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Le taux d’inflation a reculé en août

Le taux d’inflation en Tunisie a atteint 5,2 % en août 2025, contre 5,3 % le mois précédent, selon l’Institut National de la Statistique.

Cette légère baisse s’explique principalement par le ralentissement de la hausse des prix dans deux catégories :

Les vêtements et chaussures, dont la progression a été de 8,9 % en août, contre 9,1 % en juillet.

Les loisirs et la culture, qui ont augmenté de 5,4 % en août, contre 5,9 % en juillet.
En revanche, les prix des produits alimentaires ont maintenu un rythme de croissance stable à 5,9 %.

Par rapport au mois de juillet 2025, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 % en août. Cette hausse mensuelle est due principalement à l’augmentation de 1,5 % des prix des produits alimentaires et de 1 % des prix des services éducatifs. En parallèle, les prix des vêtements et chaussures ont diminué de 4,6 %, en raison du début de la saison des soldes d’été.

Ministère de l’équipement et de l’Habitat : Evaluation du portail des services en ligne pour une meilleure efficacité

Une réunion de travail a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics. Une numérisation qui s’inscrit dans le processus de simplification des procédures administratives publiques.

La Presse — Dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la numérisation des procédures administratives et de l’état des services en ligne au ministère de l’Equipement et de l’Habitat, une séance de travail s’est tenue, mercredi dernier, sous la présidence du ministre, Salah Zouari.

D’après un communiqué du ministère, cette réunion a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité et de la rentabilité du portail des services en ligne, qui sont au nombre de 16 services administratifs spéciaux liés notamment à l’autorisation des travaux de construction, les cahiers des charges des conditions des marchés de construction et des travaux publics.

Au cours de la réunion, on a procédé à l’évaluation de l’efficience du rendement du service administratif dédié à l’obtention des autorisations de construction et des travaux publics, qui est destiné à la simplification des procédures au profit des acteurs qui traitent avec le département et leur épargner des déplacements supplémentaires au siège du département afin de fournir les différents documents requis pour l’obtention de ces autorisations.

Cela permettra également de contrôler les ressources humaines, matérielles et financières des entreprises disposant des autorisations requises, souligne le ministère.

Le ministre a recommandé de développer davantage ce service, mis en ligne au profit des différents acteurs depuis environ un an, et ce, afin d’éviter toute lacune et de faciliter les services rendus aux citoyens. Zouari a souligné la nécessité de mener des campagnes d’information et de sensibilisation pour que les professionnels adhèrent à ce service, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation des services administratifs, et d’assurer une plus grande transparence et efficacité lors de la réalisation des projets publics.

Lors de cette réunion, on a passé en revue l’état des lieux quant aux progrès réalisés dans cette perspective de numérisation des autres services, tout en identifiant les problématiques  en suspens et les méthodes de les combler, et ce, en coordination avec les différents acteurs afin de mettre en exploitation ces services dans les plus brefs délais.

La réunion a connu, entre autres, la participation du chef de cabinet, du directeur de la recherche, de l’organisation et de l’informatique, ainsi que d’un nombre de cadres du ministère.

La Tunisie participe au deuxième Sommet africain sur le climat en Éthiopie

La Tunisie participera au deuxième Sommet africain sur le climat qui se tiendra du 8 au 10 septembre 2025 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. C’est ce qu’a confirmé le ministère de l’Environnement à l’agence de presse tunisienne TAP.

Des interventions de haut niveau sont prévues pendant cet événement majeur, auquel le Secrétaire général des Nations Unies devrait assister. Le sommet comportera également plus de 180 événements parallèles et 50 tables rondes sur des thèmes variés, tels que les solutions basées sur la nature, les technologies, l’énergie, l’agriculture, la santé, le financement, l’investissement, les systèmes alimentaires, les villes, les transitions justes, les minerais verts et les systèmes d’alerte.

