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Examen des politiques commerciales de la Tunisie par l’OMC (quatrième révision, du 25 au 27 novembre 2025)

Le quatrième examen de la politique et des pratiques commerciales de la Tunisie a lieu les 25 et 27 novembre 2025. Il est basé sur un rapport du secrétariat de l’OMC et sur un rapport du gouvernement de la Tunisie.

UN RAPPEL DE LA MISSION DE L’OMC 

«L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l’Organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges».

La Tunisie, membre fondateur de l’OMC, a précédemment présenté ses politiques commerciales lors des révisions de 1995, 2005 et 2016. La révision actuelle représente la quatrième de ce type pour le pays.

 TRAVAUX PRÉPRATIFS DE LA TUNISIE 

La Commission nationale chargée des relations avec l’OMC est l’organe chargé de la préparation du «Rapport de Révision».

La commission est tenue officiellement à la préparation d’un rapport, mettant en avant les réformes et les orientations stratégiques du pays, notamment:

-la simplification des procédures administratives,

-les progrès en digitalisation pour plus de transparence,

-le renforcement des droits de propriété intellectuelle et les mesures prises pour améliorer le climat des affaires.

Vu l’importance de ce rendez-vous et du respect du délai programmé, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a récemment présidé des réunions de pilotage avec les membres de la Commission nationale, accompagnés de représentants de divers ministères, structures publiques, secteur privé et société civile pour suivre l’évolution de ce rapport.

Les objectifs fixés de cette révision par l’OMC 

  • Le Mécanisme d’examen des politiques commerciales (“MEPC”) a pour objet de contribuer à ce que tous les Membres respectent davantage les règles, disciplines et engagements définis dans les Accords commerciaux multilatéraux et, le cas échéant, dans les Accords commerciaux plurilatéraux, et donc à faciliter le fonctionnement du système commercial multilatéral, en permettant une transparence accrue et une meilleure compréhension des politiques et pratiques commerciales des Membres. En conséquence, le mécanisme d’examen permet d’apprécier et d’évaluer collectivement, d’une manière régulière, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales des divers Membres et leur incidence sur le fonctionnement du système commercial multilatéral. Il n’est toutefois pas destiné à servir de base pour assurer le respect d’obligations spécifiques découlant des accords ni pour des procédures de règlement des différends, ni à imposer aux Membres de nouveaux engagements en matière de politique.

 

  • L’évaluation à laquelle il est procédé dans le cadre du mécanisme d’examen s’inscrit, pour autant que cela est pertinent, dans le contexte des besoins, des politiques et des objectifs généraux du Membre concerné dans le domaine de l’économie et du développement, ainsi que dans le contexte de son environnement extérieur. Toutefois, ce mécanisme d’examen a pour fonction d’examiner l’incidence des politiques et pratiques commerciales d’un Membre sur le système commercial multilatéral.

 

«En bref, la Tunisie dispose d’un réel potentiel de croissance porté notamment par son agriculture de rente, ses ressources minières, son industrie manufacturière relativement diversifiée et ses atouts touristiques. La transition vers une économie numérique et un recours accru aux énergies renouvelables pourraient également constituer des leviers importants pour accélérer cette dynamique. Toutefois, dans un contexte de croissance économique particulièrement faible et des perspectives encore incertaines, la concrétisation de ces opportunités nécessite de progresser sur plusieurs fronts, notamment par l’amélioration et la simplification du cadre économique, la relance de l’investissement, une politique tarifaire plus simple et prévisible, un développement plus soutenu des énergies renouvelables, la réduction des disparités régionales, et une meilleure maîtrise du secteur informel. Ces évolutions pourraient jouer un rôle clé dans le renforcement à long terme de la compétitivité et de l’attractivité économique du pays».

-Malgré un contexte international difficile et les pressions liées aux changements climatiques, l’économie tunisienne, en tant qu’économie ouverte et diversifiée, a fait preuve de résilience et d’une capacité d’adaptation remarquable. Cette performance ouvre des perspectives de décollage et de croissance économique soutenable et durable, prenant en considération à la fois la dimension économique et sociale, tout en consolidant le positionnement du pays dans les chaines de valeur mondiales et régionales.

-En outre, l’engagement constant de la Tunisie dans le système commercial multilatéral a été toujours un facteur positif permettant aux acteurs économiques de minimiser les impacts négatifs de la conjoncture et de saisir des opportunités pour un commerce ouvert non discriminatoire et transparent.

-Les réformes entreprises, notamment dans l’amélioration du climat des affaires, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et régionales, la facilitation du commerce, la digitalisation des procédures, la modernisation du cadre réglementaire, ainsi que les programmes de renforcement des capacités soutenus par le secrétariat de l’OMC, ont renforcé l’efficacité, la compétitivité et la transparence du commerce en Tunisie.

-Ces réalisations et engagements placent la Tunisie dans une trajectoire favorable pour poursuivre son développement économique inclusif et durable, promouvoir l’ouverture commerciale, renforcer ses partenariats commerciaux, et consolider sa participation active et constructive au système commercial multilatéral.

-Ce quatrième examen des politiques commerciales offre une opportunité précieuse à la Tunisie pour mettre en lumière ses réalisations et réaffirmer sa détermination à poursuivre ses réformes économiques et commerciales dans le but de renforcer sa compétitivité et son intégration active dans le commerce multilatéral.

