Appel d’offres pour l'aménagement du port de Sidi Bou Saïd
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La Presse — Le rapport soumis à l’Unesco en vue de l’attribution du label international de parc géologique au Sud-Est tunisien commence à prendre forme pour être finalisé. Il englobe diverses zones touristiques et géologiques à travers les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès.
L’Office national des mines a initié le projet du Géoparc du Dahar dans le Sud-Est en 2016. Un dossier de candidature a été envoyé à l’Unesco en novembre 2024, après l’achèvement de toutes les étapes requises. Ce projet exemplaire est le premier du genre en Tunisie et le troisième au niveau africain (après le Maroc et la Tanzanie).
Le projet du Géoparc du Dahar s’étend sur une superficie impressionnante de 6.000 km², couvrant la chaîne de montagnes du Dahar à cheval sur les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès. Ce territoire exceptionnel recèle une richesse patrimoniale inestimable, tant sur le plan géologique que culturel, offrant un témoignage unique de l’histoire de la Terre et de l’ingéniosité humaine. L’obtention du label Unesco serait une reconnaissance de cette richesse et une formidable opportunité de valorisation et de préservation de ce trésor national.
Des experts de renom à Tataouine : l’ultime étape pour le Géo parc, un jalon pour le tourisme saharien tunisien
Dans ce cadre, la région de Tataouine est actuellement le théâtre d’un événement capital pour la valorisation du patrimoine naturel. La visite de deux éminents experts de l’Unesco, un Français et un Belge, a eu pour mission l’évaluation du terrain du projet de création des parcs biologiques dans le Sud-Est.
Cette visite fait suite à un rapport méticuleusement élaboré et soumis à l’Unesco, avec l’ambition suprême d’obtenir la prestigieuse labellisation de Géoparc mondial Unesco pour le Sud-Est tunisien. Ce sceau d’excellence, s’il est accordé, propulsera cette région au rang des sites géologiques d’importance planétaire.
Ce projet audacieux, initié en 2016 par l’Office national des mines, vise à ériger le «Géo parc du Dahar» comme un fleuron du patrimoine tunisien.
Le dossier de candidature, fruit d’un travail acharné et de la finalisation de toutes les étapes préparatoires, a été officiellement déposé auprès de l’Unesco le 28 novembre 2024. Il représente une avancée pionnière pour la Tunisie, étant le premier de son genre dans le pays et le troisième sur le continent africain, après les exemples réussis du Maroc et de la Tanzanie.
L’ampleur du «Géoparc du Dahar» est colossale, elle englobe la majestueuse chaîne de montagnes du Dahar, qui traverse des portions des gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès. Ce territoire inestimable recèle un trésor de formations géologiques millénaires, de paysages à couper le souffle et d’un patrimoine culturel troglodyte unique au monde. L’obtention du label Unesco ne serait pas seulement une reconnaissance internationale de cette richesse intrinsèque ; elle constituerait un catalyseur puissant pour le tourisme saharien.
En attirant des visiteurs épris de géotourisme, de découverte culturelle et d’aventure authentique, le géoparc insuffle une nouvelle dynamique économique, créant des opportunités d’emploi et promouvant un tourisme durable et respectueux de cet environnement désertique si singulier. Cette initiative est une promesse de rayonnement et de prospérité pour toute la région saharienne tunisienne.
Le commandant du port de pêche de Skhira, dans le gouvernorat de Sfax, Adel Amari, a annoncé que la production annuelle locale en ressources halieutiques atteint environ 250 tonnes, selon les dernières statistiques de 2024.
Le port, qui s’étend sur 3 hectares dont 2,6 réservés aux bassins, abrite actuellement près de 150 embarcations de pêche côtière, dont 75 équipées de moteurs, ainsi qu’une dizaine d’unités de pêche du poisson bleu.
Dans le cadre d’un projet de réaménagement et de modernisation estimé à 25 millions de dinars, et inscrit dans la coopération technique tuniso-italienne, il est prévu la rénovation des quais et des équipements de levage, l’installation de deux quais flottants, l’aménagement d’un marché de gros du poisson sur 230 m² et la création d’un espace de réparation des filets de 140 m². Le projet comprend également l’aménagement d’une aire d’entretien des embarcations, l’installation d’une cale de halage, le renforcement des réseaux d’éclairage, d’eau potable et d’assainissement, ainsi que la construction de nouveaux espaces.
