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La BERD et l’UE appuient un financement vert et inclusif en Tunisie

Un prêt de 10 millions d’euros accordé à l’UBCI dans le cadre du Programme de financement d’une économie verte

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé un prêt de premier rang non garanti de 10 millions d’euros à l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), l’une des principales banques privées tunisiennes.

Cet accord de prêt est l’un des premiers à être signé dans le cadre du Programme de financement d’une économie verte (GEFF) de la BERD en Tunisie. L’UBCI prêtera ces fonds au secteur privé tunisien, notamment pour appuyer les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), ce qui contribuera à réduire les inégalités de genre en matière d’accès au financement vert. Ce programme vise à appuyer la transition vers une économie verte en accroissant le financement des technologies et services bas carbone et résilients au changement climatique.

Il sera soutenu par un programme complet de coopération technique qui, financé par la BERD et l’Union européenne (UE), aidera l’UBCI à élaborer, à mettre en œuvre, à vérifier et à suivre les projets. Ce programme contribuera également, en formant le personnel de l’UBCI et en renforçant ses capacités, à promouvoir l’égalité d’accès des femmes et des hommes au financement climatique.

Dans le cadre de ce prêt, l’UE accordera également des subventions incitatives aux sous-emprunteurs éligibles qui auront mené à bien et fait vérifier leurs investissements verts, le but étant d’encourager les MPME à adopter des technologies vertes de pointe.

Ce nouveau financement est étayé par le Currency Exchange Fund (TCX), mécanisme qui, soutenu par l’UE, favorise la croissance des marchés financiers dans les économies en développement et offre aux banques tunisiennes une couverture des risques de change à un prix réduit.

Mark Davis, directeur principal de la BERD chargé de la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen, a déclaré : « Avec ce nouveau prêt au titre du GEFF accordé à l’UBCI, nous célébrons une étape importante dans notre promotion des investissements verts aux côtés de TCX et de l’UE, conformément à notre approche de transition vers une économie verte. Nous sommes fiers de renforcer notre partenariat de longue date avec l’UBCI en appuyant les petites entreprises et en accroissant le financement de projets plus verts ».

Mohamed Koubaa, DG de l’UBCI, a ajouté : « En rejoignant le programme GEFF de la BERD, l’UBCI réaffirme sa détermination à appuyer l’économie verte et les entreprises tunisiennes. Ce partenariat stratégique nous permettra de mieux aider nos clients à répondre à leurs besoins de financement pour des projets portant sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la conservation de l’eau, devenue si précieuse dans le contexte mondial actuel ».

Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’UE en Tunisie, a déclaré : « L’Union européenne se félicite de la signature de cette nouvelle opération dans le cadre du GEFF, qui illustre notre engagement fort à accélérer la transition verte de la Tunisie en réduisant les risques liés aux investissements et en élargissant l’accès des entreprises locales à un financement durable. Avec la BERD, l’UE reste déterminée à aider la Tunisie à traduire ses ambitions climatiques en projets susceptibles de bénéficier d’un concours financier, appuyant concrètement les PME, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la résilience hydrique ».

Fondée en 1961, l’UBCI a son siège à Tunis et dispose d’un vaste réseau de 102 agences à travers le pays. La banque propose une large gamme de produits et de services destinés aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises. Elle est cotée à la Bourse de Tunis.

Depuis qu’elle opère en Tunisie, soit depuis 2012, la BERD a investi plus de 2,9 milliards d’euros dans 83 projets couvrant l’ensemble du pays, dont 65 % concernaient le secteur privé.

L’UE est le premier investisseur et partenaire commercial de la Tunisie, les entreprises européennes soutenant plus de 400 000 emplois. En 2025, nous avons célébré les 30 ans de l’Accord d’association UE-Tunisie. Depuis la signature du Protocole d’accord de partenariat stratégique en 2023, l’UE a mobilisé plus de 600 millions d’euros de subventions, ce qui a permis de lever environ 5 milliards d’euros d’investissements dans des secteurs clés tels que l’énergie, les transports et les PME.

 

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Ooredoo Tunisie célèbre la CAN avec son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT »

À l’occasion de la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, Ooredoo Tunisie donne rendez-vous aux passionnés de football pour vivre pleinement cet événement continental majeur à travers son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT », à La Plaza -La Marsa.

                                                                           

Pensé comme un véritable lieu de vie, de fête et de partage, « DAR EL FOOT » accompagnera les supporters tout au long de la CAN en proposant une expérience immersive qui va bien au-delà de la simple retransmission des matchs. À chaque rencontre, l’espace se transformera en un point de ralliement incontournable pour vibrer au rythme de la compétition et soutenir la sélection nationale dans une ambiance conviviale et festive.

Une CAN à vivre intensément, match après match

Tout au long de la phase de groupes et des étapes clés de la Coupe d’Afrique des Nations, Ooredoo promet une programmation riche en animations, surprises et temps forts, permettant au public de ressentir la ferveur des grands rendez-vous africains. Jeux interactifs, quiz football, challenges ludiques, expériences digitales, gaming zones, photobooth 360°, animations pour enfants et familles, ainsi que de nombreux cadeaux viendront rythmer les soirées de match.

Un espace partenaires permettra également aux visiteurs de découvrir des offres exclusives et des expériences inédites réservées aux fans présents dans la Fan Zone.

Un temps fort attendu : le match du 23 décembre        

Parmi les rencontres les plus attendues de cette phase de groupes figure le match opposant la Tunisie à l’Ouganda, prévu le mardi 23 décembre à 21h, un rendez-vous clé que Ooredoo souhaite transformer en véritable soirée événement.

Pour cette date, des animations spéciales et des surprises exclusives sont prévues afin d’offrir aux supporters une expérience encore plus intense et mémorable.

Une organisation fluide et un accès gratuit sur inscription

Soucieuse d’offrir une expérience optimale à tous les visiteurs et d’assurer une organisation fluide, Ooredoo propose un accès gratuit au Fan Zone Festival « DAR EL FOOT » sur inscription, avec réservation préalable des places.

Les supporters sont invités à s’inscrire via le lien suivant :https://ijaapp.com/link/dMLgQ

À travers cette initiative, Ooredoo Tunisie réaffirme son engagement à accompagner les grands moments de passion collective, à renforcer sa proximité avec ses clients et à faire de la Coupe d’Afrique des Nations une fête populaire, fédératrice et inoubliable.

Avec « DAR EL FOOT », la CAN ne se regarde pas seulement… elle se vit.

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Nouvelle circulaire de la BCT sur la lutte contre le blanchiment d’argent

La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de publier, ce 22 décembre, la circulaire n°2025-17 qui renforce et élargit les règles de contrôle interne imposées aux banques et aux établissements financiers en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et, désormais de manière explicite, le financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Le texte introduit une approche plus structurée et plus exigeante de l’évaluation des risques. Les établissements assujettis sont désormais tenus de mettre en place un dispositif formel d’identification, d’évaluation et d’atténuation des risques liés au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et au financement de la prolifération des armes de destruction massive. Cette évaluation doit prendre en compte le profil de la clientèle, les produits et services proposés, les technologies utilisées, ainsi que les zones géographiques concernées par les opérations.

Autre point clé : ces évaluations doivent être documentées dans un rapport actualisé au minimum tous les trois ans, ou plus fréquemment en cas de changement réglementaire ou de nouveaux risques identifiés au niveau national ou international. Les établissements devront être capables de justifier, à tout moment, la pertinence de leurs analyses et l’efficacité des mesures mises en place face à la Banque centrale.

