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Lutte contre la spéculation : la Tunisie renforce les contrôles sur les marchés de gros

Conformément aux instructions du président de la République, visant à lutter contre toutes les formes de spéculation, de monopole et de hausse artificielle des prix des légumes, des fruits et des produits de consommation, les unités de la police et de la garde nationale ont mené, à l’aube du 6 septembre 2025, des opérations de contrôle et de sensibilisation simultanées sur l’ensemble des marchés de gros du pays. Ces interventions ont concerné toutes les parties impliquées dans l’approvisionnement, la fixation des prix, la vente et la distribution des produits.
Ces opérations ne se limitent pas au respect de la loi. Elles visent également à promouvoir la solidarité, l’entraide et l’esprit national, afin de rendre les prix accessibles à tous et d’éradiquer les comportements égoïstes.
La Tunisie appelle ainsi ses citoyens à s’engager dans une démarche collective de responsabilité et de partage, pour que nul ne reste privé de produits essentiels. L’État tunisien réaffirme sa détermination à défendre les droits des consommateurs et à préserver leur pouvoir d’achat, tout en soutenant les agriculteurs dans leurs efforts et leurs difficultés.
Ces opérations ont reçu un accueil favorable de la part des acteurs concernés et des citoyens. Le travail se poursuit pour assurer une distribution équitable et juste des produits de première nécessité à l’ensemble de la population.

On parle de fusion à Djerba : L’union fait la force !

Des échos nous sont parvenus de Djerba où des hommes censés essaient de convaincre les dirigeants des équipes, qui opèrent actuellement dans la région, à fusionner pour mettre en place une formation assez solide, en mesure de porter haut les couleurs de l’Ile des Lotophages.

La Presse — Au lendemain de l’instauration du professionnalisme dans le football, dans tous les pays qui ont par cette action visé la restructuration de ce sport, on a encouragé la fusion entre les équipes d’une même région. L’objectif était clair : monter un ensemble qui puisse tenir la route, face aux mastodontes qui étaient en place.

Et cela  a été une réussite. En France par exemple, le football était devenu, après cette réorganisation, une institution bien organisée, solide, performante qui fournit actuellement à l’ensemble de la planète des joueurs et des techniciens de qualité. Des échos nous sont parvenus de Djerba où des hommes censés essaient de convaincre les dirigeants des équipes, qui opèrent actuellement dans la région, à fusionner pour mettre en place une formation assez solide, en mesure de porter haut les couleurs de l’Ile des Lotophages.

Cette idée, nous l’avions soulevée au sein de nos colonnes depuis des années et nous l’avions suggérée pour Djerba et Gabès. En effet, en dépit de tous les efforts déployés par les équipes qui jouent dans ces deux régions, pourtant riches économiquement et sportivement, on n’a pu voir percer des formations assez puissantes pour tenir la route et s’imposer.

Fusionner serait un acte de sagesse

Le Stade Gabésien est le fruit de la fusion entre trois clubs, le Club sportif gabésien créé en 1922, l’Étoile sportive de Gabès, créée en 1931, et l’Union sportive de Gabès, créée en 1947. L’autre club, c’est  l’Avenir Sportif de Gabès (ASG). Les derbys entre l’ASG et le Stade Gabésien sont des événements sportifs qui reflètent une rivalité historique entre les deux clubs. Mais en fait, malgré tout cet enthousiasme, ces deux équipes phares de la région  souffrent.

Elles manquent de moyens financiers pour assurer le grand saut, le maintien parmi l’élite. Les responsables régionaux de l’île ont réuni des représentants de l’Association de Djerba, d’Amal Djerba et de l’Union Agim Djerba, afin d’envisager une formule de compromis pour unifier ces équipes en un seul club.

Comme c’est le cas pour Gabès, des obstacles, en fin de compte…..de type sentimentaux, empêchent la  concrétisation malgré les efforts déployés, pour ne pas l’imposer, mais convaincre les clubs concernés à s’unir pour marquer un tournant historique, qui pourrait marquer l’histoire du sport dans ces deux régions.  En effet, dans l’état actuel des choses, les intéressés sont incapables de percer, faute de moyens financiers et infrastructurels.

Pourtant unifiées, elles pourront compter sur les autorités de la ville, qui ne seront pas dans l’obligation de tout diviser pour «aider». Un saupoudrage qui n’apporte rien de concret et c’est compréhensible. Les sponsors seront plus motivés, les différentes sections auraient été plus à l’aise et la pratique du sport s’en trouvera plus consolidée.

