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La Tunisie enregistre un déficit commercial aggravé de 23,5% à fin juin 2025

La Tunisie a enregistré un déficit commercial de 9 900,5 millions de dinars (Mtnd) à fin juin 2025, contre 8 017,4 Mtnd à la même période de 2024, selon un communiqué de presse publié vendredi par l’Institut national de la statistique (INS) sur le commerce extérieur aux prix courants de juin 2025.

 

Ce creusement du déficit s’explique par une légère baisse des exportations (-0,6 %), qui ont atteint 31 773,7Mtnd, face à une hausse plus marquée des importations (+4,3%), s’élevant à 41 674,2 Mtnd.

Cette évolution a entraîné une détérioration du taux de couverture, qui est passé de 79,9% en 2024 à 76,2% en 2025.

Performances contrastées à l’export

Si les exportations globales affichent un léger recul, plusieurs secteurs ont tout de même enregistré des hausses notables. Le secteur des mines, phosphates et dérivés a progressé de +11,2%, celui des industries mécaniques et électriques de +6,2%, et le textile, habillement et cuirs de +0,4%.

En revanche, d’autres secteurs stratégiques ont connu des baisses significatives. Les exportations du secteur énergie ont chuté de -36,3%, en raison d’un effondrement des ventes de produits raffinés (245,6 Mtnd contre 950,4 Mtnd en 2024). Le secteur agroalimentaire a également reculé de -19,1%, principalement à cause de la baisse des ventes d’huile d’olive (2 346,6 Mtnd contre 3 406 Mtnd ).

Hausse des importations de biens de production

Du côté des importations, la hausse est principalement tirée par les biens d’équipement (+17,6%), les matières premières et demi-produits (+6,2%) et les biens de consommation (+11,6%). À l’inverse, les produits énergétiques ont reculé de -16,3%, tout comme les produits alimentaires (-2%), ce qui a partiellement atténué la hausse globale.

Une dynamique régionale hétérogène

Les échanges avec l’Union européenne, principal partenaire commercial de la Tunisie, ont représenté 70,3% des exportations et 44% des importations.

À l’export, les ventes vers l’UE sont restées quasiment stables (22 348,9 Mtnd en 2025 contre 22 332,6 Mtnd en 2024). Cependant, des disparités apparaissent : hausse vers l’Allemagne (+15,2%), la France (+4,8%) et les Pays-Bas (+12,4%), mais recul vers l’Italie (-7,1%) et l’Espagne (-31,9%).

Les exportations vers les pays arabes ont nettement progressé, notamment avec la Libye (+18,7%), le Maroc (+40,9%), l’Algérie (+27,8%) et l’Égypte (+44,7%), illustrant une diversification des marchés extérieurs.

À l’import, les échanges avec l’UE ont augmenté pour atteindre 18 354 Mtnd . Les hausses les plus notables concernent la France (+13,4%), l’Italie (+1,4%) et l’Allemagne (+10,6%).

En revanche, les importations depuis la Grèce et la Belgique ont diminué, respectivement de -28,5% et -4,1%.

Hors UE, les importations en provenance de la Chine (+37,7%) et de la Turquie (+15,4%) sont en forte hausse, tandis que celles en provenance de la Russie (-20,1%) et de l’Inde (-16,5%) reculent.

 

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Tunisie: la BAD s’attend à une croissance économique de 1,9% en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit une croissance économique de 1,9% en 2025 en Tunisie, et de 2,3% en 2026. Cette prévision, soutenue par les performances attendues dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie manufacturière, est issue du rapport économique pays 2025 de la Tunisie, publié jeudi, et intitulé: “Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement”.

L’inflation devrait poursuivre sa trajectoire à la baisse, pour s’établir à 6,4% en 2025 et à 6,1% en 2026, sous l’effet conjugué d’une politique monétaire restrictive et d’une baisse des pressions inflationnistes à l’échelle mondiale, souligne la BAD.

