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Participation du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie aux assemblées annuelles de la BM et du FMI

 

 

Dans le cadre de sa participation aux assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a tenu, le vendredi 17 octobre 2025, une série de rencontres bilatérales avec plusieurs représentants d’institutions financières internationales.

Le gouverneur a entamé cette troisième journée de participation aux réunions tenues en marge des travaux du FMI et de la Banque mondiale par sa présence à la 52ᵉ réunion du Comité monétaire et financier international (CMFI), présidée par Mohammed bin Abdullah Al-Jadaan, ministre des Finances du Royaume d’Arabie saoudite. 
Cette réunion a été consacrée à l’examen des principales questions économiques et financières internationales actuelles, dans la perspective de renforcer la stabilité financière mondiale et de faire face aux défis économiques croissants.

Dans ce même contexte, Nouri s’est entretenu avec son homologue brésilien, Gabriel Galípolo. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des systèmes financiers modernes, notamment à travers l’échange d’expertises et d’assistance technique. 
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts de la Banque centrale de Tunisie visant à mettre en place un cadre réglementaire national du paiement électronique instantané, contribuant ainsi à la promotion de l’inclusion financière et à la dynamisation de l’innovation.

Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie a poursuivi ses rencontres bilatérales avec des représentants de plusieurs banques et institutions financières internationales. 
Ces entretiens ont permis de passer en revue les dernières évolutions des indicateurs économiques et financiers en Tunisie et d’examiner les moyens de renforcer les liens de partenariat avec ces institutions, en appui aux efforts déployés par la Tunisie pour favoriser son intégration dans le système financier mondial et contribuer au développement de son économie nationale.
 
 

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Attijari Bank: une résilience prouvée

Au cours du troisième trimestre de l’exercice 2025, Attijari Bank a réalisé un PNB de 176,163 MTND, en léger repli de 0,8% en rythme annuel.

Les intérêts et revenus assimilés ont baissé de 8,9% à 186,685 MTND, reflétant le double impact de la baisse du taux directeur et des nouvelles dispositions du Code de commerce. 

En même temps, les intérêts encourus ont augmenté de 3,0% sur la même période à 111,647 MTND. Cela s’explique par la poursuite de l’inflation élevée et du niveau satisfaisant du taux de rémunération de l’épargne, deux facteurs qui encouragent la constitution de réserves plutôt que d’investir.

Ce manque à gagner a été largement compensé par des commissions nettes en légère progression de 0,6% à 34,903 MTND. Quant aux revenus de portefeuilles d’investissement et commercial, ils se sont établis à 66,223 MTND, en amélioration de 42,6% en glissement annuel. Le portefeuille titres de la banque a significativement évolué, dépassant le seuil de 2 585 MTND fin septembre 2025.

Sur les neuf premiers mois, le PNB de la banque a totalisé 532,617 MTND, en hausse annuelle de 1,2%.

Attijari Bank a vu ses charges opératoires annuelles progresser de 12,8% pour atteindre 282,717 MTND. Cette tendance provient des frais de personnel (+11,8% à 201,271 MTND) et des charges générales d’exploitation (+18,3% à 66,687 MTND). Le coefficient d’exploitation s’est élevé à 53,1% au 30 septembre 2025.

Sur le plan commercial, les dépôts de la clientèle ont atteint 11 314,940 MTND, progressant de 679,382 MTND par rapport à décembre 2024. En parallèle, ses créances sur les clients ont diminué de 405,306 MTND sur la même période à 6 918,429 MTND. La banque poursuit sa politique prudente, en durcissant la sélection des risques.

Par ailleurs, Attijari Bank a été désignée «Best Bank of Customer Experience 2025» en Tunisie par le prestigieux Euromoney Awards for Excellence. Le lancement de l’application mobile «Attijari Up» prouve l’engagement de la banque pour offrir un accès simple, rapide et sécurisé à l’ensemble des services bancaires.

Cela se base sur des ressources humaines adéquatement formées. La banque mise sur le développement des compétences, la montée en expertise et la consolidation de l’attractivité des talents.

En tant que banque responsable, Attijari Bank et ses filiales ont coorganisé, le 21 juin 2025, aux côtés de l’association One Day One Dream, et sous l’égide du ministère de la Santé, la Big Journée de chirurgie de la cataracte.

Globalement, les performances de l’établissement sont résilientes et les bénéfices annuels seraient stables. Les actionnaires peuvent être confiants quant à la distribution d’un bon dividende.

 

 

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Meta recrute le chercheur tunisien Imed Zitouni pour piloter sa stratégie d’IA

Le chercheur et ingénieur tunisien Imed Zitouni a annoncé avoir rejoint Meta en tant que Senior Director of Engineering, un poste stratégique basé à Bellevue, Washington (États-Unis). Il aura pour mission de renforcer les capacités d’intelligence artificielle (IA) du groupe et de contribuer au développement de la prochaine génération d’expériences propulsées par l’IA.

