Bizerte: Les préparatifs de la 'Flottile Soumoud' se poursuivent
© Mosaique FM
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Alors qu’il effectue un court, mais périlleux déplacement au Bardo, Maher Kanzari aspire à rester dans la série positive des résultats…
La Presse — C’est sur un terrain qu’il connaît parfaitement que le coach « sang et or », Maher Kanzari, évoluera cet après-midi. Un court déplacement qui le conduira chez son club formateur, le Stade Tunisien, dont il connaît aussi les rouages pour l’avoir entraîné durant la première moitié de la saison écoulée.
Ceci dit, l’entraîneur espérantiste et ses joueurs ont un ascendant psychologique sur leur hôte qu’ils ont battu la saison dernière en Coupe et en Supercoupe de Tunisie 2023-2024. A l’ouverture de cet exercice, l’Espérance a, encore une fois, eu le dernier mot en s’octroyant la Supercoup de Tunisie 2024-2025.
Convaincre en prévision de la Champions League
Toutefois, deux facteurs et pas des moindres sont à prendre en considération par les « Sang et Or » malgré leur ascendant psychologique. Le Stade Tunisien est connu pour être particulièrement coriace à domicile. Et rivalité sportive oblige, les Stadistes chercheront à stopper le champion de Tunisie en titre qui reste sur deux victoires consécutives, histoire de prendre leur revanche sur les trois derniers titres perdus.
Cela dit, Maher Kanzari sait mieux que quiconque que, malgré les deux dernières victoires, il est toujours attendu au tournant. Pour faire taire ses détracteurs, il a intérêt à aligner la passe de trois afin d’amorcer la vitesse de croisière à deux semaines du premier tour préliminaire aller de La Ligue des champions en déplacement chez l’Association Sportive des Forces armées nigériennes, dimanche 21 septembre. Convaincre lors des matchs de championnat en prévision de la Champions League devrait réduire la pression sur les épaules du staff technique et des joueurs.
Au grand complet !
Sorti sur blessure en cours de jeu lors de la dernière sortie du championnat contre l’ASS, Yan Sasse a eu tout le temps durant la fenêtre Fifa pour se rétablir et se remettre sur pied. Ainsi, le coach « sang et or » peut compter sur un effectif au grand complet. Avec la belle forme du moment de Youssef Belaïli et les bonnes impressions laissées par les nouvelles recrues, l’ailier droit algérien Kouceila Boualia et l’arrière droit Ibrahima Keita, le staff technique « sang et or » a toutes les cartes en main pour réussir sa mission au Bardo.
Malgré les départs incessants de joueurs, les Stadistes comptent sur leur public et leur volonté pour surprendre l’EST.
La Presse — Si on compare l’effectif actuel du Stade à la veille du match contre l’EST et celui de la saison dernière, on décèlera un énorme fossé. D’un club favori qui termine l’aller premier, le Stade s’est transformé petit à petit à un outsider qui ne fait que céder ses joueurs. La liste est tellement longue que le ST a changé de profil.
Et dernièrement, c’est Khalil Ayari et Adem Arous, deux talents confirmés et purs produits stadistes, qui ont migré vers d’autres cieux. Sans oublier le départ de Nacef Atoui qui n’aura pas percé au Bardo. Les arrivants feront-ils oublier les partants ? Sur le papier, non. Beaucoup de talents et de joueurs de métier quittent, alors que leurs suppléants n’ont pas le même niveau.
Ce ST est-il armé pour surprendre une EST au complet cet après-midi ? Pour Chokri Khatoui, plus que les noms, c’est l’attitude et l’application qui comptent. L’entraîneur stadiste est dans de beaux draps : on lui demande des résultats, alors qu’on lui vide sans arrêt l’équipe de joueurs de qualité. En si peu de temps, Khatoui ne peut monter une équipe homogène et efficace avec tant de changements dans l’effectif. Le match contre l’EST sera néanmoins spécial.
Les Stadistes cherchent à prendre leur revanche sur un adversaire qui les a battus la saison dernière au Bardo, en supercoupe deux fois et en finale de la coupe avec bien sûr la colère des Stadistes contre l’arbitrage au moins dans deux de ces matches perdus.