Le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, atteignant 5,3% du PIB en 2025 et 4,9% 2026, en lien avec les efforts de consolidation budgétaire et une amélioration de la mobilisation des ressources domestiques. En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser à 2,2% du PIB en 2025 et 3,3% en 2026, en raison, principalement, d’une augmentation anticipée des importations.

La BAD a estimé que les perspectives économiques de la Tunisie demeurent fragiles, en raison d’un environnement international marqué par une incertitude persistante, expliquant que les tensions commerciales mondiales ainsi que les conflits géopolitiques dans la région pourraient peser sur la demande extérieure, accroître les coûts d’importation et perturber les chaînes de valeur, avec des répercussions potentielles sur la compétitivité de l’économie nationale.

À cela s’ajoutent le risque de la volatilité des prix des matières premières qui est de nature à raviver les pressions inflationnistes, ainsi que l’accès limité aux financements extérieurs, conjugué à des tensions budgétaires internes qui pourraient accentuer les vulnérabilités macroéconomiques.

Parmi les autres risques, la Banque évoque la dette publique dont le profil actuel accroît les risques de refinancement. Par ailleurs, le solde du compte courant demeure exposé aux fluctuations des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

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La Chine rejette les accusations européennes de collecte illégale de données d’utilisateurs

Le gouvernement chinois a nié les allégations d’implication dans la collecte illégale de données d’utilisateurs, après l’ouverture d’une nouvelle enquête par l’autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l’Union européenne, contre l’application TikTok.

Le refus chinois est survenu après que le régulateur irlandais des données, qui joue un rôle crucial dans l’application des lois de l’Union européenne sur la confidentialité des données, a lancé une enquête sur le transfert des données des utilisateurs de TikTok vers la Chine.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a souligné que Pékin «n’a jamais demandé, et ne demandera jamais, à des entreprises ou des individus de collecter ou stocker illégalement des données», soulignant l’engagement du gouvernement chinois à protéger la confidentialité et la sécurité des données conformément à la loi.

Mao Ning a appelé l’Union européenne à respecter les règles de l’économie de marché et d’une concurrence loyale, et à fournir un environnement commercial équitable et non discriminatoire pour les entreprises étrangères, 

L’enquête intervient après que TikTok a été condamnée à une amende record de 530 millions d’euros (620 millions de dollars) en mai pour avoir transféré des données personnelles vers la Chine, et ce, malgré l’affirmation de la société selon laquelle les données n’ont pas été remises au gouvernement, mais seulement consultées à distance. 

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Sites universitaires piratés? Le ministère répond

Le ministère de l’Enseignement supérieur a confirmé le 10 juillet 2025 qu’une tentative de piratage a bien visé l’infrastructure technique du réseau universitaire. Selon le Centre de calcul El Khawarizmi, l’attaque a été maîtrisée dès les premières heures et aucune fuite massive de données étudiantes n’est confirmée à ce stade.

Les autorités travaillent avec le ministère des Technologies et l’Agence nationale de la cybersécurité pour sécuriser les serveurs. Les universités sont appelées à renforcer leurs systèmes et à appliquer les recommandations techniques.

Mesures exigées:

  • Vérifier et renforcer la sécurité des serveurs et mots de passe.
  • Suivre les consignes de l’Agence nationale de la cybersécurité.
  • Sensibiliser tous les usagers aux bonnes pratiques numériques.

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Le bitcoin dépasse 118.000 dollars, un record historique

Le bitcoin a battu un nouveau record en franchissant les 118.000 dollars ce vendredi, selon CoinDesk et Bloomberg. Jamais la cryptomonnaie n’avait atteint ce niveau.

Cette envolée s’explique par une demande plus forte, surtout venant des investisseurs institutionnels, et par l’espoir d’une régulation plus claire aux États-Unis. La Chambre des représentants doit voter la semaine prochaine trois lois importantes sur les cryptos.

