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L’introduction de Taraji holding validée par la Bourse de Tunis!

La Bourse de Tunis a donné aujourd’hui, le 24 juin 2025, son accord de principe pour l’admission des actions de la société « Taraji Holding » sur le marché principal. Cette décision marque une étape importante dans le processus d’introduction en bourse de la société, mais celle-ci demeure conditionnée par l’obtention du visa du Conseil du Marché Financier (CMF).

L’accord de la Bourse de Tunis constitue une première validation du dossier de Taraji Holding, qui aspire à entrer dans le club restreint des sociétés cotées. Toutefois, l’introduction effective sur le marché principal ne pourra avoir lieu qu’après l’examen et l’approbation du CMF, autorité qui veille à la régulation et à la transparence des marchés financiers en Tunisie.

Taraji Holding, entité récemment constituée et liée au prestigieux club de football Espérance Sportive de Tunis, a pour ambition de structurer ses activités économiques à travers cette holding. L’introduction en bourse pourrait permettre de lever des fonds pour financer de nouveaux projets et renforcer la gouvernance de la structure.

Cette opération, si elle aboutit, marquera un tournant pour le secteur sportif en Tunisie, en ouvrant la voie à une financiarisation plus poussée du sport professionnel, notamment par l’accès aux marchés de capitaux. Elle témoigne également d’un regain d’intérêt pour le marché boursier tunisien, après une période marquée par une faible dynamique d’introductions.

Pour l’instant, aucune date n’a été annoncée pour l’obtention du visa du CMF ni pour l’ouverture effective des souscriptions.

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Sotuver annonce la distribution de dividendes au titre de l’exercice 2024

La Société tunisienne de verreries (Sotuver) a annoncé, d’après un communiqué publié par le Conseil du Marché Financier, la distribution de dividendes au titre de l’exercice 2024. Conformément à la septième résolution adoptée lors de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 20 juin 2025, la société distribuera un montant global de 9 813 618,750 dinars à ses actionnaires.

Cette distribution représente un dividende de 250 millimes (0,250 dinar) par action, équivalant à 25% de la valeur nominale du titre.

Le détachement des dividendes sera effectué en date du 24 Juillet 2025.

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Le ministère de l’Emploi lance une formation d’auxiliaire de vie

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a officiellement annoncé le démarrage d’une nouvelle formation d’auxiliaire de vie au niveau du certificat de technicien professionnel. Cette formation sera proposée dans les établissements publics et privés de formation professionnelle.

Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de prise en charge des personnes à besoins spécifiques, notamment les personnes âgées, les malades chroniques, les enfants autistes et les personnes en situation de handicap. Elle combine enseignement théorique et stages pratiques, avec une collaboration entre les centres de formation et les institutions sanitaires et sociales.

Le président de la Chambre nationale des structures privées de formation professionnelle, Rached Chelly, a salué cette démarche collaborative, insistant sur la nécessité d’adapter la formation aux réalités économiques et sociales actuelles.

Il a souligné que ce nouveau cursus constitue un pas important dans le développement du secteur de la formation professionnelle en Tunisie, en renforçant le rôle social de l’État et en diversifiant l’offre pour mieux correspondre aux exigences du marché du travail national et international. Ce projet s’appuie sur une coordination multisectorielle impliquant les ministères de la Santé, des Affaires sociales, de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, l’Utica, Swisscontact et un nombre important de cadres du ministère de l’Emploi et des structures concernées.

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30 juin 2025, dernier délai pour déclarer l’impôt sur la fortune immobilière

Les contribuables tunisiens dont le patrimoine immobilier atteint ou dépasse 3 millions de dinars sont appelés à déclarer et à payer leurs impôts avant le 30 juin 2025. C’est ce qu’a annoncé la Direction générale des impôts dans un communiqué publié hier sur sa page facebook.

Instaurée par le chapitre 23 de la loi de finances 2023, la «taxe sur la fortune immobilière» concerne les personnes physiques. Elle s’applique à la valeur commerciale de leurs biens immobiliers, y compris ceux appartenant à leurs enfants mineurs à leur charge. Le taux d’imposition est fixé à 0,5% de la valeur nette des biens concernés.

