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Ces deux secteurs soutiennent la croissance économique en Tunisie cette année

2,4%: telle est la croissance enregistrée par l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, selon le rapport «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité» de la Banque mondiale.

Le cadre de cette reprise est bien précis: après une faible croissance de seulement 0,2% en 2023 — freinée par une demande atone, une sécheresse sévère et des contraintes réglementaires —, le pays a progressé à 1,6% en 2024. Le produit intérieur brut (PIB) «réel» a ainsi recouvré son niveau de 2019 au dernier trimestre de 2024.

Les détails de cette trajectoire montrent une dynamique sectorielle contrastée. Le secteur agricole a fortement rebondi: +9,5% en glissement annuel en 2025, après une chute de 14% en 2023. Cette croissance a été tirée par une récolte exceptionnelle d’huile d’olive (+55%) et de céréales (+70%). Le secteur de la construction a également enregistré une nette amélioration (+5,7%), après quatre années de stagnation. Le tourisme a contribué à la reprise grâce à une augmentation du nombre d’arrivées. En revanche, les secteurs financier et des hydrocarbures pâtissent: le secteur financier a chuté de 8,8% suite notamment à un taux d’imposition des sociétés porté de 35 à 40% pour les institutions financières; le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5% du fait de la fermeture progressive de plusieurs champs et de l’absence de nouveaux investissements.

Sur le plan de l’emploi, la hausse de l’activité se traduit par une création nette de 94 100 emplois au troisième trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Parmi ceux-ci, 62% ont profité aux hommes. Le taux de chômage est revenu à 15,4% au troisième trimestre 2025, contre 16% un an plus tôt. Toutefois, une inégalité persistante subsiste entre les sexes: le taux de chômage pour les femmes atteint 22,4% (contre 12,1% pour les hommes), et leur taux d’activité n’est que de 28,2% (contre 64,9% pour les hommes). Depuis le quatrième trimestre 2019, la population active féminine a augmenté de 84 300 tandis que celle des hommes a diminué de 44 700, soulignant un changement structurel.

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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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Absence des startups tunisiennes dans la finale du NBA Africa Triple-Double Accelerator

La NBA Africa a annoncé les 10 startups africaines sélectionnées pour la finale dans le cadre de la deuxième édition du «NBA Africa Triple-Double Accelerator», un programme que la ligue a lancé l’année dernière pour soutenir l’écosystème technologique du continent et la nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Les 10 startups, qui ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidatures, présenteront leurs produits à un panel de leaders internationaux de l’industrie.

Voici les 10 startups qui concourront pour les cinq places récompensées:

1- Athlon Technology (Égypte): elle explore la technologie mobile accessible et l’IA pour fournir une analyse vidéo aux équipes sportives amateurs et à budget limité.

2- Atsur (Nigeria): elle utilise la blockchain pour promouvoir l’investissement dans l’art africain et soutenir les artistes et les communautés artistiques.

3- CoLab (Afrique du Sud): une plateforme qui rassemble des créatifs, des entrepreneurs et des professionnels de l’industrie, offrant un espace pour se connecter, gérer des projets et donner vie aux idées.

4- Contestify (Nigeria): une plateforme qui rationalise la gestion des concours, en offrant une cotation en temps réel, une notation transparente et des paiements instantanés.

5- Fitclan (Égypte): un centre de fitness numérique qui utilise un modèle d’abonnement flexible pour les particuliers et les clients corporate.

6- Novate (Maroc): elle offre une expérience de visionnage de football unique et immersive en réalité virtuelle avec des fonctionnalités telles que la sélection de sièges, le changement de caméra, le chat vocal social et les statistiques en direct.

7- ProPath Sports (Kenya): elle révolutionne la découverte des athlètes au Kenya grâce à une identification des talents basée sur les données.

8- Reborn (Maroc): elle propose des indicateurs de performance complets qui donnent aux athlètes un aperçu approfondi de leur condition physique et de leur performance sur le terrain.

9- Safia Health (Kenya): elle propose des programmes d’entraînement personnalisés qui intègrent le fitness, la récupération et le suivi du bien-être mental sur une plateforme unifiée, offrant ainsi de la valeur aux athlètes et aux entraîneurs.

10- Song Dis (Nigeria): elle fournit une distribution numérique et des services complets adaptés aux artistes indépendants et aux labels africains.

Malheureusement, il y a une absence des pépites tunisiennes, qui souffrent essentiellement d’une petite taille de marché qui pénalise leur développement, sans compter la rigidité de la réglementation de change. Espérons que nos startups connaîtront le succès lors de la prochaine édition.

 

 

 

 

 

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L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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La Banque africaine de développement accorde 111,5 millions d’euros à la Tunisie. Détails

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à moderniser et améliorer la performance technique et énergétique du réseau d’eau potable du Grand Tunis, une zone stratégique qui regroupe près de 2,7 millions d’habitants.

