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Pens.com étend ses activités à Tunis avec l’ouverture de nouveaux bureaux dans l’immeuble MAJDA

Dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale, Pens.com renforce sa présence en Tunisie en investissant dans des infrastructures modernes destinées à accompagner sa croissance. La cérémonie d’inauguration, tenue en présence de représentants de l’entreprise et d’acteurs locaux, marque une étape significative dans le développement de Pens.com sur le territoire tunisien. Cette initiative témoigne de l’engagement durable de la multinationale envers ses équipes et son ancrage à long terme dans la région.

Pens.com vient d’annoncer la consolidation de sa présence en Tunisie à travers l’acquisition d’un étage supplémentaire au sein de l’immeuble MAJDA, situé à proximité de ses bureaux actuels aux Berges du Lac 2, à Tunis. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue et témoigne de l’engagement indéfectible de l’entreprise envers ses collaborateurs et ses activités locales.

Implantée en Tunisie depuis 2018, Pens.com a connu une expansion constante, employant aujourd’hui plus de 1 000 collaborateurs. Au fil des sept dernières années, la société a consolidé son ancrage à Tunis où ses équipes assurent un large éventail de fonctions stratégiques, contribuant à enrichir l’expérience client à l’échelle mondiale.

Le nouvel espace accueillera les équipes de plus en plus nombreuses occupant des fonctions multilingues clés, dont les opérations du centre de contact (Ventes et Service Client), l’Administration et le Marketing, au service d’une clientèle internationale diversifiée.

Lors de l’inauguration officielle des nouveaux espaces, tenue le 17 septembre, la direction de Pens.com, conduite par son Président & CEO, Peter Kelly, s’est rendue à Tunis pour célébrer cette étape importante lors d’une cérémonie de coupure de ruban.

Un événement qui a mis en avant le rôle stratégique du site tunisien dans le déploiement global de l’entreprise. « Nos opérations en Tunisie sont un pilier fondamental de notre succès. Elles sont portées par des équipes talentueuses et engagées, qui contribuent activement à l’amélioration continue de l’expérience client », a déclaré Peter Kelly. « Cette expansion illustre la solidité de notre développement local et réaffirme notre confiance dans le site Tunisie, élément clé de notre stratégie internationale. J’invite les professionnels locaux à découvrir les opportunités passionnantes que nous proposons sur notre site carrière. »

Dans le cadre de cette croissance, Pens.com continue de créer des opportunités professionnelles stimulantes pour les talents sis en Tunisie. Les personnes intéressées peuvent consulter les offres disponibles sur : https://careers.pens.com.

 

 

 

À propos de Pens.com
Forte de près de 60 ans d’expérience et présente dans 22 pays à travers le monde, Pens.com aide ses clients à « dépenser moins et promouvoir plus », grâce à une large gamme de produits promotionnels de qualité adaptés à tous les budgets. En tant que marque phare de National Pen dédiée au modèle direct-à-l ’entreprise, Pens.com opère via un réseau de plus de 11 sites en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique, en Australie et en Asie.

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Telnet Holding affiche un résultat résilient et récupère un crédit TVA de 2,914 Mtnd

La société Telnet Holding a annoncé un bénéfice net de 5,055 Mtnd. Ces résultats individuels garantissent déjà un dividende attractif pour l’année prochaine. Sur le plan consolidé, les revenus ont enregistré une hausse de 23,9% par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi 42,348 Mtnd. En ce qui concerne les charges, celles liées au personnel restent le principal poste de dépenses, avec une augmentation de 14,9%, s’élevant à 26,183 Mtnd. Cette hausse a impacté la rentabilité opérationnelle du groupe. L’EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) a ainsi diminué, s’établissant à 4,364 Mtnd contre 6,301 Mtnd l’année précédente.

Les comptes consolidés montrent également une quote-part des titres mis en équivalence s’élevant à 0,625 Mtnd. Le bénéfice net part du groupe a atteint 4,093 Mtnd, marquant une légère baisse de 4,6% par rapport à l’année précédente.

Par ailleurs, la société Telnet INC a conclu un accord total avec l’administration fiscale le 17 juin 2025 concernant les notifications de février 2023 et de mars 2024. Selon cet accord, la société s’est engagée à régler les restes à recouvrer exigibles en principal, d’un montant de 0,334 Mtnd, sur un délai de trois ans. À la date du 30 juin 2025, la première échéance a été réglée pour un montant de 0,040 Mtnd. De même, un accord favorable a été obtenu concernant le crédit TVA, à la suite de la demande de restitution effectuée par la société le 25 décembre 2024. L’administration fiscale a accepté une restitution de 2,914 Mtnd.

Sur le marché, le titre affiche un rendement de 17,5% depuis le début de l’année, satisfaisant pour les investisseurs.