Ce sommet est organisé en partenariat par l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financement pour un développement africain vert et résilient » face aux perturbations climatiques, en mettant l’accent sur les solutions basées sur la nature et la solidarité régionale.

À cette occasion, les dirigeants africains sont appelés à adopter une position commune en faveur de la justice climatique, du financement durable et du transfert de technologies. Le sommet se tient quelques mois avant la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), prévue du 10 au 21 novembre 2025 au Brésil.

Selon un communiqué conjoint de l’ONU et du gouvernement éthiopien, le Sommet africain sur le climat devrait envoyer un message clair à la communauté internationale : l’Afrique est prête à intensifier son action climatique, mais la COP30 doit garantir sa mise en œuvre.

La prochaine COP30 doit tenir ses promesses envers l’Afrique et ses 1,5 milliard d’habitants. Les récentes conférences sur le climat ont débouché sur des accords mondiaux concrets, comme la création du Fonds pour les pertes et dommages lors de la COP27, l’engagement pour une transition juste vers les énergies propres, ou encore le doublement du financement climatique pour les pays en développement à 1300 milliards de dollars par an d’ici 2035, ainsi que l’établissement de marchés du carbone efficaces.

Café: les taxes de Trump font grimper les prix sur le marché mondial

Les prix des contrats à terme sur le café Arabica ont augmenté jeudi à la bourse Intercontinental, après un avertissement de la CONAB, l’agence alimentaire nationale brésilienne. Cette hausse est la conséquence de l’imposition par les États-Unis de droits de douane de 50 % sur les importations en provenance du Brésil.

D’après Reuters, les contrats à terme sur le café Arabica ont gagné 0,75 cent, soit 0,2 %, pour atteindre 3,7 dollars la livre. La semaine dernière, ils avaient déjà touché un pic de 3,9 dollars, leur plus haut niveau en quatre mois.

Dans son rapport, la CONAB a souligné qu’il serait difficile pour les États-Unis de trouver une alternative au café brésilien sur un marché mondial déjà confronté à une pénurie des stocks. L’agence a ajouté que la tendance à la hausse des prix pourrait se poursuivre.

Initiatives présidentielles pour l’espace public : Embellir la cité, entre esthétique urbaine et dignité citoyenne

Redonner à la ville sa beauté ne consiste pas seulement à repeindre des façades ou restaurer des fontaines. C’est offrir aux citoyens un espace public digne, propre et accueillant, symbole d’une Tunisie qui se respecte et qui respecte ses habitants. Entre ambition esthétique, quête de dignité et fléaux comme le vandalisme, l’enjeu dépasse l’urbanisme et touche au cœur même du pacte social.

La Presse — Le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu dans la nuit du lundi 1er septembre aux places Barcelone et Mongi Bali, fraîchement réaménagées sous la supervision des équipes du Génie militaire. Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de la présidence, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de préserver au quotidien et de manière continue l’esthétique de ces espaces.

Il a souligné que cette responsabilité ne pouvait pas être assumée par la seule municipalité, mais relevait d’un effort partagé entre les différentes parties prenantes. Dans ce cadre, il a ordonné badigeonnage des bâtiments qui jouxtent ces places dans les prochains jours.

Vers une « révolution culturelle » dans l’espace urbain

Au-delà de l’embellissement architectural, le Président Saïed a mis l’accent sur l’importance de créer des espaces ouverts, accessibles, propres et agréables à vivre. Pour lui, cette démarche illustre pleinement la « révolution culturelle » à laquelle il appelle, afin de replacer l’esthétique, la propreté et la convivialité au cœur de la vie urbaine comme un droit fondamental du citoyen.

Il a également exprimé le souhait de généraliser ce type d’initiative dans toutes les régions du pays, en multipliant les espaces verts et en restaurant l’image d’une « Tunisie verte », digne de son histoire et de son identité.