Selon Adel Amari, ce projet devrait permettre un saut qualitatif dans la productivité du port et faciliter le travail des pêcheurs. Il a toutefois précisé que sa réalisation avait été retardée par certaines difficultés, notamment la détermination de l’emplacement des sédiments marins extraits. Ce problème a été résolu à la suite d’une réunion tenue le 27 mai 2025 avec les autorités locales.
La semaine prochaine, plus précisément le jeudi 4 septembre, nous fêterons le Mouled, avec faste pour certains, beaucoup plus modestement pour d’autres, faute de moyens. Et pour cause ! Le prix du pin d’Alep — le fameux zgougou —, base de l’assida, atteint des sommets vertigineux et n’est plus à la portée même des gens aisés dont quelques-uns se tournent vers les noisettes, ce qui reviendrait, selon leurs dires, moins cher. Et si on revenait à l’assida à la farine, ne serait-ce pas une bonne idée ?
Bonne fête à tous tout de même !
Dans la région semi-désertique du Ningxia, irriguée par les eaux du fleuve Jaune, une petite baie rouge change la donne.
Le goji, jadis simple ressource de subsistance, est devenu un moteur économique, reliant modernisation rurale, essor urbain et ambitions d’exportation. Reportage au cœur de cette transformation silencieuse mais décisive !
La Presse — Au cœur d’une vaste étendue semi-désertique irriguée par les eaux du fleuve Jaune, les villages autour de Zhongning sont devenus le théâtre d’une métamorphose silencieuse mais profonde.
Le bus transportant une trentaine de journalistes issus de divers pays arabes, dont la Tunisie, slalome à travers les plaines du Nord-Ouest chinois et les paysages conjuguant authenticité et modernité se faufilent tels les battements d’ailes d’un colibri.
Là, dans la grande boucle du fleuve Jaune, à 1.100 km de Pékin et sur les abords de la Mongolie, les baies de goji, autrefois modeste source de subsistance, sont aujourd’hui une industrie puissante, tissant un lien concret entre vie rurale et dynamisme urbain.
Une campagne révélatrice d’un renouveau
Les champs de goji, déployés sur plus de 20 mille hectares, sont désormais un pilier économique incontournable. En 2023, l’ensemble de la filière goji — culture, transformation et commercialisation — a généré un chiffre d’affaires d’environ 29 milliards de yuans (près de 4 milliards de dollars), selon des données officielles.
Ce dynamisme s’explique en grande partie par l’intégration de technologies de pointe, à savoir les modules d’irrigation intelligents, les laboratoires de recherche, les usines numérisées…
Ainsi, le développement rural gagne en efficience.
« Aujourd’hui, un gramme de goji “fresh-locked” peut se vendre jusqu’à 1,20 yuan, des dizaines de fois plus qu’avant », témoigne la guide accompagnant les journalistes arabes.
Dans le comté de Zhongning, qui regroupe plus de 120 entreprises de transformation, près de 120.000 personnes sont employées directement par l’industrie.
Ces entreprises représentent plus de 60 % des revenus des agriculteurs locaux, une bouffée d’activité économique en zones périurbaines ou rurales.
Portraits de vies transformées
Dans un vignoble de Mingsha (Zhongwei), la guide, Hu Yuzhu, raconte : « La vie des gens s’est beaucoup améliorée ici.
Aujourd’hui, ils gagnent bien leur vie grâce à une modernisation allant crescendo des zones rurales.
La ville et la campagne s’annoncent de plus en plus en harmonie ».
Il s’agit là d’un vrai contraste avec le passé : jadis terres arides et paupérisées, les campagnes du Ningxia offrent aujourd’hui des opportunités pérennes.
Les familles qui y vivent voient leurs revenus multipliés, sans quitter leurs racines.
Yinchuan, ville en plein essor et interfaces urbaines
Pendant ce temps, Yinchuan, capitale régionale, s’affirme comme un pivot urbain. L’urbanisation à l’échelle du Ningxia est passée de 42 % à 67 % au cours des dernières décennies, soulignant un transfert massif de population vers les villes, où les services, l’éducation et les emplois se concentrent.