Il n’en demeure pas moins, qu’en dépit de tous les exemples que nous vivons de par le monde, des hommes refusent de reconnaître que fusionner serait un acte de sagesse, qui introduira ceux qui en prendront la décision dans l’histoire. Le nouveau club pourra utiliser de manière plus rationnelle les moyens financiers, en s’attachant des techniciens de qualité, en ayant recours à des joueurs plus compétents, mieux payés.

Les charges seront beaucoup plus réduites comme le transport et l’organisation des stages. L’utilisation de l’infrastructure s’en ressentira également et on pourra parler de complexe sportif de haut niveau qui desservira toute la région. Dommage !

86 opérateurs postaux suspendent leurs services avec Washington

Quatre-vingt-six opérateurs ont entièrement ou partiellement arrêté leurs services postaux avec les États-Unis, du vendredi 29 août jusqu’à hier vendredi 5 septembre, entraînant ainsi une baisse de plus de 81 % du volume de courrier adressé au pays de l’Oncle Sam.
 L’Union postale universelle (UPU) a déclaré, hier vendredi, que cela fait suite à l’instauration de nouveaux tarifs douaniers par Washington, rapportent des médias locaux.

CAB – Repartir malgré tout : Une pause bénéfique

Les Cabistes sont décidés, malgré le mauvais sort qui s’acharne sur eux, à sortir de cette situation encore plus inédite que lors des saisons précédentes.

La Presse — Perdre un match de cette façon, celui face au CA, et être dans la foulée lourdement sanctionné sur le double plan sportif et financier au moment où l’équipe s’efforce de payer ses dettes  n’aide pas au décollage. Conscients de ces difficultés à relever la tête, responsables et joueurs n’arrêtent pas de travailler pour éviter que ça empire.

En effet, le coach Chokri Bejaoui est en train de multiplier les séances  d’entraînement aussi bien à la forêt du Nadhour que sur la plage, beau temps oblige! On sait parfaitement que le côté physique, dans les conditions imposées au CAB, aura son importance pour supporter les nombreux déplacements à effectuer et donc l’endurance. En outre,  le joker Abdou Seydi parti, le staff technique  devra lui trouver un remplaçant de même calibre.

Fort heureusement que cette pause lui aura donné du temps, aussi court soit-il, pour redistribuer les cartes de l’effectif. 

Faire contre mauvaise fortune bon cœur

Aujourd’hui, il y a plein de jeunes joueurs qui n’attendent qu’une occasion pour montrer ce qu’ils savent faire. Et bientôt, on verra à peu près quelle serait la nouvelle configuration de l’équipe. Faire contre mauvaise fortune bon cœur, se projeter mais aussi tirer les enseignements de l’épisode du match face au CA, le CAB a assez de vécu, de ressources et de détermination pour décoller malgré tout. 

Météo : Orages et pluies attendus ce soir dans plusieurs régions

L’activité orageuse se poursuivra ce soir sur les hauteurs du centre-ouest et, localement, sur celles du nord-ouest et du sud-ouest, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie.
Ces cellules seront accompagnées de pluies parfois abondantes et de chutes de grêle par endroits limités, avant de concerner progressivement certaines zones de l’est du centre et du sud en début de nuit. Le temps deviendra ensuite partiellement nuageux sur la plupart des régions.
Le vent soufflera du secteur sud, faible à modéré, mais se renforcera temporairement en rafales dépassant les 70 km/h lors du passage des cellules orageuses. La mer sera agitée dans la région de Serta et peu agitée à calme sur le reste des côtes.
Les températures nocturnes varieront entre 23 et 28°C au nord, au centre et au sud-est, et entre 28 et 33°C dans le reste des régions.

Foot : Ali Jaber rejoint officiellement la sélection tunisienne

La Fédération tunisienne de football a annoncé, samedi, avoir finalisé toutes les démarches administratives permettant au joueur Ali Jaber de rejoindre la sélection nationale lors de la prochaine période.
Âgé de 17 ans (né en mars 2008), Jaber évolue au poste de défenseur central. Formé au Hertha Berlin, il a rejoint le club italien de Bologne en 2024/2025 dans la catégorie des moins de 17 ans, avant d’intégrer, en ce début de saison, l’équipe des moins de 20 ans du même club.

Le Pôle du Théâtre et des Arts scéniques dévoile sa programmation : Des dates à ne pas manquer

Comme chaque année, le Pôle du théâtre et des arts scéniques, rattaché au Théâtre de l’Opéra de Tunis, propose une programmation éclectique ouverte à un large public. Portés par des professionnels mais aussi par des amateurs passionnés, ces rendez-vous culturels mettront en lumière des créations inédites, parfois présentées pour la toute première fois. 

