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PGH finalise une prise de participation stratégique dans JM Holding et devient actionnaire indirect de SAH

Poulina group holding (PGH) vient d’annoncer la finalisation de sa prise de participation stratégique dans JM Holding. Selon le communiqué publié sur le site du CMF, l’opération porte sur 45,48% du capital de JM Holding, une part jusque-là détenue par Olea holding limited. La transaction a été réalisée via Partner Investment, une filiale de PGH, et devrait être finalisée officiellement le 7 juillet 2025, après le respect de l’ensemble des conditions préalables, notamment les audits, validations institutionnelles et autorisations réglementaires.

Pour mémoire, JM Holding est l’actionnaire majoritaire de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH), connue pour la marque Lilas, avec une détention de 65,73% de son capital. Par cet investissement, PGH détiendra donc indirectement 29,9 % du capital de SAH. Le prix par action JM Holding a été indexé sur une valorisation de SAH fixée à 12 dinars tunisiens par action.

Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de diversification de PGH, déjà actif dans plusieurs secteurs porteurs, et vise à renforcer sa présence sur le marché des produits hygiéniques en capitalisant sur des synergies industrielles, logistiques et commerciales entre les deux groupes.

Mounir El Jaiez, Président du Conseil, et Jalila Mezni, Directrice Générale de SAH, conservent leur statut d’actionnaires majoritaires au sein de JM Holding, assurant ainsi la continuité de la gouvernance et du développement de la marque Lilas. Le nouveau partenariat entre PGH et JM Holding promet de structurer davantage l’expansion de SAH, déjà leader sur son segment.

 

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Enactus TBS décroche son 3ème titre de Champion de Tunisie

Pour la troisième fois, Enactus TBS a été sacré Champion National dans la catégorie Advanced Stage Challenge lors de la 16ème édition de la Enactus Tunisia National Exposition, tenue les 2 et 3 juillet à l’Hôtel Radisson Blu Convention Center. Une victoire qui lui ouvre les portes de la Enactus World Cup 2025 à Bangkok, où l’équipe tentera de ramener un nouveau titre mondial pour la Tunisie.

UN EVENEMENT D’ENVERGURE POUR LA JEUNESSE TUNISIENNE:

Organisée avec le soutien de la Konrad-Adenauer-Stiftung, du projet Jeuness mis en œuvre par l’OIT en partenariat avec le Ministère de l’Économie et de la Planification et EU4YOUTH, cette édition a rassemblé plus de 1 200 étudiants, 200 professionnels, des startuppers, des personnalités politiques et diplomatiques, ainsi que des figures inspirantes du monde des affaires, du sport et de la culture.

Au programme :

· Un panel animé par Radhi Meddeb (Président du Groupe Comete) sur “La Tunisie à l’horizon 2035 : Quelles opportunités pour nos jeunes ?” avec la présentation d’une enquête réalisée par One to One auprès des enactors sur la même thématique

· Des sessions inspirantes de follow the leaders avec Essma Ben Hmida (ENDA), Najla Ben Abdallah (actrice) et Hbiba Ghribi (athlète).

· Un Speed Hiring Pitch pour connecter talents et recruteurs.

· Une Project Exhibition mettant en lumière 23 projets entrepreneuriaux portés par des étudiants et alumni.

Et la participation exceptionnelle du President & CEO d’Enactus Global et de résolution project

TROIS DEFIS, DES PROJETS A FORT IMPACT

Cette année, 3 600 étudiants issus de 90 établissements (écoles d’ingénieurs, de commerce, de santé, etc.) ont développé des projets alignés sur les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU. 22 équipes se sont démarquées dans trois catégories :

1. Early Stage Challenge (idées émergentes) 

2. Limitl’ESS Challenge (économie sociale et solidaire) 

3. Advanced Stage Challenge (projets à impact avéré) 

PALMARES COMPLET

  • Champion Advanced Stage Challenge : Enactus TBS
  • Vice-Champion Advanced Stage Challenge : Enactus INAT
  • Champion Limitl’ESS Challenge : Enactus Limitl’ESS ISIM Gabès
  • Champion Early Stage Challenge : Enactus Faculté de Pharmacie de Monastir
  • Special Awards :
  • Team Leader de l’année : Islem Jebri, Enactus FSEG Tunis
  • Conseiller pédagogique de l’année : Wassim Hakiri, Enactus FSEG Tunis
  • Prix de l’innovation : Enactus Enet’Com
  • Prix de l’Environnement : Enactus Université de Gafsa
  • Alumni Award plus de 30 : Hassin Harrouch, Enactus IHEC Carthage
  • Alumni Award moins de 30 ans : Ghazi Rebhi, Enactus ESC Tunis
  • Best Administration Award : Faculté de Pharmacie de Monastir
  • Best Project Photo de l’année : Enactus FSEG Tunis
  • Best Tik Tok de l’année : Enactus ESSEC Tunis

La première édition du Enactus Tunisia’s Talent a été remporté par Lika Mansouri

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Les PME tunisiennes face au défi de la concurrence accrue sur les marchés internationaux

 

Faisant écho à la Journée mondiale des Petites et Moyennes Entreprises, la Banque européenne d’investissement (BEI) a dévoilé une nouvelle enquête intitulée Enquête BEI / UE: Les défis des PME en Tunisie en 2025, réalisée dans le cadre du Trade & Competitiveness Programme (TCP) cofinancé par l’Union européenne.
 