Le PIB régional atteint 531,5 milliards de yuans (environ 75 milliards de dollars) en 2023, avec un PIB par habitant de 72 957 yuans (10 353 dollars) bien au-dessus de nombreux arrondissements ruraux. Parallèlement, des zones industrielles modernes comme le « Yinchuan Economic » and « Technological Development Zone » ou le « Desheng Industrial Park » attirent des investissements massifs dans l’animation, la métallurgie, les matériaux ou la biopharmacie.
Entre ville et campagne, une complémentarité en construction
Les succès de la baie de goji ne profitent pas qu’à l’économie rurale ou périurbaine. Ils apportent une stabilité financière, freinent l’exode rural et permettent de maintenir l’ancrage culturel, tout en alimentant les marchés urbains en produits de qualité.
« Avant, ce qu’on récoltait, on le mangeait. Actuellement, on exporte vers l’étranger, on investit dans la technologie… tout change », confie une guide chinoise.
Ainsi, les carrés de désert se transforment peu à peu en bassins de croissance rurale, connectés aux chaînes industrielles urbaines.
A Ningxia, le développement ne se résume pas à une migration vers la ville, mais à une convergence entre deux mondes. La campagne, tirée par le goji, trouve des débouchés rentables, de l’innovation et du sens. La ville, elle, alimente son essor économique avec des produits ruraux de haute valeur ajoutée, mais doit veiller à ne pas oublier les campagnes qui l’alimentent.
Le défi est donc de taille, maintenir une croissance urbaine inclusive, diffuser les infrastructures, les services et les formations jusque dans les villages, et faire de la campagne un moteur solide plutôt qu’un simple réservoir de main-d’œuvre.
Sous la présidence des deux ministres, une réunion de travail a porté sur la formation d’une task force pour étudier les solutions adéquates permettant le lancement de nouvelles liaisons, notamment vers les marchés russe et chinois.
La Presse — Une séance de travail s’est tenue au siège du ministère du Transport, lundi, présidée par les ministres du Transport, Rachid Amiri, et du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya. Cette réunion, d’après un communiqué du département du tourisme, a été dédiée à l’examen de la possibilité de lancer des liaisons aériennes à même d’animer davantage les aéroports intérieurs et soutenir le tourisme national en attirant de nouveaux marchés prometteurs.
La réunion a également connu la participation du directeur général de l’Aviation civile, la chargée de la gestion de la compagnie nationale Tunisair, le président-directeur général de l’Office de l’aviation civile et des aéroports, représentant le ministère du Transport, alors que le directeur général de l’Office national tunisien du tourisme était présent au nom du ministère du Tourisme, ainsi qu’un certain nombre de hauts cadres des deux ministères.
Le ministre des Transport a souligné, lors de son intervention, l’importance d’élaborer un programme conjoint entre les deux départements afin de renforcer l’attractivité de la destination Tunisie, tout en tenant compte du potentiel logistique et opérationnel du secteur du transport aérien. Amri a, de même, passé en revue les efforts déployés pour développer les infrastructures des aéroports tunisiens, y compris à l’intérieur du pays, et ce dans le but d’améliorer l’état de la flotte de Tunisair.
Amri a rappelé, d’après le communiqué, le rôle que joue Tunisair non seulement dans le transport des passagers et le soutien au tourisme dans notre pays, mais également dans les événements nationaux et internationaux d’envergure à l’instar des événements culturels, sportifs et économiques. Il a évoqué, aussi, les conditions exceptionnelles que notre pays a connu comme le reste du monde, notamment lors de crises sanitaires mondiales telles que la pandémie de Covid-19.
Pour sa part, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné que le secteur du tourisme est considéré comme un secteur d’envergure horizontale et étroitement lié à plusieurs autres secteurs, en particulier celui des transports avec ses différentes composantes, et en particulier les transports aérien et maritime. Tekaya a affirmé que le tourisme est parmi les secteurs les plus rentables au vu de sa contribution à l’économie national, avec des entrées importantes en devises et la création de postes d’emploi.
il a évoqué, dans ce contexte, les études publiées par l’Organisation des Nations unies pour le tourisme, qui confirment que le secteur connaît une croissance prépondérante au niveau mondial, ce qui nécessite une bonne réactivité et l’exploitation optimale des opportunités qui s’offrent pour consolider le positionnement de la destination Tunisie parmi les destinations touristiques les plus en vogue.
