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Transformation digitale: un partenariat tuniso-français prometteur

Un accord de partenariat a été signé entre Jacques Pommeraud, président-directeur général du groupe Inetum, et Khelil Chaïbi, président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, en vue d’accompagner les entreprises tunisiennes et franco-tunisiennes dans leur transformation digitale et de renforcer leurs compétences et connaissances.

Vu que la compétitivité des entreprises dépend aujourd’hui de la maîtrise du numérique et de la valorisation des talents locaux, ce genre de coopération est devenu nécessaire. Ce partenariat s’inscrit donc dans une volonté commune de soutenir la modernisation du tissu économique et de favoriser un écosystème d’innovation durable.

L’accord prévoit la coorganisation d’événements professionnels: séminaires, conférences, ateliers consacrés à la digitalisation, à l’innovation technologique et à la formation. Ces initiatives doivent permettre la mise en réseau d’experts, de dirigeants et d’entrepreneurs, tout en valorisant les réussites d’entreprises ayant engagé leur transformation numérique et digitale.

Sur le plan opérationnel, un plan d’action annuel et des réunions de suivi seront mis en place, avec des référents désignés pour évaluer les retombées du partenariat. La convention est signée pour une durée d’un an renouvelable.

Les dirigeants des deux institutions soulignent la complémentarité de leurs approches: Inetum apporte son expertise technologique et numérique, tandis que la CCITF mobilise son réseau économique et entrepreneurial avec pour objectif le renforcement des liens économiques entre la Tunisie et la France et le soutien de la montée en compétences des entreprises locales dans un contexte de transition digitale.

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L’Algérie injecte 1 milliard de dollars pour dynamiser les startups africaines

En un mois seulement, l’Algérie a mobilisé un fonds d’un milliard de dollars pour soutenir les startups africaines, annonçant ainsi sa volonté de devenir un acteur clé de l’innovation sur le continent. Cette initiative, portée par le président Abdelmadjid Tebboune, cible des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques tels que la technologie, l’éducation, la santé et l’aide humanitaire.

Le Fonds africain de financement des startups et des jeunes innovateurs s’inscrit dans une stratégie plus large pour stimuler l’entrepreneuriat et renforcer la coopération économique régionale. Actuellement, l’écosystème entrepreneurial algérien compte 130 startup et plus de 1 600 microentreprises, avec 2 800 brevets déposés et 1 175 projets labellisés « innovants ». L’objectif affiché est ambitieux : porter le nombre de startup à 20 000 d’ici 2029.

Selon le ministre du Commerce extérieur, ce financement permettra non seulement d’accompagner les jeunes porteurs de projets, mais aussi de consolider la position de l’Algérie comme hub africain de l’innovation. En misant sur l’expertise locale et les collaborations internationales, le pays espère créer un effet d’entraînement capable de stimuler l’économie et l’emploi à l’échelle du continent.

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Lancement du Club IA France-Tunisie: une dynamique nouvelle pour l’innovation bilatérale

L’ambassade de France en Tunisie a accueilli, le mercredi 22 octobre, le lancement officiel du Club IA France-Tunisie, premier du réseau, en présence de S.E. Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, et des représentants des trois institutions fondatrices: Business France représenté par Philippe Garcia, directeur de la zone Afrique du Nord, la French Tech Tunis représentée par la présidente Neila Benzina et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) représentée par Nejia Gharbi, directrice générale.

Le Club IA a rassemblé une trentaine de figures importantes issues du secteur franco-tunisien de l’intelligence artificielle et du numérique, incluant des startups, des entreprises industrielles dont des grandes multinationales françaises ainsi que des sociétés spécialisées dans les services numériques.

Cette initiative vise à créer des synergies concrètes entre les écosystèmes de l’intelligence artificielle des deux rives, en favorisant les partenariats technologiques et commerciaux entre ces acteurs. Elle s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre la France et la Tunisie autour des enjeux technologiques, industriels et sociétaux liés à l’intelligence artificielle.

Le Club IA se veut un espace de dialogue, de networking et d’accompagnement à l’international pour les entreprises de l’IA. Il constitue également une première étape structurante vers le Forum méditerranéen de l’IA (FMIA), qui se tiendra en novembre à Tunis après une première édition réussie à Marseille. Ce forum réunira 600 acteurs clés de l’innovation et du numérique, et Business France assurera la coordination du parcours business du Forum méditerranéen de l’IA, notamment à travers l’organisation d’une séquence de rendez-vous B2B.