Dans un post publié sur LinkedIn, il a déclaré être inspiré par « l’engagement de Meta pour l’innovation, l’ouverture et la création de technologies au service de milliards d’utilisateurs ».

 Après avoir longtemps concentré ses efforts sur le métavers et les réseaux sociaux, Meta oriente désormais sa stratégie vers les modèles d’IA générative et les agents intelligents, à l’image de ses produits Meta AI et LLaMA. Le recrutement d’Imed Zitouni reflète cette volonté de consolider la recherche et l’ingénierie autour de solutions à grande échelle.

Un expert reconnu de l’IA

Avant de rejoindre Meta, Imed Zitouni a passé plus de six ans chez Google, où il a occupé le poste de GenAI Executive au sein de la Search AI Platform & Foundational Models. Il y a dirigé des équipes d’ingénieurs et de chercheurs répartis entre les États-Unis et la Suisse, travaillant sur les modèles génératifs de la famille Gemini, la personnalisation des résultats de recherche et le développement d’applications multimodales basées sur les grands modèles de langage (LLM). Il a été récompensé par plusieurs distinctions, dont les Google Search Tech Impact Awards en 2023 et 2024 pour ses contributions à l’intégration de l’IA générative dans Google Search.

Avant Google, il a occupé des postes de direction chez Microsoft pendant près de sept ans. Il y a piloté le développement de Cortana, l’assistant vocal intelligent, en supervisant la compréhension du langage naturel, le moteur de dialogue et la gestion des conversations. Son travail a contribué au lancement du haut-parleur intelligent Harman Kardon Invoke, premier appareil intégré à Cortana.

En parallèle de ses fonctions dans l’industrie, Imed Zitouni est Editor-in-Chief de la revue scientifique Transactions on Asian and Low-Resource Language Information Processing (TALLIP), publiée par l’Association for Computing Machinery (ACM) depuis 2016. Cette revue met en avant la recherche en traitement automatique du langage pour les langues asiatiques et à faibles ressources, notamment en Afrique et en Océanie.

Il est également membre du conseil consultatif exécutif du College of Computing de l’université Grand Valley State (États-Unis), où il apporte son expertise sur l’intelligence artificielle, les grands modèles de langage et l’apprentissage automatique.

Titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université Henri-Poincaré Nancy 1 (France), il a mené des travaux de recherche sur les modèles statistiques appliqués à la reconnaissance vocale et à la modélisation du langage.

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Reprise de l’industrie tunisienne: plus de 1,4 milliard de dinars investis en 2025

Le secteur industriel tunisien a connu une reprise solide en 2025, avec des investissements dépassant 1,4 milliard de dinars à la fin du mois de septembre. Ce chiffre reflète une dynamique de croissance soutenue, notamment grâce à la diversification des secteurs et à un fort regain des projets destinés à l’exportation. Cette reprise s’accompagne de la création de nombreux emplois, avec plus de 23 000 postes prévus à la clé une fois les projets achevés.

Au total, 2 224 projets industriels ont été déclarés durant les neuf premiers mois de l’année, un signe positif de l’attractivité du secteur. Les investissements continuent de refléter une diversification importante, avec des secteurs en pleine croissance et d’autres en redressement après des périodes difficiles. La reprise est notamment marquée par des performances impressionnantes dans des industries comme le textile, les matériaux de construction et l’agroalimentaire.

Parmi les secteurs les plus remarquables, les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre ont enregistré une hausse de 9,6%, tandis que les industries mécaniques et électriques, traditionnelles pour les exportations tunisiennes, ont également connu une légère progression. Le secteur des textiles et de l’habillement, longtemps en difficulté, a enregistré une spectaculaire croissance de 47%, signe d’un redressement efficace. Mais l’évolution la plus impressionnante concerne les industries du cuir et de la chaussure, avec une flambée des investissements de plus de 212%, un indicateur de la compétitivité croissante de ce secteur sur les marchés internationaux.

Cette reprise est un bon signe pour l’économie tunisienne, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir la concrétisation de ces projets sur le terrain. La mise en œuvre effective de ces investissements sera essentielle pour générer des retombées durables, notamment en termes d’emplois et de compétitivité internationale. Si ces projets aboutissent, la Tunisie pourra espérer renforcer sa position industrielle et son rôle dans l’économie régionale.