En parallèle, le dollar se renforce grâce à de bons chiffres sur l’emploi: les nouvelles demandes de chômage ont baissé de 5.000, mieux qu’attendu. L’euro recule donc à 1,1691 dollar.

Pour comparer:

  • Record précédent: 68.990 dollars en novembre 2021.
  • En 2010: le bitcoin valait quelques cents.
  • Capitalisation record en 2021: plus de 1.200 milliards de dollars avant de retomber sous les 500 milliards en 2023.

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Depuis 2000, 96 assureurs africains ont fait faillite…

Le tout dernier «Global failed insurer catalogue 2025 update», publié par la Property and casualty insurance compensation corporation (PACICC), révèle une donnée qui fait froid dans le dos: l’Afrique concentre près de 10% des faillites d’assureurs dans le monde, mais reste l’un des continents les moins protégés pour les assurés.

Depuis 2000, 96 assureurs africains ont fait faillite, soit 9,9% du total mondial, selon la PACICC. Voici le détail:

  • 65 étaient des assureurs IARD (Incendie, Accidents et Risques Divers),
  • 22 des assureurs Vie,
  • 5 des assureurs Composites (multi-produits),
  • et 4 des réassureurs.

Mais le plus inquiétant: seulement 7,3% de ces défaillances en Afrique ont donné lieu à une indemnisation via un mécanisme de protection des assurés (Policyholder Protection Scheme, PPS). En clair, quand un assureur africain tombe, les clients sont presque toujours seuls pour gérer la perte.

«C’est un écart de protection énorme: la majorité des pays africains ne disposent pas de fonds de garantie solides pour couvrir les sinistres en cas d’insolvabilité d’un assureur», note le rapport PACICC 2025.                                                         

Un phénomène mondial, mais concentré en Amérique du Nord

 

À l’échelle du globe, 965 assureurs ont été radiés de force entre 2000 et 2024, soit en moyenne 36 faillites par an dans 71 pays.

  • 57,5% de ces défaillances ont eu lieu en Amérique du Nord, avec les États-Unis à eux seuls représentant 52,1%.
  • L’Europe suit de loin avec 14,4%, puis l’Afrique (9,9%) et l’Asie.

Les raisons? Des «grappes de faillites» liées à des crises économiques ou des marchés sous-capitalisés: 65,7% des défaillances surviennent par vagues dans une même période de 3 ans. Puis, de longues périodes de calme trompeur s’installent. Le Canada, par exemple, n’a pas connu de faillite IARD depuis 2003. Mais le PACICC alerte: aucune région n’est à l’abri.

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Les résidents étrangers au Golfe autorisés à investir dans la Bourse saoudienne

L’Autorité saoudienne des marchés des capitaux a autorisé les étrangers résidant dans les pays du Golfe à négocier sur le Tadawul All-Share Index (TASI), et ce, après avoir adopté un certain nombre d’amendements réglementaires qui facilitent l’ouverture des comptes d’investissement. Cela va leur permettre d’acheter et de vendre directement des actions cotées sur le marché principal, après avoir été limités aux instruments de dette, au marché des entreprises innovantes, aux fonds et aux produits dérivés.


La libéralisation totale du marché boursier principal, qui était conditionnée par des accords de swap ou par l’autorisation pour les institutions financières de négocier des actions, ouvre la porte à une nouvelle catégorie d’investisseurs individuels. Dorénavant, il est possible pour un étranger de continuer à gérer son compte et à investir sur le marché même après son départ, à condition qu’il ait ouvert le compte pendant son séjour en Arabie saoudite.

Par ailleurs, les procédures ont été simplifiées pour les institutionnels, notamment les établissements financiers.

En simplifiant les procédures, en élargissant la base d’investisseurs et en augmentant leur niveau de protection, l’attractivité du marché saoudien des capitaux est renforcée aussi bien pour les investisseurs locaux qu’internationaux. Le résultat ne peut être que l’accroissement de l’efficacité du marché financier, l’augmentation de sa liquidité et l’aspiration de capitaux étrangers.

