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CCIS: une nouvelle plateforme pour digitaliser l’émission des certificats d’origine

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) s’apprête à franchir un pas important vers la modernisation de ses services. Elle lancera très prochainement une nouvelle plateforme numérique dédiée à l’émission des certificats d’origine, un document essentiel pour les entreprises exportatrices.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme d’assistance technique mené en partenariat avec la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. Il vise à moderniser les services administratifs, à faciliter les procédures commerciales et à renforcer la transparence des échanges internationaux.

Avant sa mise en service, la Chambre a organisé un atelier de travail pour tester les fonctionnalités de la plateforme. Cette rencontre a permis de présenter les différentes étapes du processus numérique, de simuler l’émission des certificats et d’évaluer la performance du système en situation réelle.

L’atelier s’est déroulé en présence de plusieurs parties prenantes: des représentants du ministère du Commerce et du Développement des exportations, des responsables de la CCIS et de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Est, un représentant de la douane tunisienne, ainsi qu’une représentante de la GIZ.

Grâce à cette nouvelle plateforme, les entreprises pourront obtenir leurs certificats d’origine en ligne, sans se déplacer, et dans des délais beaucoup plus courts. Cela représente un gain de temps important et une réduction des formalités administratives.

La digitalisation de ce service contribuera aussi à renforcer la sécurité et la transparence des transactions commerciales, un point clé dans les échanges internationaux.

Ce projet reflète la volonté de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax de s’adapter aux nouvelles exigences du commerce mondial en misant sur des solutions numériques innovantes. La plateforme sera officiellement mise en ligne dans les prochaines semaines, marquant ainsi une nouvelle étape vers la dématérialisation totale des services liés à l’exportation.

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Fête de l’Évacuation: Kaïs Saïed libère 364 détenus et accorde des libérations conditionnelles

À l’occasion du 62e anniversaire de l’Évacuation, un moment historique qui marque la fin de la présence coloniale et la naissance de la souveraineté tunisienne, le président Kaïs Saïed accorde une grâce présidentielle à 1 125 personnes condamnées, entraînant la libération immédiate de 364 détenus.

Dans le même cadre et selon le même communiqué, 1 035 prisonniers ont bénéficié de la liberté conditionnelle, conformément aux directives du président de la République. 

 

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Déficit commercial: le secteur énergétique, principal facteur de déséquilibre

À la fin du mois de septembre 2025, le déficit commercial de la Tunisie a atteint 16,7 milliards de dinars, contre 13,5 milliards un an plus tôt. Cette aggravation s’explique par une baisse du taux de couverture des importations par les exportations, passé de 77,5 à 73,5%. Autrement dit, la Tunisie importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, ce qui creuse le déséquilibre de sa balance commerciale.

L’un des principaux éléments à l’origine de ce déficit est le secteur de l’énergie. À lui seul, le déficit énergétique représente 8,1 milliards de dinars, soit près de la moitié du total. Cette situation résulte de plusieurs facteurs: la baisse de la production nationale, le ralentissement dans l’octroi des permis d’exploration, une gouvernance jugée insuffisante du secteur, et un manque de confiance des investisseurs. Le pays se retrouve ainsi obligé d’importer davantage d’énergie pour couvrir ses besoins.

À côté de cela, la Tunisie enregistre également un déficit dans les importations de biens d’équipement (2,7 milliards de dinars) et de matières premières ou semi-manufacturées (4,99 milliards). Cependant, ces déficits sont considérés comme “productifs”, car ils traduisent une dynamique d’investissement et de production industrielle, nécessaire au développement économique.

Fait intéressant: malgré le déficit global, les produits alimentaires et de consommation enregistrent un excédent de 620 millions de dinars. Cela montre que le problème ne vient pas d’une consommation excessive, mais bien d’un déséquilibre structurel lié à la dépendance énergétique.

En somme, la structure du déficit commercial tunisien révèle un problème énergétique majeur, qui freine la stabilité de la balance extérieure. Cependant, des signes encourageants existent: performance des exportations industrielles, dynamisme du tourisme, flux financiers extérieurs et réorientation progressive des échanges commerciaux. Comprendre ces dynamiques est essentiel pour envisager des solutions durables

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Kerkennah: un partenariat inédit pour un avenir durable

ONU-Habitat Tunisie, la Fédération tunisienne de l’environnement et du développement et la Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) ont signé, le 13 octobre 2025, un accord pour soutenir un développement durable à Kerkennah. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Soumoud, financé par l’Agence espagnole de coopération internationale.