 

Tous les efforts déployés et l’importance dédiée du premier niveau à ce rendez-vous donnent encore une fois la preuve de la grande volonté du gouvernement tunisien pour garder l’alignement et la conformité de ces politiques commerciales et économiques et de mettre en œuvre les mesures nécessaires afin de garder toute la crédibilité dans l’environnement international fortement dynamique.

La bonne réputation de notre politique économique vulgarisée par les instances internationales officielles aura toujours des répercussions positives attendues sur notre «Label National» quant aux échanges commerciaux, notamment les chiffres d’affaires export des entreprises tunisiennes ainsi que l’incitation aux investissements locaux et étrangers.

                                                   Mehdi Alaya, consultant et formateur en commerce international

 

 

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Afreximbank en Tunisie : un nouveau chapitre s’ouvre


Le 25 novembre 2025, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu George Elombi, nouveau président d’Afreximbank, pour sceller un partenariat renforcé entre la Tunisie et la banque panafricaine.

 Cette rencontre marque une étape clé dans la coopération économique et financière entre les deux parties, avec des projets concrets visant à stimuler le développement national et à consolider la position de la Tunisie dans le commerce africain.

Le président Kaïs Saïed a accueilli ce 25 novembre George Elombi au Palais de Carthage, dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les liens entre la Tunisie et Afreximbank.

 Les discussions ont porté sur la coopération stratégique renforcée à entreprendre  ainsi que  les moyens de soutenir l’économie tunisienne grâce à des financements ciblés pour des projets structurants.

 Le chef de l’État a souligné le rôle clé de la banque dans le développement économique national, en particulier pour le financement de projets d’infrastructure, le soutien aux entreprises et la facilitation des échanges commerciaux avec le continent africain.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau régional d’Afreximbank en Tunisie, une initiative qui devrait faciliter l’accès aux financements et renforcer l’accompagnement des entreprises locales.

George Elombi a exprimé l’engagement de la banque à fournir des ressources adaptées pour des projets prioritaires, mettant l’accent sur des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les transports et l’industrie.

Parmi les projets évoqués figurent l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage, la construction d’un port en eau profonde et le soutien à des entreprises publiques majeures telles que la Compagnie de Phosphate de Gafsa (CPG) et la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz (STEG).

 Afreximbank se dit également prête à financer des initiatives optimistes et optimisée  de connectivité régionale, notamment le projet d’interconnexion électrique entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie, qui constitue un levier essentiel pour le renforcement des infrastructures énergétiques nationales.

Le président Saïed a insisté sur l’importance d’un partenariat durable avec Afreximbank, capable d’accompagner la Tunisie dans ses ambitions de relance économique tout en consolidant sa place dans le commerce intra-africain.

Cette rencontre traduit la volonté des deux parties de transformer les intentions en actions concrètes, offrant des perspectives encourageantes pour le développement économique et la modernisation des infrastructures tunisiennes.

Avec cette nouvelle dynamique, la Tunisie et Afreximbank ouvrent effectivement un nouveau chapitre de coopération, susceptible de soutenir durablement la croissance nationale et de renforcer les liens économiques du pays avec le continent africain.

 

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Tunisie et intelligence artificielle: s’inspirer des modèles mondiaux pour bâtir une stratégie forte et durable

Lors de son intervention à l’ESENet Talent Fair 2025, Maher Lahmer, représentant du groupe Facilis, expert en technologies et ancien cadre chez Google et IBM, a présenté une analyse comparative des approches américaine, chinoise et européenne en matière d’intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité pour la Tunisie de tirer profit de ces modèles pour élaborer une stratégie nationale solide, capable de soutenir ses secteurs économiques et son développement futur.

Intervenant lors de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée le 26 novembre au Technopôle de La Manouba, Maher Lahmer a livré une analyse approfondie des grandes approches internationales en matière d’intelligence artificielle, en mettant en lumière les dynamiques stratégiques qui façonnent aujourd’hui l’économie mondiale.

Il a expliqué que les États-Unis adoptent un modèle fondé sur un environnement particulièrement favorable à l’innovation technologique, grâce à une forte interaction entre le gouvernement et les entreprises privées.

Selon lui, la puissance américaine en IA repose sur un soutien massif à la recherche, une agilité réglementaire et une capacité à financer des projets ambitieux, donnant naissance à un écosystème performant dominé par les géants du numérique.

À l’inverse, il a souligné que l’Europe se distingue par une approche beaucoup plus prudente, voire «timide» (comme il l’a mentionné lors de son intervention), marquée par une réglementation stricte et une volonté prioritaire de protection des données et des droits des citoyens.

Si ce positionnement se veut éthique et protecteur, il limite pour l’instant la rapidité des avancées technologiques par rapport aux modèles américain et chinois.

Quant à la Chine, Maher Lahmer a rappelé qu’elle adopte une stratégie centralisée et volontariste, soutenant l’IA comme pilier majeur de sa compétitivité internationale à travers d’importants investissements publics et privés.

En se basant sur cette comparaison, il a invité la Tunisie à s’inspirer intelligemment de ces trois modèles pour construire sa propre voie, adaptée à ses réalités économiques et institutionnelles.