Cela permet également de garder la richesse accumulée des étrangers durant leur présence au Royaume, même après avoir quitté le pays. Certes, les Tunisiens résidents au Golfe vont en profiter. Mais est-ce qu’ils peuvent le faire lors de leur retour en Tunisie? Avec la réglementation actuelle, la réponse est négative. Encore une fois, nous avons besoin d’une refonte de la réglementation de change, qui tarde toujours à venir.

 

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Ferrero Rocher paie 3,1 milliards de dollars pour acquérir WK Kellogg

Une opération de rapprochement dans le secteur mondial de l’alimentation a marqué la fin de cette semaine. Le chocolatier Ferrero a accepté de racheter le géant des céréales WK Kellogg, dans le cadre d’une transaction évaluée à 3,1 milliards de dollars. Le prix d’achat de 23 dollars par action représente une prime de 31% par rapport au cours de clôture de l’action la veille de l’annonce. L’opération devrait être conclue au cours du second semestre de l’année, sous réserve de l’approbation des actionnaires et des autorités de réglementation.

WK Kellogg est en train de changer de stratégie, cherchant à se concentrer davantage sur son activité croissante de snacks et à se désengager de la catégorie somnolente des céréales. En fait, Kellogg a été divisée en deux sociétés distinctes en octobre 2023: une première qui conserve les marques de snacks (comme Pringles et Pop-Tarts) et les céréales à l’échelle internationale, qui a été baptisée Kellanova; une seconde qui détient les marques de céréales nord-américaines qui s’appelle WK Kellogg. C’est effectivement cette dernière qui a fait l’objet de l’opération.

L’acquisition de WK Kellogg par Ferrero s’ajoute à la consolidation des aliments emballés. De nombreux consommateurs américains ont délaissé les céréales sucrées au profit d’options de petit-déjeuner considérées comme plus saines, et d’autres acheteurs se sont tournés vers les marques de distributeurs après la flambée de l’inflation de ces dernières années. L’opération renforce les ambitions de Ferrero sur le marché américain. L’entreprise familiale italienne s’est lancée dans une frénésie d’achats en Amérique du Nord ces dernières années, en rachetant notamment les activités américaines de Nestlé dans le domaine des bonbons. C’est le mariage du fabricant de pâte à tartiner au chocolat et aux noisettes avec l’entreprise à l’origine des céréales en flocons.

 

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L’ATL émet une dette obligataire de 40 Mtnd

L’ATL vient d’annoncer l’émission d’un emprunt obligataire, par appel public à l’épargne, ATL 2025-1. Le conseil d’administration dispose d’une autorisation accordée par la dernière Assemblée générale ordinaire des actionnaires, tenue le 23 avril 2025, lui permettant d’émettre un montant total de 150 Mtnd d’emprunts obligataires sur une période d’une année. L’opération porte sur 40 Mtnd.

Une seule catégorie est proposée aux actionnaires, ayant une valeur nominale de 100 Tnd, une durée de 5 ans et proposant un amortissement annuel constant au taux de 9,65%.

Les souscriptions à cet emprunt démarreront le 22 juillet 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 29 août 2025.

L’ouverture des souscriptions à cet emprunt reste, cependant, tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence a attribué, le 18 juin 2025, une notation provisoire à long terme «BBB+(EXP)(tun)» audit emprunt.

Les souscriptions peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 40 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la compagnie.

L’ATL vise à financer son activité et à restructurer sa dette, en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité. Cela explique d’ailleurs le choix de se limiter à un taux fixe. Selon les projections de la compagnie, les mises en force devraient atteindre 420 Mtnd, dont 90,3 Mtnd par des emprunts obligataires.

Le placement est une bonne opportunité qui s’offre aux investisseurs qui ont une aversion aux risques. Il est émis par une institution financière ayant une signature fiable. À titre de précision, investir 100 Tnd permettra de dégager des intérêts nets de 23,160 Tnd sur toute la durée du placement.