 

 

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Ô Saveurs: quand un secret de grand-mère devient un projet entrepreneurial

 «Je vais te révéler le secret de mes recettes», c’est par cette phrase que tout a commencé. La grand-mère maternelle d’Ahmed Ben Ayed ne savait peut-être pas qu’en transmettant à son petit-fils les secrets du kadid, du merguez, du osban sfaxien, la charmoula ou encore de la harissa, elle allait donner naissance à une aventure entrepreneuriale qui fait aujourd’hui parler d’elle: Ô Saveurs, une épicerie fine tunisienne lancée en pleine pandémie.

L’idée a germé au cœur d’une réunion familiale, où le besoin d’un projet innovant, axé sur la livraison à domicile, s’est imposé. «On a commencé avec 15 produits en 2020, et aujourd’hui, nous en avons 75», raconte Ahmed, gérant et fondateur. 

Ce succès n’est pourtant pas le fruit du hasard. C’est sa grand-mère maternelle, gardienne des saveurs traditionnelles de Sfax, qui lui a transmis les secrets des recettes intemporelles du terroir culinaire typique tunisien.

«Au début, je n’avais aucune idée sur la cuisine ni sur la façon de réaliser ces plats. C’est à elle que j’ai demandé des explications et des petits secrets. J’ai appris petit à petit, et à ce jour, je suis le seul dans la famille à connaître ces secrets», confie Ahmed. 

Sa formation initiale en entrepreneuriat lui a donné les bases pour structurer son projet, même si ce domaine culinaire ne faisait pas partie de ses plans dès le départ.

L’entrepreneur insiste sur la nécessité d’adaptation face aux aléas économiques et sociaux: «L’entrepreneur doit s’acclimater à la conjoncture actuelle. Il faut être flexible et apprendre de son entourage… et c’est ce que j’ai fait».

Malgré les obstacles rencontrés au début, Ahmed n’a pas jeté l’éponge. Encouragé par les retours positifs des clients, restaurateurs et revendeurs d’épicerie, il a décidé de se consacrer pleinement à Ô saveurs. 

Le choix du nom a lui aussi une histoire familiale: «Après un brainstorming, on a choisi Ô saveurs. ‘Saveurs’, parce que c’est synonyme de bon, et Ô, pour une touche féérique».

Présent aujourd’hui à temps plein dans son aventure, Ahmed se considère comme un artisan passionné, toujours en quête d’amélioration. «Ce n’est pas facile d’apprendre ces recettes. Mais je teste, je fais goûter à ma famille, à mes clients, et je prends leurs avis pour progresser». 

Les produits proposés par Ô Saveurs sont naturels, sans colorants ni additifs, reflétant un profond respect de la tradition et de la qualité.

«Mon projet, c’est comme mon bébé. J’ai vécu avec lui toutes ses phases, et je le vois grandir jour après jour», conclut Ahmed, qui nourrit une vision à la fois réaliste et ambitieuse pour la période 2025-2030.

Cette histoire familiale et entrepreneuriale illustre comment, à travers la passion, la transmission et l’adaptabilité, peut naître et prospérer une entreprise authentique dans un contexte aussi plein de défis.

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BTS Bank annonce de nouvelles mesures en faveur des petits céréaliers pour la campagne 2025-2026

La Banque Tunisienne de Solidarité (BTS Bank) a dévoilé, lors de la Journée nationale sur la filière céréalière organisée le 18 septembre 2025 à l’Institut national agronomique de Tunisie, une série de mesures destinées à soutenir les petits exploitants agricoles pour la campagne 2025-2026. L’événement a été organisé en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche ainsi que la Banque Nationale Agricole (BNA).

Parmi les principales annonces, la BTS Bank a décidé d’augmenter l’enveloppe financière allouée aux crédits agricoles, passant de 24 millions de dinars à 30 millions de dinars, dont 5 millions seront mobilisés via des opérateurs privés. Le plafond des crédits saisonniers accordés directement par la banque sera également relevé de 60 000 à 100 000 dinars, sans exiger de garanties réelles ni d’apport personnel.

Les associations de microcrédit verront, quant à elles, leur capacité de financement renforcée avec un relèvement du plafond des prêts de 5 000 à 10 000 dinars. La banque a par ailleurs supprimé la limite d’âge fixée auparavant à 65 ans, permettant ainsi aux exploitants plus âgés de bénéficier du financement.

Dans le cadre de cette nouvelle orientation, la BTS Bank a également annoncé la signature de conventions avec cinq opérateurs privés dans les gouvernorats où elle ne dispose pas encore de partenaires, ainsi que l’ouverture du financement dans les autres régions avec une attention particulière portée aux cultures irriguées.

Le même jour, la banque a tenu sa première session interne d’examen des crédits au siège central, au cours de laquelle environ 450 dossiers ont été approuvés pour un montant global avoisinant 6,5 millions de dinars. 