Retour de Sahraoui et Farhati
Khatoui devra trouver les joueurs capables de percer et trouver des failles en l’absence de Ayari, joueur clé dans l’animation offensive. Il va récupérer le gardien Farhati de retour de la sélection, ainsi que Sahraoui, leader de la défense. Ce dernier aura à ses côtés Skander Sghaïer, qui devra faire oublier Adem Arous.
Smâali serait présent en milieu en compagnie de Touré et Amath Ndaw (ou Thiam). Il y aura beaucoup à faire pour surtout bloquer les manœuvres de Blaili et de l’entrejeu de l’EST. La présence de Jlassi est, elle aussi, attendue, lui qui a retrouvé beaucoup de ses moyens physiques.
Sinon, il fera sa rentrée en cours du match comme lors des matches précédents. Les Ouerghemmi, Habboubi, Khemissi, Iffia et Guezmir sont en course pour deux places dans le onze-type de Khatoui dans un match à haut risque. Un point ne serait pas une mauvaie affaire compte tenu de ce qui se passe dans l’équipe.
Le match nul contre l’ESZ à Zarzis a donné des ailes à Nidhal Khiari et son équipe pour faire une rapide remontée au classement.
La Presse — En quatre matches, l’USBG a récolté 5 points avec un succès, deux matches nuls et une défaite. «Trop maigre comme premier bilan pour parler d’un bon démarrage de la saison», reconnaît l’entraîneur Nidhal Khiari. «Mais pas très frustrant vu les conditions contraignantes de notre préparation de l’intersaison», s’empresse-t-il d’ajouter. Le dernier match contre le leader, l’ESZ , a donné plus d’un signe encourageant.
Un nul amplement mérité et même une victoire ratée d’un cheveu en terre adverse. « L’équipe est en train d’épouser une bonne courbe ascendante et nous avons pu pallier nos lacunes sur plus d’un plan », précise-t-il. «Physiquement, nous sommes bien en jambes et nous pouvons jouer sur un bon rythme en dosant nos efforts.
Cette fraîcheur physique a failli porter ses fruits en seconde mi-temps contre Zarzis qui n’est pas parvenue à endiguer nos assauts rageurs des vingt dernières minutes. Il nous a manqué juste de la lucidité devant les buts et plus de variété dans les échanges. S’il y avait eu un autre joueur aussi opportuniste et aussi précis dans la touche finale que Hadj Khlifa, nous aurions pu rentrer avec les trois points du succès», a-t-il enchaîné.
Une trêve au bon moment
Nidhal Khiari et sa bande ont profité des 10 jours de trêve pour se réoxygéner à Djerba avec un stage de 5 jours.
Le match d’aujourd’hui contre le CAB est pour eux une belle opportunité à ne pas louper pour signer le deuxième succès de la saison et grimper vers le milieu du tableau.
«Les trois points nous sont indispensables pour se relancer dans la compétition et retrouver l’appétit et le goût des victoires. Surtout à domicile où nous n’avons pas droit à l’erreur devant un public qui nous soutient avec beaucoup de ferveur. On doit lui prouver qu’on est bien prêts pour réaliser une saison tranquille, loin des frayeurs et du spectre de la relégation», conclut Nidhal Khiari. Tous les indices sont rassurants pour lui avec un effectif au grand complet même si côté joueurs étrangers, seul le demi défensif axial Juniors Vida est pressenti dans le onze de départ
Le service géologique des États-Unis a annoncé ce samedi 13 septembre 2025 qu’un tremblement de terre de magnitude 7,5 a frappé au large des côtes de l’Extrême-Orient russe.
Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique a indiqué qu’il existe un risque de formation de vagues « dangereuses » le long des côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre du séisme.
De son côté, le Centre allemand de recherche en géosciences a déclaré qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 7,1 s’est produit près de la côte orientale de la région russe du Kamtchatka ce samedi.
Pour rappel, en juillet dernier, la région du Kamtchatka avait déjà été frappée par un puissant séisme de magnitude 8,8. Cet événement avait soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des populations côtières du Pacifique, entraînant l’évacuation de millions de personnes.
Les Cabistes sont appelés à se ressaisir devant l’USBG.
La Presse — À peine la compétition a-t- elle commencé que le CAB se trouve déjà dans une situation pour le moins compliquée.
En effet, deux nuls et deux défaites dont une sur le tapis, l’ont plongé rapidement dans le bas du classement. Il est donc évident que le match contre l’USBG revêt une grande importance. Les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend face à un adversaire difficile à manier chez lui.