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L’UBCI acquiert une participation majoritaire dans Daam Tamweel

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) porte à la connaissance du Conseil du marché financier la signature, en date du 4 juillet 2025, d’un accord relatif à l’acquisition d’une participation majoritaire dans le capital de la société Centre Financier aux Entrepreneurs (CFE), opérant sous le nom commercial Daam Tamweel.
La mise en œuvre de cet accord est soumise à l’obtention préalable des autorisations règlementaires en vigueur.
Cette démarche s’inscrit dans une logique de complémentarité stratégique et de renforcement du maillage territorial, en lien avec les priorités nationales en matière d’inclusion financière et de développement local.
La banque portera à la connaissance du Conseil du marché financier toute information pertinente concernant le déroulement de l’acquisition.

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Linda Yaccarino, directrice générale du réseau social X, démissionne

Après deux ans  de fonctions, Linda Yaccarino, directrice générale du réseau social X, a annoncé mercredi 9 juillet sa démission, dans son compte X.

Elle a remercié Elon Musk pour sa confiance et se dit fière du travail accompli, notamment en matière de sécurité des utilisateurs, de liberté d’expression, de relance publicitaire et d’innovation. Elle a souligné que X est devenu une place publique numérique majeure et remercie l’équipe, les utilisateurs et les partenaires. Linda Yaccarino a conclu sa publication en encourageant chacun à continuer de transformer le monde.

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Le canadien Nivatek installe sa première filiale en Tunisie

Le fabricant canadien Nivatek, spécialiste de la conception, de l’ingénierie et de la fabrication de composants métalliques de haute qualité et d’assemblages complexes, a officiellement inauguré sa première filiale en Afrique, et plus précisément en Tunisie à Menzel Bouzelfa (gouvernorat de Nabeul). Cette nouvelle implantation s’inscrit dans la stratégie d’internationalisation de l’entreprise, déjà présente au Canada et au Mexique, où elle dessert principalement les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et de l’énergie.

Pour la Tunisie, l’arrivée de Nivatek constitue un signal fort: elle reflète la confiance renouvelée des investisseurs étrangers dans le potentiel du pays comme plateforme industrielle compétitive. Cette première usine tunisienne permettra à Nivatek de renforcer sa présence sur le marché international tout en profitant d’une main-d’œuvre qualifiée et d’un écosystème industriel en pleine croissance.

Forte de plusieurs décennies d’expérience, l’entreprise mise sur la Tunisie pour optimiser ses coûts de production, diversifier ses sites de fabrication et se rapprocher de ses clients européens et africains. Parmi les facteurs déterminants de ce choix figurent la disponibilité de talents, un tissu industriel dynamique et une position géographique stratégique, à quelques heures des principaux hubs européens.

En soutenant ce type d’investissement, l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa-Tunisia) réaffirme l’attractivité de la Tunisie pour les projets industriels à forte valeur ajoutée. L’usine de Nivatek devrait aussi contribuer au développement de l’écosystème local en créant des opportunités pour les fournisseurs et les sous-traitants tunisiens.

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L’impact de l’IA sur les emplois du futur en Asie de l’Est et dans le Pacifique

Les nouvelles technologies ont stimulé l’emploi dans les pays d’Asie de l’Est et du Pacifique (EAP), les gains de productivité et d’échelle, compensant les effets de l’automatisation sur la main-d’œuvre. C’est ce que relève un rapport publié par la Banque mondiale daté du 19 mai 2025.

Cependant, les bénéfices ont été inégaux, favorisant les travailleurs qualifiés tandis que certains travailleurs moins qualifiés, occupant des emplois plus routiniers et manuels, ont été poussés vers le secteur informel. 

À l’avenir, la numérisation améliorera la négociabilité des services, et l’intelligence artificielle (IA) transformera les processus de production. Les pays de l’EAP peuvent en tirer profit en dotant leurs travailleurs des compétences nécessaires et en ouvrant les secteurs des services au commerce et à l’investissement.