La Presse — Entre événements reconduits et nouvelles initiatives lancées cette année, Mme Jamila Chihi, directrice du Pôle, nous a confié les dates à retenir :

Du 26 septembre au 2 octobre : 6e édition de « Sortir au théâtre » 

Comme chaque année, la saison est inaugurée par cet événement tant attendu par les passionnés du 4e art, surtout qu’il précède les Journées Théâtrales de Carthage (JTC). D’habitude, un bon nombre des œuvres présentées feront par la suite partie de la sélection officielle des JTC qui se tiendront cette année du 22 au 29 novembre.

Cette édition sera en hommage à feu Fadhel Jaziri, célèbre réalisateur et homme de théâtre tunisien, disparu récemment, et portera son nom. Un appel à candidatures est déjà lancé pour les projets créés en 2025. Sept pièces seront retenues pour le programme de « Sortir au théâtre » et l’annonce de la liste finale se fera le 15 septembre.

Du 9 au 14 janvier : 6e édition des Rencontres du Théâtre Amateur  

Des troupes d’amateurs venues des quatre coins du pays viendront présenter leurs créations originales. Ce festival, désormais bien ancré dans les traditions culturelles, propose des pièces qui rencontrent chaque année un franc succès auprès du public.

Du 27 au 29 mars : Journée internationale du théâtre  

La journée internationale du théâtre correspond au 27 mars et la fête sera étalée sur 3 jours avec des expositions, des hommages, représentations et même des concerts de musique.

Du 14 au 17 mai : première édition du Festival du théâtre des personnes à besoins spécifiques 

Placée sous le slogan « Par le théâtre, j’existe » (Bel masrah akoun), cette initiative met à l’honneur la vocation profondément humaine et inclusive du quatrième art. Elle illustre l’engagement du Pôle du Théâtre et des Arts scéniques en faveur d’une culture accessible à tous, sans distinction. Sur scène, ce sont des comédiens à besoins spécifiques qui donnent vie aux textes, apportant une sensibilité unique et une force d’expression singulière. 

Le théâtre devient ainsi un espace de valorisation et d’émancipation où ils peuvent s’exprimer pleinement. 

Du 29 juin au 5 juillet : Expressions théâtrales

Ces journées viennent comme d’habitude clôturer la saison avec un cycle de représentations ouvertes au grand public. Il s’agit d’un festival dédié aux projets des ateliers de théâtre qui ont eu lieu au cours de la saison. L’objectif est d’offrir une visibilité aux talents émergents à partir de 5 ans, sans limite d’âge et quel que soit le parcours de vie.

Chaque année, même des retraités amateurs rejoignent l’aventure, portés par le désir de réaliser un rêve de jeunesse longtemps mis de côté et de goûter, souvent pour la première fois, à l’émotion unique de la scène et de la rencontre avec le public et les journalistes. Le line-up de l’édition précédente a inclus 18 spectacles sur une semaine à raison de deux ou 3 pièces par jour.

Notons également que, pour le moment, une nouvelle œuvre est en cours de production par le Théâtre de l’Opéra et le public pourra bientôt la découvrir. D’autres pièces de théâtre produites lors de la saison 2024/2025 continuent toujours à faire le tour d’événements prestigieux à l’échelle internationale avec des retours fortement positifs de la part des spectateurs et des critiques.

«Ciné Arcade du Bardo» ce week-end à l’espace de l’aqueduc romain : Au croisement du patrimoine et du cinéma

C’est un hommage à la richesse culturelle de notre pays et à son histoire plurimillénaire, mais aussi une invitation à repenser notre rapport à l’art, à la création et à la préservation des lieux qui nous définissent.

La Presse —Un nouveau rendez-vous cinématographique intitulé «Ciné Arcade du Bardo» se tiendra les 6 et 7 septembre 2025 dans le cadre exceptionnel de l’aqueduc romain du quartier du Bardo, à Tunis.

Placée sous le haut patronage du ministère des Affaires culturelles, cette manifestation est organisée par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc), en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci), le Musée National du Bardo et la municipalité du Bardo.

Les projections, abritées par ce cadre unique, offriront au public une expérience rare : redécouvrir le cinéma au cœur d’un lieu chargé de mémoire, où le patrimoine millénaire dialogue avec la création contemporaine.