Dans ce contexte, le ministre a souligné l’importance d’adopter des solutions et des mesures urgentes pour renforcer le transport aérien, tant au niveau externe qu’interne, en tant que levier essentiel pour redynamiser les destinations, en particulier les régions intérieures du pays. De même, il a souligné que le département reçoit actuellement des demandes croissantes de la part des tour-opérateurs internationaux, en particulier de marchés prometteurs tels que la Chine, l’Allemagne et la Russie, ce qui nécessite des efforts supplémentaires et concertés pour répondre à cette demande croissante.
Tekaya a également souligné l’importance de développer le tourisme balnéaire et maritime et d’étendre son activité aux différentes régions de la République, évoquant le lancement des premières expérimentations dans les ports de Sfax, Sousse, Zarzis et Gabès à partir de 2026. Il a souligné la nécessité d’accélérer le développement des ports de plaisance en raison des opportunités prometteuses et de la rentabilité élevée.
Le ministre a conclu en appelant à l’attribution d’espaces pour les artisans au sein des aéroports et des ports pour promouvoir les artisanats et promouvoir le produit artisanal tunisien.
Les deux ministres ont convenu de former un groupe de travail, une task force, qui englobe les services des deux départements, et ce, pour coordonner les efforts et les actions à entreprendre afin de trouver des solutions adéquates aux problématiques qui empêchent le lancement de nouvelles liaisons aériennes, à l’heure où les demandes sont confirmées pour la destination Tunisie de la part des marchés notamment russe et chinois.
En 2024, les crédits bancaires montrent une timide reprise, reflétant une économie tunisienne encore largement soutenue par l’État et ses entreprises publiques. Si le secteur privé reste confronté à des défis structurels, il conserve un potentiel essentiel pour dynamiser la croissance et l’emploi, offrant ainsi une opportunité de transformer le crédit en moteur réel de développement.
La Presse — La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de publier son rapport annuel pour l’exercice 2024. L’un des principaux enseignements porte sur la dynamique du financement bancaire : l’encours global des crédits à l’économie a progressé de 2,8% en 2024, atteignant 118,6 milliards de dinars, contre 115,4 milliards un an plus tôt. Une reprise timide, marquée par de fortes disparités entre le secteur public et le secteur privé.
Un redémarrage tiré par le public
Le volume des crédits aux professionnels a été dopé par l’accélération des financements en direction des entreprises et administrations publiques. Leur rythme de progression est passé de 8,3% en 2023 à 9,5% en 2024. Les crédits à moyen et long termes aux entreprises publiques se sont accrus de 272 millions de dinars, confirmant le rôle moteur de l’État et des entités publiques dans la demande de financement.
À l’inverse, les entreprises privées continuent de montrer des signes de frilosité, avec une croissance quasi stable à 1,5%. La baisse marquée des crédits de trésorerie, notamment les découverts, et l’escompte (avance de trésorerie accordée par la banque en échange de factures ou effets de commerce non encore échus), illustre cette tendance. La reprise sur le moyen et long terme s’explique surtout par des projets spécifiques, comme le déploiement de la 5G, mais elle reste insuffisante pour compenser la contraction des financements de court terme.
Les groupes d’affaires en retrait
Autre fait marquant, la poursuite de la baisse des financements accordés aux groupes d’affaires. Leur niveau a reculé de 39,9 milliards de dinars à fin 2024, soit -0,3% après -0,4% en 2023. La part de ces crédits dans l’ensemble du financement professionnel continue donc de se tasser, passant de 46,1% à 44,7% en un an.
Les banques publiques, de leur côté, ont vu leurs crédits professionnels diminuer de 0,6%, à 33,9 milliards de dinars. Elles restent néanmoins prépondérantes avec 38% du total.
Radiations et créances douteuses
Le rapport de la BCT note que les banques ont augmenté leurs opérations de radiation (2,472 MD en 2024 contre 1,876 MD en 2023), c’est-à-dire le retrait ou l’annulation de créances considérées comme difficiles à recouvrer. Grâce à cela, la progression des créances impayées — les crédits non remboursés par les entreprises — a été un peu freinée.
Mais leur part reste élevée: 16,8 % en 2024 contre 15,7 % l’année précédente. Cette situation montre que le tissu économique reste fragile : une part importante des prêts accordés aux entreprises reste exposée au risque de non-remboursement, malgré les efforts des banques pour « nettoyer » leurs bilans.