La circulaire apporte également une définition claire du risque de financement de la prolifération des armes de destruction massive. Celui-ci couvre tout manquement ou contournement des sanctions financières ciblées décidées par les Nations Unies, notamment l’obligation de gel immédiat des avoirs des personnes ou entités désignées.

Sur le plan opérationnel, la BCT renforce les obligations de déclaration. Les transactions suspectes devront être signalées immédiatement via la plateforme goAML, conformément aux procédures définies par la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF). Les établissements sont aussi tenus de transmettre à la Banque Centrale, chaque trimestre, un état détaillé des avoirs gelés, qu’ils relèvent de sanctions onusiennes ou de décisions nationales liées à la lutte contre le terrorisme.

La gouvernance interne est également concernée. Les règles de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme sont désormais intégrées au code de déontologie des établissements financiers. Par ailleurs, la désignation du correspondant auprès de la CTAF et de son suppléant doit être communiquée à la BCT dans un délai maximum de cinq jours.

Enfin, la circulaire allège certaines données d’identification de la clientèle, avec la suppression de la mention « nombre d’enfants », tout en renforçant le reporting prudentiel et statistique lié aux dispositifs de contrôle interne.
Il convient de noter que la circulaire n°2025-17 entre en vigueur dès sa publication. Elle marque une nouvelle étape dans le renforcement de la transparence et de la conformité du secteur financier tunisien, dans un contexte international où la vigilance face aux flux financiers illicites est devenue un standard non négociable.

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Pharmacies: 200 Mtnd de dus non réglés au cœur de la crise

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a annoncé récemment la suspension immédiate du système de «Tiers Payant», invoquant l’échec des négociations avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Faute de paiement des sommes dues, le Spot suspend tous les tiers payants (Apci, maladie ordinaire…). «La convention sectorielle annuelle n’a pas été renouvelée», explique Emna Abbes, secrétaire générale adjointe du Spot. À noter que le système de tiers payant permettait au citoyen de payer seulement 30 % des frais, le reste étant pris en charge par la Cnam et réglé directement à la pharmacie. Abbes détaille le fonctionnement: « Lors de la dispensation de l’ordonnance et du remplissage du bulletin de soin, nous sommes payés intégralement et le patient récupère sa part auprès de la Cnam.»

A dire vrai, “la valeur de la dette de la Cnam envers les pharmaciens est estimée à environ 200 Mtnd”, déclare Emna Abbes. Elle rappelle que le nombre total de pharmacies d’officine en Tunisie est de 2 500, dont environ 1 200 sont conventionnées avec la Cnam.

En effet, le syndicat réclame le paiement de ces sommes dues, ainsi qu’un cadre réglementaire clair pour les officines, incluant la prise en charge des compléments alimentaires et autres prestations. Et ce, dans le but ultime est de garantir la pérennité des pharmacies tunisiennes.

Le syndicat se dit toutefois prêt à réintégrer le système dès que des garanties légales et financières seront assurées, soulignant que cette mesure vise à protéger le système de santé et la sécurité des patients, et non à pénaliser les citoyens.

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Wifak Bank lance un emprunt obligataire selon les principes de la finance islamique

Wifak International Bank compte se lancer sur le marché obligataire pour lever une dette conforme aux principes de la finance islamique. Le montant ciblé est de 22 MTND, sans recours à l’appel public à l’épargne. La valeur nominale d’une obligation est de 100 TND, et la durée de l’emprunt est de 7 ans, dont 3 années de franchise.

La rémunération de ces titres est composée d’un taux de rémunération annuel brut estimé et un complément variable. Cette rémunération est liée au rendement de l’actif sous-jacent d’un portefeuille IJARA relatif à chaque maturité dont le rendement sera encaissé par l’émetteur pour être distribué aux souscripteurs selon des clés de répartition fixées au préalable. Le rendement moyen net estimé du portefeuille IJARA est de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 70% pour les porteurs des titres et de 30% pour les actionnaires. Ainsi, le taux de rendement minimum est estimé à 8,75%, avec un complément variable de 25 points de base.
Les souscriptions sont ouvertes le 22/12/2025 et clôturées, au plus tard, le 29/12/2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 22 MTND à la date de clôture de la période de souscription, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 12/01/2026 avec maintien de la date unique de jouissance en profits. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque.

La somme mobilisée servira à renforcer les quasi-fonds propres de l’établissement de crédit, financer son budget d’investissement et satisfaire les demandes de sa clientèle en matière de financements.

L’opération sera un succès. Il s’agit de la sixième opération de cette nature pour Wifak, et elle n’a jamais déçu côté rendement. Avec la perspective de baisse des taux, qui finira par intervenir, garantir 9% est une bonne opportunité de placement.

 

 

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Ces pays africains sont les meilleurs en matière d’écosystèmes d’entrepreneuriat numérique

Les pays africains progressent progressivement dans le développement de leurs écosystèmes d’entrepreneuriat numérique, portés par l’amélioration des infrastructures, la montée en compétences numériques et l’essor des startup technologiques. Cette dynamique est mise en lumière par l’édition 2025 du Digital Entrepreneurship Ecosystem Index, publié par The Vienna Institute for Global Studies (VIGS), qui évalue la capacité des pays à transformer la numérisation en opportunités entrepreneuriales durables .

En fait, ce classement international analyse les performances de 170 pays à partir de plus de 50 indicateurs, regroupés en quatre grands piliers. Il s’agit des infrastructures numériques, qui mesurent notamment la qualité des réseaux, l’accès à l’électricité et la sécurité des serveurs Internet, de la citoyenneté numérique, qui prend en compte les compétences digitales, les libertés en ligne et la cybersécurité, des plateformes numériques multi-faces, ainsi que de l’entrepreneuriat technologique, incluant l’accès au capital-risque, la présence d’incubateurs, le nombre de startup et d’applications développées localement. Chaque pays est noté sur une échelle allant de 0 à 100 points .

À l’échelle africaine, le classement 2025 montre une hiérarchie relativement stable, dominée par des pays ayant investi de longue date dans la transformation numérique. L’Afrique du Sud arrive en tête du continent, portée par un cadre réglementaire avancé dans les technologies de l’information, un marché numérique structuré et un écosystème de startup relativement mature. Elle est suivie de près par la République de Maurice, qui bénéficie d’un environnement favorable aux affaires et d’une stratégie numérique cohérente, puis par le Maroc, qui s’impose comme un hub régional en matière de services numériques et d’innovation technologique .

D’autres pays, comme la Tunisie et l’Égypte, confirment leur position grâce à un capital humain qualifié et à une base croissante d’entreprises technologiques, tandis que des économies plus petites, à l’image du Cap-Vert ou du Botswana, tirent leur épingle du jeu grâce à des progrès ciblés dans les infrastructures et la gouvernance numérique .

Classement 2025 des 10 premiers pays africains en matière d’écosystèmes d’entrepreneuriat numérique

  1. Afrique du Sud (59e rang mondial)
  2. Maurice (60e)
  3. Maroc (83e)
  4. Tunisie (87e)
  5. Égypte (92e)
  6. Cap-Vert (93e)
  7. Botswana (101e)
  8. Kenya (104e)
  9. Ghana (105e)
  10. Algérie (111e)

Au-delà du classement brut, l’étude souligne une tendance clé : l’Afrique subsaharienne affiche la plus forte progression relative au monde entre 2017 et 2022. Même si son score moyen reste inférieur à celui des régions développées, cette progression traduit une accélération réelle, notamment dans les domaines des infrastructures numériques et de la citoyenneté numérique. Autrement dit, les pays africains partent de plus loin, mais avancent plus vite proportionnellement.