Dans un communiqué publié mardi après-midi sur leurs pages Facebook, les organisateurs ont annoncé une programmation d’œuvres cinématographiques d’exception, sans pour autant dévoiler les titres.L’objectif est clair : créer une passerelle entre l’histoire et la modernité, en proposant au public une immersion sensorielle dans un espace qui symbolise la grandeur de la civilisation romaine tout en célébrant l’ouverture contemporaine à la créativité.

Cet événement prend une résonance particulière dans le contexte des travaux de restauration engagés en novembre 2024 sur une partie de l’aqueduc du Bardo, une dérivation du majestueux aqueduc de Zaghouan-Carthage, long de 132 km.

Construit en l’an 122 sous l’Empire romain, cet ouvrage servait à alimenter notamment les thermes d’Antonin à Carthage.

Témoin des époques et des dynasties, l’aqueduc a connu les ravages des conquêtes, les affres du temps et plusieurs campagnes de réhabilitation. La dérivation créée sous la dynastie des Hafsides permettait à la cité d’être approvisionnée en eau depuis le Djebel Zaghouan.

Les organisateurs proposent plus qu’une simple projection de films, l’événement se veut une expérience où le patrimoine devient scène et le cinéma devient mémoire.

Voilà un bel hommage à la richesse culturelle de notre pays et à son histoire plurimillénaire, mais aussi une invitation à repenser notre rapport à l’art, à la création et à la préservation des lieux qui nous définissent.

Mes Humeurs : Souvenirs de plages

La Presse — De l’été, il nous reste encore quelques jours de soleil, chacun de nous a profité à sa façon des beaux jours, de vacances studieuses ou de farniente. La rentrée va être effective avec le retour des élèves et les étudiants. Pour l’instant, ce sont les projets de l’année en tête, les ambitions et les plans ( de l’année) à envisager.

Fini donc les soirées des festivals, les sorties nocturnes, les plages et la mer… En cette période intermédiaire entre l’été partant et l’automne arrivant, je reprends des souvenirs et fixe les différents endroits que j’ai visités.

Sans aller par quatre chemins, je réaffirme que nos plages, pour peu qu’on les entretienne et qu’on en prenne soin, sont admirables. Je pense qu’on dispose d’éblouissants sites que nous devons mieux conserver. Un bémol de taille : le comportement du citoyen. C’est le sujet de l’Humeur.

Cet été, j’ai eu l’occasion d’effectuer de courts séjours, parfois un week-end ou simplement une journée dans des endroits du littoral, quelques-uns d’entre eux sont difficiles d’accès ou même isolés (il en reste encore). Pour renforcer mon jugement, j’ai aussi eu recours aux avis d’amis et de collègues sensibles au sujet. Le verdict est sans appel, nos plages ne sont pas assez entretenues, elles méritent un meilleur sort.

J’ai sélectionné quelques exemples de plages moins fréquentées que les sites touristiques courus envahis jusqu’à l’étouffement.   

Un ami, journaliste au long cours, évoque un lieu-dit (dont j’ignorais  le nom) situé non loin du village de Zouarâ : Mgasseb. L’accès y est difficile, mais au bout du chemin, il a été récompensé par un paysage envoûtant, plage immense et mer invitante, le charme aurait été complet sans les bouteilles de plastique jetées sur le sable et les inévitables sacs volants. Un détail qui, par sa récurrence, suscite un malaise profond et anime davantage notre discussion.  

Même constat dans la plage publique aménagée sur le site le plus septentrional de l’Afrique : Cap (ou Ras) Angela dans le gouvernorat de Bizerte, un endroit qui gagne à être plus connu et promu à l’international pour sa situation géographique ( une Humeur ancienne évoque ses avantages). Le sable, autrefois doré et propret, est souillé par un mélange hétéroclite de détritus, emballages en papiers huilés de casse-croûte, gobelets en plastique, etc.

Devant et autour du parking à Hammam Ghezaz du côté de Kélibia, c’est un dépotoir de bouteilles de tous genres en plastique qui reflète la désinvolture humaine. 

Hammamet-nord, plage publique, les autorités locales ont équipé le parking de poubelles  principalement pour les bouteilles en plastique servant à se nettoyer les pieds ; rien n’y fait, le geste se répète : on lave ses pieds et on jette la bouteille par terre. Bel exemple pour les enfants.

Partout, du nord au sud, les autorités locales dénoncent le manque de civisme des citoyens et rappellent que des poubelles sont mises à disposition, elles devraient être sans pitié ni concession sur l’application de l’article sur l’hygiène et la propreté des commères ( restaurants, etc).    

Associations et bénévoles multiplient les opérations de nettoyage, les médias prodiguent des conseils  à longueur d’été et dénoncent les mauvais gestes du citoyen.

