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Fayçal Derbel : “La loi n°2005-96 sur la transparence financière, une illusion législative”

Plus de dix scandales financiers en une décennie, 78 % des commissaires aux comptes jamais contrôlés, 96 % n’ayant jamais alerté l’INLUCC : vingt ans après l’adoption de la loi sur la transparence financière, le bilan est accablant.

Ce samedi, lors du 7e forum organisé par le Centre tunisien de gouvernance des entreprises relevant de l’IACE, les chiffres présentés ont fait l’effet d’une douche froide. Deux décennies après la promulgation de la loi n°2005-96, censée assainir les pratiques financières du pays, la situation semble s’être détériorée plutôt qu’améliorée.

En 2005, la Tunisie avait pris les devants. Ébranlé par l’affaire Bâtard qui avait sapé la confiance des investisseurs, le législateur tunisien s’était inspiré des meilleures pratiques internationales. Commissariat collégial, rotation obligatoire des auditeurs, création de comités d’audit : tous les ingrédients semblaient réunis pour restaurer l’intégrité du système financier.

Vingt ans plus tard, le contraste est saisissant. Fayçal Derbel, qui dirige le CTGE rattaché à l’IACE, ne mâche pas ses mots. Avant 2005, un seul grand scandale avait justifié l’adoption du texte. Depuis, ils se sont multipliés : faillites bancaires et aériennes, effondrements simultanés de sociétés cotées, pyramide de Ponzi piégeant des dizaines de milliers d’épargnants, courtier en huile d’olive laissant des centaines de millions de dinars de dettes impayées.

Pour Derbel, le diagnostic est sans appel : un arsenal juridique, aussi sophistiqué soit-il, ne vaut rien sans application effective ni culture de surveillance.

Des professionnels coincés et sous-surveillés

L’enquête menée par le CTGE auprès de 120 acteurs – 60 experts-comptables et autant d’entreprises non financières – met en lumière des dysfonctionnements préoccupants.

Premier paradoxe : si près des trois quarts des professionnels affirment avoir refusé des missions pour préserver leur indépendance, plus de la moitié n’ont mis en place aucune procédure formelle d’évaluation des

risques en la matière. Plus grave encore, plus de 78 % n’ont fait l’objet d’aucun contrôle externe durant les trois dernières années.

Sur le terrain, les commissaires aux comptes détectent pourtant des anomalies. Plus d’un tiers identifient des failles majeures dans les systèmes de contrôle interne. Mais le système s’enraye au moment de l’alerte : 96 % n’ont jamais transmis de déclaration de soupçon à l’INLUCC, même si 41 % ont saisi le parquet pour des faits qualifiés de lèse-majesté économique.

Cette frilosité s’explique. Les auditeurs se disent pris en étau : dénoncer expose à des poursuites en diffamation, se taire peut valoir des sanctions pour manquement aux obligations. Face à ce dilemme, beaucoup optent pour la prudence.

Des entreprises aux pratiques opaques

Côté sociétés, l’enquête révèle des habitudes qui contournent l’esprit de la loi. Si le Registre National des Entreprises rencontre un franc succès – 81 % l’utilisent pour publier leurs états financiers, 89 % pour vérifier leurs partenaires –, la sélection des commissaires aux comptes reste problématique.

Près de la moitié des entreprises les choisissent sur recommandation, contournant de fait toute logique de mise en concurrence. Seulement 15 % respectent le principe de rotation des cabinets, pourtant inscrit dans la loi. Quant aux changements d’auditeurs pour conflit d’intérêts avéré, ils concernent à peine 9 % des répondants. Derbel pointe également l’inflation des tâches confiées aux commissaires aux comptes. Vingt-deux missions différentes leur incombent désormais, bien au-delà de leur cœur de métier : la certification des comptes. Cette dispersion dilue leur efficacité et accroît leur responsabilité sans qu’aucun mécanisme de protection ne soit renforcé.

Refondre le système : les pistes évoquées

Face à ce constat, le président du CTGE plaide pour une transformation profonde. Il faut, selon lui, abandonner la logique du “tout procédural” pour instaurer une véritable culture de responsabilité collective. Le contrôle dispersé actuel doit céder la place à une supervision centralisée et cohérente.

La proposition centrale : créer un organe de supervision indépendant inspiré du PCAOB américain, idée qui circule sans aboutir depuis plus d’une décennie en Tunisie. Autres mesures suggérées par les professionnels: bloquer l’immatriculation au RNE des sociétés sans commissaire aux comptes, imposer des critères académiques et professionnels stricts pour accéder aux fonctions d’administrateur.

Derbel conclut son intervention par un appel à passer des constats aux actes. La sécurité financière doit cesser d’être, dit-il, une “illusion législative” pour devenir “une réalité tangible et vérifiable”. Le forum du CTGE ambitionne de lancer cette refonte indispensable à la restauration de la crédibilité économique tunisienne.