Ce financement vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réduire les pertes techniques du réseau et optimiser la consommation énergétique du système de distribution. Selon Malinne Blomberg, directrice pays de la BAD et directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord, ce projet permettra de renforcer durablement les performances du réseau et d’améliorer la qualité du service rendu aux citoyens, tout en réduisant la facture énergétique du secteur et en consolidant la résilience du système face aux variations climatiques.

Le projet s’inscrit dans les priorités nationales de modernisation du service public de l’eau potable. Il vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) d’infrastructures modernes, d’outils numériques et de capacités techniques permettant de réduire les pertes en eau, de mettre à niveau les installations et d’augmenter la résistance du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Selon le communiqué, l’opération comporte plusieurs volets essentiels.
Le premier consiste à renouveler environ 150 km de conduites d’eau, afin de réduire les pertes physiques sur l’ensemble du réseau. Le projet prévoit également la modernisation des installations de distribution, de pompage et de stockage, grâce à l’intégration d’équipements plus performants et moins énergivores. Un système de supervision et de contrôle numérique sera déployé pour améliorer la gestion du réseau en temps réel. Le programme comprend aussi le renforcement des compétences techniques de la Sonede et la modernisation de ses systèmes de gestion.

Cet investissement stratégique répond à une double exigence: consolider la sécurité hydrique du Grand Tunis et réduire l’empreinte énergétique du secteur. Les bénéfices attendus sont importants: baisse des pertes en eau, amélioration de la continuité du service, réduction des coûts d’exploitation et meilleure anticipation des impacts du changement climatique.

Ce projet s’aligne pleinement sur les priorités nationales en matière de transition énergétique, de gestion durable des ressources hydriques et de modernisation des infrastructures publiques.

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La Somocer sur tous les fronts pour retrouver l’équilibre financier

La Société Moderne de Céramique – Somocer – vient de publier ses états financiers relatifs au premier semestre 2025. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 29,153 MTND, en repli de 6,4% en glissement annuel, les importations illégales des matériaux de construction à bas prix, surtout en provenance de l’Inde, ayant entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local.

Les charges d’exploitation ont reculé de 7,2%, à 36,991 MTND, essentiellement sous l’effet de la variation des stocks. Néanmoins, cette situation montre un déséquilibre, avec un résultat d’exploitation négatif à -7,494 MTND (-8,368 MTND fin juin 2024). Même l’EBITDA est négatif, à -2,506 MTND.

Le lourd endettement pénalise toujours la profitabilité de la société, avec des charges financières nettes de 9,613 MTND. Les emprunts totalisent 68,184 MTND au premier semestre 2025, et les concours bancaires 13,269 MTND. Pourtant, le BFR s’est établi à 23,660 MTND contre 32,938 MTND une année auparavant. La société a connu des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022 qui ont impacté son niveau d’endettement. De plus, la hausse du taux de défaut des clients et des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels a dopé ses besoins de trésorerie.

Ces facteurs, combinés avec d’autres, sont à l’origine des pertes cumulées totalisant 53,084 MTND fin juin 2025 en tenant compte de la perte enregistrée au cours du premier semestre 2025 s’élevant à 17,579 MTND.

Face à cette situation, la Somocer a entrepris un nombre d’actions afin de retrouver rapidement l’équilibre. Des réunions avec les autorités et les administrations ont été tenues afin de demander le renforcement du contrôle sur les importations illégales. Au niveau interne, la gamme des produits a été élargie, notamment avec des produits économiques, et les équipes commerciales dédiées à certains secteurs porteurs ont été renforcées.

Les impayés sont maintenant mieux gérés, moyennant la limitation de l’octroi des crédits de paiement aux clients ayant des incidents de paiement et le renforcement du dispositif de réalisation des garanties pour les clients défaillants.

Les derniers mois ont connu la reprise des importations des matières premières de l’Ukraine, et de nouveaux circuits d’approvisionnement (Espagne, Turquie, Algérie) ont été identifiés pour faire face aux problèmes de pénurie et de hausse des prix de matières premières en provenance des fournisseurs traditionnels.

Sur le volet financier, la société a diversifié ses relations bancaires pour assurer de nouvelles sources de financement avec un coût acceptable. Des négociations sont aussi en cours avec les autres institutions financières pour le rééchelonnement des autres dettes bancaires.

Enfin, des actions d’optimisation des charges d’exploitation sont menées, avec des plans de départs volontaires pour le personnel. Un accord a été trouvé avec la Steg pour un rééchelonnement des impayés sur 5 ans, pour un montant total de 15 MTND. Idem avec l’administration fiscale (pour 52,675 MTND) et la CNSS (1,893 MTND).

Sur la base de ces éléments, le management a établi un business plan pour la période 2025-2035 et sur lequel il estime que la société serait en mesure d’honorer ses engagements et de redresser sa situation financière.