Kerkennah, archipel riche en biodiversité mais fortement touché par le changement climatique, est au cœur de ce projet. L’objectif est de renforcer la résilience des habitants à travers des solutions locales, respectueuses de l’environnement et construites avec la population.

Ce partenariat public-privé-associatif vise à valoriser le capital naturel, culturel et humain de l’île. Il encourage l’innovation sociale, la participation citoyenne et la transition écologique, en lien avec les Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 11. L’implication de la BTE marque aussi un tournant vers une finance plus verte et responsable.

ONU-Habitat apporte son expertise en urbanisme durable, la FTED mobilise la société civile, et la BTE soutient l’investissement dans des projets à impact social et environnemental. Le partenariat met un accent particulier sur l’inclusion des groupes vulnérables: femmes, jeunes, migrants et pêcheurs.

Ensemble, ces acteurs souhaitent faire de Kerkennah un modèle d’innovation écologique et sociale, capable d’inspirer d’autres territoires méditerranéens face aux défis climatiques.

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76ᵉ mondiale, la Tunisie accélère sa transformation numérique

La Tunisie marque des points dans le domaine du numérique surtout dans le dernier rapport 2025 de la Banque mondiale sur l’économie digitale où le pays grimpe à la 76ᵉ place mondiale, gagnant 6 rangs par rapport à 2023. Une progression qui confirme sa volonté de s’imposer comme un acteur innovant sur la scène internationale.

Le rapport met en avant plusieurs avancées clés: une administration électronique en amélioration, le développement des services financiers digitaux et un meilleur accès à Internet haut débit. La Tunisie se distingue aussi dans des secteurs stratégiques comme la fintech, le e-commerce et l’éducation numérique, considérés comme des moteurs de croissance pour les années à venir.

Au niveau régional, la Tunisie occupe la 2ᵉ place au Maghreb, juste derrière le Maroc, et devance largement l’Algérie. Ce classement reflète des efforts concrets pour moderniser l’économie et renforcer l’innovation.

Le rapport encourage la Tunisie à poursuivre sur cette lancée en renforçant ses infrastructures numériques, en accélérant la formation aux compétences digitales et en soutenant les partenariats public-privé.

Avec ces avancées, la Tunisie prouve qu’elle est sur la bonne voie pour devenir un pôle numérique compétitif en Afrique et dans le monde arabe

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Habiba Ezzahi Ben Romdhane parmi les 2% des scientifiques les plus influents au monde

La professeure Habiba Ezzahi Ben Romdhane, spécialiste de santé publique à la Faculté de médecine de Tunis, a été reconnue parmi les 2% de chercheurs les plus influents au monde, d’après le classement international annuel publié par l’Université Stanford aux États-Unis. Cette distinction a été publiée également par le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie, qui a exprimé sa fierté face à cette réussite académique.

Ce classement évalue l’influence des chercheurs à travers plusieurs indicateurs mesurant leur production scientifique, le nombre de citations, ainsi que l’impact de leurs travaux sur leur discipline.

Professeure en médecine préventive, Habiba Ezzahi Ben Romdhane s’est consacrée à la recherche sur les maladies non transmissibles et la prévention des risques cardiovasculaires. Elle a contribué à la mise en place de plusieurs programmes de santé communautaire et a dirigé un laboratoire de recherche à la Faculté de médecine de Tunis.

Il convient de noter également qu’elle est ancienne ministre de la Santé publique après la révolution de 2011, elle est aussi experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ses travaux ont eu un impact durable dans la promotion de la santé en Tunisie et dans la région MENA.

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La société algérienne Sonatrach s’associe à la saoudienne Midad Energy pour un projet de 5,4 milliards $

L’Algérie renforce sa position dans le secteur énergétique grâce à un accord majeur conclu entre la Sonatrach et la société saoudienne Midad Energy North Africa. Le contrat, signé le 13 octobre 2025 à Alger, porte sur 5,4 milliards de dollars pour explorer et développer le bassin pétro-gazier d’Illizi, dans le sud-est du pays, près de la frontière libyenne.

Le contrat s’étale sur 30 ans, avec une option de prolongation de 10 ans. La phase d’exploration de sept ans sera entièrement financée par Midad Energy à hauteur de 288 millions de dollars. Le projet vise à produire près de 993 millions de barils équivalents pétrole, dont 125 milliards de mètres cubes de gaz naturel, ainsi que du GPL et du condensat. Cette production doit renforcer le rôle de l’Algérie sur le marché énergétique international.

