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Restaurants et cafés: le ministère des Finances lance l’adhésion obligatoire aux caisses fiscales

Le ministère des Finances a annoncé la mise en place d’une plateforme dédiée aux caisses enregistreuses fiscales pour les établissements de restauration et de boissons, conformément à l’arrêté ministériel du 14 octobre 2025. Cette mesure concerne les restaurants classés touristiques, ainsi que les salons de thé et cafés de deuxième et troisième catégorie.

Les personnes morales exerçant ces activités doivent désormais se conformer aux nouvelles normes en adhérant à la plateforme. L’adhésion se fait entièrement à distance et s’effectue en deux étapes : contacter l’un des fournisseurs de caisses accrédités — dont la liste est disponible sur le site Jibaya.tn — pour mettre à jour, modifier ou acquérir une caisse conforme, puis finaliser les procédures d’inscription à la plateforme en coordination avec le fournisseur choisi.

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Gaspillage alimentaire en Tunisie: un défi économique, social et environnemental

La Tunisie est en tête du classement arabe du gaspillage alimentaire, un problème qui coûte cher au pays chaque année. C’est pour cela que le gouvernement met en place une stratégie pour inverser cette tendance alarmante.

La Tunisie est malheureusement le champion du gaspillage alimentaire dans le monde arabe. En effet, chaque année, chaque Tunisien gaspille en moyenne 172 kg de nourriture, et cela coûte au pays environ 105 millions de dinars, soit près de 35 millions de dollars. Le gaspillage ne se limite pas seulement aux ménages: les entreprises, les grandes surfaces, et même les établissements alimentaires participent à cette perte colossale de ressources.

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a récemment annoncé le lancement d’une stratégie nationale de réduction du gaspillage alimentaire. Ce plan, en collaboration avec l’Institut national de la consommation (INC) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise à réduire ces pertes tout en sensibilisant la population sur les dangers de ce phénomène.

Pourquoi est-ce un problème urgent?

Le gaspillage alimentaire en Tunisie ne concerne pas seulement la perte de nourriture: il a des conséquences économiques, sociales et environnementales majeures. Non seulement cela met en péril l’économie nationale, mais il épuise aussi les ressources naturelles et contribue au changement climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les aliments les plus gaspillés, le pain arrive en tête. En effet, environ 113 000 tonnes de pain sont jetées chaque année, soit l’équivalent de 42 kg par foyer. Cette situation s’aggrave encore durant le mois de Ramadan, où 46% du pain acheté finit à la poubelle, malgré les difficultés économiques que connaît le pays et la crise liée à la pénurie de blé.

La Tunisie doit absolument changer ses habitudes en matière de consommation alimentaire. La mise en place de cette nouvelle stratégie, accompagnée d’un plan d’action clair et d’une campagne de sensibilisation nationale, a pour objectif de changer les comportements, depuis les foyers jusqu’aux entreprises et institutions. Il est essentiel de comprendre que le gaspillage alimentaire n’est pas seulement une question de perte économique, mais qu’il a aussi des impacts sur l’environnement et la société dans son ensemble.

Ainsi, cette initiative pourrait être un tournant dans la gestion des ressources alimentaires en Tunisie. Si chaque Tunisien adopte des gestes responsables, l’impact pourrait être considérable et bénéfique pour l’ensemble du pays.

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Grève générale confirmée dans le secteur bancaire. Détails

La Fédération générale des banques et des établissements financiers, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé une grève générale les 3 et 4 novembre 2025. Le mouvement concernera toutes les institutions bancaires et financières à travers le territoire tunisien.

Dans son communiqué officiel, la fédération justifie cette décision par «l’entrave au droit syndical et l’interruption du dialogue social». Elle souligne également la détérioration du cadre contractuel des employés, aggravée par les contraintes budgétaires liées à l’année 2025. Selon la fédération, ces éléments ont conduit à une impasse dans les négociations avec les parties patronales.

La structure syndicale appelle l’ensemble des travailleurs du secteur à participer massivement à la grève, en se rendant à leur lieu de travail en portant un brassard noir, que ce soit dans les directions centrales ou dans les succursales. Ce geste symbolique vise à exprimer le deuil face à la dégradation du climat social dans le secteur.

Le communiqué met également en garde contre toute forme de pression ou d’intimidation, réaffirmant la détermination des agents à défendre leurs droits fondamentaux. La fédération appelle à «renforcer la mobilisation autour des revendications légitimes» et à soutenir toutes les structures de l’UGTT.

Par ailleurs, la fédération invite tous les agents et cadres du Grand Tunis à participer à un rassemblement le lundi 3 novembre à partir de 9h00 du matin, à la place Mohamed-Ali, devant le siège central de l’UGTT à Tunis.