Et ce n’est pas un hasard si le staff a dû, pendant la courte trêve, effectuer un travail mental minutieux pour faire oublier les derniers événements survenus lors du dernier match disputé contre le CA à Bizerte.
Pour tourner la page définitivement, les Cabistes ont joué une rencontre amicale contre la JSO, le week-end dernier, pour replonger dans l’ambiance du championnat. Le staff technique a fait, à cette occasion, tourner l’effectif pour se faire une idée sur l’équipe qui sera alignée d’entrée cet après-midi.
C’est ainsi que Guessmi et Rhimi occuperont respectivement les côtés droit et gauche de la défense, tandis que Allala et Bougatfa formeront l’axe central. À l’entrejeu, Alâa Dridi et Aymen Amri évolueront en position repliée, alors que Cissoko et Ayendi joueront plus avant, le premier en tant que relayeur et le second en soutien aux attaquants.
Justement en attaque, Ahmed Amri et Momar Diop Seydi tenteront de déstabiliser l’arrière-garde adverse.
Toutefois, comme le CAB vient de recruter 4 joueurs sénégalais à la fois, ces dernières heures, il n’est pas exclu que Chokri Bejaoui nous surprenne et fasse jouer les plus performants d’entre eux, sans oublier Fellahi, Khelifi, Berrima ou encore Mideni pour un éventuel remplacement…
La brigade régionale de la police municipale de Tunis a découvert, ce vendredi 12 septembre 2025, un entrepôt clandestin de matériel scolaire et de bureau. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, d’importantes quantités de marchandises, d’une valeur totale d’environ 4 millions de dinars, y ont été saisies.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la spéculation, la monopolisation et l’augmentation illégale des prix. Un procès-verbal a été établi et les biens ont été saisis et confiés au ministère du Commerce. Ce dernier s’est engagé à redistribuer la totalité des produits aux grossistes afin qu’ils soient vendus via les circuits de distribution légaux.
Cette découverte fait suite à des campagnes de contrôle menées il y a deux jours dans des librairies et des magasins de fournitures scolaires dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous et Sousse. Ces inspections avaient déjà abouti à la saisie de 22 392 cahiers subventionnés ou semi-finis, qui ont également été mis à la disposition du ministère du Commerce pour les suites judiciaires.
Pour commémorer le quarantième jour après le décès de l’homme de théâtre et de cinéma Fadhel Jaziri (1948-2025), le ministère des Affaires culturelles organise un hommage sur deux jours.
Cet événement, organisé par la Délégation régionale des Affaires culturelles de Tunis et le Théâtre national tunisien, aura lieu les vendredi 19 et samedi 20 septembre. Les festivités se dérouleront respectivement à la Maison de la Culture Ibn Rachiq et au Théâtre de la Quatrième Art, tous deux situés sur l’avenue de Paris à Tunis.
Selon le programme publié vendredi soir sur le site du ministère, les deux lieux accueilleront une cérémonie de commémoration à partir de 17h00. Des témoignages en direct seront rendus en hommage au défunt Fadhel Jaziri.
À la Maison de la Culture Ibn Rachiq, il y aura également une exposition artistique, la projection d’un film documentaire et la signature d’un livre en son honneur.
Le Théâtre de la Quatrième Art, quant à lui, proposera une programmation artistique incluant notamment la pièce de théâtre « Ma chère voisine », la dernière création de Fadhel Jaziri qui mêle théâtre et danse. Cette pièce avait été jouée au festival international de Hammamet la veille de son décès.
Né en 1948 à Tunis, Fadel Jaziri est décédé le lundi 11 août 2025 à l’âge de 77 ans, dans sa maison familiale à Tunis, après une longue maladie.
Artiste, acteur, metteur en scène et producteur de théâtre, de spectacles musicaux et d’œuvres cinématographiques, Jaziri a marqué l’histoire du théâtre et du cinéma tunisien. Sa carrière, riche et longue de plus de cinquante ans, a été marquée par la créativité et l’innovation.
Jaziri laisse derrière lui un héritage artistique riche et varié qui a profondément marqué la culture tunisienne. Il était un artiste engagé et visionnaire qui, à travers ses pièces, ses films et ses spectacles, a abordé avec force et précision les grandes questions de la société.