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Déclaration pays par pays: les entreprises concernées doivent déposer avant cette date

Les entreprises établies en Tunisie soumises à l’obligation de la Déclaration pays par pays (DPP) devront déposer leurs déclarations relatives à l’exercice 2024 au plus tard le 31 décembre 2025. L’annonce a été faite par le ministère des Finances à travers un avis officiel publié par la Direction générale des impôts (DGI).

Cette obligation s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 17 ter du Code des droits et procédures fiscaux (CDPF), qui encadre le reporting fiscal des groupes d’entreprises multinationales opérant en Tunisie. L’objectif est de renforcer la transparence fiscale et de faciliter l’échange automatique d’informations entre administrations fiscales, conformément aux standards internationaux portés notamment par l’OCDE.

Selon la DGI, sont tenues de déposer la Déclaration pays par pays, en premier lieu, les entreprises ayant la qualité d’entité mère ultime d’un groupe d’entreprises multinationales. Sont également concernées les entreprises établies en Tunisie ayant la qualité d’entité constitutive d’un groupe multinational, lorsque certaines conditions spécifiques sont réunies. Il s’agit notamment des cas où l’entreprise mère est établie dans une juridiction qui n’exige pas le dépôt de la DPP ou dans une juridiction ne figurant pas sur la liste des pays ayant conclu avec la Tunisie un accord autorisant l’échange automatique de cette déclaration.

Le dépôt de la DPP s’effectue exclusivement en ligne via le portail officiel de l’administration fiscale jibaya.tn, dans la rubrique « Déclaration pays par pays ». Les entreprises concernées doivent respecter le schéma XSD ainsi que le cahier des charges techniques publiés sur la même plateforme, conditions indispensables pour que la déclaration soit recevable.

Le communiqué précise également qu’en présence de deux ou plusieurs entités constitutives d’un même groupe multinational résidentes en Tunisie, une seule entité peut être désignée pour assurer le dépôt local de la DPP. Les autres entités doivent alors notifier l’administration fiscale de cette désignation à travers la plateforme dédiée. Cette mesure vise à éviter les doublons et à simplifier les obligations déclaratives au sein d’un même groupe.

Enfin, l’accès à la plateforme de dépôt et de notification est conditionné par la détention d’un certificat électronique d’authentification DigiGO. L’administration fiscale recommande vivement aux entreprises de vérifier la validité de ce certificat avant d’entamer les procédures, afin d’éviter tout blocage technique à l’approche de l’échéance.

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Prochainement la 19e édition de HR expo

Xpo Pro a le plaisir d’annoncer la tenue de la 19ème édition du salon HR expo, qui se déroulera les 10 & 11 février 2026 à la Cité de la Culture – Tunis.

Comme à l’accoutumée, cette 19èmeédition abordera un sujet d’actualité : « LE MANAGEMENT INTERGENERATIONNEL : inclusion et bien-être ».Ce thème mettra l’accent sur la consolidation de la technologie et le bien-être pour créer des organisations humaines et durables.

Véritable rendez-vous incontournable de l’Entrepreneuriat et des Ressources Humaines en Tunisie. HR expo s’impose comme le salon de référence pour les dirigeants, DRH, responsables de formation, experts RH, coach praticiens et spécialistes des systèmes d’information.

Cette nouvelle édition sera un espace privilégié d’échanges, d’innovation et de développement, grâce à aux incontournables :

  • Espace exposants : réseautage de haut niveau, opportunités d’affaires, offres de recrutement et de stages.
  • Salle des conférences : interventions d’experts, partage de savoir-faire, débats sur les grandes problématiques RH actuelles.
  • Espace HR Juniors : orientation, encadrement et accompagnement des jeunes talents

De nouveaux espaces voient le jour, pour plus d’interactions :

  • HR Innovation : concours mettant l’accent sur les axes suivants : Gouvernance RH, Politique RH et RSE : jusqu’au 4 janvier 2016.
  • Espace HR IT : pavillon exclusivement consacré aux RH dans l’IT et l’ingénierie
  • Application : web et mobile innovante en ligne assistée par IA

HR expo est une plateforme incontournable de valorisation et de networking pour anticiper les nouvelles aspirations internationales. 

 

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5 Tunisiens figurent parmi les «100 Africains les plus influents en 2025»

Le classement annuel des 100 Africains les plus influents a été publié le 19 décembre par le New African Magazine.

Ce palmarès met en lumière des leaders, innovateurs et penseurs qui ont marqué l’année 2025 par leurs contributions significatives à l’échelle du continent africain et dans le monde.

En fait, l’influence se mesure ici au-delà des titres officiels : il s’agit de personnes dont le travail transforme des secteurs entiers — de la finance à la technologie, en passant par la culture, la politique ou encore l’activisme social.

Le classement répartit ces 100 personnalités dans sept catégories clés, chacune représentant un domaine stratégique du développement africain :

  • Affaires et finances : 21 personnalités
  • Créatifs : 19 personnalités
  • Penseurs et leaders d’opinion : 15 personnalités
  • Fonction publique : 15 personnalités
  • Sports : 13 personnalités
  • Acteurs du changement social : 9 personnalités
  • Technologies : 8 personnalités

Une des grandes tendances de l’édition 2025 est l’ascension du secteur des affaires et de la technologie, avec notamment une forte représentation de chefs d’entreprise, investisseurs et innovateurs en intelligence artificielle.

Il convient de noter que la liste officielle représente 32 pays africains, avec des personnalités issues d’une grande variété de contextes socio-économiques. Parmi ces pays, le Nigeria est le plus représenté avec 21 personnalités, suivi de l’Afrique du Sud (10), du Kenya (7), du Ghana (7) et de la Tunisie (5). Cette diversité géographique reflète les dynamiques régionales en Afrique, où des hubs de leadership émergent sur différents axes — qu’il s’agisse de hubs technologiques en Afrique de l’Est, de pôles financiers en Afrique du Sud ou de centres culturels en Afrique de l’Ouest.

Zoom sur les Tunisiens présents dans le classement

La Tunisie se distingue avec cinq personnalités figurant dans le classement, une performance qui place le pays dans le top 5 des nations les plus représentées :

  • Hazem Ben Gacem – investisseur et co-fondateur de BlueFive Capital.
  • Lotfi Karoui – financier et directeur général chez PIMCO.
  • Semia Gharbi – activiste écologiste reconnue internationalement.
  • Myriam Ben Salah – conservatrice d’art et directrice artistique.
  • Fadhel Kaboub – économiste et conseiller en politique mondiale.

Leur présence illustre comment la Tunisie se positionne comme un acteur clé dans des domaines variés, de la finance mondiale à l’activisme social et à la culture.

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Les soft skills redeviennent le meilleur investissement professionnel

Une nouvelle étude publiée par Harvard Business Review (HBR) apporte un éclairage fort dans un marché du travail dominé par l’IA : les compétences fondamentales, communication, pensée critique, collaboration, lecture et mathématiques de base, pèsent désormais plus lourd que n’importe quelle compétence technique spécialisée.

