Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

CJD : l’égalité au travail revisitée sous l’angle de l’équité et de la complémentarité

Un récent événement organisé par le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a abordé un thème qui est toujours d’actualité: l’égalité hommes-femmes dans le monde professionnel. 

Cette rencontre a permis de débattre des obstacles, des opportunités, et des réalités qui façonnent la place des femmes dans l’entreprise.

Pour Rim Chamakch, responsable de la formation et des affaires publiques chez Opalia Pharma et intervenante lors de l’événement, le concept d’équité dépasse celui d’égalité. Là où l’égalité propose une stricte uniformité, l’équité tient compte des spécificités, des besoins et des contextes individuels pour offrir à chacun les mêmes chances de réussite. « Offrir les mêmes outils à des personnes dans des situations différentes n’est pas suffisant », a-t-elle expliqué. 

Dans le milieu professionnel, cela signifie qu’il ne s’agit pas simplement de garantir le même accès aux postes ou salaires, mais aussi d’adapter les conditions de travail ou de formation pour surmonter des désavantages structurels.

Stefania Sonia Dalleli, directrice pays Tunisie du groupe aéronautique Mecachrome, a partagé son expérience dans un secteur historiquement masculin. 

Elle a souligné que son parcours témoigne de la capacité des femmes à s’imposer dans des milieux souvent perçus comme hostiles, à condition de savoir se faire accepter. « Ce n’est pas une question de confrontation mais de complémentarité », a-t-elle affirmé. 

Selon elle, la collaboration hommes-femmes, lorsqu’elle repose sur une reconnaissance mutuelle des forces et des qualités de chacun, enrichit les équipes et améliore leur performance.

Quant à Sahar Mechri, CEO de Managers et fondatrice de “Femmes Entrepreneures de Tunisie”, a porté la discussion sur les défis socioculturels. Elle a évoqué les réticences de certains hommes à laisser leurs épouses travailler loin de chez elles ou dans des environnements dominés par des hommes. 

Ces attitudes, souvent enracinées dans des normes sociales rigides, freinent non seulement l’épanouissement des femmes mais également leur contribution à l’économie. « La société a encore du chemin à faire pour accepter pleinement l’idée qu’une femme peut être indépendante sans pour autant remettre en question son rôle familial », a-t-elle déclaré.

Les témoignages de ces intervenantes montrent qu’au-delà des cadres légaux, c’est un changement culturel qui est nécessaire pour permettre aux femmes d’accéder à une pleine reconnaissance professionnelle. 

Entre équité, complémentarité et lutte contre les préjugés sociaux, le chemin vers une véritable inclusion reste complexe mais essentiel.

L’article CJD : l’égalité au travail revisitée sous l’angle de l’équité et de la complémentarité est apparu en premier sur Managers.

Les banques sont désormais tenues de payer certains chèques, même en cas d’insuffisance de provision…

La banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, le 21 novembre 2024, une circulaire mettant en place de nouvelles dispositions pour prévenir les incidents de paiement liés aux chèques.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des articles récemment modifiés du code de commerce, visant à responsabiliser les banques dans la délivrance et la gestion des formules de chèques.

Les banques sont désormais tenues de payer certains chèques, même en cas d’insuffisance de provision, sous des conditions strictes. Cela concerne notamment les chèques d’un montant inférieur ou égal à 20 dinars ou ceux jusqu’à 5000 dinars si la banque n’a pas respecté les procédures de vérification des titulaires de comptes.

En outre, les institutions financières doivent impérativement adhérer à la plateforme électronique des transactions par chèque pour éviter d’assumer des paiements sans provision.

Parmi les mesures, la BCT impose aux banques de vérifier minutieusement la situation financière des titulaires de comptes avant de leur remettre des formules de chèques. Ces vérifications incluent une consultation de la centrale des chèques impayés et des demandes spécifiques auprès de la banque centrale pour les clients étrangers.

Les banques doivent également ajuster leurs systèmes d’information pour intégrer ces nouvelles règles et respecter un délai de six mois, fixé à partir de la promulgation de la loi n°2024-41, pour appliquer ces mesures. Les formules de chèques délivrées doivent désormais inclure des éléments de sécurité renforcés, une durée de validité minimale de six mois et une valeur maximale.