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Unilumin Tunisia, Africa Office de Unilumin Group: quand la conviction devient un hub technologique pour l’Afrique

La mondialisation est en passe de redessiner les chaînes de valeur et les grands groupes cherchent des points d’ancrage stratégiques. Fethi Boubakri, business development director Africa & Middle East d’Unilumin Group, fait partie de ceux qui osent miser sur la Tunisie comme plateforme régionale. Convaincu que l’Afrique mérite le meilleur de la technologie et qu’un hub régional pouvait y voir le jour, il a transformé cette vision en réalité: Unilumin Tunisia, Africa Office est désormais le plus grand showroom et centre de support technique du continent pour l’affichage LED et l’éclairage de pointe.

 

L’histoire commence par un choix de carrière inhabituel. Alors que tout semblait pousser ce cadre tunisien vers une trajectoire internationale classique, il a préféré ancrer son projet dans son pays d’origine. «Beaucoup m’ont dit que j’étais fou de refuser certaines opportunités à l’étranger», reconnaît-il. Pourtant, son intuition était juste: l’Afrique est aujourd’hui l’un des marchés les plus dynamiques, avide de solutions technologiques fiables, et la Tunisie dispose des talents et de la position géographique pour en être la porte d’entrée. Cette audace a rapidement trouvé une validation symbolique: la visite du CEO mondial d’Unilumin Group, Tiger Lin, venu inaugurer le showroom de Tunis. Un signal fort, puisque ce showroom était initialement prévu dans un autre pays. «La confiance accordée à la Tunisie est le fruit d’un travail acharné», souligne Fethi Boubakri. «Nous avons montré que nous pouvions non seulement accueillir cette implantation, mais aussi en faire une vitrine continentale». Le showroom Unilumin Tunisia n’est pas un simple espace d’exposition. C’est un centre intégré où les clients, les partenaires et les institutions peuvent découvrir les dernières innovations LED, mais aussi bénéficier de formations techniques, de maintenance spécialisée et de services après-vente immédiats. «La différence, c’est la proximité», insiste le dirigeant. «Au lieu de dépendre d’une assistance à distance, nos clients africains trouvent désormais un support technique directement sur le continent». Cette présence locale est un atout décisif dans un marché où la réactivité fait la différence. Qu’il s’agisse d’équiper un stade, un centre commercial ou un espace culturel, les clients veulent des délais courts et des solutions fiables. Avec Tunis comme hub, Unilumin Group peut répondre à cette exigence.

L’innovation comme moteur

Si Unilumin Group s’impose comme leader mondial depuis plus de dix ans, ce n’est pas un hasard. L’entreprise a bâti sa réputation sur la qualité de ses écrans LED et de ses solutions d’éclairage intelligentes, présentes dans des lieux emblématiques tels que Times Square à New York, la Statue de la Liberté, ou encore plusieurs Jeux olympiques et Coupes du monde. En Tunisie, l’innovation se traduit par l’introduction de nouvelles technologies adaptées au marché africain. Les écrans haute définition équipent déjà des clubs prestigieux comme l’Espérance Sportive de Tunis, tandis qu’en Arabie saoudite, le club d’Al Hilal fait confiance à Unilumin Group pour ses infrastructures. Cette capacité à marier performance et durabilité séduit de plus en plus de clients institutionnels et privés. Mais Unilumin Group ne se limite pas à vendre de la technologie. L’entreprise affiche une responsabilité sociale assumée. Lors de l’inauguration du showroom tunisien, le CEO Tiger Lin a annoncé le don de 400 lampadaires solaires aux écoles tunisiennes. Un geste fort qui illustre la volonté du groupe de contribuer au développement local et de répondre aux défis énergétiques. Pour Fethi Boubakri, cette démarche s’inscrit dans une logique de partenariat: «Nous ne venons pas uniquement pour faire du business. Nous voulons que la Tunisie et l’Afrique bénéficient directement de notre présence, à travers des projets concrets et des transferts de savoir-faire». Tout projet de cette envergure rencontre des obstacles. Le dirigeant ne s’en cache pas: les procédures administratives restent un frein. «Nous attendons que l’État tunisien saisisse pleinement l’opportunité que représente un partenariat stratégique avec la Chine», explique-t-il. «Plus l’accompagnement sera fort, plus nous pourrons accélérer le lancement d’unités de montage locales, créer des emplois et renforcer la confiance du siège mondial». Unilumin Tunisia, Africa Office ambitionne en effet de dépasser le rôle de showroom pour devenir un véritable centre de production et d’exportation, capable d’approvisionner non seulement l’Afrique du Nord mais aussi l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient.