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Coupe d’Afrique des Nations 2025: le Maroc exige une procédure temporaire de visa électronique

Les autorités marocaines ont annoncé la mise en place, à titre exceptionnel et temporaire, d’une procédure de visa électronique (AEVM) pour faciliter l’entrée au Maroc dans le cadre de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Cette mesure concerne les citoyens des pays soumis à l’obligation de visa, y compris les Tunisiens. Elle sera appliquée à partir du 25 septembre 2025 et restera en vigueur jusqu’au 25 janvier 2026.

Les personnes intéressées à assister aux matchs devront soumettre leur demande via l’application numérique «YALLA», spécialement développée pour l’événement en collaboration avec la Fédération royale marocaine de football. Les requérants devront déposer leur demande au moins 96 heures avant la date prévue de leur voyage, en accédant au portail officiel .

En revanche, les demandes de visa pour d’autres motifs, tels que le tourisme, les affaires ou les visites familiales, continueront à suivre la procédure habituelle.

Certains voyageurs resteront toutefois exemptés de cette procédure temporaire, notamment les titulaires de passeports diplomatiques et de service, les personnes disposant d’un titre de séjour valide au Maroc, les passagers en transit munis d’un visa de transit, ainsi que les conjoints de citoyens marocains et les personnes âgées de plus de 55 ans.

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40% des dirigeants envisagent de quitter leur poste, selon une étude

Le rapport Global Leadership Forecast 2025 du cabinet DDI dresse un constat préoccupant sur l’état du management dans le monde. Réalisée auprès de plus de 10 000 leaders et 2 000 responsables RH dans une cinquantaine de pays, l’étude révèle que 71 % des dirigeants ressentent davantage de stress depuis leur prise de fonction et que 40 % d’entre eux ont déjà envisagé de quitter leur rôle pour préserver leur bien-être.

Cette tension s’accompagne d’une crise de confiance : seuls 29 % des collaborateurs déclarent faire confiance à leur manager direct, un chiffre en baisse de 37 % par rapport à 2022. Dans le même temps, les compétences jugées importantes pour l’avenir, comme la capacité à définir une stratégie ou à gérer le changement, restent largement sous-estimées dans les programmes de formation des entreprises. Ce décalage nourrit une inquiétude: les talents à haut potentiel sont de plus en plus tentés de quitter leur organisation, avec un taux d’intention de départ passé de 13 % en 2020 à 21 % en 2024.

Face à ces signaux d’alerte, plusieurs pistes pratiques émergent. Les experts recommandent de renforcer la délégation pour réduire le stress des managers, d’instaurer une culture de transparence afin de restaurer la confiance interne, et de donner la priorité à la formation stratégique et au management du changement. Il devient aussi essentiel d’offrir aux jeunes talents des projets à forte visibilité et des perspectives de carrière concrètes, pour freiner l’attrition. Enfin, l’étude invite à mieux accompagner les managers dans l’intégration de l’IA, souvent perçue avec scepticisme au niveau opérationnel, afin qu’elle devienne un levier d’efficacité plutôt qu’une source d’angoisse.

 

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La startup nigériane Moove va être valorisée à 2 milliards de dollars

La fintech nigériane spécialisée dans la mobilité, Moove, soutenue par Uber, prépare un ambitieux plan de financement de plus de 300 millions de dollars. Cette initiative stratégique vise à porter la valorisation de Moove au-delà de 2 milliards de dollars et à accélérer ses avancées dans le domaine des véhicules autonomes.

Fondée en 2020 par Ladi Delano et Jide Odunsi, Moove utilise un système de scoring de crédit pour offrir un financement de véhicules à ses clients, leur permettant d’acquérir des véhicules neufs destinés au transport de passagers, à la logistique ou aux livraisons, via un remboursement basé sur un pourcentage de leurs revenus hebdomadaires. Elle est présente dans plus d’une douzaine de marchés, dont les Émirats arabes unis, le Mexique et l’Inde. Les revenus de l’entreprise ont explosé, atteignant 400 millions de dollars en 2024 et son Ebitda est passé en territoire positif l’année dernière.

En juillet 2024, la pépite a levé plus d’un milliard de dollars en dette afin de financer le déploiement de sa technologie de conduite autonome en partenariat avec Waymo, la filiale d’Alphabet, et d’accélérer son expansion aux États-Unis.

L’idée est très simple et on se demande toujours pourquoi ce type d’affaires peine à se faire une place en Tunisie. Encore une fois, il faut libéraliser l’initiative économique dans ce pays afin de permettre aux jeunes de mettre la pression sur les anciens business models rigides qui accablent l’économie.

 

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Ciments de Bizerte: 26,7 millions de dinars de pertes au premier semestre 2025

La société Les Ciments de Bizerte (SCB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Au premier semestre 2025, la SCB affiche une perte nette de 26,7 millions de dinars, contre 26,8 millions à la même période de 2024. Le chiffre d’affaires a reculé à 18,6 millions de dinars, contre 19,6 millions un an plus tôt.

