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CTSCI: une nouvelle équipe pour renforcer les ponts économiques entre la Tunisie et le Sénégal

La Chambre Tuniso-Sénégalaise de Commerce et d’Industrie (CTSCI) a tenu hier le 11 août, au siège de la Chambre à Tunis, son Assemblée générale ordinaire élective.
À l’issue du scrutin, le Comité Directeur a élu à l’unanimité Ali KHRIBI (expert fiscal – Managing Partner, Up and Co Advice) à la présidence de la CTSCI, lui renouvelant sa confiance pour impulser une nouvelle dynamique de coopération et de développement au sein de l’organisation.

En ouverture des travaux, le rapport moral de l’exercice 2024 a été présenté, soulignant une année particulièrement riche en initiatives. 2024 a marqué un tournant dans le renforcement des relations économiques, institutionnelles et culturelles entre la Tunisie et le Sénégal. Fidèle à sa mission de promotion des échanges bilatéraux, la CTSCI a multiplié les actions de terrain et les initiatives de haut niveau afin de consolider les liens entre les acteurs économiques des deux pays.   

Au cours des débats, Moez BEN ZID, Premier Vice-président, a insisté sur le fait qu’« il ne peut y avoir de flux d’affaires conséquent sans un accompagnement financier adapté ». Il a rappelé le rôle stratégique d’une institution financière servant de passerelle, à l’image de la filiale sénégalaise que la Société Tunisienne de Banque (STB) avait créée à une certaine époque, facilitant ainsi les échanges économiques entre les deux pays.

Cette dynamique s’est traduite par de nombreuses rencontres officielles, des échanges fructueux et des partenariats prometteurs, en étroite collaboration avec les autorités diplomatiques et économiques sénégalaises et tunisiennes. Ces actions illustrent la volonté ferme de la CTSCI de bâtir des passerelles durables dans les domaines du commerce, de l’investissement et de la culture.

À la clôture des travaux, la CTSCI a eu l’honneur d’accueillir Son Excellence Moustapha SOW, Ambassadeur de la République du Sénégal en Tunisie, accompagné de son équipe diplomatique : M. Nianamang KANDE, Premier Conseiller, et M. Edmond KAMBY, Deuxième Conseiller. L’Ambassadeur a affirmé son soutien indéfectible aux activités de la CTSCI et encouragé la réalisation de joint-ventures entre acteurs tunisiens et sénégalais.

Dans le cadre de cette collaboration renforcée, un forum culturel, culinaire et business est d’ores et déjà prévu d’ici la fin de l’année, visant à promouvoir les échanges dans une atmosphère conviviale et à encourager les synergies économiques.

Les invités ont ensuite pris part à un cocktail post-assemblée, dans une ambiance propice aux échanges et à la consolidation des relations.

Composition du nouveau Comité Directeur

Président : Ali KHRIBI (Juriste – Managing Partner, Up and Co Advice)

Président d’honneur : Mohamed Ali ELAOUANI CHERIF (Fondateur de la CTSCI – Managing Partner Forvis Mazars en Tunisie)

Premier Vice-président : Moez BEN ZID (StratEdge Outsourcing Solutions)

Vice-présidents : Riadh BADR (GAT Assurances), Nabil FRINI (Société Tunisienne de Banque – STB), Dhia BEN AMOR (Société Tunisienne de Banque – STB)

Secrétaire Général : Zeineb LABIDI (CABINET LABIDI)

Trésorier : Maroua BEN ASSEKER (Si-group)

Membres du Comité Directeur :
Hichem BOUGUILA (STEP), Chamseddine MEHREZ (Ennadhafa Judy), Idris MEHREZ (Ennadhafa Judy), Abdellatif MEZIOU (SATEM), Omar EL OUDI (Ilboursa), Sahar MECHRI (Le Manager)

Membres Honoraires :
Moustapha SOW, Pascal GOUDIABY

À travers cette nouvelle équipe dirigeante, la CTSCI réaffirme sa détermination à œuvrer pour le renforcement des relations bilatérales et la création d’opportunités économiques et culturelles durables entre la Tunisie et le Sénégal.

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Inscriptions scolaires: payez vos frais en ligne gratuitement via Wallets e-Dinar et D17

Le paiement des frais d’inscription scolaire pour les élèves du primaire, du collège et du lycée au titre de l’année 2025/2026 peut désormais s’effectuer à distance. Le groupe La Poste tunisienne a annoncé que cette opération est possible à travers les portefeuilles numériques «Wallets e-Dinar» et l’application mobile «D17».