Il a également fondé un projet qui lui tenait à cœur, le « Centre des arts de Djerba », inauguré le 10 novembre 2022. Ce centre avait pour but de contribuer à la décentralisation de l’offre artistique et culturelle.
Les États-Unis, historiquement piliers de la dissuasion collective sur le continent européen, semblent aujourd’hui opter pour une position d’observateur distant, presque détaché. Aucun redéploiement militaire notable sur le flanc Est de l’OTAN. Aucune démonstration de force à la hauteur de la pression russe. Aucune ligne rouge clairement affirmée. À la place, un recentrage sur une diplomatie indirecte, voire ambiguë, passant désormais par Minsk, dans une tentative de médiation bilatérale entre la Russie et l’Ukraine.
Ce choix, qui contourne les canaux traditionnels de coordination avec l’Union européenne, révèle un désengagement politique autant que militaire.
Les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine, elles aussi, confirment cette logique d’abandon progressif. L’aide militaire se poursuit, mais via des intermédiaires européens. Le soutien est logistique, conditionnel, sans implication directe. Washington semble avoir redéfini son rôle : non plus garant de la sécurité européenne, mais fournisseur périphérique, prudent, intéressé par la stabilité régionale sans vouloir en assumer les coûts.
Cette posture est renforcée par les discours ambigus de Donald Trump, d’une part, il évoque la possibilité de sanctions contre la Russie, d’autre part, il ne cache plus sa volonté de rompre avec la doctrine de défense collective qui a structuré l’OTAN depuis sa création.
Le message implicite est sans appel : l’Europe ne peut plus compter sur l’intervention automatique des États-Unis face à une menace militaire.
Dans ce contexte, les efforts européens en termes de déploiement de troupes françaises, britanniques ou allemandes en Pologne, en Estonie, en Roumanie apparaissent comme des tentatives de combler un vide que Washington ne cherche plus à occuper. L’autonomie stratégique, si souvent évoquée et rarement concrétisée, devient une nécessité non par choix, mais par abandon.
La Russie, elle, observe et avance. Les manœuvres avec le Bélarus ne sont pas seulement un exercice militaire : elles sont une démonstration géopolitique. Face à elles, la passivité américaine valide un nouveau rapport de force.
Ce n’est pas une redistribution des rôles, c’est un retrait. L’Europe est forcée d’assumer seule une sécurité que son principal allié ne garantit plus.
Tout compte fait, une Russie en uniforme, une Amérique en retrait, une Ukraine à bout de souffle, et une Europe qui cherche encore ses bottes…
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L’article Les manœuvres russo-bélarusses : Vers la fin du mythe Atlantique ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Bien que le chiffre d’affaires ait enregistré un recul, passant de 33,02 MDT à 27,33 MDT entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 17,23%, le résultat net de l’entreprise a progressé de 24,24% pour s’établir à 0,94 MDT. Cette augmentation a permis au résultat par action (hors actions propres) d’atteindre 0,21 dinars, contre 0,17 dinars un an auparavant.
Cette performance s’explique en grande partie par une gestion optimisée des charges financières. En effet, CELLCOM SA est passée d’une charge financière nette de 0,70 MDT à un produit financier net de 0,99 MDT sur la période, notamment portée par des différences de change nettes positives de 1,70 MDT.
Par ailleurs, l’entreprise a considérablement renforcé sa trésorerie. Les liquidités et équivalents de liquidités nets ont triplé, atteignant 5,30 MDT contre 1,45 MDT fin décembre 2024. Cette forte progression est soutenue par une génération exceptionnelle de flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, qui ont bondi de 2 097% pour s’élever à 2,41 MDT. La trésorerie nette à la clôture s’élève ainsi à 5,29 MDT, contre 1,46 MDT un an plus tôt.
Sur le plan structurel, les capitaux propres totaux se sont accrus de 15,77% pour atteindre 7,60 MDT, consolidant la solidité financière du groupe. Une gestion active du besoin en fonds de roulement a également contribué à cette dynamique, avec une réduction des stocks nets à 5,48 MDT et des créances clients nettes à 10,79 MDT.
Néanmoins, l’endettement courant a augmenté, les concours bancaires et passifs financiers courants s’élevant à 13,90 MDT, en hausse par rapport à décembre 2024. Cette évolution s’explique principalement par le recours accru aux crédits de financement. Malgré certains défis, tels que des créances en devises non rapatriées liées à des défaillances clients, CELLCOM SA démontre une robustesse financière accrue et une capacité à dégager une trésorerie abondante, confirmant l’efficacité de sa stratégie de gestion.