Ce phénomène de mauvais gestes récurrents chaque été n’est pas inné, c’est une culture qui nous manque à nous, jeunes et adultes ; préserver la mer et les plages dépend avant tout de la responsabilité de chacun.  

« L’astronomie pour tous », demain à l’INM : L’éclipse lunaire s’offre en spectacle

Il n’est pas toujours possible d’assister à une éclipse lunaire, phénomène naturel extraordinaire qui se produit en moyenne deux fois par an. Mais son observation, lors de son évolution dans le ciel, n’a cessé, à chaque fois, d’attirer l’attention.

La Presse — Demain dimanche, 7 septembre, il y aura l’occasion propice de voir ce phénomène, observable depuis le siège central de l’Institut national de la météo (INM), à Tunis, dans une soirée astronomique ouverte au public intitulée « l’astronomie pour tous ». 

Le ciel au- dessus de nos têtes et ses galaxies seront le théâtre d’un évènement fascinant. 

Passionnés d’y prendre part et voir l’éclipse lunaire dans tous ses états, à bout portant, astronomes et astrophiles ne devraient pas rater l’opportunité et insistent d’être au rendez-vous, dimanche soir, au siège de l’INM. 

Par définition pure et simple, « l’astronomie est l’étude de tout ce qui se trouve dans l’univers au-delà de l’atmosphère terrestre. Cela inclut les objets visibles à l’œil nu, comme le soleil, la lune, et les étoiles. Elle inclut également les objets observables uniquement avec des télescopes ou d’autres instruments, comme les galaxies lointaines et les minuscules particules ».

L’éclipse, étape par étape

Pour bien animer cette soirée exceptionnelle, l’INM aura à meubler un menu très intéressant riche de découvertes spectaculaires scientifiques et astronomiques. Dans un récent communiqué rendu public, l’INM a déjà concocté un programme animé  par des experts de l’univers. Il comprendra une explication du phénomène de l’éclipse lunaire totale et l’observation de la lune durant l’éclipse, ainsi que le suivi de Saturne, de la galaxie d’Andromède et de la galaxie du Triangle.

Cette éclipse lunaire totale, lit-on dans le même communiqué, se produira demain, et sera visible depuis l’Antarctique, l’Australie, l’Asie, l’océan Pacifique occidental, l’océan Indien, l’Europe, l’océan Atlantique oriental et l’Afrique.

A Tunis, ainsi que dans plusieurs régions du pays, ce phénomène serait également, observable, sous un ciel clair et dégagé. A Tunis, la Lune se lèvera déjà éclipsée, à 18h35 (heure locale), offrant, dès son apparition, un disque rougeâtre, appelé « lune de sang » ou la lune rouge. En cette position lunaire, Saturne sera, alors, à bout touchant. 

Pour plus de précision,  selon l’INM, cette éclipse lunaire commence à apparaitre, en début pénombre, à 16h28, puis début partielle à 17h27, ensuite début totalité 18h30, lever de la lune dans sa totalité à Tunis à 18h35, son maximum à 19h11, fin totalité à 19h52, fin partielle 20h56 et fin pénombre à 21h55. Curieux ne pas s’abstenir !

Flottille pour Gaza : grand rassemblement dimanche à 16h à Sidi Bou Saïd

Flottille pour Gaza : grand rassemblement dimanche à 16h à Sidi Bou Saïd

Selon un communiqué publié sur sa page officielle, l’« Flottille maghrébine pour Gaza » donnera le coup d’envoi de son voyage ce dimanche depuis le port de Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, à 16h00. Cet événement, présenté comme une étape majeure de la mobilisation internationale pour briser le blocus imposé à […]

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Sousse : installation de caméras intelligentes à Bab Jebli et autour du Ribat

Sousse : installation de caméras intelligentes à Bab Jebli et autour du Ribat

La municipalité de Sousse a lancé un projet de modernisation de la surveillance urbaine avec l’installation de caméras intelligentes à Bab Jebli et dans la zone nord du Ribat. Reliées directement à la salle des opérations, ces quatre premières caméras sont équipées de technologies avancées, notamment la reconnaissance faciale et l’analyse des flux de circulation […]

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« La Voix de Hind Rajab » de Ben Hania remporte 6 prix à la Mostra Venise

Le film « La Voix de Hind Rajab » de la réalisatrice Kaouther Ben Hania a marqué la 82ᵉ édition du Festival International du Film de Venise en remportant six prestigieux prix parallèles.