Les nouvelles technologies affectent les marchés et la nature du travail en remplaçant, en augmentant ou en créant de nouvelles tâches effectuées par les travailleurs.

Les robots remplacent les travailleurs industriels dans les tâches manuelles de routine, par exemple les opérateurs de chaîne de montage.

L’IA menace de supplanter les travailleurs des services non seulement dans les tâches routinières (par exemple, les évaluateurs de risques), mais aussi, de plus en plus, dans les tâches cognitives non routinières (par exemple, les interprètes). Les robots dotés d’IA pourraient également avoir un impact sur les travailleurs exerçant des professions manuelles non routinières.

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Augmentation de salaires: voici les pourcentages en vigueur

Recevoir une augmentation de salaire, ce n’est pas un luxe ni un coup de chance: dans la plupart des entreprises, c’est une étape normale et attendue, qui arrive en moyenne tous les 12 à 24 mois. Pourtant, cette progression est souvent remise en question lorsque l’inflation est forte. La hausse des prix peut rapidement absorber les gains, surtout dans des pays comme la Tunisie, où le coût de la vie grimpe plus vite que le revenu moyen.

Voici ce que cela donne concrètement en Tunisie, selon World Salaires:

Salaire moyen net: environ 360 USD/mois (près de 1200 Tnd)
Rythme d’augmentation: +8% tous les 19 mois, soit ~5%/an

Les secteurs qui bougent le plus:

  • Énergie: +8%
  • Santé: +7%
  • Construction: +6%
  • Banque: +4%
  • Tech/IT: +3%

 

Disparités selon l’expérience:

  • Début de carrière: +3% à 5%
  • Milieu de carrière: +6% à 9%
  • Cadres supérieurs: +10% à 15%
  • Direction: +15% à 20%

Bref, pour préserver son pouvoir d’achat, beaucoup misent sur un changement d’emploi ou une négociation pour obtenir une progression réelle.

Et dans le monde, on en est où?

D’après plusieurs études (Vencon Research, WorldatWork, Mercer), la moyenne mondiale des augmentations pour 2025 devrait tourner autour de 3 à 4,5%, à comparer avec une inflation mondiale estimée à 2,6%.

Pays développés:

  • États-Unis: +3,8%
  • Europe: +3,5–4%
  • Canada: ~4%

Marchés émergents:           

  • Moyen-Orient & Afrique: +5–6%
  • Amérique latine: +5% à +6%
  • Inde & Asie du Sud: record avec +9–10%

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CHO Group: une vision qui rayonne à l’international

Wajih Rekik, CEO de CHO America, vient d’être élu au poste de vice-président de la NAOOA (North American Olive Oil Association), selon une publication du groupe CHO.

Cette nomination consacre l’huile d’olive tunisienne en renforçant sa présence et sa crédibilité sur la scène mondiale; elle constitue aussi, incontestablement, une étape déterminante pour CHO Group.

C’est l’aboutissement de la stratégie impulsée depuis vingt ans par son fondateur Abdelaziz Makhloufi: faire d’une bouteille fièrement étiquetée «Tunisia» une référence internationale.

Le groupe rappelle que cette réussite repose sur une chaîne de valeur 100% tunisienne, “construite avec rigueur et persévérance avec l’appui constant de l’État tunisien et de ses institutions, qui ont joué un rôle clé dans le soutien à l’exportation, la promotion de la qualité tunisienne, et la défense des intérêts du pays à l’international”, ont-il mentionné.
Rappelons que la Tunisie se place au 4e rang mondial dans le classement. La part de la Tunisie sur le marché mondial de l’huile d’olive a atteint 10%, selon les déclarations de Samir Abid, ministre du Commerce et du Développement des exportations.
De plus, la Tunisie a gagné 60 médailles d’or et elle a décroché la première place mondiale à Abu Dhabi lors d’une compétition organisée par le Global International Olive Oil Compétitions (GIOOC) en avril 2025.
Selon World Population Review (2023‑2024), la Tunisie est le 4ᵉ producteur mondial avec environ 200 000 tonnes, derrière l’Espagne (766 400 t), l’Italie (288 900 t) et la Turquie (210 000 t).
Cette performance témoigne de la bonne qualité de l’huile d’olive tunisienne et augmente la compétitivité du secteur tunisien à l’échelle internationale.