Il a souligné que le pays gagnerait à adopter l’audace américaine, la vision de long terme chinoise et la rigueur éthique européenne, afin de moderniser ses secteurs économiques, renforcer sa productivité et assurer un futur durable fondé sur le numérique.

Selon lui, l’IA représente une opportunité stratégique majeure que la Tunisie doit aborder avec ambition, coordination et investissement.

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Tunisie – Climat des affaires: vision 2023-2025, progrès limités et urgences stratégiques

Lors de l’ESENet Talent Fair 2025, la conseillère auprès du ministre des Technologies de la communication, Wala Turki, et le directeur général de la coopération et du climat des affaires au ministère de l’Économie et de la Planification, M’hamed Ben Abid, ont présenté un diagnostic clair du climat des affaires en Tunisie. Entre ambitions affichées, avancées partielles et défis persistants, leurs interventions ont mis en lumière l’urgence d’accélérer les réformes pour renforcer l’attractivité économique du pays.

Intervenant lors de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée le 26 novembre au Technopôle de La Manouba, Wala Turki et M’hamed Ben Abid ont livré une analyse approfondie de la situation du climat des affaires en Tunisie.

 Les deux experts ont commencé par rappeler les fondements de ce concept, qui englobe l’ensemble des conditions réglementaires, institutionnelles et économiques permettant d’attirer les investisseurs, de faciliter la création de projets et de soutenir la croissance.

 À travers un ensemble de statistiques clés, ils ont mis en avant la position notable de la Tunisie dans la région, soulignant que malgré les défis structurels, le pays conserve un potentiel attractif et une dynamique entrepreneuriale solide.

Toutefois, cette attractivité reste fragilisée par l’avancement limité de la stratégie nationale de réforme du climat des affaires pour la période 2023-2025.

Selon M’hamed Ben Abid, seuls 50% des objectifs prévus ont été réalisés, principalement en raison d’un financement public insuffisant, ce qui freine la mise en œuvre de plusieurs mesures cruciales pour améliorer l’environnement entrepreneurial.

De son côté, Wala Turki a insisté sur la nécessité de moderniser le cadre économique en intégrant davantage les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, afin de digitaliser les services publics, renforcer l’efficacité administrative et améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

 Les deux intervenants ont convergé sur un message clair: pour consolider sa place sur la scène économique régionale, la Tunisie doit accélérer ses réformes, mobiliser des ressources adaptées et encourager une collaboration renforcée entre institutions, secteur privé et monde académique.

 Leurs interventions ont ainsi rappelé l’importance de bâtir un climat des affaires ambitieux, transparent et résilient, capable de soutenir durablement l’investissement, l’innovation et l’initiative entrepreneuriale.

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35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 : la Tunisie accélère sa transition énergétique 

La Tunisie affiche un déficit énergétique structurel de près de 60 %, un déséquilibre qui menace la sécurité d’approvisionnement et alourdit les dépenses publiques, selon Abdelhamid Khalfallah, directeur de la transition énergétique au ministère de l’industrie. Lors du Salon international de la transition énergétique, tenu du 26 au 28 novembre à l’UTICA, il a présenté l’état des lieux et les ambitions nationales pour les années à venir. “Depuis 2010, ce déficit n’a cessé de croître”, a-t-il rappelé, soulignant que la production nationale de gaz ne couvre actuellement que moins de 30 % des besoins, le reste étant importé ou fourni par l’Algérie.

Pour répondre à cette situation, la stratégie nationale mise sur le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique. “Aujourd’hui, les énergies renouvelables représentent seulement 1 à 2 % de l’énergie primaire et 5 à 6 % du mix électrique”, a-t-il précisé.

La stratégie repose sur quatre piliers : les carburants, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et l’électrification des usages, notamment la mobilité électrique. Elle intègre également la transition juste et la lutte contre la précarité énergétique. “Nous avons mis en place des programmes pour soutenir les consommateurs et l’économie locale”, a indiqué Khalfallah, insistant sur l’inclusion des petits consommateurs et l’égalité de genre dans la stratégie.

Les objectifs sont ambitieux : réduire la consommation énergétique de 30 % d’ici 2030 et de 37 % en 2035, atteindre 35 % d’énergies renouvelables en 2030 puis 50 % en 2035, et viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. La Tunisie cherche aussi à accroître son indépendance énergétique, de 40 % actuellement à 67 % en 2035, tout en stimulant la création d’emplois, estimée à environ 70 000 postes dans le secteur.

Sur le plan des projets, Khalfallah a détaillé l’avancement des différentes initiatives : “Nous avons lancé plus d’une cinquantaine de projets pilotes et plusieurs concessions pour le solaire et l’éolien sont en cours de finalisation. Trois projets éoliens de grande envergure et un projet de stockage de 350 MW sont prêts à démarrer.” Il a également annoncé la publication prochaine du code des énergies renouvelables, qui devrait renforcer le cadre réglementaire et accélérer la mise en œuvre des projets.