La dignité citoyenne, un projet global

La dignité du citoyen n’est pas un concept abstrait. Elle se traduit dans la vie quotidienne à travers un ensemble de droits et de services concrets. La dignité, c’est d’abord le droit à un transport décent, qui évite d’attendre des heures un bus vétuste ou de voir passer des rames bondées sans pouvoir y monter.

C’est aussi l’accès à des services de santé performants et de qualité, ouverts à tous, y compris aux plus démunis. Elle se manifeste dans une éducation solide et inclusive, capable d’offrir à chaque enfant les mêmes chances de réussite. Elle prend enfin corps dans la possibilité de vivre dans un environnement propre, sain et agréable.

La dignité citoyenne s’exprime également à travers la culture, qui doit être diverse et multiforme, à la fois élitiste et populaire, afin que chacun y trouve sa place. Elle doit être largement accessible à tous, grâce à des événements, des activités et des lieux de divertissement répartis sur le territoire et proposés tout au long de l’année.

Des citoyens au cœur des préoccupations

Lors de sa visite, le Chef de l’État s’est entretenu avec plusieurs citoyens venus partager leurs préoccupations. L’un d’eux a dénoncé les interminables attentes dans les stations de transport et la vétusté des bus et rames de métro. Le Président lui a répondu en assurant que des efforts étaient en cours pour renforcer le parc, grâce à l’acquisition de nouveaux véhicules et à la réparation des rames existantes.

Dans le même esprit, il s’est rendu à la gare de Tunis, récemment rénovée, où il a échangé avec les usagers sur la qualité des services et leurs besoins quotidiens.

L’urgence de comprendre et d’endiguer le vandalisme

Cette ambition se heurte cependant à un défi majeur, celui du vandalisme. En Tunisie, plusieurs exemples récents témoignent de ce fléau, qu’il s’agisse de bus nouvellement acquis caillassés à peine mis en circulation ou de la station de transport de Sfax saccagée peu après sa rénovation. De tels actes ne relèvent pas de simples incivilités. Ils fragilisent l’effort collectif et sapent la confiance entre l’État et les citoyens.

Certes, les sanctions doivent être exemplaires afin de protéger le bien public, mais il est tout aussi essentiel de comprendre les ressorts de ces comportements. Ces jeunes agissent-ils seuls, par colère ou désespoir ? Sont-ils instrumentalisés, voire rémunérés pour saboter les efforts de l’État ? Pourquoi en viennent-ils à détruire ce qui est censé leur appartenir en commun ? Répondre à ces questions ouvre un chantier nécessaire, mêlant sécurité, pédagogie et dialogue social.

Préserver la dignité passe aussi par la protection du bien commun et par l’offre de perspectives aux jeunes qui les détournent de la tentation de détruire ce qui pourrait améliorer leur quotidien.

Civisme et responsabilité collective

Désormais, il appartient aux citoyens de faire preuve de civisme et de responsabilité. Respecter les espaces publics, ne pas y jeter de déchets, éviter de dégrader les infrastructures ou le mobilier urbain, ce sont autant de gestes simples mais essentiels pour préserver la beauté et la fonctionnalité de la ville.

Chaque citoyen, du plus jeune au plus âgé, est appelé à devenir acteur de l’espace commun, conscient que son comportement contribue directement à l’esthétique, à la sécurité et à la dignité de la communauté. Le civisme n’est pas seulement un devoir moral, il constitue la pierre angulaire d’une cité respectueuse et vivante.

La responsabilité ne repose pas uniquement sur les citoyens. Les ministères, les banques et toutes les institutions publiques ou privées ont un rôle essentiel à jouer. Elles doivent entretenir leurs locaux et leurs espaces extérieurs, veiller à l’esthétique de leurs infrastructures et donner l’exemple.

Ce n’est ni au citoyen ni à l’État seul de compenser des négligences institutionnelles. La qualité de l’espace public est le reflet de l’ensemble de la société. Chacun, à son niveau, doit contribuer à son rayonnement, et les institutions ont le devoir d’ouvrir la voie par leur exemplarité.

