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TRE: bientôt une nouvelle application pour déclarer vos devises

La Direction générale de la douane tunisienne poursuit sa stratégie de digitalisation en annonçant le lancement, dans quelques jours, d’un nouveau service de déclaration des devises en ligne, destiné en priorité aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).
Cette innovation s’inscrit dans une démarche plus large visant à fluidifier les procédures douanières et à réduire les files d’attente, notamment durant la haute saison des retours.

«Cette nouvelle application permettra aux citoyens de déclarer leurs devises depuis chez eux, avant même d’embarquer, et d’éviter les longues attentes au guichet à l’arrivée», a précisé le général Chokri Jebri, porte-parole de la douane tunisienne, au micro de Diwan FM.

Une numérisation progressive

Depuis plusieurs années, la douane tunisienne accélère sa transformation digitale. Après le succès de l’application «Rokhsati», qui permet déjà aux Tunisiens de l’étranger d’obtenir une autorisation de circulation pour leurs véhicules sans passer par des démarches administratives lourdes, la nouvelle fonctionnalité «Déclaration de devises» s’ajoute à la panoplie d’e-services.
Les usagers pourront ainsi remplir un formulaire en ligne, indiquer les montants et les devises transportées (euros, dollars, etc.), et générer un QR code. À l’arrivée au port ou à l’aéroport, un agent douanier scannera ce code pour vérifier les informations, valider la déclaration et délivrer immédiatement l’attestation officielle.

Un outil pour plus de transparence financière

Interrogé sur l’objectif de ce système, le général Jebri a précisé que toutes ces données sont automatiquement partagées avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) et les institutions financières concernées.
L’enjeu est double: faciliter le contrôle des flux financiers entrant et sortant du territoire et renforcer la traçabilité des devises, une mesure jugée cruciale pour prévenir la contrebande et soutenir la transparence économique.

«L’ensemble des opérations de déclaration est connecté à une plateforme qui regroupe les banques, la Banque centrale et la douane pour suivre les mouvements de fonds et vérifier leur conformité», a-t-il expliqué.

Des rappels sur l’obligation de déclarer

La douane rappelle que la déclaration de devises est obligatoire dès lors que le montant dépasse l’équivalent de 20 000 dinars tunisiens pour les sommes importées, ou 5 000 dinars pour celles réexportées.
Le non-respect de ces règles expose les voyageurs à des amendes et des poursuites judiciaires, comme l’a souligné le responsable.
Même pour des montants inférieurs, il est fortement recommandé de déclarer ses devises afin de pouvoir justifier leur origine et bénéficier, le cas échéant, de certains avantages fiscaux accordés aux Tunisiens de l’étranger.

Une adoption massive grâce aux campagnes de sensibilisation

Jebri a confirmé que le recours aux services numériques douaniers a connu un véritable bond ces derniers mois, notamment grâce aux campagnes de sensibilisation organisées dans les ports et même à bord des navires reliant la Tunisie à l’Europe.
Depuis janvier 2025, l’utilisation de l’application «Rokhsati» est devenue obligatoire, ce qui a incité les voyageurs à s’approprier ces outils digitaux.

«Nous avons enregistré un taux d’utilisation de 100% pour certaines applications comme Rokhsati. Les retours des TRE sont très positifs car ils gagnent du temps et évitent les longues files d’attente», a-t-il conclu.

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Examen, mardi à l’ARP du projet de loi de clôture du budget de l’État 2021

L’Assemblée des représentants du peuple tiendra, mardi 8 juillet, une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021.

Pour rappel, les recettes effectives de l’État en 2021 ont atteint près de 37 983,3 millions de dinars. Les dépenses réalisées se sont élevées à 42 547,7 millions de dinars, dépassant ainsi les recettes effectives du budget de 4 564,4 millions de dinars.

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Mise en place d’une commission nationale dédiée au programme «L’Homme et la biosphère»

Une commission nationale dédiée au programme «L’Homme et la biosphère» a été créée par arrêté du ministre de l’Environnement en date du 27 juin 2025, publié dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 4 juillet. 

Cette commission a pour mission de soutenir la préservation des ressources naturelles et de veiller à leur utilisation durable, en particulier dans les réserves de biosphère.

Elle contribuera également au développement des connaissances scientifiques relatives à la biodiversité et aux écosystèmes au niveau local. Par ailleurs, elle jouera un rôle actif dans le renforcement de la coopération avec les commissions nationales et les organisations internationales impliquées dans le programme «L’Homme et la biosphère». Elle soutiendra également les efforts d’éducation environnementale et de sensibilisation du public à l’importance de la conservation de la biodiversité, tout en promouvant la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

La commission représentera officiellement la Tunisie dans les différentes activités et instances du programme, tout en proposant la participation nationale à d’autres programmes internationaux en lien avec les enjeux du développement durable et de la protection de l’environnement. Elle aura également pour tâche d’organiser des manifestations scientifiques, éducatives et de sensibilisation autour des réserves de biosphère, et de valoriser les résultats des recherches menées dans ce domaine.

Le partage des bonnes pratiques relatives à la gestion des réserves, ainsi que la coordination de la mise en œuvre des activités du programme à l’échelle nationale feront aussi partie de ses priorités, en étroite collaboration avec la commission nationale pour l’éducation, la science et la culture.

En outre, cette nouvelle instance assurera la liaison entre la Tunisie et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qui pilote ce programme au niveau international.

Il est à rappeler que le programme «L’Homme et la biosphère», lancé en 1971 par l’Unesco, est un programme scientifique intergouvernemental visant à créer une base scientifique solide pour améliorer les relations entre les sociétés humaines et leur environnement. Il combine les sciences naturelles, exactes et sociales, et promeut des approches novatrices de développement économique, à la fois respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités sociales et culturelles des territoires concernés.