En analysant 70 millions de transitions professionnelles et plus de 1 000 métiers entre 2005 et 2019, les chercheurs montrent que les travailleurs dotés d’un socle solide de soft skills progressent (en lecture, mathématiques de base, communication, travail en équipe…) plus vite, gagnent davantage et s’adaptent mieux aux bouleversements technologiques. Ces compétences agissent comme un “amplificateur de carrière”.

A dire vrai, elles accélèrent l’apprentissage de nouvelles expertises, facilitent les changements de rôle et protègent contre l’obsolescence liée aux technologies émergentes. À l’inverse, les compétences hyper-spécialisées connaissent une durée de vie de plus en plus courte. En effet, les compétences hyper-spécialisées sont définit comme étant des savoir-faire très techniques, liés à un outil ou une technologie précise. Des savoir-faire autrefois recherchés comme Hadoop, Flash ou même certaines compétences blockchain, se sont effondrés en quelques années, laissant les travailleurs dépendants d’outils dépassés. Dans ce contexte, les soft skills deviennent l’assurance-vie professionnelle la plus fiable.

✔ Les technologies changent vite → les compétences ultra-techniques deviennent dépassées.

✔ Les soft skills évoluent avec vous → elles garantissent votre capacité à apprendre, rebondir et rester employable.

L’étude souligne aussi l’importance croissante des compétences sociales, qui agissent comme le véritable ciment des organisations modernes. Face à des projets transversaux, des équipes hybrides et une complexité technologique accrue, les entreprises ont besoin de talents capables d’unir les expertises, fluidifier les échanges et naviguer dans l’incertitude. Google, Amazon ou Spotify ont déjà adapté leurs modèles : ils recrutent, forment et promeuvent désormais en fonction des capacités à collaborer, coacher et communiquer. Autrement-dit, les organisations ont besoin de connecteurs, pas seulement de techniciens.

Pour résumer, 3 leviers cités dans l’étude :
✔ Recruter autrement
Chercher : adaptabilité, communication, capacité à apprendre.
Techniques : questions ciblées, tests de raisonnement, scénarios d’incertitude.
✔ Former les collaborateurs dès le début
Les soft skills s’acquièrent sur la durée (école, relations sociales, expériences).
Investir dans les années 0–3 de carrière est le plus rentable.
✔ Manager par l’exemple
Valoriser : communication réfléchie, collaboration inter-équipes, apprentissage continu.
Intégrer ces comportements dans : mentoring, feedbacks, rétrospectives d’équipe.

Le message est clair : dans un monde où la technologie se démode presque aussi vite qu’elle apparaît, la compétence la plus moderne reste profondément humaine => apprendre, s’adapter, travailler ensemble.

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Bambinosit, un modèle tunisien qui s’exporte

Bambinosit n’est pas née d’un plan de tableur ni d’un effet de mode. Le projet s’est construit progressivement, au contact du réel. En 2019, la plateforme apparaît d’abord sur les réseaux sociaux. Deux ans plus tard, une application web voit le jour, suivie en juillet 2024 par une version mobile Android. Entre-temps, peu de moyens, environ 500 dinars investis, mais du temps, de l’observation et une conviction: les services à la personne méritent mieux que l’improvisation.

À l’origine de la startup, Nivine Mussa, entrepreneure tunisienne d’origine tuniso-égyptienne. Son idée est simple dans sa formulation, plus complexe dans son exécution: créer un cadre fiable et structuré pour la garde d’enfants et l’accompagnement à domicile, en s’appuyant sur le digital.

La plateforme met en relation les familles avec des intervenantes qualifiées à savoir des baby-sitters, nounous, aides à domicile, accompagnantes de personnes âgées, soutien scolaire ou pet-sitting. Les parents définissent précisément leurs besoins, consultent des profils vérifiés et choisissent. Les intervenantes, elles, peuvent accepter, refuser ou négocier. Le paiement en ligne avec GPGcheckout est intégré. Et le parcours est balisé.

Ce qui distingue Bambinosit, c’est moins la promesse que le processus. Les profils passent par plusieurs étapes de validation, souvent issus de formations en santé ou en petite enfance, parfois recommandés par des établissements partenaires (université centrale par exemple). Aujourd’hui, plus de 10 000 intervenantes sont référencées sur la plateforme. La technologie n’est pas une fin en soi, mais un levier. Un système de “smart matching”, intégrant progressivement l’intelligence artificielle, est en cours de développement afin d’affiner la correspondance entre les attentes des familles et les compétences des intervenantes.

Comme beaucoup de projets nés en Tunisie, le parcours n’a rien de linéaire. Les obstacles administratifs, la lenteur des procédures et un financement arrivé tardivement ont jalonné les premières années. Des programmes d’accompagnement ont permis de structurer le projet, avant l’obtention d’un appui financier local et international, plusieurs années après le lancement.

Aujourd’hui, Bambinosit dépasse les frontières tunisiennes. La solution est déployée au Caire et au Maroc, avec un modèle pensé pour s’adapter aux réalités locales. Concrètement, l’application est accessible aux utilisateurs installés hors de Tunisie. En été, près de la moitié des utilisateurs sont des Tunisiens résidant à l’étranger, en quête de solutions fiables lors de leurs retours au pays. 

La vision, elle, reste sobre et assumée: faire de Bambinosit une référence internationale des services à la personne, et, à terme, un écosystème “educare”. Un projet construit dans la durée.

Mot de fin! «Entreprendre, ce n’est jamais une ligne droite», résume sa fondatrice. «On tombe, on doute, on recommence. Mais quand le projet a du sens, chaque difficulté devient une leçon

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Amadeus rassemble le secteur du voyage tunisien autour d’une vision digitale commune

Dans un contexte où l’innovation technologique redéfinit en profondeur l’industrie du voyage, Amadeus Tunisie, filiale du groupe Tunisair, spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques avancées pour les acteurs du voyage et du tourisme, a organisé une rencontre stratégique autour du thème : « L’écosystème du voyage au cœur de la transformation digitale ». L’évènement a réuni les représentants d’Amadeus Tunisie, des experts d’Amadeus IT Group etdes agences de voyage afin de débattre des mutations en cours et des solutions qui façonneront la prochaine étape du secteur du voyage dans le monde.

Une stratégie fondée sur les produits, les compétences et l’évolution commerciale

Ouvrant les travaux, Fakher Ben Saïd, chargé de la direction générale d’Amadeus Tunisie, a présenté la feuille de route de l’entreprise, reposant sur trois piliers : les produits, la formation et l’offre commerciale. Il a rappelé que cette stratégie passe notamment par l’accélération du standard NDC-X, la montée en puissance des solutions robotiques et le développement des canaux en ligne. Sur le volet formation, il a insisté sur « l’intégration du module Amadeus dans le cursus universitaire et la création d’un centre de compétence End-to-End », avec l’ambition de bâtir un réservoir national de compétences certifiées. Sur le plan commercial, Amadeus Tunisie a confirmé son passage à une tarification par package, avec une ristourne désormais calculée par paliers selon les objectifs réalisés par ses agences de voyage partenaires.

Un partenariat renforcé avec les acteurs du secteur

Pour Ahmed Bettaieb, président de la FTAV, cette dynamique doit s’appuyer sur une collaboration élargie : « L’objectif est d’établir un vrai partenariat apportant une valeur ajoutée au secteur du voyage. Les techniciens de la FTAV sont pleinement engagés dans cette démarche », a-t-il déclaré à l’ouverture des débats.