Les «Wallets e-Dinar» sont disponibles gratuitement dans les bureaux de poste. Ces portefeuilles numériques, sécurisés et faciles à utiliser, sont valables dix ans, peuvent être rechargés jusqu’à 3 000 dinars et ne génèrent aucuns frais pour l’inscription scolaire.

Les parents et élèves peuvent également opter pour l’application «D17» en la liant à leur portefeuille «Wallet e-Dinar» ou à toute autre carte de paiement électronique émise par La Poste tunisienne. Une autre alternative consiste à effectuer le paiement via le site officiel du ministère de l’Éducation, www.inscription.education.tn, en utilisant les cartes de paiement postal disponibles.

Selon La Poste tunisienne, cette solution vise à simplifier les démarches administratives, à réduire les déplacements et à promouvoir l’utilisation des services numériques dans le pays.

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Les métros reprennent leur service normal après une panne électrique

La Société des transports de Tunis (Transtu) informe ses usagers que la circulation des rames de métro a repris normalement sur l’ensemble des lignes à partir de 11h35 ce mardi 12 août 2025, après une panne électrique survenue dans la matinée.

Cette interruption temporaire était due à un dysfonctionnement des câbles aériens électriques situés dans le dépôt de Tunis Marine, au centre-ville.

La panne a causé une coupure de courant entre les stations de transformation électrique de Tunis Marine et de l’avenue de la Gare, empêchant la sortie complète des métros.

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La bague de Georgina, un investissement à part entière pour Cristiano?

La somptueuse bague offerte par Cristiano Ronaldo à Georgina Rodriguez ne se limite pas à un simple bijou symbolique. Avec une pierre centrale estimée entre 15 et 35 carats, et une valeur probable comprise entre 2 et 5 millions d’euros, elle représente un investissement matériel conséquent.

À titre de comparaison, le jet privé Gulfstream G650 de Ronaldo vaut environ 73 millions de dollars, et son patrimoine immobilier dépasse les 40 millions d’euros. Cependant, la valeur de cette bague dépasse le seul aspect financier.

Elle agit aussi comme un levier d’image, renforçant la marque personnelle de Ronaldo, très liée à son standing de luxe et à son influence médiatique mondiale. Ainsi, même si elle ne génère pas directement de revenus comme ses hôtels ou ses jets privés, cette bague peut être considérée comme un investissement stratégique dans son capital social et son storytelling public.

En ce sens, elle complète intelligemment l’empire financier de Ronaldo en incarnant un investissement émotionnel et marketing essentiel pour une figure publique de son calibre.

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La grande fuite des riches: vers quelles villes s’envolent les fortunes?

Depuis avril 2024, la suppression du statut fiscal “non-domiciled” au Royaume-Uni a déclenché un exode massif des ultra-riches, contraints de repenser leur résidence fiscale face à une imposition plus lourde, notamment sur les revenus étrangers et les droits de succession. Mais la question clé qui se pose est: où partent-ils?

D’après le cabinet Henley & Partners, 10 800 millionnaires ont quitté le Royaume-Uni en 2024, doublant le chiffre de 2023. Cette fuite ne profite pas à n’importe quelle destination : les ultra-riches privilégient des pays offrant des régimes fiscaux avantageux, une stabilité politique et une qualité de vie élevée. Voici les principaux pôles d’attraction identifiés:

Dubaï, aux Émirats arabes unis, est devenue la destination phare des exilés fiscaux britanniques. La cité-État offre une fiscalité quasi nulle sur le revenu, un cadre de vie luxueux et une proximité géographique attractive pour les entrepreneurs globaux. Plusieurs milliardaires britanniques et étrangers, comme le magnat Lakshmi Mittal, ont déjà opté pour Dubaï.

En 2024, la croissance des inscriptions de résidences et d’entreprises par des ultra-riches britanniques a explosé, selon le cabinet Henley & Partners. L’absence d’impôt sur la fortune et une politique d’accueil renforcée expliquent ce succès.

La Suisse conserve son attractivité grâce à ses accords de confidentialité, sa stabilité économique et politique, et une fiscalité avantageuse, notamment dans certains cantons pour les résidents étrangers. Genève et Zurich restent des villes prisées pour leurs infrastructures, leur sécurité et leur qualité de vie.

Pour certains, notamment ceux issus de milieux européens, la France et la principauté de Monaco représentent un compromis intéressant. Monaco reste une destination ultra-privilégiée avec zéro impôt sur le revenu, bien que l’immobilier y soit extrêmement cher. La France, de son côté, attire avec des régimes fiscaux spécifiques pour les nouveaux résidents étrangers (ex.: le régime «impatrié»), même si la pression fiscale y est globalement élevée.