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57 hectares de terrains inexploités récupérés par l’Agence foncière industrielle

Pour lutter contre la spéculation et soutenir l’investissement productif, l’Agence foncière industrielle a adopté une nouvelle stratégie: réattribuer les terrains inutilisés à de véritables porteurs de projets. Au cœur de cette démarche, le mécanisme de déchéance du droit sert d’outil juridique pour récupérer les friches industrielles et les réintégrer dans le circuit économique, en garantissant transparence et respect de l’État de droit.

Afin d’optimiser ce processus, l’agence s’est dotée d’un système d’information performant qui repose sur la digitalisation des constatations, la mise en place de tableaux de bord et la numérisation des archives. Grâce à cette modernisation, le nombre de constatations est passé de 200 par an (en version papier) à près de 18 000 en version numérique, permettant des interventions plus rapides et un suivi bien plus précis.

Les résultats sont tangibles. Près de 57 hectares de terrains inexploités ont ainsi été récupérés et réinsérés dans le cycle économique. Cette dynamique a également incité de nombreux porteurs de projets à finaliser leurs travaux pour passer en phase de production. L’agence continue son accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter les obstacles, qu’il s’agisse d’accéder au financement, par l’inscription d’hypothèques, ou d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement de leurs projets dans les meilleures conditions.

Pour rappel, l’Agence foncière industrielle a réalisé environ 115 zones industrielles, couvrant une superficie de plus de 3 000 hectares. Ces zones sont réparties entre les régions côtières et les zones de développement régional et abritent plus de 6 000 entreprises industrielles dans divers secteurs.

 

 

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IA en Tunisie: le ministre des Technologies de la communication mise sur l’ESEN comme futur pôle d’excellence

Lors de l’ouverture de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée ce 26 novembre au Technopôle de La Manouba, le ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, a livré un message fort aux étudiants, enseignants et acteurs économiques présents. Il a souligné l’urgence d’un déploiement stratégique de l’intelligence artificielle en Tunisie et a appelé la jeune génération à devenir un moteur de transformation nationale.

 

La 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée à la salle des conférences du Technopôle de La Manouba sur le thème “Synapse: IA to Business”, s’est ouverte sur une intervention du ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi.

Dans un contexte où l’intelligence artificielle redessine en profondeur les économies mondiales, le ministre a insisté sur le rôle clé que l’École supérieure d’économie numérique (ESEN) doit jouer pour positionner la Tunisie comme un acteur régional crédible et innovant.

Il a salué l’ESEN comme un futur pôle d’excellence en IA, un établissement capable de réunir savoirs académiques, compétences techniques et créativité étudiante pour répondre aux besoins croissants du marché numérique.

Revenant sur le contexte national et international, Sofien Hemissi a souligné que l’exploitation de l’IA en Tunisie ne pouvait plus être considérée comme un simple choix technologique, mais comme un enjeu stratégique de souveraineté, de compétitivité et de création de valeur durable.

Il a rappelé que l’intégration intelligente de l’IA dans les secteurs public et privé constitue un levier majeur pour moderniser les services, optimiser les performances économiques et attirer de nouveaux investissements.

Dans son message adressé aux jeunes talents de l’ESEN, le ministre a mis l’accent sur la responsabilité de la nouvelle génération dans la construction d’un écosystème numérique fort et éthique.

Il a, par la même occasion, amplement encouragé les étudiants à s’approprier les outils et les méthodologies de l’intelligence artificielle, à innover, à entreprendre et à contribuer activement au développement du pays, tout en veillant à garantir un usage pertinent, responsable et bénéfique de ces technologies.

Organisée par l’ESEN, sa Direction des Stages et le Club Ambassadeur ESEN, en collaboration avec les clubs de l’école, cette édition de l’ESENet Talent Fair s’impose comme un carrefour stratégique réunissant monde académique, tissu économique et jeunes talents, confirmant son rôle de tremplin pour la prochaine génération de leaders du numérique en Tunisie.

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Ces deux secteurs soutiennent la croissance économique en Tunisie cette année

2,4%: telle est la croissance enregistrée par l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, selon le rapport «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité» de la Banque mondiale.

Le cadre de cette reprise est bien précis: après une faible croissance de seulement 0,2% en 2023 — freinée par une demande atone, une sécheresse sévère et des contraintes réglementaires —, le pays a progressé à 1,6% en 2024. Le produit intérieur brut (PIB) «réel» a ainsi recouvré son niveau de 2019 au dernier trimestre de 2024.

Les détails de cette trajectoire montrent une dynamique sectorielle contrastée. Le secteur agricole a fortement rebondi: +9,5% en glissement annuel en 2025, après une chute de 14% en 2023. Cette croissance a été tirée par une récolte exceptionnelle d’huile d’olive (+55%) et de céréales (+70%). Le secteur de la construction a également enregistré une nette amélioration (+5,7%), après quatre années de stagnation. Le tourisme a contribué à la reprise grâce à une augmentation du nombre d’arrivées. En revanche, les secteurs financier et des hydrocarbures pâtissent: le secteur financier a chuté de 8,8% suite notamment à un taux d’imposition des sociétés porté de 35 à 40% pour les institutions financières; le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5% du fait de la fermeture progressive de plusieurs champs et de l’absence de nouveaux investissements.