L’article CELLCOM : Bond de 24,24% du résultat net malgré la baisse du CA est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
« Les anticipations d’inflation n’ont pas évolué de manière significative ces derniers mois. Elles restent globalement élevées. Cela pourrait empêcher un ralentissement significatif de l’inflation », a déclaré la banque dans un communiqué.
Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse plus importante de 200 points de base, bien que la chute de 5% du rouble cette semaine ait soulevé des doutes quant à la capacité de la Banque centrale à prendre une telle mesure.
« Les risques de hausse de l’inflation l’emportent sur les risques de baisse à moyen terme », indique la Banque centrale. Ces risques sont liés à « une déviation à long terme de l’économie russe par rapport à une trajectoire de croissance équilibrée et aux anticipations d’inflation, ainsi qu’à une détérioration du commerce extérieur du pays »…
L’économie russe ralentit cette année, la croissance devant passer de 4,3% à seulement 1,2%, selon les analystes. Certains économistes et chefs d’entreprise mettent en garde contre un risque de stagnation, voire de récession.
L’article La Banque centrale de Russie réduit ses taux d’intérêt est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Hatem Meziou, a évoqué dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com le déroulement de la journée électorale pour la nouvelle composition de l’Ordre national des avocats.
Il a expliqué que les avocats, majoritairement réunis à Tunis, doivent élire un bâtonnier ainsi que 14 membres du conseil. Il a précisé qu”avec huit candidats en lice pour le poste de bâtonnier, la victoire requiert la majorité absolue au premier tour, soit 50% des voix plus une, ce qui est un défi mais pas impossible”.
Par ailleurs, il a ajouté qu’en cas d’absence de majorité claire, “un deuxième tour sera organisé entre les deux candidats arrivés en tête”.
En ce qui concerne les enjeux du barreau, Hatem Meziou a souligné que la profession fait face à de nombreux défis, notamment « à cause d’un excès de diplômés en droit ». Il a ainsi insisté sur « la nécessité de réformes profondes et d’une meilleure organisation », en mettant particulièrement l’accent sur « la caisse de prévoyance et la retraite des avocats », des dossiers « cruciaux pour la jeune génération ». Selon lui, le barreau « compte plus de 9 000 avocats et environ 25 000 membres dans leur famille ».
De plus, il a appelé à « une coopération étroite entre tous les pouvoirs et le nouveau bureau pour défendre les intérêts du barreau ainsi que ceux du pays », tout en soulignant que la profession « traverse une période difficile depuis une décennie ».
Concernant le décret 54, il a rappelé que « le barreau a été pionnier dans la demande de sa réforme ou son abolition », car certains articles sont « jugés contraires aux droits, libertés, à la Constitution et aux engagements internationaux de la Tunisie ». Il a assuré que « le barreau restera fermement engagé dans la défense des droits et libertés au niveau national ».
Pour conclure, Hatem Meziou a souhaité “le succès de cette journée électorale et un avenir meilleur pour la profession, exprimant son espoir que « l’avenir sera plus favorable que le présent ».
Hatem Meziou: "Le barreau, gardien des droits et libertés"L’article Hatem Meziou: « Le barreau, gardien des droits et libertés » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Historique. À une écrasante majorité, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi 12 septembre la « Déclaration de New York », à dix jours d’un sommet qui consacrera la reconnaissance officielle de l’État de Palestine ; sachant que 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. Mais, pour la première fois, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, l’Espagne, le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Irlande ou encore l’Australie, se disent prêtes à franchir le pas.
Le texte de 7 pages concocté auparavant par la France et l’Arabie saoudite et qui plaide pour la « fin de la guerre à Gaza » et un « règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, reposant sur une mise en œuvre véritable de la solution à deux Etats tout en excluant sans équivoque le mouvement islamiste Hamas » a été adopté par 142 voix pour, 10 contre (dont sans surprise Israël et son allié américain) et 12 abstentions.
Le Hamas hors jeu
Le Hamas exclu du processus de la solution à deux Etats ? « Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un État de Palestine souverain et indépendant », plaide la résolution onusienne.
« On retiendra le 12 septembre comme le jour de l’isolement international définitif du Hamas », s’est félicité le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur la radio publique France Inter.