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La Sotrapil a bien du vent en pipe

Durant le troisième trimestre 2025, les revenus de transport de la Sotrapil ont fléchi de 5,9% en glissement annuel pour s’établir à 4,316 MTND. Cela s’explique par de moindres quantités transportées, en baisse de 6,1% à 460 969 m3. Le pipeline Bizerte-Radès a affiché un volume de 406 061 m3, générant des revenus de 3,692 MTND, contre 54 908 m3 qui ont transité par le pipeline Jet A1 Radès-Tunis Carthage pour des revenus de 0,477 MTND.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la société reste sur une progression satisfaisante de ses revenus, évoluant de 11,1%, à 16,151 MTND. Les quantités transportées ont gagné 11,5% à 1 408 202 m3. Les produits d’exploitation annuels ont profité d’un solde positif de la position de litrage de 2,365 MTND contre 0,969 MTND fin septembre 2024. En totalité, les recettes de la société ont atteint 15,516 MTND contre 12,881 MTND une année auparavant.

Les charges d’exploitation ont totalisé 7,028 MTND contre 6,943 MTND au bout du troisième quart 2024. Les produits financiers se sont établis à 4,110 MTND.

En tenant compte de l’excellent premier semestre, couronné par un bénéfice net de 5,369 MTND, la société se dirige vers un très bon exercice. Nous tablons sur un résultat net d’environ 9,500 MTND.

Les actionnaires devraient être tranquilles quant à la récurrence du dividende à distribuer. Le titre Sotrapil mérite d’être dans les fonds de portefeuille pour tous ceux qui construisent une stratégie yield.

Sur le marché, le titre a déjà réalisé une hausse de 59,15% depuis le début de l’année et nous pensons qu’il a encore du potentiel au vu des chiffres publiés.

 

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Deloitte: nouvelle mission africaine pour Mohamed Ali Malouche

Mohamed Ali Malouche a été promu au poste de Managing Partner Consulting Services chez Deloitte Afrique, une entité couvrant 19 pays en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre. Cette nomination, effective depuis juin 2025, marque une nouvelle étape dans la carrière du consultant tunisien au sein de l’un des plus grands cabinets mondiaux d’audit et de conseil. 

Cette fonction place Mohamed Ali Malouche à la tête de l’ensemble des activités de conseil intégrées de Deloitte en Afrique francophone, englobant les domaines de la stratégie, des risques, des fusions-acquisitions, de la technologie, du digital et de la cybersécurité. Son rôle consiste à piloter la stratégie régionale du groupe et à renforcer l’accompagnement des clients publics et privés dans leur transformation organisationnelle, technologique et financière. 

Avant cette promotion, Mohamed Ali Malouche dirigeait la practice “Public Sector” de Deloitte Afrique, où il a contribué pendant plus de sept ans à la modernisation des administrations publiques et à la promotion du développement local et durable sur le continent.

Basé entre la Tunisie et Washington DC, il occupe également le poste de professeur associé à Georgetown University, où il enseigne le cours Entrepreneurship & Innovation in Africa à la Walsh School of Foreign Service. Cette double expérience académique et professionnelle lui confère une compréhension approfondie des enjeux économiques et technologiques liés à la transformation du continent africain.

Un engagement affirmé pour la diaspora tunisienne!

Fondateur et président de l’organisation Tunisian American Young Professionals (TAYP), Mohamed Ali Malouche œuvre depuis plus d’une décennie à renforcer les liens économiques et professionnels entre la Tunisie et les États-Unis. Sous sa présidence, l’association a soutenu plusieurs initiatives visant à promouvoir l’entrepreneuriat, la formation et l’investissement en Tunisie, en collaboration avec des partenaires tels que Penn State University, l’International Youth Foundation et le Département d’État américain.

Il a également représenté la Tunisie lors de nombreux événements internationaux, dont le Global Entrepreneurship Summit, le Clinton Global Initiative et des conférences au US Congress et au Chicago Council on Global Affairs, contribuant à promouvoir le potentiel économique du pays auprès des investisseurs étrangers.

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Tunisair lance 77 heures de promotions exceptionnelles pour fêter ses 77 ans

Pendant 77 heures seulement, la compagnie nationale Tunisair propose des réductions exceptionnelles allant jusqu’à 50 % sur toutes ses destinations, y compris en classe Business, une première pour l’entreprise. Cette campagne éphémère marque la célébration du 77e anniversaire de la compagnie, fondée en 1948.

L’offre, disponible depuis le 21 octobre 2025, permet aux voyageurs de profiter de tarifs réduits sur les vols programmés entre aujourd’hui et le 31 mai 2026, couvrant ainsi la période des vacances scolaires. Tunisair mise sur cette opération éclair pour stimuler les réservations et remercier ses passagers de leur fidélité.

Outre les billets à moitié prix, la compagnie offre également jusqu’à 50 % de réduction sur plusieurs services complémentaires, notamment le choix du siège, un bagage supplémentaire de 23 kg en soute et l’accès au Salon Privilège de l’aéroport Tunis-Carthage. Autre avantage : les frais de service sont supprimés durant toute la durée de la promotion.