Pour déterminer cette valeur, les dettes grevant les biens immobiliers sont déduites, à l’exception de certaines garanties. Sont exonérés: la résidence principale du déclarant, les biens à usage professionnel, à l’exception des biens immobiliers justifiés au profit d’autrui

Le ministère des Finances rappelle que le non-respect du délai entraînera des pénalités. La déclaration et le paiement doivent se faire auprès du percepteur financier correspondant au lieu de résidence principale du contribuable.

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Amen Bank trace la voie vers une Tunisie bas carbone en mobilisant les acteurs du changement

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et la nécessité de réformer en profondeur les systèmes énergétiques, Amen Bank s’affirme comme un acteur stratégique de la transformation durable en Tunisie. À travers une rencontre intitulée « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne », la banque a réuni des experts de haut niveau pour tracer les contours d’une économie bas carbone, résiliente et compétitive.

Une transition énergétique devenue incontournable

Samir Amous, expert international en politiques énergétiques et climatiques, est intervenu lors de la première session pour présenter le cadre général, la mise en contexte, les avantages et les outils de la décarbonation. Il a notamment rappelé l’évolution historique de la transition énergétique: ce qui n’était, dans les années 1970, qu’une simple question de «maîtrise de l’énergie» s’est progressivement transformé en une nécessité globale, irréversible et urgente face à l’aggravation de la crise climatique. 

Selon lui, cette transformation dépasse la seule question technologique. Elle implique une refonte systémique de notre manière de produire, distribuer et consommer l’énergie, en lien direct avec la transition numérique, industrielle, climatique et réglementaire.

Il a également insisté sur les engagements internationaux, notamment l’Accord de Paris, auquel la Tunisie a adhéré, l’obligeant à renforcer ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La Tunisie face à ses défis énergétiques

Rafik Missaoui, spécialiste de l’économie de l’énergie et des changements climatiques, a mis en lumière les vulnérabilités du modèle tunisien. Depuis les années 2000, le pays est devenu importateur net d’énergie, rendant son économie dépendante de la volatilité des prix mondiaux.

Il a indiqué que l’objectif, d’ici 2035, est de porter la part des énergies renouvelables à 18% de l’ensemble de l’énergie consommée, avec 50% de l’électricité provenant de sources renouvelables, soutenues par une capacité installée de 8000 MW.

Il a également souligné que les entreprises tunisiennes doivent intégrer ces enjeux non seulement pour améliorer leur compétitivité, mais aussi pour répondre aux exigences réglementaires internationales, comme le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) mis en place par l’Union européenne.

ESG et finance durable: un virage obligatoire

Aimen Ktari, directeur de la plateforme développement durable et ESG chez PwC, a replacé la question du développement durable dans une perspective stratégique et financière. Selon lui, les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) deviennent déterminants pour accéder au financement.

Il a insisté sur la nécessité d’une démarche structurée incluant: un diagnostic de durabilité, la définition des enjeux via une double matérialité, une feuille de route sur trois ans, un reporting régulier des actions mises en place.

Le bilan carbone, outil de compétitivité et de financement

Haithem Hadded, directeur industriel chez Sitex et expert en comptabilité carbone et durabilité, a apporté un éclairage technique sur la réglementation à venir. Le MACF imposera dès 2026 une déclaration des émissions carbone pour toute entreprise exportant vers l’UE, accompagnée d’une taxe carbone.

Il a expliqué les trois scopes du bilan carbone:

Scope 1: émissions directes de l’entreprise

Scope 2: consommation électrique,

Scope 3: émissions indirectes comme le transport des matières premières…

Un bilan carbone structuré devient ainsi un critère de financement et de crédibilité auprès des partenaires économiques et des bailleurs de fonds.

Amen Bank: catalyseur financier de la durabilité

Fidèle à sa vision de banque responsable, Amen Bank entend accélérer le financement de la transition énergétique. Elle renforce ses partenariats nationaux et internationaux pour faciliter l’accès des entreprises aux financements verts, promouvoir l’intégration des critères ESG dans la gouvernance d’entreprise, et soutenir les investissements en efficacité énergétique et énergies renouvelables.

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Astrée distribuera un dividende de 2,500 dinars par action

La compagnie Astrée assurances a annoncé qu’elle versera un dividende de 2,500 dinars par action à ses actionnaires, avec une date de détachement fixée au 1er juillet 2025. Cette décision a été prise lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 23 juin 2025, selon un communiqué publié sur le site officiel du Conseil du marché financier (CMF).