L’Afrique, nouvel horizon stratégique

La double couverture Afrique–Moyen-Orient confère à la Tunisie une position unique. En s’appuyant sur ses liens historiques, sa proximité géographique et son capital humain, le pays peut devenir un hub de redistribution technologique. Fethi Boubakri plaide pour une meilleure intégration régionale: simplification des formalités douanières, développement d’infrastructures logistiques et mise en place de partenariats Sud-Sud. «Si nous voulons que l’Afrique prenne sa place dans la révolution numérique, nous devons construire nos propres ponts», insiste-t-il. «Unilumin Tunisia est l’un de ces ponts». Au-delà des chiffres et des ambitions, le parcours de Fethi Boubakri est aussi une histoire de résilience et de fidélité à son pays. «J’ai refusé de partir. Je me suis engagé comme un soldat au service de la Tunisie», confie-t-il. Un choix marqué par des sacrifices, mais aussi par une grande satisfaction: celle d’avoir prouvé que la Tunisie peut accueillir des projets d’envergure mondiale. Sa plus grande fierté? Les talents tunisiens. «Ce sont eux qui feront la différence. La technologie se déplace facilement. Ce qui est irremplaçable, ce sont les compétences humaines». Présent dans plus de 160 pays et doté de plus de 20 filiales internationales, Unilumin Group continue d’afficher une croissance soutenue, avec plus de 61% de son chiffre d’affaires réalisé à l’étranger. Son implantation tunisienne s’inscrit dans cette stratégie d’expansion et de proximité. Avec le showroom de Tunis, le groupe ne se contente pas d’ouvrir une vitrine commerciale. Il affirme une ambition claire: faire de la Tunisie un hub régional, capable de rayonner sur tout le continent africain et au-delà.

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Le ministre de l’Économie à Riyad: vers un renforcement des relations économiques avec l’Arabie saoudite

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, représente la Tunisie à la 9e édition de la Conférence de l’Initiative pour l’Avenir de l’Investissement qui se déroule à Riyad, en Arabie saoudite, du 27 au 30 octobre 2025. Cet événement, qui rassemble des leaders mondiaux du secteur économique et industriel, constitue une plateforme stratégique pour discuter des défis de la croissance économique et des opportunités d’investissement globales.

Durant sa participation, Abdelhafidh a pris part à plusieurs tables rondes consacrées à des thématiques cruciales pour le développement économique et technologique, telles que la collaboration entre le secteur privé et le secteur public, et les enjeux mondiaux en matière d’innovation. Ces discussions ont permis de soulever des questions essentielles concernant les priorités économiques mondiales, tout en mettant en lumière le rôle central de l’Arabie saoudite dans la réorientation des flux d’investissement à l’échelle internationale.

Au-delà des panels, le ministre tunisien a profité de cette occasion pour tenir des réunions bilatérales avec des responsables saoudiens, avec un focus particulier sur le renforcement des relations économiques entre les deux nations. Il a ainsi rencontré Bandar bin Ibrahim Al-Khorayef, ministre saoudien de l’Industrie et des Richesses minérales. Cette rencontre a été un moment clé pour réaffirmer la solidité des relations bilatérales et la volonté commune de les approfondir dans tous les domaines, qu’il s’agisse du commerce, de l’industrie ou des investissements.

Un des points marquants de cette visite a été la préparation de la Commission mixte tuniso-saoudienne, qui se tiendra fin décembre 2025 à Riyad. Les deux ministres ont souligné l’importance de bien préparer cet événement, afin de garantir une coopération mutuellement bénéfique.

Le ministre Abdelhafidh a également rencontré Sultan Al-Murshid, directeur exécutif du Fonds saoudien pour le développement, avec qui il a abordé l’état d’avancement des projets financés par le Fonds en Tunisie. Cette discussion a permis de clarifier les modalités d’une collaboration renforcée dans le cadre du plan de développement 2026-2030 de la Tunisie, avec un accent particulier sur les secteurs stratégiques tels que les infrastructures, les énergies renouvelables et la gestion des ressources en eau.

Enfin, en marge de la conférence, le ministre a échangé avec des cadres tunisiens travaillant dans de grandes entreprises internationales. Ces rencontres ont permis de discuter de l’environnement d’investissement en Tunisie et de définir des stratégies pour rendre le pays plus attractif dans les domaines de l’innovation technologique et des infrastructures.

Cette participation active de la Tunisie à la Conférence de l’Initiative pour l’Avenir de l’Investissement s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer les partenariats économiques internationaux et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du pays.

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Tunisie Autoroutes: badge gratuit pour les Tunisiens pendant le festival de Testour

À l’occasion du Festival de la grenade de Testour, la société Tunisie Autoroutes lance une offre spéciale destinée aux usagers de la route souhaitant se doter d’un badge de télépéage. Cette initiative vise à faciliter les déplacements des automobilistes sur le réseau autoroutier, notamment durant la période du festival.

L’offre est valable du 29 octobre au 2 novembre 2025 et concerne les stations de péage d’El Fahs et de Testour. Les conducteurs peuvent ainsi obtenir la carte électronique sans frais d’acquisition, en ne s’acquittant que du coût de rechargement, fixé à 30 dinars avec un dinar de solde gratuit.

Tunisie Autoroutes précise que cette promotion s’inscrit dans le cadre de sa politique visant à encourager l’utilisation de la technologie de télépéage, qui permet de gagner du temps et d’éviter les files d’attente aux barrières de péage. Les automobilistes peuvent également recharger la carte à distance, une option pratique pour les utilisateurs réguliers du réseau.