Les clients peuvent réserver leurs billets sur le site officiel www.tunisair.com, via l’application mobile, dans les agences Tunisair ou auprès des partenaires de voyage agréés (NDC).

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La Tunisie fête les 198 ans de son drapeau national

La Tunisie célèbre aujourd’hui, lundi 20 octobre 2025, le 198e anniversaire du drapeau tunisien, créé en 1827 par le bey Hussein II après la bataille de Navarin. Ce drapeau, symbole de fierté, d’unité nationale et de liberté, reste un élément fort de l’identité tunisienne.

Comme chaque année, les Tunisiens ont célébré cette journée à travers plusieurs manifestations et défilés dans tout le pays. Hier, dimanche, une grande célébration a eu lieu sur l’avenue Habib-Bourguiba à Tunis, organisée par l’association «Tourathna» (Notre Patrimoine) sous le slogan «Kharjet el A’lam» (La Sortie du Drapeau).

Des citoyens, des associations comme les Scouts tunisiens et le Croissant-Rouge tunisien, ainsi que les majorettes de Ksar Hellal, ont participé à cet événement. Le cortège est parti du Théâtre municipal jusqu’à la statue d’Ibn Khaldoun.

L’ambiance était festive, avec des ateliers de dessin pour enfants, une exposition d’arts plastiques et des chants patriotiques interprétés par une chorale devant le Théâtre municipal.

Le drapeau tunisien est rouge, avec un disque blanc au centre contenant une étoile rouge à cinq branches entourée d’un croissant. Ce design, resté presque inchangé depuis sa création, symbolise la résistance, la liberté et la continuité de la nation tunisienne.

Adopté officiellement en 1831, il devient le drapeau de la République tunisienne le 1er juin 1959. La loi du 30 juin 1999 précise ses dimensions et ses proportions exactes.

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Tunisie: lancement d’une unité pilote pour la numérisation des services municipaux

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la modernisation de l’administration locale tunisienne. L’Académie des municipalités, relevant de la Fédération nationale des communes tunisiennes (FNCT), a annoncé le lancement d’une unité pilote dédiée à la numérisation des services publics municipaux. Cette initiative, première du genre, vise à accompagner les communes dans leur transition numérique et à renforcer les compétences de leurs cadres dans ce domaine devenu incontournable.

La création de cette unité marque une nouveauté importante dans le paysage municipal tunisien. Elle permettra aux responsables locaux de se former sur des thèmes essentiels tels que la protection des données personnelles, l’open data et l’évaluation de la maturité numérique des communes. L’objectif est de bâtir des administrations locales plus performantes, plus transparentes et capables d’offrir des services publics efficaces grâce aux outils numériques.

La première session de formation s’est tenue les 18 et 19 octobre 2025, réunissant 29 représentants municipaux, parmi lesquels des secrétaires généraux et des responsables des systèmes d’information. Le programme alterne des cours théoriques, des ateliers pratiques et des séances en ligne via la plateforme numérique de l’Académie. À la fin du parcours, une attestation certifiante est remise aux participants.

Présentée comme une expérience modèle, cette unité fera l’objet d’une évaluation avant d’être intégrée dans le programme annuel de l’Académie des municipalités. La FNCT ambitionne d’élargir cette formation à un plus grand nombre de communes afin de diffuser les compétences numériques sur l’ensemble du territoire.

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Eaux usées traitées: une solution cruciale pour l’avenir hydrique de la Tunisie

Face à la pénurie d’eau et au changement climatique, la réutilisation des eaux usées traitées devient une ressource essentielle pour la Tunisie. Actuellement, moins de 10% des EUT sont réutilisées, mais cela pourrait atteindre 26% des ressources en eau du pays d’ici à 2050. Ce potentiel représente une réduction importante du déficit hydrique, estimée entre 20 et 33% d’ici à 2050, selon les scénarios du rapport “Water Reuse 2050”.

Pour concrétiser ce potentiel, la Tunisie doit investir dans l’extension des stations d’épuration et des réseaux de distribution spécifiques. Ces infrastructures permettront d’utiliser les EUT dans des secteurs comme l’agriculture, l’industrie et les espaces verts urbains. Le pays doit également développer un cadre juridique et financier pour garantir la qualité et la sécurité des eaux réutilisées.

Ce projet s’inscrit dans les engagements climatiques de la Tunisie et contribue aux objectifs de développement durable. La réutilisation des EUT offre une solution durable, réduisant la pression sur les ressources naturelles et assurant une gestion plus résiliente de l’eau face aux défis futurs.

