Grève générale à Gabès
© Mosaique FM
© Mosaique FM
© Mosaique FM
© Mosaique FM
© Mosaique FM
La Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Medjez El Beb a été inaugurée le 20 octobre 2025, en présence de Habib Abid, ministre de l’Environnement, Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie, Abdelmajid Bettaieb, PDG de l’Office national de l’assainissement (ONAS) et Miyata Mayumi, représentante-résidente de la JICA en Tunisie.
Après l’achèvement des travaux de réhabilitation et d’extension, la station est entrée en exploitation en octobre 2024. Les travaux permettront d’augmenter la capacité de traitement de la station, de 2 391 m3 d’eaux usées par jour actuellement à 6 300 m3 par jour à l’horizon 2041. « Ceci va également élargir le nombre de bénéficiaires de 22 735 à plus de 29 000 bénéficiaires à l’horizon de 2041, soit 6 500 bénéficiaires de plus », a expliqué Mme Miyata.
La réhabilitation et l’extension de la STEP de Medjez El Beb s’inscrivent dans le cadre du « Projet d’amélioration de l’environnement des eaux dans les villes locales », financé par la JICA à travers un prêt concessionnel de 10 871 millions de yens, soit l’équivalent de 212 millions de dinars. Ce projet, mis en œuvre par l’ONAS, vise le renforcement des systèmes d’assainissement et l’amélioration des conditions de vie dans des villes de dix gouvernorats tunisiens, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Kasserine, Kébili, Le Kef, Siliana, Sidi Bouzid, Sfax et Zaghouan, bénéficiant à 688 000 habitants.
Cérémonie d’inauguration de la station d’épuration de la station de Medjez El Beb.
Il permettra la réhabilitation et l’extension de quatre stations d’épuration, de 31 stations de pompage et de 288 km de réseaux dans les dix gouvernorats concernés par le projet sur la période 2018-2027, ainsi que l’acquisition d’équipements d’exploitation et de maintenance.
Il est à noter que les travaux de réhabilitation de la STEP de Siliana ont été achevés en septembre 2023. La STEP de Jendouba est actuellement en période d’essai suite aux travaux de réhabilitation et d’extension dont elle a bénéficié. Ceux relatifs à la STEP de Tabarka sont en cours d’exécution.
Avec communiqué
L’article Medjez El Beb inaugure sa station d’épuration réhabilitée et agrandie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Lors de son intervention dans la journée du mardi 21 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Mehdi Ben Mustapha, le Chef du Département de la Communication de l’Éducation Financière et de la Documentation du CMF (Conseil du Marché financier) a expliqué que ce guide aide les investisseurs à adopter des pratiques et stratégies d’investissement éclairées.
En outre, il a indiqué que ce guide est disponible sur le site officiel de l’Autorité du Marché Financier. Tout comme il a rappelé le lancement, depuis le 20 octobre, de la Semaine mondiale de l’investisseur, qui se tient jusqu’au 24 octobre sous la supervision de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs, regroupant la majorité des régulateurs financiers mondiaux.
Cet événement met l’accent sur la technologie, la finance numérique, ainsi que sur la prévention contre la fraude et la manipulation, en proposant des recommandations pour s’en prémunir.
Mehdi Ben Mustapha a annoncé la publication de deux nouvelles fiches pédagogiques, l’une abordant la technologie blockchain, l’autre le mécanisme de délégation de gestion.
Enfin, le CMF prévoit d’organiser plusieurs initiatives destinées aux étudiants des universités publiques et privées, selon les mêmes informations.
L’article Mehdi Ben Mustapha : « Guide de l’investisseur intelligent pour adopter des stratégies d’investissement intelligentes » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Cette réalité statistique trouve un écho particulier en Tunisie, où les entreprises font preuve d’agilité et d’ingéniosité mais demeurent confrontées à des contraintes structurelles majeures.
L’événement, qui s’impose désormais comme un rendez-vous de référence pour le secteur privé tunisien, a enregistré une mobilisation concrète du tissu économique national.
Pour ce faire, la Chambre de commerce a lancé une enquête auprès de ses adhérents qui a généré les 61 requêtes de financement provenant d’entreprises de tous les secteurs, analysées en amont pour organiser les rencontres bilatérales en parallèle des panels de discussion.