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Nestlé: 16 000 postes supprimés d’ici 2027

Le géant suisse de l’agroalimentaire, Nestlé, a annoncé une restructuration majeure qui entraînera la suppression de 16 000 emplois à travers le monde d’ici 2027. Cette décision, dévoilée à la mi-octobre, et selon plusieurs sources, le plan touche près de 6% des effectifs mondiaux de Nestlé, soit environ 277 000 employés. Les suppressions concerneront majoritairement les postes dits col-blancs – des fonctions de gestion, de support et d’administration – mais aussi certaines équipes de production et de logistique.

À la tête de ce virage, Philipp Navratil, nommé PDG en septembre dernier, entend remettre le groupe sur la voie de la croissance après plusieurs années de ralentissement. « Le monde change, et Nestlé doit changer plus vite », a-t-il déclaré, cité par AP News.
Son plan repose sur trois axes : simplifier les structures, automatiser les processus et concentrer les ressources sur les marques à forte rentabilité comme Nescafé, KitKat ou Purina.

Cette stratégie vise à réaliser jusqu’à 3 milliards de francs suisses d’économies d’ici 2027, contre 2,5 milliards prévus initialement. L’entreprise espère ainsi regagner en agilité et restaurer la confiance des investisseurs, alors que ses ventes nettes ont reculé de 1,9 % sur les neuf premiers mois de 2025.

Les raisons profondes d’un virage brutal

Cette vague de licenciements n’est pas qu’une simple mesure d’austérité. Elle reflète un changement de modèle économique : l’industrie agroalimentaire, longtemps protégée des secousses technologiques, est désormais rattrapée par l’automatisation, la digitalisation et l’IA générative.
Nestlé suit une tendance déjà amorcée par d’autres géants de la grande consommation, cherchant à réduire leurs coûts de fonctionnement face à la hausse des matières premières et à l’évolution rapide des comportements d’achat.

Le groupe a aussi connu des turbulences internes: en septembre, l’ancien PDG Laurent Freixe a quitté ses fonctions à la suite d’une controverse interne, plongeant l’entreprise dans une période d’incertitude managériale. Navratil veut aujourd’hui imposer un nouveau cap fondé sur la performance et la simplification. 

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L’UIB rassure dans un contexte opérationnel compliqué

Le troisième trimestre de l’exercice 2025 a connu le repli du PNB de l’UIB de 2,6%, à 130,030 MTND. Il faut tenir compte du fait qu’entre les deux périodes, il y a eu une baisse du taux directeur de 50 points de base. L’effet est évident sur les intérêts encaissés sur la période, qui ont baissé de 3,5%, à 168,654 MTND. En même temps, les ressources coûtent toujours cher, ce qui explique une marge d’intérêt en recul de 10,0%, à 72,105 MTND.

La banque a pu partiellement compenser avec des commissions nettes et des revenus de portefeuille en hausse respectivement de 3,1% (37,790 MTND) et 20,8% (20,135 MTND).

Depuis le début de l’année, l’établissement financier reste sur un PNB de 388,445 MTND, et la banque devrait terminer l’année sur un PNB avoisinant 520 MTND, selon nos estimations.

Les charges opératoires ont progressé de 7,7% jusqu’à fin septembre 2025, à 215,023 MTND. Le coefficient d’exploitation est de 55,4% contre 49,9% une année auparavant. Retraité de l’impact de la loi 2024-41 portant amendement du Code de commerce, le coefficient d’exploitation est de 52,7%.

Au niveau commercial, les dépôts de l’UIB ont atteint 7 133,111 MTND (273,144 MTND de plus par rapport à décembre 2024) contre un encours net de crédits de 6 283,771 MTND (71,194 MTND de plus par rapport à décembre 2024). Comme l’essentiel des dépôts supplémentaires est rémunéré, cela va encore grignoter des points à la marge d’intérêt dans les mois à venir. Avec la montée des risques dans l’économie, la sélection des risques est plus stricte.

Le résultat brut d’exploitation, fin septembre 2025, s’élève à 173,7 MTND, en baisse de 13,5% en glissement annuel. En tenant compte des effets des amendements du Code de commerce, le repli est de 4% seulement.

Avec le bénéfice net de 49,048 MTND signé au premier semestre, les investisseurs doivent être tranquilles quant à la profitabilité de la banque. L’UIB, à l’instar du reste du secteur, traverse une période transitoire, avec une baisse amorcée des taux et une montée des risques. La filiale de la Société Générale a réussi à préserver la qualité de son actif tout en restant compétitive du point de vue commercial. Déjà, c’est un succès.

 

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AeTech: une rentabilité encore insuffisante

Avec quelques mois de retard, la société Advanced e-Technologies (AeTech) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année a été compliquée, soldée par une perte de 0,956 MTND. Toutefois, elle reste bien meilleure que celle d’avant, terminée sur -1,613 MTND.