En somme, la réutilisation des EUT est une réponse stratégique à la crise de l’eau en Tunisie, offrant une alternative écologique et viable pour l’avenir.

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Vous possédez un véhicule importé en FCR depuis plus de deux ans? Voici une occasion à ne pas rater

La Direction générale des douanes (DGD) propose une mesure exceptionnelle permettant de régulariser votre situation à un coût réduit. Si votre véhicule, voiture ou moto, est immatriculé sous le régime suspensif (RS) depuis au moins deux ans, et qu’il a bénéficié d’une exonération totale dans le cadre du retour définitif (FCR), vous pouvez désormais payer seulement 30% des droits et taxes normalement dus.

Ce qu’il faut savoir:

– Date limite pour faire la déclaration: 31 octobre 2025.

– Montant à payer: 30% des droits et taxes dus.

– Date limite de paiement: 30 décembre 2025.

– Cette mesure est prévue par l’article 80 de la loi de finances 2025.

C’est une opportunité unique pour les propriétaires de régulariser leur véhicule à un tarif allégé, évitant ainsi de futures complications douanières ou fiscales.

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Tunisie: de nouvelles taxes pour renforcer la sécurité sociale dès 2026

Afin de garantir une meilleure protection sociale et de financer la couverture santé pour tous, le projet de loi de finances 2026 prévoit l’introduction de nouvelles taxes et l’augmentation de certains impôts. Ces mesures toucheront plusieurs secteurs de la vie quotidienne et économique, dans le but de diversifier les ressources de la sécurité sociale.

L’une des mesures les plus marquantes est la création d’une taxe de 4% sur les bénéfices des grandes entreprises, notamment les banques, les compagnies d’assurances, les opérateurs téléphoniques et les concessionnaires automobiles. Cette contribution, qui entre en vigueur le 1er janvier 2026, ne pourra pas être inférieure à 10 000 dinars, ce qui garantit un minimum de recettes, même pour les entreprises déclarant de faibles bénéfices.

En parallèle, le projet propose d’augmenter le droit d’enregistrement des donations immobilières entre parents proches (parents, enfants, conjoints), passant de 100 à 200 dinars. Cela permet de mieux capter les flux patrimoniaux au profit du système social.

Dans le domaine de la consommation, plusieurs petites taxes seront appliquées pour soutenir la sécurité sociale:

– 100 millimes seront prélevés sur chaque recharge téléphonique de 5 dinars ou plus,

– Une taxe de 1,500 dinar sera ajoutée aux factures de 50 à 100 dinars dans les grandes surfaces,

– Et 2 dinars pour les factures dépassant 100 dinars.

Enfin, le secteur de la location de voitures devra aussi contribuer: les entreprises de location paieront 2 dinars par voiture et par jour de location, avec une déclaration mensuelle similaire à celle de la TVA.

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Un marché mobile de l’artisanat tunisien s’installe à Lecce, en Italie

Depuis le samedi 19 octobre 2025, la place Mazzini à Lecce, en Italie, accueille un marché mobile dédié à l’artisanat tunisien, qui se tiendra jusqu’au 26 octobre 2025.

Organisé par l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) dans le cadre du projet «Creative Tunisia», cet événement met en avant la richesse du patrimoine artisanal tunisien.

Près de 20 artisans tunisiens y présentent une large gamme de créations: couffins en fibres naturelles, céramiques colorées, plateaux en bois d’olivier, foutas, tissages traditionnels et objets de décoration. Les visiteurs peuvent non seulement découvrir ces produits uniques, mais aussi assister à des démonstrations en direct, pour une immersion dans les techniques artisanales ancestrales.

Financé par l’Union européenne et l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), à travers le programme Tounes Wijhetouna, le projet «Creative Tunisia» vise à renforcer les chaînes de valeur de l’artisanat et du design en Tunisie, à élever la qualité des produits et à faciliter leur accès aux marchés nationaux et internationaux.

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Réseau entreprendre Tunisie célèbre 15 ans d’engagement auprès des entrepreneurs tunisiens et clôture avec succès le programme Digital NexTech

Quinze ans au service des entrepreneurs tunisiens

À l’occasion de son 15ᵉ anniversaire, Réseau Entreprendre Tunisie a célébré quinze années d’engagement au service des entrepreneurs tunisiens, marquées par un accompagnement de qualité, humain et exigeant, fondé sur la solidarité entre chefs d’entreprise.

Depuis sa création en 2010, l’association a soutenu plus de 380 entrepreneurs et contribué à la création de plus de 5 000 emplois à travers le territoire tunisien.

Clôture réussie du programme Digital NexTech

Cet anniversaire coïncide avec la clôture du programme Digital NexTech, mis en œuvre par la GIZ Tunisie dans le cadre de l’initiative Invest for Jobs du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), en partenariat avec Réseau Entreprendre Tunisie.