Le paiement des dividendes se fera par l’intermédiaire des courtiers en Bourse et des teneurs de comptes dépositaires, via la plateforme Tunisie Clearing, pour les titres qui y sont centralisés. 

 

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Le calendrier des transferts des comptes boursiers inactifs révélé

Dans le cadre de l’application des mesures prévues pour les comptes, en valeurs mobilières négociées dans le système de négociation électronique et les droits qui y sont rattachés, inactifs au 31 décembre 2024, et conformément à la loi de finances 2025 (articles 43, 44, 45, 46, 47 et 48), Tunisie Clearing a informé les participants du planning opérationnel de transfert de ces valeurs mobilières vers ses comptes.

Ce planning vise à assurer une gestion progressive et fluide des opérations de transfert, et ce, comme suit:

– 01/07/2025: MAC, BH, Attijari Intermédiation, Attijari Bank

– 02/07/2025: UBCI, BNAC, UIB Finance, BTK Conseil, UIB, Amen Bank

– 03/07/2025: Tunisie Valeurs, TSB, ATB, Al Barak

– 04/07/2025: BIAT, Mena Capital, Maxula Bourse, Union Capital, AFC

– 07/07/2025: STB Finance, STB, BNA, BT

– 08/07/2025: BT, BH Invest, Amen Invest, UFI, Finacorp, BMCE, CGI.

Les intermédiaires en Bourse ont été invités à se conformer rigoureusement au planning établi, en vue d’assurer le respect des exigences réglementaires dans les délais requis.

Pour rappel, cela concerne les comptes qui n’ont pas enregistré de transactions ou qui n’ont pas fait l’objet d’une demande ou d’une contestation durant 15 ans. S’il y a des parts dans des OPCVM, il faut procéder à leur rachat et le dépôt du produit de vente dans les comptes du produit dans le compte courant du Trésor.

Pour les différents types de titres, ils seront liquidés dans un délai de 6 mois et le dépôt du produit de la cession dans le compte courant du Trésor.

Tout retard sera sanctionné par l’application d’une pénalité de 1% au titre de chaque mois de retard, avec un minimum de 1 000 Tnd et un maximum plafonné à la totalité des montants dus. Si ce retard est constaté par les services de contrôle fiscal, la pénalité passe à 2% à laquelle s’ajoute une amende de 10% du montant total qui aurait dû être transféré à temps.

 

 

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Cellcom multiplie ses bénéfices par 18, mais l’absorption des pertes attendra encore

Cellcom a publié ses états financiers 2024, faisant état d’un bénéfice net de 0,851 MTND, un bond par rapport aux 0,046 MTND enregistrés lors de l’exercice 2023. L’amélioration provient de revenus nettement plus élevés, terminant l’année à 62,538 MTND, en hausse de 17,9% en glissement annuel.

La marge brute s’est élevée à 6,593 MTND fin 2024 contre 5,346 MTND l’année d’avant. Le taux de marge a même gagné 46 points de base à 10,54%. Des ventes plus importantes n’ont pas été accompagnées d’une politique de prix agressive.

Au niveau des charges d’exploitation, la société est parvenue à maîtriser ses charges de personnel, les réduisant de 25,6% sur une année, à 2,081 MTND. Les dotations aux amortissements et aux provisions sont de 0,401 MTND après la reprise nette enregistrée en 2023 (0,389 MTND).

L’EBIT a plus que doublé, atteignant 2,417 MTND. Les charges financières ont totalisé 1,454 MTND, traduisant un besoin en fonds de roulement important de 18,535 MTND. Pour le couvrir, Cellcom consomme surtout des facilités bancaires de 12,337 MTND fin 2024, dont 7,370 MTND de crédit de financement en devises.

Les comptes consolidés de Cellcom montrent un résultat net part du groupe de 0,943 MTND, également en amélioration par rapport à 2023 (0,218 MTND).

Les actionnaires ne doivent pas s’attendre à une distribution de dividendes, puisque ce bénéfice sera destiné à l’absorption d’une partie des pertes reportées, qui sont de 5,063 MTND. À ce rythme, il faut encore quelque temps pour que ces pertes soient définitivement effacées. C’est un titre à détenir pour ceux qui cherchent une création de valeur à long terme, mais qui doit être acheté à un bon prix. 