Une stratégie énergétique nationale

L’accord s’inscrit dans la stratégie algérienne visant à investir 60 milliards de dollars dans l’énergie entre 2025 et 2029, principalement pour l’exploration et la production d’hydrocarbures, tout en intégrant la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

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Le Kenya régule désormais les cryptomonnaies

Le Parlement kényan a adopté le Virtual Asset Service Providers Bill 2025, une loi qui régule les cryptomonnaies et crée un cadre légal pour un secteur en forte croissance. Le texte attend désormais la promulgation du président William Ruto pour entrer en vigueur.

La nouvelle législation attribue des responsabilités précises aux autorités financières: la Banque centrale du Kenya (CBK) délivrera les licences pour les stablecoins et autres actifs numériques, tandis que la Capital Markets Authority (CMA) surveillera les plateformes d’échange et les courtiers. Les entreprises du secteur devront respecter plusieurs obligations, comme établir un bureau physique dans le pays, séparer les fonds des clients, appliquer les règles «Know Your Customer» et anti-blanchiment, et se soumettre à des audits informatiques indépendants. Les sanctions pour non-conformité peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison ou 25 millions de shillings kényans (193 500 $).

Structurer un marché en plein essor

Le Kenya connaît une adoption massive des cryptomonnaies. Près de 6,1 millions de Kényans, soit 10,7% de la population, possèdent des actifs numériques, avec un volume annuel de transactions de 3,3 milliards de dollars. Le pays souhaite attirer des plateformes internationales comme Binance et Coinbase et se positionner comme un hub crypto en Afrique, aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’île Maurice.

Si la loi offre un cadre juridique rassurant pour les investisseurs, des défis subsistent, notamment pour les petits opérateurs ou les acteurs purement numériques, qui pourraient être freinés par les obligations de présence physique et les conditions strictes. Le Kenya mise sur son expérience dans les services financiers mobiles, avec M-Pesa, pour intégrer les technologies numériques et consolider sa place dans la fintech africaine.

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Leoni Tunisie réduit sa facture d’électricité de 40% grâce à l’énergie solaire

Leoni Tunisie, spécialiste du câblage automobile, a annoncé qu’elle lancera un grand projet de production d’énergie photovoltaïque qui lui permettra de réduire sa facture d’électricité de 9,1 millions de dollars par an, soit environ 40% de ses coûts actuels. Ce projet s’inscrit dans une démarche de transition énergétique et de réduction de l’empreinte carbone.

L’accord a été signé lors d’une cérémonie, le 10 octobre 2025, à Tunis, entre Leoni Tunisie et la société norvégienne Empower New Energy, spécialisée dans le financement et le développement de projets solaires en Afrique. Cet accord a aussi été signé en présence de l’ambassadrice de Norvège en Tunisie et des représentants de l’ambassade de Chine.

Le projet, d’une capacité de 7,5 MWp et une production annuelle de 12,4 MW, couvrira les 10 sites stratégiques de Leoni Tunisie à travers le pays, notamment à Menzel Hayet, Kalâa Kebira, Mateur et Messaâdine. Il sera conçu et réalisé en partenariat avec la société AR Solaire, spécialisée dans les systèmes photovoltaïques, qui assurera également la maintenance des installations pour les 10 prochaines années.

Avec un investissement total de 9,16 millions de dollars, ce projet permettra à Leoni Tunisie de produire sa propre électricité solaire, réduisant ainsi sa dépendance aux énergies fossiles et renforçant sa compétitivité sur le marché. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif de réduire l’impact environnemental de l’entreprise, avec des bénéfices écologiques comparables à la plantation de 400 000 arbres sur 25 ans.

Le directeur général de Leoni Tunisie, Mohamed Larbi Rouis, a exprimé son enthousiasme: “Nous sommes fiers d’être les premiers en Tunisie à signer un tel accord. Ce partenariat montre notre volonté de contribuer à la transition énergétique tout en réduisant notre facture d’électricité et notre empreinte carbone”.

Le projet a été préparé pendant plus de 18 mois de réflexion, d’analyse et de planification avant de concrétiser ce partenariat stratégique pour l’avenir énergétique de l’entreprise.

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Énergies renouvelables: 3 ans d’initiatives et d’investissements pour une Tunisie plus verte

Les investissements dans le secteur des énergies renouvelables ne cessent de croître en Tunisie. Ces dernières années, une tendance claire vers la hausse des activités liées à ce domaine se dessine, impliquant aussi bien des entreprises tunisiennes et étrangères que des associations actives dans la transition énergétique.

Selon les données du Registre national des entreprises (RNE), 32 annonces ont été publiées en 2025, contre 25 en 2024 et 28 en 2023. Cette progression témoigne de l’intérêt croissant pour un secteur devenu stratégique à la fois sur le plan économique et environnemental.