Dans son intervention, le président de la CCITF a défendu une vision stratégique du financement, qu’il ne considère plus comme une simple question de liquidité mais comme un véritable levier de croissance et d’innovation. Il a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes financiers adaptés aux réalités des petites et moyennes entreprises tunisiennes, capables de soutenir leurs ambitions d’investissement et de transformation face aux défis économiques, technologiques et environnementaux actuels.
Khelil Chaibi a particulièrement souligné les recommandations des institutions internationales en faveur d’une diversification des instruments financiers. Il a évoqué la nécessité de combiner le crédit traditionnel avec des fonds propres, des mécanismes de garantie et un accompagnement technique renforcé. Selon lui, les entreprises tunisiennes ont besoin de dispositifs plus souples, plus rapides et mieux calibrés, ainsi qu’un accompagnement structuré pour élaborer leurs projets et attirer les capitaux nécessaires à leur croissance.
Le président de la Chambre a défini la mission de l’institution qu’il dirige comme celle de créer des passerelles entre l’économie réelle, les institutions financières et les bailleurs de fonds. Cette ambition repose sur trois piliers : renforcer la confiance entre les différents acteurs, favoriser les synergies et transformer les opportunités en résultats concrets pour les entreprises.
La programmation de cette deuxième édition reflète cette approche multilatérale.
Le premier panel était consacré au rôle des fonds multilatéraux en Tunisie, avec la participation de la Société financière internationale (ICF), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, et de la Banque africaine de développement. Khelil Chaibi a salué l’engagement de ces institutions qui soutiennent à la fois les grands projets structurants et le tissu des PME, notamment en matière de compétitivité, de transition verte et numérique, et de renforcement des chaînes de valeur industrielles.
Le deuxième panel a réuni les acteurs nationaux et français du financement. Le président de la CCITF a remercié Bpifrance ainsi que le Service économique régional de l’ambassade de France pour leur engagement en faveur du secteur privé tunisien.
Il a également salué la présence de partenaires tunisiens majeurs tels que la BFI et les acteurs du capital-investissement, qui incarnent selon lui la diversité des leviers financiers disponibles et partagent la conviction que le développement du secteur privé constitue le moteur d’une Tunisie prospère et inclusive.
Khelil Chaibi a réaffirmé l’ambition de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française : répondre toujours mieux aux attentes de ses membres, renforcer leur accès au financement et générer des résultats tangibles au service du tissu économique national.
L’article Khelil Chaibi plaide pour des mécanismes de financement plus souples et adaptés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Amazon a noté que certains de ces services, connus sous le nom d’Amazon Web Services, ont un arriéré de messages dont le traitement peut prendre plusieurs heures.
A cet égard, Amazon Web Services fournit des applications et de la puissance de calcul aux entreprises du monde entier. Selon Reuters, la panne a perturbé le service pour les employés de Londres à Tokyo et a empêché d’autres d’effectuer des tâches quotidiennes comme payer les coiffeurs ou changer leurs billets d’avion.
En effet, les utilisateurs se sont plaints lundi après-midi de difficultés persistantes à utiliser des services tels que le portefeuille numérique Venmo et le site d’appel vidéo Zoom.
Il s’agit de la panne Internet la plus importante depuis celle de CrowdStrike l’année dernière, qui a paralysé les systèmes technologiques des hôpitaux, des banques et des aéroports, soulignant la fragilité des technologies interconnectées dans le monde entier. Cependant, c’est au moins la troisième fois en cinq ans qu’un centre de données Amazon Web Services dans le nord de la Virginie provoque une panne Internet majeure.
« Tous les services Amazon Web Services fonctionnent à nouveau normalement. Cependant, certains services ont encore des messages en attente qui seront traités dans les prochaines heures », a déclaré Amazon.
L’article Les services cloud d’Amazon rétablis après une panne qui a affecté les applications mondiales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
D’autres se sont interrogés sur les conséquences financières des faibles prévisions et leurs effets sur les équilibres budgétaires généraux de l’État.
Parallèlement, certains députés ont estimé que les mesures sociales mises en œuvre en faveur des populations vulnérables en 2025 n’ont pas modifié la situation économique et sociale. Ils ont proposé d’instaurer des mécanismes de financement favorisant l’investissement et attirant les diplômés de haut niveau afin de stimuler la création de richesse. Tout en évitant les solutions classiques et en renforçant le contrôle des crédits destinés aux programmes d’autonomisation économique.