Sur le marché, le titre affiche un rendement positif de 7,32% depuis le début de l’année et nous pensons que ces avancées pourraient donner un coup de pouce additionnel au cours, bien qu’il faille attendre de longues années pour effacer les pertes historiques.

 

 

 

 

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Le groupe français TIS Circuits prévoit une importante extension industrielle en Tunisie

Le groupe français TIS Circuits, spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, a exprimé sa volonté de lancer un projet d’extension en Tunisie dans le domaine de l’industrie intelligente 5.0, une initiative qui devrait créer de nouveaux emplois et renforcer les exportations du pays.

Cette annonce a été au centre de la rencontre tenue le 25 novembre au siège du ministère, où la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, a reçu le PDG du groupe, Bruno Racault, accompagné du directeur de la filiale tunisienne, Aymen Trabelsi.

Selon le communiqué, les échanges ont porté sur le programme d’investissement du groupe pour les prochaines années, avec un accent particulier sur le projet de développement prévu en Tunisie. Ce dernier s’inscrit dans les industries intelligentes 5.0, un segment stratégique où la Tunisie souhaite attirer davantage d’investissements.

La ministre a affirmé la détermination de son département à soutenir les projets à forte valeur technologique, à accompagner les industriels et à lever les obstacles administratifs afin de renforcer l’attractivité du secteur électronique: un domaine considéré comme vital pour la compétitivité internationale du pays.

Le communiqué rappelle également que TIS Circuits est une filiale du groupe mondial All Circuits Company, présent sur cinq continents. L’entreprise emploie environ 2 000 personnes dans le monde, dont 700 en Tunisie.

Enfin, le ministère précise que ses services finalisent actuellement un pacte de compétitivité pour le secteur des industries électroniques, qui devrait être soumis à approbation durant le premier trimestre 2026, dans la perspective de renforcer davantage ce secteur à l’horizon 2030.

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Tunisie : Lancement du Youth Friendly Standard pour renforcer la participation des jeunes

Tunis, le 25 novembre 2025 – ComDev Africa inaugure officiellement le Youth Friendly Standard (YFS) en Tunisie, un cadre international innovant pour favoriser l’inclusion et l’engagement actif des jeunes dans tous les secteurs.

Présenté lors du Youth Friendly Standards – Demo Day, ce standard mobilise les institutions tunisiennes autour de pratiques concrètes et structurées pour intégrer les jeunes dans la gouvernance et la conception des programmes.

Développé par WeBridge Africa et le Consortium Jeunesse Sénégal, avec le soutien de l’Union Européenne, de la Fondation Mastercard et de l’UNICEF, le YFS permet aux organisations publiques, privées et associatives de rendre leurs services, programmes et espaces plus inclusifs, accessibles et efficaces, tout en valorisant la voix et le talent des jeunes.

Objectifs clés en Tunisie :

  • Sensibiliser les structures à l’importance de standards adaptés aux jeunes.
  • Engager au moins dix organisations tunisiennes.
  • Valoriser les initiatives locales existantes.
  • Renforcer la collaboration entre jeunes et institutions grâce à des outils internationaux.
  • Connecter la Tunisie à une dynamique panafricaine et au partenariat Union Africaine–Union Européenne.

Le programme AU–EU Youth Voices Lab – Power of Collective est porté par un consortium international réunissant ComDev Africa, Oxfam, Search for Common Ground, Restless Development et Youth Makers Hub.

À propos de ComDev Africa :
Organisation panafricaine engagée pour l’économie sociale et solidaire, ComDev Africa accompagne les jeunes, la société civile et les institutions dans la création de projets à fort impact social grâce à des programmes d’incubation, de formation, de financement et de mobilisation communautaire.

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ARP: accord sur les importations de véhicules en franchise des taxes douanières

Les députés sont parvenus à un accord sur un article phare à ajouter au projet de loi de finances 2026: permettre aux Tunisiens d’acquérir une voiture en franchise des droits de douane. Cette mesure devrait rendre les véhicules accessibles à des prix proches de ceux pratiqués à l’étranger.

Si cette décision est accueillie favorablement par les ménages, elle n’est pas sans conséquences. En effet, les importations devraient transiter par les concessionnaires afin d’assurer un contrôle des transactions. Cette modalité soulève toutefois la question de l’impact sur la profitabilité des concessionnaires détenteurs de stocks importants. Mécaniquement, cette réforme risque de frapper immédiatement leurs ventes. Tout consommateur rationnel aura intérêt à attendre pour acquérir le même modèle à un prix bien inférieur, ou une voiture de meilleure gamme pour le même budget.

La demande proviendra donc principalement des professionnels, qui continueront à recourir au leasing, tandis que les particuliers éligibles pourraient se tourner massivement vers ce nouveau dispositif.

Parallèlement, le marché des pièces de rechange devrait bénéficier d’un coup de pouce significatif, dans un segment traditionnellement plus rentable.