Le chiffre d’affaires a été divisé par trois, à seulement 0,407 MTND. Les charges d’exploitation ont également reculé de 57,4% à 1,073 MTND. Cette économie provient, essentiellement, des achats consommés. Les charges de personnel ont régressé de 27,7%, à 0,614 MTND.

La société a payé des charges financières de 0,282 MTND. Sa dette est principalement composée de concours bancaires à court terme et s’est établie à 3,423 MTND fin décembre 2024. AeTech se finance par billets de trésorerie (1,400 MTND) et découverts bancaires (0,630 MTND).

AeTech a fait l’objet d’une vérification approfondie, en 2024, au titre de l’impôt sur la société, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023. Elle a reçu un 1er avis de taxation le 24 décembre 2024 et a émis une réponse dans les délais à l’administration fiscale. La société a reçu une 2e notification le 28 avril 2025 qui comporte le maintien de quelques chefs de redressement ainsi que l’acceptation de l’opposition de la société sur quelques autres points. La société s’est opposée aux chefs de redressement restants de la 2e notification à la date du 12 mai 2025. Les comptes ne comportent pas de provisions concernant ce contrôle fiscal.

Au niveau consolidé, le résultat net part du Groupe ressort également négatif, à -0,714 MTND.

La recette pour que la société redémarre demeure toujours la même: une recapitalisation importante. Ses capitaux propres sont de -4,936 MTND. Autrement, nous voyons mal comment elle pourrait s’en sortir en comptant uniquement sur son activité.

 

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SIAME: une exploitation solide en période troublée

Les revenus de la Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME) se sont établis à 12,751 MTND au terme du troisième trimestre 2025, un bond de 32,0% par rapport à la même période en 2024. Les exportations ont performé, affichant une hausse de 40,9% à 4,795 MTND. Le marché local s’est bien comporté, affichant une amélioration des ventes de 27,1% à 7,956 MTND. La demande par les opérateurs publics a été soutenue par celle provenant de Société tunisienne de l’électricité et du gaz, elle a progressé de 61,7% en glissement annuel. Par contre, le secteur privé continue à montrer des signes de morosité, reculant de 4,4% comparativement à 2024. Depuis le début de l’année, les mêmes tendances sont observées, avec un chiffre d’affaires total de 35,395 MTND, contre 32,569 MTND une année auparavant.

Les investissements ont suivi le même rythme historique, totalisant 1,579 MTND fin septembre 2025, dont 0,712 MTND d’investissements immatériels, 0,468 MTND en matériel et 0,400 MTND étaient alloués à des investissements financiers.

L’endettement bancaire de la SIAME a évolué, passant de 19,223 MTND au terme des neuf premiers mois 2024 à 21,711 MTND une année après. L’essentiel provient des financements à court terme (21,061 MTND), expliqué par une production plus élevée et donc un besoin en fonds de roulement en hausse.

Sur le marché, le titre fait du yoyo, alternant les cycles haussiers et baissiers, reflétant des problèmes au niveau de sa gouvernance. Néanmoins, l’exploitation poursuit normalement son rythme, ce qui devrait calmer l’esprit des investisseurs. La contreperformance de l’action est de -29,89% depuis le début de l’année et ces chiffres devraient lui donner une bouffée d’oxygène, du moins à court terme.

 

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Tunisie: la révolution numérique est en marche

La Tunisie a une occasion en or de devenir un acteur majeur dans le secteur des data centers et du cloud en alignant sa législation sur les standards européens. Cette réforme pourrait non seulement protéger efficacement les données sensibles, mais aussi attirer des investissements massifs dans les infrastructures numériques, tout en stimulant l’économie locale et régionale.

L’objectif est clair: moderniser le cadre légal de la protection des données personnelles en s’inspirant du Règlement général sur la protection des données (RGPD), un standard européen qui garantit une meilleure sécurité des informations. En parallèle, il s’agit de développer des solutions cloud souveraines, permettant d’héberger les données sensibles sur le sol tunisien, et de favoriser l’essor des infrastructures locales.

Le marché mondial des data centers connaît une croissance impressionnante, avec une multiplication des projets et des investissements. D’ici à 2025, près de 1900 projets de data centers sont prévus, représentant plus de 558 milliards de dollars d’investissements. En se positionnant sur ce marché, la Tunisie pourrait capter une part significative de ce développement en stimulant l’usage du numérique dans des secteurs clés comme la banque, l’industrie et les services publics.

Dans cette optique, plusieurs initiatives sont proposées: la création d’une zone économique spéciale dédiée aux data centers, offrant des incitations fiscales et douanières attractives pour les investisseurs; l’intégration des énergies renouvelables dans l’alimentation des centres de données; et la mise en place de nouvelles connexions internationales, notamment via des câbles sous-marins vers l’Europe et l’Afrique.