L’évolution du métier et l’impact de l’IA au cœur des débats

Lors de son intervention, Jamel Chandoul, vice-président – Travel Sellers META & EMEA Partner Marketsd’Amadeus IT Group, a rappelé que la pandémie a joué un rôle d’accélérateur majeur : « La Covid-19 a accéléré la transformation du secteur et des comportements des voyageurs. » Il a souligné que les clients exigent désormais une expérience “sans friction, notamment dans les aéroports où le niveau de stress est particulièrement élevé, une personnalisation accrue et une transparence totale, tandis que l’IA s’impose comme « un investissement majeur d’Amadeus » et un levier essentiel pour gérer la fragmentation du marché.

Fabrice Pelissier, Director Innovation and KnowledgeManagement d’Amadeus IT Group, a insisté pour sa part sur la nécessité de développer un voyage plus responsable, avec « l’affichage de l’empreinte carbone » et la conception d’offres éthiques. Il a également rappelé que l’IA « accélère le cycle d’innovation » en permettant une validation rapide des idées et prototypes.

De son côté, Haythem El Mir, spécialiste en cybersécurité et directeur général de Keystone, a mis en garde contre les défis émergents : « L’enjeu clé de l’avenir est d’instaurer une confiance numérique totale. » L’expert a souligné que l’IA est désormais utilisée autant pour détecter les fraudes que pour mener des cyberattaques, estimant qu’elle constitue « une obligation qui s’impose, et non un choix ».

Entre opportunité et menace : la vision des agences

Lors d’un échange d’expériences avec les agences de voyage tunisiennes, Khaled Drira, directeur général d’Active Travel, a estimé que l’IA représente un tournant décisif : « Le secteur des agences est confronté à une menace réelle, car l’IA peut potentiellement remplacer l’expertise et le conseil traditionnels », a –t-il prévenu, soulignant néanmoins le fait qu’elle constitue « une opportunité qui augmente la performance des équipes », recentrant le rôle de l’agent sur la relation humaine et la fidélisation du client.

De son côté, Marwen Razgallah, directeur général de Spring Travel Services, agence ayant intégré dès ses débuts les technologies numériques, a estimé que la digitalisation complète du parcours client reste entravée en Tunisie, en raison notamment de l’absence d’un écosystème de soutien au niveau réglementaire ou bancaire.

Innovation, IA et voyage responsable : les solutions avancées par Amadeus

Les équipes d’Amadeus ont saisi l’opportunité de la présence des principales agences de voyage en Tunisie pour présenter les innovations en cours, notamment à travers Myriam Soukouna, Products & Solutions Manager – Amadeus IT Group, qui a expliqué les trois axes majeurs de digitalisation : expérience client, automatisation des processus et connectivité. Elle a obtenu une attention particulière en dévoilant Amadeus Hey, la nouvelle plateforme intelligente tout-en-un capable d’interagir avec les voyageurs avant, pendant et après leur déplacement.

Vers un écosystème plus intégré et plus agile

Cette rencontre a confirmé qu’Amadeus souhaite accompagner de manière concrète l’évolution du secteur en Tunisie, en misant sur la technologie, le renforcement des compétences et la modernisation des modèles économiques.
La transformation digitale — désormais incontournable — devra se construire en partenariat étroit entre les agences, les institutions et la technologie, pour répondre aux nouvelles attentes des voyageurs et consolider la compétitivité du marché national.

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Trois startups tunisiennes parmi les finalistes du programme Qualcomm « Make in Africa » 2025

Qualcomm Technologies Inc. célèbre le succès de la troisième édition annuelle de son programme de mentorat pour startups « Make in Africa » (QMIA), couronnée par la finale virtuelle. Cette initiative témoigne de l’engagement à long terme de Qualcomm en faveur de l’écosystème d’innovation dynamique de l’Afrique, dans le cadre de la plateforme Qualcomm Africa Innovation Platform. 

Initiative phare de Qualcomm, ce programme sans prise de participation met en lumière la créativité et la détermination des entrepreneurs africains qui exploitent des technologies de pointe telles que l’IA, la 4G/5G, la robotique, la connectivité et l’IoT pour relever des défis concrets et pressants. 

Pour cette troisième édition, le programme reste fidèle à sa mission d’accélérer la croissance des startups “tech” émergentes en leur offrant un mentorat individuel, un accompagnement commercial personnalisé, des consultations d’experts en ingénierie et des conseils expert en protection de la propriété intellectuelle. La formation en ligne L2Pro Africa de Qualcomm est notamment mise à disposition des startups gratuitement. Ce soutien global permet aux entrepreneurs de transformer leurs idées visionnaires en solutions durables et prêtes pour le marché. 

« La cohorte de cette année a fait preuve d’une ingéniosité incroyable, transformant des défis complexes en solutions technologiques évolutives qui auront un impact social et économique à travers le continent », a déclaré Elizabeth Migwalla, Vice-présidente des affaires gouvernementales internationales, Qualcomm Incorporated. 

« L’innovation est le moteur de l’avenir de l’Afrique, et les startups de cette année en sont une brillante démonstration. L’Union africaine des télécommunications (UAT) est fière de s’être associée à Qualcomm pour le programme Make in Africa de cette année », a déclaré John Omo, Secrétaire général de l’UAT. « Ensemble, nous œuvrons à l’harmonisation des politiques de gestion du spectre, des normes régionales et des pratiques en matière de de données ouvertes (open data), mais nous savons que le véritable progrès repose sur un soutien à grande échelle. C’est pourquoi nous appelons les gouvernements, les universités, les investisseurs et l’industrie à soutenir ces initiatives… Et de manière plus générale, toute entreprise qui place l’ingéniosité africaine au premier plan. » 

La cohorte 2025 comprend les startups innovantes suivantes : 

  • AmalXR (Tunisie) : Propose des séances de rééducation virtuelle alimentées par l’IA sur des appareils du quotidien, permettant aux patients et cliniciens de suivre facilement les progrès.  
  • Ecobees (Tunisie) : Développe des moniteurs de ruches intelligents et une plateforme numérique pour obtenir des informations en temps réel sur la santé des ruches, afin de protéger les abeilles et les cultures qui en dépendent.  
  • Pixii Motors (Tunisie) : Conçoit des scooters électriques dotés de batteries intelligentes pouvant être échangées dans des stations locales, visant à révolutionner la mobilité urbaine. 
  • Aframend (Nigéria) : Utilise l’IA pour explorer les plantes médicinales africaines à des fins de découverte de nouveaux médicaments et vise à transformer les remèdes locaux en traitements sûrs et abordables contre les maladies.  
  • Archeos (Bénin) : Automatise la pisciculture grâce à des capteurs et distributeurs d’aliments à énergie solaire, fournissant des données en temps réel sur la qualité de l’eau et les niveaux d’alimentation pour améliorer la santé des poissons.  
  • ClimatrixAI (Nigéria) : Conçoit et installe des stations météorologiques et d’alerte aux inondations connectées avec une plateforme d’IA pour prévoir les risques rue par rue, renforçant les alertes précoces et la réponse aux catastrophes pour les communautés locales.  
  • Edulytics (Sénégal) : Applique l’IA sur des appareils d’échographie portables pour la détection précoce des maladies du foie, dans le but de rendre ce dépistage spécialisé largement accessible.  
  • Farmer Lifeline (Kenya) : Déploie de petits appareils à énergie solaire qui scannent les champs à la recherche de parasites et de maladies, qui et envoient des alertes directement sur les téléphones des agriculteurs pour protéger les cultures.  
  • Pollen Patrollers (Kenya) : Une startup agritech dirigée par des femmes utilisant la technologie de ruches connectées et l’IA pour maintenir les colonies d’abeilles en bonne santé. 
  •  Solar Freeze (Kenya) : Fournit des chambres froides avec surveillance à distance, fonctionnant à l’énergie solaire et permettant aux agriculteurs de conserver la fraîcheur des fruits et légumes et d’augmenter leurs revenus.  