La marge brute, déjà négative en 2024, s’est encore détériorée pour atteindre -2,6 millions de dinars, contre -1,8 million l’année précédente. Ce recul est directement lié à l’arrêt de la production de clinker, conséquence de ruptures d’approvisionnement en coke de pétrole dues à un manque de financement. Pour pallier cette situation, la société a dû importer 58 536 tonnes de clinker, un volume insuffisant pour répondre à la demande et maintenir sa compétitivité.

Le coût de cette sous-activité est lourd : 11,3 millions de dinars ont été imputés au coût de production pour la période.

Au 30 juin 2025, le total des actifs de la SCB s’établit à 379,7 millions de dinars, contre 400 millions un an plus tôt. Les immobilisations corporelles représentent l’essentiel des actifs non courants (334,1 millions).

Côté passif, l’endettement progresse à 263,2 millions de dinars, contre 238,6 millions en juin 2024, tiré par les dettes fournisseurs (70,5 millions) et les concours bancaires (85,3 millions).

Les pertes successives continuent d’éroder les fonds propres, passés de 161,4 millions de dinars en juin 2024 à 116,5 millions un an plus tard. Le poste des résultats reportés affiche désormais un solde négatif de -230,2 millions de dinars.

Des signaux contrastés

Malgré ce tableau préoccupant, certains indicateurs apportent une note plus positive :

  • Charges financières en recul : elles passent de 5,9 millions à 5,1 millions de dinars.

  • Revenus du quai en forte hausse : ils atteignent 2 millions de dinars, contre 702 000 dinars en 2024.

  • Provision fiscale accrue : la société a dû constituer une provision supplémentaire de 4,4 millions de dinars, en raison de retards dans ses obligations fiscales.

 

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Dattes tunisiennes: des exportations en recul mais des prix en hausse

Les dattes tunisiennes gardent leur éclat sur les marchés étrangers, même si la campagne 2024/2025 s’annonce en léger recul. D’après les chiffres de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les exportations ont totalisé 132,1 mille tonnes pour une valeur de 841 millions de dinars durant les onze premiers mois, soit une baisse de 6 % en volume et de 3,8 % en valeur par rapport à la saison précédente.

Ce repli n’a toutefois pas freiné l’évolution des prix. À fin août 2025, le kilo de dattes tunisiennes se vendait en moyenne à 6,37 dinars, contre 6,22 dinars l’année dernière. Une hausse de 2,4 % qui illustre la résilience de ce produit emblématique de l’agriculture nationale.

L’Italie confirme son statut de premier client au mois d’août 2025, absorbant 18,4 % des exportations. L’Allemagne (11,2 %) et l’Espagne (9,7 %) complètent le podium, témoignant de l’ancrage européen de ce marché.

Du côté des dattes biologiques, la dynamique est encore plus marquée. Avec 8 322,8 tonnes exportées pour une valeur de 73,2 millions de dinars, elles représentent désormais 6,3 % des volumes et 8,7 % de la valeur totale. Leur prix moyen, 8,80 dinars le kilo, dépasse largement celui des dattes conventionnelles, confirmant leur positionnement premium.

L’Allemagne s’impose comme le premier débouché des dattes biologiques tunisiennes, recevant 31 % des volumes, suivie par la Belgique (14 %) et les Pays-Bas (11 %). Une percée qui traduit l’appétit croissant des consommateurs européens pour des produits alliant qualité et authenticité.

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Tunisie: approbation de 4 nouveaux dossiers d’investissement

Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a annoncé, vendredi 19 septembre, l’approbation de quatre nouveaux dossiers dans le cadre du Programme de mise à niveau industrielle des entreprises. La décision a été prise lors de la réunion du comité consultatif, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence de responsables de l’UTICA, du ministère des Finances, du ministère de l’Économie et de la Planification, ainsi que du Banque centrale de Tunisie.

Ces projets concernent des entreprises actives dans les secteurs de l’agroalimentaire, du textile-habillement, des industries mécaniques et électriques, ainsi que d’autres branches diverses. Ils totalisent des investissements supérieurs à 110 millions de dinars, appuyés par des subventions d’environ 15 millions de dinars.

Par ailleurs, la ministre a validé les conclusions de la commission restreinte du programme, tenue le 17 septembre. Celle-ci avait donné son accord à 33 dossiers supplémentaires, représentant près de 53 millions de dinars d’investissements et des subventions estimées à 8,1 millions de dinars. Elle avait également approuvé 66 projets liés à des investissements technologiques prioritaires, pour un montant global de 4,6 millions de dinars, dont 2 millions en subventions.

Dans une perspective de durabilité, le ministère a aussi décidé d’accorder des incitations spécifiques, via le Fonds de développement de la compétitivité industrielle, aux entreprises qui installent des stations de traitement des eaux industrielles usées. Cette mesure vise à encourager les industries à intégrer des solutions de gestion environnementale dans leurs plans de développement.