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Le Comptoir national du plastique affiche une perte de 3,046 Mtnd

Le Comptoir national du plastique (CNP), spécialisé dans la transformation de matières plastiques par les processus d’extrusion, d’injection et d’impression, a publié ses comptes 2024.

La société a réalisé un chiffre d’affaires de 75,608 Mtnd, en légère hausse de 1,6% en glissement annuel. Les exportations ont totalisé 15,679 Mtnd, soit 20,7% des ventes totales. En même temps, les charges d’exploitation ont augmenté de 5,7% à 75,394 Mtnd. Une grande partie des matières premières est importée, et les coûts ont flambé à cause de la guerre en Ukraine. Le résultat d’exploitation s’est établi à 0,301 Mtnd contre 3,179 Mtnd une année auparavant. L’Ebitda du CNP s’est élevé à 4,456 Mtnd, soit un taux de couverture des charges financières limité à 0,88x. Deux années auparavant, la situation était nettement meilleure.

Pour parvenir à ces performances, la société a eu recours à l’endettement bancaire. Sa dette financière nette a atteint 56,222 Mtnd. Quant au résultat net, il s’est établi à -3,046 Mtnd contre -1,562 Mtnd une année auparavant. Les fonds propres s’élèvent à 45,836 Mtnd, et il n’y a pas de risque sur les fondamentaux de la société.

Le savoir-faire de la société et sa position de leader lui donnent la possibilité de rebondir et de retrouver ses performances historiques. La maîtrise des charges opératoires est la clé de toute reprise, surtout qu’il y a une forte concurrence par les prix, y compris sur le marché local. C’est un défi pour le management, surtout avec une exploitation de plus en plus chère.

 

 

 

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Coopération fiscale internationale: Tunis accueille un évènement majeur les 23 et 24 octobre

Les 23 et 24 octobre 2025, Tunis accueillera un événement majeur visant à aborder les enjeux et défis du système fiscal mondial actuel. Le colloque international «La coopération fiscale internationale à l’aune du nouvel ordre fiscal mondial», organisé par l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) et le Laboratoire des sciences constitutionnelles et administratives de la Faculté de droit de Tunis, rassemblera des experts, des chercheurs et des praticiens pour discuter des évolutions récentes et des solutions possibles.

Le monde fiscal est en pleine mutation, poussé par la mondialisation, la digitalisation de l’économie et des pratiques de plus en plus complexes d’évasion fiscale. Dans ce contexte, la coopération fiscale internationale devient un enjeu central pour les États, surtout ceux de la région Mena. Face à la concurrence fiscale accrue entre les pays et à la pression sur leurs systèmes fiscaux nationaux, ces derniers cherchent des solutions pour renforcer leurs recettes fiscales tout en respectant les normes internationales.

Le colloque mettra en lumière des initiatives comme le cadre BEPS 2.0 de l’OCDE, visant à lutter contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, ainsi que les négociations en cours aux Nations unies pour l’adoption d’un instrument international sur la fiscalité.

L’objectif de cet événement est d’offrir une réflexion approfondie sur la manière dont les pays, en particulier ceux de la région Mena, peuvent renforcer leurs systèmes fiscaux face à ces défis mondiaux tout en contribuant à un cadre de coopération fiscale international plus cohérent et efficace.

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Réseau Entreprendre Tunisie célèbre 15 ans d’engagement auprès des entrepreneurs tunisiens

À l’occasion de son 15ᵉ anniversaire, Réseau Entreprendre Tunisie a célébré quinze années d’engagement au service des entrepreneurs tunisiens, marquées par un accompagnement de qualité, humain et exigeant, fondé sur la solidarité entre chefs d’entreprise.

Depuis sa création en 2010, l’association a soutenu plus de 380 entrepreneurs et contribué à la création de plus de 5 000 emplois à travers le territoire tunisien.

Clôture réussie du programme Digital NexTech

Cet anniversaire coïncide avec la clôture du programme Digital NexTech, mis en œuvre par la GIZ Tunisie dans le cadre de l’initiative Invest for Jobs du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), en partenariat avec Réseau Entreprendre Tunisie.

Le programme Digital NexTech a permis de créer plus de 100 emplois directs et 1 600 emplois indirects, en favorisant l’innovation et la transformation digitale des startups tunisiennes. Au total, 40 heures de formation de haut niveau ont été dispensées, couvrant des thématiques stratégiques telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’analyse de données.

Dix startups accompagnées par des mentors engagés

Dix startups prometteuses ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé assuré par des chefs d’entreprise mentors, membres du Réseau Entreprendre Tunisie, dans une démarche de transmission d’expérience et de soutien par les pairs.