Ce Club IA a vocation à s’étendre vers d’autres pays de la région Afrique du Nord, puis de la Méditerranée, dans le but de répondre aux enjeux futurs.

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Le Tunisien Brahim Houla élu président de l’Organisation mondiale d’accréditation

Lors de l’assemblée générale tenue en Thaïlande. Brahim Houla a été élu président du Global Accreditation Cooperation (Glopac), devenant ainsi le premier Arabe et Africain à diriger cette organisation internationale.

Glopac, qui verra officiellement le jour le 1er janvier 2026, remplacera deux grandes instances mondiales: l’International Laboratory Accreditation Cooperation (ILAC) et l’International Accreditation Forum (IAF). Cette fusion vise à renforcer la coopération internationale en matière d’évaluation de la conformité et d’accréditation.

Ancien responsable au Conseil national d’accréditation tunisien (Tunac), Brahim Houla a œuvré pour la promotion des standards internationaux de qualité et la reconnaissance mondiale des certifications. Son élection marque une étape historique pour la Tunisie et le continent africain.

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Le Maroc veut faire du numérique son nouveau moteur d’exportation

Le Maroc veut renforcer son rôle de carrefour stratégique entre l’Europe et l’Afrique en misant sur l’exportation de services numériques et l’externalisation. Ce secteur, longtemps discret, s’impose désormais comme l’un des piliers de la croissance extérieure du pays. En 2024, les exportations ont atteint 26,2 milliards de dirhams (près de 2,8 milliards de dollars), soit une légère hausse de 0,2 % par rapport à 2023, selon l’Office des Changes. La tendance s’est confirmée au premier semestre 2025, avec 13,4 milliards de dirhams enregistrés, soit une progression de 3,5 % sur un an.

Cette évolution n’est pas le fruit du hasard. Le Royaume a su tirer parti de deux atouts majeurs : une position géographique stratégique et une jeunesse hautement qualifiée. Grâce à cette combinaison, il attire de plus en plus d’entreprises internationales à la recherche de services à coûts compétitifs et à forte valeur ajoutée. Depuis Casablanca, Rabat ou Tanger, des milliers de jeunes Marocains assurent le développement de logiciels, la cybersécurité, la maintenance informatique ou encore la gestion de la relation client pour des clients étrangers.

D’après l’Office des Changes, les services informatiques et technologiques dominent le paysage, représentant 40,3 % des exportations, suivis de la gestion de la relation client (37,4 %). Ensemble, ces deux activités pèsent près de 80 % du total. L’ingénierie arrive en troisième position (13,2 %), traduisant une montée en compétence du pays, tandis que le BPO (externalisation des processus d’entreprise) représente 8,9 %. Le KPO (externalisation des processus de connaissance), plus spécialisé, reste encore marginal avec 0,2 %.

Digital Morocco 2030

Sur le plan économique, cette montée en puissance a des effets visibles. Les services d’ingénierie ont généré 3,4 milliards de dirhams en 2024 contre 3,2 milliards un an plus tôt, et le premier semestre 2025 affiche déjà 2,5 milliards. Le BPO a suivi la même trajectoire, passant de 1,9 à 2,3 milliards entre 2023 et 2024. Seul le KPO marque un recul notable, tombant à 48 millions de dirhams.

Derrière ces chiffres se joue une transformation structurelle du marché du travail. Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative estime que le secteur comptait 141 000 emplois en 2023, contre 100 000 en 2020. Ce développement s’accompagne d’une diversification des profils : techniciens, ingénieurs, linguistes et experts en relation client, tous contribuent à faire du Maroc un pôle régional compétitif.

Pour soutenir cette dynamique, l’Office des Changes et le ministère de la Transition numérique ont lancé un chantier pour affiner les indicateurs de suivi des exportations numériques. L’objectif : mieux comprendre la contribution réelle de chaque activité et orienter les politiques publiques en matière de formation et d’attractivité territoriale. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie Digital Morocco 2030, qui vise à positionner le Royaume comme un hub africain du numérique.