Cela étant, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu à Gaza, la « Déclaration de New York » évoque également le déploiement d’une « mission internationale temporaire de stabilisation » à Gaza, sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger la population, soutenir le renforcement des capacités de l’État palestinien et apporter des « garanties de sécurité à la Palestine et à Israël ».
« Un cadeau au Hamas »
Réaction immédiate de la part du premier vice-président de la Palestine, Hussein al-Cheikh, lequel a qualifié ce vote d’« étape importante vers la fin de l’occupation et la concrétisation de notre État indépendant ».
Sans surprise, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, a rejeté la résolution onusienne comme « honteuse », y voyant un encouragement au Hamas à « continuer la guerre » et accusant l’ONU d’être « un cirque politique détaché de la réalité ».
L’ambassadeur des États-Unis à l’ONU a fermement critiqué le vote, le qualifiant de « trompeur », « malavisé » et « mal choisi » dans le temps. La résolution onusienne est essentiellement un « cadeau au Hamas », a-t-il encore déploré.
Rappelons enfin que 10 pays ont voté contre la résolution onusienne, en l’occurrence les États-Unis, Israël, l’Argentine, la Hongrie, le Paraguay, Nauru, la Micronésie, les Palaos, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga.
Douze (12) pays se sont abstenus, notamment la Tchéquie, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Équateur, l’Éthiopie, l’Albanie, Fidji, le Guatemala, Samoa, la Macédoine du Nord, la Moldavie, le Soudan du Sud.
La singularité tunisienne
L’on notera également que la majorité des pays arabes, notamment l’Algérie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, l’Égypte, le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Yémen, le Soudan et la Syrie, aura voté en faveur de la résolution onusienne. À l’exception de l’Irak et de la Tunisie qui n’ont pas pris part au vote.
Pourquoi ? Officiellement, notre pays, connu pour son attachement viscéral à la cause palestinienne, ne veut pas d’un texte qui consacre la formule d’une solution à deux États et implique par conséquent une reconnaissance de facto de l’État hébreu.
En d’autres termes, Tunis soutient depuis longtemps la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël, conformément aux résolutions de l’ONU (notamment les résolution 242 et 338) et à l’Initiative de paix arabe de 2002.
Mais les autorités tunisiennes ne cachent plus leur scepticisme vis-à-vis de la solution à deux États, constatant que cette solution est vidée de sa substance par les faits sur le terrain et les rapports de force : le processus de paix est pratiquement bloqué, et le projet d’un État palestinien est devenu irréalisable sur le terrain à cause de l’expansion des colonies israéliennes, de l’annexion de Jérusalem-Est et du morcellement territorial en Cisjordanie.
Bref, Tunis se démarque du monde arabe, même du voisin algérien, en préférant insister sur les droits fondamentaux des Palestiniens et opte par conséquent pour une paix « juste et globale », plutôt que sur un schéma diplomatique qu’elle juge, à tort ou à raison, illusoire et chimérique.
L’article ONU : la Déclaration de New York adoptée massivement, la Tunisie absente du vote est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Partir de rien avec une conviction chevillée au corps: l’Afrique mérite le meilleur de la technologie et un accompagnement de proximité. C’est le point de départ de l’aventure de Fethi Boubakri, Business Development Director, Africa & Middle East à Unilumin. Par sa persévérance et une vision claire, il a transformé cette conviction en une réalité tangible: Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite désormais le plus grand showroom et centre de support technique du continent.
Dans cet entretien, le dirigeant revient sur un parcours qu’il résume comme un acte de foi en son pays. Malgré des défis administratifs persistants et des opportunités alléchantes à l’étranger, ce « soldat au service de la Tunisie » a choisi d’y ancrer le hub régional d’un géant mondial de l’affichage LED et de l’éclairage. Une victoire stratégique, arrachée dans le cadre du partenariat Tunisie-Chine, et symbolisée par la visite inaugurale du CEO mondial, M. Tiger Lin.
Pouvez-vous nous parler de vos débuts et de la manière dont vous avez lancé vos activités en Afrique ?