 

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Telnet Holding distribuera un dividende de 0,250 Tnd par action

Telnet Holding est un cas assez particulier de la place financière de Tunis. Depuis sa cotation, elle n’a connu que des événements dans tous les sens.

La société a eu un coup dur à cause de ses affinités avec Syphax Airlines, avant d’effacer toutes les pertes par la cession d’une activité à Altran. Puis il y a eu l’histoire des satellites et la réussite unique du lancement de Challenge One. Mais l’inculpation de son homme fort, Mohamed Frikha, a pesé sur le sentiment des investisseurs. L’homme, qui est incontestablement l’un des meilleurs spécialistes dans son domaine, est le cerveau de la société, celui qui peut déverrouiller les portes et arracher des marchés. Pour beaucoup, son arrestation est synonyme de baisse drastique du chiffre d’affaires.

Mais voilà que Telnet Holding vient de terminer une excellente année 2024. Le groupe a réalisé un bénéfice net de 9,540 MTND, avec un Ebitda de 13,799 MTND. La société a prouvé qu’elle ne se résume pas à son père fondateur, et c’est le plus grand acquis pour les investisseurs qui ont cru en elle.

Les actionnaires de Telnet ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 15 juillet prochain. Le conseil d’administration a proposé la distribution de 0,250 Tnd par action. Par rapport au cours de clôture d’hier, cela correspond à un yield net de 3,1%. C’est probablement faible par rapport à ce qui est proposé par les financières en premier lieu, mais c’est une bonne réalisation si nous tenons compte de l’historique de la société.

Sur le marché, le titre affiche une hausse de 18,83% depuis le début de l’année. Il y a une conviction que Telnet Holding pourrait poursuivre son chemin loin de ce qui se passe dans les tribunaux, ce qui permet d’éviter la volatilité du cours et de stabiliser le marché.  

 

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Surtaxe américaine de 28%: un coup dur pour l’huile d’olive tunisienne. Détails!

La Tunisie pourrait bientôt voir ses exportations vers les États-Unis lourdement taxées, avec une surtaxe douanière de 28%, l’une des plus élevées imposées à la région MENA. Une mesure qui met particulièrement en danger les exportations tunisiennes d’huile d’olive, produit phare représentant près de 60% des exportations vers ce marché.

Le 2 avril 2025, le président américain a annoncé de nouveaux tarifs douaniers sur l’ensemble des importations pour tenter de réduire le déficit commercial des États-Unis. Bien que cette décision ait été annulée le 28 mai par la Cour du commerce international, elle reste en vigueur à titre provisoire, suite à une suspension par la Cour d’appel, en attendant la décision finale prévue le 31 juillet 2025.

Depuis 2020, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ont bondi de 144%, atteignant un excédent de 215,8 millions de dinars en 2024. Les États-Unis sont désormais le 6e importateur des produits tunisiens et le 3e marché mondial pour l’huile d’olive tunisienne. Inversement, la Tunisie est le 3e fournisseur d’huile d’olive aux États-Unis, avec une part de 15% des importations américaines de ce produit, juste derrière l’Espagne et l’Italie.

Mais cette dynamique est menacée. L’huile d’olive, qui constitue 99,6% des exportations de la catégorie “graisses, huiles et cires” vers les États-Unis, pourrait voir sa compétitivité s’effondrer face à des concurrents comme l’Union européenne ou la Turquie, soumis à une surtaxe moindre de 20%. De plus, l’effet domino pourrait se faire sentir: si les exportations italiennes et espagnoles vers les États-Unis reculent, leurs achats en vrac d’huile tunisienne risquent également de chuter.

Selon l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), cette situation met en lumière la dépendance excessive de la Tunisie à des marchés spécifiques, rendant son économie vulnérable aux tensions commerciales et géopolitiques. L’institution recommande une stratégie de diversification des partenaires commerciaux, notamment vers l’Afrique et l’Asie, ainsi qu’une révision en profondeur de l’orientation productive pour renforcer la souveraineté économique du pays.