Farmer Lifeline, lauréat du Fonds d’impact social Wireless Reach 

Cette année, c’est Farmer Lifeline, une startup kenyane, qui remporte le Fonds d’impact social Wireless Reach. Ce fonds annuel, parrainé par l’initiative Qualcomm® Wireless Reach™, valorise l’utilisation innovante de la connectivité sans fil pour répondre aux besoins urgents des communautés. Farmer Lifefine bénéficiera d’un financement dédié ainsi que d’un soutien technique personnalisé pour déployer sa solution à plus grande échelle. 

« Farmer Lifeline s’est distingué par une technologie innovante permettant aux exploitants locaux de scanner leurs champs pour protéger leurs cultures, augmenter leurs rendements et améliorer leur sécurité alimentaire », a déclaré Erica Ciaraldi, Vice-présidente, Wireless Reach, Qualcomm Incorporated. « Leur approche visionnaire et leur dévouement à la résilience agricole les ont positionnés comme leaders dans leur domaine, générant un changement significatif et inspirant pour les agriculteurs locaux. Ce fonds leur permettra d’amplifier davantage leur impact, favorisant une portée plus large et une influence plus profonde à travers l’Afrique et le monde. » 

En reconnaissance des innovations remarquables démontrées par tous les finalistes, ils recevront chacun une allocation de $5000 destinée à accélérer leur croissance, soutenir leur développement stratégique et protéger leur propriété intellectuelle. Ce soutien global témoigne de l’engagement de Qualcomm à favoriser l’innovation et à garantir que ces projets visionnaires puissent prospérer durablement. 

Lancement du programme de mentorat Qualcomm Make in Africa 2026 

Suite au succès considérable des années précédentes, Qualcomm lancera une quatrième édition du programme en 2026, renforçant encore davantage le soutien aux startups en encourageant le prototypage rapide avec des plateformes telles qu’Arduino en combinaison avec l’intégration IA/ML et la collaboration open source. 

Les canditats sont invités à se rendre sur le site Web de Qualcomm pour plus d’informations et postuler. 

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Leila Ben Hassen, Founder & CEO de Blue Jay Communication Ltd: “Pour réussir la transition bleue, il faut des lois, des données et une vision”

De l’ONTT, où elle “vendait la destination Tunisie” aux Britanniques, à la défense des océans: le parcours de Leila Ben Hassen dessine une même ligne d’horizon. Originaire de l’archipel de Kerkennah, elle a fait de la mer son moteur et sa cause. Founder& CEO de Blue Jay Communication Ltd, elle milite pour une économie bleue régulée, numérique et équitable, qui garantisse aux générations futures un droit réel à un développement durable. Avec une vision lucide et opérationnelle, elle appelle États africains et secteur privé à passer du discours à l’architecture concrète d’un modèle inclusif.

Pouvez-vous revenir sur vos débuts et sur le contexte dans lequel s’inscrit votre contribution au «Livre bleu»?

J’ai eu l’honneur d’être l’une des coauteures du «Livre bleu» intitulé «L’avenir de la main-d’œuvre dans une économie océanique durable». Ce document a été commandé par le World Resources Institute, qui assure le secrétariat du Panel de haut niveau pour une économie océanique durable (Ocean Panel), un groupe de réflexion rassemblant dix-huit chefs d’État décidés à anticiper les enjeux du changement climatique, de l’acidification des océans et de la durabilité des ressources marines. Chaque année, ce panel publie deux rapports thématiques et fait appel à des experts pour élaborer des recommandations concrètes. C’est dans ce cadre que nous avons été sollicités pour réfléchir à l’avenir de la «main-d’œuvre bleue».

Quelle était la finalité de ce rapport et en quoi sa portée dépasse-t-elle le simple diagnostic?

L’économie bleue est à un véritable tournant. Avec près de 90% du commerce mondial passant par la mer, la durabilité de sa main-d’œuvre devient un enjeu planétaire. Repenser la formation, intégrer la technologie et garantir une transition équitable et inclusive: telles sont les conditions d’une économie océanique prospère et durable. L’objectif était de dresser une cartographie mondiale des emplois liés aux secteurs océaniques, afin d’identifier les compétences nécessaires à l’horizon 2030 et 2050. L’économie bleue englobe aussi bien les secteurs traditionnels: pêche, aquaculture, transport maritime, tourisme, que des domaines émergents comme la R&D, l’intelligence artificielle, la communication ou la gouvernance environnementale. Même dans des filières historiques, comme le transport maritime, les mutations sont profondes: digitalisation, innovations écoresponsables, nouveaux matériaux… Chaque avancée technologique engendre de nouveaux métiers et impose une adaptation continue des compétences à l’échelle mondiale.

Comment avez-vous structuré votre travail et quelles ont été les grandes étapes de la recherche?

Nous étions trois coauteurs, deux Américains et moi-même en tant qu’experte africaine, et avons structuré le rapport en trois volets. D’abord, une évaluation mondiale de la main-d’œuvre bleue; ensuite, une analyse prospective menée avec des experts internationaux pour anticiper les besoins et mutations à venir; enfin, une vision stratégique à l’horizon 2030 et 2050, assortie de recommandations concrètes pour une transition durable et inclusive. En effet, la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu’avec des travailleurs formés, stables et en bonne santé: la durabilité commence par l’humain. Le principal obstacle reste l’absence de données fiables. Sans base de référence solide, il est impossible de planifier. Peu de pays disposent d’«OceanAccounts» intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales des océans. Entre réticence à partager l’information, manque d’accès numérique et déficit de volonté politique, la transparence demeure un défi majeur, pourtant essentiel pour anticiper les compétences de demain.

Peut-on déjà affirmer qu’avec la transition vers une économie bleue durable, certains métiers vont disparaître tandis que d’autres émergeront? Et dans ce contexte, quel rôle les entreprises peuvent-elles jouer en matière de reconversion professionnelle?

Le secteur privé a une responsabilité essentielle dans la transformation de la main-d’œuvre bleue. Ce sont les grandes entreprises qui impulsent le changement, car elles constituent le moteur de l’économie mondiale. Leur rôle ne se limite pas à créer de l’emploi: elles doivent incarner la durabilité, être transparentes dans leur politique ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et partager les données relatives à leur impact. La durabilité commence à l’intérieur même de l’entreprise. La transformation doit se faire à tous les niveaux. Face à l’innovation, à l’intelligence artificielle et aux défis climatiques, les entreprises doivent adapter en permanence les compétences de leurs équipes par la formation, le perfectionnement et la reconversion. L’IA n’est pas une menace, mais un levier d’efficacité qui libère du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Investir dans le capital humain n’est pas un coût, c’est une stratégie d’avenir. Aujourd’hui, l’économie océanique formelle emploie 133 millions de personnes dans le monde.

Mais d’ici 2050, nous faisons face à un véritable tournant:

* Dans un scénario d’océan durable, l’emploi pourrait augmenter de 51 millions, pour atteindre 184 millions de postes.

* Dans un scénario de transition bloquée, si les progrès ralentissent ou s’interrompent, nous pourrions perdre 40 millions d’emplois, ramenant le total à seulement 91 millions.