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9ᵉ Assemblée Générale Ordinaire de la TAA, vers une supply chain responsable & une coopération internationale renforcée

La Tunisian Automotive Association (TAA) tiendra sa 9ᵉ Assemblée Générale Ordinaire, un rendez-vous clé pour les acteurs majeurs du secteur automobile tunisien. Cette rencontre annuelle permettra de faire le point sur les réalisations 2024 et de présenter les orientations stratégiques qui accompagneront le développement du secteur.

Au cœur de cette édition, les membres et partenaires de la TAA partageront les réalisations marquantes de l’association et de ses adhérents, ainsi que les activités et les perspectives d’évolution en cours et à venir.  La journée se poursuivra avec un side-event intitulé “Driving Responsibility: The Future of Tunisian Automotive Supply Chains”, organisé en collaboration avec The Responsible Supply Chain Initiative (RSCI), qui mettra en avant les défis et opportunités liés aux chaînes d’approvisionnement responsables, un sujet clé pour la compétitivité durable de la filière automobile tunisienne.

Aujourd’hui, la filière automobile tunisienne représente près de 80% des exportations industrielles du pays, avec un volume d’affaires estimé à 4 milliards de dinars d’ici fin 2025, contribuant ainsi à hauteur de 4% au PIB national. Elle regroupe environ 300 entreprises et emploie plus de 100 000 personnes, dont entre 12 000 et 15 000 ingénieurs spécialisés. Cette évolution est portée par des initiatives ciblées de Recherche & Développement, notamment sur des projets axés sur les systèmes d’aide à la conduite, la maintenance prédictive et les plateformes de mobilité intelligente, favorisant l’implantation de nouvelles filiales internationales en Tunisie.

Rappelons-le, l’industrie automobile mondiale traverse une phase de mutation accélérée, portée par l’électrification des véhicules, la mobilité connectée et l’intégration croissante des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle et le software. La Tunisie, grâce à ses compétences en ingénierie logicielle et ses initiatives en matière d’innovation, affirme sa place dans cette évolution globale.

Avec cette assemblée, la TAA réitère ainsi sa vision de positionner la Tunisie comme un hub automobile durable et compétitif, moteur d’innovation technologique, d’emplois hautement qualifiés, et de standards élevés en matière de responsabilité à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement. L’événement sera aussi l’occasion officielle de signer des accords de partenariat structurants avec le RSCI, ainsi qu’avec la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK), visant à renforcer une coopération économique tournée vers l’impact technologique et environnemental pour le secteur automobile tunisien.

La TAA poursuit ses efforts pour faire rayonner l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur automobile en Tunisie.  Forte de sa présence récente à des événements internationaux majeurs tels que le salon IAA Mobility de Munich, l’E-Mobility Show en Ouganda, et l’IATF à Alger, l’association consolide la position géostratégique de la Tunisie sur les scènes africaine et européenne. Ces participations soutiennent la dynamique d’attraction des investissements, le développement des partenariats technologiques, et contribuent à l’accélération de la montée en puissance des sites industriels tunisiens, reconnus comme des acteurs innovants et précurseurs dans la région.

A propos de la TAA :

La Tunisian Automotive Association est une association Professionnelle à but non lucratif créée en février 2016 à l’initiative des acteurs de l’industrie des composants automobiles en Tunisie afin de favoriser les échanges, la collaboration et la synergie entre les entreprises du secteur de l’industrie automobile et d’accompagner les autorités Tunisiennes pour développer et promouvoir le secteur en Tunisie.

 

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Le Franco-Tunisien Khalil Dinguizli est désormais premier représentant de la BERD au Sénégal

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé la nomination de Khalil Dinguizli en tant que premier directeur pour le Sénégal, pays qui a rejoint l’institution financière internationale en 2025 en tant que membre et pays d’opérations. Basé à Dakar, il aura pour mission de diriger l’installation et le développement des activités de la BERD sur le territoire, sous la supervision de Heike Harmgart, directrice générale pour l’Afrique subsaharienne.

Cette décision s’inscrit dans le prolongement des amendements approuvés lors de l’assemblée annuelle de la BERD en 2023 à Samarkand, ouvrant la voie à l’élargissement de son champ d’action vers l’Afrique subsaharienne et l’Irak. Pour l’institution, il s’agit d’un pas stratégique afin de soutenir la transition économique et l’investissement privé dans une région à fort potentiel.

De double nationalité tunisienne et française, Dinguizli a rejoint la BERD en 2014 en Tunisie, où il a piloté des projets d’investissement pour le secteur privé avant de devenir chef intérimaire du bureau tunisien en 2020. Il a ensuite été nommé responsable du bureau du Liban en 2021, une fonction qui l’a amené à accompagner le secteur privé et à coordonner le dialogue avec les autorités et les partenaires internationaux dans un contexte économique difficile.