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Importation et exportation de devises: ce qu’il faut savoir

Avec les vacances estivales et le retour de nos compatriotes de l’étranger, la douane tunisienne a lancé les phases de test d’une nouvelle application mobile qui permettra aux voyageurs de déclarer leurs devises à distance, avant même leur arrivée ou leur départ. Cela facilitera la vie aux arrivés et aux partants, sans oublier un gain de temps significatif au niveau des aéroports et des ports.

Il convient de rappeler que toute opération d’importation ou d’exportation de devises, dont la valeur est supérieure ou égale à l’équivalent de 10 000 Tnd, doit, à l’entrée, à la sortie et lors de l’opération de transit, faire l’objet d’une déclaration de devises aux services des douanes.

De plus, les voyageurs non résidents ne peuvent réexporter la contre-valeur d’un montant supérieur à 5 000 Tnd des devises en billets de banque, qu’ils ont importées, qu’après avoir rempli, à l’entrée du territoire tunisien, une déclaration d’importation de devises en leur possession dûment visée par les services des douanes. Cette déclaration est valable pour trois mois, à compter de la date d’entrée du voyageur non résident en Tunisie, et ne peut servir, en tout état de cause, que pour un seul voyage.

Les voyageurs non résidents ne peuvent pas réexporter la contre-valeur d’un montant qui dépasse trente mille 30 000 Tnd des devises en billets de banque qu’ils ont importées et déclarées à l’entrée. Dans ce cas, la réexportation doit être réalisée par les établissements financiers et bancaires habilités.

Au cas où le voyageur n’a pas utilisé intégralement les devises allouées, le reliquat rapatrié peut lui être à nouveau attribué pour d’autres voyages s’il l’a rétrocédé à un intermédiaire agréé dans un délai maximum de 7 jours ouvrables qui suivent la date de son retour et à condition que le voyageur justifie le rapatriement des devises.

Un dernier point clé à préciser: les Tunisiens résidents à l’étranger doivent garder les reçus des opérations de change effectuées durant leur séjour. À la sortie, ils serviront comme pièces justificatives de l’utilisation de ces devises. C’est crucial pour éviter les problèmes et se conformer à la réglementation.  

 

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L’UBCI renouvelle son engagement aux côtés du Festival international de Hammamet

Pour la deuxième année consécutive, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur de la scène culturelle tunisienne en renouvelant son statut de Partenaire Officiel de la 59e édition du Festival International de Hammamet. Ce rendez-vous emblématique se tiendra du 11 juillet au 13 août 2025, dans le cadre unique du théâtre de plein air de Hammamet.

Ce partenariat stratégique ancre l’UBCI dans son rôle de partenaire privilégié de la scène culturelle tunisienne. En soutenant ce festival de référence, la banque réaffirme sa volonté de promouvoir les arts et de favoriser l’accès à une culture riche, inclusive et plurielle.

L’engagement de l’UBCI repose sur des valeurs fondamentales de partage, de diversité et de rayonnement. Le Festival International de Hammamet incarne pleinement cette ambition, en offrant une scène ouverte sur le monde, en résonance avec les expressions artistiques contemporaines.

La programmation 2025 promet d’être remarquable, réunissant des artistes de renom sur la scène tunisienne et internationale. Au programme de cette édition exceptionnelle figurent entre autres : le spectacle RAGOUJ, Yuri Buenaventura, Wael Jassar, Lotfi Bouchnak, Al Shami ou encore Saber Rebai, qui promettent des soirées inoubliables.

Ce partenariat scelle l’engagement de l’UBCI et du Festival International de Hammamet à célébrer ensemble un été d’exception, vibrant d’émotion, de découverte et d’excellence artistique.

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Gaël Angoula: «Growth marketing, c’est tester, échouer, réussir»

Automatiser la croissance, rationaliser l’acquisition, activer les bons leviers: c’est la promesse de Growth Marketing AI, première agence du genre en Afrique, fondée à Abidjan par Gaël Angoula. Dans un écosystème encore peu structuré sur ces enjeux, il entend introduire une approche data-driven mêlant intelligence artificielle, optimisation des canaux et compréhension fine des persona, pour transformer les stratégies en résultats concrets.

Plus qu’une tendance, le growth marketing s’impose aujourd’hui comme une approche rigoureuse qui transforme la manière de penser le marketing. À la différence des approches traditionnelles fondées sur l’intuition ou des concepts figés, le growth marketing repose sur une méthodologie expérimentale: tester, mesurer, ajuster. Il ne s’agit plus de suivre une grande idée, mais de comprendre ce qui fonctionne réellement — et d’éliminer ce qui ne marche pas. Au cœur de cette méthode, la data joue un rôle clé. Elle permet une connaissance fine du persona — cet utilisateur type dont on étudie les comportements, les freins et les motivations avec une précision quasi scientifique. Or, dans de nombreux marchés africains, cette compréhension reste souvent floue ou approximative. Le growth marketing comble ce manque: il offre aux entreprises les outils pour identifier clairement leurs cibles, adapter leurs messages et accélérer leur croissance. C’est cette discipline, née de l’obsession de la performance dans les agences digitales les plus compétitives, que de nouveaux experts s’attachent désormais à déployer sur le continent. Une méthode, plus qu’une mode, qui remet le client réel — et non l’idée qu’on s’en fait — au centre de la stratégie.