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Ministère des Technologies de la communication lance l’élaboration du plan de développement 2026-2030

Le ministère des Technologies de la communication a officiellement lancé la préparation du plan de développement pour la période 2026-2030 du secteur des technologies de l’information et de la communication,(TIC) pour la période 2026-2030. Ce processus s’appuie sur la constitution d’équipes de travail composées de représentants de différentes structures publiques, chargées de proposer des projets et des programmes.

Le ministre Sofiene Hemissi a donné le coup d’envoi de cette initiative vendredi dernier, en présence des cadres du ministère, des institutions sous tutelle ainsi que de représentants d’autres ministères et organismes publics, notamment le ministère de l’Économie et de la Planification, désigné coordinateur général et national de l’élaboration du plan, selon un communiqué publié dimanche.

Les participants ont exprimé leur volonté d’apporter une contribution active, en soulignant l’importance d’évaluer les projets en cours dans le domaine de l’économie numérique afin d’orienter plus efficacement les propositions pour le nouveau plan de développement.

Le ministre a insisté sur les profondes transformations technologiques que connaît le monde et sur la nécessité pour la Tunisie d’en tirer profit, tout en anticipant les défis potentiels afin d’en limiter les impacts économiques, sociaux et culturels. Il a également rappelé l’importance de traduire la nouvelle vision stratégique du pays en projets concrets, alignés sur les aspirations du peuple tunisien.

Dans cette optique, il a souligné la nécessité de procéder à un diagnostic rigoureux de la situation actuelle, d’identifier clairement les problématiques existantes et de fixer les priorités, en vue de proposer des programmes et projets crédibles et efficaces pour le développement du secteur numérique.

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Le conflit au Moyen-Orient pèse lourdement sur les compagnies aériennes

Les compagnies aériennes s’inquiètent de la durée potentielle de suspension des vols au Moyen-Orient. L’industrie est parmi les plus impactés sur les marchés financiers depuis le déclenchement des hostilités entre Téhéran et Tel-Aviv. Le conflit, qui a déjà coupé les principales routes aériennes, est entré dans une nouvelle phase après que les États-Unis ont attaqué dimanche matin les principaux sites nucléaires iraniens.

L’espace aérien, habituellement très fréquenté, qui s’étend de l’Iran et de l’Irak jusqu’à la Méditerranée est resté largement vide de trafic aérien commercial depuis le 13 juin. Les compagnies aériennes ont été obligées de détourner, d’annuler et de retarder des vols dans la région en raison des préoccupations en matière de sécurité.

L’espace aérien russe et ukrainien étant également fermé à la plupart des compagnies aériennes en raison d’années de guerre, le Moyen-Orient est devenu une route plus importante pour les vols entre l’Europe et l’Asie. En raison des missiles et des frappes aériennes de ces dix derniers jours, les compagnies aériennes se sont dirigées vers le nord via la mer Caspienne ou vers le sud via l’Égypte et l’Arabie saoudite.

Outre l’augmentation des frais de carburant et d’équipage due à ces longs détours et à ces annulations, les transporteurs doivent également faire face à une hausse potentielle des coûts du kérosène en raison de l’augmentation des prix du pétrole à la suite des attaques américaines.

La prolifération des zones de conflit représente une charge opérationnelle de plus en plus lourde pour les compagnies aériennes, car l’échange de missiles fait craindre des abattages accidentels ou délibérés d’avions commerciaux.

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Amen Bank s’engage activement dans la transition énergétique

Amen Bank a organisé aujourd’hui lundi 23 juin un événement dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables, intitulé «Amen Bank, la banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne».

Cette rencontre a permis à la banque de présenter ses récentes initiatives en matière de financement durable, tout en ouvrant la discussion sur les leviers bancaires pour soutenir cette transformation.

Pour Néji Ghandri, président du directoire d’Amen Bank, la transition énergétique est aujourd’hui un impératif: «Ce n’est plus un luxe. Elle permet aux entreprises de réduire leurs coûts et de gagner en compétitivité, notamment avec la taxe carbone européenne qui entrera en vigueur début 2026».

Dans ce contexte, Amen Bank renforce son accompagnement des entreprises, quelle que soit leur taille, en les aidant à établir leur bilan carbone et à définir des plans d’action pour réduire leurs émissions. La banque met également en place des solutions de financement sur mesure pour la production d’énergie renouvelable, que ce soit pour l’autoconsommation ou la revente à la Steg.