Malgré une fiscalité nationale relativement élevée, certains riches choisissent des États comme la Floride (Miami) où il n’y a pas d’impôt sur le revenu d’État. New York reste aussi un centre financier mondial incontournable pour ceux qui veulent conserver un pied dans les grandes affaires internationales. La mobilité intra-américaine permet de concilier vie professionnelle et optimisation fiscale.

Pour les ultra-riches orientés vers les marchés asiatiques, Singapour et Hong Kong demeurent des choix stratégiques. Ces hubs financiers offrent une fiscalité compétitive, une bonne qualité de vie et un accès facile aux économies émergentes de la région. 

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Le déficit commercial s’aggrave encore, dépassant les 11 904 Mtnd en sept mois

Le déficit commercial continue à s’élargir. Fin juillet 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie affichent un solde de – 11 904,5 Mtnd contre – 9 631,8 Mtnd sur la même période en 2024. Les exportations se sont repliées de 0,2% à 36 973,4 Mtnd sur les sept premiers mois de l’année contre une hausse des importations de 4,7% à 48 877,9 Mtnd.

En détail, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés (+8,6% à 1 344,2 Mtnd) et le secteur des industries mécaniques et électriques (+6,5% à 17 966,9 Mtnd). Le textile et habillement a pu faire évoluer ses ventes à l’étranger de 0,6% à 5 466,7 Mtnd. Cependant, les exportations énergétiques ont reculé de 34,8% à 1 411,3 Mtnd, sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 Mtnd seulement contre 1 143,1 Mtnd sur la même période en 2024). Idem pour les industries agroalimentaires qui se sont repliées de 17,5% à 5 046,0 Mtnd, une tendance causée par la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (-31,0% en glissement annuel à 2 506,1 Mtnd).

En ce qui concerne les importations, une augmentation a été observée au niveau des produits d’équipement (+18,6% à 8 996,2 Mtnd), de même pour les biens de consommation qui sont en hausse (+12,1% à 11 747,2 Mtnd). En revanche, les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse (-14,9% à 7 448,5 Mtnd), ainsi que celles de produits alimentaires (-5,1% à 3 780,3 Mtnd).

La répartition géographique montre une dominance de l’Union européenne comme premier client de la Tunisie, avec une part de 70,6% des exportations. Depuis le début de l’année, les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays-Bas (+11,8%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%). L’UE est également notre premier fournisseur, représentant 44,2% de nos achats en devises.

Globalement, les chiffres prouvent qu’il y a une résilience dans le secteur industriel. Le croisement de ces données avec ce qu’on observe indique clairement qu’il y aura une hausse des importations dans les mois à venir à cause de l’insuffisance de l’offre locale. Les entreprises tunisiennes sont en perte de compétitivité, avec l’augmentation inédite des coûts d’exploitation. Il faut faire très attention à ce point car si des solutions ne sont pas trouvées, les conséquences seront lourdes sur la croissance et l’emploi.

 

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Nouvelles nominations à Union Capital

Le Conseil du marché financier informe, dans un communiqué, tous les acteurs du marché, qu’il a approuvé la nomination des dirigeants de la société d’intermédiaire en bourse “Union Capital”, comme suit:

  • Mohamed Gouiaa et Karim Ben Slimane, tous deux membres du Conseil d’administration.
  • Hanene Lachheb Askeri, représentante permanente de l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI).
  • Hakim Doghri, représentant permanent de la Compagnie Financière d’Investissement Tuniso-Européenne (COFITE-SICAF).

 

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Quelles leçons tirer de l’émission obligataire de l’Ouganda?

L’émission obligataire souveraine à 25 ans de l’Ouganda a été sursouscrite selon les résultats, mais la Banque centrale a rejeté plus de 90% des offres. Cette réaction reflète un décalage entre l’évaluation de la prime de risque par les autorités monétaire du pays africain et les investisseurs.

Le gouvernement ougandais a lancé son instrument de dette le plus long émis à ce jour, afin d’allonger la maturité de sa dette et de limiter les pressions sur sa trésorerie. Lors de l’enchère, la Banque centrale a reçu des offres totalisant 851,1 milliards de shillings (238,7 millions de dollars) pour les obligations proposées d’une valeur de 500 milliards de shillings. Elle n’a retenu que 57,2 milliards de shillings. Le taux de rendement de cette obligation s’est établi à 16,0%, inférieur au taux de 17,6% appliqué à l’emprunt à 15 ans également proposé lors de la même vente.