Avant son parcours à la BERD, il a travaillé pendant dix ans dans la banque d’investissement au Crédit Agricole CIB à Paris. Diplômé en finance de l’IHEC Carthage en Tunisie et de l’ESCP Business School à Paris, il apporte une expertise reconnue en matière d’investissement et de financement.

Depuis sa création en 1991, la BERD a investi plus de 215 milliards d’euros dans 42 économies émergentes, dont 79% dans le secteur privé. L’institution poursuit son objectif d’accompagner une transition vers des modèles économiques plus verts, inclusifs et numériques, ambition qu’elle compte désormais étendre au Sénégal et à l’Afrique subsaharienne.

 

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WIDU Africa: la diaspora tunisienne peut désormais soutenir les entrepreneur.e.s depuis toute l’UE

De Paris à Rome, en passant par Madrid et Varsovie, les Tunisien.ne.s de la diaspora peuvent désormais financer et accompagner directement des micro- et petites entreprises dans leur pays d’origine grâce au projet WIDU.Africa Cette ouverture à tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’à la Norvège et la Suisse, marque une nouvelle étape pour ce programme qui a déjà permis de créer ou maintenir près de 1970 emplois en Tunisie.

WIDU Africa, un pont entre la diaspora et les entrepreneur.e.s Tunisien.ne.s

WIDU.Africa est un projet qui vise à optimiser le potentiel de la diaspora au profit du développement des micro et petites entreprises, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH. 

Depuis son lancement en 2019, WIDU a soutenu les MPME dans six pays africains: le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Togo et la Tunisie grâce à un appui financier et un accompagnement technique adapté.

L’approche de WIDU.Africa stimule la croissance économique en renforçant l’esprit d’entreprise, en soutenant la création d’emplois et en augmentant les revenus. 

WIDU constitue un pont qui lie les communautés de la diaspora et les entrepreneur·e·s locaux·les, et interconnecte les ressources, les apprentissages et les opportunités.  

WIDU élargit ses horizons pour renforcer l’engagement de la diaspora en faveur des entreprises locales

Initialement accessible aux membres de la diaspora africaine résidant dans neuf pays européens, WIDU est désormais ouvert aux communautés de la diaspora dans l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège et en Suisse. 

Cette expansion offre un accès plus large aux mécanismes de soutien aux entrepreneur·e·s en Afrique et crée de nouvelles opportunités à la diaspora pour contribuer directement au développement économique de leurs pays d’origine.

Les communautés de la diaspora dans les pays inéligibles à la participation au projet WIDU dans le passé, tels que l’Italie ou l’Espagne, ont dorénavant la possibilité de soutenir leurs amis et leurs proches dans leurs ambitions entrepreneuriales. 

Cette portée plus large permettra une croissance importante des activités de WIDU. Africa à travers une mobilisation de la diaspora africaine en Europe plus élargie.

WIDU.Africa est désormais disponible à la diaspora africaine résidant dans les pays européens suivants: Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse. 

Un soutien financier renforcé aux entreprises locales

Parallèlement à cette ouverture géographique, WIDU.africa a également renforcé son instrument de financement principal, l’Original WIDU Grant, afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneur·e·s en constante évolution.

Le principe du projet est simple:

  • Un membre de la diaspora et un.e entrepreneur.e local.e investissent chacun un montant équivalent dans un projet.
  • WIDU double cette somme sous forme de subvention.

 

Ce mois-ci, le seuil maximal de cette subvention a été augmenté jusqu’à 3000€ (soit plus de 10 000 DT). Cela signifie que les donateurs·rices de la diaspora et les entrepreneur·e·s tunisienn·e·s peuvent dès à présent investir conjointement entre 150€ et 1500€ chacun. 

Afin d’apporter un soutien plus substantiel, WIDU.Africa a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original WIDU Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation. 

En effet, les entrepreneur·e·s qui décident de participer à nouveau au programme WIDU peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention WIDU (soit près de 16 800 DT).

Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneur·e·s dans le développement d’entreprises durables, et contribuent à la croissance économique à long terme.

WIDU.Africa: déjà plus de 7’500 MPME soutenus en Afrique pour un impact durable

Depuis son lancement en 2022 en Tunisie, WIDU a financé 685 projets grâce à plus de 1.4 million d’euros versé sous forme de subventions. Les entreprises soutenues ont créé et maintenu plus de 1970 emplois, dont 61 % sont occupés par des femmes.  

Au niveau régional, WIDU est présent dans cinq autres pays: le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo. 

Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets, ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52% occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions. 

En améliorant ses outils de financement et en élargissant sa portée géographique, WIDU.Africa ouvre de nouveaux horizons et crée des opportunités inédites pour les entrepreneur·e·s en Tunisie et au-delà. 