« La Voix de Hind Rajab » a remporté 6 prix parmi les huit * décernés lors du festival:

🏆 Leoncino d’Oro
🏆 Premio Croce Rossa Italiana
🏆 Premio Arca Cinema Giovani
🏆 Segnalazione Cinema for UNICEF
🏆 Premio Sorriso Diverso
🏆 CICT UNESCO Enrico Fulchignoni Award

Une consécration exceptionnelle qui témoigne de la puissance de ce film et de l’écho universel de son message. Bravo à Kaouther Ben Hania et à toute l’équipe du film pour ce succès historique qui honore la Tunisie et le cinéma arabe, a commenté le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI).

Y. N.

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L’égyptologue tunisien Taoufik Ilaoui signera « L’Histoire du Monde» : Un ouvrage ambitieux !

«Le génie tunisien». Ce n’est pas une formule de propagande ou un slogan vide de sens. Le génie tunisien est une réalité qui s’impose dans chaque succès tunisien, ici et ailleurs.

Il ne reconnaît pas les frontières. Cette fois, il s’impose là où personne ne l’attend ! 

La Presse — Quand on parle de génie tunisien, on pense rarement aux hiéroglyphes. Et pourtant, Taoufik Ilaoui, l’unique égyptologue tunisien et maghrébin, vient rappeler que la Tunisie continue de produire des esprits capables de dialoguer avec l’Histoire, s’imposant auprès des grandes références internationales. Il nous était impossible de laisser passer son séjour estival en Tunisie sans le rencontrer… 

Les écritures, matrices des civilisations !

Taoufik Ilaoui nous a fait une fleur, celle de nous confier qu’il consacre actuellement toute son énergie à un nouvel ouvrage : «De geschiedenis van de wereld » (L’Histoire du Monde). Entre les recherches sur terrain, les analyses linguistiques et les rayons des bibliothèques, il façonne patiemment une œuvre ambitieuse d’environ 400 pages, qui entend revisiter l’histoire universelle à travers le prisme des langues anciennes, en faisant dialoguer inscriptions et manuscrits.

Un travail d’orfèvre où l’érudition se nourrit des fouilles archéologiques, où la mémoire des civilisations se déploie dans toute sa profondeur. Taoufik Ilaoui ambitionne de proposer une autre lecture de l’Histoire, une véritable fresque historique, en se basant sur l’écriture sumérienne, l’écriture proto-germanique, l’écriture oghamique, le vieil gaélique, l’égyptien ancien, le sankrit, le chinois ancien, l’écriture hiéroglyphique maya et bien d’autres témoignages des grandes civilisations aujourd’hui disparues.

Les fins fils d’un nouveau récit universel assez original seront donc tissés par ce Tunisien maître dans le décryptage des signes anciens, défiant siècles et millénaires. 

Chaque vestige, chaque inscription, chaque manuscrit déterré ou relu éclairera une facette oubliée de notre passé commun, donnant à ce projet une portée à la fois scientifique, mais surtout, profondément humaine. 

Du Kef à Leiden : le parcours d’un maître des hiéroglyphes…

Si «De geschiedenis van de wereld » promet de captiver lecteurs et chercheurs, il invite également à se pencher sur la trajectoire unique de Taoufik Ilaoui, le seul égyptologue tunisien et maghrébin reconnu à l’international, dont la passion pour les civilisations anciennes n’a de limite aucune.

Taoufik Ilaoui. Peu de gens connaissent ce nom en Tunisie. Pourtant il est reconnu à l’international, pour ses travaux et approches de vulgarisation ainsi que sa maîtrise des hiéroglyphes, faisant de lui une voix connue et respectée dans les cercles de l’égyptologie contemporaine, surtout dans les contextes néerlandophones et arabophones. 

Taoufik Ilaoui est né à El Kalaa el Khessba en 1963. Il a effectué sa scolarité à Terjerouine puis au Kef. Une fois le baccalauréat en poche, il s’envole aux Pays-Bas. Dès son arrivée, il entreprend un cursus poussé en néerlandais, ce qui lui permettra, quelque temps après, de s’inscrire à l’Université de Leiden —non loin de La Haye— pour poursuivre des études en Histoire ancienne.

Fasciné dès l’enfance par les pyramides et les mystères qui l’entourent, il oriente naturellement ses recherches vers l’égyptologie et se spécialise dans l’écriture hiéroglyphique au Huub Pragt Egyptoloog (Centre du Dr. Praagt). Après six ans d’études, il développe sa maîtrise du grec et du latin avec le pr Schroeuder à l’Université de Leiden.