Endettement des ménages, le ralentissement se confirme
Côté particuliers, l’endettement total auprès des banques a atteint 29,4 milliards de dinars en 2024, en hausse de seulement 2,3 %, contre 3,1 % en 2023 et 4,8 % en 2022. La progression des crédits ralentit donc nettement. Cette décélération s’explique surtout par un coup de frein sur les crédits à l’habitat (prêts pour acheter ou construire un logement), dont la croissance est tombée de 3,3 % à 0,8 %.
Les crédits à la consommation (prêts pour acheter biens ou services) restent également limités, dans un contexte où le pouvoir d’achat est restreint et où les banques se montrent plus prudentes.
Les créances en contentieux des ménages – c’est-à-dire les crédits non remboursés et en procédure de recouvrement – continuent de croître, mais plus lentement (+3 % en 2024 contre +6,2 % en 2023). Là encore, les radiations ont joué un rôle d’amortisseur, avec 251 MD annulés en 2024 contre 150 MD l’année précédente.
Quelles pistes pour redynamiser le financement de l’économie ?
Face à une croissance du crédit modeste et largement portée par le secteur public, la Tunisie gagnerait à renforcer l’accès des entreprises privées, en particulier les PME, à des financements adaptés. Cela suppose d’accélérer la mise en place d’instruments de garantie et de fonds spécialisés pour réduire le risque bancaire, d’encourager l’émergence du capital-investissement et de stimuler le recours aux marchés financiers comme relais de financement.
Parallèlement, une meilleure transparence dans la gestion des créances douteuses et une digitalisation accrue des services financiers pourraient contribuer à élargir l’offre de crédit tout en maîtrisant les risques. Enfin, le développement du crédit vert et de financements innovants liés aux nouvelles technologies représenterait une opportunité pour orienter l’investissement vers des secteurs porteurs et durables.
Une croissance fragile, un avenir à réinventer
La progression des crédits bancaires en 2024 reste modeste en définitive et inégalement répartie. L’État et les entreprises publiques tirent la dynamique, tandis que le secteur privé, pourtant essentiel à la création de valeur et d’emplois, reste en retrait.
Plus qu’un signe de faiblesse, cette frilosité traduit une peur ; celle d’investir dans un environnement où il n’est ni suffisamment encouragé, ni suffisamment sécurisé. Le privé hésite parce qu’il se sent exposé aux risques sans véritable accompagnement, et contraint par une visibilité réduite sur l’avenir économique du pays.
Tant qu’il restera prisonnier de ce climat d’incertitude et d’absence d’incitations claires, il continuera à se replier au lieu de jouer son rôle de moteur.
Les ménages, eux, avancent avec prudence, freinés par un pouvoir d’achat limité et un accès plus difficile au crédit. Derrière les chiffres, c’est toute une économie qui s’interroge : comment transformer ce financement fragile en moteur durable de croissance ? La réponse ne peut venir que d’une vision collective, alliant réformes structurelles, innovation financière et confiance retrouvée entre banques, entreprises et citoyens. C’est l’une des voies possibles, et totalement accessible.
Encore une agression, encore des morts et des carnages suivis par un déni permanent des autorités de l’Etat sioniste ; la dernière frappe a visé un hôpital (Nasser) de Gaza, tuant au moins vingt personnes, dont cinq journalistes. L’ONU a déploré l’inaction internationale après avoir rappelé que ni les hôpitaux ni les journalistes ne doivent «être des cibles». On a noté quelques réactions officielles publiées en fin de journée (du lundi 25 août).
David Lammy, chef de la diplomatie britannique, réitère son appel à un cessez-le-feu ; le président Emmanuel Macron, de son côté dénonce « une attaque intolérable », l’Allemagne s’est dite « choquée » en appelant à une enquête ». De son côté, Netanyahu a déploré dans un communiqué un «accident tragique», l’on se demande quelles raisons ont poussé ce dernier à s’excuser ?
A notre avis, simplement parce que parmi les journalistes tués dans le bombardement de l’hôpital Nasser, figurent des collaborateurs de médias occidentaux, l’un avec l’agence Reuters, l’autre avec l’Associated Press. Il n’y avait donc pas de guerriers du Hamas déguisés en journalistes ( comme le déclarait la propagande sioniste, principalement en France). Quant à l’enquête annoncée par Netanyahu, il ne faut pas en attendre les résultats, elle est déjà enterrée.