 

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Coca-Cola HBC veut prendre le contrôle du marché africain de l’embouteillage

Coca-Cola Hellenic Bottling Company (HBC) vient d’annoncer l’acquisition de 75% du capital de Coca-Cola Beverages Africa (CCBA), le principal embouteilleur du continent, pour un montant estimé à 2,6 milliards de dollars. Cette opération, rendue publique le 21 octobre 2025, fera de HBC l’un des acteurs les plus puissants du système Coca-Cola à l’échelle mondiale.

En fait, l’accord prévoit que The Coca-Cola Company, propriétaire initial de CCBA, conserve 25% du capital, tout en accordant à HBC une option d’achat sur le solde dans les six ans suivant la clôture de la transaction. Selon les estimations, la valorisation totale de CCBA atteindrait près de 3,4 milliards USD, un montant qui reflète le poids stratégique de ce groupe présent dans une quinzaine de pays africains.

Selon plusieurs sources, la finalisation du rachat reste soumise à l’obtention des autorisations réglementaires, mais devrait intervenir avant fin 2026. 

Créée en 2016, Coca-Cola Beverages Africa représente la plus vaste plateforme d’embouteillage du groupe américain sur le continent, desservant plus de 40% de la population africaine. En intégrant CCBA, HBC ajoute à son portefeuille 14 nouveaux marchés, dont l’Afrique du Sud, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Éthiopie, où la demande en boissons non alcoolisées connaît une croissance rapide.

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Voici les 10 pays africains les moins risqués pour investir en 2025

Le continent africain affiche un paysage contrasté pour les investisseurs internationaux. Selon le Global Investment Risk and Resilience Index 2025, publié le 21 octobre 2025 par le cabinet britannique Henley & Partners en partenariat avec la plateforme d’analyse prédictive AlphaGeo, seuls trois pays africains figurent parmi les 100 destinations d’investissement les moins risquées au monde.

Sur les 226 pays et territoires évalués, Maurice s’impose comme le pays africain le plus sûr pour investir, occupant le 83e rang mondial avec un score global de 62,20 points. Ce résultat reflète notamment la faible volatilité de sa monnaie, un cadre réglementaire solide et une inflation maîtrisée.
La Tanzanie se hisse juste derrière au 84e rang mondial, suivie du Botswana (86e).

Le top 10 africain est complété par :

  • Seychelles (109e)

  • Ouganda (122e)

  • Cap-Vert (125e)

  • Namibie (138e)

  • Afrique du Sud (145e)

  • Maroc (148e)

  • Rwanda (151e)

La majorité des autres pays du continent apparaissent bien plus bas dans le classement, traduisant une vulnérabilité accrue face aux risques économiques, politiques et climatiques.

Une méthodologie basée sur le risque et la résilience

L’indice repose sur 13 indicateurs regroupés autour de deux grands piliers : le risque et la résilience.

Le pilier “Risque” explore les fragilités propres à chaque pays qui pourraient peser sur la performance des investissements. Il s’intéresse ainsi au taux d’inflation, à la volatilité monétaire, et à l’instabilité politique, source d’incertitudes et de tensions pour les acteurs économiques. Il examine également la qualité du cadre réglementaire et de l’État de droit, essentiels pour garantir la sécurité des contrats et la protection des investisseurs. Enfin, il prend en compte les risques climatiques physiques, comme les sécheresses ou les inondations, capables de fragiliser durablement les infrastructures et les activités économiques.

Par ailleurs, le pilier “Résilience”, quant à lui, évalue la capacité des pays à absorber et s’adapter aux chocs économiques et environnementaux. Il s’appuie sur des indicateurs tels que :

  • les comptes extérieurs,

  • la marge de manœuvre budgétaire,

  • la complexité économique,

  • la formation brute de capital fixe,

  • l’innovation,

  • la qualité de la gouvernance,

  • les progrès sociaux et la résilience climatique.

En ce qui concerne la Tunisie, elle figure à la 166e position avec un score 52.39. 

 

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NeoLedge obtient le Prix national du fournisseur de services de cloud computing

Bonne nouvelle pour l’écosystème numérique tunisien. La société NeoLedge vient d’obtenir le Prix national du fournisseur de services de cloud computing, lors d’une cérémonie organisée ce jeudi 23 octobre 2025 au siège du ministère des Technologies de la communication. La distinction a été remise par le ministre Sofiene Hemissi, en présence des représentants de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS).