À l’inverse, le marché de l’occasion subira un choc: les prix devront s’ajuster à la baisse et l’activité des intermédiaires, souvent opaque, pourrait perdre en pertinence dans les années à venir.

Enfin, cette mesure interroge la capacité des infrastructures à absorber un parc automobile croissant. Le Grand Tunis étouffe déjà sous les embouteillages, une généralisation de l’accès à la voiture nécessitera des investissements conséquents en matière de routes et de transports, dont le financement reste à déterminer.

Nous considérons que cette décision va dans le bon sens pour les Tunisiens. Reste que l’article doit être formulé de manière à encadrer clairement les importations, garantissant ainsi transparence et équité.

 

 

 

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Réchauffement climatique en Tunisie: pourquoi le pays accélère l’exportation de ses agrumes?

Face au changement climatique qui assèche ses terres et menace ses cultures, la Tunisie se trouve devant la nécessité d’avancer ses exportations d’agrumes. Un choix stratégique, bien étudié et crucial pour protéger l’économie agricole du pays et répondre à la demande internationale.

La Tunisie, confrontée à une hausse constante des températures, à la baisse des précipitations et à un stress hydrique croissant, voit son agriculture, moteur économique clé représentant près de 10% du PIB, menacée.

Comme réaction et plan d’action bien ciblés, le pays a décidé d’accélérer l’exportation de ses agrumes pour sécuriser et garantir ses revenus et limiter les pertes liées aux effets du réchauffement climatique.

En se basant sur les données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations d’agrumes ont augmenté de 46% entre octobre 2024 et mai 2025, passant de 8 510 à 12 455 tonnes, générant 37,74 millions de dinars contre 29,45 millions l’année précédente, avec l’orange maltaise représentant 45% des volumes, suivie de la variété Navel et du citron.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’une réponse à un double impératif: maintenir l’économie agricole et s’adapter aux nouvelles fluctuations environnementales.

La FAO souligne que la surexploitation des nappes profondes et l’évapotranspiration accrue rendent les cultures traditionnelles vulnérables, tandis que le ministère de l’Environnement alerte sur la baisse des rendements et la réduction des superficies arboricoles, aggravant l’exode rural.

À ce propos,  l’intensification des exportations vient se manifester pertinemment comme une mesure de résilience, mais elle comporte des risques, notamment sur la durabilité des ressources en eau.

En vue de soutenir cette transition, la FAO et le secteur privé ont proposé des initiatives visant renforcement et résilience bien pilotés des exploitations et la promotion des pratiques agricoles adaptées aux conditions climatiques extrêmes.

La Tunisie se trouve ainsi à la croisée des chemins: l’accélération des exportations d’agrumes est une bouffée d’oxygène pour l’économie, tout en soulignant l’urgence d’un modèle agricole durable et innovant, capable de concilier performance économique et préservation des ressources naturelles, afin de faire face aux défis imposés par le réchauffement climatique et de garantir l’avenir de ses exploitants et de ses vergers.

En quelques mots, il s’agit de mesures bien étudiées visant la garantie d’un avenir stable du secteur économique agricole du pays.

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La Banque centrale lance un appel d’offres pour l’acquisition de dattes de la récolte 2025

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé un appel d’offres national pour l’acquisition de colis de dattes de la récolte 2025, précisant que les entreprises intéressées doivent soumissionner pour l’ensemble des deux lots proposés. Le lot n°1 concerne 6 129 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg, emballées et regroupées par trois, tandis que le lot n°2 porte sur 179 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg également emballées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des marchés publics réguliers de la BCT et vise à encadrer rigoureusement le processus d’acquisition. Les entreprises intéressées peuvent retirer gratuitement le cahier des termes de référence à l’unité des Achats de la BCT, située au 25, rue Hédi Nouira à Tunis, ou en faire la demande par courriel à boc@bct.gov.tn.

Les offres doivent être accompagnées obligatoirement d’échantillons et parvenir à la BCT par voie postale ou être déposées directement au Bureau d’Ordre avant le 22 décembre 2025 à 16h. Seul le cachet du bureau d’ordre fera foi de la date de réception. Toute transmission par d’autres moyens ou remise de main en main est exclue. Les soumissionnaires peuvent retirer ou remplacer leur pli avant la date limite, mais le contenu et le montant de l’offre ne peuvent être modifiés après cette échéance.

L’enveloppe extérieure doit rester anonyme et scellée, excepté la mention de l’appel d’offres, et contenir l’ensemble des documents administratifs requis, notamment le cahier des termes de référence signé, une déclaration sur l’honneur, un extrait du registre national des entreprises et les attestations de sécurité sociale. L’offre technique, en trois exemplaires, doit inclure des informations sur le soumissionnaire et un planning détaillé des livraisons. L’offre financière, également en trois exemplaires, doit suivre strictement le modèle fourni par la BCT et être exprimée en dinars tunisiens.