Par ailleurs, des restrictions strictes encadrent la délivrance de chèques non barrés, désormais exceptionnelle et réservée à des besoins spécifiques justifiés. Les banques doivent consigner ces cas et fixer des plafonds globaux pour les carnets de chèques en fonction de la solvabilité des clients.

En cas de violation des interdictions légales ou judiciaires, la BCT gère une base de données actualisée des interdits et assure la communication de ces informations aux banques. Celles-ci doivent suspendre toute remise de chèques aux clients concernés jusqu’à une levée formelle des interdictions.

L’article Les banques sont désormais tenues de payer certains chèques, même en cas d’insuffisance de provision… est apparu en premier sur Managers.

Les capitaux traités par la Bourse de Tunis dépassent 3 milliards de dinars

Le volume des capitaux traités par la Bourse de Tunis a dépassé le seuil des 3 MdsTND, atteignant 3 004,388 MTND à la date du 21 novembre 2024. Par rapport à l’année dernière, c’est une hausse notable de 26,7%.

Cette performance provient essentiellement des opérations d’enregistrement, qui sont les actes de cession et/ou d’acquisition résultant d’un transfert de propriété d’actions de sociétés non cotées. Elles ont totalisé 1 506,092 MTND depuis le début de l’année, une montée de 121,2% en glissement annuel. Par contre, cette effervescence n’est pas observée côté déclaration, qui est la procédure à suivre lorsque la transaction s’effectue entre des non-résidents. Le volume de ces opérations a fondu de 91,2% par rapport à 2023, à 1,801 MTND.

Si nous combinons cela avec les chiffres de l’investissement dans le pays, nous pouvons déduire deux conclusions.

La première est que la dynamique qui s’est installée cette année concerne la reprise des entreprises par la nouvelle génération, celle des descendants des pères fondateurs. Nous l’avons déjà remarqué dans les sociétés cotées ces derniers mois, et elle est confirmée dans le hors-cote. En tenant compte de la génération des industriels des années 1970, il est temps qu’ils passent le flambeau.

La seconde est que la nature de ces transactions explique l’absence d’investissements qui accompagnent ces mouvements. Le nouveau management n’est qu’une continuité de l’histoire et il va continuer l’aventure avec les moyens du bord, au moins dans un premier temps. Si la visibilité s’améliore, cela conduira à installer une nouvelle vague d’investissements technologiques.

Le marché a enregistré également un recul du volume des titres de capital de 7,9%, à 1 353,023 MTND, et de celui des titres de créance de 16,6%, à 126,526 MTND. En tout, l’année est bonne aussi bien pour la BVMT que pour les intermédiaires en Bourse, qui devraient se réjouir de ces statistiques.

 

L’article Les capitaux traités par la Bourse de Tunis dépassent 3 milliards de dinars est apparu en premier sur Managers.

AwledGhodwa: quand la jeunesse tunisienne donne espoir à l’avenir

C’est dans une ambiance festive et porteuse d’espoir que l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) a organisé une cérémonie de remise de prix dans ses locaux Pour célébrer cette première édition de l’émission télévisée “AwledGhodwa” et honorer les jeunes lauréats de l’émission, en présence de l’état-major UBCI, des lauréats et de leurs parents.

Organisée par l’association « Graines d’Entrepreneurs », cette émission diffusée du 13 octobre au 16 novembre à la télévision, a rassemblé 14 jeunes talents qui ontpitchéleurs projets devant un jury spécialisé, afin de désigner la Graine d’entrepreneur de l’année.

“AwledGhodwa” : un tremplin pour les entrepreneurs de demain

L’émission a offert une plateforme unique aux jeunes porteurs de projets pour présenter leurs idées et bénéficier des conseils d’experts. Plus qu’un simple concours, ce programme a permis de structurer les projets des participants tout en leur offrant une visibilité nationale, marquant ainsi une étape importante dans leur parcours entrepreneurial.

En collaboration avec l’association Graine d’Entrepreneurs, l’émission a créé un écosystème propice à l’éclosion d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, transformant des rêves en réalités tangibles grâce à un mentorat et un accompagnement sur mesure.