Parmi les initiatives marquantes, on note la publication au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), en 2024, de la constitution de l’Association tunisienne de l’énergie durable et des systèmes intelligents. Cette structure a pour objectif de promouvoir l’utilisation des sources d’énergie renouvelable, de contribuer à la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles, et d’encourager la recherche et l’innovation dans le domaine de l’efficacité énergétique et des technologies intelligentes. En 2025, de nouvelles entités ont également vu le jour au RNE, illustrant la continuité de cette dynamique.

La majorité des entreprises de ce secteur se distinguent par leur régularité dans la publication de leurs annonces et de leurs états financiers, signe d’une certaine structuration du tissu économique. Mais la question demeure: ce volume d’activité est-il suffisant pour impulser un véritable dynamisme durable au secteur?

Un appui progressif de l’État à travers les lois de finances

L’analyse des lois de finances de 2023, 2024 et 2025 révèle une volonté progressive de l’État de soutenir les énergies renouvelables à travers divers mécanismes fiscaux et financiers.

En 2023, la loi de finances a introduit une réduction des droits de douane pour encourager l’importation de matériel lié aux énergies renouvelables. Elle a également prévu une déduction supplémentaire de 50% des dépenses d’innovation, dans la limite de 400 000 dinars par an, en vertu de l’article 27 du décret-loi n° 79-2022 du 22 décembre 2022. Le décret d’application, publié au JORT le 9 janvier 2024, précise que cette déduction s’applique aux entreprises investissant dans l’innovation technologique, à l’exception des secteurs financier, minier, immobilier ou télécoms — sauf lorsqu’il s’agit de projets dans les énergies renouvelables.

L’année 2024 a marqué un tournant avec l’article 48 de la loi de finances, qui introduit une déduction supplémentaire de 30% (au titre de l’amortissement) pour les entreprises investissant dans des équipements et matériels productifs d’énergies alternatives et renouvelables. Cette mesure s’applique à la première année suivant l’acquisition, la fabrication ou la mise en service des équipements, et constitue une incitation directe à l’investissement dans l’infrastructure verte.

En 2025, l’État a élargi son champ d’action à travers plusieurs mesures ambitieuses. D’abord, la création d’une ligne de financement de 20 millions de dinars, alimentée par le Fonds de lutte contre la pollution, destinée à soutenir les projets relevant de l’économie verte, bleue et circulaire. Cette ligne, gérée par les banques sous la supervision du ministère des Finances et du ministère de l’Environnement, vise à faciliter l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs et les entreprises investissant dans des projets durables.

Dans le domaine des transports, la loi de finances 2025 encourage également la mobilité électrique à travers:

  • la réduction du taux de TVA à 7% et l’exonération de la taxe de consommation sur les véhicules hybrides rechargeables;
  • la réduction du taux de TVA à 7% pour les bus et camions équipés de moteurs électriques;
  • la baisse des droits de douane de 43% à 10% et de la TVA de 19% à 7% sur les dispositifs de recharge des véhicules électriques importés jusqu’au 31 décembre 2027.

Enfin, la même loi prévoit la réduction des droits de douane sur les panneaux solaires, passant de 30% à 10% à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, afin de réduire le coût de production d’électricité solaire et d’encourager son adoption à grande échelle.

Ces mesures traduisent une évolution graduelle de la politique nationale en matière d’énergie durable, combinant fiscalité incitative, soutien financier et facilitation des importations d’équipements verts. Toutefois, la consolidation de ce secteur dépendra aussi de la régulation du marché, de l’amélioration des cadres de partenariat public-privé et du renforcement de la production locale de technologies renouvelables.

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Lancement d’un atelier de formation sur l’économie circulaire à Addis-Abeba

Dix journalistes venant de différents pays africains, dont la Tunisie, participent à un atelier de formation dédié à l’économie circulaire. L’événement se déroule au siège des Nations unies à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, du 13 au 16 octobre 2025, et est organisé par le Réseau international des journalistes spécialisés en environnement.

Cette initiative, soutenue par le mécanisme d’économie circulaire de la Banque africaine de développement et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, a pour objectif de renforcer les compétences des journalistes africains. Il s’agit de les aider à mieux comprendre et à communiquer la transition du continent vers un modèle économique circulaire, de manière simple et engageante.

L’atelier permettra également de mettre en avant les initiatives circulaires en Afrique, qui jouent un rôle clé dans la création d’emplois durables, le renforcement de la compétitivité des économies africaines et l’amélioration de leur résilience face aux enjeux climatiques.