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Une loi anti-déforestation européenne sous pression: quels produits sont visés?

Dix-huit pays de l’Union européenne ont demandé le 7 juillet à la Commission européenne de repousser encore l’application de la loi anti-déforestation et de rendre ses règles plus simples.

Cette loi, votée en 2023, devait d’abord s’appliquer fin 2024 mais a déjà été reportée à décembre 2025 à cause de problèmes d’organisation et de désaccords internes. Depuis 2021, l’UE veut lutter contre la déforestation mondiale en contrôlant mieux l’importation de produits agricoles, comme le cacao ou le café, pour être sûre qu’ils ne viennent pas de terres déboisées après 2020.

Les produits concernés


Les matières premières visées sont stratégiques, notamment pour l’alimentation et l’agro-industrie européenne:

  • Cacao (chocolat): l’UE est le premier importateur mondial.
  • Café: 45% du café mondial est consommé en Europe.
  • Soja: utilisé massivement pour l’alimentation animale, en particulier pour l’élevage.
  • Huile de palme: souvent pointée du doigt pour son lien direct avec la déforestation en Asie du Sud-Est.
  • Bois: pour l’ameublement, le papier, la construction.
  • Viande: notamment le bœuf venant d’Amérique latine.

Selon les signataires de la lettre, relayée par Bloomberg News, la législation imposerait «des charges administratives disproportionnées» à des pays où la déforestation est jugée «insignifiante». Ils dénoncent une approche trop rigide, sans tenir compte des efforts nationaux en matière de durabilité.

Des acteurs comme le Parti populaire européen (PPE) avaient même proposé de créer une catégorie de «pays sans risque» pour éviter des contrôles jugés inutiles, mais la Commission européenne a écarté cette option fin 2024, préférant une évaluation au cas par cas.

Et l’Afrique du Nord dans tout ça?


Des pays comme la Tunisie n’exportent pas massivement ces matières premières mais sont concernés indirectement en tant qu’importateurs: le soja pour l’alimentation animale et le café pour la consommation locale sont en grande partie importés d’Amérique latine ou d’Afrique de l’Ouest, zones sensibles à la déforestation.
Pour les importateurs tunisiens ou maghrébins, ces nouvelles règles pourraient donc impacter la chaîne logistique et les coûts, surtout pour le commerce réexporté vers l’UE.

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Ces 5 pays africains sont les principaux acheteurs du riz thaïlandais

La Thaïlande, troisième exportateur mondial de riz derrière l’Inde et le Vietnam, a expédié en 2024 un volume record de 3 millions de tonnes de riz vers le continent africain, selon les données de l’Association nationale des exportateurs de la céréale (TREA) relayées par l’Agence Ecofin. Ce niveau marque une hausse de plus de 23% par rapport à 2023 et représente presque le triple du volume de 2022. L’Afrique du Sud, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mozambique et le Bénin figurent parmi les principaux acheteurs. Selon la TREA, le continent africain absorbe désormais près de 30% des expéditions annuelles de riz thaïlandais, pour une valeur estimée à 1,8 milliard de dollars.