Ces niveaux de prime de risque indiquent que la perception des investisseurs quant aux perspectives à long terme de l’économie du pays est négative. Le marché s’est inquiété du fait que l’économie pourrait vaciller sous le poids de plusieurs années d’accumulation de dette, avec une consolidation budgétaire de plus en plus difficile.

Deux points à retenir de cette histoire. Le premier est que l’Afrique continuera à peiner avant de trouver les moyens financiers nécessaires pour renouer avec une vraie croissance. La crise du surendettement pèsera encore longtemps et le FMI restera le premier bailleur de fonds du continent.

Le second est que la notation de l’Ouganda par Fitch Rating est «B», meilleure que le rating de la Tunisie. Cette sortie nous donne une idée sur le taux que nous aurions eu si les autorités avaient décidé de sortir sur le marché international. Cette piste de mobilisation de fonds a été abandonnée ces dernières années et devra continuer à l’être jusqu’à ce que la notation s’améliore, ce qui prendra d’ailleurs encore du temps.

 

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Les prix de l’or chutent après la décision américaine de ne pas appliquer de droits de douane

Les prix à terme de l’or ont reculé de plus de 2% le 11 août après l’annonce que le métal précieux serait exempté de droits de douane aux États-Unis. Cette décision a été confirmée par le président américain Donald Trump, qui a déclaré dans un message sur Truth Social: «L’or ne sera pas soumis à des droits de douane!».

Cette annonce met fin à plusieurs jours de spéculations. La semaine précédente, les marchés avaient anticipé que les douanes américaines pourraient classer certains lingots, notamment d’un kilo et de 100 onces, dans une catégorie soumise à la taxation. 

Les États-Unis appliquent actuellement des droits de douane de 39% sur les produits importés de Suisse, un acteur majeur du raffinage et du négoce mondial de l’or. Cette exemption retire donc un risque qui inquiétait les investisseurs et influence directement les échanges sur le marché international des métaux précieux.

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Nouvelle nomination à la STB

Le Conseil du marché financier informe, dans un communiqué officiel, tous les acteurs du marché qu’il a approuvé la nomination de Samia Kotrane Ben Salah, dirigeante de STB Finance, en tant que représentante permanente de la société d’investissement du groupe de la Société Tunisienne de Banque “STB Invest”.

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Les bénéfices de la SFBT frôlent les 170 Mtnd au premier semestre 2025

La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) est la première entreprise cotée à la Bourse de Tunis à publier ses états financiers semestriels pour l’exercice 2025. Son résultat net s’est établi à 169,637 Mtnd, enregistrant une progression de 9,7% par rapport à juin 2024.

Cette performance a été réalisée malgré un recul de 2,5% du chiffre d’affaires sur la période. Ce repli s’explique principalement par la baisse des volumes produits, aussi bien en bières qu’en boissons gazeuses, au cours du premier semestre. Toutefois, la maîtrise des charges d’exploitation, en baisse de 3,5% en glissement annuel pour atteindre 280,526 Mtnd, a permis d’amortir l’impact du léger repli des revenus. Cette réduction des charges provient essentiellement du poste achats de marchandises et approvisionnements consommés.

Le résultat d’exploitation s’est légèrement amélioré de 1,2%, atteignant 80,351 Mtnd, tandis que l’Ebitda s’est établi à 92,622 Mtnd pour les six premiers mois de l’année.

Par ailleurs, les produits de placement ont constitué un autre levier de performance, générant 107,271 Mtnd, répartis entre dividendes sur titres de participation (96,076 Mtnd) et autres produits financiers (11,195 Mtnd).

À noter que la trésorerie nette de la SFBT au 30 juin 2025 s’élève à 191,025 Mtnd, traduisant une solide position financière rarement observée en Tunisie.

Pour le second semestre, qui coïncide avec la haute saison touristique, les perspectives s’annoncent similaires, prolongeant la tendance des six premiers mois de l’année.

En Bourse, le titre affiche un rendement de 14,22% depuis le début de l’année. Véritable valeur défensive du marché actions tunisien, la SFBT continue d’attirer la confiance des investisseurs et figure en bonne place dans la majorité des portefeuilles.