La commission s’est également interrogée sur les performances de certains secteurs tels que l’industrie mécanique et la production de phosphate. Plusieurs intervenants ont indiqué que certains secteurs ont connu un développement lié parfois aux conditions climatiques, ou grâce à des programmes de soutien visant à accroître leur compétitivité.
Cela dit, les difficultés que rencontrent certaines entreprises ont été soulignées. Ce qui prouve une fois de plus l’intérêt de l’appui à ces entreprises via des études économiques rigoureuses ainsi que sur des stratégies commerciales et marketing solides. Cela permet de mieux garantir leur présence sur les marchés nationaux et internationaux, tout en saluant la récente révision du cadre légal encadrant ces entreprises.
Enfin, concernant l’évolution des investissements dans le secteur industriel, plusieurs membres ont relevé que les indicateurs témoignent d’un redémarrage économique, avec une hausse de 21,4 % des investissements directs étrangers au premier semestre 2025.
L’article PLF 2026 : la commission des Finances revient sur les enjeux et la relance économique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Ainsi, Hazar Chebbi est nommée directrice générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici directrice marketing, produits et expérience client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.
Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.
Quant à Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, il est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que directeur général de Pluxee Maroc.
Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.
L’article Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi, nouvelle DG, et Slim Ben Ammar, président du Conseil d’administration est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le gouvernorat de Gabès vit ce mardi au rythme d’une grève générale massive, organisée par l’Union régionale du travail et soutenue par l’UGTT, pour protester contre la pollution industrielle du Groupe chimique tunisien (GCT).
Les rues désertes et les commerces fermés témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.
Dès les premières heures de la matinée, le centre-ville de Gabès était quasi désert, avec une circulation interrompue et les commerces fermés.
Selon Slim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail, la participation à la grève atteint 95%, un chiffre qui reflète l’inquiétude générale face à la pollution industrielle et la volonté d’une action radicale pour garantir un air sain et un environnement sûr.
La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.
Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation sanitaire et écologique.
Les structures syndicales locales qualifient cette journée d’arrêt total de « cri d’alerte collectif », destiné à rappeler l’urgence d’un dialogue national sur le devenir industriel et environnemental de Gabès, et à exiger la mise en œuvre des engagements de l’État en matière de justice environnementale.
Les écoles et universités restent fermées, tout comme les marchés, boutiques et cafés. La circulation est quasiment nulle dans les rues, illustrant l’ampleur de la mobilisation. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité de plusieurs jours de manifestations populaires, marches, sit-in et campagnes en ligne, réclamant le démantèlement des unités polluantes et la protection du littoral et des habitants.
Malgré l’arrêt quasi total des activités, certaines fonctions vitales, notamment les services d’urgence, continuent de fonctionner pour garantir la sécurité et la santé des citoyens. Cette mesure permet de concilier mobilisation citoyenne et besoins fondamentaux de la population.
Lire aussi
L’article Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle est apparu en premier sur webdo.
La justice tunisienne a condamné ce mardi plusieurs anciens membres du bureau exécutif du Syndicat national des forces de sécurité intérieure ainsi qu’un propriétaire d’imprimerie privée à des peines de prison allant de trois à six ans pour des affaires de corruption financière.
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière de la Cour de première instance de Tunis a rendu son jugement ce matin. Parmi les condamnés figurent l’ancien secrétaire général du syndicat et plusieurs autres membres de son bureau exécutif.
Ils ont été reconnus coupables de « trahison caractérisée », de participation à cette trahison, de blanchiment d’argent et d’autres infractions à caractère financier, rapporte Mosaique fm.
Le propriétaire d’une imprimerie privée, impliqué dans certaines transactions financières irrégulières, a également été condamné. Les peines prononcées vont de trois à six ans de prison ferme.
Ces décisions interviennent après que la chambre d’accusation spécialisée de la Cour d’appel a renvoyé les prévenus, placés en état d’arrestation, devant la chambre criminelle pour corruption financière. Les accusations portaient sur des faits de détournement de fonds, de blanchiment d’argent et de complicité dans des malversations financières au sein du syndicat.
Lire aussi
L’article Tunisie : La prison pour plusieurs anciens dirigeants du syndicat de la sécurité intérieure est apparu en premier sur webdo.