Les soumissionnaires sont tenus de rester engagés par leurs offres pendant 120 jours à compter de la date limite de réception. Toute irrégularité dans le dépôt, l’anonymat ou le contenu des offres peut entraîner leur rejet.

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Comment les entreprises peuvent valoriser l’eau ?

L’eau n’est plus seulement une ressource naturelle, elle devient un capital à part entière pour les entreprises. L’étude « L’eau, un capital à valoriser: stratégies et opportunités », présentée par Amel JRAD, PhD en Hydrobiologie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, lors de l’événement RésEau d’Opportunités : Résilience & Eau, les Clés de Demain, met en lumière les enjeux et les stratégies pour intégrer l’eau au cœur de la performance des organisations. 

La norme internationale ISO 14046 permet de quantifier les impacts environnementaux liés à l’eau pour un produit, un processus ou une organisation. Elle prend en compte l’eau consommée, qui n’est pas restituée au milieu naturel, et l’eau polluée tout au long du cycle de vie. Cette approche offre aux entreprises un outil concret pour évaluer, anticiper et valoriser leur capital eau.

En fait, l’adoption de cette norme n’est pas qu’une démarche environnementale: elle représente un véritable levier stratégique. D’abord, elle permet d’identifier les risques liés au stress hydrique en cartographiant les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ensuite, elle favorise la réduction des coûts en optimisant l’usage de l’eau et de l’énergie et en limitant les gaspillages. Sur le plan de l’innovation, elle encourage la conception de produits et de procédés moins gourmands en eau. Enfin, elle constitue un outil de communication efficace, attestant de la performance environnementale auprès des clients, investisseurs et partenaires, et facilite l’anticipation des réglementations futures.

Passer à l’action !

Pour sécuriser le capital eau à long terme, plusieurs actions sont recommandées :

  • Stratégie “Eau 2050” : une feuille de route pour garantir la disponibilité et la qualité de l’eau dans les décennies à venir.

  • Nouveau Code de l’Eau : moderniser la gouvernance, protéger les droits et promouvoir une gestion efficiente considérée comme un investissement stratégique.

  • Investissement dans les infrastructures : priorité nationale pour la rénovation des réseaux et le développement de projets de réutilisation de l’eau (REUT) pour l’agriculture et l’industrie.

  • Gouvernance efficace : renforcer la gestion intégrée, assurer la cohérence des actions et encourager la tarification incitative.

  • Communication et sensibilisation : promouvoir l’eau comme capital national et valeur stratégique.

  • Partenariats public-privé : collaborer pour structurer une gestion résiliente et durable de l’eau.

L’étude montre que considérer l’eau comme un capital n’est plus un choix optionnel, mais un impératif pour les entreprises soucieuses de leur performance, de leur résilience et de leur responsabilité environnementale. La mise en œuvre de stratégies concrètes et l’utilisation d’outils comme ISO 14046 permettent de transformer un défi environnemental en opportunité économique et stratégique.

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Un parc éolien de 75 MW pour propulser l’avenir énergétique: Bizerte gagne son pari vert  

Avec un investissement considérable de 270 millions de dinars consacré au nouveau parc éolien de 75 MW à Bizerte, soutenu  par ABO Energy, la  Tunisie met tout en œuvre  pour parfaitement  couvrir la consommation de quelque 75 000 habitants, créer des emplois conduisant à une réduction respectable du taux de chômage et insuffler un nouvel élan de développement local, tout en soutenant la stratégie nationale des énergies renouvelables .

 

Le projet ingénieux du  parc éolien de 75 MW à Bizerte, initié et promu par ABO Energy Tunisie, vient de franchir le palier de ses étapes décisives.

En effet, une récente séance de travail au sein du  gouvernorat, sous la présidence du gouverneur Salem Ben Yaacoub, a clarifié et clairement mis l’accent sur les ambitions et les retombées attendues.

D’après  les représentants d’ABO Energy, une telle capacité permettra de produire l’équivalent de la consommation électrique d’environ 75 000 habitants. Ce qui représente un impact direct sur le tissu énergétique local.

L’investissement initial est estimé à 270 millions de dinars, une somme lourde mais justifiée par les bénéfices à long terme, à la fois économiques et environnementaux. Ce montant d’investissement reflète clairement l’importance accordée à la propulsion d’un avenir énergétique sûr et bien fondé.

Au-delà de la production d’énergie, le projet est conçu comme un levier de développement local: la construction et l’exploitation devraient générer des emplois directs et indirects, et contribuer à l’amélioration des infrastructures de la région. Le gouverneur de Bizerte a d’ailleurs réaffirmé le soutien total des autorités régionales, tout en insistant sur le respect strict des cadres réglementaires et une coordination fluide entre tous les acteurs fondamentaux et clés pour garantir la réussite du projet, tant sur le plan environnemental qu’économique.