L’ONU, les organisations internationales, les chefs d’Etat et autres hauts responsable ont pris acte du carnage que commet l’Etat voyou. Désormais, ces meurtres et autres agressions attirent l’attention de la communauté internationale et font du sionisme un régime paria parmi les masses. On dirait que le travail des médias (que les sionistes tuent) qui ont rempli avec conscience leur rôle a eu son effet ; le monde occidental, qui découvre jour après jour les horreurs de l’occupation, se réveille d’un lourd sommeil.
L’autre sujet brûlant qui hante les consciences (des hommes justes) est la famine provoquée par les autorités sionistes et qui sévit depuis des mois dans la bande de Gaza ; la plus grande autorité mondiale en matière de crises alimentaires a déclaré récemment que la ville de Gaza connaissait officiellement une « famine artificielle », et que d’autres zones de la bande assiégée ne sont pas loin derrière.
Cette famine étant entièrement d’origine humaine, elle peut être stoppée et inversée. Le temps des débats et des hésitations est révolu, la famine est bien là et se propage rapidement. «Il ne fait aucun doute qu’une réponse immédiate et à grande échelle est nécessaire. Tout retard supplémentaire, même de quelques jours, entraînera une escalade totalement inacceptable de la mortalité liée à la famine », indique le rapport.
Ce rapport a été préparé et documenté (par les détails) par des experts de l’IPC, un organisme indépendant développé par l’ONU et des ONG et le principal outil de surveillance de la faim dans le monde. Rien n’y fait, le gouvernement sioniste, dirigé par le boucher de Gaza, qui ne cache pas ses visées d’exterminer le peuple palestinien, récuse ( sans preuves) les chiffres et les conclusions sous prétexte que l’IPC serait partial et ses résultats tronqués. Cette litanie, devenue obsession, ne trompe plus l’opinion.
A la mémoire de notre très cher père
Khaled Chelaifa
Voilà vingt ans que tu nous as quittés, et pourtant ton absence résonne encore chaque jour dans nos vies.
Vingt années de silence, mais aussi vingt années de souvenirs qui continuent de nous accompagner et de nous réchauffer le cœur.
Ton sourire, ta voix, ta sagesse et ton amour demeurent gravés en nous comme une lumière qui ne s’éteint pas.
Le temps passe, mais il ne pourra jamais effacer la trace indélébile que tu as laissée dans nos vies.
Aujourd’hui, en ce triste anniversaire, nous rendons hommage à l’homme, au père, au repère que tu as été.
Ton souvenir reste une source de force, d’inspiration et d’amour.
Que Dieu t’accorde Sa Miséricorde infinie et t’ouvre les portes du Paradis.
Repose en paix, papa. Tu vis à jamais dans nos cœurs.
Tes enfants
Les services du gouvernorat de Sousse ont transmis à la justice un dossier relatif à un cas de pollution environnementale survenu sur l’une des plages de la région, après la diffusion d’images sur les réseaux sociaux. Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête et confié l’affaire à la brigade de la garde maritime de Kantaoui, a indiqué une source officielle.
Plusieurs activistes de la société civile ont réclamé une investigation approfondie après la diffusion d’une vidéo montrant un rejet massif d’eaux usées provenant d’un canal d’assainissement, entraînant une pollution visible du littoral. Ce phénomène représente une menace sérieuse pour la santé des habitants et pour les ressources halieutiques locales.
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, mercredi, le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la rage dans l’ensemble des gouvernorats du pays à partir du 1er septembre et jusqu’à la fin octobre 2025.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que cette opération, gratuite et obligatoire, s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre la rage. Les équipes de terrain interviendront aussi bien dans les centres de regroupement des animaux que directement dans les zones d’habitation, selon des programmes établis par les commissariats régionaux au développement agricole.
Le département a appelé les citoyens à coopérer pleinement en présentant leurs animaux domestiques et en facilitant le travail des équipes de vaccination, afin d’assurer la réussite de cette campagne nationale.
Lors de sa dernière session, la commission de pilotage de la ligne de crédit dédiée à la restructuration financière des petites et moyennes entreprises (PME) a validé un financement d’environ 9,5 millions de dinars pour une entreprise industrielle spécialisée dans les industries alimentaires. Cette société valorise les déchets issus des moulins à huile en extrayant de l’huile des noyaux d’olive et en produisant des combustibles biologiques destinés principalement à l’export.