L’étude, menée auprès de 150 dirigeant.e.s de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.
 

Les PME, essentielles à l’économie tunisienne et représentant près de 97% du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture mais butent encore sur des réalités structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chef.fe.s d’entreprise interrogé.e.s, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter.
 

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial où les marchés sont de plus en plus saturés par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeant.e.s de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté à croître, devant le manque de capital (17 %).

Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement

Face à ce constat, le Trade & Competitiveness Programme mise sur le renforcement de la compétitivité : il propose des formations techniques ciblées, autour de sujets stratégiques comme les règles d’origine, ou encore la décarbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compétitives sur les marchés européens.

«Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux», témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé lors de l’enquête.
 

Financement: le carburant manquant pour accélérer à l’international 

Derrière chaque ambition se cache un besoin fondamental : celui des ressources. Pour 48 % des dirigeant.e.s interrogé.e.s, le manque de financement est un frein principal à toute velléité d’internationalisation.

Malgré le fait que 88% d’entre elles exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis que 1 PME sur 10 reste entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Conscient de cet écart, le Trade & Competitiveness Programme met en œuvre des solutions concrètes : en partenariat avec les banques tunisiennes, il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties, et orientées vers des projets structurants. Ces instruments visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides

Des freins structurels à l’exportation

Même pour les PME qui ont déjà engagé une stratégie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger. Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export.


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La BIAT obtient une garantie de 50 M$ de la BAD pour soutenir l’internationalisation des entreprises tunisiennes

Dans le cadre de sa stratégie de développement du commerce extérieur et de renforcement de l’appui aux entreprises tunisiennes, la BIAT annonce l’accord de la Banque africaine de développement (BAD), portant sur une garantie de transaction d’un montant de 50 millions de dollars.

Cette ligne de garantie vient consolider l’ensemble des lignes de contreparties de la BIAT auprès de ses correspondants bancaires. Elle ambitionne de renforcer l’accompagnement des clients opérant à l’international et de faciliter l’émission d’instruments de «Trade Finance » à une plus large échelle et couverture géographique. Elle vise en particulier à soutenir les importations de biens d’équipement et de technologies tels que l’agro-industrie, l’industrie légère, les télécommunications ou encore les énergies renouvelables.

À travers cette initiative, la BIAT réaffirme son rôle d’acteur de référence dans le financement de l’économie nationale. Elle permet ainsi à ses clients, notamment les PME et les grandes entreprises, y compris les entreprises dirigées par des femmes, d’accéder à des solutions de financement international dans des conditions optimisées.

Ce partenariat stratégique s’inscrit pleinement dans la démarche de la BIAT, qui fait du développement du commerce international l’un des axes majeurs de son intervention. À cette occasion, Elyes Jebir, directeur général de la BIAT, a souligné que «cette garantie permettra de consolider le rôle d’intermédiaire de confiance de la BIAT auprès de ses clients opérant à l’international, en leur garantissant un accès élargi aux marchés mondiaux et en les accompagnant dans la sécurisation de leurs transactions».

Grâce à ce partenariat, la BIAT confirme son engagement à accompagner durablement ses clients dans leurs projets de développement, en leur apportant des solutions financières innovantes, sécurisées et adaptées aux enjeux de leur croissance à l’échelle internationale.

À propos de la garantie de transaction du Groupe de la Banque africaine de développement:

La garantie de transaction est l’un des instruments de financement du commerce mis en place par la Banque africaine de développement pour soutenir les banques commerciales en Afrique. Elle a été lancée en 2021 et couvre une variété d’instruments de financement du commerce, dont les lettres de crédit confirmées, les prêts commerciaux, les engagements de remboursement irrévocables, les traites avalisées et les billets à ordre, entre autres. La facilité est disponible pour toutes les banques enregistrées et opérant en Afrique, qui ont passé le processus de diligence raisonnable de la banque.

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Après deux ans de pause, Land’Or verse à nouveau des dividendes

La société agroalimentaire Land’Or renoue cette année avec la distribution de dividendes, après deux exercices consécutifs sans versement. Réunie le 30 juin 2025, son Assemblée générale ordinaire a validé un dividende de 0,400 dinar par action, soit 40% de la valeur nominale, pour l’exercice 2024. La date de détachement est fixée au 21 juillet 2025, et cette décision marque un signal positif pour les actionnaires qui attendaient ce retour.

Pourquoi un retour à la rémunération des actionnaires maintenant?

En 2022, le groupe affichait une perte nette de 9,93 millions de dinars, impacté par des coûts de production élevés et une conjoncture défavorable. En conséquence, aucun dividende n’avait été distribué cette année-là.

L’année suivante, en 2023, bien que la société ait retrouvé la rentabilité avec un bénéfice net de 5,6 millions de dinars, la direction a choisi de ne pas distribuer de dividende, préférant se concentrer sur le renforcement de ses marges et de sa capacité de financement.

Le changement est venu de l’exercice 2024. La société a quasiment doublé son résultat net, atteignant +10,56 millions de dinars en comptes individuels et +12,6 millions en consolidé.

Ce rebond pose toutefois une question: Land’Or pourra-t-elle maintenir ce rythme de distribution si ses marges continuent à s’améliorer?

