisiennes.

Elle a mis l’accent sur la position prometteuse de la Tunisie dans le domaine de l’innovation, notamment grâce à son potentiel entrepreneurial et à ses infrastructures technologiques.

Maha Khannoussi, Senior Programs Manager chez Flat6Labs, a quant à elle mis en évidence certaines limites du paysage tunisien: le manque de ressources ciblées et consacrées dans des secteurs clés comme la fintech et la santé.

Elle a cependant encouragé les acteurs locaux à exploiter ces lacunes comme des opportunités pour développer des solutions innovantes et attractives à l’échelle internationale.

Tous les intervenants ont souligné que les secteurs évolutifs et innovants d’aujourd’hui sont intrinsèquement et essentiellement liés à la technologie et à l’intelligence artificielle.

Des domaines comme la fintech, la Greentech, la réduction de l’empreinte carbone ainsi que l’industrie intelligente sont désormais au cœur de la compétitivité mondiale.

L’intégration de solutions IA permet non seulement d’optimiser les processus, mais aussi de créer de nouveaux modèles économiques plus performants et durables.

Les discussions ont également porté sur l’importance de collaborations transfrontalières, de programmes d’accompagnement et d’initiatives publiques pour accélérer l’innovation locale.

Les participants sont convenus que la Tunisie dispose d’un environnement favorable à l’innovation, mais qu’il est crucial d’investir dans les talents et les infrastructures pour transformer ce potentiel en succès tangible.

En conclusion, le premier panel a livré un message clair et pertinent: pour que la Tunisie devienne un acteur majeur de l’innovation, il est indispensable d’allier technologie, intelligence artificielle et soutien structuré aux startups.

En quelques mots, les perspectives évoquées lors du panel dessinent un avenir prometteur pour le pays dans le paysage mondial de l’innovation.

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Puma entre les mains des Asiatiques?

Quelques mois auparavant, Puma était dans le viseur d’Adidas pour un éventuel rachat. Depuis, l’histoire ne s’est pas concrétisée. Toutefois, Puma attire d’autres équipementiers asiatiques, dont les deux chinois Anta Sports et Li Ning. Anta Sports est la troisième plus grande entreprise de vêtements de sport au monde en termes de revenus, derrière Nike et Adidas, et elle est bien connue pour ses innovations technologiques. Li Ning, qui porte le nom de son fondateur, l’ancien champion de gymnastique, développe, commercialise, distribue et vend divers produits sportifs qu’il possède ou qui sont sous licence, notamment Double Happiness (tennis de table), Aigle (sports de plein air) et Kason (badminton).

La liste des prétendants comporte également le japonais Asics Corporation selon la crédible source Bloomberg.

Le marché des articles de sport est de plus en plus concurrentiel et les tarifs douaniers imposés par le président américain ont affecté le business de Puma. Le plan de redressement de la marque sportive comporte des réductions d’effectifs, un resserrement de sa gamme de produits et une amélioration des opérations de marketing. L’objectif est de s’imposer dans le top 3 des marques sportives à l’échelle mondiale. Cela n’est pas une mission facile, dans le contexte actuel.

Une vente potentielle de Puma est un événement crucial, car elle représente la rare opportunité d’acquérir un actif d’une telle dimension. La transaction établirait un référentiel majeur de valorisation pour l’ensemble du secteur de la consommation et de la vente au détail, définissant ce que vaut réellement une marque sportive de premier plan dans le climat économique actuel. De plus, si elle est achetée par Anta, nous verrons la naissance d’un nouveau géant capable de rivaliser avec le duel de longue date entre Nike et Adidas. 

 

 

 

https://managers.tn/2025/09/18/puma-reprise-par-adidas/

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Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a enregistré plusieurs avancées notables cette année sous la direction de Riadh Chaoued. Lors de la séance conjointe du Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des gouvernorats, le mercredi 26 novembre 2025, le ministre a présenté le bilan de la mission “emploi et formation professionnelle” dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. Le taux de chômage au troisième trimestre de 2025 a été annoncé à 15,4 % contre 16 % pour la même période de 2024, traduisant une amélioration dans un contexte économique national qualifié de « reprise ».

Du côté de l’intégration entre l’offre et la demande de travail, le ministère met en avant trois axes politiques : l’activation du marché du travail pour rapprocher offre et demande ; le développement de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des entreprises ; et l’appui aux entreprises communautaires et à l’entrepreneuriat comme leviers d’insertion économique et sociale.