Sur le plan de l’emploi, la hausse de l’activité se traduit par une création nette de 94 100 emplois au troisième trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Parmi ceux-ci, 62% ont profité aux hommes. Le taux de chômage est revenu à 15,4% au troisième trimestre 2025, contre 16% un an plus tôt. Toutefois, une inégalité persistante subsiste entre les sexes: le taux de chômage pour les femmes atteint 22,4% (contre 12,1% pour les hommes), et leur taux d’activité n’est que de 28,2% (contre 64,9% pour les hommes). Depuis le quatrième trimestre 2019, la population active féminine a augmenté de 84 300 tandis que celle des hommes a diminué de 44 700, soulignant un changement structurel.

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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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Absence des startups tunisiennes dans la finale du NBA Africa Triple-Double Accelerator

La NBA Africa a annoncé les 10 startups africaines sélectionnées pour la finale dans le cadre de la deuxième édition du «NBA Africa Triple-Double Accelerator», un programme que la ligue a lancé l’année dernière pour soutenir l’écosystème technologique du continent et la nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Les 10 startups, qui ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidatures, présenteront leurs produits à un panel de leaders internationaux de l’industrie.

Voici les 10 startups qui concourront pour les cinq places récompensées:

1- Athlon Technology (Égypte): elle explore la technologie mobile accessible et l’IA pour fournir une analyse vidéo aux équipes sportives amateurs et à budget limité.

2- Atsur (Nigeria): elle utilise la blockchain pour promouvoir l’investissement dans l’art africain et soutenir les artistes et les communautés artistiques.

3- CoLab (Afrique du Sud): une plateforme qui rassemble des créatifs, des entrepreneurs et des professionnels de l’industrie, offrant un espace pour se connecter, gérer des projets et donner vie aux idées.

4- Contestify (Nigeria): une plateforme qui rationalise la gestion des concours, en offrant une cotation en temps réel, une notation transparente et des paiements instantanés.

5- Fitclan (Égypte): un centre de fitness numérique qui utilise un modèle d’abonnement flexible pour les particuliers et les clients corporate.

6- Novate (Maroc): elle offre une expérience de visionnage de football unique et immersive en réalité virtuelle avec des fonctionnalités telles que la sélection de sièges, le changement de caméra, le chat vocal social et les statistiques en direct.

7- ProPath Sports (Kenya): elle révolutionne la découverte des athlètes au Kenya grâce à une identification des talents basée sur les données.

8- Reborn (Maroc): elle propose des indicateurs de performance complets qui donnent aux athlètes un aperçu approfondi de leur condition physique et de leur performance sur le terrain.

9- Safia Health (Kenya): elle propose des programmes d’entraînement personnalisés qui intègrent le fitness, la récupération et le suivi du bien-être mental sur une plateforme unifiée, offrant ainsi de la valeur aux athlètes et aux entraîneurs.

10- Song Dis (Nigeria): elle fournit une distribution numérique et des services complets adaptés aux artistes indépendants et aux labels africains.

Malheureusement, il y a une absence des pépites tunisiennes, qui souffrent essentiellement d’une petite taille de marché qui pénalise leur développement, sans compter la rigidité de la réglementation de change. Espérons que nos startups connaîtront le succès lors de la prochaine édition.

 

 

 

 

 

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L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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La Banque africaine de développement accorde 111,5 millions d’euros à la Tunisie. Détails

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à moderniser et améliorer la performance technique et énergétique du réseau d’eau potable du Grand Tunis, une zone stratégique qui regroupe près de 2,7 millions d’habitants.

Ce financement vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réduire les pertes techniques du réseau et optimiser la consommation énergétique du système de distribution. Selon Malinne Blomberg, directrice pays de la BAD et directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord, ce projet permettra de renforcer durablement les performances du réseau et d’améliorer la qualité du service rendu aux citoyens, tout en réduisant la facture énergétique du secteur et en consolidant la résilience du système face aux variations climatiques.

Le projet s’inscrit dans les priorités nationales de modernisation du service public de l’eau potable. Il vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) d’infrastructures modernes, d’outils numériques et de capacités techniques permettant de réduire les pertes en eau, de mettre à niveau les installations et d’augmenter la résistance du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Selon le communiqué, l’opération comporte plusieurs volets essentiels.
Le premier consiste à renouveler environ 150 km de conduites d’eau, afin de réduire les pertes physiques sur l’ensemble du réseau. Le projet prévoit également la modernisation des installations de distribution, de pompage et de stockage, grâce à l’intégration d’équipements plus performants et moins énergivores. Un système de supervision et de contrôle numérique sera déployé pour améliorer la gestion du réseau en temps réel. Le programme comprend aussi le renforcement des compétences techniques de la Sonede et la modernisation de ses systèmes de gestion.

Cet investissement stratégique répond à une double exigence: consolider la sécurité hydrique du Grand Tunis et réduire l’empreinte énergétique du secteur. Les bénéfices attendus sont importants: baisse des pertes en eau, amélioration de la continuité du service, réduction des coûts d’exploitation et meilleure anticipation des impacts du changement climatique.

Ce projet s’aligne pleinement sur les priorités nationales en matière de transition énergétique, de gestion durable des ressources hydriques et de modernisation des infrastructures publiques.