Issues de Médenine, Gabes, Sfax, Sousse et Tunis, ces startups reflètent la diversité et la vitalité de l’écosystème entrepreneurial national, avec des innovations dans l’agritech, l’intelligence artificielle, la fintech, l’edtech, le gaming, la logtech, l’IT et la marketing technology. Chaque startup a également reçu un pack de services d’une valeur équivalente à 3 000 euros.

Un réseau mobilisé autour de valeurs humaines fortes

Sous l’impulsion de sa directrice exécutive, Emel Tounsi, Réseau Entreprendre Tunisie poursuit le renforcement de son impact à travers un accompagnement personnalisé, fondé sur des valeurs humaines fortes et un engagement durable en faveur des entrepreneurs tunisiens.

À travers Digital NexTech et l’ensemble de ses initiatives, l’association réaffirme sa mission : favoriser la réussite des entrepreneurs pour créer durablement des emplois et contribuer au développement économique de la Tunisie.

Emel Tounsi, directrice de Réseau Entreprendre: “Sans la moindre hésitation, les chefs d’entreprises mentors donnent ce qu’ils ont de plus précieux: leur temps, leur savoir-faire… et bien souvent leurs propres ressources, pour contribuer au développement de notre organisation. Nous plaçons la solidarité et l’entraide au cœur de notre action pour les jeunes entrepreneurs. C’est ainsi que nous générons de la valeur, que nous créons des emplois, que nous bâtissons l’avenir”.

 

À propos de Réseau Entreprendre Tunisie

Depuis 2010, Réseau Entreprendre Tunisie accompagne des entrepreneurs à fort potentiels créateurs d’emplois. Présent dans six villes et fort de 200 membres, le réseau offre mentorat, prêts d’honneur et intégration dans une communauté solidaire, guidée par la bienveillance, la solidarité et l’intelligence collective.

 

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La Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba dégage un bénéfice 2024 de 2,433 Mtnd

La Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba a publié ses états financiers 2024, affichant un bénéfice net de 2,433 Mtnd. L’entité, qui gère en mode Resorts les unités Marhaba et Marhaba Club, a réalisé un chiffre d’affaires de 36,582 Mtnd, en nette hausse par rapport à 2023 (25,188 Mtnd). La succession des bonnes saisons touristiques a permis d’améliorer ses revenus et à investir. Les décaissements pour acquisition d’immobilisations s’est établi à 4,720 Mtnd.

L’exploitation est excédentaire, permettant de générer un EBIT de 8,524 Mtnd, en progression de 49,4% en glissement annuel.

Les charges financières supportées par l’entité hôtelière ont totalisé 3,022 Mtnd. L’encours des emprunts s’élève à 19,826 Mtnd. En 2024, elle a pu obtenir un crédit moyen et long terme de la BIAT pour 2,5 Mtnd. Les concours bancaires sont de 3,971 Mtnd à la fin de l’exercice précédent. Le besoin en fonds de roulement demeure maîtrisé à 2,281 Mtnd.

En 2025, la Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba a conclu une conciliation totale avec l’administration fiscale, clôturant ainsi les dossiers en cours.

Les chiffres montrent que lorsqu’il y a un soutien financier et une dynamique dans le secteur touristique, les structures peuvent être rentables. À ce rythme, la Société hôtelière touristique et balnéaire Marhaba va pouvoir absorber ses pertes dans quatre ans au plus tard, ce qui constitue une réussite. Pour rappel, en 2019, les résultats reportés étaient de -13,729 Mtnd. Le secteur touristique mérite un coup de pouce de la part des autorités, surtout pour les structures qui montrent une performance opérationnelle et un respect des engagements sociaux. 

 

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Market Focus Tunisia – Un pont économique entre la Suisse et la Tunisie

La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse (CCITNCH), en partenariat avec la fondation Swisscontact et la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), a le plaisir d’annoncer l’organisation de son événement Market Focus Tunisia, qui se tiendra le mardi 4 novembre 2025, de 11h30 à 14h00, au siège de la CCIG – Boulevard du Théâtre 4, 1204 Genève.

Fondée en 2011, la CCITNCH est le fruit d’une collaboration entre acteurs économiques suisses et tunisiens. Basée sur le droit tunisien, elle œuvre à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les deux pays, en favorisant des échanges durables et mutuellement bénéfiques.

Sa mission consiste à stimuler les échanges bilatéraux, accompagner les entreprises dans leur développement et créer un véritable pont entre la Tunisie et la Suisse.

La CCITNCH offre à ses membres une visibilité accrue et un réseau solide, un accès à l’information stratégique et aux opportunités d’affaires, ainsi que des événements exclusifs, des formations et un accompagnement personnalisé. Forte d’une équipe biculturelle et d’un comité exécutif engagé, la CCITNCH rassemble une communauté active d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’institutions des deux pays, unis par une même vision : bâtir ensemble un avenir économique durable entre la Tunisie et la Suisse.