Des récompenses pour stimuler l’audace et l’ingéniosité

Les 14 participants ont été honorés pour leur créativité et leur détermination. Chaque participant a reçu un livret d’épargne de 500 dinars, un encouragement concret pour poursuivre leurs ambitions.

Le grand lauréat, Selim Ben Mbarek, à la tête du projet MS Green, a reçu un livret d’épargne d’une valeur exceptionnelle de 1 000 dinars. Âgé de seulement 10 ans, Selim ambitionne de transformer le secteur agricole grâce à l’utilisation innovante de drones. « Cette victoire est une source de fierté pour Selim, mais également un signal fort pour toute une génération : l’avenir se construit dès aujourd’hui, avec des idées audacieuses et des talents prometteurs », ont déclaré les membres du jury.

UBCI, une banque engagée envers la jeunesse de la Tunisie

En soutenant cette initiative, l’UBCI réaffirme sa volonté d’investir dans les talents émergents et d’encourager l’innovation. « Ces jeunes talents sont les bâtisseurs d’un futur entrepreneurial solide», a déclaré Mme BEN SASSI, Directrice de la communication UBCI.

Par cet engagement, l’UBCI entend inscrire l’entrepreneuriat au cœur de sa démarche RSE, en misant sur le potentiel illimité de la jeunesse.

L’article AwledGhodwa: quand la jeunesse tunisienne donne espoir à l’avenir est apparu en premier sur Managers.

Assad va bientôt lancer un appel à candidature pour deux postes d’administrateur

La société  Assad informe ses actionnaires et le public, qu’elle a reçu en date du 1er novembre 2024, la lettre de démission de  Zouhaier Charfeddine Ben Khelifa de ses fonctions d’administrateur, représentant des actionnaires minoritaires au conseil d’administration.

Ainsi, et conformément à la règlementation en vigueur, la société saisira bientôt le CMF afin de lancer les appels à candidature pour combler les postes vacants au conseil d’administration, à savoir un Administrateur Indépendant et l’Administrateur représentant des actionnaires minoritaires.

L’article Assad va bientôt lancer un appel à candidature pour deux postes d’administrateur est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie vise à augmenter ses revenus non fiscaux: voici les nouvelles mesures

Le chef du gouvernement, Kamel Madouri, a présidé jeudi 21 novembre 2024 un conseil ministériel restreint consacré à l’amélioration de la mobilisation des ressources propres de l’État à partir des revenus non fiscaux.

Cette réunion, tenue au palais du gouvernement à la Kasbah, a rassemblé plusieurs ministres et représentants de divers départements.

Kamel Madouri a souligné l’importance de renforcer la gouvernance dans la gestion des ressources non fiscales et de garantir leur protection juridique contre les abus.

Il a mis l’accent sur l’optimisation des revenus liés aux biens de l’État, tels que les loyers, les ventes, les amendes judiciaires et administratives, ainsi que les concessions et l’exploitation du domaine public.

Ces mesures visent à améliorer la contribution des revenus non fiscaux au financement du budget de l’État.

Le conseil a examiné les obstacles empêchant une collecte optimale de ces revenus et a adopté plusieurs décisions clés: révision du cadre législatif encadrant les amendes et redevances, inventaire des biens de l’État, et accélération des procédures pour la gestion des terres domaniales.

La création d’un registre numérique national pour le suivi des concessions et le renforcement de la coordination entre ministères via la numérisation des processus ont également été approuvées.

L’article La Tunisie vise à augmenter ses revenus non fiscaux: voici les nouvelles mesures est apparu en premier sur Managers.

AeTech: les chiffres ont buggé

AeTech a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Les produits d’exploitation se sont inscrits en forte baisse de -71,9% à 1,426 MTND. Cette baisse provient du fait que depuis le second semestre 2022, l’activité de distribution des produits Ooredoo a été transférée à la filiale Advanced e-services. Mais même en ne tenant compte que de l’activité solution, le chiffre d’affaires a fondu de 40,8% en glissement annuel.

Les charges d’exploitation ont reculé de -52,4%, à 2,519 MTND, pour la même raison. Le résultat d’exploitation est négatif de -1,054 MTND contre -0,182 MTND en 2022. L’Ebitda est également en couleur rouge, à -0,860 MTND, l’entreprise n’investissant plus depuis quelques années.