Le programme Digital NexTech a permis de créer plus de 100 emplois directs et 1 600 emplois indirects, en favorisant l’innovation et la transformation digitale des startups tunisiennes. Au total, 40 heures de formation de haut niveau ont été dispensées, couvrant des thématiques stratégiques telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’analyse de données.

Dix startups accompagnées par des mentors engagés

Dix startups prometteuses ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé assuré par des chefs d’entreprise mentors, membres du Réseau Entreprendre Tunisie, dans une démarche de transmission d’expérience et de soutien par les pairs.

Issues de Médenine, Gabès, Sfax, Sousse et Tunis, ces startups reflètent la diversité et la vitalité de l’écosystème entrepreneurial national, avec des innovations dans l’agritech, l’intelligence artificielle, la fintech, l’edtech, le gaming, la logtech, l’IT et la marketing technology. Chaque startup a également reçu un pack de services d’une valeur équivalente à 3 000 euros.

Un réseau mobilisé autour de valeurs humaines fortes

Sous l’impulsion de sa directrice exécutive, Emel Tounsi, Réseau Entreprendre Tunisie poursuit le renforcement de son impact à travers un accompagnement personnalisé, fondé sur des valeurs humaines fortes et un engagement durable en faveur des entrepreneurs tunisiens.

À travers Digital NexTech et l’ensemble de ses initiatives, l’association réaffirme sa mission: favoriser la réussite des entrepreneurs pour créer durablement des emplois et contribuer au développement économique de la Tunisie.

 

À propos de Réseau Entreprendre Tunisie

Depuis 2010, Réseau Entreprendre Tunisie accompagne des entrepreneurs à fort potentiel et créateurs d’emplois. Présent dans six villes et fort de 200 membres, le réseau offre mentorat, prêts d’honneur et intégration dans une communauté solidaire, guidée par la bienveillance, la solidarité et l’intelligence collective.

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La Tunisie en finale du plus grand championnat de robots de combat

Une équipe d’ingénieurs tunisiens s’est qualifiée pour la finale du championnat du monde de robots de combat dans la catégorie 110 kg, lors d’un événement organisé récemment à Moscou, en Russie. La finale aura lieu en décembre prochain.

L’Ordre des ingénieurs tunisiens, via sa page Facebook officielle, a salué cet exploit en précisant que la Tunisie est le premier pays arabe et africain à atteindre ce niveau dans ce type de compétition. Il s’agit donc d’un moment historique pour le pays et pour la région.

Cet accomplissement prouve aussi que l’ingénierie est un secteur clé pour développer l’économie et encourager l’innovation.

Les membres de l’équipe tunisienne sont de jeunes ingénieurs spécialisés dans la conception de robots de combat, et ils ont déjà participé à d’autres compétitions internationales en Inde et au Maroc.

Le championnat, appelé “The Battle of Robot”, est une compétition internationale annuelle très connue. Il réunit des équipes du monde entier, qui construisent des robots capables de s’affronter dans une arène grâce à des technologies avancées comme l’intelligence artificielle, la mécanique de précision et le contrôle à distance.

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Fayçal Derbel : “La loi n°2005-96 sur la transparence financière, une illusion législative”

Plus de dix scandales financiers en une décennie, 78 % des commissaires aux comptes jamais contrôlés, 96 % n’ayant jamais alerté l’INLUCC : vingt ans après l’adoption de la loi sur la transparence financière, le bilan est accablant.

Ce samedi, lors du 7e forum organisé par le Centre tunisien de gouvernance des entreprises relevant de l’IACE, les chiffres présentés ont fait l’effet d’une douche froide. Deux décennies après la promulgation de la loi n°2005-96, censée assainir les pratiques financières du pays, la situation semble s’être détériorée plutôt qu’améliorée.

En 2005, la Tunisie avait pris les devants. Ébranlé par l’affaire Batam qui avait sapé la confiance des investisseurs, le législateur tunisien s’était inspiré des meilleures pratiques internationales. Commissariat collégial, rotation obligatoire des auditeurs, création de comités d’audit : tous les ingrédients semblaient réunis pour restaurer l’intégrité du système financier.

Vingt ans plus tard, le contraste est saisissant. Fayçal Derbel, qui dirige le CTGE rattaché à l’IACE, ne mâche pas ses mots. Avant 2005, un seul grand scandale avait justifié l’adoption du texte. Depuis, ils se sont multipliés : faillites bancaires et aériennes, effondrements simultanés de sociétés cotées, pyramide de Ponzi piégeant des dizaines de milliers d’épargnants, courtier en huile d’olive laissant des centaines de millions de dinars de dettes impayées.

