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Théâtre de l’Opéra de Tunis : A vos candidatures pour « Sortir au théâtre »

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis annonce le lancement des inscriptions pour la sixième édition de la manifestation « Sortir au théâtre », prévue du 26 septembre au 2 octobre 2025 à la Cité de la Culture Chedly Klibi. Devenue un rendez-vous attendu, cette manifestation marque chaque année l’ouverture de la saison théâtrale et place la création tunisienne au cœur de la vie culturelle.

A travers cet appel, le Théâtre de l’Opéra réaffirme son rôle de plateforme de valorisation et de diffusion des nouvelles productions théâtrales professionnelles. Les compagnies sont invitées à présenter leurs créations collectives de l’année 2025, destinées au public adulte. Les dossiers doivent comprendre la présentation artistique et technique du projet, un enregistrement audiovisuel intégral du spectacle en haute qualité, des visuels promotionnels, un résumé en arabe et en français, ainsi que le budget sollicité.

Les candidatures sont à adresser exclusivement par courrier électronique à theatre.opera@mac.gov.tn avant le 10 septembre 2025. Les résultats seront annoncés le 15 septembre 2025. Au-delà de la sélection, « Sortir au théâtre » est pensé comme une fête de la scène et une promesse de rencontre. Sortir au théâtre, c’est partager une émotion collective, découvrir de nouvelles écritures et célébrer ensemble la vitalité de la création tunisienne.

Le Théâtre de l’Opéra invite ainsi le public à renouer avec ce rituel culturel, qui reste un moment de communion et de dialogue vivant entre artistes et spectateurs.

Chroniques de la Byrsa : Il n’y a pas que la mer

La Presse — Voilà. L’été finissant, nous nous retrouvons à la veille de la fin des vacances. Ce sera, dit-on, la rentrée, la reprise des activités « normales », la suspension des activités de loisirs et, conséquemment, le ralentissement si ce n’est aussi le terme de toutes sortes d’activités économiques, culturelles et sportives liées à la saison estivale.

Pour le restant de l’année, nous devrons nous contenter de brèves escapades hors des destinations balnéaires pour nous oxygéner au propre comme au figuré et pour nous détendre à la faveur de furtives pauses « weekendières » (excusez l’audace néologique), de fêtes diverses et de ponts qui peuvent être suspendus (!). C’est mieux que rien, mais c’est une anomalie dictée par la dictature du balnéaire dans nos pays. 

Les chaleurs de l’été ne sont pas seules responsables de cet état de choses. Pensons un instant aux populations des pays enclavés et qui peuvent souffrir des rigueurs du climat l’été, mais aussi en hiver : les pays d’Europe centrale, par exemple, Suisse, Autriche, Slovaquie, etc., pour ne pas évoquer l’Afrique ou l’Asie.

Ceux-là ont su étendre la saison de villégiature à pratiquement toute l’année qu’ils ponctuent d’occasions d’escapades pour profiter de la nature (la neige en hiver, la végétation au printemps, le terroir en automne) à coups d’événements propices à l’attraction de la clientèle. Ils maintiennent ainsi une dynamique économique, culturelle et ludique qui se prolonge toute l’année.

Certes, la scolarité des enfants est un facteur d’importance dans l’organisation du calendrier civil. Ainsi la France, par exemple, a divisé le pays en « académies » qui permettent de libérer la population des parents et écoliers à tour de rôle pour pouvoir profiter et faire profiter les acteurs économiques des vacances de neige, par exemple. 

Chez nous, on a fait un pas dans ce sens avec l’instauration il y a quelques années du week-end de deux jours pleins dans l’administration publique pour permettre d’envisager des déplacements ailleurs que dans les banlieues des villes. Reste que le maintien des cours samedi matin dans la plupart des établissements scolaires empêche le plein rendement de cette mesure.

Et ainsi les profondeurs du pays qui ne disposent pas de devanture maritime se retrouvent également privées de la manne touristique parce que, malgré les trésors qu’elles peuvent recéler, elles ne connaissent pas non plus l’affluence de visiteurs le restant de l’année. 

En parlant de « profondeurs, on ne pense pas seulement aux régions totalement démunies sur le plan structurel touristique, mais également à celles qui en sont pourvues, comme le Jérid qui, ô paradoxe, reçoit son contingent de visiteurs presqu’exclusivement en été, quand le soleil y est brûlant et que les hôteliers de la côte organisent des excursions pour soulager le trop-plein de leurs établissements ! 

Dynamiser la vie économique dans les régions intérieures est un impératif vital pour tout le pays. Le tourisme, en particulier celui des nationaux, peut être un facteur décisif dans ce sens. Alors, engageons la réflexion en vue de le promouvoir. 

Yémen : Des frappes sioniste ont touché la capitale Sanaa

L’armée sioniste a déclaré dimanche avoir lancé des frappes sur Sanaa, capitale du Yémen, deux jours après que les Houthis ont lancé un missile sur « Israël ».
L’armée israélienne a déclaré que ses frappes ont visé un complexe militaire abritant le palais présidentiel, deux centrales électriques et un site de stockage de pétrole.
« Les frappes ont été menées en réponse aux attaques répétées des terroristes Houthis contre l’Etat d’Israël et ses civils, dont les lancements de missiles sol-sol et de drones sur le territoire israélien ces derniers jours », a déclaré l’armée sioniste dans un communiqué.
Les frappes ont fait au moins deux morts et cinq blessés, selon l’agence de presse Saba, contrôlée par les Houthis.
Vendredi, les Houthis ont dit avoir lancé un missile balistique en direction d’Israël. Un dirigeant de l’armée de l’air israélienne a déclaré dimanche que le missile transportait certainement plusieurs sous-munitions « destinées à exploser à l’impact ».
« C’est la première fois qu’un tel missile est lancé depuis le Yémen », a ajouté le dirigeant militaire.
Alliés de l’Iran, les Houthis ont lancé des attaques sur des navires en mer Rouge en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, sous le feu israélien depuis les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Abdul Qader al-Murtada, un membre de haut rang des Houthis, a dit dimanche que les attaques israéliennes avaient pour but de « projeter une fausse image de victoire ».
« (Israël) doit savoir que nous n’abandonnerons pas nos frères à Gaza, peu importe les sacrifices », a-t-il écrit sur X.