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La Somocer sur tous les fronts pour retrouver l’équilibre financier

La Société Moderne de Céramique – Somocer – vient de publier ses états financiers relatifs au premier semestre 2025. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 29,153 MTND, en repli de 6,4% en glissement annuel, les importations illégales des matériaux de construction à bas prix, surtout en provenance de l’Inde, ayant entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local.

Les charges d’exploitation ont reculé de 7,2%, à 36,991 MTND, essentiellement sous l’effet de la variation des stocks. Néanmoins, cette situation montre un déséquilibre, avec un résultat d’exploitation négatif à -7,494 MTND (-8,368 MTND fin juin 2024). Même l’EBITDA est négatif, à -2,506 MTND.

Le lourd endettement pénalise toujours la profitabilité de la société, avec des charges financières nettes de 9,613 MTND. Les emprunts totalisent 68,184 MTND au premier semestre 2025, et les concours bancaires 13,269 MTND. Pourtant, le BFR s’est établi à 23,660 MTND contre 32,938 MTND une année auparavant. La société a connu des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022 qui ont impacté son niveau d’endettement. De plus, la hausse du taux de défaut des clients et des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels a dopé ses besoins de trésorerie.

Ces facteurs, combinés avec d’autres, sont à l’origine des pertes cumulées totalisant 53,084 MTND fin juin 2025 en tenant compte de la perte enregistrée au cours du premier semestre 2025 s’élevant à 17,579 MTND.

Face à cette situation, la Somocer a entrepris un nombre d’actions afin de retrouver rapidement l’équilibre. Des réunions avec les autorités et les administrations ont été tenues afin de demander le renforcement du contrôle sur les importations illégales. Au niveau interne, la gamme des produits a été élargie, notamment avec des produits économiques, et les équipes commerciales dédiées à certains secteurs porteurs ont été renforcées.

Les impayés sont maintenant mieux gérés, moyennant la limitation de l’octroi des crédits de paiement aux clients ayant des incidents de paiement et le renforcement du dispositif de réalisation des garanties pour les clients défaillants.

Les derniers mois ont connu la reprise des importations des matières premières de l’Ukraine, et de nouveaux circuits d’approvisionnement (Espagne, Turquie, Algérie) ont été identifiés pour faire face aux problèmes de pénurie et de hausse des prix de matières premières en provenance des fournisseurs traditionnels.

Sur le volet financier, la société a diversifié ses relations bancaires pour assurer de nouvelles sources de financement avec un coût acceptable. Des négociations sont aussi en cours avec les autres institutions financières pour le rééchelonnement des autres dettes bancaires.

Enfin, des actions d’optimisation des charges d’exploitation sont menées, avec des plans de départs volontaires pour le personnel. Un accord a été trouvé avec la Steg pour un rééchelonnement des impayés sur 5 ans, pour un montant total de 15 MTND. Idem avec l’administration fiscale (pour 52,675 MTND) et la CNSS (1,893 MTND).

Sur la base de ces éléments, le management a établi un business plan pour la période 2025-2035 et sur lequel il estime que la société serait en mesure d’honorer ses engagements et de redresser sa situation financière.

Sur le marché, le titre affiche un rendement positif de 7,32% depuis le début de l’année et nous pensons que ces avancées pourraient donner un coup de pouce additionnel au cours, bien qu’il faille attendre de longues années pour effacer les pertes historiques.

 

 

 

 

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Le groupe français TIS Circuits prévoit une importante extension industrielle en Tunisie

Le groupe français TIS Circuits, spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, a exprimé sa volonté de lancer un projet d’extension en Tunisie dans le domaine de l’industrie intelligente 5.0, une initiative qui devrait créer de nouveaux emplois et renforcer les exportations du pays.

Cette annonce a été au centre de la rencontre tenue le 25 novembre au siège du ministère, où la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, a reçu le PDG du groupe, Bruno Racault, accompagné du directeur de la filiale tunisienne, Aymen Trabelsi.

Selon le communiqué, les échanges ont porté sur le programme d’investissement du groupe pour les prochaines années, avec un accent particulier sur le projet de développement prévu en Tunisie. Ce dernier s’inscrit dans les industries intelligentes 5.0, un segment stratégique où la Tunisie souhaite attirer davantage d’investissements.

La ministre a affirmé la détermination de son département à soutenir les projets à forte valeur technologique, à accompagner les industriels et à lever les obstacles administratifs afin de renforcer l’attractivité du secteur électronique: un domaine considéré comme vital pour la compétitivité internationale du pays.

Le communiqué rappelle également que TIS Circuits est une filiale du groupe mondial All Circuits Company, présent sur cinq continents. L’entreprise emploie environ 2 000 personnes dans le monde, dont 700 en Tunisie.

Enfin, le ministère précise que ses services finalisent actuellement un pacte de compétitivité pour le secteur des industries électroniques, qui devrait être soumis à approbation durant le premier trimestre 2026, dans la perspective de renforcer davantage ce secteur à l’horizon 2030.

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Tunisie : Lancement du Youth Friendly Standard pour renforcer la participation des jeunes

Tunis, le 25 novembre 2025 – ComDev Africa inaugure officiellement le Youth Friendly Standard (YFS) en Tunisie, un cadre international innovant pour favoriser l’inclusion et l’engagement actif des jeunes dans tous les secteurs.