Pour Derbel, le diagnostic est sans appel : un arsenal juridique, aussi sophistiqué soit-il, ne vaut rien sans application effective ni culture de surveillance.

Des professionnels coincés et sous-surveillés

L’enquête menée par le CTGE auprès de 120 acteurs – 60 experts-comptables et autant d’entreprises non financières – met en lumière des dysfonctionnements préoccupants.

Premier paradoxe : si près des trois quarts des professionnels affirment avoir refusé des missions pour préserver leur indépendance, plus de la moitié n’ont mis en place aucune procédure formelle d’évaluation des

risques en la matière. Plus grave encore, plus de 78 % n’ont fait l’objet d’aucun contrôle externe durant les trois dernières années.

Sur le terrain, les commissaires aux comptes détectent pourtant des anomalies. Plus d’un tiers identifient des failles majeures dans les systèmes de contrôle interne. Mais le système s’enraye au moment de l’alerte : 96 % n’ont jamais transmis de déclaration de soupçon à l’INLUCC, même si 41 % ont saisi le parquet pour des faits qualifiés de lèse-majesté économique.

Cette frilosité s’explique. Les auditeurs se disent pris en étau : dénoncer expose à des poursuites en diffamation, se taire peut valoir des sanctions pour manquement aux obligations. Face à ce dilemme, beaucoup optent pour la prudence.

Des entreprises aux pratiques opaques

Côté sociétés, l’enquête révèle des habitudes qui contournent l’esprit de la loi. Si le Registre National des Entreprises rencontre un franc succès – 81 % l’utilisent pour publier leurs états financiers, 89 % pour vérifier leurs partenaires –, la sélection des commissaires aux comptes reste problématique.

Près de la moitié des entreprises les choisissent sur recommandation, contournant de fait toute logique de mise en concurrence. Seulement 15 % respectent le principe de rotation des cabinets, pourtant inscrit dans la loi. Quant aux changements d’auditeurs pour conflit d’intérêts avéré, ils concernent à peine 9 % des répondants. Derbel pointe également l’inflation des tâches confiées aux commissaires aux comptes. Vingt-deux missions différentes leur incombent désormais, bien au-delà de leur cœur de métier : la certification des comptes. Cette dispersion dilue leur efficacité et accroît leur responsabilité sans qu’aucun mécanisme de protection ne soit renforcé.

Refondre le système : les pistes évoquées

Face à ce constat, le président du CTGE plaide pour une transformation profonde. Il faut, selon lui, abandonner la logique du “tout procédural” pour instaurer une véritable culture de responsabilité collective. Le contrôle dispersé actuel doit céder la place à une supervision centralisée et cohérente.

La proposition centrale : créer un organe de supervision indépendant inspiré du PCAOB américain, idée qui circule sans aboutir depuis plus d’une décennie en Tunisie. Autres mesures suggérées par les professionnels: bloquer l’immatriculation au RNE des sociétés sans commissaire aux comptes, imposer des critères académiques et professionnels stricts pour accéder aux fonctions d’administrateur.

Derbel conclut son intervention par un appel à passer des constats aux actes. La sécurité financière doit cesser d’être, dit-il, une “illusion législative” pour devenir “une réalité tangible et vérifiable”. Le forum du CTGE ambitionne de lancer cette refonte indispensable à la restauration de la crédibilité économique tunisienne.

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Nestlé: 16 000 postes supprimés d’ici 2027

Le géant suisse de l’agroalimentaire, Nestlé, a annoncé une restructuration majeure qui entraînera la suppression de 16 000 emplois à travers le monde d’ici 2027. Cette décision, dévoilée à la mi-octobre, et selon plusieurs sources, le plan touche près de 6% des effectifs mondiaux de Nestlé, soit environ 277 000 employés. Les suppressions concerneront majoritairement les postes dits col-blancs – des fonctions de gestion, de support et d’administration – mais aussi certaines équipes de production et de logistique.

À la tête de ce virage, Philipp Navratil, nommé PDG en septembre dernier, entend remettre le groupe sur la voie de la croissance après plusieurs années de ralentissement. « Le monde change, et Nestlé doit changer plus vite », a-t-il déclaré, cité par AP News.
Son plan repose sur trois axes : simplifier les structures, automatiser les processus et concentrer les ressources sur les marques à forte rentabilité comme Nescafé, KitKat ou Purina.

Cette stratégie vise à réaliser jusqu’à 3 milliards de francs suisses d’économies d’ici 2027, contre 2,5 milliards prévus initialement. L’entreprise espère ainsi regagner en agilité et restaurer la confiance des investisseurs, alors que ses ventes nettes ont reculé de 1,9 % sur les neuf premiers mois de 2025.