 

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Tunisie: la première ville intelligente de l’automobile pourrait créer jusqu’à 100 000 emplois

La Tunisie ambitionne de se positionner comme un acteur majeur dans la fabrication de véhicules électriques et intelligents grâce à un grand projet: la première ville intelligente au monde dédiée à l’industrie automobile. C’est ce qu’a annoncé Fathi Sahlaoui, directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, lors d’une intervention le 11 août sur les ondes de la Radio nationale.

Inscrite dans la stratégie nationale pour l’industrie et l’innovation à l’horizon 2035, ainsi que dans le Pacte de compétitivité du secteur des composants automobiles (2027), cette initiative vise à attirer un investissement de 300 millions de dollars pour la fabrication de véhicules électriques et connectés. Elle sera accompagnée de deux projets annexes, chacun estimé à 100 millions de dollars, dédiés aux fabricants de composants.

À terme, le projet pourrait générer jusqu’à 100 000 emplois directs et indirects. Actuellement, le secteur tunisien des composants automobiles compte environ 120 000 emplois et 300 entreprises, pour des exportations annuelles supérieures à 3 milliards de dollars.

Quatre sites ont été présélectionnés pour accueillir cette ville intelligente, choisis pour leur proximité avec les infrastructures stratégiques: réseau ferroviaire, port, aéroport, tissu industriel et centres de recherche. La sélection finale sera précédée d’études approfondies menées dans le cadre d’une coopération internationale, avec un cahier des charges intégrant à la fois les exigences de connectivité et les critères de développement durable.

Selon Sahlaoui, plusieurs investisseurs internationaux ont déjà manifesté leur intérêt, et le financement des travaux d’infrastructure ne devrait pas poser problème. La construction de la ville sera alignée sur les tendances mondiales, marquées par la transition vers les véhicules écologiques, électriques et à haute valeur technologique.

L’objectif affiché est clair: retrouver la position de leader africain de la Tunisie dans le secteur automobile, aujourd’hui occupée par d’autres pays méditerranéens, et faire du pays un hub régional et international pour l’industrie automobile du futur.

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Sonede International s’impose en Afrique

Le bras opérationnel de la Sonede à l’international, Sonede International, se porte bien. La société vient de publier ses états financiers pour l’année 2024, affichant un résultat net de 0,387 MTND, soit 3,5 fois le bénéfice réalisé en 2023.

Le chiffre d’affaires s’élève à 2,789 MTND, en hausse significative de 58,7% en glissement annuel. Ce revenu provient exclusivement de l’activité d’exportation. Le principal moteur de cette croissance est un projet au Bénin, qui a généré à lui seul 1,793 MTND. Ce chantier, mené en partenariat avec deux entreprises étrangères — BUS et Agetur SA —, porte sur un programme d’extension, de densification et d’affermage de réseaux dans 200 systèmes d’adduction d’eau potable en milieu rural. D’une durée de dix ans, le projet a officiellement démarré le 1er mars 2023, date de signature du procès-verbal de prise en charge du service affermé.

Pour sa mise en œuvre, une société de droit béninois nommée SBA des Eaux a été créée entre les trois partenaires. Sonede International détient actuellement 66% du capital de cette structure, estimé à 0,980 MTND. Toutefois, la répartition du capital est amenée à évoluer au fil de l’avancement du projet, conformément au pacte d’actionnaires. À terme, la part de Sonede International devrait être ramenée à 35%.

Il est à noter que, malgré ces bons revenus, la société a connu des pertes durant ses trois premières années d’activité, en raison des difficultés liées au démarrage de l’exploitation des systèmes d’eau transférés par l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural au Bénin. Ces pertes, qui ont dépassé le capital social, ont conduit à une révision à la baisse des flux de trésorerie futurs, de l’ordre de 10% par rapport aux prévisions initiales. En conséquence, une provision pour dépréciation des titres de participation, d’un montant de 0,065 MTND, a été enregistrée en 2024.

Par ailleurs, Sonede International a également réalisé des revenus dans d’autres pays africains: 0,134 MTND à Djibouti, 0,185 MTND au Mali et 0,261 MTND en Guinée.

Le résultat d’exploitation s’élève à 0,488 MTND, contre 0,158 MTND en 2023. L’Ebitda atteint 0,598 MTND, soit quasiment le double du niveau enregistré l’année précédente. Les capitaux propres de la société sont de 3,549 MTND, et il est prévu que le conseil d’administration propose une distribution de dividendes.

Ce cas illustre, une nouvelle fois, la réussite d’une entreprise publique ayant ouvert son capital à des investisseurs privés. Le partenariat public-privé démontre ici son efficacité et son potentiel à faire progresser le pays. Il suffit d’avoir l’audace d’y croire.