La Tunisie reste fidèle à l’Inde

Malgré la percée du riz thaïlandais en Afrique subsaharienne, l’Afrique du Nord, et notamment la Tunisie, demeure encore largement tournée vers l’Inde pour couvrir ses besoins en riz. La production nationale est quasi inexistante, et selon les dernières statistiques de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), plus de 90% du riz consommé en Tunisie est importé. La consommation annuelle oscille entre 40 000 et 50 000 tonnes, principalement sous forme de riz blanc standard ou étuvé, plus abordable que le riz long grain premium proposé par la Thaïlande. Si l’Inde reste de loin le premier fournisseur, le Pakistan occupe la deuxième place, tandis que la Thaïlande représente encore une origine secondaire pour les importateurs tunisiens. Pourtant, certains observateurs estiment qu’une diversification des sources pourrait devenir stratégique face aux restrictions à l’exportation imposées par l’Inde ces dernières années.

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BlueFive Capital lève 2 milliards de dollars US

BlueFive Capital, une société d’investissement internationale, a annoncé aujourd’hui avoir finalisé la levée du fonds BlueFive Reef Private Equity Fund. Ce fonds de 2 milliards de dollars US est immatriculé au Abu Dhabi Global Market (ADGM) et cible des placements de capital-investissement dans des sociétés à forte capitalisation des pays du CCG.

Le fonds sera géré depuis Abou Dhabi et aura pour objectif des investissements majoritaires et minoritaires dans des entreprises et des conglomérats de grande taille à forte croissance aux Émirats arabes unis et dans les autres pays du CCG, en privilégiant cinq secteurs clés: la santé, la technologie, l’hôtellerie, l’aviation et l’industrie. Le fonds tirera parti de la dynamique résultant de la croissance économique de la région et de son rôle de plus en plus marqué de porte d’entrée vers d’autres régions et économies du monde, aussi bien en Orient qu’en Occident.

«Le lancement de notre premier fonds de capital-investissement dédié aux pays du CCG, d’un montant de 2 milliards de dollars, est une réalisation majeure. Ce fonds jouera un rôle central dans l’expansion du marché du capital-investissement au sein du CCG et nous permettra de nous associer à des fondateurs d’entreprise et des équipes de direction d’exception afin de soutenir la création de leaders mondiaux venant du CCG», a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et directeur général de BlueFive Capital.

L’un des gestionnaires d’actifs internationaux à forte croissance du CCG, BlueFive Capital est doté d’une équipe d’investissement de 27 personnes réparties entre Londres, Abou Dhabi, Dubaï, Riyad, Djeddah, Manama au Bahreïn, et Pékin. 

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La récolte africaine de cacao encore en baisse, mais les prix demeurent stables

L’impact du changement climatique sur le continent africain et sur certaines cultures ne cesse de s’amplifier. Cette année encore, la production de cacao en Afrique de l’Ouest, qui a déjà enregistré deux récoltes successives inférieures à la moyenne, devrait connaître une nouvelle baisse de 10% au cours de la prochaine saison 2025-26.

La Côte d’Ivoire et le Ghana sont les deux principaux producteurs mondiaux. Si l’on ajoute le Nigeria et le Cameroun, nous parlons des deux tiers de la production mondiale de cacao. Tous ces pays font face à des problèmes structurels: des conditions météorologiques changeantes, des stocks d’arbres vieillissants, des maladies et une exploitation destructrice de l’or à petite échelle.

Les compteurs de cabosses (les spécialistes employés par les grandes maisons de commerce internationales pour estimer la qualité et la quantité des récoltes) sont actuellement en visite aux plantations pour la nouvelle saison qui débute en octobre. Leurs estimations évoquent une baisse de 10% de la production dans les quatre pays. Deux mois auparavant, ils tablaient plutôt sur une augmentation de 5%. Cet optimisme s’est basé sur la bonne pluviométrie, mais le taux de mortalité des fleurs et des petites gousses a été élevé au mois de juin. Ainsi, la production de la Côte d’Ivoire est attendue à 1,6 million de tonnes cette saison (2 millions de tonnes en 2023-24), celle du Ghana à 500 000 tonnes (le double en 2023-24).

Pour les prix, ils demeurent stables sur une année glissante. Néanmoins, ils ont chuté de plus de 14% depuis le début de l’année. Si vous êtes amateurs de bon chocolat, vous devez encore le payer cher. 

 

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