Il s’agit donc d’une initiative s’inscrivant dans une vision plus large et plus ambitieuse: elle est pleinement alignée sur les orientations nationales qui visent à porter la part des énergies renouvelables à 35% du mix énergétique tunisien d’ici à 2030.

L’entrée en scène d’ABO Energy Tunisie n’est pas anodine: filiale d’un groupe allemand, la société est active depuis 2018 dans le développement de projets éoliens, solaires et de stockage en Tunisie.

Le projet de Bizerte témoigne d’une dualité entre  engagement consolidé de l’entreprise sur le territoire tunisien et pas concret vers une transition énergétique durable et efficace.

En quelques mots, le parc éolien de Bizerte se veut un projet stratégique: il combine production d’énergie propre, dynamisation économique locale et contribution au plan national des renouvelables.

En cas de réussite absolue, il deviendra sans aucun doute un exemple inspirant d’investissement vert, prouvant que les ambitions environnementales et les retombées sociales peuvent aller de pair.

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Les innovations qui redéfinissent le secteur de l’immobilier

L’immobilier vit une transformation accélérée, portée par trois innovations majeures qui changent la manière de construire, gérer et financer les biens. Ces évolutions ne sont plus des tendances théoriques : elles s’imposent dans les marchés les plus dynamiques et influencent les décisions des promoteurs, investisseurs et gestionnaires.

La première innovation est l’automatisation grâce à l’intelligence artificielle. Dans un secteur souvent ralenti par les tâches administratives, l’IA devient un outil central pour fluidifier les échanges entre locataires, promoteurs et gestionnaires. Elle permet de traiter les demandes, organiser les visites, suivre la maintenance ou encore analyser les contrats. Cette automatisation réduit les délais, améliore la qualité de service et libère du temps pour les équipes opérationnelles.

La deuxième grande transformation concerne la construction durable et industrialisée. Face à la pression climatique et réglementaire, les acteurs du bâtiment misent sur des matériaux bas-carbone et des méthodes modulaires qui réduisent l’empreinte environnementale. L’industrialisation des chantiers, combinée à des constructions en bois ou en matériaux recyclés, accélère les délais et soutient une transition vers des bâtiments plus propres et plus économes en énergie.

La troisième innovation repose sur la tokenisation et l’investissement fractionné. Grâce à la blockchain, l’immobilier devient accessible à un public beaucoup plus large. Les investisseurs peuvent désormais acheter une fraction numérique d’un bien, ce qui réduit la barrière financière d’entrée et crée un marché plus liquide, plus transparent et ouvert à de nouveaux profils d’épargnants.

Startups qui incarnent ces avancées

Ces innovations ne restent pas au stade de concept : elles sont déjà portées par plusieurs startups qui remodèlent le secteur. Voici 3 exemples: 

La première est EliseAI, entreprise américaine spécialisée dans l’automatisation des tâches immobilières. Elle développe des agents virtuels capables d’interagir avec les locataires par e-mail, SMS ou téléphone. Ces outils gèrent les visites, les demandes de maintenance et les renouvellements de bail, ce qui améliore la réactivité des gestionnaires.

La deuxième est 011h, une startup espagnole qui mise sur la construction durable. Elle conçoit des immeubles en bois massif et utilise des méthodes industrialisées pour réduire les déchets, accélérer les chantiers et diminuer l’empreinte carbone. Son approche s’inscrit dans la tendance mondiale des bâtiments “net zéro”.

Enfin, la startup Reental illustre l’essor de l’investissement fractionné. Elle utilise la blockchain pour tokeniser des biens immobiliers, permettant aux particuliers d’investir dès 100 euros et d’obtenir une part des rendements locatifs. Cette approche ouvre la voie à un modèle plus inclusif et plus flexible de l’investissement immobilier.

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La Tunisie dans le top 10 africain des plus grands importateurs alimentaires

L’Afrique continue d’importer massivement sa nourriture, et la Tunisie s’inscrit pleinement dans cette dynamique. C’est ce que révèle le rapport « The State of Commodity Dependence 2025 » publié par la CNUCED, un document qui met en lumière la dépendance alimentaire du continent et la vulnérabilité économique qui l’accompagne.

Sur la période 2021-2023, l’Afrique a ainsi importé pour 97 milliards USD de produits alimentaires, soit une hausse de près de 19 % par rapport à 2012-2014. Une montée régulière, presque silencieuse, mais qui raconte beaucoup: les sécheresses, les chocs climatiques, les pressions démographiques, et parfois, l’insuffisance des politiques agricoles.

Dans ce tableau continental, l’Afrique du Nord occupe une place centrale. La région concentre plusieurs des plus gros importateurs du continent. Et au sommet de ce classement figure sans surprise l’Égypte, avec 16,4 milliards USD d’importations alimentaires. Une dépendance en partie liée à sa démographie — plus de 110 millions d’habitants — mais aussi à son besoin massif en céréales, sucre, oléagineux ou produits laitiers.