 

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Participation de 1241 points de vente à la saison des soldes d’été 2025

425 entreprises, avec 1241 points de vente, participent à la saison des soldes d’été 2025, lancée le 7 août.

Selon un communiqué du ministère du Commerce, 60% des points de vente (743) sont dans le prêt-à-porter, 18% (218) vendent des chaussures et 22% (280) proposent des parfums, lunettes ou meubles.

Le ministère précise aussi que 58% des magasins se trouvent dans le Grand Tunis, 29% dans le Sud, 11% dans le Centre et le littoral, et seulement 2% dans le Nord.

Avant le début des soldes, 81 contrôles économiques ont eu lieu, révélant 37 infractions, principalement dans le prêt-à-porter (27), la chaussure (4) et l’ameublement (3), souligne le ministère.

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DAAM en quête de 40 Mtnd sur le marché de la dette privée

Le Centre financier aux entrepreneurs, opérant sous la dénomination commerciale DAAM Tamweel, a publié la note de l’émission, avec recours à l’appel public à l’épargne, de son emprunt obligataire «DAAM 2025-1». Le conseil d’administration a profité des autorisations des Assemblées générales des actionnaires de 2023 et 2022, pour des sorties sur le marché de la dette allant jusqu’à 63 Mtnd, et qui reste valable jusqu’en 2027. L’objectif est de consolider les ressources à moyen et long terme et de soutenir le développement de l’activité croissante du spécialiste de la microfinance dans les meilleures conditions.

L’opération annoncée hier vise à mobiliser 20 Mtnd, un montant susceptible d’être porté à un maximum de 40 Mtnd. Une seule maturité est proposée, de 5 ans, et deux taux sont possibles: un taux fixe de 10,10% brut (soit 8,08% net l’an) et un taux variable TMM + 2,60%. À titre indicatif, et par rapport à sa dernière sortie, l’IMF a révisé à la baisse de 90 points de base son taux fixe et de 50 points de base son taux variable.

L’amortissement sera constant et commencera dès la première année. Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 20 octobre de chaque année.

Les souscriptions et les versements à cet emprunt seront ouverts le 25 août 2025 et clôturés, au plus tard, le 20 octobre 2025. Une clôture, sans préavis, est possible dès que le montant maximum de l’émission (40 Mtnd) est intégralement atteint. En cas de placement d’un montant inférieur à 20 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, soit le 20 octobre, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 3 novembre 2025, avec maintien de la date unique de jouissance en intérêts. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la société.

L’emprunt ne fait l’objet d’aucune garantie particulière mais il est noté MicroRate par «BB+» avec perspective stable selon l’échelle locale tunisienne. Il n’y a pas de doutes sur la qualité de la signature de l’IMF, surtout qu’un accord de cession a été signé le mois dernier avec l’UBCI.

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La Tunisie reconnue parmi les leaders du tourisme au Moyen-Orient, selon Forbes 2025

Le classement Forbes Middle East 2025 dévoile les 101 personnalités les plus influentes qui façonnent l’industrie du voyage et du tourisme, en valorisant leur impact dans les secteurs public et privé.

Si les Émirats arabes unis dominent la liste avec 49 leaders, suivis par l’Arabie saoudite (24) et l’Égypte (7), la Tunisie s’affirme avec la présence notable de Mohamed Mehdi Haloui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) depuis avril 2025. L’ONTT est l’organisme à travers lequel le gouvernement tunisien met en œuvre ses stratégies de développement touristique et promeut la Tunisie comme destination nationale et internationale.

La Tunisie affiche des chiffres prometteurs: en 2023, 118 accords préliminaires ont été accordés aux développeurs pour de nouveaux projets touristiques, d’une valeur totale de 134 millions de dollars. En décembre 2024, le pays a également annoncé que les investissements du secteur privé dans le tourisme à Jendouba dépasseront 133,7 millions de dollars d’ici à 2027. Avant sa nomination à la tête de l’ONTT, Haloui occupait depuis mai 2023 le poste de directeur des investissements et du soutien aux développeurs au sein de la même institution.

Le classement met en lumière des projets phares et innovants, comme le développement du premier parc Disney du Moyen-Orient à Yas Island (Abu Dhabi) — septième au niveau mondial — mais aussi des initiatives dédiées à la préservation du patrimoine culturel et à l’écotourisme. Parmi ces acteurs engagés figurent la Diriyah Company, la Royal Commission for AlUla, ou encore le groupe ENVI Lodges, symboles d’un tourisme durable et responsable.