Ce geste commercial accompagne l’un des événements les plus emblématiques du Nord-Ouest tunisien, le Festival de la grenade de Testour, célébré chaque année pour valoriser la production locale et attirer les visiteurs vers cette région à fort potentiel agricole et touristique.

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Cybersécurité des enfants: un enjeu essentiel pour l’avenir

La protection des enfants en ligne est devenue une priorité absolue, selon le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi. Lors du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne à Ben Arous, il a souligné l’importance de sécuriser l’espace numérique pour les jeunes, dans un monde de plus en plus connecté où l’intelligence artificielle progresse rapidement.

Le ministre a appelé à une vigilance accrue face aux dangers qui menacent les enfants sur Internet, notamment la perte de repères culturels, l’impact sur leur comportement et leur identité. Pour cela, il a insisté sur la nécessité de travailler ensemble, à la fois entre institutions et acteurs sociaux, pour prévenir ces risques.

Yassine Jemil, directeur de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), a expliqué que son agence met en place des programmes de sensibilisation et de formation pour les éducateurs, les médias et les institutions, afin de promouvoir une meilleure culture de la cybersécurité et d’encourager une utilisation responsable des technologies.

Il a aussi insisté sur l’importance de discuter régulièrement avec les enfants, de leur apprendre à être critiques face aux contenus en ligne et de créer des systèmes de contrôle parental efficaces, alliant outils numériques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les discussions lors du forum ont permis de souligner plusieurs priorités: renforcer la sécurité numérique dans les écoles, prévenir la violence et l’exploitation en ligne, et mettre en avant le rôle clé des médias et des structures éducatives pour protéger les mineurs dans le cyberespace.

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La Tunisie recule dans le classement mondial sur l’État de droit, selon le World Justice Project 2025

«Peu importe qui nous sommes ou où nous vivons, l’État de droit nous concerne tous. Il constitue le fondement des sociétés justes, prospères et pacifiques, soutenant le développement, la responsabilité des gouvernements et le respect des droits fondamentaux. Les recherches montrent qu’un État de droit solide est associé à une productivité économique plus élevée, à davantage de paix, à une meilleure éducation et à une santé améliorée».

C’est sur cette conviction que repose le Rule of Law Index 2025 publié par le World Justice Project (WJP), qui dresse un constat alarmant: les fondations de l’État de droit sont de plus en plus fragilisées à travers le monde. Selon le rapport, 68% des juridictions ont enregistré une baisse de leur score global entre 2024 et 2025, confirmant une récession mondiale qui s’accélère.

La Tunisie se classe 85e sur 143 pays, avec un score global de 0,49, en recul de 2,7% par rapport à l’année précédente. Ce déclin la place parmi les pays ayant connu l’une des plus fortes baisses de l’État de droit au niveau mondial.

En fait, le WJP, fondé sur les témoignages de plus de 215 000 citoyens et 4 100 experts juridiques, évalue les pays selon quatre principes universels: la responsabilité, la loi juste, la transparence du gouvernement et l’accès à une justice impartiale. Ces principes sont mesurés à travers huit dimensions, incluant la corruption, les droits fondamentaux, la justice civile et pénale, et les contraintes au pouvoir exécutif.

Les résultats 2025 mettent en évidence une montée de l’autoritarisme, un affaiblissement des contre-pouvoirs et un resserrement de l’espace civique. Plus de 70% des pays ont restreint les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression (en recul dans 73% des États), la liberté d’association (72%) et la participation civique (71%).

Focus régional 

Dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le score moyen s’élève à 0,50. Les Émirats arabes unis dominent le classement régional avec 0,64, suivis du Qatar (0,62) et du Koweït (0,58). La Tunisie (0,49), à égalité avec l’Algérie, devance légèrement le Maroc (0,48) mais enregistre l’un des reculs les plus marqués de la région.

En Afrique, plusieurs pays affichent des performances supérieures: le Rwanda (0,63), la Namibie (0,61), Maurice (0,60) et le Botswana (0,60) occupent les premières places, suivis du Sénégal et de l’Afrique du Sud (0,56). Avec un score identique à celui de la Gambie (0,49), la Tunisie se situe dans une position intermédiaire sur le continent.

Le WJP observe que le taux moyen de déclin (-1,07%) est plus du double de celui des pays en amélioration (+0,52%). Cette dynamique reflète un affaiblissement des institutions démocratiques et de l’indépendance judiciaire, considérées comme la dernière ligne de défense contre les abus du pouvoir exécutif.

Le rapport appelle les gouvernements et les institutions internationales à “utiliser ces données pour éclairer les décisions, inspirer des réformes et renforcer la justice pour tous”.