Forte d’une équipe biculturelle et d’un comité exécutif engagé, la CCITNCH rassemble une communauté active d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’institutions des deux pays, unis par une même vision : bâtir ensemble un avenir économique durable entre la Tunisie et la Suisse.

Le Market Focus Tunisia est un événement stratégique visant à valoriser la Tunisie comme destination d’investissement privilégiée pour les entreprises suisses, à travers :

  • La promotion des secteurs porteurs : technologies de l’information, textile, tourisme (notamment tourisme médical) et agroalimentaire
  • Le renforcement des relations bilatérales économiques
  • La valorisation des réussites tunisiennes et suisses, avec des témoignages inspirants d’entrepreneurs
  • L’implication des startups et jeunes talents tunisiens, avec un focus sur l’innovation, le transfert de compétences et les investissements immatériels

Le public cible de l’événement inclut les entreprises et investisseurs suisses souhaitant se développer en Tunisie, les entreprises tunisiennes désireuses de s’étendre en Suisse, les startups innovantes à la recherche de partenariats ainsi que les organismes économiques et institutionnels des deux pays.

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Huile d’olive: 2025/2026, une saison prometteuse pour la Tunisie

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé que la production d’huile d’olive pour la saison 2025/2026 en Tunisie devrait atteindre des niveaux «très satisfaisants».

Ces prévisions optimistes ont été partagées lors d’une séance de dialogue au Conseil national des régions et des districts.

Selon le ministre, les premiers indicateurs suggèrent une campagne oléicole particulièrement favorable. Sur le plan international, il a précisé que la production mondiale d’huile d’olive pour la saison 2025/2026 devrait légèrement dépasser celle de l’année précédente, bien que cette hausse soit modérée.

Cette tendance positive pourrait avoir des répercussions importantes sur les marchés mondiaux et influencer les stratégies d’exportation, notamment pour des pays comme la Tunisie, qui est l’un des principaux producteurs d’huile d’olive au monde.

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BH Invest célèbre 30 ans d’excellence et d’innovation dans la gestion d’actifs et l’ingénierie financière

BH Invest, filiale du Groupe BH et un des principaux intermédiaires en Bourse en Tunisie, a célébré le 17/10/2025 son 30e anniversaire lors d’une cérémonie organisée à cette occasion au sein de son siège social.

Notons dans ce cadre qu’à travers son expérience et son personnel hautement qualifié, cette société est considérée comme l’un des principaux experts en gestion de portefeuille et en gestion d’actifs, permettant aux entreprises et aux particuliers de fructifier leurs placements.

BH Invest intervient également auprès des PME pour apporter ses conseils dans des opérations d’ingénierie financière diverses auxquelles elle consacre son savoir-faire à l’optimisation des montages combinant des instruments et techniques financiers variés.

Rappelons aussi que BH Invest a achevé l’année 2024 sur une note positive en remportant le prestigieux label international «Elu Service Client de l’Année 2025», dans la catégorie «Intermédiaire en Bourse». La BH Invest a renoué avec l’excellence en 2025 suite à sa certification ISO 9001.

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Signature d’un partenariat stratégique entre la CTSCI et l’ADL

La Chambre tuniso-sénégalaise de commerce et d’industrie (CTSCI) et l’African Diplomatic League (ADL), organisation internationale basée à Dakar, ont officiellement signé une convention de partenariat visant à renforcer les relations économiques, diplomatiques et culturelles entre la Tunisie et le Sénégal. Paraphé par Ali Khribi, président de la CTSCI, et Aly Sall, président-fondateur de l’ADL, cet accord constitue une avancée majeure dans le renforcement des échanges interafricains et s’inscrit résolument dans la dynamique d’une coopération Sud-Sud pérenne, équitable et porteuse de développement partagé.
Ce partenariat stratégique a pour objectifs de:
– Favoriser les échanges culturels et économiques entre les deux nations ;
– Promouvoir les opportunités d’investissement et de commerce bilatéral ;
– Organiser conjointement des événements de promotion commerciale ;
– Développer des programmes de formation pour les acteurs économiques ;
– Soutenir l’innovation, les start-ups et les initiatives de développement durable ;
– Renforcer les relations interinstitutionnelles et diplomatiques entre les deux pays.
Les deux institutions s’engagent à collaborer activement dans la mise en œuvre de projets conjoints, à
partager leurs réseaux et expertises respectives, et à établir un calendrier d’activités communes pour la
période 2025–2027.
De son côté, Ali Khribi a déclaré: «Ce partenariat stratégique entre la CTSCI et l’ADL ouvre une nouvelle ère de coopération tuniso-sénégalaise. La Tunisie, porte d’entrée de l’Afrique vers la Méditerranée, se positionne comme un hub naturel pour renforcer les échanges, stimuler l’investissement et bâtir un réseau entrepreneurial africain solide et unifié».
Selon Aly Sall: «Ce partenariat reflète la vision panafricaine de l’ADL: mobiliser les compétences et les ressources africaines pour bâtir des ponts économiques et diplomatiques durables. Il symbolise notre engagement à promouvoir une coopération interafricaine fondée sur la solidarité, la complémentarité et la prospérité partagée».