Le responsable du programme à l’Alliance africaine pour l’économie circulaire a ouvert l’événement en soulignant que cette formation aidera les journalistes à produire des récits humains, tout en simplifiant les opportunités offertes par l’économie circulaire pour les décideurs et le grand public.

De son côté, le responsable des affaires environnementales à la commission économique pour l’Afrique a encouragé les participants à porter la voix de l’Afrique dans les discussions mondiales, en mettant en avant les expériences réussies du continent. Il a aussi insisté sur la nécessité de rendre les concepts de l’économie circulaire accessibles à tous, afin de mobiliser un large soutien autour de ce modèle de développement.

Cet atelier s’inscrit dans un cadre plus large: les réunions générales de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire, qui ont lieu du 14 au 16 octobre 2025. Fondée en 2016, cette coalition de 21 pays africains a pour mission de promouvoir une transition vers une économie circulaire, créatrice de croissance, d’emplois et bénéfique pour l’environnement

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La BERD soutient la transition écologique en Tunisie avec 20 millions d’euros

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a récemment signé deux accords de financement importants avec deux banques tunisiennes, Amen Bank et l’Union bancaire pour le commerce et l’industrie. Ces accords, d’une valeur totale de 20 millions d’euros, s’inscrivent dans le cadre du programme «Facilitation du financement de l’économie verte» lancé en Tunisie. L’objectif de ce programme est de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes dans la réalisation de projets favorisant la transition écologique.

Le programme, financé en partie par l’Union européenne, prévoit un montant total de 60 millions d’euros. Lors de la première étape, 20 millions d’euros ont été alloués, dont 10 millions pour chaque banque partenaire. Ces fonds seront utilisés pour accorder des prêts à des PME tunisiennes engagées dans des projets environnementaux, en particulier dans les secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

En plus des financements, la BERD offrira également une assistance technique aux institutions financières bénéficiaires. Cela les aidera à structurer et à mettre en œuvre avec succès les projets des PME. À terme, 40 millions d’euros supplémentaires seront alloués à d’autres banques, institutions de microfinance et sociétés de leasing, renforçant ainsi l’impact de ce programme essentiel pour le développement durable de l’économie tunisienne.

Ce soutien marque une étape importante dans la promotion de l’économie verte en Tunisie, en offrant aux entreprises tunisiennes les moyens de participer activement à la transition énergétique et écologique.

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EagleEye: la réalité mixte qui transforme chaque soldat en super-héros numérique

Anduril et Meta ont présenté EagleEye, un casque de réalité mixte destiné à l’armée américaine. Conçu par la startup de défense Anduril fondée par Palmer Luckey en collaboration avec Meta, EagleEye combine HUD, affichage tête-haute, audio spatial, détection radio, affichage de briefings/cartes en temps réel et contrôle à distance de drones/robots. L’objectif: faire de chaque soldat un nœud connecté du champ de bataille, améliorer la conscience situationnelle et la protection des troupes.

EagleEye ne se contente pas d’ajouter un nouvel outil aux forces armées: il vise à devenir un coéquipier numérique, projetant sur la vision du soldat toutes les informations essentielles pour décider et agir plus rapidement et en sécurité.

Solide et sobre en apparence, EagleEye est en réalité une plateforme intégrée: un affichage tête‑haute superpose des données tactiques à la vision réelle, l’audio spatial améliore la perception directionnelle, tandis que des capteurs latéraux et arrière détectent menaces et obstacles. Le système fusionne données de position pour indiquer en permanence l’emplacement des alliés et des adversaires dans un environnement complexe — un avantage majeur sur les terrains très en relief ou obscurcis. En outre, EagleEye permet d’afficher briefings et cartes en situation de combat et d’opérer à distance drones et robots tactiques, ouvrant la voie à des opérations coordonnées homme‑machine.

Pour Anduril, déjà connue pour sa plateforme logicielle Lattice et ses systèmes autonomes, EagleEye s’inscrit dans la logique d’un «soldat‑capacité»: augmenter la conscience situationnelle, réduire les erreurs humaines et améliorer la protection des troupes. La participation de Meta marque aussi une évolution: la firme apporte son savoir‑faire en réalité virtuelle et augmentée, signifiant un tournant commercial et technologique pour sa division immersive.

 

 

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La Somocer sauve ses fonds propres par une réévaluation foncière

La Somocer a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 24 octobre 2025, à laquelle les comptes de l’exercice 2024 seront soumis. Le projet des résolutions montre une lourde perte en 2024, de l’ordre de 28,822 MTND. Pour rappel, au premier semestre, les pertes se sont élevées à 14,697 MTND.  Le solde du compte résultats reportés passera ainsi à -35,505 MTND. Au niveau consolidé, le résultat est également déficitaire de 48,575 MTND.