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Les émissions mondiales de gaz à effet de serre baisseront de 10% d’ici à 2035

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient chuter d’environ 10% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 1990, selon l’ONU, marquant ainsi la première baisse significative. Toutefois, le monde reste très loin de la trajectoire nécessaire pour maintenir le réchauffement en dessous de 1,5°C, l’objectif fixé par les dirigeants lors de la signature de l’Accord de Paris il y a dix ans.

Les émissions de carbone ont déjà un impact tangible sur la vie des populations et sur les économies, les sécheresses, tempêtes et vagues de chaleur tuant des milliers de personnes et provoquant chaque année des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars.

Réduire l’écart entre les niveaux actuels d’émissions et les objectifs fixés par les scientifiques constitue un défi colossal pour les pays qui participeront au sommet climatique COP30, prévu le mois de novembre prochain au Brésil.

La baisse prévue repose sur les engagements pris par des pays représentant environ 80% des émissions mondiales. Mais elle reste bien en deçà de la réduction de 60% d’ici à 2035 que les scientifiques jugent nécessaire pour maintenir le réchauffement à des taux acceptables.   

Les résultats, basés sur l’analyse de 64 Contributions déterminées au niveau national (CDN), montre qu’il y a une chance de réduire les émissions de 17% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 2019.

Si ces plans étaient mis en œuvre, les émissions de ce groupe de pays atteindraient un pic avant 2030, puis baisseraient fortement après 2035, et la plupart d’entre eux atteindraient la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

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Nvidia, première entreprise valorisée à plus de 5 000 milliards de dollars

Une société valorisée à 5 000 milliards de dollars était une utopie quelques années auparavant, mais elle est devenue une réalité aujourd’hui.

Les actions de Nvidia ont augmenté de plus de 4% aujourd’hui, faisant du géant technologique la première entreprise à franchir ce seuil symbolique de capitalisation boursière. Le titre s’échange à plus de 210 dollars, alors qu’il était à 13,3 dollars il y a 5 ans. 

La société est récompensée pour sa stratégie gagnante, qui l’a fait passer d’un fabricant de processeurs pour jeux vidéo à un acteur incontournable dans la vague de l’intelligence artificielle.

Cette nouvelle envolée survient peu après que l’entreprise a déclaré qu’elle s’attendait à recevoir 500 milliards de dollars de commandes de puces d’IA, tout en annonçant la construction de sept nouveaux superordinateurs pour le gouvernement américain.

Par ailleurs, Nvidia a annoncé mardi un investissement d’un milliard de dollars dans Nokia, établissant un partenariat stratégique avec la société de télécommunications pour développer la technologie cellulaire 6G de prochaine génération.

Ce rallye vertigineux des marchés américains intervient malgré des inquiétudes persistantes quant à une possible bulle, notamment parce que les dépenses liées à l’IA ont conduit à des transactions et à des valorisations record.

Plus tôt dans le mois, le Fonds monétaire international et la Banque d’Angleterre sont devenus les dernières institutions financières à avertir que les marchés boursiers mondiaux pourraient être menacés si l’appétit des investisseurs pour l’IA venait à se refroidir. Un retour à la réalité serait douloureux.

 

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La structure du PNB des banques a bien changé en 2025

Le PNB du secteur bancaire résiste bien, dans un contexte relativement compliqué sur les neuf premiers mois de l’exercice 2025.

Les chiffres des banques cotées montrent que les 12 établissements de crédit ont vu leurs PNB augmenter de 4,7% sur une année glissante, passant de 5 224,846 MTND fin septembre 2024 à 5 469,636 MTND une année après.

Les banques tiennent bon grâce à leurs investissements antérieurs en produits de taux, notamment ceux émis par le souverain. L’impact de la loi 2024-41 portant amendement du code de commerce et la révision du taux directeur ont fortement impacté la marge d’intérêt, qui a reculé de 17,9%, à 1 971,760 MTND.

La structure du PNB a donc fortement évolué, la part des revenus des portefeuilles passant de 34,4% fin septembre 2024 à 45,0% à la même date cette année. La contribution de la marge d’intérêt est limitée à 36,0% contre 46,0% en septembre 2024.

À court terme, il y aura toujours de la croissance dans le top line des banques, mais au fur et à mesure que les placements à taux élevés arrivent à maturité et les produits réinvestis à des taux plus faibles, les banques risquent de voir leurs PNB baisser significativement.

La solution est simple: réactiver l’octroi de crédits, mais à qui? La demande est morose et les risques de contrepartie sont élevés. C’est un dilemme que les banques doivent affronter. Si nous étions dans un autre environnement, cela ne pourrait donner qu’un mouvement de consolidation au sein du secteur ou des plans de réduction de coût, y compris des licenciements. Et comme cela n’est pas envisageable du point de vue pratique en Tunisie, c’est plutôt la hausse des tarifs qui serait observée. À suivre.