En matière d’entreprises communautaires, une étape législative a été franchie : le décret-loi n° 3 de 2025 du 2 octobre a diagnostiqué la situation de ces structures et introduit de nouvelles mesures : simplification des modalités de création, participation et gestion, numérisation des démarches, création d’un registre spécifique et attribution d’avantages aux porteurs de projet. À la date du 15 novembre 2025, 236 entreprises de type communautaires avaient été créées dont 60 sont réellement en activité. Parmi ces entreprises, 77,12 % sont d’initiative locale (vs 22,88 % régionales).

Pour le volet financier, un mécanisme de financement dédié a été lancé au sein du Fonds national de l’emploi, avec la signature de six conventions avec des établissements bancaires publics et privés et la perspective de sept autres conventions à venir.

Concernant l’emploi direct, le nombre d’opérations de recrutement direct a progressé de 6,7 % entre janvier-octobre 2024 (13 206 emplois) et la même période en 2025 (14 097 emplois). Parallèlement, les programmes d’emploi, la formation complémentaire et le soutien à la création de projets ont été mobilisés : octroi de prêts sans intérêt aux populations fragiles, crédits à moyen/long terme pour les petites et moyennes entreprises, et crédits à taux zéro pour les porteurs de startup, notamment ceux titulaires d’un doctorat et en recherche d’emploi.

Sur la formation professionnelle, les chiffres communiqués montrent qu’en secteur public 52 000 stagiaires ont été enregistrés via l’agence tunisienne de formation professionnelle, tandis que dans le secteur privé agréé ce sont 23 000 personnes. Le nombre d’unités de formation et de stagiaires a progressé, avec une hausse d’environ 7 % des sites et de 16,1 % du total des stagiaires.

Pour l’année prochaine, le ministère entend intensifier ses efforts afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de la formation. Parmi les objectifs : renforcer la politique de l’emploi pour accroître l’employabilité des chercheurs d’emploi et saisir davantage les opportunités dans les entreprises et les secteurs économiques, et déployer la vision pour la formation professionnelle dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Cette vision est formulée comme suit : « formation professionnelle et technique en intégration avec les composantes du système de préparation des ressources humaines », ce qui vise à valoriser le travail, encourager l’autonomie, et répondre précisément aux besoins du marché du travail.

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Terna  Innovation Zone Tunis 2025: Alberto Onetti révèle comment la créativité propulse le succès mondial

Lors du Terna Innovation Zone Forum 2025, organisé à The Dot, Tunis, aujourd’hui 27 novembre 2025 par Terna SpA et ses partenaires, Alberto Onetti, président de Mind the Bridge, a livré une intervention captivante sur les dynamiques mondiales de l’innovation.

Entre analyse des positions stratégiques des États-Unis, de l’Europe et de la Chine, exemples concrets de collaborations réussies et recommandations pratiques pour startups et entreprises, son discours a mis en lumière pourquoi l’innovation est aujourd’hui la clé d’une réussite massive.


Le Terna Innovation Zone Forum 2025, qui s’est tenu à Tunis, a rassemblé acteurs institutionnels, entrepreneurs et startups autour de la thématique de l’Open Innovation et des nouvelles stratégies de croissance mondiale.

Alberto Onetti a captivé l’audience en présentant un panorama global de l’innovation: les États-Unis restent leaders, soutenus par des écosystèmes matures et un appui gouvernemental constant. L’Europe, selon lui, connaît une légère perte de vitesse («fading»  comme il l’a mentionné) malgré ses initiatives ambitieuses.

La Chine, quant à elle, impressionne par sa croissance massive et son optimisme, positionnant le pays comme un acteur incontournable pour l’avenir technologique.

Pour illustrer ses propos, Onetti a mis en avant plusieurs collaborations exemplaires issues de Mind the Bridge.

Parmi elles: Eliann, Attomatic et Neyttan, qui prouvent et démontrent avec pertinence  comment des partenariats stratégiques et l’innovation ciblée permettent de transformer des idées en succès commerciaux tangibles.

Ces exemples ont démontré concrètement que l’innovation n’est pas seulement un concept: c’est également et absolument un levier essentiel pour accélérer la croissance et dominer les marchés internationaux.

Au centre de son intervention, Onetti a insisté sur le fait que l’innovation est la clé du succès massif dans le contexte économique actuel.

Les entreprises et startups capables de combiner créativité, technologie et collaboration internationale se positionnent pour réussir à grande échelle.

Il a également encouragé les participants tunisiens et européens à observer les meilleures pratiques globales et à intégrer l’innovation comme pilier stratégique.