Activer la croissance, étape par étape

Le growth hacking repose sur une logique claire: structurer le parcours client autour de six étapes clés: visibilité, acquisition, activation, rétention, recommandation et revenu. Ce schéma, connu sous l’acronyme AAARRR, est devenu un standard dans les écosystèmes innovants comme la SiliconValley, où les startups les plus performantes partagent cette même grille de lecture. Concrètement, il s’agit d’identifier, de tester et d’optimiser des leviers à chaque phase du cycle. Gagner en visibilité (awareness), attirer des prospects (acquisition), les convertir en clients (activation), les fidéliser (rétention), activer leur pouvoir de prescription (recommandation) et, enfin, générer un chiffre d’affaires récurrent (revenu). Chaque action est testée par cycles courts, des sprints de 10 à 15 jours, avec pour objectif: éliminer ce qui ne fonctionne pas, capitaliser sur ce qui fonctionne. Cette approche prend un relief particulier dans le contexte africain. «Ici, les canaux classiques ne suffisent pas. Nous utilisons WhatsApp, des stratégies hybrides, du marketing conversationnel. Les gens veulent parler à quelqu’un. Alors nous adaptons notre méthode: IA, automatisation, mais aussi proximité terrain», explique Gaël Angoula, qui pilote cette démarche dans plusieurs pays comme le Sénégal, le Bénin ou la Côte d’Ivoire. La promesse est claire: à force d’itérations, les données révèlent les véritables leviers de performance. «Je passe 70% de mon temps sur des choses qui ne marchent pas. Mais c’est dans cette exploration qu’émergent les véritables solutions. Et quand on les trouve, c’est un gamechanger».

Growth marketing: quand la data écoute avant d’agir

Pour Gaël Angoula, réussir une stratégie de growth marketing ne se limite pas à appliquer des recettes miracles. La condition sine qua non: une forte implication des dirigeants. «Beaucoup pensent qu’il suffit de déléguer la mission et d’attendre des résultats. Mais ce que je propose, ce n’est pas un raccourci, c’est une méthode. Et cette méthode implique d’échouer, de tester, de corriger. C’est ainsi qu’on aligne les bons leviers». Avant toute activation, une phase d’écoute s’impose. Comprendre les besoins, les limites, les ambitions du client, car derrière chaque stratégie se trouve un subtil dosage entre data, marketing, sales et tech. Et si le processus est plus fluide pour les entreprises déjà digitalisées — où les données sont facilement exploitables —, il peut aussi s’appliquer à des structures plus traditionnelles, bien que ce ne soit pas son cœur de métier. «Ce que je développe, ce sont des stratégies hybrides: physiques, digitales, ou full tech. Et ces modèles trouvent un vrai terrain d’expression en Afrique». Il cite un exemple d’implantation en Côte d’Ivoire. Une marque souhaitait ouvrir un point de vente, sans réelle connaissance de ses clients. Grâce à une étude approfondie de ses persona et de ses followers — combinant scraping des réseaux sociaux et analyse comportementale —, l’équipe a pu identifier les lieux et les habitudes les plus pertinents pour positionner la marque. Résultat: une implantation réussie et une hausse significative du chiffre d’affaires. De cette expérience comme des autres, il tire une leçon essentielle: «La data a toujours raison». Les intuitions, aussi séduisantes soient-elles, peuvent s’avérer biaisées. Seules les données révèlent la réalité. Et l’Afrique? Elle reste, selon lui, un terrain encore sous-exploité mais riche d’opportunités. Installé en Côte d’Ivoire, il accompagne aujourd’hui des startups, scale-ups, mais aussi des entreprises européennes souhaitant se positionner en Afrique francophone. «Je suis venu pour travailler avec les Africains, pour les Africains. Et je constate que la demande vient aussi de la diaspora et d’Occidentaux qui veulent entrer sur ces marchés. C’est ici que tout se joue. Le présent se construit en Afrique».

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Grâce au Maroc, la France exporte la tomate…

Chaque année, des milliers de tonnes de tomates marocaines traversent le détroit de Gibraltar pour rejoindre la plateforme logistique de Perpignan-Saint Charles International (SCI), point de chute majeur avant de rebondir vers d’autres marchés européens. Selon l’agence EcoFin, un circuit discret mais redoutablement efficace, qui transforme la France en exportateur de tomates, alors qu’elle ne couvre même pas ses propres besoins.

D’après le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), la France réexporte en moyenne un tiers de ses achats marocains de tomates vers d’autres États membres de l’UE. Ce flux est rendu possible grâce à l’«effet Perpignan»: une fois passées par le hub logistique du sud de la France, ces cargaisons sont requalifiées en exportations françaises intra-UE. Selon Agreste, l’organisme statistique du ministère français de l’Agriculture, près de 300 000 tonnes ont ainsi quitté l’Hexagone en 2023, alors que la production nationale plafonnait à 660 000 tonnes pour une consommation estimée à 850 000 tonnes. Dans les faits, seulement 2% des tomates fraîches véritablement produites en France seraient exportées.

Et la Tunisie?                                                   

Dans ce jeu de transit, la Tunisie apparaît presque invisible. Contrairement au Maroc, le pays ne dispose pas de hub logistique comparable pour jouer les plaques tournantes. Selon le GICA (Groupement Interprofessionnel des fruits et légumes) et la FAO, ses exportations de tomates fraîches se limitent à quelques flux vers l’Italie ou la Libye, et dépassent rarement 10 000 tonnes par an, essentiellement sous forme de tomates industrielles destinées à la transformation.

Au-delà des chiffres, ce système illustre un paradoxe: grâce à ses plateformes comme SCI à Perpignan ou Rotterdam aux Pays-Bas, l’Europe parvient à maintenir une image d’autosuffisance alimentaire, tout en externalisant sa production. Pendant ce temps, les producteurs marocains consolident leur place dans la chaîne de valeur européenne, captant une demande toujours plus forte, notamment pendant les périodes creuses de production locale.