J’ai commencé littéralement à zéro, avec la conviction que l’Afrique méritait une vraie offre technologique et un accompagnement de proximité. Les débuts n’ont pas été faciles : il fallait convaincre, créer des partenariats, constituer une équipe solide. Mais avec de la persévérance, une vision claire, nos innovations et notre valeur ajoutée, nous avons bâti une véritable filiale : Unilumin Tunisia – Africa Office, qui abrite aujourd’hui le plus grand showroom et centre de support d’Afrique. Celui-ci couvre désormais tout le continent. C’est aussi une fierté personnelle d’être le premier Tunisien nommé Business Development Director pour l’Afrique et le Moyen-Orient au sein d’une multinationale de cette envergure.
Vous insistez beaucoup sur l’innovation. Comment cela se traduit-il dans vos activités ?
L’innovation est notre moteur. Nous avons introduit des écrans LED et des solutions d’éclairage de dernière génération, alliant fiabilité, performance et durabilité, afin de répondre aux besoins des stades, des espaces culturels et des centres commerciaux.
En parallèle, grâce à nos écrans LED innovants et nos solutions d’éclairage de dernière génération, nous transformons aussi les espaces sportifs, culturels et commerciaux en véritables expériences immersives et connectées.
Vous avez inauguré récemment le plus grand showroom d’Afrique. Que représente cet événement pour vous ?
C’est une étape historique. L’inauguration a eu lieu en présence de notre CEO, M. Tiger Lin, dont la visite en Tunisie témoigne de l’importance stratégique de ce projet. Sa présence confirme la confiance du siège mondial, d’autant plus que ce showroom avait été initialement envisagé dans un autre pays. Le fait qu’il ait choisi la Tunisie prouve que nous avons su démontrer la valeur et le potentiel de ce hub régional.
Cette inauguration a également eu une dimension sociale. Pouvez-vous nous en parler ?
Absolument. Dans le cadre de notre politique RSE, notre CEO a fait don de 400 lampadaires solaires destinés aux écoles tunisiennes. Ce premier lot illustre notre engagement envers la Tunisie. Ce projet n’est pas uniquement économique : il s’agit aussi de contribuer au développement local et d’améliorer le quotidien des communautés.
Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?
Comme dans tout projet de cette envergure, les défis administratifs sont réels. Nous avons sollicité officiellement l’État tunisien afin de faciliter certaines procédures, parfois trop longues et en décalage avec l’impact de ce projet. Celui-ci s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique Tunisie-Chine, et nous espérons que ce soutien se traduira concrètement. Cette étape est cruciale pour lancer l’unité de montage et d’assemblage, créer des emplois locaux et consolider la confiance de notre siège mondial qui a choisi la Tunisie.
Votre rôle de Directeur Business Development Afrique & Moyen-Orient vous donne une vision particulière. Comment l’exploitez-vous ?
Mon rôle est de construire des synergies entre l’Afrique et le Moyen-Orient, et de positionner la Tunisie comme une plateforme stratégique pour les deux régions. Ce double regard nous permet de faciliter les transactions, d’ouvrir de nouveaux marchés et de renforcer les coopérations Sud-Sud. J’attache aussi une grande importance à la coopération entre pays africains sur les procédures douanières et la logistique, afin de faciliter l’exportation à partir de la Tunisie.
Quelle est, à titre personnel, votre plus grande fierté dans ce parcours ?
Ma plus grande fierté, c’est d’avoir choisi de rester en Tunisie malgré des opportunités très attractives à l’étranger. Je me suis considéré comme un soldat au service de mon pays, défendant ses intérêts et croyant en son potentiel. Les sacrifices étaient nombreux, mais voir ce projet prendre forme est une immense récompense. C’est aussi un privilège de découvrir la culture chinoise à travers la synergie entre nos équipes tunisienne et chinoise, et de bâtir une réciprocité économique et culturelle.
La conjoncture est difficile, les défis sont énormes, mais je crois profondément que si vous réussissez en Tunisie, vous pouvez réussir partout dans le monde. Nous avons des talents exceptionnels, et c’est grâce à eux que ce projet est devenu une réalité et qu’il continuera de s’imposer au niveau international. BM
Unilumin Group maintient sa position de leader mondial de l’exportation d’écrans LED pour la dixième année consécutive. Présente dans plus de 160 pays, la société s’appuie sur un réseau de plus de 5 600 partenaires et de plus de 20 filiales internationales, dont UniluminTunisia – Africa Office, consolidant ainsi sa présence mondiale.