En conclusion, l’intervention d’Alberto Onetti a été un véritable appel à l’action pour les acteurs de l’innovation: dans un monde en perpétuelle mutation massive qui ne risque de s’interrompre, seules les organisations qui innovent de manière systématique et audacieuse peuvent espérer atteindre une réussite durable et globale.

Le Terna Innovation Zone Forum 2025 s’affirme ainsi comme un rendez-vous incontournable pour comprendre et anticiper les tendances de l’innovation mondiale.

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La ville de Kairouan se transforme: 110 000 dinars économisés par an…

Dans le cadre du projet “programme d’empreinte environnementale et de survie énergétique”, la municipalité de Kairouan a récemment achevé l’installation de 850 points d’éclairage public économes en énergie le long de 25 km de routes et ruelles, générant une économie annuelle d’environ 110 000 dinars pour la commune, tout en réduisant la consommation de 418 MWh par an.

Ce projet s’inscrit dans la dynamique plus large de transition énergétique de la Tunisie. Depuis 2013, les autorités tunisiennes ont engagé une politique nationale visant à réduire la consommation d’énergie primaire et à promouvoir les énergies renouvelables, dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Le programme de Kairouan s’appuie également sur le cadre institutionnel de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et sur le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en lien avec le Global Environment Facility (GEF), dans le cadre du Programme national des villes durables.

Ce type d’initiative — efficacité énergétique, éclairage LED, rénovation des bâtiments publics — fait partie des leviers privilégiés par la Tunisie pour atteindre les objectifs de réduction de l’intensité énergétique et de développement des énergies propres à l’horizon 2030.

Il convient de noter que ce projet a permis, en novembre 2025, de former plus de 100 personnes: agents d’éclairage, cadres municipaux, acteurs de la société civile, ainsi que des journalistes et communicants, une démarche visant à renforcer la sensibilisation au passage à l’énergie durable.

Par ailleurs, dans le cadre de l’année 2025, les opérations de gestion des déchets se sont renforcées: environ 200 000 m³ de déchets de construction ont été collectés sur l’ensemble du territoire national, dont 25 000 m³ dans le gouvernorat de Kairouan. Ce volet s’inscrit dans la logique d’une gestion urbaine plus durable.

Actuellement, la coordination s’étend à 16 gouvernorats pour généraliser le programme, notamment avec un volet de «réseau des écoles durables».

Pourquoi c’est important? Le passage à un éclairage public à LED contribue à réduire la consommation électrique et donc les coûts d’énergie pour les collectivités. Dans un pays comme la Tunisie, fortement dépendant des combustibles fossiles pour produire l’électricité, chaque kilowatt économisé compte.

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59% des entrepreneurs confirment que la fiscalité est le premier frein à l’innovation en Afrique francophone

En Afrique subsaharienne francophone, l’innovation avance… mais pas partout au même rythme. Selon l’Observatoire EY 2025, 59% des entrepreneurs estiment que la fiscalité reste le principal obstacle à la création et à la croissance des startups. Un chiffre qui en dit long sur les défis que doit encore relever la région.

Tout commence par le cadre légal. Et d’un pays à l’autre, l’écosystème qui entoure les startups peut ressembler à un tremplin… ou à un parcours d’obstacles.

Dans les pays les plus avancés — Sénégal, Djibouti, Bénin, Burkina Faso —, les réformes se multiplient pour soutenir l’innovation.
À Djibouti, par exemple, la création de la Djibouti International Free Trade Zone, financée à plus de 370 millions USD, illustre cette volonté d’attirer investisseurs et talents grâce à un environnement fiscal et réglementaire souple.

Ailleurs, la dynamique est plus nuancée.
Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Gabon ou le Togo, le cadre légal progresse mais reste parfois difficile à appliquer. Les startups doivent composer avec des règles plus structurées… mais encore trop rigides pour innover vite.

Et puis il y a les pays en transition — Madagascar, Cameroun, Burundi, Mauritanie, Tchad — où les réformes avancent, mais lentement, freinées par une bureaucratie lourde.
Enfin, dans les environnements les plus fragiles — Niger, RDC, RCA, Congo, Comores —, les lenteurs administratives et les défis de gouvernance rendent l’écosystème très imprévisible pour les startups.