Les charges financières nettes se sont établies à 0,448 MTND. Si le résultat net de l’année dernière a été sauvé par des gains ordinaires de 3,850 MTND, en apportant l’activité distribution à la filiale Advanced e-services contre une plus-value de 3,751 MTND, cela n’est pas le cas en 2023. Les pertes se sont élevées à -1,613 MTND au titre de l’exercice 2023. Les fonds propres sont de -3,979 MTND. Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire, au sens de l’article 388 du Code des sociétés commerciales, pour décider de la continuité de l’exploitation.

Au niveau consolidé, la même tendance a été constatée, avec une perte nette de -1,413 MTND. 

Le commissaire aux comptes a émis des réserves dans son rapport, soulignant, entre autres, qu’il a constaté une insuffisance concernant le passif des dettes fiscales de 0,712 MTND qui sont déjà inscrites à la recette des finances. Il y a également un risque de pénalité de retard non comptabilisé sur le paiement des dettes de la société auprès de la Cnss pour 0,378 MTND.

Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, AeTech fait l’objet d’une vérification approfondie depuis le 8 août 2024 au titre de l’impôt sur les sociétés, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023.

L’assemblée du 13 décembre serait très importante. Il est clair que la société a besoin d’une injection d’argent frais pour retrouver l’équilibre et poursuivre son exploitation. Au rythme actuel, il est quasiment impossible de compter sur l’activité pour générer suffisamment de bénéfices couvrant le besoin en fonds propres.

 

L’article AeTech: les chiffres ont buggé est apparu en premier sur Managers.

La Chine inaugure une nouvelle usine de production d’automobile dans un pays d’Afrique du Nord

L’Égypte, après un ralentissement, relance son industrie automobile grâce à des politiques incitatives et un fonds national de soutien. 

Le pays a récemment inauguré une usine de production dédiée aux SUV Exeed, marque chinoise filiale de Chery. Ce site, destiné à produire les modèles Exeed RX et VX, vient compléter un secteur déjà fort de présences comme Toyota, Nissan, et Hyundai et autres.

Avec l’ambition de devenir l’un des trois leaders africains de l’automobile, l’Égypte se positionne aux côtés du Maroc et de l’Afrique du Sud. 

Des usines locales atteignent un taux d’intégration de 50 %, un signe de renforcement des capacités nationales. 

Parallèlement, le pays développe la Nasr E70, un véhicule électrique destiné aux marchés régionaux, illustrant sa volonté de concilier innovation et souveraineté industrielle.

Cette dynamique pourrait permettre à l’Égypte de devenir un hub stratégique pour la production et l’exportation automobile en Afrique.

L’article La Chine inaugure une nouvelle usine de production d’automobile dans un pays d’Afrique du Nord est apparu en premier sur Managers.

Partenariat OpenAI-Common Sense Media: lancement de cours d’intelligence artificielle pour les enseignants

En partenariat avec l’organisation américaine à but non lucratif Common Sense Media, OpenAI a lancé un cours gratuit pour les enseignants pour comprendre l’intelligence artificielle et l’ingénierie des invites.

À l’époque de son lancement, en novembre 2022, ChatGPT a pris les enseignants au dépourvu lorsqu’ils ont réalisé qu’il pouvait être utilisé comme un outil de triche et de plagiat, déclenchant des réactions négatives et des interdictions dans les écoles.

Disponible sur le site de Common Sense Media, le cours de formation est spécifiquement destiné aux enseignants de la maternelle au secondaire, et leur montre comment utiliser lChatGPT pour divers cas d’utilisation éducatifs, tels que la création de contenu de cours ou l’optimisation des réunions de département.

 

L’article Partenariat OpenAI-Common Sense Media: lancement de cours d’intelligence artificielle pour les enseignants est apparu en premier sur Managers.

Voici les 3 propositions rejetées dans le PLF 2025 par l’ARP

Le 20 novembre 2024, la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une séance conjointe avec la commission du Conseil national des régions et des districts, a examiné plusieurs mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 2025 (PLF). 

Certaines propositions ont suscité des débats, et après de vives discussions, quelques unes ont été rejetées.