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Tourisme: un numéro vert pour signaler les plaintes et les réclamations des citoyens et des touristes

Un numéro vert (80 100 333) est mis à la disposition des citoyens et des touristes, pour recevoir les réclamations et les plaintes, rappelle le ministère du Tourisme. 

Le ministère affirme que cette démarche vise à garantir une qualité optimale dans l’ensemble des services offerts par les établissements d’hébergement touristique et les agences de voyages.



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Ce que les véhicules d’occasion importés coûtent vraiment à l’Afrique

Chaque année, l’Afrique importe des millions de véhicules d’occasion venus d’Europe, du Japon ou des États-Unis. Si ces voitures accessibles paraissent, sur le papier, être une opportunité pour la mobilité, elles cachent en réalité un coût environnemental et économique colossal, notamment en Afrique du Nord.

Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), plus de 14 millions de véhicules d’occasion ont été exportés à l’échelle mondiale entre 2015 et 2018 — et plus de 60% ont pris la direction des pays en développement, l’Afrique représentant à elle seule 40% de ce volume, selon le PNUE. 

Une pollution «importée» à bas coût

La plupart de ces véhicules sont très âgés, souvent entre 16 et 20 ans, avec des moteurs loin de répondre aux normes environnementales actuelles. Résultat: ces voitures émettent jusqu’à 90% de particules fines et de NOx de plus que celles circulant dans l’Union européenne, selon un article de la BBC publié en 2020.
Cette pollution a un impact direct sur la santé publique. Selon le PNUE, la pollution de l’air est responsable de 1,1 million de décès prématurés chaque année en Afrique. La circulation routière figure parmi les premières sources de particules fines, aggravant les maladies respiratoires et cardiovasculaires (PNUE, 2020).

Afrique du Nord: entre régulation et réalité du marché

Certains pays d’Afrique du Nord ont pris des mesures strictes pour limiter cette «importation de pollution». Le Maroc, par exemple, interdit l’entrée de voitures de plus de 5 ans et impose des normes Euro 4 minimum (PNUE, 2020).
La Tunisie applique aussi une limite d’âge similaire, mais le contrôle de conformité de ces véhicules échappe parfois aux règles. L’Algérie et l’Égypte, elles, ont opté pour des restrictions plus sévères, voire des interdictions partielles, mais doivent encore composer avec la congestion urbaine. Rien qu’au Caire, la pollution et les embouteillages coûtent 8 milliards de dollars par an, soit 4% du PIB du pays.

Un faux calcul économique                       

Pour les ménages, acheter une voiture d’occasion importée est souvent la seule option financièrement accessible. Mais le vrai coût est masqué: frais médicaux, entretien élevé, consommation excessive de carburant, pièces détachées souvent obsolètes ou contrefaites.
D’après un article de DW, ces «économies» réalisées à l’achat sont annulées par les externalités négatives: pollution accrue, mortalité routière plus élevée et perte de productivité liée aux embouteillages.

Quelle alternative?                                                 

Plusieurs initiatives voient le jour. Des organisations comme le PNUE et la Cedeao travaillent à l’harmonisation des normes d’importation pour stopper le dumping de véhicules trop vieux ou polluants. Certains experts proposent une taxation progressive en fonction de l’âge du véhicule et de ses émissions, accompagnée d’investissements massifs dans le transport en commun et la mobilité douce.
En Afrique du Nord, l’exemple du Maroc montre qu’une régulation stricte peut réduire l’impact environnemental, mais doit s’accompagner d’une politique de mobilité durable pour éviter de simplement déplacer le problème ailleurs.

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EY (Ernst & Young) annonce son retrait de 9 pays d’Afrique francophone à partir de 2026

Le cabinet EY a annoncé son retrait de neuf pays d’Afrique francophone à partir de janvier 2026.

Les pays concernés sont: le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Congo, le Gabon, Madagascar, le Tchad, le Sénégal et le Togo.

Ce retrait s’inscrit dans une stratégie de recentrage sur les marchés jugés prioritaires, notamment l’Afrique anglophone.

Les entités locales continueront d’exister, mais sous une nouvelle marque, sans lien direct avec le réseau EY.

Un tournant important pour le paysage du conseil et de l’audit en Afrique francophone.

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L’inflation est stable, mais celle ressentie a bien flambé

Les chiffres de l’inflation du mois de juin 2025 sont là. Celle-ci est restée stable à 5,4% en rythme annuel. Mais en rythme séquentiel, elle a bien augmenté de 40 points de base.

Si nous prenons les données relatives au mois de juin par rapport à celles de mai, nous constatons que la hausse est principalement attribuée à l’augmentation des prix des produits de l’habillement de 1,6%, des prix du groupe «restaurants et hôtels» de 1,1% et des prix de l’alimentation de 0,1%. Bref, tout ce qui est fortement demandé à la veille de la saison estivale et à l’occasion de l’aïd. D’ailleurs, les prix de la viande d’agneau et bovine ont enregistré des augmentations respectives de 1,8 et 1,5%. En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6%, ceux de la volaille de 1,4% et ceux des fruits frais de 1,1%.

Par rapport à juin 2024, la stabilité s’explique, d’une part, par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe «restaurants, cafés et hôtels » (11% en juin 2025 contre 10,8% en mai) et, d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4% en juin 2025 contre 6,7% en mai). Certes, ce n’est pas ce que ressent le consommateur lorsqu’il va au marché. La décélération provient des prix des huiles alimentaires qui ont baissé, sur une année, de 22,7%. Cependant, la liste des hausses comprend les légumes frais (+25,2%), les fruits frais (+20,4%), la viande d’agneau (+19,0%) et les poissons frais (+10,5%).