Les choix que nous faisons aujourd’hui détermineront si l’économie océanique de 2050 sera durable, équitable et réellement au service de tous.

Au-delà des entreprises et des gouvernements, quels autres acteurs peuvent contribuer à cette transition?

Les organisations intergouvernementales, comme l’Organisation internationale du travail (OIT), ont un rôle clé à jouer. Elles contribuent à façonner l’avenir de la main-d’œuvre mondiale et à harmoniser les politiques d’emploi durable.

Les ONG et la société civile, quant à elles, sont des partenaires indispensables: elles sont sur le terrain, au contact direct des communautés côtières, et peuvent remonter des informations précieuses aux décideurs. Leur expérience concrète doit nourrir les politiques publiques et les stratégies privées. Les institutions financières jouent également un rôle déterminant: elles orientent les flux de capitaux et peuvent accélérer ou freiner la transition bleue. En conditionnant les investissements à des critères de durabilité, elles ont le pouvoir d’imposer des normes, de réduire les risques et de financer des projets réellement transformateurs.

Et le monde académique dans tout cela?

Le rôle du monde académique est essentiel. Notre rapport révèle un écart profond entre la formation et les besoins réels et futurs du marché. Les programmes doivent être repensés et la collaboration renforcée entre gouvernements, entreprises, institutions et société civile pour bâtir une main-d’œuvre bleue résiliente, qualifiée et capable de répondre aux défis de 2030 et 2050. En Afrique, plusieurs universités maritimes notamment en Afrique du Sud, au Ghana, au Kenya ou encore en Tunisie collaborent de plus en plus avec les ministères, les acteurs industriels, les autorités portuaires et les ONG. Elles développent des programmes sur la sécurité maritime, l’économie bleue, la gestion des pêches, l’observation des océans et la logistique portuaire.

Une telle coopération ne peut pas naître spontanément, elle doit être impulsée. Selon vous, qui doit prendre le leadership dans cette collaboration nécessaire à la réussite de la transition bleue?

Pour moi, tout commence par les règles et cadres réglementaires. Gouvernements, secteur privé, organisations internationales et société civile doivent agir. Sans loi, la bonne volonté seule ne suffit pas. Lorsque les règles existent et sont appliquées, tout se structure naturellement. Les gouvernements et institutions internationales jouent donc un rôle central. Les Nations unies, par exemple, ont fixé 17 Objectifs de développement durable. Mais les atteindre suppose de créer des espaces de collaboration et de réunir tous les acteurs autour d’une même table. Des initiatives existent, mais elles restent fragmentées. Il faut désormais une coordination institutionnelle forte pour donner une direction claire et fédérer les énergies. L’océan est un espace partagé par une multitude d’acteurs: transport maritime, pêche, tourisme, exploitation offshore du pétrole et du gaz, sans oublier l’essor rapide des énergies marines renouvelables comme l’éolien en mer. Sans règles claires, outils de gouvernance et cadres réglementaires solides, ces activités risquent d’entrer en concurrence, de se chevaucher et de dégrader les écosystèmes dont elles dépendent. Protéger la biodiversité marine devient alors impossible sans une gestion durable et structurée des ressources océaniques. La bonne nouvelle, c’est que les outils existent déjà: la planification de l’espace maritime (MSP), les aires marines protégées (AMP) et les plans océaniques durables (SOP). L’enjeu aujourd’hui n’est pas d’en créer de nouveaux, mais de s’assurer qu’ils sont effectivement appliqués, respectés et régulièrement suivis. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons garantir une économie bleue équilibrée, productive et réellement durable.

Vous défendez une «transition bleue» réellement inclusive. Comment la rendre concrète, notamment pour les femmes?

La durabilité exige l’inclusion; pourtant, les femmes représentent moins de 2% des emplois maritimes. L’économie bleue n’est pas qu’une affaire de technologies ou d’échanges, elle est d’abord humaine. Il faut agir sur plusieurs leviers: encourager les candidatures féminines, lever les freins pratiques et culturels, mobiliser les institutions pour sensibiliser et valoriser celles qui sont déjà dans la filière. Des avancées existent, mais elles restent insuffisantes. Donnons aux femmes toute leur place dans cette économie d’avenir. Investir dans les compétences et le bien-être, c’est investir dans le futur. Aux gouvernements d’installer un cadre incitatif; aux entreprises d’ancrer la performance dans l’ESG. Le rapport rappelle aussi les «femmes invisibles» de la pêche et de l’aquaculture, souvent sans statut ni protection. Les reconnaître, c’est les intégrer à l’économie formelle et renforcer la résilience du secteur. Aucune transition durable ne peut s’écrire en excluant la moitié de l’humanité. Selon la FAO, formaliser les femmes de la pêche et de l’aquaculture pourrait augmenter la productivité des filières de 20 à 30%. L’inclusion n’est pas un slogan: c’est un levier économique.

Si vous deviez aujourd’hui recommander trois priorités stratégiques aux gouvernements et aux entreprises africaines pour accélérer le développement de l’économie bleue, quelles seraient-elles?

D’abord, digitaliser les infrastructures pour que les communautés locales accèdent équitablement à l’information et aux opportunités de l’économie bleue. Ensuite, assurer une transition réellement inclusive en replaçant la durabilité, souvent perçue comme une contrainte, dans son rôle de nécessité économique et sociale. Pour piloter l’action, des politiques fondées sur des données fiables et transparentes sont indispensables, avec la mobilisation d’OceanAccounts pour bâtir des stratégies robustes. À court terme, l’investissement prioritaire va à l’éducation et à la formation; à plus long terme, la finance bleue doit devenir le levier central de projets durables et inclusifs. La transition doit garantir que personne ne soit laissé de côté. Il ne s’agit pas seulement d’emplois, mais de personnes, de prospérité et de planète.

 

Propos recueillis par

Sahar Mechri & Sana Ouji Brahem

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UBCI à la première édition de « Le Bridge 25 » organisée par la CCITF : un engagement fort pour l’innovation

L’UBCI, partenaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), a participé à la première édition de « LeBridge25 », un événement dédié à la mise en relation des entreprises innovantes et des startups, organisé le lundi 15 décembre 2025.
Depuis plusieurs années, l’UBCI entretient une collaboration étroite et constructive avec la CCITF, fondée sur une vision commune de soutien au développement économique. En tant que partenaire financier exclusif de la CCITF, la banque joue un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises tunisiennes souhaitant s’exporter, ainsi que des entreprises françaises désireuses de s’implanter ou de se développer en Tunisie, dans un contexte économique marqué par des défis importants et un besoin croissant de solutions concrètes.
La participation de l’UBCI à « LeBridge25 » s’inscrit pleinement dans cette dynamique. L’événement constitue un espace privilégié pour stimuler les échanges, favoriser des collaborations porteuses et connecter entreprises, startups et acteurs de l’innovation. Cette première édition a mis en lumière des discussions autour de l’open innovation, des modèles de coopération entre entreprises et startups, ainsi que des opportunités d’implantation sur le marché français pour les jeunes pousses tunisiennes. Elle a également offert une plateforme de rencontres professionnelles, destinée à faciliter les interactions directes et à multiplier les opportunités de partenariat.
Dans ce cadre, une équipe dédiée de l’UBCI a été mobilisée pour les rencontres B2B avec les entreprises et startups présentes, afin d’identifier des pistes de collaboration, notamment autour de solutions innovantes intégrant l’intelligence artificielle. Ces rencontres ont permis de détecter des opportunités concrètes en matière de financement, développement et innovation.
Convaincue que les passerelles entre les écosystèmes bancaire et entrepreneurial sont essentielles pour encourager l’investissement, l’innovation et la compétitivité, l’UBCI réaffirme son engagement à soutenir le tissu économique tunisien.