  1. Réduction de la fiscalité sur les véhicules hybrides rechargeables (Article 53)

 

L’une des mesures proposées était une réduction des taxes sur les véhicules hybrides rechargeables dans le cadre d’une politique fiscale visant à aligner la fiscalité sur les objectifs environnementaux internationaux. Cependant, les députés ont insisté sur le soutien à l’industrie locale des chargeurs électriques et ont suggéré de supprimer les réductions fiscales sur ces équipements. En conséquence, cet article a été rejeté par les commissions.

  1. Réduction des droits de douane pour les panneaux solaires (Article 54)

 

Une autre mesure visait à réduire les droits de douane sur les panneaux solaires afin de favoriser l’adoption des énergies alternatives. Toutefois, les députés ont exprimé des préoccupations concernant l’impact potentiel sur l’industrie locale, même si celle-ci est compétitive. Ce projet a également été rejeté par les commissions.

  1. Exonération fiscale pour certains revenus immobiliers (Article 33)

 

Une modification de l’article concernant la fiscalité des revenus issus des biens immobiliers a été proposée, visant à augmenter l’abattement des revenus bruts pour les charges de gestion à 25 %. Bien que l’article ait été modifié et approuvé, il ne s’agissait pas d’un rejet total, mais plutôt d’une révision qui a conduit à une nouvelle version plus favorable pour les petits investisseurs immobiliers.

L’article Voici les 3 propositions rejetées dans le PLF 2025 par l’ARP est apparu en premier sur Managers.

L’Algérie vise à coopérer avec la Nouvelle-Zélande pour faire doubler la production halieutique d’ici 2030

Le ministère algérien de la pêche et des productions halieutiques envisage de collaborer avec la Nouvelle-Zélande dans le secteur de la pêche. Dans ce cadre, une rencontre a eu lieu la semaine dernière entre une délégation d’experts algériens et leurs homologues néo-zélandais, afin d’explorer les opportunités de coopération mutuellement avantageuses.

Selon Algérie presse service (APS), les échanges ont porté sur trois axes prioritaires: la formation en pêche et en aquaculture, l’échange d’expérience pour la promotion des activités des coopératives et une meilleure organisation de la filière.

Cette initiative algérienne vise à tirer parti de l’expertise de la Nouvelle-Zélande, le principal fournisseur de produits halieutiques en Océanie, avec des captures de 400 000 tonnes en 2022, dont 75 % proviennent de l’aquaculture.

Cette démarche dans le cadre ouu le gouvernement algérien ambitionne de doubler la production halieutique pour passer à 200 000 tonnes par an d’ici 2030.

L’article L’Algérie vise à coopérer avec la Nouvelle-Zélande pour faire doubler la production halieutique d’ici 2030 est apparu en premier sur Managers.

BCT: rejet de plus de 270 mille chèques parmi 18 millions émis en 2024

La Banque centrale de Tunisie a récemment dévoilé son bulletin des paiements pour les neuf premiers mois de l’année 2024, mettant en lumière les tendances de l’utilisation des chèques en Tunisie. 

Au total, 18,52 millions de chèques ont été émis pendant cette période, représentant un montant global de 95,62 milliards de dinars. 

Bien que le nombre de chèques émis ait légèrement diminué de 1 % par rapport à l’année précédente, la valeur des chèques a enregistré une hausse notable de 6,5 %.

Les chèques continuent d’occuper une place importante parmi les moyens de paiement en Tunisie, représentant 37 % des transactions , derrière les virements qui totalisent 51 %. 

En valeur, les chèques représentent 53 % des paiements effectués dans le pays.

Cependant, un point inquiétant ressort de ce rapport : plus de 272 000 chèques ont été rejetés, soit environ 1,47 % des chèques émis, pour un montant de 2,32 milliards de dinars, représentant 2,43 % du total des paiements par chèques. 

Cette situation soulève des préoccupations concernant l’accès au crédit et la gestion des chèques sans provision, un sujet sur lequel les autorités tunisiennes se sont récemment penchées.

Il est à noter que le 30 juillet 2024, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté une loi visant à renforcer les régulations concernant les chèques sans provision. 