Le top 3 est occupé par des poids lourds du tourisme régional: H.H. Sheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum (Emirates Airline & Group), Fahd Hamidaddin (Saudi Tourism Authority) et Badr Mohammed Al-Meer (Qatar Airways). À côté de ces géants, la présence tunisienne constitue un point d’appui essentiel pour une Afrique du Nord souvent sous-représentée dans les classements internationaux.

Ce palmarès évalue les leaders selon plusieurs critères: la taille et la portée de leurs entreprises (nombre d’hôtels, passagers, revenus), leur impact économique et leur influence dans la transformation digitale du secteur, ainsi que leurs réalisations majeures entre 2024 et 2025. L’intégration de Mohamed Mehdi Haloui dans ce classement traduit la montée en puissance de la Tunisie dans le paysage touristique régional et mondial.

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SFBT: la stratégie ESG au cœur de la performance

La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) est l’un des acteurs majeurs de l’industrie agroalimentaire en Tunisie. Son histoire débute en 1889 avec le lancement d’une première activité de fabrication de glace alimentaire, une innovation remarquable pour l’époque. Son développement rapide au fil des décennies repose en grande partie sur le respect de valeurs fondamentales: proposer des produits authentiques, synonymes de moments de partage et de convivialité, tout en répondant aux exigences d’une industrie moderne et performante.

Aujourd’hui, la SFBT commercialise 30 marques, dont 7 bières, 1 boisson au malt sans alcool, 5 vins, 7 boissons gazeuses, 1 boisson à base de jus et 9 eaux.

Un engagement ESG structuré et transparent

Dans son rapport ESG (Environnement, Social, Gouvernance), la SFBT a présenté ses actions de l’exercice écoulé, axées autour d’une démarche claire: un engagement collectif fort pour la mise en œuvre d’une stratégie intégrée au service d’une croissance durable et inclusive.

Le rapport couvre l’ensemble des activités de la SFBT et de ses 25 filiales, avec une revue indépendante assurée par le cabinet PwC Luxembourg. Cinq sites ont fait l’objet d’audits approfondis, garantissant la fiabilité, la pertinence et la transparence des données: la brasserie SFBT, les deux sites de SGBIA et les deux sites de Sostem.

La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) constitue un pilier stratégique fondamental, guidant toutes les décisions, opérations et la culture de la SFBT. Elle s’appuie sur l’intégration systématique des enjeux ESG dans toutes les sphères d’activité.

Des progrès notables en 2024

La politique ESG de la SFBT repose sur des engagements structurants.

1- Engagement environnemental 

La SFBT mène une politique ambitieuse en faveur de la gestion durable des ressources naturelles, de l’amélioration continue de la performance énergétique et de la promotion d’une économie circulaire à impact positif. Trois engagements phares: préserver les ressources hydriques; optimiser l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre; et renforcer la gestion des déchets et favoriser une économie circulaire dynamique.

Parmi les réalisations clés, nous pouvons citer:

– L’installation de deux nouvelles stations photovoltaïques produisant 2,8 GWh d’énergie verte par an, évitant l’émission de plus de 1 700 tonnes de CO₂,

– La réduction de 6,8% de la consommation électrique entre 2023 et 2024,

– L’économie de 30 878 m³ d’eau sur 2023-2024,

– La valorisation de 5 265 tonnes de déchets et 26 000 tonnes de drêches, avec un taux de recyclage de 72%, et

– L’augmentation de 2% des ventes de verre consigné entre 2023 et 2024, ce qui améliore le taux de réemploi des emballages.

  1. Engagement social et sociétal 

La performance de la SFBT repose, avant tout, sur ses collaborateurs. La création d’une Direction des Ressources Humaines Groupe traduit la volonté de faire de cet axe un levier stratégique d’adaptation et d’anticipation.

Six engagements structurent la politique sociale de la SFBT: garantir la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail; développer les compétences pour accompagner les transitions écologique, numérique et industrielle; renforcer le dialogue social et promouvoir la diversité; promouvoir une consommation responsable; garantir la qualité des produits et la satisfaction des clients; et soutenir les initiatives locales et contribuer au développement socioéconomique.

Parmi les résultats marquants, il y a une baisse de 27% du taux de fréquence des accidents entre 2023 et 2024. L’objectif Zéro accident a été atteint sur les sites de Ben Arous, La Charguia, Melliti, Garci et Safia Ain Ksiba. Les employés ont bénéficié de 34 610 heures de formation.