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Global peace index 2025: la Tunisie dans le top 6 des pays arabes

La 19e édition du Global peace index (GPI) 2025 révèle une tendance mondiale à la détérioration de la paix, marquant la treizième baisse en dix-sept ans et la sixième année consécutive de déclin. Ce rapport, publié par l’Institute for economics & peace (IEP), classe 163 États et territoires indépendants, couvrant 99,7% de la population mondiale. La Tunisie figure à la 81e position mondiale et est 6e au niveau des pays arabes et africains analysés dans ce classement de référence.                      

Le Global peace index est une mesure de la “paix négative”, c’est-à-dire l’absence de violence ou de la peur de la violence. Le classement est élaboré à partir de 23 indicateurs qualitatifs et quantitatifs regroupés en trois domaines clés:

  • Le niveau de sûreté et de sécurité sociétales
  • L’étendue des conflits domestiques et internationaux en cours
  • Le degré de militarisation

Pour calculer le score composite global, l’IEP attribue une pondération de 60% à la mesure de la paix interne et de 40% à la paix externe. Cette pondération est basée sur l’idée qu’un niveau plus élevé de paix interne est susceptible de corréler avec des conflits externes moindres. Tous les indicateurs sont normalisés sur une échelle de 1 à 5. Au cours de la dernière année, huit des 23 indicateurs ont enregistré une amélioration, treize une détérioration et deux sont restés inchangés.

Les pays arabes les plus pacifiques

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) reste la région la moins pacifique du monde pour la dixième année consécutive, avec une légère détérioration de son score moyen au GPI cette année. Voici les cinq pays arabes les mieux classés dans le Global peace index 2025:

  • Qatar: classé 27e mondial, le Qatar est le pays le plus pacifique de la région MENA. Il a toutefois enregistré une légère détérioration de sa paix due à une instabilité politique accrue.
  • Koweït: se situant au 31e rang mondial.
  • Oman: à la 42e position mondiale.
  • Émirats arabes unis: occupant le 52e rang mondial.
  • Jordanie: classée 72e au niveau mondial.

Les pays africains les mieux classés

Voici les cinq pays africains les mieux classés dans le Global Peace Index 2025 :

  • Maurice: classée 26e mondiale, l’île Maurice reste le pays le plus pacifique d’Afrique subsaharienne pour la 18e année consécutive.
  • Botswana: à la 43e position mondiale.
  • Namibie: se situant au 50e rang mondial.
  • Gambie: occupant le 55e rang mondial, et ayant enregistré la cinquième plus forte amélioration de la paix au niveau mondial.
  • Sierra Leone: classée 57e au niveau mondial.

Le rapport souligne que la République démocratique du Congo (RDC) est le pays le moins pacifique de l’Afrique subsaharienne et a enregistré la plus forte détérioration dans la région, se classant parmi les cinq pays les moins pacifiques au monde.

 

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Les entreprises nigérianes profitent de la Zlecaf pour accroître les fenêtres de commerce intra-africain

Le Nigeria s’emploie à accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) afin d’exploiter des fenêtres d’affaires pour le pays sur le continent.

Jumoke Oduwole, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, a indiqué que le commerce intra-africain s’améliore.

«Les exportations du commerce intra-africain ont augmenté de plus de 13% comparées à l’année dernière, appuyées par les nouveaux corridors commerciaux et le premier succès des initiatives directrices de la Zlecaf. Les entreprises nigérianes sont déjà des participants clés par l’exportation de la céramique, de l’habillement, des produits pharmaceutiques et agro-alimentaires sur le continent», a dit la ministre de l’Industrie dans un discours principal devant les responsables du gouvernement, la communauté d’affaires au Nigeria, les leaders d’affaires et les investisseurs qui assistent au Roadshow d’affaires au Nigeria pour l’IATF2025.

«Alors que nous nous intéressons à l’expansion et à l’ouverture de nouveaux marchés du commerce, nous devons reconnaître l’économie créative en tant que commerce frontalier important. Les plateformes telles que Creative Africa Nexus (CANEX) dirigées par Afreximbank démontrent que la culture africaine n’est pas seulement belle mais elle est aussi banquable», a-t-elle ajouté.

L’évènement auquel ont assisté plus de 700 personnes s’est centré sur la promotion du commerce intra-africain sous le slogan «Valorisation des chaînes de valeur régionales et continentales: accélérer l’industrialisation et la compétitivité mondiale en Afrique grâce à la Zlecaf».

Le Roadshow de l’IATF2025 au Nigeria est parmi une série de cinq évènements de haut niveau prévus dans de grandes villes, dont Nairobi, Accra, Johannesburg et Alger, en amont de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) biennale, prévue à Alger, du 4 au 10 septembre 2025 sous la thématique «Passerelle à de nouvelles opportunités». L’IATF est l’évènement principal pour le commerce et l’investissement et sert de plateforme importante pour favoriser la croissance économique, la collaboration et l’innovation sur le continent.

S’adressant au forum, Nonye Ayeni, directrice exécutive/PDG du Conseil nigérian pour la promotion des exportations (NEPC), a indiqué que l’IATF présente une plateforme sans précédent pour l’échange d’informations du commerce et de l’investissement; c’est le marché africain des idées, des opportunités et des partenariats.

«Munis de structures comme la Zlecaf et de plateformes comme l’IATF, nous disposons maintenant des outils nécessaires pour combler le fossé commercial, stimuler le commerce intra-africain et accroître énormément les économies de manière durable et inclusive. Nous devons créer des chaînes de valeur structurées, durables et compétitives pour booster la croissance inclusive à la fois au Nigeria et sur le continent africain. Nous savons que la Zlecaf promet de devenir le plus grand marché unique dans le monde, reliant 1,3 milliard de personnes dans 54 pays en Afrique», a dit Ayeni.