Les raisons profondes d’un virage brutal

Cette vague de licenciements n’est pas qu’une simple mesure d’austérité. Elle reflète un changement de modèle économique : l’industrie agroalimentaire, longtemps protégée des secousses technologiques, est désormais rattrapée par l’automatisation, la digitalisation et l’IA générative.
Nestlé suit une tendance déjà amorcée par d’autres géants de la grande consommation, cherchant à réduire leurs coûts de fonctionnement face à la hausse des matières premières et à l’évolution rapide des comportements d’achat.

Le groupe a aussi connu des turbulences internes: en septembre, l’ancien PDG Laurent Freixe a quitté ses fonctions à la suite d’une controverse interne, plongeant l’entreprise dans une période d’incertitude managériale. Navratil veut aujourd’hui imposer un nouveau cap fondé sur la performance et la simplification. 

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L’UIB rassure dans un contexte opérationnel compliqué

Le troisième trimestre de l’exercice 2025 a connu le repli du PNB de l’UIB de 2,6%, à 130,030 MTND. Il faut tenir compte du fait qu’entre les deux périodes, il y a eu une baisse du taux directeur de 50 points de base. L’effet est évident sur les intérêts encaissés sur la période, qui ont baissé de 3,5%, à 168,654 MTND. En même temps, les ressources coûtent toujours cher, ce qui explique une marge d’intérêt en recul de 10,0%, à 72,105 MTND.

La banque a pu partiellement compenser avec des commissions nettes et des revenus de portefeuille en hausse respectivement de 3,1% (37,790 MTND) et 20,8% (20,135 MTND).

Depuis le début de l’année, l’établissement financier reste sur un PNB de 388,445 MTND, et la banque devrait terminer l’année sur un PNB avoisinant 520 MTND, selon nos estimations.

Les charges opératoires ont progressé de 7,7% jusqu’à fin septembre 2025, à 215,023 MTND. Le coefficient d’exploitation est de 55,4% contre 49,9% une année auparavant. Retraité de l’impact de la loi 2024-41 portant amendement du Code de commerce, le coefficient d’exploitation est de 52,7%.

Au niveau commercial, les dépôts de l’UIB ont atteint 7 133,111 MTND (273,144 MTND de plus par rapport à décembre 2024) contre un encours net de crédits de 6 283,771 MTND (71,194 MTND de plus par rapport à décembre 2024). Comme l’essentiel des dépôts supplémentaires est rémunéré, cela va encore grignoter des points à la marge d’intérêt dans les mois à venir. Avec la montée des risques dans l’économie, la sélection des risques est plus stricte.

Le résultat brut d’exploitation, fin septembre 2025, s’élève à 173,7 MTND, en baisse de 13,5% en glissement annuel. En tenant compte des effets des amendements du Code de commerce, le repli est de 4% seulement.

Avec le bénéfice net de 49,048 MTND signé au premier semestre, les investisseurs doivent être tranquilles quant à la profitabilité de la banque. L’UIB, à l’instar du reste du secteur, traverse une période transitoire, avec une baisse amorcée des taux et une montée des risques. La filiale de la Société Générale a réussi à préserver la qualité de son actif tout en restant compétitive du point de vue commercial. Déjà, c’est un succès.

 

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AeTech: une rentabilité encore insuffisante

Avec quelques mois de retard, la société Advanced e-Technologies (AeTech) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été compliquée, soldée par une perte de 0,956 MTND. Toutefois, elle reste bien meilleure que celle d’avant, terminée sur -1,613 MTND.

Le chiffre d’affaires a été divisé par trois, à seulement 0,407 MTND. Les charges d’exploitation ont également reculé de 57,4% à 1,073 MTND. Cette économie provient, essentiellement, des achats consommés. Les charges de personnel ont régressé de 27,7%, à 0,614 MTND.

La société a payé des charges financières de 0,282 MTND. Sa dette est principalement composée de concours bancaires à court terme et s’est établie à 3,423 MTND fin décembre 2024. AeTech se finance par billets de trésorerie (1,400 MTND) et découverts bancaires (0,630 MTND).

AeTech a fait l’objet d’une vérification approfondie, en 2024, au titre de l’impôt sur la société, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation le 24 décembre 2024 et a émis une réponse dans les délais à l’administration fiscale. La société a reçu une 2e notification le 28 avril 2025 qui comporte le maintien de quelques chefs de redressement ainsi que l’acceptation de l’opposition de la société sur quelques autres points. La société s’est opposée aux chefs de redressement restants de la 2e notification à la date du 12 mai 2025. Les comptes ne comportent pas de provisions concernant ce contrôle fiscal.

Au niveau consolidé, le résultat net part du Groupe ressort également négatif, à -0,714 MTND.

La recette pour que la société redémarre demeure toujours la même: une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,936 MTND. Autrement, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activité.

 

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