Présenté lors du Youth Friendly Standards – Demo Day, ce standard mobilise les institutions tunisiennes autour de pratiques concrètes et structurées pour intégrer les jeunes dans la gouvernance et la conception des programmes.

Développé par WeBridge Africa et le Consortium Jeunesse Sénégal, avec le soutien de l’Union Européenne, de la Fondation Mastercard et de l’UNICEF, le YFS permet aux organisations publiques, privées et associatives de rendre leurs services, programmes et espaces plus inclusifs, accessibles et efficaces, tout en valorisant la voix et le talent des jeunes.

Objectifs clés en Tunisie :

  • Sensibiliser les structures à l’importance de standards adaptés aux jeunes.
  • Engager au moins dix organisations tunisiennes.
  • Valoriser les initiatives locales existantes.
  • Renforcer la collaboration entre jeunes et institutions grâce à des outils internationaux.
  • Connecter la Tunisie à une dynamique panafricaine et au partenariat Union Africaine–Union Européenne.

Le programme AU–EU Youth Voices Lab – Power of Collective est porté par un consortium international réunissant ComDev Africa, Oxfam, Search for Common Ground, Restless Development et Youth Makers Hub.

À propos de ComDev Africa :
Organisation panafricaine engagée pour l’économie sociale et solidaire, ComDev Africa accompagne les jeunes, la société civile et les institutions dans la création de projets à fort impact social grâce à des programmes d’incubation, de formation, de financement et de mobilisation communautaire.

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ARP: accord sur les importations de véhicules en franchise des taxes douanières

Les députés sont parvenus à un accord sur un article phare à ajouter au projet de loi de finances 2026: permettre aux Tunisiens d’acquérir une voiture en franchise des droits de douane. Cette mesure devrait rendre les véhicules accessibles à des prix proches de ceux pratiqués à l’étranger.

Si cette décision est accueillie favorablement par les ménages, elle n’est pas sans conséquences. En effet, les importations devraient transiter par les concessionnaires afin d’assurer un contrôle des transactions. Cette modalité soulève toutefois la question de l’impact sur la profitabilité des concessionnaires détenteurs de stocks importants. Mécaniquement, cette réforme risque de frapper immédiatement leurs ventes. Tout consommateur rationnel aura intérêt à attendre pour acquérir le même modèle à un prix bien inférieur, ou une voiture de meilleure gamme pour le même budget.

La demande proviendra donc principalement des professionnels, qui continueront à recourir au leasing, tandis que les particuliers éligibles pourraient se tourner massivement vers ce nouveau dispositif.

Parallèlement, le marché des pièces de rechange devrait bénéficier d’un coup de pouce significatif, dans un segment traditionnellement plus rentable.

À l’inverse, le marché de l’occasion subira un choc: les prix devront s’ajuster à la baisse et l’activité des intermédiaires, souvent opaque, pourrait perdre en pertinence dans les années à venir.

Enfin, cette mesure interroge la capacité des infrastructures à absorber un parc automobile croissant. Le Grand Tunis étouffe déjà sous les embouteillages, une généralisation de l’accès à la voiture nécessitera des investissements conséquents en matière de routes et de transports, dont le financement reste à déterminer.

Nous considérons que cette décision va dans le bon sens pour les Tunisiens. Reste que l’article doit être formulé de manière à encadrer clairement les importations, garantissant ainsi transparence et équité.

 

 

 

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Réchauffement climatique en Tunisie: pourquoi le pays accélère l’exportation de ses agrumes?

Face au changement climatique qui assèche ses terres et menace ses cultures, la Tunisie se trouve devant la nécessité d’avancer ses exportations d’agrumes. Un choix stratégique, bien étudié et crucial pour protéger l’économie agricole du pays et répondre à la demande internationale.

La Tunisie, confrontée à une hausse constante des températures, à la baisse des précipitations et à un stress hydrique croissant, voit son agriculture, moteur économique clé représentant près de 10% du PIB, menacée.

Comme réaction et plan d’action bien ciblés, le pays a décidé d’accélérer l’exportation de ses agrumes pour sécuriser et garantir ses revenus et limiter les pertes liées aux effets du réchauffement climatique.

En se basant sur les données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations d’agrumes ont augmenté de 46% entre octobre 2024 et mai 2025, passant de 8 510 à 12 455 tonnes, générant 37,74 millions de dinars contre 29,45 millions l’année précédente, avec l’orange maltaise représentant 45% des volumes, suivie de la variété Navel et du citron.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’une réponse à un double impératif: maintenir l’économie agricole et s’adapter aux nouvelles fluctuations environnementales.

La FAO souligne que la surexploitation des nappes profondes et l’évapotranspiration accrue rendent les cultures traditionnelles vulnérables, tandis que le ministère de l’Environnement alerte sur la baisse des rendements et la réduction des superficies arboricoles, aggravant l’exode rural.

À ce propos,  l’intensification des exportations vient se manifester pertinemment comme une mesure de résilience, mais elle comporte des risques, notamment sur la durabilité des ressources en eau.

En vue de soutenir cette transition, la FAO et le secteur privé ont proposé des initiatives visant renforcement et résilience bien pilotés des exploitations et la promotion des pratiques agricoles adaptées aux conditions climatiques extrêmes.