Sur ce, Kanayo Awani, vice-présidente exécutive, développement du commerce et des exportations intra-africains, Afreximbank, a souligné les résultats tangibles issus de la foire commerciale sur le continent et notamment au Nigeria.

«Après seulement trois éditions, l’IATF a réalisé ce qui a été autrefois une ambition: plus de 100 milliards de dollars en forme de marchés de commerce et d’investissement, plus de 70000 participants et +4500 exposants en provenance de 130 pays. Ce n’est pas une simple conférence, c’est le moteur du commerce en Afrique, conçu pour relier les producteurs, débloquer la demande et opérationnaliser la promesse de la Zlecaf. Dans chaque édition, que ce soit au Caire, à Dublin ou au-delà, le Nigeria ne s’est pas contenté de participer, il était leader. À l’IATF2023, les entreprises nigérianes ont conclu des marchés qui ont dépassé 11 milliards de dollars, le chiffre le plus élevé de tous les pays», a ajouté Awani.

L’IATF est une plateforme pour la relance du commerce et de l’investissement en Afrique.

La dernière édition tenue au Caire a attiré à peu près 2000 exposants de 65 pays et a réalisé des marchés de commerce et d’investissement au taux de 43,7 milliards de dollars.

Certaines activités prévues pour la semaine de l’IATF2025 comprennent une exposition commerciale par les pays et les entreprises; le programme CANEX avec une exposition spéciale et un sommet sur la mode, la musique, le cinéma, les arts et les métiers, le sport, la littérature, la gastronomie et les arts culinaires; un forum de commerce et d’investissement qui se déroule sur quatre jours et qui comprend de grands orateurs africains et internationaux; le Salon automobile d’Afrique pour les constructeurs et monteurs automobiles, les constructeurs d’équipements authentiques et les fournisseurs de pièces.

Les journées spéciales sont également prévues à l’IATF2025, consacrées aux pays et aux structures publiques et privées afin de présenter les fenêtres de commerce et d’investissement, les attractions touristiques et culturelles, ainsi que la Journée de l’Afrique dans le monde pour souligner les rapports commerciaux et culturels qui associent l’Afrique et sa diaspora, avec un sommet pour la diaspora, un marché et une exposition culturelle et gastronomique.

Il est également prévu de mettre en place une plateforme B2B et B2G pour les échanges d’affaires et le rapprochement; le programme de l’Union africaine pour les entreprises naissantes des jeunes qui présente les idées innovantes et les prototypes; le Pôle de l’Afrique pour la recherche et l’innovation @IATF qui cible les étudiants universitaires, le milieu académique et les chercheurs nationaux pour exposer leurs innovations et projets de recherche; une exposition commerciale qui fournit aux grandes entreprises et aux PME des fenêtres pour présenter leurs produits et services; le forum de commerce et d’investissement, une conférence qui se déroule sur quatre jours et qui comprend des séances et des stages pour discuter des opportunités et des obstacles du commerce.

D’autres activités comprennent Creative Africa Nexus (CANEX), une présentation des talents créatifs africains et de la diaspora; le volet des journées spéciales qui offre aux pays et aux secteurs public et privé l’opportunité de sponsoriser leur évènement à des dates précises; le Salon automobile d’Afrique, une plateforme pour les constructeurs automobiles afin de présenter leurs produits et interagir avec les acheteurs potentiels; IATF Virtual, une plateforme interactive en ligne qui va se poursuivre après la fin de l’évènement en direct; la journée de la diaspora qui met en valeur les rapports commerciaux et culturels entre l’Afrique et sa diaspora; et le réseau africain des gouvernements sous-souverains (AfSNET) pour la promotion du commerce, de l’investissement, des échanges éducatifs et culturels sur le plan local. La plateforme IATF Virtual est déjà opérationnelle, reliant les exposants et les visiteurs tout au long de l’année.

Pour participer à l’IATF2025, veuillez consulter www.intrafricantradefair.com.

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Tunisie: le régime de l’auto-entrepreneur étendu aux journalistes indépendants

À partir de ce jeudi 3 juillet 2025, les journalistes indépendants en Tunisie peuvent officiellement adhérer au régime de l’auto-entrepreneur. La profession de journaliste a été ajoutée à la plateforme du Registre national de l’auto-entrepreneur, ce qui permet aux indépendants éligibles d’obtenir une carte spécifique dans un délai de quinze jours après le dépôt de leur demande.

Concrètement, tout journaliste indépendant tunisien qui remplit les conditions fixées par la loi peut bénéficier de ce statut pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois pour trois années supplémentaires, sur simple demande. La gestion du régime se fait entièrement en ligne via le Registre national de l’auto-entrepreneur. Les personnes inscrites y déclarent leur chiffre d’affaires — limité à 75 000 dinars par an — et s’acquittent d’une contribution unique.

Le régime de l’auto-entrepreneur s’adresse à toute personne physique de nationalité tunisienne exerçant une activité individuelle dans divers secteurs tels que la presse, les médias, l’artisanat, l’industrie, l’agriculture, le commerce ou les services.

Pour le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), cette mesure est une avancée importante pour améliorer l’autonomie économique des journalistes et réduire la précarité qui touche le secteur depuis plusieurs années. Le syndicat invite d’ailleurs les professionnels concernés à s’enregistrer et met à leur disposition tous les moyens nécessaires pour finaliser leurs démarches.