 

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La Tunisie consacrée Centre d’excellence Kaizen en Afrique: une reconnaissance internationale de son savoir-faire industriel

La Tunisie vient d’être désignée centre d’excellence Kaizen au niveau africain, lors de la conférence continentale “Africa Kaizen 2025” tenue les 27 et 28 octobre à Johannesburg (Afrique du Sud). Cette consécration, attribuée par l’Agence japonaise de coopération internationale et l’agence de développement de l’Union africaine, positionne la Tunisie parmi les quatre pays africains aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie et de l’île Maurice  reconnus pour leur engagement exemplaire en matière d’amélioration continue et de compétitivité industrielle.

La Tunisie était représentée par Slim Ferchichi, chargé de la direction générale de l’innovation et du développement technologique au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, qui pilote le programme national d’amélioration de la qualité et de la productivité. Il était accompagné de ‏Noureddine Guizani, directeur général du Centre technique des industries mécaniques et électriques, ainsi que d’experts tunisiens spécialisés dans la méthodologie Kaizen.

Cette distinction internationale vient couronner plusieurs années de coopération étroite entre les services du ministère et les huit centres techniques industriels du pays. Le nouveau centre d’excellence Kaizen de Tunisie aura pour mission de promouvoir la culture Kaizen fondée sur l’amélioration continue et de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes et africaines à travers le transfert de compétences, la formation et l’innovation organisationnelle.

Outre cette reconnaissance institutionnelle, deux entreprises tunisiennes se sont distinguées lors de cette édition 2025 du forum Kaizen Afrique:

  • Leoni Wiring Systems, spécialisée dans les composants automobiles, a remporté le premier prix “Africa Kaizen Outstanding”, saluant son excellence en matière de performance industrielle.
  • Sopal, leader dans la fabrication d’équipements sanitaires et de robinetterie, s’est vu décerner le deuxième prix “Excellent”.

Les trophées ont été remis par la ministre sud-africaine du Travail et de l’Emploi lors de la cérémonie de clôture, soulignant la place croissante de la Tunisie sur la carte africaine de l’excellence industrielle.

Cette nomination confirme la maturité du tissu industriel tunisien et la pertinence de sa stratégie d’amélioration continue, fondée sur la qualité, la productivité et l’innovation. En devenant pôle africain du Kaizen, la Tunisie consolide son rôle de leader régional dans la promotion d’une industrie performante, durable et compétitive.

 

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L’essor de l’IA en Afrique: les startups lèvent plus de 1,2 milliard de dollars

L’Afrique confirme son entrée dans la course mondiale à l’intelligence artificielle (IA). Selon un rapport publié le 1er septembre 2025 par Heirs Technologies, les startups africaines spécialisées dans l’IA ont levé 1,25 milliard de dollars entre janvier 2019 et mars 2025.

Ces jeunes entreprises développent des solutions dans des domaines clés comme la santé, la finance, la logistique, l’agriculture ou encore l’énergie, prouvant que la technologie peut répondre aux besoins locaux tout en créant de nouvelles opportunités économiques.

Les quatre plus grands écosystèmes technologiques du continent — l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Égypte — concentrent à eux seuls plus de 86% des fonds levés, soit environ 1,08 milliard de dollars.

· Afrique du Sud: 495,5 millions $

· Nigeria: 226,1 millions $

· Kenya: 197,1 millions $

· Égypte: 161,1 millions $

Ces pays bénéficient d’infrastructures plus solides, de politiques publiques favorables à l’innovation et d’un bon accès aux investisseurs.

D’autres pays commencent aussi à se faire remarquer, comme le Maroc, la Tunisie, le Ghana ou le Zimbabwe, où émergent des startups prometteuses. Des entreprises comme InstaDeep (Tunisie), Xolani Health (Nigeria), NeedEnergy (Zimbabwe) ou Plentify (Afrique du Sud) développent des technologies qui vont des diagnostics médicaux prédictifs aux systèmes énergétiques intelligents, en passant par la robotique et les modèles linguistiques africains.

Le plus grand succès africain reste celui d’InstaDeep, rachetée par la société allemande BioNTech en janvier 2023 pour plus de 550 millions de dollars. Fondée en 2014 par Karim Beguir et Zohra Slim, cette startup tunisienne a développé un système d’alerte précoce pour détecter les nouveaux variants du coronavirus, démontrant le potentiel mondial des innovations africaines.

Le développement de ces startups est soutenu par des investisseurs internationaux tels que Google Ventures, Norrsken ou Techstars, mais aussi par des fonds africains comme Launch Africa, Future Africa, AfricInvest et 54 Collective. Cette diversité d’acteurs témoigne d’un intérêt croissant pour les solutions technologiques africaines.

Le marché africain de l’IA est estimé à 4,5 milliards de dollars en 2025, soit 1,85% du marché mondial. Cette part pourrait rapidement augmenter, car plus de 20 pays africains ont déjà adopté des stratégies nationales d’IA. Les petits modèles linguistiques (SLM), plus légers et moins coûteux, ouvrent aussi la voie à des applications concrètes dans la santé, l’agriculture et l’éducation.