Ces amendements ont été publiés au Journal officiel le 2 août 2024, dans le but de lutter contre l’émission excessive de chèques sans couverture et de sécuriser davantage les transactions bancaires dans le pays.

L’article BCT: rejet de plus de 270 mille chèques parmi 18 millions émis en 2024 est apparu en premier sur Managers.

Rapport UNEP: combler le déficit de financement climatique nécessite des approches innovantes

Alors que les impacts climatiques s’intensifient et frappent les populations les plus pauvres, les nations doivent augmenter de manière significative leurs efforts d’adaptation au climat, en commençant par un engagement concret en matière de financement, selon le rapport “The Adaptation Gap Report 2024: Come Hell and High Water” de UNEP (UN Environment Programme).

En particulier, les pays en développement, qui sont exposés à des risques climatiques croissants, rencontrent des difficultés à combler le déficit en matière de financement et d’adaptation, malgré des avancées notables. Il est impératif d’intensifier les efforts et de mobiliser davantage de ressources pour répondre efficacement à cette menace.

Les flux de financement international public pour l’adaptation destinés aux pays en développement sont passés de 22 milliards de dollars en 2021 à 28 milliards de dollars en 2022, enregistrant ainsi la plus forte augmentation annuelle, en valeur absolue et relative, depuis l’Accord de Paris. Cela reflète des progrès vers le Pacte climatique de Glasgow, qui exhorte les pays développés à au moins doubler le financement de l’adaptation pour les pays en développement, en le faisant passer de 19 milliards de dollars (niveaux de 2019) à 2025. Cependant, même l’atteinte de cet objectif ne réduirait le déficit de financement de l’adaptation, estimé entre 187 et 359 milliards de dollars par an, que d’environ 5 %.

Le rapport appelle à adopter un objectif ambitieux de financement climatique et à renforcer l’adaptation dans les prochaines contributions déterminées au niveau national prévues pour 2025. Combler le déficit de financement nécessite des approches innovantes, un renforcement des facteurs facilitateurs et un passage à une adaptation stratégique et transformative. Il souligne aussi l’importance de renforcer les capacités, le transfert de technologies et de coordonner des efforts souvent dispersés et coûteux.

L’article Rapport UNEP: combler le déficit de financement climatique nécessite des approches innovantes est apparu en premier sur Managers.

Un pays maghrébin parmi les 4 leaders de la tech en Afrique

L’Afrique connaît un essor technologique porté par quatre nations pionnières: le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc. 

Chaque pays, avec ses spécificités, est déterminé à s’imposer sur le continent en matière d’innovation.

Le Maroc, en particulier, s’est rapidement hissé au sommet des nations africaines en matière d’intelligence artificielle (IA). 

En une décennie seulement, le royaume a réussi à mettre en place des politiques de soutien aux startups et à créer un écosystème attractif pour les investisseurs. 

Cette avancée fulgurante a permis au Maroc de devenir un acteur clé dans le développement de l’IA en Afrique, rivalisant avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria.

Le Rwanda, quant à lui, s’est transformé en un modèle de croissance technologique après le génocide de 1994, en misant sur des incubateurs et un environnement favorable à l’investissement. 

L’Afrique du Sud et le Nigeria, forts de leurs centres d’excellence en IA, jouent également un rôle majeur dans la compétitivité technologique du continent.

Ainsi, ces quatre pays, tout en restant en concurrence, collaborent et contribuent à l’essor technologique africain, avec l’IA, les énergies renouvelables et les biotechnologies au cœur de leurs stratégies.

L’article Un pays maghrébin parmi les 4 leaders de la tech en Afrique est apparu en premier sur Managers.

Respo : la startup qui offre des services d’intervention d’urgence aux communautés à faible revenu

Respo est une startup sud-africaine qui conçoit des solutions innovantes, efficaces et économiques pour offrir des services d’intervention d’urgence, tels que les ambulances, l’assistance routière et les services de sécurité, aux communautés à faibles revenus.

La startup a été fondée en 2018 par Blessing Nzuza, après avoir été témoin d’une agression à l’arme blanche sur la plage de Durban, où l’accès aux soins médicaux était difficile. Respo a développé l’application Respo Ambulance, qui permet aux utilisateurs d’accéder facilement aux services d’ambulance depuis leur smartphone.