Des expériences internationales inspirantes

L’expérience tunisienne, au final, n’est pas isolée. Dans plusieurs villes à travers le monde, des initiatives similaires ont montré que l’embellissement urbain pouvait transformer en profondeur la vie des habitants. À Medellín, en Colombie, l’aménagement d’espaces verts et la création de bibliothèques de quartier ont redonné confiance à une population longtemps marquée par la violence.

À Paris, la piétonnisation des berges de la Seine a métamorphosé un espace autrefois saturé par la circulation, en en faisant un lieu de promenade et de convivialité. À Rabat et Casablanca, des projets de réaménagement de places publiques et de fronts de mer ont contribué à moderniser l’image de la ville et à la rendre plus accueillante. Ces exemples démontrent que l’urbanisme, pensé comme un projet collectif, dépasse la simple esthétique pour devenir un levier de dignité, de fierté et de cohésion sociale.

La dignité comme fondement d’une citoyenneté vivante

Au-delà des infrastructures, la dignité touche à l’essence même du lien entre l’individu et la communauté nationale. Elle suppose la reconnaissance de chaque citoyen, quels que soient son âge, son milieu social ou ses orientations politiques. La fierté et le sentiment d’appartenance se construisent sur une double base : l’histoire et le patrimoine qui fondent la mémoire collective, et la valorisation de l’individu dans toutes ses dimensions.

C’est en conjuguant enracinement et ouverture que la citoyenneté peut être vécue pleinement, comme une source d’épanouissement et de cohésion.

Le message porté par le Président Saïed va donc au-delà du simple réaménagement urbain. Il s’agit d’une ambition plus vaste, celle de restaurer à la fois la beauté de la ville et la dignité du citoyen, afin que l’espace public devienne le reflet d’une Tunisie réconciliée avec elle-même et pleinement tournée vers l’avenir.

Réaménager les places et redonner éclat aux espaces communs ne consistent pas seulement à redessiner la ville. C’est une manière d’offrir aux Tunisiens fierté et confiance. L’espace public devient alors le miroir d’un pays qui choisit pas à pas de marcher vers un avenir plus digne et plus lumineux.

La dignité n’a pas de prix

L’une des marques qui distinguent les pays où les gouvernants agissent comme des serviteurs du peuple, toutes catégories sociales ou professionnelles confondues, est bien l’attention continue et la sollicitude permanente dont ils entourent leurs citoyens là où ils se trouvent à n’importe quel moment, quand ils en ont besoin, sans tenir compte de leur appartenance partisane ou régionale ou de leur sensibilité intellectuelle.

Dans la Tunisie du 25 juillet, tous les Tunisiens sont traités sur un pied d’égalité, contrairement à ce qu’on endurait durant la décennie noire à l’époque où régnait en maître absolu la division entre citoyens «bons et utiles» d’une part et sujets à surveiller et à épier, jour et nuit, d’autre part.

Grâce à la gouvernance prônée et concrétisée quotidiennement par le Président Kaïs Saïed, les Tunisiens se sentent, aujourd’hui, fiers de leur appartenance à «la Verte» et sont profondément convaincus, eux et leurs familles, au cas où ils résideraient à l’étranger, que leur pays est constamment derrière eux et qu’il n’acceptera jamais que l’un de leurs droits soit bafoué ou que leur dignité humaine ou intégrité physique soit atteinte sous n’importe quel prétexte.

Ainsi la réaction du Chef de l’Etat à l’affront inacceptable et à l’assassinat du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, perpétré par les forces de l’ordre françaises à Marseille, est-elle à saisir comme un acte de souveraineté d’une haute importance qui témoigne de la volonté de la Tunisie de voir ses citoyens, où qu’ils se trouvent à l’étranger, traités avec dignité et respect, même s’ils commettent des infractions que seule la justice est en droit d’évaluer et de décider des sanctions qui en découlent.