La structure des 5,4%, selon le régime, montre une contribution nulle pour les produits alimentaires encadrés, contre 1,8% pour ceux libres. Les produits non alimentaires libres sont le poids lourd de l’indice des prix, avec une participation de 3,3%, alors que la part de ceux encadrés est limitée à 0,3%. L’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), elle, demeure stable à 5,5%. Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont progressé de 1,5%. L’importance de la politique de compensation est visible à partir de ces statistiques car autrement, l’inflation aurait frôlé les deux chiffres.

 

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Pas de partenaire stratégique étranger pour BNA Assurances

BNA Assurances s’apprête, comme prévu, à ouvrir son capital au public. Mais à la veille de son IPO, des informations ont circulé quant à un éventuel partenariat stratégique avec un groupe d’assurance étranger. Une telle donnée est susceptible de changer les perspectives de la compagnie sur la base desquelles elle vient d’avoir l’accord de principe du conseil d’administration de la Bourse de Tunis.

Suite à cela, le Conseil du marché financier a demandé à BNA Assurances de confirmer ou d’infirmer cette information dans un souci de clarté avec les investisseurs et les actionnaires.

En réponse, la compagnie a déclaré que «ces informations sont dénuées de tout fondement et ne reflètent aucune démarche réelle ou projet en cours de notre part. À ce jour, aucune négociation ni partenariat stratégique avec des assureurs étrangers n’est engagé ou envisagé par notre société». 

Par ailleurs, et dans un souci de transparence vis-à-vis des acteurs de la place de Tunis, l’assureur a réitéré son engagement à communiquer officiellement, et dans les formes requises, toute information significative susceptible d’avoir un impact sur le cours de l’action.

Le titre BNA Assurances est échangé en hors cote à la Bourse de Tunis. Depuis le début de l’année, il s’est envolé de 34,69% et a clôturé la semaine dernière à 3,300 Tnd. Rappelons que l’opération se fera selon la procédure d’inscription directe. Comme le capital de BNA Assurances est suffisamment diffusé dans le public, la Bourse pourra procéder à son inscription directe sur le marché principal pour y être négocié, et ce, à partir du cours d’introduction fixé. Ce dernier n’a pas été divulgué jusqu’à présent, mais il est clair que les investisseurs estiment que le cours actuel demeure inférieur à la valorisation retenue. 

 

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PGH finalise une prise de participation stratégique dans JM Holding et devient actionnaire indirect de SAH

Poulina group holding (PGH) vient d’annoncer la finalisation de sa prise de participation stratégique dans JM Holding. Selon le communiqué publié sur le site du CMF, l’opération porte sur 45,48% du capital de JM Holding, une part jusque-là détenue par Olea holding limited. La transaction a été réalisée via Partner Investment, une filiale de PGH, et devrait être finalisée officiellement le 7 juillet 2025, après le respect de l’ensemble des conditions préalables, notamment les audits, validations institutionnelles et autorisations réglementaires.

Pour mémoire, JM Holding est l’actionnaire majoritaire de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH), connue pour la marque Lilas, avec une détention de 65,73% de son capital. Par cet investissement, PGH détiendra donc indirectement 29,9 % du capital de SAH. Le prix par action JM Holding a été indexé sur une valorisation de SAH fixée à 12 dinars tunisiens par action.

Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de diversification de PGH, déjà actif dans plusieurs secteurs porteurs, et vise à renforcer sa présence sur le marché des produits hygiéniques en capitalisant sur des synergies industrielles, logistiques et commerciales entre les deux groupes.

Mounir El Jaiez, Président du Conseil, et Jalila Mezni, Directrice Générale de SAH, conservent leur statut d’actionnaires majoritaires au sein de JM Holding, assurant ainsi la continuité de la gouvernance et du développement de la marque Lilas. Le nouveau partenariat entre PGH et JM Holding promet de structurer davantage l’expansion de SAH, déjà leader sur son segment.

 

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Enactus TBS décroche son 3ème titre de Champion de Tunisie

Pour la troisième fois, Enactus TBS a été sacré Champion National dans la catégorie Advanced Stage Challenge lors de la 16ème édition de la Enactus Tunisia National Exposition, tenue les 2 et 3 juillet à l’Hôtel Radisson Blu Convention Center. Une victoire qui lui ouvre les portes de la Enactus World Cup 2025 à Bangkok, où l’équipe tentera de ramener un nouveau titre mondial pour la Tunisie.

UN EVENEMENT D’ENVERGURE POUR LA JEUNESSE TUNISIENNE:

Organisée avec le soutien de la Konrad-Adenauer-Stiftung, du projet Jeuness mis en œuvre par l’OIT en partenariat avec le Ministère de l’Économie et de la Planification et EU4YOUTH, cette édition a rassemblé plus de 1 200 étudiants, 200 professionnels, des startuppers, des personnalités politiques et diplomatiques, ainsi que des figures inspirantes du monde des affaires, du sport et de la culture.

Au programme :

· Un panel animé par Radhi Meddeb (Président du Groupe Comete) sur “La Tunisie à l’horizon 2035 : Quelles opportunités pour nos jeunes ?” avec la présentation d’une enquête réalisée par One to One auprès des enactors sur la même thématique

· Des sessions inspirantes de follow the leaders avec Essma Ben Hmida (ENDA), Najla Ben Abdallah (actrice) et Hbiba Ghribi (athlète).

· Un Speed Hiring Pitch pour connecter talents et recruteurs.

· Une Project Exhibition mettant en lumière 23 projets entrepreneuriaux portés par des étudiants et alumni.