Parmi les résolutions phares, il y a le vote d’un rapport d’expertise judiciaire qui a réévalué un terrain de 179 877 m² (6 titres fonciers) à 33,009 MTND. La plus-value dégagée, de 32,169 MTND, sera inscrite au compte «réserve spéciale de réévaluation». Cela permettra d’apporter une bouffée d’oxygène aux fonds propres de la société. 

Les actionnaires seront appelés à voter le renouvellement des mandats de cinq administrateurs, à savoir Abdelmajid Aoudni, Riadh Jaidane, Yassine Laamouri (représentant de la société Agrimed), Walid Ammous (représentant de la société AB Corporation) et Saba Abdennadher. Ces mandats arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée générale annuelle appelée à statuer sur l’exercice 2027.

Sur le marché, le titre affiche un rendement de 17,07% depuis le début de l’année. La Somocer est toujours en proie à des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022. La société supporte des charges financières importantes et des problèmes de recouvrement, les clients affichant des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels.

De plus, les importations illégales de matériaux de construction à bas prix, en provenance notamment de l’Inde, ont entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local. Dans ces conditions, la reprise n’est pas aussi facile en dépit d’un plan d’action 2024-2027, basé entre autres sur la diversification des produits, des marchés et des sources de financement. Pour ceux qui croient aux histoires de recovery, c’est un titre à détenir sur le long terme.

 

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Signature d’une lettre de mandat entre l’UBCI et la BERD pour la mise en place d’une ligne de crédit verte

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie «UBCI» renforce son engagement en faveur de la Finance Verte et Durable en adhérant au programme Green Economy Finance Facility «GEEF» de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement «BERD».

Le programme GEEF fournit, grâce au soutien de l’Union européenne, des financements avantageux aux entreprises privées tunisiennes, pour leurs investissements dans les domaines de l’énergie durable (efficacité énergétique et énergies renouvelables), de la conservation de l’eau, de la réduction des déchets, des bâtiments verts, de l’économie circulaire et de la protection contre l’érosion des sols.

Le 13 octobre 2025 à Tunis, l’UBCI et la BERD ont signé un accord d’adhésion au programme vert GEEF.

Cette cérémonie de signature, organisée en présence d’une délégation de l’Union européenne et de TCX Fund, partenaires de ce programme, vient renforcer un partenariat de longue date entre les deux institutions.

Dans un contexte de financements contraints, l’UBCI occupe une position clé en Tunisie dans le domaine de la Finance Verte. Son adhésion au programme GEEF renforcera sa capacité d’appui aux grandes entreprises, aux PME et aux TPME tunisiennes, en leur offrant les financements et l’assistance nécessaire, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, la réduction des déchets et la conservation de l’eau.

«L’UBCI, en rejoignant le programme GEEF de la BERD, réaffirme son soutien à l’économie verte et aux entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique permettra de mieux accompagner nos clients dans le financement de leurs projets d’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et de la préservation de l’eau», a ajouté Mohamed Koubaa, directeur général de l’UBCI.

 

 

À propos de l’UBCI

Née en 1961, l’UBCI dispose aujourd’hui d’un réseau de 102 Agences et 117 GABs opérant au coeur même des principaux centres économiques de la Tunisie. L’UBCI offre une large gamme de produits et de services à l’attention de sa Clientèle de Particuliers et de Professionnels couvrant leurs différents univers de besoins en matière de banque au quotidien, de financement de projets, de bancassurance et de gestion patrimoniale. Au service également de ses Clients Entreprises et Institutionnels, l’UBCI se démarque notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans les domaines du cash management, des activités de marchés, de la banque d’affaires, du commerce international, de l’ingénierie financière, du leasing, du factoring et de la mise en œuvre de programmes à forte valeur ajoutée avec les bailleurs de fonds internationaux.

Certifiée ISO 9001 pour ses activités à l’International depuis 2002 et pour ses activités monétiques depuis 2012. L’UBCI est aussi la première banque en Tunisie ayant obtenu en 2022 le label engagé RSE décerné par AFNOR Certification grâce à sa démarche RSE ancrée depuis 2012, et pour laquelle elle a obtenu la certification internationale «Responsability Europe».

Pour plus d’information : www.ubci.tn

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Tuninvest-Sicar dope ses revenus grâce aux dividendes

Tuninvest-Sicar a inauguré la publication des indicateurs d’activité du troisième trimestre 2025. Le gestionnaire d’actifs a réalisé des revenus de 2,573 MTND au cours du dernier trimestre, portant son chiffre d’affaires cumulé depuis le début de l’année à 2,879 MTND, contre 1,060 MTND à la même période en 2024.