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La concurrence accrue, principale barrière à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence étrangère de plus en plus intense et la saturation des marchés à l’export figurent en tête des préoccupations des PME. C’est ce que révèle une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancé par l’Union européenne. Selon cette étude, publiée ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchés étrangers comme un obstacle majeur à leur développement international. Sur un échantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clés – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les résultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freiné par des contraintes multiples. Une économie dominée par les PME… en quête d’ouverture Les PME représentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles à l’économie nationale, mais peinent encore à s’imposer à l’international. Si 88 % des entreprises interrogées déclarent exporter, seules la moitié le font de manière régulière. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchés extérieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins évoqués, le manque de financement arrive en deuxième position, cité par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur à l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accès limité au crédit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugés insuffisants, limitent leur capacité à investir dans des stratégies exportatrices solides. Des barrières logistiques et commerciales persistantes Même les entreprises ayant déjà franchi le pas de l’exportation se heurtent à des contraintes structurelles.

Les coûts logistiques et douaniers élevés, les exigences de conformité, ainsi que la difficulté à établir des partenariats commerciaux à l’étranger sont autant de freins cités par une large majorité des sondés: 62% dénoncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchés cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration des PME tunisiennes dans les chaînes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structuré et ciblé pour surmonter ces obstacles.

Miser sur la formation et la compétitivité Pour répondre à ces défis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financières tunisiennes. Au cœur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratégiques comme la décarbonation, les règles d’origine ou encore la mise aux normes européennes, mais aussi des lignes de financement dédiées, avec des garanties allégées. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux », témoigne un chef d’entreprise interrogé. Un appel à un soutien renforcé L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volonté affirmée de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face à la saturation des marchés et à une concurrence féroce, la compétitivité devient un facteur différenciant décisif. Les efforts pour renforcer l’intégration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcé, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en réussite durable à l’international.

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la concurrence accrue, principale barrière à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence étrangère de plus en plus intense et la saturation des marchés à l’export figurent en tête des préoccupations des PME. C’est ce que révèle une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancé par l’Union européenne. Selon cette étude, publiée ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchés étrangers comme un obstacle majeur à leur développement international. Sur un échantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clés – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les résultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freiné par des contraintes multiples. Une économie dominée par les PME… en quête d’ouverture Les PME représentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles à l’économie nationale, mais peinent encore à s’imposer à l’international. Si 88 % des entreprises interrogées déclarent exporter, seules la moitié le font de manière régulière. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchés extérieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins évoqués, le manque de financement arrive en deuxième position, cité par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur à l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accès limité au crédit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugés insuffisants, limitent leur capacité à investir dans des stratégies exportatrices solides. Des barrières logistiques et commerciales persistantes Même les entreprises ayant déjà franchi le pas de l’exportation se heurtent à des contraintes structurelles. Les coûts logistiques et douaniers élevés, les exigences de conformité, ainsi que la difficulté à établir des partenariats commerciaux à l’étranger sont autant de freins cités par une large majorité des sondés: 62% dénoncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchés cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration des PME tunisiennes dans les chaînes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structuré et ciblé pour surmonter ces obstacles. Miser sur la formation et la compétitivité Pour répondre à ces défis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financières tunisiennes. Au cœur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratégiques comme la décarbonation, les règles d’origine ou encore la mise aux normes européennes, mais aussi des lignes de financement dédiées, avec des garanties allégées. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux », témoigne un chef d’entreprise interrogé. Un appel à un soutien renforcé L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volonté affirmée de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face à la saturation des marchés et à une concurrence féroce, la compétitivité devient un facteur différenciant décisif. Les efforts pour renforcer l’intégration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcé, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en réussite durable à l’international.

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Enactus TBS conserve son titre national

Pour la troisième année consécutive, Enactus TBS remporte la National Exposition Enactus Tunisia, organisée les 2 et 3 juillet 2025 à l’Hôtel Radisson Blu Convention Center. Leur victoire leur ouvre à nouveau les portes de la Enactus World Cup, prévue en septembre à Bangkok.

Trois équipes finalistes Advanced Stage

L’édition 2025 a vu s’affronter dans la catégorie Advanced Stage Challenge :

  • Champion national : Enactus TBS, grâce aux projets Ceracure et Poultra, deux solutions naturelles et innovantes pour soutenir l’agriculture et la sécurité alimentaire en Tunisie.
  • Vice-champion : Enactus INAT, qui a défendu le projet Sanitopia, axé sur la santé publique durable.
  • Finaliste : Enactus INSAT, également parmi les trois dernières équipes à avoir présenté leur projet à fort impact.

Limitless ISIM Gabes remporte le Limitl’ESS Challenge

Dans la catégorie dédiée à l’économie sociale et solidaire, le Limitl’ESS Challenge a été remporté par l’équipe Limitless ISIMG, confirmant le potentiel grandissant des initiatives ESS portées par la jeunesse tunisienne.

Un événement qui valorise l’innovation et l’engagement

Soutenu par la Konrad-Adenauer-Stiftung, le projet Jeuness, EU4YOUTH, l’OIT et le Ministère de l’Économie et de la Planification, cet événement phare a réuni plus de 1200 étudiants, 200 leaders économiques, des personnalités diplomatiques et des invités internationaux.