La convocation du chargé d’affaires français en Tunisie pour lui signifier que notre pays dénonce fermement «l’homicide qualifié» dont le citoyen tunisien a été l’objet montre que, désormais, ne passeront plus les pratiques que certains gouvernements occidentaux se permettaient impunément en contrepartie de certains calculs et agendas louches.

De plus, les versions dont se contentaient les autorités européennes ne sont plus acceptées. Seules des enquêtes intègres et transparentes pourraient satisfaire les familles des victimes des agressions lâches et sordides.

Mouvement des surveillants et recrutement des cadres : le syndicat rejette « la décision unilatérale » du ministère

Le syndicat des surveillants et surveillants généraux a exprimé, ce vendredi, son refus de ce qu’elle considère comme une décision unilatérale du ministère de l’Éducation. Le ministère aurait publié le mouvement de mutation des surveillants généraux et procédé au recrutement des directeurs et des censeurs sans associer l’Union. Le syndicat appelle l’autorité de tutelle à revenir immédiatement au dialogue et à établir un nouveau mécanisme de négociation pour résoudre les dossiers en suspens.

Dans un communiqué, l’Union a expliqué que le mouvement des surveillants a été publié sans être rendu public, ce qui contrevient au principe de transparence et représente, selon elle, une « marginalisation délibérée » du rôle des syndicats.

Elle a ajouté que le ministère de l’Éducation a « procédé de manière isolée au recrutement des directeurs et censeurs en l’absence de toute discussion avec les partenaires sociaux, contrairement à la pratique habituelle ». Le syndicat estime que ces agissements imposent une politique du fait accompli et ferment la porte à toute négociation sur des questions fondamentales qui devraient être résolues par un dialogue sérieux et responsable.

Le syndicat a réaffirmé son droit de défendre la transparence et le principe de participation dans tous les dossiers concernant les surveillants, surveillants généraux et le secteur éducatif en général. Il s’oppose également au recrutement des directeurs et des censeurs sans que l’Union générale ne soit représentée dans les commissions.

L’Union a souligné que le secteur est en état de tension en raison du non-respect par l’autorité de tutelle de ses engagements, notamment la publication du concours pour les surveillants généraux et la mise en œuvre des accords signés lors des réunions du 12 février 2024 et du 22 juillet 2024. Le ministère aurait également fermé la porte au dialogue concernant la résolution professionnelle publiée par le conseil d’administration le 14 avril 2025.

Moez Sassi : « La Tunisie peut atteindre un taux de croissance de 4 % « 

L’économiste Moez Sassi a affirmé ce vendredi 5 septembre 2025 que le taux de croissance de 3,2 % enregistré en Tunisie au cours du deuxième trimestre de l’année (en glissement annuel) est un signe positif après une longue période de stagnation.

Invité de l’émission « Eco Mag », M. Sassi a expliqué que le pays n’avait pas atteint un tel taux depuis plus de trois ans et demi. Cette croissance fait suite à une contraction notable et un choc économique survenus au premier trimestre 2025, causé par l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques. Les marchés ont ensuite commencé à s’adapter aux méthodes de paiement alternatives durant le deuxième trimestre.

L’expert a également souligné que si huit secteurs sur 25 avaient enregistré une croissance négative au premier trimestre, ce nombre est tombé à seulement quatre au deuxième trimestre, des secteurs principalement affectés par des facteurs externes. En revanche, plusieurs secteurs ont contribué à la croissance, notamment l’extraction minière, l’agriculture, la construction et certaines activités industrielles.

M. Sassi a insisté sur l’importance de maintenir un rythme de croissance d’environ 4 % pour les troisième et quatrième trimestres. Selon lui, cet objectif est à la fois logique et réalisable, ce qui pourrait permettre l’élaboration d’un budget plus aisé. Il a rappelé que depuis une décennie, les lois de finances tunisiennes n’ont pas réussi à atteindre les taux de croissance prévus, et que les atteindre aujourd’hui renforcerait la confiance des investisseurs dans l’économie nationale.