Cette reconnaissance intervient à la suite de l’évaluation du dossier de NeoLedge par la commission technique créée à cet effet au sein de l’ANCS, conformément aux dispositions du décret-loi n°17 de l’année 2023, daté du 11 mars 2023, relatif à la cybersécurité. Ce texte encadre les conditions d’attribution du prix et fixe les normes de sécurité que doivent respecter les entreprises opérant dans le domaine du cloud computing.

Grâce à cette distinction, le nombre total d’entreprises tunisiennes primées s’élève désormais à neuf, confirmant la volonté du pays de structurer un écosystème local conforme aux standards internationaux de sécurité et de performance numérique.

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La Sitep lance un grand programme de forage pour booster la production pétrolière à El Borma

Un important projet de développement dans le champ pétrolier d’El Borma a été mis en place par la Société italo-tunisienne d’exploitation pétrolière (Sitep) avec pour objectif de renforcer la production de pétrole et de gaz jusqu’en 2030. Ce programme prévoit le forage de 10 nouveaux puits, dont deux seront réalisés en 2025 et 2026, afin de répondre aux besoins énergétiques du pays et réduire le déficit actuel.

Selon le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, la baisse récente de la production à El Borma s’explique principalement par une diminution naturelle estimée à 8% par an. D’autres difficultés, comme l’absence temporaire de contrats pour la fourniture d’équipements et les problèmes d’entretien des foreuses, liées à la situation financière délicate de la Sitep, ont aussi affecté la production. Certains fournisseurs ont même refusé de participer aux appels d’offres à cause des dettes accumulées par la société.

Malgré ces obstacles, la production du champ d’El Borma a progressé de 15% à la fin du premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Cette hausse témoigne des efforts continus de la Sitep pour améliorer ses performances.

Il est important de noter que, bien que la Sitep soit une entreprise à participation publique, elle n’est pas soumise aux règles habituelles des marchés publics, mais utilise des procédures validées par son conseil d’administration, avec la supervision des ministères des Finances et de l’Industrie.

Ce projet ambitieux pourrait donc jouer un rôle clé dans la sécurisation de l’approvisionnement énergétique tunisien dans les années à venir.

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Tunisie: le top 10 des startups agricoles qui révolutionnent le secteur en 2025

La Tunisie confirme son dynamisme dans le secteur agricole avec un top 10 des startups et entreprises locales qui réinventent l’agriculture à l’ère de la technologie et de la durabilité. Ce classement, publié par la communauté F6S en octobre 2025, met en lumière 70 initiatives innovantes, allant de l’agroalimentaire durable à l’agritech, en passant par l’agriculture urbaine et la permaculture.

En tête du classement, Ecofeed, basée à Gabès et fondée en 2023, se distingue par sa production d’aliments et de compléments pour animaux 100% naturels. La startup valorise les produits locaux pour remplacer les importations et développe un processus éco-responsable intégrant une unité de production, une unité de déshydratation et une culture hydroponique. Avec 160,9 k$ levés, Ecofeed s’impose comme un acteur majeur de l’alimentation animale durable. Sa fondatrice, Malek Boukthir, a d’ailleurs été élue Femme Entrepreneure de Tunisie 2025, une reconnaissance de son innovation.

Ezzayra Solutions, fondée en 2016 à Tunis, mise sur la digitalisation complète de la chaîne agricole. Ses produits phares, AgriManager et IGS, permettent aux exploitants de planifier, suivre et analyser leurs activités. La startup a levé 200,3 k$ pour accélérer la technologie au service de l’agriculture et répondre aux défis de demain, notamment la croissance démographique et la rareté des ressources.

À Tabarka, Graine de Bonheur mise sur la biodiversité locale. Fondée en 2022 sur 6 000 m², cette pépinière maraîchère se spécialise dans la multiplication des variétés locales et des semences paysannes, tout en offrant des services d’installation de potagers urbains. Avec 8,3 k$ levés, la startup contribue à renforcer la souveraineté alimentaire locale.

Le classement inclut également AgriTechXchange, plateforme numérique facilitant les échanges et stages pour étudiants en agronomie à Siliana; Ecoferme, ferme pédagogique à Zaghouan combinant production de plantes aromatiques et médicinales, distillation d’huiles essentielles et tourisme vert; BeOrganik, producteur de poudre de caroube et d’additifs alimentaires biologiques à Sousse; IRIS Technologies, spécialisée dans l’apiculture de précision à Tunis; Green Harvest Solution, à Sfax, centrée sur des solutions agricoles innovantes; Ferme agricole Finixia, modèle d’agroécologie et de permaculture à El Fahs, fondée en 2025; et enfin TerraSens, startup tunisienne de 2024 qui développe des systèmes de gestion durable des ressources grâce à l’observation terrestre et des stations météorologiques low-cost.