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Malte veut investir 520 millions d’euros dans une centrale solaire de 350 MW à Gafsa

Une délégation maltaise de HandsOn Systems Ltd. a annoncé, jeudi 18 décembre 2025, son intention de développer un projet d’investissement majeur en Tunisie : la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 350 MW dans la région de Gafsa, au sud du pays, pour un montant total estimé à 520 millions d’euros.

La visite, organisée par FIPA-Tunisia, a été l’occasion pour les représentants de la société maltaise de présenter leurs activités. HandsOn Systems Ltd. est spécialisée dans les solutions de suivi GPS et de gestion de flotte, la gestion d’actifs via RFID, les solutions énergétiques intelligentes et les plateformes IoT pour la collecte et le traitement de données. La délégation, conduite par Geoffrey Farrugia, directeur général, était accompagnée de Ahmed Marwan, directeur technique, et Marouen Ketat, directeur Afrique.

La délégation maltaise a exprimé sa satisfaction quant au climat des affaires tunisien et a réaffirmé sa volonté d’étendre ses investissements dans le pays, tout en explorant de futurs projets technologiques et énergétiques.

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15,4 millions de dinars pour financer la transition énergétique en Tunisie

Un nouveau levier financier vient d’être réactivé pour soutenir la transition énergétique en Tunisie. L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) et la Société tunisienne de garantie (SOTUGAR) ont signé, le jeudi 18 décembre 2025, un accord de partenariat visant à remettre en service le fonds de garantie dédié aux projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
L’objectif est clair : faciliter l’accès au financement pour les entreprises qui souhaitent investir dans la maîtrise de l’énergie et les solutions énergétiques durables.

Concrètement, cet accord permet de réactiver le fonds de garantie de l’efficacité énergétique, un mécanisme existant mais resté peu mobilisé ces dernières années. Ce fonds est géré par la Société tunisienne de garantie dans le cadre d’un accord initial conclu avec l’ANME le 1er septembre 2004. Il a été mis en place pour sécuriser les prêts bancaires accordés aux projets énergétiques, en réduisant le risque supporté par les banques.

Ce dispositif a été créé dans le cadre d’un projet pilote d’efficacité énergétique, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) en coopération avec la Banque mondiale. Il visait à soutenir les projets de maîtrise de l’énergie réalisés par les industriels, notamment via les sociétés de services énergétiques, un modèle encore peu connu mais stratégique pour améliorer la performance énergétique des entreprises.

Aujourd’hui, le fonds dispose d’une enveloppe financière estimée à 15,4 millions de dinars. Grâce à la nouvelle convention, ces ressources seront réaffectées au financement de projets liés à la transition énergétique, sous forme de crédits à moyen et long terme. Un plafond d’engagement sera fixé afin de préserver l’équilibre financier et assurer la pérennité du fonds.

Au-delà des chiffres, cette initiative apporte une réponse concrète à un frein majeur rencontré par les entreprises : la difficulté d’accéder au crédit pour des projets énergétiques souvent perçus comme risqués ou à retour sur investissement différé. En garantissant une partie des prêts, le fonds rassure les banques et encourage l’investissement privé dans un secteur clé.

Cette relance s’inscrit dans une vision plus large visant à accélérer la transformation du système énergétique tunisien. En soutenant l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, l’accord contribue à la réduction de la dépendance énergétique, à la maîtrise des coûts pour les entreprises et au renforcement de la résilience économique face aux chocs énergétiques.

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Lloyd Vie dépasse le seuil de 5% dans le capital de Magasin Général

Le capital de Magasin Général a enregistré un mouvement significatif, mais sans incidence sur la nature de l’actionnariat. La société MED Invest Company SA a annoncé avoir franchi à la baisse, directement, le seuil de 66,66% dans le capital de l’enseigne de distribution après la cession de 400 000 actions, soit 2,54% de son capital. Elle détient désormais 66,16% des actions de Magasin Général directement, outre 20,50% de concert.

La vente a été réalisée au profit de Lloyd Vie qui, à cette occasion, a franchi à la hausse le seuil de 5% dans le capital de la société. Il détient désormais 5,10% du capital. L’assureur agit de concert avec MED Invest Company SA, ce qui fait de ces transactions une opération blanche sur le contrôle de Magasin Général.

L’opération a pris la forme d’une transaction de bloc, réalisée le 10 décembre 2025, au prix unitaire de 9 Tnd l’action, soit 3,600 Mtnd. Il y a donc une décote de 1,6% par rapport au cours de clôture de la même journée.

Ces opérations sont au cœur de la stratégie des grands groupes. Elles facilitent les transferts de fonds, de garanties et d’actifs. Une filiale peut financer l’acquisition de parts d’une autre, ce qui permet des montages avec un apport de fonds propres initiaux limité de la part de la société mère, créant ainsi un effet de levier. Mais au bout, la structure reste toujours maintenue en réseau cohérent, appliquant une stratégie claire et en harmonie avec les autres entités.

 

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Le CMF réaffirme et précise les obligations des commissaires aux comptes

Le Conseil du marché financier (CMF) a rappelé, dans un communiqué, l’obligation de son information par les commissaires aux comptes des sociétés faisant appel public à l’épargne de tout fait susceptible de mettre en péril les intérêts de la société concernée ou ceux des porteurs de ses titres.

Sont considérés comme des faits justifiant l’information prévue par l’article 3 sexies précité, à titre indicatif et sans que cette énumération ne présente un caractère exhaustif, les situations suivantes:

– Toute violation significative des dispositions législatives, réglementaires ou administratives régissant l’activité de la société,

– L’existence d’un risque ou d’un doute sérieux concernant la continuité de l’exploitation,

– Les situations d’impossibilité pour les commissaires aux comptes d’exécuter leurs missions, telles que prévues par l’article 268 du Code des sociétés commerciales,

– Les cas de désapprobation des comptes au sens de l’article 269 du Code des sociétés commerciales,

– L’émission d’une opinion assortie de réserves, notamment lorsque celles-ci portent sur la mise en cause de la continuité d’exploitation ou de la pérennité de la société. Idem lorsqu’un ou plusieurs postes des états financiers dont l’impact, individuel ou agrégé, est significatif au regard des critères de matérialité et affecte substantiellement la représentation fidèle de la situation financière, de la performance ou des flux de trésorerie. C’est également le cas lors de l’existence de réserves récurrentes ou non régularisées, persistantes sur deux exercices consécutifs ou plus, l’insuffisance manifeste de provisions pour risques majeurs ou la non-prise en compte de passifs importants ou la constatation de transactions significatives avec des parties liées conclues à des conditions non conformes à celles du marché.

L’information du CMF par les commissaires aux comptes est transmise par tout moyen permettant d’en conserver une trace écrite. Lorsque les faits signalés se rattachent à l’émission d’une désapprobation des comptes ou à l’émission d’une opinion assortie de réserves, les commissaires aux comptes sont tenus de déposer auprès du CMF tout élément explicatif de nature à faciliter la compréhension des faits signalés. Cela devrait encore améliorer la qualité de l’information financière et aboutir à des valorisations qui reflètent, réellement, les perspectives des entreprises de la Cote.

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