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Mahdia accueille le premier atelier scientifique sur l’avenir de la gestion fiscale à l’ère de l’IA

Le premier atelier scientifique dédié à «l’avenir de la gestion fiscale à l’ère de la révolution de l’intelligence artificielle» se déroulera les 27 et 28 septembre à Mahdia, organisé par l’Association nationale des huissiers du Trésor.

Cet événement rassemblera des experts issus des secteurs de la fiscalité, de la comptabilité, des finances publiques et du milieu académique.

L’atelier a pour objectif d’analyser les profondes transformations que l’intelligence artificielle pourrait impulser dans la gestion fiscale, en mettant l’accent sur la transparence, la lutte contre la fraude fiscale, l’amélioration des services aux contribuables et le renforcement de la justice fiscale. 

Plusieurs sessions thématiques discuteront également des enjeux, risques et opportunités liés à l’adoption des technologies innovantes dans l’administration fiscale.

Fondée en novembre 2023, l’Association nationale des huissiers du Trésor regroupe les huissiers du Trésor tunisiens. Elle a pour mission de former ses membres au recouvrement des créances publiques, d’organiser des rencontres nationales et de promouvoir une meilleure connaissance des lois financières.

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L’Égypte et l’Espagne signent un partenariat pour le développement durable 2025-2030

L’Égypte et l’Espagne ont signé, jeudi 18 septembre, au Caire, un partenariat pour le développement durable couvrant la période 2025-2030. L’accord a été paraphé par la ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, et le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, en marge du Forum d’affaires égypto-espagnol.

Ce partenariat, présenté comme le premier du genre pour l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), fixe un cadre de collaboration dans des domaines prioritaires: la croissance inclusive, l’action climatique, la sécurité alimentaire, l’égalité de genre, la gestion de l’eau, la biodiversité et l’amélioration des services publics. Une commission mixte égypto-espagnole sera chargée d’assurer le suivi et l’évaluation des projets engagés.

Au-delà de son volet bilatéral, l’accord ouvre la voie à une coopération régionale et trilatérale, renforçant le rôle de l’Égypte comme partenaire de référence en Méditerranée et en Afrique.

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Premier vol direct bulgare à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a reçu jeudi 18 septembre son premier vol direct de la compagnie aérienne bulgare Electra Airways, a annoncé le groupe turc TAV Airports, gestionnaire des aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir.

Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Boeing 737-400 de 149 places, arrivait directement des villes bulgares de Varna et Burgas. 

Cette nouvelle liaison, proposée deux fois par semaine, relie Enfidha aux stations balnéaires de Varna et Burgas, renforçant ainsi les échanges touristiques et culturels entre la Tunisie et la Bulgarie et offrant aux voyageurs de nouvelles possibilités de découverte.

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Où investir en Afrique? Voici les destinations les plus attractives

La 10e édition du Global Attractiveness Index (GAI) 2025 met en lumière les forces et fragilités des économies internationales. L’indice évalue 146 pays selon leur compétitivité et leur capacité à attirer investissements et talents.
Le classement africain est dominé par l’île Maurice, classée 76ᵉ au niveau mondial. Le pays insulaire gagne six places par rapport à 2024, confirmant sa réputation de hub économique régional. L’Égypte arrive ensuite à la 78ᵉ position mondiale, bien qu’en léger recul par rapport à l’an dernier. L’Algérie suit de près, également 78ᵉ mais en progression d’un rang. Le Maroc progresse également et se hisse à la 85ᵉ place, tandis que la Côte d’Ivoire continue sa dynamique positive en passant de la 95ᵉ à la 89ᵉ position.

Le rapport souligne que plusieurs économies africaines affichent un fort “dynamisme”, signe d’une croissance en mouvement. Toutefois, l’Afrique du Sud fait figure d’exception, stagnant à la 96ᵉ place avec un profil de dynamisme jugé “critique”. La Tunisie, de son côté, se situe à la 101ᵉ place mondiale avec un score de 23,0, traduisant des défis persistants pour renforcer son attractivité.

Le trio mondial
À l’échelle mondiale, les États-Unis gardent leur statut de première puissance attractive. La Chine progresse et s’installe en deuxième position, dépassant l’Allemagne, désormais troisième. Singapour réalise une percée remarquable en montant de la 7ᵉ à la 4ᵉ place, alors que le Japon reste stable en cinquième position.

Le Royaume-Uni recule à la 6ᵉ place, fragilisé par les effets persistants du Brexit et la baisse des investissements directs étrangers. La France chute également au 13ᵉ rang, plombée par un ralentissement économique. En revanche, l’Espagne gagne cinq places pour atteindre la 19ᵉ position, et l’Italie améliore sensiblement son rang, passant de la 19ᵉ à la 16ᵉ place.