Sous la supervision de la ministre de l’Industrie Fatma Thabet Chiboub et en présence de représentants des principales institutions financières et ministérielles, la commission a aussi étudié les dossiers de trois autres entreprises, dont deux évoluent dans le secteur des matériaux de construction. Les rapports présentés ont démontré que ces entreprises ont réussi à surmonter leurs difficultés financières et sociales grâce à l’appui de la ligne de crédit, avec une demande de prolongement de certains programmes de restructuration.
Depuis son lancement, cette ligne de crédit a soutenu la restructuration de 150 PME, avec un engagement global de l’État de près de 331 millions de dinars. Ce mécanisme vise à accompagner les entreprises dans la gestion des difficultés conjoncturelles, assurer leur pérennité et préserver les emplois.
L’article Soutien financier renforcé : 150 PME restructurées grâce à une ligne de crédit dédiée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
L’arrestation d’une femme à El Mellassine, filmée en train d’asperger des chats d’essence avant de les brûler vifs, a une nouvelle fois choqué l’opinion publique. La suspecte, récidiviste, a été placée en garde à vue sur instruction du ministère public près le tribunal de première instance de Tunis 2. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux prouvent qu’elle n’en était pas à son premier acte.
Cette affaire n’est pas isolée. Quelques jours auparavant, le chien Rocky avait succombé à ses blessures après avoir été agressé à Sousse avec un objet tranchant. L’auteur a été condamné à trois mois de prison ferme, une peine considérée comme symbolique par les défenseurs des animaux. Si ce verdict marque une avancée, il reste largement en deçà des attentes de ceux qui réclament une véritable reconnaissance des droits des animaux.
Mais au-delà de ces cas, c’est toute une politique qui est remise en cause. Dans plusieurs municipalités, l’abattage des chiens errants reste une pratique courante, exécutée à balles réelles dans les rues. Ces scènes, parfois sous les yeux d’enfants, choquent autant qu’elles questionnent leur efficacité. Pour les associations, elles ne font qu’entretenir le problème, là où des campagnes de stérilisation, de vaccination et la création de centres d’accueil offriraient des solutions durables.
À cette violence s’ajoutent les empoisonnements, autre méthode couramment utilisée contre les animaux errants. Bien souvent, ces pratiques sont justifiées par la peur de voir des chiens et des chats fouiller les poubelles. Pourtant, ce phénomène découle surtout du manque de civisme : déchets abandonnés dans la rue, dépotoirs sauvages et absence de collecte régulière. En s’attaquant aux animaux plutôt qu’aux causes, on déplace le problème au lieu de le résoudre.
Même sur la scène politique, des voix s’élèvent. Le député Chokri El Bahri a dénoncé cette « chasse » aux chiens, pratiquée depuis plus d’un demi-siècle sans résultat. Il parle d’un « crime » institutionnalisé et plaide pour une approche plus moderne : vaccination, stérilisation, gestion des dépotoirs et structures d’accueil adaptées. Il rappelle qu’un projet de loi, déposé en juillet 2024, interdit désormais aux municipalités de recourir à ces méthodes d’abattage, ouvrant la voie à des alternatives plus respectueuses de la vie animale.
Pour les associations comme Arrahma, dirigée par Jamila Ammar, l’arsenal juridique actuel est « dépassé » et l’État doit prendre ses responsabilités. Les sanctions sont trop faibles, la loi peu appliquée, et les drames se répètent. « Combien de Rocky faudra-t-il encore ? », s’interrogent les défenseurs des animaux.
Ces affaires, largement relayées sur les réseaux sociaux, ne sont pas de simples faits divers. Elles mettent en lumière une réalité dérangeante : en Tunisie, l’animal reste perçu comme un objet ou un nuisible. Tant que l’État ne réformera pas en profondeur sa législation et ne soutiendra pas une politique de protection claire, ces drames continueront de se répéter. Car ignorer la souffrance des animaux, c’est aussi tourner le dos à une part de notre humanité.
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L’article Tunisie : chats brûlés, chiens abattus… jusqu’où ira la cruauté envers les animaux ? est apparu en premier sur webdo.