Et la participation exceptionnelle du President & CEO d’Enactus Global et de résolution project

TROIS DEFIS, DES PROJETS A FORT IMPACT

Cette année, 3 600 étudiants issus de 90 établissements (écoles d’ingénieurs, de commerce, de santé, etc.) ont développé des projets alignés sur les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU. 22 équipes se sont démarquées dans trois catégories :

1. Early Stage Challenge (idées émergentes) 

2. Limitl’ESS Challenge (économie sociale et solidaire) 

3. Advanced Stage Challenge (projets à impact avéré) 

PALMARES COMPLET

  • Champion Advanced Stage Challenge : Enactus TBS
  • Vice-Champion Advanced Stage Challenge : Enactus INAT
  • Champion Limitl’ESS Challenge : Enactus Limitl’ESS ISIM Gabès
  • Champion Early Stage Challenge : Enactus Faculté de Pharmacie de Monastir
  • Special Awards :
  • Team Leader de l’année : Islem Jebri, Enactus FSEG Tunis
  • Conseiller pédagogique de l’année : Wassim Hakiri, Enactus FSEG Tunis
  • Prix de l’innovation : Enactus Enet’Com
  • Prix de l’Environnement : Enactus Université de Gafsa
  • Alumni Award plus de 30 : Hassin Harrouch, Enactus IHEC Carthage
  • Alumni Award moins de 30 ans : Ghazi Rebhi, Enactus ESC Tunis
  • Best Administration Award : Faculté de Pharmacie de Monastir
  • Best Project Photo de l’année : Enactus FSEG Tunis
  • Best Tik Tok de l’année : Enactus ESSEC Tunis

La première édition du Enactus Tunisia’s Talent a été remporté par Lika Mansouri

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Les PME tunisiennes face au défi de la concurrence accrue sur les marchés internationaux

 

Faisant écho à la Journée mondiale des Petites et Moyennes Entreprises, la Banque européenne d’investissement (BEI) a dévoilé une nouvelle enquête intitulée Enquête BEI / UE: Les défis des PME en Tunisie en 2025, réalisée dans le cadre du Trade & Competitiveness Programme (TCP) cofinancé par l’Union européenne.
 

L’étude, menée auprès de 150 dirigeant.e.s de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.
 

Les PME, essentielles à l’économie tunisienne et représentant près de 97% du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture mais butent encore sur des réalités structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chef.fe.s d’entreprise interrogé.e.s, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter.
 

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial où les marchés sont de plus en plus saturés par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeant.e.s de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté à croître, devant le manque de capital (17 %).

Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement

Face à ce constat, le Trade & Competitiveness Programme mise sur le renforcement de la compétitivité : il propose des formations techniques ciblées, autour de sujets stratégiques comme les règles d’origine, ou encore la décarbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compétitives sur les marchés européens.

«Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux», témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé lors de l’enquête.
 

Financement: le carburant manquant pour accélérer à l’international 

Derrière chaque ambition se cache un besoin fondamental : celui des ressources. Pour 48 % des dirigeant.e.s interrogé.e.s, le manque de financement est un frein principal à toute velléité d’internationalisation.

Malgré le fait que 88% d’entre elles exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis que 1 PME sur 10 reste entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Conscient de cet écart, le Trade & Competitiveness Programme met en œuvre des solutions concrètes : en partenariat avec les banques tunisiennes, il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties, et orientées vers des projets structurants. Ces instruments visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides

Des freins structurels à l’exportation

Même pour les PME qui ont déjà engagé une stratégie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger. Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export.


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La BIAT obtient une garantie de 50 M$ de la BAD pour soutenir l’internationalisation des entreprises tunisiennes

Dans le cadre de sa stratégie de développement du commerce extérieur et de renforcement de l’appui aux entreprises tunisiennes, la BIAT annonce l’accord de la Banque africaine de développement (BAD), portant sur une garantie de transaction d’un montant de 50 millions de dollars.

Cette ligne de garantie vient consolider l’ensemble des lignes de contreparties de la BIAT auprès de ses correspondants bancaires. Elle ambitionne de renforcer l’accompagnement des clients opérant à l’international et de faciliter l’émission d’instruments de «Trade Finance » à une plus large échelle et couverture géographique. Elle vise en particulier à soutenir les importations de biens d’équipement et de technologies tels que l’agro-industrie, l’industrie légère, les télécommunications ou encore les énergies renouvelables.

À travers cette initiative, la BIAT réaffirme son rôle d’acteur de référence dans le financement de l’économie nationale. Elle permet ainsi à ses clients, notamment les PME et les grandes entreprises, y compris les entreprises dirigées par des femmes, d’accéder à des solutions de financement international dans des conditions optimisées.

Ce partenariat stratégique s’inscrit pleinement dans la démarche de la BIAT, qui fait du développement du commerce international l’un des axes majeurs de son intervention. À cette occasion, Elyes Jebir, directeur général de la BIAT, a souligné que «cette garantie permettra de consolider le rôle d’intermédiaire de confiance de la BIAT auprès de ses clients opérant à l’international, en leur garantissant un accès élargi aux marchés mondiaux et en les accompagnant dans la sécurisation de leurs transactions».

Grâce à ce partenariat, la BIAT confirme son engagement à accompagner durablement ses clients dans leurs projets de développement, en leur apportant des solutions financières innovantes, sécurisées et adaptées aux enjeux de leur croissance à l’échelle internationale.

À propos de la garantie de transaction du Groupe de la Banque africaine de développement:

La garantie de transaction est l’un des instruments de financement du commerce mis en place par la Banque africaine de développement pour soutenir les banques commerciales en Afrique. Elle a été lancée en 2021 et couvre une variété d’instruments de financement du commerce, dont les lettres de crédit confirmées, les prêts commerciaux, les engagements de remboursement irrévocables, les traites avalisées et les billets à ordre, entre autres. La facilité est disponible pour toutes les banques enregistrées et opérant en Afrique, qui ont passé le processus de diligence raisonnable de la banque.