La Tunisie se trouve ainsi à la croisée des chemins: l’accélération des exportations d’agrumes est une bouffée d’oxygène pour l’économie, tout en soulignant l’urgence d’un modèle agricole durable et innovant, capable de concilier performance économique et préservation des ressources naturelles, afin de faire face aux défis imposés par le réchauffement climatique et de garantir l’avenir de ses exploitants et de ses vergers.

En quelques mots, il s’agit de mesures bien étudiées visant la garantie d’un avenir stable du secteur économique agricole du pays.

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La Banque centrale lance un appel d’offres pour l’acquisition de dattes de la récolte 2025

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé un appel d’offres national pour l’acquisition de colis de dattes de la récolte 2025, précisant que les entreprises intéressées doivent soumissionner pour l’ensemble des deux lots proposés. Le lot n°1 concerne 6 129 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg, emballées et regroupées par trois, tandis que le lot n°2 porte sur 179 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg également emballées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des marchés publics réguliers de la BCT et vise à encadrer rigoureusement le processus d’acquisition. Les entreprises intéressées peuvent retirer gratuitement le cahier des termes de référence à l’unité des Achats de la BCT, située au 25, rue Hédi Nouira à Tunis, ou en faire la demande par courriel à boc@bct.gov.tn.

Les offres doivent être accompagnées obligatoirement d’échantillons et parvenir à la BCT par voie postale ou être déposées directement au Bureau d’Ordre avant le 22 décembre 2025 à 16h. Seul le cachet du bureau d’ordre fera foi de la date de réception. Toute transmission par d’autres moyens ou remise de main en main est exclue. Les soumissionnaires peuvent retirer ou remplacer leur pli avant la date limite, mais le contenu et le montant de l’offre ne peuvent être modifiés après cette échéance.

L’enveloppe extérieure doit rester anonyme et scellée, excepté la mention de l’appel d’offres, et contenir l’ensemble des documents administratifs requis, notamment le cahier des termes de référence signé, une déclaration sur l’honneur, un extrait du registre national des entreprises et les attestations de sécurité sociale. L’offre technique, en trois exemplaires, doit inclure des informations sur le soumissionnaire et un planning détaillé des livraisons. L’offre financière, également en trois exemplaires, doit suivre strictement le modèle fourni par la BCT et être exprimée en dinars tunisiens.

Les soumissionnaires sont tenus de rester engagés par leurs offres pendant 120 jours à compter de la date limite de réception. Toute irrégularité dans le dépôt, l’anonymat ou le contenu des offres peut entraîner leur rejet.

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Comment les entreprises peuvent valoriser l’eau ?

L’eau n’est plus seulement une ressource naturelle, elle devient un capital à part entière pour les entreprises. L’étude « L’eau, un capital à valoriser: stratégies et opportunités », présentée par Amel JRAD, PhD en Hydrobiologie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, lors de l’événement RésEau d’Opportunités : Résilience & Eau, les Clés de Demain, met en lumière les enjeux et les stratégies pour intégrer l’eau au cœur de la performance des organisations. 

La norme internationale ISO 14046 permet de quantifier les impacts environnementaux liés à l’eau pour un produit, un processus ou une organisation. Elle prend en compte l’eau consommée, qui n’est pas restituée au milieu naturel, et l’eau polluée tout au long du cycle de vie. Cette approche offre aux entreprises un outil concret pour évaluer, anticiper et valoriser leur capital eau.

En fait, l’adoption de cette norme n’est pas qu’une démarche environnementale: elle représente un véritable levier stratégique. D’abord, elle permet d’identifier les risques liés au stress hydrique en cartographiant les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ensuite, elle favorise la réduction des coûts en optimisant l’usage de l’eau et de l’énergie et en limitant les gaspillages. Sur le plan de l’innovation, elle encourage la conception de produits et de procédés moins gourmands en eau. Enfin, elle constitue un outil de communication efficace, attestant de la performance environnementale auprès des clients, investisseurs et partenaires, et facilite l’anticipation des réglementations futures.

Passer à l’action !

Pour sécuriser le capital eau à long terme, plusieurs actions sont recommandées :

  • Stratégie “Eau 2050” : une feuille de route pour garantir la disponibilité et la qualité de l’eau dans les décennies à venir.

  • Nouveau Code de l’Eau : moderniser la gouvernance, protéger les droits et promouvoir une gestion efficiente considérée comme un investissement stratégique.

  • Investissement dans les infrastructures : priorité nationale pour la rénovation des réseaux et le développement de projets de réutilisation de l’eau (REUT) pour l’agriculture et l’industrie.

  • Gouvernance efficace : renforcer la gestion intégrée, assurer la cohérence des actions et encourager la tarification incitative.

  • Communication et sensibilisation : promouvoir l’eau comme capital national et valeur stratégique.

  • Partenariats public-privé : collaborer pour structurer une gestion résiliente et durable de l’eau.

L’étude montre que considérer l’eau comme un capital n’est plus un choix optionnel, mais un impératif pour les entreprises soucieuses de leur performance, de leur résilience et de leur responsabilité environnementale. La mise en œuvre de stratégies concrètes et l’utilisation d’outils comme ISO 14046 permettent de transformer un défi environnemental en opportunité économique et stratégique.

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