Il a conclu en ajoutant que la poursuite de la baisse des prix du pétrole dans le monde, combinée à l’amélioration des performances de secteurs comme le phosphate et l’agriculture, pourrait effectivement permettre à la Tunisie d’atteindre un taux de croissance de 4 % d’ici la fin de l’année 2025.

Sfax-nourrissons : Les infections par le virus de la bronchiolite ont diminué de 20 %

Le taux d’infections par le virus de la bronchiolite chez les nourrissons a diminué de 15 à 20 % dans le gouvernorat de Sfax. Cette réduction est le résultat d’un projet régional de trois ans visant à réduire le nombre de cas, mis en œuvre par la direction régionale de la santé de Sfax depuis l’année dernière, a déclaré son directeur, Hatem Cherif.

Dans une déclaration faite ce vendredi à la TAP (Tunis Afrique Presse), Hatem Cherif a souligné l’importance de poursuivre les campagnes de sensibilisation dans les établissements de santé publique pour réduire ce taux de 30 %. Il a également précisé que plusieurs campagnes de prévention ont déjà été lancées, ciblant les mères, ainsi que les femmes enceintes avant et après l’accouchement.

La BH Bank réitère son engagement sociétal à l’occasion de la journée du savoir organisée par le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Agées

Fidèle à sa réputation en tant que banque engagée, adhérent pleinement à la politique sociale de l’Etat, la BH Bank a poursuivi son élan de solidarité et son engagement social à travers la participation à la journée du savoir organisée par le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Agées via l’octroi des prix en faveur des lauréats des centres de protection sociale de l’enfance et les centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance.
En prenant part à cet événement, la banque souligne une fois de plus son engagement citoyen et démontre sa volonté d’assumer pleinement son rôle dans le cadre de sa responsabilité sociétale.

La Presse avec Communiqué

Bourse de Tunis – Le Tunindex clôture la semaine sur une progression de 0,5 %

Le marché boursier a entamé le mois de septembre sur une note positive, avec une progression de du Tunindex de 0,5 % à 11 979,77 points, portant sa performance annuelle à 21,1 %, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Sur une semaine écourtée d’une séance, les échanges ont été relativement soutenus. Une enveloppe de 32,5 millions de dinars (MDT) a été transigée sur le marché, soit une moyenne quotidienne de 8,1 MDT.

A noter à cet effet la réalisation de deux transactions de bloc sur le titre SAH LILAS, totalisant un montant de 2,3 MDT.

Analyse des valeurs

Le titre TUNIS RE s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action du réassureur national s’est envolée de 10,5 % à 9,230 D, dans un modeste volume de 32 mille dinars.

Le titre BNA semble retrouver les faveurs des investisseurs. L’action de la première banque publique en Tunisie a signé une progression de 10,2 % à 9,700 D. La valeur a amassé des échanges de 772 mille dinars sur la semaine.

 Le titre ICF s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX au terme de la semaine écoulée. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est délestée de –10,4 % à 97,000 D notant que la valeur a mobilisé un flux hebdomadaire de 900 mille dinars.

Le titre CARTHAGE CEMENT a été malmené par un mouvement de prise de bénéfices sur la semaine. L’action a régressé de –3,1 % à 1,870 D faisant savoir la valeur a brassé un volume global de près de 800 mille dinars sur la semaine.

UNIMED a été de loin la valeur la plus dynamique de la Cote sur la semaine. Faisant du surplace à 8,700 D, l’action a alimenté le marché avec des capitaux nourris de 11,7 MDT.

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Recul du taux d’inflation à 5,2 % en août 2025 (INS)

Le taux d’inflation a atteint 5,2 % en août 2025, contre 5,3 % le mois précédent, selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS), dans son bulletin mensuel août 2025.

Ce recul de l’inflation, en dépit de la hausse mensuelle, s’explique par un ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe habillement et chaussures (8,9 % en août 2025 contre 9,1 % en juillet 2025) et des prix du groupe de loisirs et culture (5,4 % en août 2025 contre 5,9 % en juillet 2025).