Ce top 10 illustre l’évolution d’une agriculture tunisienne résolument tournée vers la durabilité, l’innovation technologique et la valorisation locale. Si certaines levées de fonds restent modestes, elles traduisent un intérêt croissant des investisseurs pour l’agritech, avec un accent sur la souveraineté alimentaire et l’écologie. En combinant technologie, écologie et développement local, ces entreprises tracent la voie d’une agriculture tunisienne capable de relever les défis alimentaires et climatiques des prochaines décennies.

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STAR Assurances enregistre une hausse de 8,2% de ses primes émises à fin septembre 2025

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR) poursuit sa croissance. À la fin du troisième trimestre 2025, l’entreprise a enregistré une progression notable de ses performances, avec des primes émises en hausse de 8,2%, atteignant 356,8 millions de dinars (Mtnd) contre 329,8 Mtnd à la même période en 2024, selon ses indicateurs d’activité provisoires.

Cette évolution est principalement soutenue par la dynamique des assurances non-vie, notamment la branche santé, qui progresse de 11,2%, stimulée à la fois par les nouvelles souscriptions et la revalorisation des cotisations existantes. Le segment transport affiche, lui, une croissance de 12,9%, tirée par la hausse des polices abonnement et de nouvelles affaires dans l’assurance aviation.

Les branches incendie et risques divers ont également contribué à cette croissance avec une hausse de 3%, portée par l’expansion des contrats multirisques professionnels et agricoles. Le secteur automobile, pilier du portefeuille de la STAR, progresse de 6,7%, grâce à une augmentation des contrats individuels (+5%), des contrats flottes (+7,7%) et une forte envolée de l’assurance frontières (+54%).

Du côté de l’assurance vie, les primes affichent une amélioration de 9%, soutenue par les activités d’épargne et de contrats temporaires décès collectifs. Les primes acquises augmentent également de 8%, pour atteindre 331,1 Mtnd contre 306,6 Mtnd un an plus tôt, tandis que les primes cédées progressent légèrement de 1,5%.

Concernant les indemnisations servies, elles totalisent 208,2 Mtnd, en hausse modérée de 1,4% par rapport à 2024. Cette évolution s’explique par des mouvements contrastés selon les branches: une baisse de 5,2% pour l’automobile liée à une moindre fréquence des sinistres, une réduction de 60% pour le transport, mais une hausse marquée de 73% pour les sinistres incendie et risques divers, en raison de plusieurs dossiers importants ouverts en 2025. La branche santé progresse également de 4,6% et l’assurance vie de 20,4%, après la liquidation de divers dossiers décès collectifs.

Enfin, les produits financiers bruts de la STAR connaissent une progression de 11,5%, atteignant 86,7 Mtnd contre 77,8 Mtnd à fin septembre 2024, grâce notamment à une plus-value sur cession de titres estimée à 5,2 Mtnd.

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La Tunisie parmi les six premiers marchés d’assurance en Afrique, selon un rapport

Le secteur africain de l’assurance, encore marqué par de fortes disparités, connaît une évolution progressive vers plus de solidité et de professionnalisation. Selon le rapport annuel 2025 de l’Organisation des assurances africaines (OAA), l’Afrique affiche une dynamique économique favorable, avec les deuxièmes meilleures perspectives de croissance du PIB au monde pour 2025 et 2026. Cependant, la structure du marché de l’assurance reste extrêmement asymétrique, dominée par quelques géants régionaux, tandis que d’autres pays, comme la Tunisie, se positionnent dans une zone intermédiaire stable et en consolidation.

L’Afrique du Sud conserve une avance écrasante dans le domaine des assurances, représentant 83% des primes Vie et 54% des primes Non-Vie à l’échelle du continent. Avec un total de 38,4 milliards USD en primes Vie et 12 milliards USD en Non-Vie, son taux de pénétration atteint 11,54%, dépassant la moyenne mondiale (6,8%).
Derrière elle, le Maroc confirme sa solidité avec 2,7 milliards USD en Vie et 3,2 milliards USD en Non-Vie, soit un taux de pénétration de 4,1%. Le Kenya, l’Algérie et le Nigeria suivent, bien que ce dernier reste sous-exploité, avec un taux d’assurance très faible, autour de 0,2%.