Alors qu’en 2024, 23 projets ont été financés, le premier trimestre 2025 compte presque 35 projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. 

Ghandri précise que grâce au soutien de bailleurs de fonds internationaux, Amen Bank compte poursuivre et élargir ses efforts.

Le président du directoire d’Amen Bank a affirmé que la transition énergétique constitue désormais une nécessité incontournable. Il a mis en avant l’importance de développer des mécanismes d’autoproduction et de renforcer la compétitivité des entreprises afin de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux de 35% d’énergies renouvelables d’ici à 2030.

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7 PME bénéficient de la prise en charge par l’État de 3% du taux d’intérêt bancaire

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a donné, vendredi dernier, son feu vert pour que l’État supporte la différence entre les taux appliqués aux financements d’investissement entrepris par 7 PME et le taux moyen du marché monétaire, et ce, dans la limite de 3%. L’enveloppe des investissements concernés s’élève à 16,800 MTND, générant 185 postes d’emploi.

Une vingtaine de sociétés ont présenté des dossiers, dont 16 créations et 4 extensions. La capacité d’emploi globale est de 390 postes avec des financements de 36,800 MTND. Les 9 entreprises qui restent seront examinées lors d’une prochaine session.

Globalement, depuis le lancement de ce mécanisme, le ministère a reçu 240 demandes, transférées par les établissements de crédit. Des accords ont été accordés à 167 sociétés employant 8 655 personnes et portant sur des investissements d’une valeur totale de 223 MTND.

Pour rappel, ce mécanisme concerne les crédits obtenus auprès des banques et des compagnies de leasing entre janvier 2019 et décembre 2024, à condition que la marge appliquée par les banques ne dépasse pas 350 points de base. Les secteurs concernés sont l’agriculture et les autres secteurs productifs sauf les secteurs du commerce, financier, immobilier et des hydrocarbures et des mines. Il serait intéressant que l’État pense à renouveler ce mécanisme et même, pourquoi pas, réviser ses conditions afin d’augmenter le nombre de sociétés éligibles à ce soutien. C’est crucial pour des PME sous tensions financières.

 

 

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La RDC s’associe à l’AC Milan pour promouvoir le tourisme

Après le Rwanda, qui a scellé des partenariats avec Arsenal et le PSG, la RDC semble prendre le même virage, cette fois avec le prestigieux AC Milan. Un accord de coopération a été signé par l’équipe lombarde et le ministre congolais du Tourisme ‎en marge du sommet sur le Plan Mattei et le Global Gateway, qui s’est clôturé vendredi 20 juin à Rome. Cette initiative, mise en place par le gouvernement italien, vise à limiter l’afflux de migrants en Italie et à offrir de nouvelles opportunités aux entreprises italiennes sur le sol africain.

Le ministère du Tourisme congolais devient ainsi un partenaire premium pour le club de football italien. Ce choix n’est pas du hasard, mais il reflète la cote de popularité de l’écurie sur le continent. Il est incontestablement le plus aimé et suivi des clubs italiens en Afrique. En Europe, Asie et Amérique, il compte près de 500 millions de fans.

Ce partenariat vise à augmenter la visibilité de la RDC et à l’accompagner dans le développement de son secteur sportif. Parmi les objectifs mentionnés, il y aura l’attraction de nouveaux investissements, la création d’opportunités d’affaires et le renforcement de l’attractivité touristique de la RDC sur la scène internationale. Mais ce n’est pas tout: il y a aussi un soutien pour les projets sociaux. Ainsi, et grâce à la contribution de la Fondazione Milan, il y aura des travaux de réhabilitation d’infrastructures sportives et même la construction d’une école. La première AC Milan Academy en RDC verra le jour, dans le cadre du programme AC Milan International Academy, ce qui va permettre d’assurer une meilleure formation pour les jeunes joueurs.

La contrepartie financière n’a pas été révélée. Cependant, le gouvernement congolais compte bien doper son secteur touristique et cibler des revenus de 7 milliards de dollars et entre 200 000 et 500 000 nouveaux emplois d’ici à 2030.