Au total, 3600 étudiants issus de 90 établissements ont participé, développant des projets alignés sur les 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. L’exposition a proposé panels, sessions “Follow the Leaders”, Speed Hiring Pitch et une foire animée pour valoriser l’innovation sociale.

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BNA Assurances entame une nouvelle étape stratégique

BNA Assurances a obtenu l’accord de principe de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) pour son passage du marché hors-cote au marché principal. Ce jalon important reflète l’engagement de la compagnie en faveur de la transparence, de la conformité réglementaire et d’un développement durable.
En attente du visa du Conseil du Marché Financier (CMF), BNA Assurances réaffirme sa position en tant qu’entreprise citoyenne, responsable et rigoureusement alignée sur l’ensemble des dispositions fixées par les autorités de régulation et les institutions de contrôle.
La compagnie appelle le public à se référer uniquement à ses canaux officiels –communiqués, site web, pages certifiées – pour une information fiable. Toute communication non officielle est à considérer comme infondée.
La direction de BNA Assurances remercie ses collaborateurs, partenaires et actionnaires pour leur confiance, et réaffirme sa volonté de poursuivre une stratégie fondée sur la performance, la gouvernance et l’excellence.

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L’initiative Michael Cracknell, un héritage traduit en actes de solidarité

L’Initiative Michael Cracknell, du nom du cofondateur d’Enda, décédé le 4 juillet 2024, a été lancée par le groupe enda à l’occasion de l’hommage qui lui a été rendu le 24 octobre 2024. Cette initiative, appelée à devenir officiellement une fondation, vise à prolonger l’héritage d’un homme profondément engagé en faveur de l’équité, de la dignité humaine et de la préservation de notre planète; des valeurs qu’il a portées avec conviction tout au long de ses 35 années d’action en Tunisie.
Pour sa première année d’activité (2024/2025), l’initiative Michael Cracknell dispose d’un budget accordé par le Conseil d’Enda Tamweel dans le cadre de sa responsabilité sociale et environnementale (RSE), et qui servira à mettre en œuvre sa stratégie d’intervention dans trois secteurs clés autour desquels Michael n’a cessé de prendre son bâton de pèlerin pour les défendre. Il s’agit de l’éducation et la santé en ciblant les familles les plus nécessiteuses ainsi que la protection de l’environnement.
De quelle manière “l’Initiative Michael Cracknell’” peut-elle concrétiser son soutien à ces secteurs?

L’Éducation, une opportunité pour un potentiel

Transport rural des enfants et accès à la culture
• «L’initiative Michael Cracknell» collabore avec la société civile pour assurer le transport des enfants vivant dans des zones rurales enclavées et éloignées de leurs écoles. Les petites filles qui sont souvent contraintes à l’abandon scolaire précoce à cause des problèmes de transport en sont les principales bénéficiaires. Parmi les réalisations de l’initiative Michael Cracknell à ce stade, l’acquisition d’un fonds documentaire pour les enfants en milieu rural.
Accès aux études supérieures
• Parallèlement, l’Initiative Michael a projeté d’accompagner 500 bacheliers issus de familles défavorisées qui recevront un appui financier (bourse) pour faciliter leur entrée dans l’enseignement supérieur, ainsi qu’un accès gratuit à une licence pour renforcer leurs compétences.

La santé pour soutenir les plus vulnérables

• À travers I’Initiative Michael Cracknell, enda a participé à une vaste campagne ophtalmologique organisée par le ministère de la Santé et par des membres de la société civile, et déployée le 21 juin 2025 dans les 24 gouvernorats du pays. Cette campagne solidaire a permis de réaliser plusieurs opérations des yeux, offrant à des centaines de personnes la chance de retrouver une bonne vue. À noter que cette action a également permis à plusieurs personnes d’accéder gratuitement à des opérations chirurgicales pour le traitement de la cataracte, une affection oculaire fréquente, mais coûteuse à soigner.

L’environnement pour une planète plus saine

L’initiative envisage de lancer des actions consistant à:

  • Organiser des campagnes de reforestation.
  •  Concevoir et favoriser des initiatives de gestion et de recyclage de déchets
  •  Organiser des ateliers éducatifs dans les écoles, et des campagnes de sensibilisation des communautés rurales sur les bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  •  Encourager, reconnaître et valoriser les initiatives et projets ayant un impact positif sur l’environnement. Des concours sur ces thématiques seront organisés pour encourager et valoriser les idées les plus innovantes et les plus efficaces. Les jeunes et les associations de jeunes seront des acteurs clés dans ce secteur.

Toutes ces initiatives reflètent admirablement les valeurs et les principes portés par Michael Cracknell, comme en témoigne cette phrase extraite de sa lettre posthume adressée au personnel d’Enda:
« …S’il vous plaît, dans votre vie professionnelle soyez sincères et travaillez bien, quel que soit votre poste; n’oubliez pas que vous travaillez pour des gens pauvres que vous aidez à améliorer leur sort. Mal travailler lèse davantage nos clients que notre institution. Dans votre vie privée, mettez l’environnement au centre de vos préoccupations de tous les jours; vous n’avez vraiment pas le choix, pour vous et pour vos enfants. Tout le monde doit contribuer à protéger et à améliorer l’état de la planète. Aucun geste n’est inutile».
Beaucoup d’enfants et de jeunes que tu as soutenus de ton vivant ou à travers l’Organisation qui porte désormais ton nom, te diront un jour: «Repose en paix عمي مايكل nous poursuivrons ton œuvre».