La startup a établi un partenariat avec Philamed Ambulances dans la région du KwaZulu-Natal, lui permettant d’accéder à un parc de 150 ambulances privées et d’offrir des services médicaux d’urgence complets à plus de 1,5 million de citoyens de la région, en commençant par les clients des pompes funèbres, et a délibérément ciblé ces dernières pour revendre ses services d’ambulance aux assurés de leurs contrats.

Grâce à son système Respo (RAS), la startup numérise la gestion des contrats, les paiements et l’organisation des documents des pompes funèbres. L’adoption a été rapide, avec 12 clients acquis, chacun comptant en moyenne 2 300 membres, sous contrats de 24 mois. Respo touche ainsi environ 23 000 membres de contrats et plus de 100 000 membres de familles élargies.

L’article Respo : la startup qui offre des services d’intervention d’urgence aux communautés à faible revenu est apparu en premier sur Managers.

PNUD: conférence nationale pour l’entrepreneuriat féminin, pilier de l’économie verte et inclusive en Tunisie

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé aujourd’hui, en partenariat avec le ministère de l’Économie et de Planification et l’appui de l’ambassade du Canada, une conférence nationale sur le thème “Entrepreneuriat féminin: moteur d’une économie verte et inclusive en Tunisie” consacrée au rôle clé de la femme dans la transition vers une économie verte et inclusive en Tunisie.

Plusieurs intervenants ont partagé leur analyse des enjeux liés à l’autonomisation des femmes et à leur participation à la transformation économique et écologique du pays.

Les discussions ont mis en lumière des disparités importantes. Lotfi Fradi, chef de cabinet du ministre de l’Économie et de la Planification, a souligné que le taux de chômage féminin atteint 21,3%, bien au-dessus de la moyenne nationale. 

Les diplômées universitaires, en particulier, peinent à accéder au marché de l’emploi. Quant à l’entrepreneuriat, les femmes représentent moins de 10% des entrepreneurs en Tunisie. Ces chiffres illustrent les obstacles structurels auxquels elles font face.

Dans ce contexte, Fradi a insisté sur l’importance de mobiliser les ressources humaines féminines pour réaliser les objectifs du plan de développement 2026-2030. 

Il a également présenté une initiative, Green Heat 2.0, destinée à soutenir les femmes entrepreneures dans sept gouvernorats, dont Gafsa, Tataouine et Kairouan.

Présente lors de l’événement, l’ambassadrice du Canada en Tunisie a salué les efforts déployés pour renforcer l’entrepreneuriat féminin, un levier essentiel de la transition écologique. 

Elle a mis en avant l’importance de créer des partenariats innovants afin de mobiliser les financements nécessaires à cette transformation. Soulignant l’engagement de son pays en faveur du développement durable, elle a appelé à une action collective et inclusive pour relever les défis environnementaux.

Nadia Gouta, représentant le PNUD, a insisté sur l’urgence d’adopter une approche collective face aux défis écologiques mondiaux, notamment les changements climatiques et la perte de biodiversité. Elle a rappelé que la Tunisie s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici à 2030, un objectif ambitieux qui nécessitera des financements innovants et une collaboration renforcée entre acteurs publics et privés.

Elle a également évoqué le besoin de repenser les outils de financement pour les femmes afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD). 

Selon elle, 280 milliards de dinars sont nécessaires pour répondre aux priorités nationales, incluant l’éducation, la santé et le travail décent.

Salouha Bouzgharou, du Centre international des technologies de l’environnement de Tunis, a appelé à une réflexion sur les pratiques quotidiennes pour réduire l’impact environnemental. Elle a évoqué des initiatives simples mais symboliques, telle que l’élimination progressive du plastique dans les activités liées à l’entrepreneuriat.

Pour Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD, elle a réaffirmé le soutien de l’organisation aux stratégies de transition écologique et d’autonomisation économique des femmes. Elle a souligné que ces efforts s’inscrivent dans une vision à long terme, alignée sur les priorités de développement durable de la Tunisie à l’horizon 2035.

Cette conférence, portée par des contributions variées et des perspectives complémentaires, a rappelé l’urgence d’un engagement collectif pour bâtir une économie plus verte, plus inclusive et résolument tournée vers l’avenir.