En revanche, le rythme d’augmentation des prix du groupe produits alimentaires demeure au même niveau, soit 5,9 %.

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Taoufik Al Falah, ancien responsable de l’Utica, n’est plus

Taoufik Al Falah, ancien responsable au sein de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), a tiré sa révérence. C’est ce qu’a annoncé l’organisation patronale dans un post publié sur sa page Facebook, vendredi 5 septembre 2025.

Selon un site de la place citant un communiqué, l’ensemble du personnel de l’Utica présente ses condoléances les plus sincères à la famille du défunt, et salue sa mémoire et son engagement au service de l’organisation.

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Rentrée sous tension : la Fédération de l’enseignement secondaire hausse le ton

La Fédération générale de l’enseignement secondaire a réaffirmé sa détermination à engager toutes les actions nécessaires pour défendre les droits des enseignants et préserver les acquis syndicaux, et ce, dans un climat de rentrée scolaire marqué par des tensions croissantes.

Dans un communiqué publié vendredi 5 septembre, la fédération dénonce l’attitude des ministères de l’Éducation et de la Jeunesse et des Sports, qu’elle accuse d’« exclusion » et d’« indifférence ». Elle tient ces deux institutions pour responsables du climat de confusion et de tension ayant accompagné le démarrage de l’année scolaire.

Face à ce qu’elle qualifie de « blocage institutionnel », la fédération estime que l’instauration d’un dialogue sérieux n’est plus une option mais un impératif militant. Elle appelle ainsi les enseignants et leurs structures syndicales à mettre en œuvre les décisions de la commission administrative sectorielle, notamment à travers la participation active aux sit-in régionaux, le refus catégorique des heures supplémentaires, ainsi que le boycott des concertations sur la désignation des directeurs et proviseurs.

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Anutin Charnvirakul, l’héritier conservateur qui veut stabiliser la Thaïlande

Saxophoniste amateur, pilote d’avion et héritier d’un empire du BTP, Anutin Charnvirakul, 58 ans, a été nommé Premier ministre de Thaïlande ce vendredi, au terme d’un jeu d’alliances politiques complexe, dans un pays toujours marqué par des années d’instabilité. C’est ce qu’indique TV5 Monde.

Centriste conservateur, plusieurs fois ministre et habitué des arcanes du pouvoir thaïlandais, Charnvirakul émerge comme le pari de l’opposition pour sortir le royaume d’une crise politique persistante.

Son ascension au sommet de l’exécutif, soutenue par le Parti du peuple — jusque-là principale force d’opposition —, lui permet de succéder à Paetongtarn Shinawatra, destituée la semaine dernière. Un changement de cap inattendu qui rebat les cartes dans une monarchie parlementaire habituée aux coups de théâtre, écrit TV5 Monde.

 

Lire aussi: Thaïlande: destitution de la PM Paetongtarn Shinawatra

 

Issu d’une dynastie et élevé dans les cercles du pouvoir

Fils d’un ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre par intérim lors de la crise de 2008, Anutin Charnvirakul est l’héritier d’une influente famille d’affaires ayant bâti sa fortune dans la construction. Leur entreprise familiale, l’une des plus puissantes du pays, a remporté des contrats publics majeurs, dont la construction de l’aéroport international de Bangkok et du nouveau Parlement, précisément là où Anutin a été désigné Premier ministre.

Diplômé en ingénierie industrielle à New York, il fait ses premiers pas en politique dans les années 1990 comme conseiller au ministère des Affaires étrangères. Il occupera ensuite des postes clés dans plusieurs gouvernements successifs, dont ceux de la Santé, de l’Intérieur, et la vice-primature à trois reprises entre 2019 et 2025 — une longévité exceptionnelle dans une scène politique thaïlandaise souvent instable.