 

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L’APIA organise une semaine portes ouvertes dédiée aux Tunisiens de l’étranger

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) lance une semaine portes ouvertes, intitulée «AGRI-TRE», du 14 au 18 juillet 2025, à l’intention des Tunisiens résidents à l’étranger. 

Organisé au siège de l’APIA et en ligne, l’événement se déroulera également de 9h00 à 18h00, pour faciliter l’accès à tous, quel que soit leur pays de résidence.

Cette initiative vise à informer et accompagner les membres de la diaspora souhaitant investir dans le secteur agricole en Tunisie.

De plus, il s’agit de fournir un accompagnement personnalisé aux Tunisiens de l’étranger intéressés par la création de projets agricoles dans leur pays d’origine. L’événement réunira plusieurs partenaires institutionnels, notamment le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, la douane tunisienne, le ministère des Finances et la Banque centrale de Tunisie.

Pour participer, les personnes intéressées doivent remplir un formulaire d’inscription en ligne avant le 11 juillet 2025, via ce lien: 

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScmoDyT9PjVf06LdESTHSRUf5D36b2J-7twgj9BMvNKDKOKxg/viewform?fbclid=IwY2xjawLTVVBleHRuA2FlbQIxMABicmlkETFqVkh4aUZoaFgxVkY2UTNYAR6E2K6lEcI8Q9R3wLIh0wtxrrIBYJfDVSn18ciTxu5_o-RgHwyUmKiNaDV0_A_aem_XwYBTc6aG646kxcwMDhOhg  

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Dubaï lance un programme pour aider les résidents à acheter leur premier logement

Dubaï vient de lancer un nouveau programme pour aider les résidents, Émiratis comme expatriés, à devenir propriétaires pour la première fois. Baptisé First-Time Home Buyer Programme, ce dispositif a été annoncé le 2 juillet par le Dubai Land Department et le Department of Economy and Tourism.

L’objectif est simple: offrir un accès prioritaire aux nouveaux projets immobiliers, des prix préférentiels et des solutions de financement adaptées. Les grandes enseignes de l’immobilier à Dubaï, comme Emaar, DAMAC, Nakheel ou encore Azizi Developments, se sont engagées à réserver des unités jusqu’à 5 millions de dirhams aux bénéficiaires, avec des conditions commerciales avantageuses.

Les banques locales, dont Emirates NBD, Dubai Islamic Bank et Mashreq, proposent des crédits hypothécaires conçus spécialement pour ces primo-accédants. Pour en bénéficier, il faut avoir au moins 18 ans, résider aux Émirats arabes unis et ne pas déjà posséder de bien résidentiel en pleine propriété à Dubaï.

Cette initiative s’inscrit dans la Real Estate Strategy 2033 qui vise à doubler la contribution du secteur immobilier au PIB et à favoriser la cohésion sociale. Selon Helal Saeed Almarri, directeur général du Department of Economy and Tourism, ce programme abaisse les barrières à l’accès au logement et stimule la demande à long terme, tout en renforçant la position de Dubaï comme ville attractive pour vivre et investir.

 

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La Sotrapil annonce un dividende de 1,6 Tnd par action pour l’exercice 2024

La Société de transport des hydrocarbures par pipelines, Sotrapil S.A., a récemment informé ses actionnaires de la décision prise lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 30 juin 2025. La société a décidé de distribuer, au titre de l’exercice 2024, un montant de dividendes de 1,600 dinar par action.

Cette distribution concerne 4 138 200 actions et le montant total du dividende est totalement soumis à la retenue à la source. Les actionnaires sont également informés que la date de détachement des dividendes est fixée au 31 juillet 2025. Cette annonce confirme l’engagement de la Sotrapil envers ses actionnaires.

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Les pêcheurs du golfe de Gabès seront prochainement équipés de moteurs solaires

La pêche artisanale dans le golfe de Gabès prend un nouveau virage: grâce à un financement d’environ 1 million de dinars tunisiens du Royaume-Uni, plusieurs bateaux seront désormais équipés de moteurs solaires. Objectif: réduire l’usage de carburant, limiter les émissions et protéger une biodiversité marine particulièrement menacée.

Ce projet transformateur, lancé par l’ambassade britannique en Tunisie, est réalisé en partenariat avec le WWF Afrique du Nord, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, l’ANME, l’APIA, des coopératives de pêcheurs et des fournisseurs de technologies solaires.

Pour les pêcheurs, l’impact est double: des coûts énergétiques réduits et une pêche désormais plus respectueuse de l’environnement. Le golfe de Gabès, connu pour ses zones humides riches mais fragiles, devient ainsi un laboratoire à ciel ouvert pour une transition énergétique durable.

Ce projet illustre la volonté du Royaume-Uni d’accompagner la Tunisie dans ses engagements climatiques, tout en soutenant l’économie bleue locale.

 

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Cérémonie d’octroi du Statut national de l’étudiant entrepreneur pour la 3e cohorte à l’Université de La Manouba

Le campus universitaire de La Manouba a accueilli le 2 juillet la troisième cérémonie d’octroi du Statut national de l’étudiant entrepreneur (SNEE). Cet événement a réuni un large écosystème composé d’acteurs académiques, institutionnels et socioéconomiques, témoignant de l’intérêt croissant accordé à la culture entrepreneuriale dans le milieu universitaire tunisien.