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Après deux ans de pause, Land’Or verse à nouveau des dividendes

La société agroalimentaire Land’Or renoue cette année avec la distribution de dividendes, après deux exercices consécutifs sans versement. Réunie le 30 juin 2025, son Assemblée générale ordinaire a validé un dividende de 0,400 dinar par action, soit 40% de la valeur nominale, pour l’exercice 2024. La date de détachement est fixée au 21 juillet 2025, et cette décision marque un signal positif pour les actionnaires qui attendaient ce retour.

Pourquoi un retour à la rémunération des actionnaires maintenant?

En 2022, le groupe affichait une perte nette de 9,93 millions de dinars, impacté par des coûts de production élevés et une conjoncture défavorable. En conséquence, aucun dividende n’avait été distribué cette année-là.

L’année suivante, en 2023, bien que la société ait retrouvé la rentabilité avec un bénéfice net de 5,6 millions de dinars, la direction a choisi de ne pas distribuer de dividende, préférant se concentrer sur le renforcement de ses marges et de sa capacité de financement.

Le changement est venu de l’exercice 2024. La société a quasiment doublé son résultat net, atteignant +10,56 millions de dinars en comptes individuels et +12,6 millions en consolidé.

Ce rebond pose toutefois une question: Land’Or pourra-t-elle maintenir ce rythme de distribution si ses marges continuent à s’améliorer?

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Global peace index 2025: la Tunisie dans le top 6 des pays arabes

La 19e édition du Global peace index (GPI) 2025 révèle une tendance mondiale à la détérioration de la paix, marquant la treizième baisse en dix-sept ans et la sixième année consécutive de déclin. Ce rapport, publié par l’Institute for economics & peace (IEP), classe 163 États et territoires indépendants, couvrant 99,7% de la population mondiale. La Tunisie figure à la 81e position mondiale et est 6e au niveau des pays arabes et africains analysés dans ce classement de référence.                      

Le Global peace index est une mesure de la “paix négative”, c’est-à-dire l’absence de violence ou de la peur de la violence. Le classement est élaboré à partir de 23 indicateurs qualitatifs et quantitatifs regroupés en trois domaines clés:

  • Le niveau de sûreté et de sécurité sociétales
  • L’étendue des conflits domestiques et internationaux en cours
  • Le degré de militarisation

Pour calculer le score composite global, l’IEP attribue une pondération de 60% à la mesure de la paix interne et de 40% à la paix externe. Cette pondération est basée sur l’idée qu’un niveau plus élevé de paix interne est susceptible de corréler avec des conflits externes moindres. Tous les indicateurs sont normalisés sur une échelle de 1 à 5. Au cours de la dernière année, huit des 23 indicateurs ont enregistré une amélioration, treize une détérioration et deux sont restés inchangés.

Les pays arabes les plus pacifiques

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) reste la région la moins pacifique du monde pour la dixième année consécutive, avec une légère détérioration de son score moyen au GPI cette année. Voici les cinq pays arabes les mieux classés dans le Global peace index 2025:

  • Qatar: classé 27e mondial, le Qatar est le pays le plus pacifique de la région MENA. Il a toutefois enregistré une légère détérioration de sa paix due à une instabilité politique accrue.
  • Koweït: se situant au 31e rang mondial.
  • Oman: à la 42e position mondiale.
  • Émirats arabes unis: occupant le 52e rang mondial.
  • Jordanie: classée 72e au niveau mondial.

Les pays africains les mieux classés

Voici les cinq pays africains les mieux classés dans le Global Peace Index 2025 :

  • Maurice: classée 26e mondiale, l’île Maurice reste le pays le plus pacifique d’Afrique subsaharienne pour la 18e année consécutive.
  • Botswana: à la 43e position mondiale.
  • Namibie: se situant au 50e rang mondial.
  • Gambie: occupant le 55e rang mondial, et ayant enregistré la cinquième plus forte amélioration de la paix au niveau mondial.
  • Sierra Leone: classée 57e au niveau mondial.

Le rapport souligne que la République démocratique du Congo (RDC) est le pays le moins pacifique de l’Afrique subsaharienne et a enregistré la plus forte détérioration dans la région, se classant parmi les cinq pays les moins pacifiques au monde.

 

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Les entreprises nigérianes profitent de la Zlecaf pour accroître les fenêtres de commerce intra-africain

Le Nigeria s’emploie à accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) afin d’exploiter des fenêtres d’affaires pour le pays sur le continent.

Jumoke Oduwole, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, a indiqué que le commerce intra-africain s’améliore.

«Les exportations du commerce intra-africain ont augmenté de plus de 13% comparées à l’année dernière, appuyées par les nouveaux corridors commerciaux et le premier succès des initiatives directrices de la Zlecaf. Les entreprises nigérianes sont déjà des participants clés par l’exportation de la céramique, de l’habillement, des produits pharmaceutiques et agro-alimentaires sur le continent», a dit la ministre de l’Industrie dans un discours principal devant les responsables du gouvernement, la communauté d’affaires au Nigeria, les leaders d’affaires et les investisseurs qui assistent au Roadshow d’affaires au Nigeria pour l’IATF2025.

«Alors que nous nous intéressons à l’expansion et à l’ouverture de nouveaux marchés du commerce, nous devons reconnaître l’économie créative en tant que commerce frontalier important. Les plateformes telles que Creative Africa Nexus (CANEX) dirigées par Afreximbank démontrent que la culture africaine n’est pas seulement belle mais elle est aussi banquable», a-t-elle ajouté.