Aujourd’hui, Taoufik Ilaoui se présente comme égyptologue, enseignant en hiéroglyphes égyptiens à Leiden et à Hilversun, conférencier, auteur et membre du Museum Het Spinozahuis (Musée de la Maison Spinoza) et du Rijksmuseum van Oudheden (Musée national des Antiquités).

Il est, par ailleurs, une figure culturelle active aux Pays-Bas et une personnalité très bien introduite dans les cercles culturels et même politiques. Taoufik Ilaoui maîtrise l’arabe, le néerlandais, le français, l’anglais et l’italien, ceci est sans compter les langues classiques et anciennes. Ce plurilinguisme constitue pour lui un atout considérable dans le champ de l’égyptologie contemporaine et lui confère un pouvoir de communication incontestable.

Des bancs d’école aux bibliothèques du Monde…

Comme auteur, il a signé « Hiërogliefen» (2012), «The language of Pharahos» (2014 –co-écrit avec Corneilus Pragt), «The civilization of Egypt» (2016) et «Hospital of the soul» (2017). Ses livres sont principalement disponibles dans les grandes bibliothèques des Pays-Bas, de Belgique, du Luxembourg, de Tunisie et d’Egypte, ont été présentés dans de prestigieuses institutions muséales et académiques et leur publication a connu un écho important dans les cercles des spécialistes, mais également auprès du large public.

Mais notre égyptologue passionné est particulièrement fier de son dernier opus «Hospital of the soul» (L’hôpital de l’âme), écrit en latin, en grec, en hiéroglyphes et traduit à l’anglais. Un ouvrage de philosophie et de sagesse anciennes qui prône la paix, l’amour et le vivre-ensemble.

Le souhait de l’auteur était que son livre, à portée universaliste, «inspire les jeunes et les générations futures à vivre une existence sereine, débarrassée de la haine, de l’envie, de l’arrogance, de la cupidité et, surtout, de la guerre ». Cet ouvrage a été intégré aux précieuses collections de la prestigieuse Peace Palace Library, laquelle constitue la plus grande source documentaire de la Cour de Justice internationale, de la Cour permanente d’arbitrage et de l’Académie de Droit international.

Il figure également dans les collections de la Bibliothèque royale des Pays-Bas (Koninklijke Bibliotheek), de la Bibliotheca Alexandrina en Égypte, de la bibliothèque de la Ligue arabe des Etats arabe, dans plusieurs ambassades, etc. Ces présences à forte valeur symbolique attestent d’une grande reconnaissance et confèrent un prestige incontestable à Taoufik Ilaoui et à son travail.

Avec beaucoup d’émotion, il nous raconte sa fierté de voir sa photo juste au-dessus de celle de Gandhi, son idole, sur le fil Instagram de la Peace Palace Library (voir capture d’écran). Mais avec toute cette fierté, même avec tous ses accomplissements, il nous confie, avec une humilité déconcertante, qu’il est en perpétuel apprentissage, qu’il lui reste beaucoup de choses encore à découvrir…

De la reconnaissance…

A travers son parcours exceptionnel, sa grande discipline, sa rigueur, son dévouement, son engagement et son sens de l’éthique, Taoufik Ilaoui a réussi à assoir une grande notoriété en Occident et dans les pays du Golfe en particulier. En 2024, il a reçu des distinctions de la part de Son Excellence le prince Sayyed Mohamed Ben Hareb Ben Abdallah Al Said, ambassadeur du Sultanat d’Oman aux Pays-Bas de l’époque ainsi que de S. E. Khaled Fahad Al-Hajri, ambassadeur du Qatar en Belgique.

Ce dernier lui rendra encore un autre hommage fin septembre prochain, juste avant la fin de son mandat à Bruxelles, parce qu’il considère l’égyptologue tunisien comme « la fierté de tout le Monde arabe !».

Fidèle à ses racines et profondément attaché à son pays, Taoufik Ilaoui n’a jamais oublié la terre qui l’a vu naître, et chaque rencontre avec lui rappelle combien son attachement à la Tunisie reste vivant et inspirant. Il a présenté, à titre gracieux et avec une très grande générosité intellectuelle, plusieurs conférences et a offert ses livres à de nombreuses bibliothèques et institutions tunisiennes.

Salué et distingué à l’international, Taoufik Ilaoui ne cache pas une certaine déception de n’avoir jamais été honoré dans son propre pays. Certes, il a été reçu par M. Mohamed Salah Ben Aissa, directeur du Centre de la Ligue des Etats arabes ainsi que par les ministres successives des Affaires culturelles Mme Hayet Ketat Guermazi et Mme Amina Srarfi, mais encore aucune distinction officielle ne lui a encore été attribuée… «Je me sens étranger chez moi », nous confie-t-il non sans amertume.