La Tunisie…

La Tunisie s’impose dans ce paysage comme un marché intermédiaire équilibré et mature. Avec un taux de pénétration de 2,28% en 2024, le pays dépasse plusieurs marchés africains, dont le Kenya et le Nigeria, même s’il reste loin derrière l’Afrique du Sud et le Maroc.

Sur le plan des volumes, les primes brutes émises (GWP) en Tunisie atteignent 813 millions USD dans le secteur Non-Vie, la positionnant juste après l’Algérie, tandis que le secteur Vie enregistre 312 millions USD. Ces chiffres témoignent d’une économie assurantielle stable, où les compagnies locales, notamment Tunis Re, jouent un rôle clé dans la résilience du secteur.

Cependant, malgré les avancées, le continent reste confronté à un déficit de données et à une faible inclusion financière, freinant la croissance du secteur. Pour y remédier, l’OAA mise sur le développement du African Insurance Data Repository (AIDR), une plateforme panafricaine visant à centraliser et standardiser les données du marché.

 

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Sidi Bouzid: lancement des travaux du nouvel hôpital régional de Jelma

Des travaux de construction du nouvel hôpital régional de Jelma ont officiellement démarré cette semaine, marquant le lancement d’un projet tant attendu par les habitants de la région.

Ce nouvel établissement, classé catégorie B, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les infrastructures sanitaires et à améliorer la qualité des soins dans le gouvernorat.

Financé à hauteur d’environ 90 millions de dinars grâce à un prêt du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, le projet se veut moderne et complet.

L’hôpital sera doté de 105 lits, de trois blocs opératoires et de plusieurs services clés: chirurgie générale, médecine interne, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, anesthésie-réanimation et urgences.

Les futures installations comprendront également des consultations externes, un service d’imagerie médicale, des laboratoires, une pharmacie, ainsi que des espaces techniques et administratifs.

Cet hôpital s’installe sur un terrain de plus de cinq hectares, le chantier devrait s’étendre sur 26 mois. À son achèvement, l’hôpital régional de Jelma offrira une nouvelle dynamique sanitaire à toute la région de Sidi Bouzid et un meilleur accès aux soins pour ses habitants.

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Tunis El Manar, première université du Maghreb, selon QS

Selon le classement régional 2026 du prestigieux organisme QS Quacquarelli Symonds, l’université Tunis El Manar occupe la première place nationale, la première au Maghreb, et pointe à la 41ᵉ place du monde arabe sur quelque 300 établissements évalués.

 

Ce succès n’est pas un simple jeu de chiffres. Il reflète et récompense un ensemble d’efforts concertés: l’université est classée parmi les 10 meilleures dans plusieurs indicateurs majeurs — force des réseaux de recherche internationaux, qualité du corps enseignant et de l’encadrement académique. C’est un signal fort envoyé à l’échelle locale, régionale et internationale.

Le rayonnement de l’UTM est ainsi mis en lumière: elle se présente comme un «fer de lance» de l’université publique tunisienne, mais aussi comme un acteur universitaire crédible dans tout l’espace arabe. L’annonce de ce classement a été accompagnée d’un message de l’institution: elle adresse ses «chaleureuses félicitations» aux enseignants-chercheurs, aux personnels administratifs, aux étudiants — bref, à tous ceux qui participent à ce rayonnement national et international.

Pourtant, derrière l’éclat se devine le travail: pour atteindre de tels indicateurs, l’université a dû renforcer ses liens de recherche, favoriser la mobilité internationale, améliorer la qualité de l’enseignement, multiplier les publications, densifier les collaborations. Ces efforts — dont la traduction se mesure dans ce classement — sont un pari sur l’avenir: non seulement pour l’UTM, mais également pour le système tunisien d’enseignement supérieur dans son ensemble.

Pour l’UTM, l’enjeu est désormais double: consolider cette position et traduire ce succès symbolique en retombées concrètes — attractivité accrue pour les étudiants étrangers, partenariats internationaux, financement de la recherche, innovation — afin que cette reconnaissance ne reste pas qu’un trophée mais devienne un levier.