Trois obstacles majeurs pèsent sur l’innovation

L’étude identifie clairement les freins qui ralentissent la commercialisation des solutions innovantes:

  • 59%: un cadre fiscal défavorable
    Les jeunes entreprises sont souvent taxées comme les grandes. En RDC ou au Cameroun, l’impôt sur les sociétés dépasse encore 30%, un poids considérable pour des structures qui débutent.
  • 57%: la complexité administrative et la faible digitalisation
    Créer une société peut prendre plus de 20 jours, contre 5 jours en moyenne mondiale.
    Résultat: un lancement coûteux, des investisseurs qui hésitent, et des entrepreneurs qui perdent un temps précieux.
  • 42%: de fortes inégalités territoriales
    Dans plusieurs pays, plus de 70% des aides et programmes restent concentrés dans les capitales.
    Les entrepreneurs des zones rurales sont les grands oubliés de l’innovation.

Le Sénégal, un modèle avec son Startup Act

Parmi les success stories, le Sénégal fait figure de pionnier. Son Startup Act, adopté en 2019, a transformé l’écosystème en profondeur.

Quelques points clés:

  • Exonérations d’impôts et de charges pendant 3 ans pour les startups labellisées.
  • Régime douanier simplifié pour importer du matériel.
  • Accompagnement institutionnel structuré.
  • DER: 400+ startups financées pour plus de 60 milliards FCFA.
  • 36 M USD levés en 2024 par les startups sénégalaises.

Résultat: un pays classé 8ᵉ en Afrique en volume de levées de fonds, et un écosystème qui gagne en visibilité internationale.

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Le chiffre d’affaires des assureurs dépasse 3123 Mtnd fin septembre 2025

Le secteur de l’assurance poursuit sa forte dynamique. Selon les dernières statistiques publiées régulièrement par la CGA, les primes nettes des compagnies ont totalisé 3123,3 Mtnd fin septembre 2025, en hausse de 11,5% en rythme annuel.

Le segment assurance automobile demeure le principal contributeur à ce volume d’affaires avec des primes de 1 234,1 Mtnd, soit 39,5% du chiffre d’affaires du secteur. L’assurance vie et capitalisation a poursuivi son développement rapide, avec des primes de 888,3 Mtnd, en augmentation de 19,1% en glissement annuel. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide après celui de l’assurance grêle et mortalité de bétail, qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 22,5%, à 9,2 MTND, 

Viennent ensuite la branche groupe maladie (493,9 Mtnd), l’incendie (219,5 Mtnd), les risques divers (200,5 Mtnd) et le transport (77,8 Mtnd). Ce dernier segment est le seul à avoir enregistré une baisse des primes, de -3,6% par rapport à fin septembre 2024.

Les primes acceptées par la Société tunisienne de réassurance se sont élevées à 179,3 Mtnd, une amélioration de 2,7%.

Côté indemnisation, les compagnies ont réglé 1 575,2 Mtnd, une augmentation de 3,4% par rapport à la même période en 2024. La part du lion revient à l’automobile (724,4 Mtnd), groupe maladie (375,3 Mtnd) et vie et capitalisation (235,1 Mtnd) et le groupe maladie (356,5 Mtnd). Les neuf premiers mois de l’année ont connu la déclaration de 1 428 568 sinistres, dont 253 414 en automobile.

Les actifs placés en représentation des provisions techniques ont atteint 10 901 Mtnd, offrant une forte assise financière au système. D’ailleurs, les produits de placement soutiennent la rentabilité des compagnies d’assurance.

 

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L’entreprise chinoise Foxit Software songe à s’implanter en Tunisie

La société chinoise Foxit Software, un acteur mondial des technologies de gestion documentaire et de la signature électronique, a exprimé le 26 novembre 2025 son intérêt pour la Tunisie, ouvrant la voie à un possible projet d’implantation dans le pays.

La démarche a eu lieu lors d’une visite de Zhang Lu, directeur du développement international de Foxit, accueilli à Pékin par Adel Arabi, l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, accompagné du conseiller économique et commercial de la mission diplomatique.
Zhang Lu a présenté l’entreprise comme l’une des plus importantes dans le domaine de la gestion documentaire numérique et de la signature électronique, avec des activités centrées dans la province côtière de Fujian. Il a expliqué que Foxit souhaite étendre ses activités à l’Afrique, et voit dans la Tunisie — de par ses compétences en technologie numérique et sa position géographique — un terreau favorable à la création d’une succursale locale.

Qui est Foxit — un aperçu de l’entreprise et de ses atouts

Foxit Software est une entreprise fondée en 2001, spécialisée dans les solutions logicielles PDF (lecture, édition, création, signature électronique, protection, etc.).

Ses principaux produits comprennent des éditeurs PDF, des outils de signature électronique (ex. Foxit eSign), des SDK pour développeurs, des services cloud, et des solutions d’automatisation documentaire.