L’engagement sociétal comporte aussi la réduction de 45% de sucre dans certaines boissons gazeuses, le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre l’alcool au volant, la formation de plus de 200 jeunes et le soutien au CHU La Rabta avec des équipements cardiovasculaires.

3 – Une gouvernance éthique et rigoureuse 

La SFBT vise une gouvernance équilibrée, indépendante et transparente. Trois engagements ont été pris: maintenir un dialogue ouvert et constant avec les parties prenantes; garantir la conformité à chaque étape de la chaîne de valeur et lutter activement contre la corruption.

En particulier, et consciente de l’importance d’une gestion fiscale rigoureuse, la SFBT applique une politique conforme aux normes en vigueur. En 2024, elle a versé un total de 1 024 MTND en impôts et taxes, dont 533,4 MTND en droits de consommation et 362,4 MTND au titre de la TVA.

En 2025, la SFBT entend poursuivre avec détermination sa feuille de route ESG. Les priorités sont l’accélération de la transition énergétique, le renforcement de la circularité, la préservation des ressources naturelles, le développement des compétences et la promotion de l’inclusion et la diversité. L’ambition demeure claire: innover de manière responsable, agir localement et générer un impact durable et mesurable.

 

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Strand Therapeutics lève 153 millions $ et change la donne du traitement du cancer

Strand Therapeutics, startup innovante en biotechnologie, vient de boucler une levée de fonds majeure de 153 millions de dollars lors d’un tour de financement de série B, mené par le fonds suédois Kinnevik et renforcé par plusieurs investisseurs et nouveaux partenaires. Cette opération porte le total des investissements obtenus par la société à plus de 250 millions de dollars.

Cette enveloppe financière vise à accélérer le développement de leur pipeline de thérapies à base d’ARN messager (ARNm) programmable, au premier rang desquelles STX-001. Ce candidat thérapeutique, qui cible spécifiquement le microenvironnement tumoral en exprimant la cytokine IL-12, a déjà démontré des résultats prometteurs lors de son étude de phase 1, chez des patients atteints de tumeurs solides avancées. Par ailleurs, Strand a présenté des données précliniques encourageantes pour STX-003, une thérapie ARNm administrable par voie systémique, conçue pour attaquer les tumeurs tout en minimisant les effets secondaires hors cible.

La force de Strand réside dans sa plateforme technologique propriétaire, qui combine des ARNm auto-réplicatifs et circulaires avec des circuits génétiques sophistiqués. Cette combinaison permet une délivrance précise, durable et localisée des traitements, ouvrant la voie à des approches thérapeutiques plus ciblées et personnalisées face à des maladies complexes, notamment le cancer.        

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Startups: la Tunisie fait-elle partie des écosystèmes africains les plus dynamiques?

Le dynamisme de l’innovation technologique en Afrique se confirme. En 2024, les startups du continent ont levé au total 3,2 milliards de dollars, répartis entre 457 opérations en capital (-3% par rapport à 2023) et 77 opérations en dette (+4%), selon Partech. Les méga-transactions de plus de 100 millions de dollars ont progressé, atteignant sept opérations, contre quatre l’année précédente.

Si le secteur suscite toujours l’intérêt des investisseurs, les montants restent concentrés dans quatre pays: le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya, qui captent ensemble 67% des capitaux investis. La Tunisie, bien que présente dans le classement continental, se situe encore loin derrière ces marchés dominants.

D’après le Global Startup Ecosystem Index 2025 publié par StartupBlink, la Tunisie occupe la 7ᵉ place en Afrique et la 82ᵉ au niveau mondial, gagnant huit positions en un an. Cette progression témoigne d’une amélioration notable, mais le pays reste distancé par des écosystèmes plus matures comme celui de l’Afrique du Sud (52ᵉ) ou du Kenya (58ᵉ).

Au niveau des villes, Tunis figure au 327ᵉ rang mondial, loin derrière Lagos (76ᵉ), Nairobi (107ᵉ) ou Casablanca (317ᵉ). Cette position reflète un écosystème en croissance, mais encore limité en termes de financements, d’infrastructures et de visibilité internationale.

Pour renforcer sa place sur la scène technologique africaine, la Tunisie devra intensifier ses efforts en matière de connectivité, d’accompagnement des entrepreneurs, de financement et de climat des affaires. Le rapport souligne aussi l’importance d’une mobilisation conjointe du secteur public et du secteur privé, ainsi que de la diaspora, pour attirer davantage d’investissements et favoriser l’émergence de jeunes entreprises innovantes capables de rivaliser à l’échelle mondiale.

 

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