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Accord entre le ministère de la Santé et Amen Bank pour moderniser les hôpitaux publics

Un accord de coopération visant à moderniser les hôpitaux publics a été signé, mercredi 22 octobre, entre le ministère de la Santé publique et Amen Bank. Cet accord prévoit le financement de l’achat d’équipements médicaux modernes et la rénovation des infrastructures hospitalières afin d’améliorer les conditions de soins et d’accueil des patients.

La signature a eu lieu en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, du président-directeur général d’Amen Bank, ainsi que de plusieurs responsables du ministère.

À cette occasion, le ministre a souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre des projets prévus par cet accord, pour garantir une meilleure qualité des services de santé dans les établissements publics.

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La startup franco-tunisienne  Anavid lève plus de 500k dollars 

 

La startup franco-tunisienne Anavid confirme son statut de pionnière dans la tech africaine en bouclant une levée de fonds de plus de 500 000 dollars auprès de Madica by Flourish Ventures, GO BIG Partners et Dido Capital. Cette opération marque un tournant dans son développement international et illustre l’intérêt croissant des investisseurs pour les solutions d’intelligence artificielle appliquées au retail.

 
 Avec sa technologie, Anavid combine sécurité en magasin et optimisation opérationnelle. Les systèmes de la startup permettent de détecter en temps réel les vols à l’étalage, tout en offrant une analyse du parcours client. Ces outils donnent aux enseignes une vision précise de l’activité dans leurs magasins et leur permettent de prendre des décisions plus rapides et plus efficaces.

Dans ses propos, Ahmed Chaari, CEO d’Anavid, souligne l’importance de cette reconnaissance : « Aujourd’hui, Anavid se positionne parmi le TOP 3 mondial des startups de Computer Vision capables d’exploiter les caméras existantes pour offrir des solutions d’intelligence artificielle prêtes à l’emploi. » Il précise que cette levée de fonds permettra de renforcer l’expansion internationale de la startup, qui a déjà déployé ses solutions en Tunisie auprès de Monoprix, MG et ZEN, et qui s’étend désormais en France, Belgique et aux États-Unis.

L’équipe d’Anavid, composée d’ingénieurs et de chercheurs répartis entre Sfax et Paris, mise sur la recherche et le développement pour maintenir son avance technologique. La startup prévoit également d’organiser en novembre un hackathon international autour de l’IA et de la vision par ordinateur, invitant startups, chercheurs et étudiants à explorer de nouvelles applications dans le retail, le tourisme et la banque.

Pour Ahmed Chaari, cette étape marque la confirmation d’une vision ambitieuse : « Nous voulons montrer qu’une startup tunisienne peut rivaliser avec les leaders mondiaux et proposer une IA immédiatement utile pour nos clients. »

Grâce à ce financement et à sa stratégie d’innovation continue, Anavid se positionne comme un acteur majeur de la deeptech africaine, et confirme la capacité des startups tunisiennes à se faire une place sur le marché mondial de l’intelligence artificielle appliquée au retail.

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Agriculture et climat: comment combler le déficit de financement pour une transition durable ?

Le secteur agricole, à la fois victime et acteur du changement climatique, fait face à une crise silencieuse : un déficit massif de financement pour assurer sa transition écologique. Alors que l’agriculture et les systèmes alimentaires sont responsables de plus du tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), les flux financiers qui leur sont destinés restent très en deçà des besoins.

Selon l’ouvrage ” l’agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique”, il faudrait mobiliser entre 300 et 350 milliards de dollars par an pour rendre les systèmes agricoles et alimentaires durables. Or, le financement mondial pour le climat, bien qu’en hausse — 115,9 milliards de dollars en 2022 selon l’OCDE —, n’en consacre qu’une fraction à l’agriculture, à la sylviculture et à la pêche : 18 % pour l’adaptation, 4 % pour l’atténuation et 13 % pour les deux objectifs combinés, soit à peine 10,4 milliards de dollars.

Les oubliés de la finance climatique

Les petits exploitants, qui produisent une part essentielle de l’alimentation mondiale, restent largement exclus des mécanismes de financement. En 2021, seulement 2 % du financement public international pour le climat leur étaient destinés. Ces agriculteurs, souvent localisés dans les pays du Sud, sont jugés à haut risque et peu rentables par les investisseurs. Résultat : 95 % des fonds qu’ils reçoivent proviennent du secteur public, une source insuffisante face à l’ampleur des défis climatiques et économiques.