Foxit est présente à l’international, avec des bureaux en Chine, aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Australie. Elle revendique plusieurs centaines de millions d’utilisateurs dans le monde et des dizaines de milliers de clients professionnels.

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«La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25% d’éolien et à 75% de solaire photovoltaïque»

Lors du Salon international de la transition énergétique, qui se tient les 26, 27 et 28 novembre au siège de l’Utica, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) a réaffirmé l’ambition nationale: porter la part des énergies renouvelables à 35% du mix énergétique à l’horizon 2030. Une cible qui s’appuie sur une montée en puissance accélérée du solaire et de l’éolien, comme l’a détaillé Mounir Hajjej, représentant de la Steg, lors de son intervention consacrée à l’état d’avancement des grands projets.

Hajjej a rappelé que la stratégie énergétique nationale repose sur trois piliers: la maîtrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. «La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25% d’éolien et à 75% de solaire photovoltaïque», a-t-il déclaré, soulignant la cohérence de cette vision avec les engagements climatiques du pays.

En tant qu’opérateur national, la Steg structure son action autour de trois axes prioritaires: efficacité énergétique, développement renouvelable et baisse de l’empreinte carbone.

Des mégaprojets en préparation

Plusieurs projets structurants sont en cours de développement, dont:

  • 300 MW de photovoltaïque, comprenant le projet dans le gouvernorat de Tataouine, avec une première tranche de 50 MW et 20 MW de stockage BESS. Un appel d’offres est prévu pour décembre 2025.
  • 100 MW supplémentaires en éolien.
  • 500 MW en projets IPP en phase de développement.
  • 1,7 GW en IPP dont les appels d’offres avaient été lancés en décembre 2022.

Le programme ProSol Elec, lancé en 2010, poursuit également sa progression avec 384 MW installés jusqu’en septembre 2025, la Steg fournissant soutien technique, financier et logistique. Ce programme concerne les clients dont la consommation annuelle se situe entre 1 200 et 1 800 kWh.

Modernisation du réseau

L’intégration massive des énergies renouvelables nécessite une transformation profonde du réseau électrique national. À court terme, la Steg cherche à renforcer la flexibilité de la production locale. À moyen terme, l’objectif est de mieux anticiper les fluctuations de production des énergies intermittentes.

Trois leviers structurent cette modernisation:

  1. Un système national de monitoring pour la supervision en temps réel.
  2. Le développement de solutions de flexibilité incluant turbines à gaz, stations de pompage-turbinage et stockage BESS.
  3. Le projet d’interconnexion Tunisie-Italie «ELMED», considéré comme une infrastructure clé pour l’avenir.

Smart Grid et interconnexions

Hajjej a également mis en avant les avancées du projet Smart Grid, destiné à équilibrer l’offre et la demande, intégrer la production décentralisée et optimiser les performances du réseau. À ce jour, 4 000 compteurs intelligents ont été installés sur le réseau moyenne tension, et 30 000 sur le réseau basse tension.

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Les établissements de paiement affichent des pertes de 17,3 Mtnd en 2024

L’activité des établissements de paiement est certes en cours de monter en flèche; cependant, la rentabilité ne semble pas être au rendez-vous, du moins pour la majorité, comme le montrent les chiffres de l’année précédente. Le nombre de comptes de paiement clients ouverts s’est établi à 78 930, mais 23 830 seulement sont actifs.

Le produit net du paiement consolidé des établissements de paiement en activité s’est établi à 9,7 Mtnd au titre de l’exercice 2024, enregistrant ainsi une croissance d’environ 8,400 Mtnd par rapport à 2023, lequel niveau demeure insuffisant et ne permet pas de couvrir les importantes charges d’exploitation. Cela explique les pertes affichées par ces établissements, qui ont totalisé 17,3 Mtnd (12,4 Mtnd au titre de l’exercice 2023).

La clé pour améliorer la profitabilité des établissements de paiement en Tunisie réside dans la transition d’un modèle basé sur le volume de transactions vers un modèle basé sur la valeur ajoutée. Ils doivent évoluer de simples moyens de paiement vers de véritables partenaires financiers digitaux pour les individus et les entreprises.

Cette transformation passe par une innovation centrée sur les besoins locaux, une recherche d’efficacité opérationnelle agressive et une collaboration constructive avec le régulateur pour créer un écosystème propice à la croissance.

Le grand frein reste, à notre avis, que ces établissements ne donnent pas accès aux financements. Les Tunisiens ouvrent des comptes bancaires pour pouvoir accéder à cet effet de levier. Leur proposer uniquement des services de paiement dans une économie où le cash est roi n’est pas suffisamment alléchant.

 

 

 

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