Une mémoire en construction…

Une amertume qui ne l’empêche pas de se projeter vers l’avenir. Taoufik Ilaoui nourrit déjà un nouveau projet : rédiger son autobiographie, pendant que son fils Haydar nourrit à son tour le projet de relater la vie de son père, signe que le parcours de ce dernier ne cesse d’inspirer même les plus proches.

Ce double témoignage promet de livrer un regard intime et pluriel sur un parcours hors du commun. Car Ilaoui n’est pas seulement un passionné d’égyptologie et des hiéroglyphes : il s’impose aussi comme un passeur de savoirs, un traducteur des héritages antiques vers notre présent et un témoin vigilant de la place des langues et des civilisations dans l’histoire universelle. Un rôle qui confère à son œuvre, au-delà de la recherche et de la vulgarisation d’un domaine pointu, une véritable portée humaniste et universelle. 

Asma ABASSI

Start-up Tunisiennes : Plus de 24 millions de dollars levés en 2024

Porté par un cadre réglementaire favorable et l’intérêt croissant des investisseurs, l’écosystème tunisien des start-up a franchi un cap en 2024 avec plus de 24 millions de dollars levés à travers 11 opérations de financement.

La Presse — La Tunisie s’impose rapidement comme un hub dynamique pour les start-up et l’innovation en Afrique du Nord. C’est ce qu’a révélé le rapport 2025 de « Start-up Genome », qui dresse un état des lieux de l’écosystème mondial des start-up. 

Le document souligne que le positionnement stratégique de la Tunisie qui est au carrefour de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne, constitue un atout majeur pour attirer les entrepreneurs désireux de se développer à l’échelle régionale. 

Ce positionnement, combiné à un cadre réglementaire proactif, fait de la Tunisie une destination de plus en plus attractive pour les projets technologiques. Le rapport met en avant le rôle déterminant du Start-up-Act, qui a permis de simplifier les procédures, d’accorder des incitations financières et de faciliter l’accès aux réseaux internationaux. 

Depuis son lancement, 1.165 start-up ont obtenu le label Start-up-Act, générant un chiffre d’affaires cumulé de 300 millions de dollars. Rien qu’en 2024, les start-up tunisiennes ont levé 24 millions de dollars à travers 11 opérations de financement.

Des secteurs porteurs 

La Tunisie dispose également d’une infrastructure de capital-risque solide. En témoigne la hausse de 56 % du nombre d’investisseurs actifs en 2024 par rapport à 2023, traduisant l’intérêt croissant des acteurs régionaux et internationaux pour l’écosystème local. Le pays compte dix fonds de capital-risque actifs, qui jouent un rôle stratégique dans le financement « early stage » et l’accompagnement des projets innovants. 

En parallèle, les partenariats public-privé, soutenus par plusieurs bailleurs de fonds, continuent de stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat. Le rapport identifie par ailleurs des secteurs clés où les start-up tunisiennes se distinguent particulièrement. Il s’agit d’abord de l’économie verte et le climat-tech, puisque la Tunisie se positionne comme un hub régional de l’énergie propre avec des mégaprojets tels que le projet d’hydrogène vert « H2 Notos » et le gazoduc « Sahara Green Hydrogen » d’une capacité de 8 GW.

Le lancement du « Green Hydrogen Camp » en 2025 et le projet d’interconnexion Italie-Tunisie d’une valeur de 304,5 millions de dollars favorisent l’émergence d’une nouvelle vague de start-up Greentech. 

Parmi d’autres secteurs porteurs pour les start-up tunisiennes, le rapport a identifié le « Healthtech ». Plus de 30 entreprises tunisiennes innovent déjà dans la télémédecine, les thérapies numériques et la santé reproductive. 

Enfin, l’intelligence artificielle, l’IA générative et le DeepTech, sont des filières qui sont en train de susciter l’intérêt des jeunes et qui apparaissent comme des secteurs d’avenir. 

Le lancement du «AI Innovation Hub » avec « Nvidia » en novembre 2024 constitue une étape clé. De plus, la cession d’InstaDeep pour 682 millions de dollars a déclenché un véritable engouement : plus de 120 start-up spécialisées en IA, développant des Large Language Model ou des « Large Language Model » (LLM) en arabe, des optimiseurs logistiques ou encore des puces d’edge computing sont aujourd’hui actives. 

Selon le document, cette dynamique est, par ailleurs, renforcée par la création de nouveaux parcours doctoraux en machine learning.

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