En 2024, les marchés étrangers ont représenté 61,45% du chiffre d’affaires total, soit 4,777 milliards de RMB. Des acquisitions stratégiques, comme l’achat d’une société de fabrication aux États-Unis, ont renforcé la capacité d’Unilumin à gérer les dynamiques du commerce international et à optimiser sa chaîne d’approvisionnement.
Unilumin est également derrière plusieurs projets emblématiques : le musée de la Statue de la Liberté et Times Square à New York, les trois dernières éditions des Jeux Olympiques, les Coupes du Monde, ainsi que la modernisation de stades emblématiques sur quatre continents, de l’Etihad Stadium (Manchester City) au Metropolitano (Atlético de Madrid), en passant par New York City et Palerme. Dans le monde arabe, la société collabore avec des clubs prestigieux comme l’Espérance Sportive de Tunis et, plus récemment, Al Hilal en Arabie Saoudite.
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La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.
La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.
La baisse touche majoritairement les principaux champs :
À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :
Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.
Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.
La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :
À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.
L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :
Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.
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Avant son départ vers Gaza, la Flottille Soumoud, initiative de solidarité avec la Palestine, se prépare à briser le blocus imposé sur la bande de Gaza. Mobilisant des militants venus de plus de 44 pays, l’opération combine enjeux humanitaires, logistiques et symboliques.
La flottille réunit 23 navires et 72 participants tunisiens, accompagnés de volontaires arabes venus d’Algérie, du Maroc, de Libye, de Mauritanie, du Koweït et de Bahreïn. Au total une quarantaine d’embarcations transportant entre 500 et 700 militants sont prêts. D’autres bateaux venus d’Italie et d’Espagne doivent rejoindre le convoi en cours de route.
Elle s’inscrit dans le cadre de la Global Sumud Flotilla, une initiative internationale qui mobilise plusieurs branches régionales : la branche espagnole, partie de Barcelone, et la branche italienne, prévues pour rejoindre le convoi tunisien en mer.
Les organisateurs rappellent que l’objectif est strictement humanitaire : acheminer médicaments, denrées alimentaires et autres aides vitales à Gaza, tout en dénonçant le blocus israélien.
Selon Khaled Boujemâa, membre du comité d’organisation, les bateaux de la flottille Soumoud convergent progressivement vers la Marina de Bizerte en vue du départ pour Gaza. Plus d’une vingtaine étaient déjà présentes hier après-midi. Le départ pour Gaza est prévu, selon lui, ce samedi 13 septembre, sous réserve de conditions météorologiques favorables.
Les préparatifs ont été ponctués de retards et obstacles :
Les bateaux espagnols, arrivés le 7 septembre à Sidi Bou Saïd, devaient initialement repartir le même jour. Le départ a été repoussé au 10 septembre, puis vers Bizerte, en raison de conditions météorologiques défavorables et de la nécessité d’effectuer des vérifications techniques sur certains navires.
Deux navires, le Jalila et le Salim, ont été jugés inaptes à naviguer par les autorités tunisiennes malgré l’avis favorable d’experts et mécaniciens.
Des membres tunisiens du comité d’organisation ont indiqué que les reports sont principalement liés à la météo et à des contraintes logistiques.
Le parcours de la flottille a été marqué par deux incidents :
Le Family Boat, pavillon portugais et navire principal de la branche espagnole, a été visé par un drone le 8 septembre, provoquant un incendie partiel sans faire de victimes. L’Alma, pavillon britannique, a subi un incident similaire le lendemain.
Les organisateurs accusent Israël d’intimider les participants, mais soulignent que ces incidents ne dévieront pas la flottille de sa mission humanitaire.
Les fonds collectés auprès des citoyens tunisiens ont été supervisés par un notaire et un expert-comptable. Une partie a été utilisée pour l’achat et l’équipement des navires. Le solde sera reversé à l’UNRWA pour soutenir les réfugiés palestiniens.
La flottille a suscité une forte mobilisation citoyenne à Sidi Bou Saïd et à Bizerte, avec des rassemblements et des dons en faveur de la mission. Cette initiative illustre le rôle symbolique et diplomatique de la Tunisie, qui se trouve à équilibrer entre le soutien populaire aux causes humanitaires et palestiniennes et les implications géopolitiques liées à l’acheminement d’aides dans une zone de conflit.
La présence de militants de 44 pays et de personnalités publiques internationales renforce l’impact symbolique et médiatique de la mission.
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