Lors de l’ouverture de l’événement, Ameur Chérif, président de l’Université de La Manouba, a ouvert la cérémonie en saluant la diversité des partenariats qui ont permis l’essor de cette initiative. Il a notamment tenu à rappeler que cette dynamique ne relevait pas uniquement de la direction générale des services universitaires, mais résultait d’un effort collectif mobilisant de nombreux partenaires.

Il a souligné l’importance de cette journée, qu’il considérait non seulement comme une cérémonie formelle mais aussi comme un moment de célébration. Aussi le président a mentionné que plusieurs panels seraient consacrés à des thématiques clés comme l’innovation durable et l’éducation entrepreneuriale stratégique, avant la remise officielle des attestations du statut. Pour lui, cette reconnaissance marquait le début d’un parcours, et l’université restait engagée à accompagner les étudiants bien au-delà de l’obtention du SNEE.

Une vision stratégique de l’université entrepreneuriale

Chiraz Bassoumi, directrice du pôle étudiant-entrepreneur de l’Université de La Manouba (UMAPEE), a exprimé avec émotion sa fierté de voir le chemin parcouru. Elle a affirmé que l’octroi de ce statut ne représentait pas seulement la réussite d’une cohorte, mais traduisait une vision d’une université ancrée dans l’innovation, la durabilité et l’inclusion. Elle a précisé que l’université ne se contentait plus de transmettre le savoir, mais jouait désormais un rôle moteur dans la création de solutions innovantes, tout en intégrant les Objectifs de développement durable. La mission du pôle, selon elle, consistait à identifier, accompagner et valoriser des étudiants déjà porteurs d’une fibre entrepreneuriale.

L’initiative vise ainsi à reconnaître trois profils: les initiateurs (porteurs d’idées), les innovateurs (ayant structuré un business plan), et les promoteurs (en phase de création concrète).

Chiraz Bassoumi a également mis en avant l’évolution qualitative et quantitative des cohortes successives. Elle a mentionné que la première cohorte, lancée en décembre 2022 avec 6 établissements, comptait 18 étudiants entrepreneurs. La deuxième cohorte, avec l’adhésion de 10 établissements, avait doublé les effectifs. L’année universitaire 2024-2025 a eu 11 établissements participants, dont l’IPSI nouvellement intégré.  

Pour la troisième cohorte de cette année universitaire 2024-2025, le programme a enregistré une progression notable, avec 62 étudiants entrepreneurs sélectionnés. Ces derniers se répartissent en:

  • 2 promoteurs, en phase avancée de création d’entreprise,
  • 28 innovateurs, ayant validé leur plan d’affaires,
  • 32 initiateurs, porteurs d’idées de projet en cours de structuration.

La cohorte a mobilisé 11 établissements universitaires, avec une participation marquée des étudiantes, représentant 58% du nombre total. 

Une reconnaissance nationale

Mondher Belaïd, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué le rôle pionnier de l’Université de La Manouba, première université entrepreneuriale reconnue en Afrique et dans le monde arabe. 

Pour lui, cette transformation marquait un tournant, car l’université ne se contentait plus de former des chercheurs d’emploi, mais devenait un véritable vivier de créateurs d’emplois.

Le ministre a insisté sur la pertinence de l’entrepreneuriat vert et social dans la stratégie actuelle de l’enseignement supérieur, soulignant que les initiatives telles que le SNEE permettaient de convertir le potentiel des jeunes en entreprises viables et responsables. Il aurait adressé un message fort aux lauréats en leur rappelant que le statut reçu représentait une reconnaissance mais aussi un engagement mutuel pour les accompagner dans leur parcours entrepreneurial.

Un soutien local affirmé

De son côté, le gouverneur de La Manouba, Mahmoud Chouaib, a exprimé son soutien à cette dynamique universitaire qui aligne les priorités régionales sur les ambitions nationales en matière d’innovation, de développement durable et d’insertion professionnelle. Il a félicité les lauréats et réitéré l’importance de l’ancrage territorial dans le succès de telles initiatives.

Cette progression constante démontre l’impact de l’initiative, à la fois en termes de quantité de projets accompagnés et de qualité de maturité entrepreneuriale. L’événement a été bien plus qu’une remise de certificats, il a incarné la montée en puissance d’un écosystème universitaire engagé pour l’innovation et l’inclusion, capable de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs en phase avec les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de la Tunisie de demain.


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Le dinar gagne des points face au dollar: la BCT publie ses chiffres

Selon les indicateurs monétaires et financiers quotidiens publiés hier par la Banque centrale de Tunisie (BCT), le taux de change moyen interbancaire du dinar face au dollar a reculé de 7,84% sur un an. En clair, il faut désormais 2,88958 dinars pour un dollar, contre 3,13547 à la même date l’an dernier.

Cette baisse s’inscrit dans un contexte où les avoirs nets en devises affichent une contraction: au 2 juillet, ils s’établissent à 22 850,8 Mtnd, contre 23 894,5 Mtnd un an plus tôt, soit une diminution équivalente à 10 jours d’importation (99 jours actuellement contre 109 en juillet 2024). Cette évolution pèse directement sur la capacité du pays à stabiliser sa monnaie face au billet vert.

Côté recettes, deux postes continuent d’apporter un soutien partiel: les recettes touristiques cumulées atteignent 3 028,5 Mtnd au 20 juin, en hausse de 237,5 Mtnd sur un mois. Les revenus du travail cumulés progressent aussi à 3 764,9 Mtnd, confirmant l’importance des transferts de la diaspora pour amortir la pression extérieure.

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