Attirer la finance privée : la nouvelle bataille

Face à l’insuffisance des financements publics, la réponse dominante passe par la financiarisation du climat. L’idée est d’utiliser les fonds publics pour « dérisquer » les investissements privés, notamment à travers des instruments financiers innovants.
La blended finance, ou financement mixte, en est l’un des exemples les plus promus. Des initiatives telles que AgriFI (Union européenne) ou le fonds Agri3 (UNEP et Rabobank) utilisent l’aide publique au développement comme levier pour attirer les capitaux privés vers l’agriculture durable.
Autre piste : les marchés volontaires de compensation carbone, fondés sur des projets d’agroforesterie ou d’agriculture régénérative, qui génèrent des crédits carbone. Mais ces approches restent controversées : le secteur agricole est souvent jugé trop risqué, et les projets, trop technocratiques, peinent à inclure les petits producteurs ou à garantir un impact durable.

Vers une finance climatique plus juste

L’enjeu aujourd’hui est de garantir une finance climatique équitable et coordonnée, capable d’intégrer les besoins spécifiques des pays du Sud et des communautés rurales. L’atelier de l’initiative quadriennale commune de Charm el-Cheikh sur l’agriculture (2025) devrait d’ailleurs approfondir les discussions autour de l’accès aux financements et des moyens de mise en œuvre.

Si la promesse des 100 milliards de dollars par an a enfin été atteinte en 2022, les experts insistent sur la nécessité de revoir le ciblage de ces fonds. Renforcer la coopération scientifique, consolider les institutions nationales et réformer les règles du commerce et de l’investissement apparaissent comme des priorités urgentes.

Face à l’urgence climatique, la transformation des systèmes alimentaires ne peut plus reposer sur des projets isolés ou des logiques de court terme. Combler le « financial gap » n’est pas seulement une question de capitaux : c’est une condition essentielle pour bâtir une transition agricole juste, inclusive et durable.

 

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Un nouveau système numérique pour moderniser la formation professionnelle en Tunisie

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé, ce mercredi 22 octobre 2025, un tout nouveau système numérique appelé SIGAF (Système d’information intégré pour la gestion des activités de formation professionnelle).

Ce système a été conçu principalement pour les centres de formation professionnelle privés. Il permettra aussi d’offrir de nouveaux services aux diplômés de ces formations.

Dans une déclaration au Mosaïque, le coordinateur du projet, Moez Ouertani, a expliqué que ce système a pour but de numériser l’ensemble des services destinés aux propriétaires, responsables de centres de formation privés et à leurs partenaires.

Ce nouvel outil permettra aussi de renforcer la crédibilité des diplômes et des documents délivrés par le ministère, grâce à une meilleure connexion entre les différentes structures publiques.

Le projet a été réalisé avec l’aide de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) en Tunisie, dans le cadre d’un programme de gestion des migrations et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord.

Ce système marque une étape importante dans la modernisation de la formation professionnelle en Tunisie.

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Sidi Bouzid fait un bond en avant vers la santé du futur grâce à la télémédecine

Grâce à un nouveau système de télémédecine, l’hôpital universitaire de Sidi Bouzid rapproche les soins spécialisés des citoyens. Moins de déplacements, plus de suivi médical à distance, une avancée majeure pour la santé dans les régions de l’intérieur.

Mardi 21 octobre 2025 marque un tournant important pour le secteur de la santé à Sidi Bouzid, surtout grâce au lancement des premiers services de télémédecine, à travers un auditorium high-tech, offert par un opérateur de télécommunications.

Ce projet fait partie d’un programme national du ministère de la Santé, visant à connecter les hôpitaux régionaux au centre numérique du ministère. L’objectif est clair: rendre les soins spécialisés accessibles à tous, même dans les régions éloignées.

Grâce à ce système, les patients pourront bénéficier de consultations à distance dans plusieurs spécialités médicales. Les médecins peuvent suivre les cas en temps réel via un réseau sécurisé et de haute qualité.

Parmi les principaux avantages:

· Moins de déplacements pour les patients,

· Moins de temps d’attente,

· Un meilleur suivi médical,

· Une qualité de soins renforcée,

· Et un grand soutien pour le personnel de santé local.

Cette initiative ouvre une nouvelle ère numérique dans le domaine médical à Sidi Bouzid. Elle place la technologie au service de la santé, en promouvant une meilleure qualité de vie pour tous, en particulier dans les régions longtemps marginalisées.

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