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Nouveau billet de 10 dinars: le 17 octobre marque le lancement d’une version mise à jour

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement annoncé, ce 17 octobre 2025, la mise en circulation d’un nouveau billet de 10 dinars, qui coexistera avec les billets déjà en circulation. Bien que le design et les éléments de sécurité restent inchangés par rapport à l’ancienne version, quelques ajustements notables méritent d’être soulignés.

Tout d’abord, la date d’émission a été mise à jour: le billet affiche désormais «25-07-2025» au lieu de «20-03-2020», avec des caractères plus grands pour une meilleure lisibilité.

De plus, les signatures ont été actualisées et portent désormais celles du gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, et du vice-gouverneur, Mourad Abdessalem, remplaçant ainsi les précédentes. Ces changements n’affectent en rien le pouvoir libératoire ni le cours légal du billet, qui continuera de circuler en parallèle avec les autres billets de même valeur et type, assurant ainsi une transition en douceur pour les citoyens.

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Le ministère des Finances lance un espace virtuel pour les fournisseurs de caisses enregistreuses

Le ministère des Finances a récemment annoncé la création d’un nouveau système d’information pour la gestion des caisses enregistreuses, spécialement destiné aux opérations de consommation sur place. Dans ce cadre, un espace virtuel a été mis en place pour permettre aux fournisseurs de tester les fonctionnalités essentielles telles que le stockage, la sécurité et le transfert des données vers la plateforme centrale. Cette initiative s’inscrit dans le respect des exigences techniques précisées dans le cahier des charges.

Dans un communiqué publié ce vendredi, la Direction générale des impôts a précisé que cet espace virtuel offre plusieurs services pratiques pour les fournisseurs. Ils pourront y consulter et télécharger le «Cahier des charges techniques et fonctionnelles» ainsi que le «Manuel des procédures techniques», qui facilite la mise à jour des programmes des caisses enregistreuses. Les fournisseurs auront également la possibilité de réaliser des tests d’intégration afin de vérifier la compatibilité de leurs logiciels avec le système central d’information, et de soumettre leurs demandes d’accréditation.

Les entreprises intéressées par la fourniture de ces caisses enregistreuses sont invitées à procéder à leur inscription via la plateforme dédiée. Ce système vise à renforcer la sécurité et la fiabilité des transactions commerciales tout en modernisant les outils de gestion fiscale.

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ENDA Tao : le paiement mobile accessible à tous

ENDA innove en Tunisie avec Enda Tao, une solution mobile qui simplifie l’accès aux services financiers.

Fini les longues démarches, les complications des paiements traditionnels et le recours à des services étrangers peu accessibles. Cette plateforme numérique, agréée par la Banque Centrale, révolutionne l’inclusion financière en offrant à tous, particuliers comme professionnels, la possibilité d’effectuer des transactions sécurisées et instantanées, où qu’ils soient.

Enda Tao permet notamment de payer facilement les factures essentielles comme celles de la STEG, SONEDE, TOPNET ou des opérateurs téléphoniques nationaux, supprimant ainsi les barrières géographiques et les contraintes de temps. La solution facilite aussi l’envoi et la réception d’argent via des partenaires internationaux tels que Western Union, MoneyGram,, ce qui accroît la liberté et la simplicité pour gérer ses transferts financiers.

Au-delà des transactions, Enda Tao intègre un volet de micro-crédit grâce à Enda Tamweel, qui offre un financement flexible aux utilisateurs, favorisant l’autonomisation économique et le développement de projets, en particulier pour les populations exclues du système bancaire traditionnel.

Avec plus de 1500 agents répartis sur tout le territoire tunisien, la plateforme assure une présence locale forte et un accompagnement rapproché, facilitant ainsi une adoption rapide et durable. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement de plus de 35 ans d’ENDA en faveur des populations vulnérables et contribue à accélérer la transition numérique et l’inclusion sociale du pays.

Mohamed Bouzid, directeur général d’Enda Tao, souligne que la plateforme, lancée en mars 2023 après l’agrément obtenu fin 2022, vise à démocratiser le paiement mobile en Tunisie, en facilitant l’ouverture de comptes et offrant des services gratuits tels que le transfert instantané d’argent et le paiement des factures.

ENDA ouvre ainsi une nouvelle ère pour la Tunisie, modernisant l’écosystème financier et renforçant le développement durable au service du bien-être des citoyens.