Cette progression est principalement attribuable à une distribution de dividendes plus généreuse de la part des sociétés figurant dans son portefeuille de participations, pour un montant total de 2,547 MTND. Par ailleurs, les placements ont généré 0,331 MTND depuis le début de l’exercice.

La société maintient une stratégie de gestion passive, marquée par l’absence de nouvelles approbations ou d’investissements. Son portefeuille d’investissements s’élève actuellement à 4,518 MDT, répartis sur huit projets.

Tuninvest-Sicar reste toujours confrontée à un différend fiscal datant de la vérification de 2008, ayant conduit à la perte de ses avantages fiscaux. Aucun jugement définitif n’a encore été rendu par la Cour de cassation dans cette affaire. Ce contentieux constitue le principal frein à une reprise active de ses opérations et contraint la société à maintenir une gestion prudente et passive.

Sur le marché, le titre affiche un rendement impressionnant de 35,89% depuis le début de l’année. En dépit des questions fiscales persistantes, le fonds a maintenu une politique de distribution stable, versant 0,500 TND par action au titre de chacun des trois derniers exercices. Les actionnaires pourraient être significativement récompensés le jour où ces contentieux seront définitivement résolus.

 

 

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La Tunisie attire un nouvel investisseur étranger dans le textile

L’entreprise espagnole Martín Aranda, spécialisée dans la mode enfantine haut de gamme, a manifesté son intérêt pour s’implanter en Tunisie afin d’y développer une unité de production textile. Ce projet d’investissement potentiel a été au centre d’une rencontre tenue le 13 octobre 2025 entre le directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Omar Bouzouada, et Javier Aranda, représentant de l’entreprise espagnole.

Cette visite s’inscrit dans une démarche de prospection menée par Martín Aranda pour explorer les opportunités offertes par le secteur textile tunisien, reconnu pour son savoir-faire et sa main-d’œuvre qualifiée. La Tunisie, par sa position géographique stratégique au cœur de la Méditerranée et son accès facilité aux marchés européens et africains, constitue un point d’ancrage attractif pour les investisseurs étrangers.

Lors de la réunion, à laquelle ont également pris part les représentants de la direction de la Coopération internationale, du Centre de documentation et de l’information industrielle, du Centre de facilitation et de gestion des avantages, ainsi qu’un représentant de la FIPA (Agence de promotion de l’investissement extérieur), les discussions ont porté sur les conditions d’installation et les mécanismes d’appui disponibles.

Omar Bouzouada a présenté les différents dispositifs mis en place par l’APII pour accompagner les investisseurs, notamment les programmes de facilitation et les incitations fiscales et financières destinées aux entreprises opérant dans les zones de développement régional. Il a également rappelé le rôle majeur du textile dans l’économie tunisienne, un secteur qui regroupe plus de 1320 entreprises et génère environ 35 000 emplois directs.

Fondée en 1965, Martín Aranda est une marque espagnole réputée pour la conception de vêtements pour bébés et enfants. L’entreprise se distingue par son savoir-faire artisanal, la qualité de ses matières premières et sa production respectueuse des standards internationaux, combinant tradition et innovation.

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Les leçons clés de PMO Mastery 2025 pour transformer la gestion de projets

La première édition du PMO Mastery 2025, tenue les 11 et 12 octobre à Hammamet, a réuni des experts du management de projets pour discuter de la gouvernance, du leadership, de la gestion des ressources et de l’optimisation des processus. Cet événement a offert aux chefs de projet, managers PMO et responsables de programmes, notamment des PME, l’opportunité d’échanger, d’apprendre de nouvelles pratiques et de développer des compétences clés pour exceller dans la gestion de projets.

Eman Deabil, experte en transformation, auteure et conférencière, est une spécialiste du changement avec plus de 15 ans d’expérience dans le conseil auprès des conseils d’administration et des dirigeants, la gestion d’équipes pluridisciplinaires et la conduite de projets transformationnels.

Lors de son intervention, elle a souligné l’importance du PMO, qu’elle considère comme un acteur crucial dans la gestion des projets et la transformation des entreprises. Eman Deabil a également insisté sur la nécessité d’un apprentissage continu, précisant que la connaissance est désormais accessible partout grâce aux forums, aux sites web, aux réseaux sociaux et aux livres, ce qui permet à chacun de devenir un meilleur leader. Elle a abordé les défis posés par la technologie, qu’elle considère comme une arme à double tranchant, à utiliser avec soin et discernement. Enfin, elle a mentionné que le livre Green PMO l’a particulièrement inspirée, influençant sa vision du rôle stratégique du PMO dans les organisations modernes.