« Caméléon politique », selon ses détracteurs, Anutin a su s’adapter à des coalitions parfois idéologiquement opposées, consolidant sa réputation d’homme de compromis autant que d’opportunisme.

Une image populaire soigneusement travaillée

Surnommé « Noo » — la « souris » en thaïlandais —, Anutin cultive une image de proximité avec le public, contrastant avec son statut d’élite économique. Sur les réseaux sociaux, il s’affiche décontracté, cuisinant en short ou jouant de la pop thaïlandaise au saxophone ou au piano. Il pilote également ses propres avions, qu’il utilise, dit-il, pour transporter des malades ou livrer des organes.

Sa carrière n’a pourtant pas été exempte de revers. Membre à l’origine du parti de Thaksin Shinawatra — figure majeure du camp réformateur —, il a été interdit d’activité politique pendant cinq ans en 2007, à la suite de la dissolution du parti pour fraude électorale. Il mettra cette parenthèse à profit pour se consacrer à l’aviation…

Une coalition improbable, un avenir incertain

Après les élections législatives de 2023, son parti rejoint une coalition avec le camp de Thaksin, refusant toutefois toute alliance avec les partis progressistes. Ironie du sort : ce sont précisément ces derniers qui viennent de le propulser à la tête du gouvernement, dans une alliance de circonstance pour éloigner la famille Shinawatra du pouvoir.

Mais cette union reste fragile, pensent certains analystes de la scène politique thaïlandaise. En juin dernier, le Bhumjaithai avait déjà claqué la porte de la coalition, dénonçant la gestion jugée laxiste du gouvernement sur les tensions frontalières avec le Cambodge.

Figure hybride, entre conservatisme assumé et modernité affichée, Anutin Charnvirakul s’installe aujourd’hui au sommet du pouvoir dans un pays en quête de stabilité. Reste à savoir s’il saura apaiser les tensions politiques chroniques tout en répondant aux attentes d’une société de plus en plus polarisée.

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Bourse de Tunis : séance positive, l’indice progresse à 11 979 points

Le marché Boursier a clôturé la séance de vendredi, 5 septembre 2025, sur une note d’optimisme.

L’indice de référence a progressé de 0,14 % à 11979,77 points, dans un modeste volume de 4,6 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Le titre EURO-CYCLES s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux relativement soutenu de près de 300 mille dinars, l’action du producteur de vélos s’est envolée de 5,1 % à 13,590 D.

Le titre SPDIT-SICAF a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. Transigée à hauteur de 144 mille dinars, l’action a signé une progression de 4,1 % à 12,860 D.

Le titre ESSOUKNA a accusé la régression la plus soutenue de la séance. L’action s’est délestée de –4,4 % à 2,390 D notant que la valeur a drainé un flux anémique de 2 mille dinars sur la séance.

Poursuivant sa descente, le titre ICF a essuyé une correction de –2,4 % à 97,000 D. La valeur a amassé des échanges de 92 mille dinars sur la séance.

Le titre AMEN BANK a chapeauté le palmarès des échanges. L’action a alimenté le marché avec des capitaux bien garnis de 1,2 MD. La valeur a terminé la séance dans le vert, avec une progression de 1,1 % à 45,000 D.

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Boule lyonnaise : la Tunisie décroche deux médailles d’or au Championnat d’Afrique 2025

La sélection tunisienne de boule lyonnaise seniors (hommes et dames) a décroché deux médailles d’or, lors du championnat d’Afrique de la discipline, qualificatif au Mondial-2026, qui se déroule du 2 au 7 septembre à l’Île Maurice.

Les médailles ont été remportées par la paire Achraf Zouari-Mourad Ayadi en double hommes et par Yosra Mhamedi et Hana Dridi au tir rapide en double.

Pour rappel, la Tunisie est représentée lors de cette compétition continentale par Yosra Mhamedi et Hana Dridi chez les seniors filles et par Achraf Zouaoui, Mourad Ayadi et Oussama Balti chez les seniors garçons.

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