L’évènement auquel ont assisté plus de 700 personnes s’est centré sur la promotion du commerce intra-africain sous le slogan «Valorisation des chaînes de valeur régionales et continentales: accélérer l’industrialisation et la compétitivité mondiale en Afrique grâce à la Zlecaf».

Le Roadshow de l’IATF2025 au Nigeria est parmi une série de cinq évènements de haut niveau prévus dans de grandes villes, dont Nairobi, Accra, Johannesburg et Alger, en amont de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) biennale, prévue à Alger, du 4 au 10 septembre 2025 sous la thématique «Passerelle à de nouvelles opportunités». L’IATF est l’évènement principal pour le commerce et l’investissement et sert de plateforme importante pour favoriser la croissance économique, la collaboration et l’innovation sur le continent.

S’adressant au forum, Nonye Ayeni, directrice exécutive/PDG du Conseil nigérian pour la promotion des exportations (NEPC), a indiqué que l’IATF présente une plateforme sans précédent pour l’échange d’informations du commerce et de l’investissement; c’est le marché africain des idées, des opportunités et des partenariats.

«Munis de structures comme la Zlecaf et de plateformes comme l’IATF, nous disposons maintenant des outils nécessaires pour combler le fossé commercial, stimuler le commerce intra-africain et accroître énormément les économies de manière durable et inclusive. Nous devons créer des chaînes de valeur structurées, durables et compétitives pour booster la croissance inclusive à la fois au Nigeria et sur le continent africain. Nous savons que la Zlecaf promet de devenir le plus grand marché unique dans le monde, reliant 1,3 milliard de personnes dans 54 pays en Afrique», a dit Ayeni.

Sur ce, Kanayo Awani, vice-présidente exécutive, développement du commerce et des exportations intra-africains, Afreximbank, a souligné les résultats tangibles issus de la foire commerciale sur le continent et notamment au Nigeria.

«Après seulement trois éditions, l’IATF a réalisé ce qui a été autrefois une ambition: plus de 100 milliards de dollars en forme de marchés de commerce et d’investissement, plus de 70000 participants et +4500 exposants en provenance de 130 pays. Ce n’est pas une simple conférence, c’est le moteur du commerce en Afrique, conçu pour relier les producteurs, débloquer la demande et opérationnaliser la promesse de la Zlecaf. Dans chaque édition, que ce soit au Caire, à Dublin ou au-delà, le Nigeria ne s’est pas contenté de participer, il était leader. À l’IATF2023, les entreprises nigérianes ont conclu des marchés qui ont dépassé 11 milliards de dollars, le chiffre le plus élevé de tous les pays», a ajouté Awani.

L’IATF est une plateforme pour la relance du commerce et de l’investissement en Afrique.

La dernière édition tenue au Caire a attiré à peu près 2000 exposants de 65 pays et a réalisé des marchés de commerce et d’investissement au taux de 43,7 milliards de dollars.

Certaines activités prévues pour la semaine de l’IATF2025 comprennent une exposition commerciale par les pays et les entreprises; le programme CANEX avec une exposition spéciale et un sommet sur la mode, la musique, le cinéma, les arts et les métiers, le sport, la littérature, la gastronomie et les arts culinaires; un forum de commerce et d’investissement qui se déroule sur quatre jours et qui comprend de grands orateurs africains et internationaux; le Salon automobile d’Afrique pour les constructeurs et monteurs automobiles, les constructeurs d’équipements authentiques et les fournisseurs de pièces.

Les journées spéciales sont également prévues à l’IATF2025, consacrées aux pays et aux structures publiques et privées afin de présenter les fenêtres de commerce et d’investissement, les attractions touristiques et culturelles, ainsi que la Journée de l’Afrique dans le monde pour souligner les rapports commerciaux et culturels qui associent l’Afrique et sa diaspora, avec un sommet pour la diaspora, un marché et une exposition culturelle et gastronomique.

Il est également prévu de mettre en place une plateforme B2B et B2G pour les échanges d’affaires et le rapprochement; le programme de l’Union africaine pour les entreprises naissantes des jeunes qui présente les idées innovantes et les prototypes; le Pôle de l’Afrique pour la recherche et l’innovation @IATF qui cible les étudiants universitaires, le milieu académique et les chercheurs nationaux pour exposer leurs innovations et projets de recherche; une exposition commerciale qui fournit aux grandes entreprises et aux PME des fenêtres pour présenter leurs produits et services; le forum de commerce et d’investissement, une conférence qui se déroule sur quatre jours et qui comprend des séances et des stages pour discuter des opportunités et des obstacles du commerce.

D’autres activités comprennent Creative Africa Nexus (CANEX), une présentation des talents créatifs africains et de la diaspora; le volet des journées spéciales qui offre aux pays et aux secteurs public et privé l’opportunité de sponsoriser leur évènement à des dates précises; le Salon automobile d’Afrique, une plateforme pour les constructeurs automobiles afin de présenter leurs produits et interagir avec les acheteurs potentiels; IATF Virtual, une plateforme interactive en ligne qui va se poursuivre après la fin de l’évènement en direct; la journée de la diaspora qui met en valeur les rapports commerciaux et culturels entre l’Afrique et sa diaspora; et le réseau africain des gouvernements sous-souverains (AfSNET) pour la promotion du commerce, de l’investissement, des échanges éducatifs et culturels sur le plan local. La plateforme IATF Virtual est déjà opérationnelle, reliant les exposants et les visiteurs tout au long de l’année.

Pour participer à l’IATF2025, veuillez consulter www.intrafricantradefair.com.

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