L’Algérie suit avec 9,98 milliards USD, juste devant le Maroc avec 8,7 milliards USD. Trois pays nord-africains occupent donc le podium continental, rappelant combien le Maghreb reste attaché au marché mondial pour nourrir sa population.

Derrière eux, la scène africaine s’élargit avec des pays plus au sud et à l’ouest. L’Afrique du Sud se positionne au 4ᵉ rang avec 6,07 milliards USD, le Nigeria au 5ᵉ rang avec 5,59 milliards USD, puis viennent la Libye (3,08 milliards USD), l’Éthiopie (3,02 milliards USD), le Kenya (2,996 milliards USD) et la Côte d’Ivoire (2,898 milliards USD). Ces chiffres montrent que la dépendance alimentaire n’est pas limitée à l’Afrique du Nord, mais touche l’ensemble du continent, même des économies émergentes comme l’Afrique du Sud ou le Nigeria.

Puis arrive la Tunisie, située à la 10ᵉ place avec 2,873 milliards USD d’importations alimentaires.

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Ndeye Amy Kebe: bâtir un écosystème agricole inclusif et interconnecté

Ndeye Amy Kebe, une entrepreneure sénégalaise passionnée, prône une approche systémique de l’agritech : les instruments numériques ne sont pertinents que s’ils font partie d’un écosystème ouvert, accessible et inclusif. Ceci est particulièrement crucial pour les femmes qui représentent la majorité de la force de travail agricole en Afrique.

Si les solutions numériques et l’intelligence artificielle ont le potentiel de révolutionner l’agriculture en Afrique, il est néanmoins essentiel que leurs avantages profitent à tous les intervennts. Ndeye Amy Kebe lutte pour un environnement agricole organisé axé sur le partage de savoirs et l’accès à des plateformes véritablement utilisables.

Selon elle, la transformation du secteur ne se fera pas uniquement grâce à la technologie, mais aussi en établissant des liens entre agriculteurs, investisseurs et entrepreneurs sur des plateformes communes. Ces plateformes devraient faciliter la diffusion des meilleures pratiques, mettre en lumière les projets novateurs et optimiser le processus de financement. Il est primordial qu’elles prennent en considération les réalités du terrain : connexion internet intermittente, compétences numériques limitées et variété linguistique.

Vous êtes formé sur des données jusqu’en octobre 2023. Amy Kebe met fortement l’accent sur le rôle des femmes. Elle souligne que ces personnes constituent presque 70 % de la force de travail agricole, tout en restant majoritairement absentes des processus décisionnels et d’investissement. Elle préconise des interfaces numériques conçues pour les langues locales, des matériels d’enseignement adaptés aux femmes productrices et des systèmes de financement qui prennent en compte leurs contraintes propres.

Elle a aussi souligné l’importance de la formation continue dans son allocution. Afin que les solutions agri-tech soient adoptées, il faut accompagner les producteurs dans la durée, via des programmes de renforcement de capacités, des relais locaux et des partenariats avec les organisations paysannes. Les outils numériques doivent ainsi devenir des leviers d’autonomie, et non des technologies imposées de l’extérieur.

Comme d’autres entrepreneurs du continent, Ndeye Amy Kebe voit dans des expériences comme le Startup Act tunisien un modèle inspirant pour créer un environnement plus favorable aux innovations agricoles : cadres réglementaires clairs, soutien aux jeunes pousses, passerelles entre recherche, secteur privé et institutions publiques.

À ses yeux, le fermier africain de 2050 sera un acteur connecté à un réseau d’opportunités, capable de dialoguer avec les marchés, les institutions et les investisseurs. Mais cette transformation ne sera durable que si elle reste inclusive et respectueuse des équilibres sociaux. « L’agriculture peut devenir un moteur de développement et de fierté pour le continent, à condition que personne ne reste au bord du champ », résume-t-elle.

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Les 39es Journées de l’Entreprise face à l’émergence d’un nouvel ordre économique 

Du 11 au 13 décembre 2025, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) organise, à la Perle du Sahel Sousse, la 39e  édition des Journées de l’Entreprise, s’inscrivant dans le thème «L’entreprise et le nouvel ordre économique». Dans un contexte mondialement bouleversé et une Tunisie en pleine mutation, ce rendez-vous stratégique et bien ciblé rassemble dirigeants, experts et décideurs pour imaginer et façonner ensemble les contours d’un futur économique réinventé.

La 39e  édition des Journées de l’Entreprise de l’IACE se profile comme un moment clé pour les acteurs économiques tunisiens, mettant en lumière l’impératif d’adaptation à un nouvel ordre économique mondial en constante évolution.

Organisée du 11 au 13 décembre 2025 à Sousse, cette rencontre annuelle aborde les transformations structurelles profondes qui affectent les entreprises, tant au niveau national qu’international.