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Des ratios prudentiels rassurants pour la STB en 2024

La STB est l’établissement bancaire public qui a le plus bénéficié de l’appui de l’État en termes d’injection de fonds propres. Aujourd’hui, la banque se porte bien. Elle a effacé ses pertes antérieures et ses résultats sont bénéficiaires. Le plus important est la qualité de son bilan, mesurée par les principaux ratios prudentiels.

La banque affiche des ratios de solvabilité supérieurs aux seuils réglementaires, avec des excédents en fonds propres assez confortables.

Le ratio de solvabilité global et le ratio Tier I se sont améliorés, respectivement, de 15 et 170 points de base par rapport à 2023 pour se situer à 15,2 et 11,9% au terme de l’exercice 2024. La STB a vu ses risques encourus reculer de 1 156 MTND durant l’exercice 2024, pour s’établir à 10 093 MTND. Ce sont principalement les risques de crédits qui sont derrière cette tendance, reculant de 11,0% en rythme annuel (1 050 MTND) à 8 526 MTND. Les fonds propres nets sont de 1 531 MTND, dont 1 203 MTND de fonds propres nets de base et 328 MTND complémentaires.

Ainsi, l’excédent en fonds propres nets de base (Tier-1) s’est établi à 497 MTND. Le surplus enregistré au niveau du total des fonds propres nets s’est établi quant à lui à 522 MTND, ce qui est de nature à conférer à la banque une capacité assez importante pour le développement futur de son activité.

Par ailleurs, la STB affiche des niveaux de Liquidity Coverage Ratio (LCR) supérieurs à la norme exigée sur toute l’année. Le LCR a enregistré une hausse de 253,1% pour s’établir à 469,8%.

Quant au Loan To Deposit Ratio (LTD), il a terminé l’année à 96,9%, en amélioration de13% par rapport à son niveau une année auparavant (maximum réglementaire de 120%).

Reste que le niveau des créances classées s’est établi à 23,3% fin 2024 contre 18,1% en 2023. Les créances non performantes se sont élevées à 3 159 MTND. La structure des créances non performantes par secteur d’activité dénote une concentration dans l’industrie (40,7%), les services (16,2%), le tourisme (15,1%) et la promotion immobilière (11,9%).

Il y a donc un effort à fournir à ce niveau et cela devrait constituer une priorité pour la banque. Mais globalement, la STB témoigne d’une bonne résilience face aux risques majeurs et d’une solidité financière indéniable.

 

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L’huile d’olive tunisienne s’exporte plus, mais rapporte moins

Les exportations d’huile d’olive tunisienne ont connu une hausse marquée en volume de 39,4% à fin mai 2025, atteignant 207,3 mille tonnes, mais cette dynamique s’est accompagnée d’une baisse notable de 29,3% en valeur, selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). En effet, les recettes se sont établies à 2801,2 millions de dinars, contre des niveaux bien plus élevés un an auparavant.  

Cette baisse de la valeur globale s’explique principalement par un effondrement du prix moyen à l’export, qui s’est situé à 13,51 Tnd/kg, contre 26,65 Tnd/kg à la même période en 2024, soit un recul de près de 50%. 

Les États-Unis se positionnent en tête des destinations, absorbant 34,3% des volumes exportés en mai 2025, suivis de l’Espagne (21,8%) et de l’Italie (21,2%), confirmant le rôle central du marché nord-américain et européen dans les débouchés de l’huile tunisienne.

Par ailleurs, l’huile d’olive biologique représente une part significative du total, avec 40,7 mille tonnes exportées, pour une valeur de 553,4 millions de dinars. Le prix moyen s’y maintient à 13,61 Tnd/kg, soit légèrement supérieur à la moyenne globale, mais toujours bien en deçà des niveaux de l’an dernier. Cette catégorie représente environ 19,6% des volumes et 19,8% de la valeur totale exportée. 

Les exportations conditionnées, quant à elles, ne représentent que 6,3% du total de l’huile biologique exportée, soulignant un potentiel encore sous-exploité en termes de valorisation à travers le conditionnement.

Côté marchés, l’Italie domine les importations d’huile d’olive biologique tunisienne, avec 53% des volumes, suivie de l’Espagne (19%) et des États-Unis (18%).