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Sotuver: des comptes solides qui valident la stratégie

La Société tunisienne de verreries (Sotuver) a enregistré un bénéfice net de 2,162 Mtnd au terme du premier semestre 2025, contre 6,119 Mtnd à la même période en 2024. Le chiffre d’affaires a progressé de 5,0%, atteignant 51,106 Mtnd, dont 40,042 Mtnd réalisés à l’export et 11,064 Mtnd sur le marché local. Cette répartition confirme la stratégie de la société, axée principalement sur les marchés étrangers. Par ailleurs, les autres produits d’exploitation se sont élevés à 4,755 Mtnd.

Les charges d’exploitation ont été maîtrisées, avec une hausse de 9,4% à 45,288 Mtnd. L’EBIT du premier semestre s’établit ainsi à 10,573 Mtnd, en hausse de 16,4% sur un an.

En revanche, les charges financières nettes ont fortement augmenté, atteignant 9,139 Mtnd à fin juin 2025, contre 6,413 Mtnd un an plus tôt. L’endettement de la société s’est sensiblement alourdi, avec des emprunts totalisant 81,160 Mtnd et des concours bancaires s’élevant à 116,787 Mtnd. À cela s’ajoute une baisse de 46,3% des produits de placement, qui se sont établis à 1,664 Mtnd. Ces éléments financiers, expliqués entre autres par les investissements importants engagés au cours de 2024 (97,977 Mtnd) et qui se sont poursuivis cette année, ont pesé sur la rentabilité.

Au niveau consolidé, la Sotuver a quasiment doublé son bénéfice net, à 26,693 Mtnd. Sur le marché boursier, le titre affiche un rendement de 7,45% depuis le début de l’année et les chiffres publiés devraient consolider la performance de l’action.

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Guide: accès au microcrédit en Tunisie

Adoptée en 2011, la loi encadrant le microcrédit en Tunisie a ouvert la voie à un secteur en pleine expansion. Destiné aux personnes exclues du système bancaire classique, ce financement vise à soutenir les petits projets commerciaux, artisanaux ou agricoles. Aujourd’hui, plusieurs institutions spécialisées, associations et filiales bancaires opèrent sur le marché tunisien, toutes soumises au même cadre légal. L’objectif est clair : offrir des montants modestes mais accessibles, adaptés aux besoins des petits entrepreneurs.

Selon Slim Ouesleti, expert en valorisation et financement pour startups et PME, parmi les institutions reconnues figurent Enda Tamweel, Taysir, Advans, CFE et Microcred. À côté, des associations locales complètent l’écosystème avec des montants plus réduits, tandis que certaines banques participent via des filiales dédiées.

1. Les montants proposés

  • Associations : jusqu’à 5 000 dinars.
  • Institutions spécialisées : plusieurs dizaines de milliers de dinars, selon la nature et la taille du projet.

2. Les documents indispensables

Le dossier de microcrédit reste allégé, mais trois pièces sont incontournables :

  • Copie de la carte d’identité nationale (CIN).
  • Justificatif de domicile (facture d’eau ou d’électricité, ou tout document officiel prouvant l’adresse).
  • Extrait de naissance ou état civil.

Pour renforcer la crédibilité du dossier, il est possible d’ajouter des états financiers, si le porteur de projet en dispose. Sinon, les établissements se contentent de collecter le maximum de justificatifs disponibles, tels que extraits de comptes, bons de livraison ou commandes.

Chez Microcred par exemple, la procédure de crédit s’appelle procédure de crédit à impact : le chargé de clientèle doit identifier un ou plusieurs impacts que le crédit pourrait générer pour stabiliser ou développer l’activité, plutôt que de se baser uniquement sur des documents comptables, selon Awatef Mechri, DG de Microcred.

3. Les critères d’évaluation

L’octroi d’un microcrédit repose avant tout sur la capacité réelle de remboursement. Les revenus pris en compte peuvent être :

  • Réguliers : salaire, commerce, artisanat.
  • Saisonniers ou informels : vente au marché, activités ponctuelles.
  • Transferts de fonds : envoyés par un proche à l’étranger.

La situation familiale et la clarté du projet sont également analysées.

4. Le rôle du garant

  • Certains établissements peuvent demander un garant.
  • Le garant n’est pas forcément responsable du remboursement, mais sa capacité financière est analysée pour s’assurer qu’il pourrait couvrir le prêt si nécessaire.
  • La loi protège les individus contre les engagements excessifs de garantie.

5. L’importance du rapport de l’agent de crédit
Le rapport de l’agent de crédit est souvent plus déterminant que la documentation elle-même. L’agent effectue des visites sur le terrain pour :

  • Vérifier l’existence et la localisation du projet ou de l’activité.
  • Évaluer visuellement les besoins et les moyens.
  • Confirmer les informations fournies dans le dossier.

C’est cette évaluation, combinée à l’analyse de l’impact potentiel du crédit, qui sert de base à la décision d’octroi.

6. Délais de réponse

Le temps de traitement varie en moyenne entre 25 et 35 jours, et peut atteindre 45 jours selon l’établissement.

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