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L’ARP approuve le projet de loi sur la gestion des terres domaniales

La commission de l’agriculture et de la sécurité alimentaire a approuvé, mardi 28 octobre 2025, le projet de loi n°48 de 2024 relatif à la gestion des terres domaniales, après une séance consacrée à l’examen et au vote de ses articles.

En fait, la séance a débuté par la consultation des avis de la commission de l’organisation de l’administration et de la gouvernance et de la commission de la planification stratégique et du développement durable, ainsi que sur l’infrastructure et l’aménagement du territoire.

Les députés ont examiné en détail les articles du projet et ont proposé plusieurs amendements. À l’issue des débats, la commission a décidé de modifier le titre du projet pour qu’il devienne une loi ordinaire, conformément à l’article 75 de la Constitution, de réviser quatre articles sur onze, d’ajouter un nouvel article, et de rejeter deux articles présentés. Le projet de loi amendé a été adopté à la majorité des membres présents.

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Masse salariale publique: plus de 51 000 postes régularisés et des salaires en hausse en 2026

Le gouvernement tunisien prévoit de consacrer 25,267 milliards de dinars à la masse salariale en 2026, soit une hausse de 3,6% par rapport à 2025. Cette augmentation s’accompagne de la régularisation de plus de 51 000 postes et d’un programme d’augmentation des salaires dans la fonction publique.

En effet, la masse salariale devrait se stabiliser à 13,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2026, contre 14,1% en 2025 et 13,9% en 2024, selon le ministère des Finances. Cette légère baisse du ratio reflète une volonté de contrôle des dépenses tout en poursuivant la régularisation des situations précaires.

L’augmentation des crédits alloués s’explique par l’intégration et la régularisation de 51 878 postes, dont 22 523 nouveaux recrutements prévus pour 2026. Parmi les mesures prioritaires:

-La régularisation d’environ 12 942 ouvriers de chantiers;

-L’intégration de 13 837 enseignants et instituteurs suppléants;

-L’insertion de 2 601 titulaires de licences appliquées;

-La régularisation de 1 066 professeurs d’éducation physique;

-L’intégration de 1 226 conseillers, surveillants et techniciens de laboratoire contractuels.

Par ailleurs, 1 350 postes seront réservés aux docteurs, dont 740 pour l’enseignement supérieur, 54 pour l’enseignement supérieur agricole, 56 pour l’enseignement supérieur militaire et 500 pour d’autres ministères.

Le gouvernement prévoit également un programme d’augmentation des salaires dans la fonction publique sur la période 2026-2028. Pour mieux gérer la masse salariale, des mesures de mobilité interne, de réaffectation des fonctionnaires selon les besoins des administrations et de congés pour création d’entreprise seront encouragées.

Avec ces mesures, la Tunisie vise à stabiliser ses dépenses publiques tout en soutenant l’emploi et les salaires dans le secteur public, un équilibre crucial pour l’économie nationale.

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Wafa Mesghouni offre une deuxième médaille d’or à la Tunisie aux Mondiaux de taekwondo

La Tunisienne Wafa Mesghouni a remporté ce mercredi le titre mondial de taekwondo dans la catégorie des –60 kg. Elle a battu en finale la Hongroise Marton Viviana, championne olympique et première mondiale, sur le score de 2-0, lors des Mondiaux organisés en Chine.

Cette victoire offre à la Tunisie sa deuxième médaille d’or de la compétition, après celle de Mohamed Khalil Jendoubi dans la catégorie des –63 kg, qui avait dominé l’Iranien Ali Haj Mousaei.

Sur le chemin du titre, Wafa Mesghouni a successivement battu l’Ouzbèke Sevinch Khayitova (2-1), la Thaïlandaise Sasikarn Tongchan (2-1), la Polonaise Julia Szpak (2-0) en quarts de finale et l’Australienne Gabriella Blewitt (2-0) en demi-finale.

Avec ce sacre, Mesghouni confirme le talent du taekwondo tunisien sur la scène internationale et ajoute une nouvelle médaille d’or au palmarès du pays.

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91 % des investisseurs ne financent plus désormais sans critères ESG

Les critères de durabilité influencent désormais la majorité des décisions d’investissement, et la Tunisie ne fait pas exception. Selon les analyses présentées par Walid Masmoudi, expert comptable, lors du séminaire Inside Sustainability organisé ce 29 octobre 2025 en partenariat avec The International EPD System, 91% des investisseurs mondiaux exigent aujourd’hui des informations précises sur les performances ESG (environnement, social et gouvernance) avant tout engagement financier.

Vers une nouvelle culture de la durabilité

Cette évolution modifie profondément la manière dont les entreprises tunisiennes sont évaluées et financées. D’après Masmoudi, plus de 56 % des investisseurs ont déjà interrompu des transactions en raison de résultats ESG insuffisants, tandis que 40 % ont constaté une baisse de valorisation au moment de la sortie de capital. Il estime que la prise en compte de la durabilité est désormais « un passage obligé pour les entreprises souhaitant attirer des financements ou renforcer leur crédibilité sur le marché ».