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Baisse des exportations de dattes tunisiennes malgré une légère hausse des prix

Les exportations de dattes tunisiennes ont chuté de 6,4% en volume et de 4,4% en valeur durant les huit premiers mois de la campagne 2024/2025, atteignant 115,4 mille tonnes pour un total de 735,2 millions de dinars, selon une note publiée par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri). 

Cette baisse intervient malgré une hausse du prix moyen à l’exportation, qui s’est établi à 6,37 dinars le kilo à fin mai 2025, contre 6,24 dinars un an plus tôt, soit une progression de 2,1%. Cela témoigne d’un marché encore porteur mais confronté à une contraction de la demande ou à une moindre disponibilité du produit.

L’Italie s’impose comme le premier débouché pour les dattes tunisiennes en mai 2025, absorbant 14,5% des volumes exportés. Elle est suivie par l’Allemagne (10,6%) et l’Espagne (10,4%), confirmant le rôle clé du marché européen.

Concernant les dattes biologiques, la Tunisie en a exporté 6 202,2 tonnes pour une valeur de 56 millions de dinars durant la même période. Ces volumes représentent 5,4% des exportations totales de dattes en quantité et 7,6% en valeur, avec un prix moyen nettement supérieur : 9,03 DT/kg. L’Allemagne se distingue ici encore comme le principal client, avec 31% des quantités importées, suivie par les Pays-Bas (12%) et la France (10%).

Ces chiffres soulignent le potentiel croissant du segment biologique, qui bénéficie de prix plus élevés et d’une demande soutenue dans les pays d’Europe du Nord. Toutefois, la tendance générale à la baisse appelle à une vigilance accrue quant à la compétitivité de l’offre tunisienne sur les marchés internationaux.

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Le Groupement du Patronat Francophone lance sa nouvelle commission «Petites Industries et Métiers du Luxe»

Le Groupement du patronat francophone (GPF) a officiellement inauguré sa nouvelle Commission «Petites Industries et Métiers du Luxe» ce vendredi 20 juin 2025. Cette initiative stratégique vise à fédérer les expertises de l’espace francophone autour de filières à haute valeur ajoutée.

La présidence de cette commission a été confiée à Madame Rachida Jebnoun, Présidente du Conseil international des femmes entrepreneures (CIFE). Ce choix souligne l’importance accordée à l’entrepreneuriat féminin comme levier fondamental de cette dynamique créatrice de richesse.

La cérémonie de lancement a réuni des personnalités de marque, dont Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, hôte de l’événement.

Étaient également présents Jean-LouBlachier, président du GPF, la présidente, les membres et partenaires du CIFE, ainsi que le groupe des ambassadeurs francophones en Tunisie et de nombreux invités de marque.

Dans son allocution, Jean-LouBlachier, Président du GPF, a souligné la portée de cette initiative: «Le lancement de cette commission est une étape clé pour le GPF. Il matérialise notre volonté de fédérer les talents de l’espace francophone pour construire des chaînes de valeur régionales compétitives. En confiant la présidence au CIFE, nous soulignons l’importance capitale de notre partenariat avec le CIFE, ainsi que l’intérêt accordé par le GPF à l’entrepreneuriat féminin comme levier de création de valeur».

Rachida Jebnoun a, pour sa part, exprimé sa fierté: «C’est un honneur pour le CIFE de présider cette commission. Nous sommes déterminées à en faire un catalyseur de projets innovants apte à ancrer les métiers du luxe dans une démarche de développement durable. Notre objectif premier étant de créer un impact positifet de dynamiser la coopération entre les pays francophones membres».

Lors de la présentation des activités stratégiques de cette commission, un focus particulier a été mis sur le rôle de moteur de développement économique, social et culturel dans l’espace francophone des petites industries et des métiers du luxe.

Cet organe du GPF agira comme un vivier d’initiatives en générant des synergies fortes entre les acteurs économiques, culturels et institutionnels de pays clés tels que la Tunisie, le Liban, le Maroc, le Sénégal et Madagascar.

Les travaux de la commission s’articuleront autour de trois axes prioritaires :

  • Stimuler la coopération intra-francophone entre pays membres,
  • Amorcer une dynamique positive capable de générer des synergies,
  • Renforcer la complémentarité entre les pays francophones à travers des partenariats stratégiques impliquant des parties prenantes engagées.

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