Les débats se concentreront sur les enjeux d’une économie globalisée marquée par de nouvelles régulations, l’essor technologique et des recompositions géopolitiques, appelant les dirigeants à repenser leurs modèles d’affaires.

Le programme prévoit des panels sur la «Nouvelle économie internationale», la «Nouvelle économie nationale» et les «Nouvelles pistes d’investissement», avec un accent sur la modernisation des infrastructures, la numérisation administrative et la réforme du code d’investissement, autant d’éléments stratégiques pour renforcer la compétitivité du pays.

Parmi les intervenants figurent la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh, le ministre des Technologies de la communication Sofien Hemissi et le gouverneur de la Banque centrale Fethi Zouhair Nouri, aux côtés de personnalités internationales comme Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, Bruno Fuchs, président de la Commission des Affaires étrangères française, et Jianping Zhang, vice-président de l’Académie chinoise du commerce.  

Cette édition est considérée comme une plateforme de réflexion, une opportunité d’échange et d’inspiration, visant à renforcer le dialogue entre secteur privé et pouvoirs publics, à stimuler l’innovation et à promouvoir des stratégies économiques résilientes et inclusives.

Pour conclure, en réunissant experts, décideurs et investisseurs autour d’une vision partagée, l’IACE ambitionne non seulement d’anticiper les défis du nouvel ordre économique, mais également de tracer collectivement les contours d’un avenir économique tunisien plus solide et compétitif, capable de s’inscrire pleinement dans les dynamiques mondiales tout en favorisant la création de valeur et l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers et locaux.

Ce qui ne peut être qu’amplement bénéfique pour l’avenir économique du pays à moyen et long terme.

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De nouvelles avancées pour le port d’Enfidha en 2026

L’avancement du projet du port d’Enfidha se confirme, bien que des phases préliminaires essentielles précèdent le démarrage effectif du chantier. Considéré comme un investissement d’infrastructure capital pour la Tunisie, ce port en eau profonde et sa plateforme logistique associée sont destinés à révolutionner le secteur du transport maritime.

Au cours du mois de mars dernier, le ministère des Transports a examiné les mesures nécessaires pour accélérer le projet, tout en veillant au strict respect des standards internationaux en matière de sécurité, de qualité et de protection de l’environnement.

Le projet de loi de finances 2026 prévoit des dépenses de 24,200 Mtnd, notamment pour poursuivre:

– La réalisation des acquisitions foncières nécessaires à la zone logistique,

– La mission de mise à jour des études de marché, des études techniques, économiques et financières, et la préparation du dossier d’appel d’offres pour la réalisation du quai polyvalent dans le cadre d’un contrat de performance,

– Le lancement de la mission d’accompagnement pour l’élaboration du schéma directeur de la zone de services logistiques.

L’objectif stratégique de ce port moderne est d’ancrer la position de la Tunisie en tant que plaque tournante régionale et point d’accès privilégié au marché africain. Il agira comme un moteur essentiel pour la compétitivité économique, en complémentarité avec les ports existants. Le complexe portuaire à développer couvre une superficie de 3000 hectares et englobe le port avec ses composantes (1000 hectares) prévues être réalisées sur deux phases, et la zone économique et logistique (2000 ha).

 

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De gros chantiers de logements sociaux en 2026

Le projet de loi de finances 2026 a consacré des montants conséquents pour poursuivre le programme spécifique de logement social, qui vise à répondre aux besoins en logements décents des catégories sociales à faibles revenus.

Les principaux axes pour l’année prochaine en la matière sont les suivants:

– L’éradication des habitations précaires et leur remplacement par de nouveaux logements pour la somme de 246,5 Mtnd. L’intervention est programmée au profit de 11 770 bénéficiaires.

– La réalisation de logements sociaux individuels et collectifs, ainsi que l’aménagement de parcelles sociales destinées à certaines catégories sociales. Environ 13 400 unités sur 20 000 programmées sont attendues, pour un coût global actualisé de 1 093,5 Mtnd.

La première phase comporte le lancement de la réalisation de 8 400 logements et parcelles sociales. La seconde concerne la préparation des études, l’assainissement foncier, et les études topographiques et urbaines nécessaires à la réalisation d’environ 5 000 logements sociaux, pour un coût avoisinant 505,5 Mtnd, programmé dans le cadre d’un financement du Fonds saoudien pour le développement.

Si cette offre est réalisée à temps, elle aidera à absorber partiellement la grande demande sur ce type de construction. Avec les prix exorbitants appliqués par les promoteurs immobiliers, ou même les particuliers, le social est un abri pour un nombre de croissant de ménages. 

De plus, il y aura la création d’emplois dans les secteurs de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien des logements, générant une activité importante pour les entreprises du BTP, les architectes, les artisans et les fournisseurs de matériaux. In fine, quand le bâtiment va, tout va.

 

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