Grâce à sa technologie avancée et à un réseau dense d’agents et de partenaires à travers toute la Tunisie, Enda Tao crée un lien de proximité avec ses utilisateurs. Cette présence territoriale solide offre un accompagnement personnalisé, favorisant une adoption rapide et massive de ce nouveau mode de paiement.

ENDA inaugure ainsi une nouvelle ère en Tunisie, rendant l’inclusion financière accessible partout et à tout moment, tout en dynamisant la transition numérique du pays. Avec Enda Tao, l’écosystème financier tunisien se transforme pour soutenir durablement le développement économique et améliorer la qualité de vie des citoyens.

En somme, l’avenir de la finance se construit aujourd’hui, entre innovation, accessibilité et engagement social.

 

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Agriculture 4.0: comment les nouvelles technologies peuvent transformer l’avenir agricole en Tunisie

L’agriculture tunisienne, comme celle de nombreux pays, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Face aux pressions du changement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles et à la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire, le secteur agricole doit se réinventer. Si les défis sont nombreux, les nouvelles technologies offrent des leviers concrets pour construire une agriculture plus performante, plus durable et mieux adaptée aux réalités du pays.

L’un des changements majeurs repose sur l’émergence de l’agriculture de précision. Cette approche, rendue possible par la collecte et l’analyse de données en temps réel, permet d’adapter les interventions agricoles aux besoins spécifiques de chaque parcelle. Grâce à des capteurs installés dans les sols, les agriculteurs peuvent suivre avec précision des paramètres essentiels comme l’humidité, la température ou encore la salinité. Ces données permettent d’optimiser l’irrigation, de mieux doser les engrais et de réduire les gaspillages. Ce type de technologie est particulièrement adapté aux conditions tunisiennes, marquées par le stress hydrique croissant et des ressources limitées.

Les drones agricoles viennent compléter cette révolution. Équipés de caméras multispectrales, ils survolent les cultures et détectent rapidement les signes de maladies, de stress hydrique ou de carences. Ces informations permettent une intervention ciblée, rapide, et souvent plus économique. L’agriculteur gagne ainsi en efficacité tout en limitant les pertes. Certaines exploitations tunisiennes ont déjà commencé à expérimenter ces outils, notamment dans les régions de cultures maraîchères et arboricoles.

En parallèle, la robotisation commence à transformer certaines tâches agricoles. Des machines autonomes sont capables de désherber, semer ou récolter avec une grande précision, sans intervention humaine permanente. Dans un contexte où la main-d’œuvre agricole se fait de plus en plus rare, notamment dans les zones rurales, ces technologies représentent une réponse concrète. Elles allègent le travail physique, améliorent les rendements et permettent d’économiser sur l’usage des intrants chimiques. Ce n’est plus une question de luxe, mais une solution pragmatique pour maintenir la productivité et la rentabilité des exploitations.

L’intelligence artificielle prend également une place croissante dans le pilotage des exploitations agricoles. En analysant de grandes quantités de données météorologiques, agronomiques et économiques, elle permet de prendre des décisions éclairées. Des systèmes peuvent désormais prédire les rendements, identifier les meilleures fenêtres de semis ou de récolte, anticiper les attaques parasitaires ou même ajuster les besoins en irrigation selon la météo à venir. Ces outils sont d’autant plus utiles dans un contexte comme celui de la Tunisie, où les aléas climatiques peuvent compromettre une saison entière.

Il faut admettre que la technologie ne remplacera jamais le savoir-faire de l’agriculteur, mais elle peut l’augmenter, le sécuriser et le rendre plus résilient face aux incertitudes. À condition d’être bien accompagnée.

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Rencontres positives de Mohamed Ali Nafti à Kampala pour renforcer la coopération internationale

Lors de la réunion ministérielle du mouvement des Non-Alignés, tenue les 15 et 16 octobre 2025, à Kampala, en Ouganda, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a mené une série de rencontres bilatérales fructueuses avec plusieurs de ses homologues.

Ces échanges ont permis de réaffirmer l’importance des principes fondateurs du mouvement, tout en adaptant ses mécanismes aux enjeux actuels. Ils ont aussi ouvert des perspectives concrètes pour un développement durable, notamment dans les secteurs de l’investissement, du commerce, du tourisme, de la culture, de l’enseignement supérieur et des énergies renouvelables.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les cadres juridiques bilatéraux et de dynamiser les échanges de haut niveau, avec des actions prévues dès la fin 2025.

Ces rencontres ont également permis de renouveler le soutien du Mouvement à la cause palestinienne.

Mohamed Ali Nafti a ainsi échangé avec ses homologues d’Algérie, d’Autriche, d’Ouganda, d’Iran, de Serbie, du Venezuela et de Cuba, illustrant une volonté commune de renforcer la coopération internationale pour une prospérité partagée.

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