L’expert a également souligné l’importance d’une due diligence ESG complémentaire à l’évaluation financière traditionnelle, afin d’analyser la résilience et les risques non financiers des entreprises. Les secteurs industriels tunisiens sont particulièrement exposés, notamment en matière de gestion des déchets, d’émissions polluantes ou de conformité réglementaire.

De son côté, Imed Gharbi, Expert Low Carbon Transition Strategy 2030-2050, a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences locales dans la mesure et la certification de l’empreinte environnementale. Il a noté que le bilan carbone demeure souvent approximatif en Tunisie, en raison du manque d’organismes de vérification indépendants. « Beaucoup d’évaluations reposent encore sur des hypothèses, ce qui limite leur crédibilité », a-t-il observé, tout en appelant à prendre aussi en compte l’empreinte hydrique, enjeu importantdans le contexte tunisien.

Les deux intervenants ont rappelé le rôle structurant de la déclaration environnementale du produit (EPD), qui permet de quantifier l’impact environnemental d’un produit à travers plusieurs indicateurs, dont la consommation d’eau, d’énergie et les émissions de CO₂.

Pour Gharbi, la priorité est de créer une culture de la durabilité adaptée au contexte local. « Les standards internationaux, comme le Global Reporting Initiative (GRI) ou le label RSE Tunisie, doivent être ajustés à nos réalités économiques et environnementales », a-t-il ajouté.

À travers ce séminaire, Forvis Mazars et ses partenaires ont souligné un constat clair : la durabilité devient un facteur clé de compétitivité et d’attractivité pour les entreprises tunisiennes, appelées à s’aligner sur les standards internationaux pour rester dans la course aux investissements.

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La Tunisie gagne 28 places en un an dans le classement mondial des cryptomonnaies

Malgré l’interdiction des cryptomonnaies depuis 2018, leur utilisation explose en Tunisie. Le pays gagne 28 places en un an et se classe désormais 52ᵉ mondialement, figurant parmi les dix premiers pays africains pour l’adoption des cryptos, selon le rapport 2025 de Chainalysis.

Cette progression remarquable reflète surtout l’usage informel des cryptomonnaies, via des plateformes peer-to-peer ou d’autres échanges non officiels. Sur le plan légal, l’usage reste interdit et non régulé, mais cela n’empêche pas les particuliers et certaines institutions d’effectuer des transactions.

Dans le détail des sous-indices, la Tunisie se classe 43ᵉ pour les particuliers utilisant des services centralisés, 53ᵉ pour les services centralisés en général, 67ᵉ pour la finance décentralisée et 61ᵉ pour l’implication des institutions. À l’échelle africaine, le Nigeria domine le continent, suivi de l’Éthiopie et du Maroc, tandis que l’Algérie, où les cryptos sont aussi interdites, occupe la 47ᵉ place.

Au niveau mondial, l’Inde, les États-Unis, le Pakistan, le Vietnam et le Brésil sont en tête du classement. La Tunisie illustre ainsi la persistance de l’adoption des cryptomonnaies malgré les restrictions légales et montre l’importance croissante des transactions informelles dans le pays.

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La Tunisie parmi les pays africains les mieux protégés contre la fraude numérique

Face à la montée mondiale des fraudes en ligne, la Tunisie tire son épingle du jeu. D’après un rapport publié le 9 octobre 2025 par la plateforme Sumsub en collaboration avec Statista, le pays se classe 4ᵉ en Afrique et 67ᵉ dans le monde sur 112 pays évalués pour leur niveau de protection contre la fraude numérique.

L’étude repose sur plus d’un million de vérifications quotidiennes et sur des données issues d’organisations comme la Banque mondiale. Le classement s’appuie sur le modèle du «triangle de la fraude», qui combine trois facteurs: la pression, l’opportunité et la rationalisation.

Quatre grands indicateurs composent le score global: Activités frauduleuses (50%), Accessibilité des ressources (20%), Intervention gouvernementale (20%), Santé économique (10%).

En Afrique, l’île Maurice arrive en tête (22ᵉ mondiale, 1,8 point), suivie du Botswana (46ᵉ) et du Maroc (50ᵉ). La Tunisie, avec son 67ᵉ rang mondial, précède plusieurs grandes économies africaines telles que l’Afrique du Sud (74ᵉ), l’Égypte (79ᵉ) et l’Algérie (90ᵉ).

Ce classement souligne la résilience numérique tunisienne, portée par une vigilance institutionnelle croissante malgré des moyens matériels limités.

À l’échelle régionale, le score moyen africain s’élève à 3,84 points, contre 2,79 points pour la moyenne mondiale, ce qui montre que le continent reste le plus exposé à la fraude numérique.

Les pays les mieux protégés au monde sont européens: le Luxembourg, le Danemark, la Finlande, la Norvège et les Pays-Bas occupent les premières places du classement.

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