Aussi, Heba Bilal AlShehhi est une experte en gestion de projets, conférencière TED et auteure du livre Elements of Leadership. Dans cet ouvrage, elle aborde les caractéristiques essentielles qu’un leader doit posséder, ainsi que les qualités d’un bon manager. Elle souligne l’importance de la confiance, de l’empathie et de l’intelligence émotionnelle dans la gestion des équipes. Selon elle, un leader doit également faire preuve de compréhension et adopter un côté humain dans ses interactions, en favorisant des connexions saines et équilibrées.

L’experte met l’accent sur le fait que les leaders doivent posséder des compétences clés comme de bonnes connaissances, de l’empathie, de l’intelligence, une solide éthique de travail et, surtout, la capacité à maintenir un environnement de travail sain et loin de toute toxicité. Elle insiste également sur l’importance du leadership dans le monde moderne, où les organisations ont besoin de leaders qui savent trouver l’équilibre entre performance et bien-être humain.

Aïcha Tamboura-Diawara est une experte en responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et en gestion de projets de développement durable, avec plus de 22 ans d’expérience. Elle a parlé de l’importance des femmes dans le leadership et de l’évolution de cette question, surtout ces derniers temps. Elle a souligné qu’il faut de la force, de la détermination et de l’enthousiasme pour devenir un leader, non seulement pour surmonter les défis, mais aussi pour les dépasser. Elle a aussi insisté sur le fait que ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie doivent acquérir des compétences, évoluer et travailler sur leur développement personnel. Il est nécessaire de s’impliquer dans des activités qui aident à l’éducation, pas seulement par les informations formelles des réseaux, mais aussi par des expériences de vie, comme la lecture, le travail associatif et le networking. Tout cela peut aider à devenir ce que l’on veut, et le terrain est ouvert à tout le monde.

Ce forum a mis en évidence l’importance du leadership, en particulier celui des femmes, et a souligné que devenir un leader nécessite force, détermination et développement personnel. Il a rappelé que surmonter les défis est essentiel, mais qu’il faut aussi les transformer en opportunités. L’impact est clair: pour réussir, il faut acquérir des compétences, évoluer

constamment et s’impliquer dans des activités enrichissantes comme la lecture et le réseautage.

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Voici les 10 pays africains les plus riches en 2025

Selon les dernières données publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et compilées par Statista et Statistics Times, l’Afrique du Sud conserve en 2025 sa place de première puissance économique du continent, avec un produit intérieur brut (PIB) nominal estimé à plus de 410 milliards de dollars. Ce classement se base sur la valeur totale des biens et services produits par chaque pays, sans ajustement pour le pouvoir d’achat, ce qu’on appelle le PIB nominal.

Derrière l’Afrique du Sud, l’Égypte arrive en deuxième position avec 347 milliards de dollars, suivie de l’Algérie, dont le PIB devrait atteindre 268 milliards de dollars. Ces trois économies dominent le continent grâce à une combinaison d’industries diversifiées, de ressources naturelles et de politiques d’investissement orientées vers les grands projets d’infrastructure.

À la quatrième place figure le Nigeria (188 milliards de dollars), qui reste la plus grande économie d’Afrique de l’Ouest malgré les défis liés à l’inflation et à la dévaluation du naira. Le Maroc complète le top 5, fort d’une économie stable et de réformes continues dans les secteurs automobile, aéronautique et des énergies renouvelables, avec 165 milliards de dollars de PIB.

Le Kenya se distingue en sixième position (131 milliards), soutenu par une forte croissance du numérique et des services financiers. Viennent ensuite l’Éthiopie (117 milliards), l’Angola (113 milliards), la Côte d’Ivoire (94 milliards) et le Ghana (88 milliards), qui ferment le top 10. Ces pays s’appuient sur des moteurs variés: agriculture performante, investissements dans les infrastructures et exportations de matières premières.

Ce classement reflète la capacité de certaines nations africaines à diversifier leurs économies et à renforcer leurs marchés intérieurs. Toutefois, les défis demeurent: inflation persistante, endettement élevé et dépendance aux matières premières continuent de freiner une croissance inclusive.

Quant à la Tunisie, elle se situe à la 13ᵉ place du classement africain, avec un PIB estimé à 55 milliards de dollars, confirmant sa position parmi les économies moyennes du continent, portée principalement par les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et du tourisme.

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