L’article PNUD: conférence nationale pour l’entrepreneuriat féminin, pilier de l’économie verte et inclusive en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Voiture populaire à 35 000 dinars: un prix plafond qui fait fuir les concessionnaires

En raison du plafonnement du prix des voitures populaires à 35 000 dinars, trois concessionnaires automobiles ont pris la décision de ne plus importer ni vendre ces véhicules en Tunisie, a révélé Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles.

Lors de son intervention sur Diwan FM le 20 novembre 2024, Debbache a expliqué que, traditionnellement, une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour l’année 2024, seuls six à sept concessionnaires ont introduit près de 7 000 véhicules, un écart significatif causé par la restriction des prix imposée par le gouvernement.

Face à cette situation, les quotas d’importation ont été ajustés pour tenter de respecter l’objectif de 10 000 voitures populaires, bien que certains concessionnaires n’aient pas pu importer des modèles dont le prix dépasse 35 000 dinars.

En ce qui concerne l’année 2025, Debbache a précisé qu’aucune révision n’avait encore été effectuée sur les quotas d’importation.

L’article Voiture populaire à 35 000 dinars: un prix plafond qui fait fuir les concessionnaires est apparu en premier sur Managers.

Sopat: nomination de Mohamed Rekik au poste d’administrateur

Suite à l’assemblée générale ordinaire (AGO) tenue le 24 septembre 2024, la Sopat (Société de production agricole Teboulba) a acté la démission de Kamel Belkhiria de son poste d’administrateur.

Ce poste sera désormais occupé par Mohamed Rekik, dont le mandat s’achèvera lors de l’AGO qui examinera les comptes de l’exercice 2025. Cette échéance concerne également les autres membres du conseil d’administration: la Société anonyme “Médigrain”, la Société à responsabilité limitée “M.C.S.R”, la Société anonyme “Les Aliments Composés du Nord” et la Société anonyme “Gallus”.

 

L’article Sopat: nomination de Mohamed Rekik au poste d’administrateur est apparu en premier sur Managers.

Saviez-vous que les embouteillages coûtent des milliards de dollars à l’Afrique?

D’ici 2030, l’Afrique pourrait perdre jusqu’à 488 milliards USD en raison de la congestion routière, si des mesures ne sont pas prises pour réformer les systèmes de transport actuels, selon un rapport d’Alstom.

Cette situation découle principalement de l’explosion du parc automobile privé et du manque de développement des réseaux ferroviaires urbains.

Le rapport d’Alstom, intitulé The role of urban rail in sustainable Africa, met en lumière les effets dévastateurs de la congestion, qui engendre non seulement des pertes de productivité liées aux embouteillages, mais aussi une hausse des émissions de CO2 et des coûts d’accidents.

En 2015, le nombre de véhicules privés en Afrique est passé de moins de 50 véhicules pour 1 000 habitants en 2000 à plus de 200. Cette tendance s’accompagne d’une pression croissante sur les infrastructures routières urbaines, où les coûts actuels de congestion s’élèvent déjà à 314 milliards USD par an.

La situation pourrait empirer si une réorganisation du transport modal n’est pas mise en œuvre. Le rapport suggère qu’augmenter la part du rail urbain à 10% d’ici 2030 et à 20% d’ici 2050 permettrait de réduire considérablement le nombre de voitures en circulation, avec des économies estimées à près de 8 millions de voitures par jour en 2030.

En Égypte, par exemple, le réseau ferroviaire du Grand Caire permet déjà d’éviter l’utilisation de 175 000 voitures chaque jour.

Les bénéfices d’une telle transformation seraient nombreux. En plus de réduire les embouteillages, le passage au rail urbain pourrait éviter l’émission de 1 gigatonne de CO2 d’ici 2050 et diminuer les coûts liés à la congestion, qui atteindront 17 milliards USD en 2030 au Caire.

Toutefois, la mise en place de ces infrastructures nécessite des investissements massifs, estimés entre 65 et 105 milliards USD par an jusqu’en 2050, un défi majeur pour les gouvernements africains.

L’article Saviez-vous que les embouteillages coûtent des milliards de dollars à l’Afrique? est apparu en premier sur Managers.

❌