Sfax : la plateforme Najda.TN sauve deux vies en une seule journée

La plateforme numérique Najda.TN a permis de sauver, en une seule journée, la vie de deux patients dans le gouvernorat de Sfax, grâce à une coordination rapide entre les équipes de secours et les services spécialisés de cardiologie.
Le premier cas concerne une patiente de 64 ans, originaire de la délégation d’El Ghriba, qui a bénéficié d’un traitement rapide contre une thrombose. L’intervention a été rendue possible grâce à une coordination immédiate entre Najda.TN, l’hôpital Habib
Bourguiba et l’hôpital Hédi Chaker de Sfax.

Le second patient a été pris en charge au service des urgences de l’hôpital local de El Hancha. Là encore, l’alerte lancée via la plateforme a permis une intervention médicale à temps.

Selon les informations communiquées, l’état de santé des deux patients est désormais stable, et chacun a ainsi pu bénéficier d’une seconde chance grâce à une intervention rapide et efficace.

Ce double sauvetage vient confirmer la capacité opérationnelle de Najda.TN à faciliter les interventions médicales critiques, en assurant une réactivité essentielle dans des situations d’urgence.

Marché mondial de l’huile d’olive en 2025 : Reprise mondiale et ambitions tunisiennes

Après deux campagnes éprouvantes pour l’ensemble de la filière oléicole mondiale, le marché de l’huile d’olive connaît en 2025 un regain significatif. Les deux dernières années avaient été dominées par la sécheresse, la chaleur excessive et des rendements historiquement faibles.

Mais la nouvelle campagne ramène un souffle d’optimisme, avec une production mondiale estimée à 3,36 millions de tonnes selon le Conseil Oléicole International (COI), soit une progression de 32 % par rapport à la saison précédente. Ce redressement n’efface pas pour autant les défis structurels qui pèsent encore sur le secteur.

La Presse — En Europe, premier bassin oléicole au monde, la production atteint 1,973 million de tonnes, soit une hausse notable de 29 %. Mais ce volume reste en deçà du niveau record enregistré en 2021-2022, montrant à quel point la filière demeure exposée aux aléas climatiques.

L’Espagne, locomotive mondiale de la production, confirme son leadership avec une récolte de 1,41 million de tonnes, en progression de 51 % par rapport à 2023-2024. Toutefois, cette hausse spectaculaire s’accompagne d’une chute brutale des prix, de plus de 50 % en un an, ce qui fragilise les petits producteurs malgré des volumes de ventes importants.

La Grèce affiche également une solide progression avec une production de 250.000 tonnes, en hausse de 43 %, tout en misant sur la qualité et la richesse en polyphénols pour conforter sa place sur les marchés de niche. Le Portugal connaît aussi une année favorable, avec une récolte estimée à 177.000 tonnes (+21 %).

L’Italie, en revanche, subit de plein fouet les effets du changement climatique, avec une baisse de production de 25 % pour tomber à 248.000 tonnes. La rareté de l’offre italienne se traduit par des prix intérieurs nettement supérieurs à ceux de ses concurrents, poussant les acheteurs internationaux à explorer d’autres sources d’approvisionnement.

La Tunisie, acteur incontournable dans la relance mondiale

Pas loin du continent européen, la Tunisie tire son épingle du jeu en enregistrant une hausse de production de 55 % pour atteindre 340.000 tonnes. 

Ce résultat remarquable confirme son rang de premier exportateur africain et son rôle central dans l’approvisionnement mondial. Dans un marché qui valorise de plus en plus les huiles certifiées biologiques et issues de pratiques durables, l’huile tunisienne bénéficie d’un positionnement privilégié, notamment en Europe et au Moyen-Orient, où la demande pour les produits premium est en forte progression.

Cette performance ne doit pas masquer les défis commerciaux qui se profilent. Les exportations vers les États-Unis, l’un des marchés les plus dynamiques pour l’huile d’olive, risquent d’être freinées par la politique tarifaire américaine. 

Cette contrainte incite les producteurs tunisiens à poursuivre leur stratégie de diversification géographique en explorant davantage les marchés asiatiques, où la consommation connaît une croissance soutenue, et ceux de l’Amérique latine, encore largement inexploités.

Turquie et Maroc : deux trajectoires opposées

La Turquie enregistre la plus forte progression hors Europe avec une production qui grimpe à 450.000 tonnes, doublant presque par rapport à l’année précédente et surpassant ainsi la Tunisie en termes de volume. Ce résultat impressionnant reflète l’importance croissante de la Turquie comme acteur majeur du marché mondial.

À l’opposé, le Maroc connaît une troisième année consécutive de baisse significative. Sa production chute à 90.000 tonnes, bien en dessous de la moyenne quinquennale de 141.600 tonnes. Les raisons sont multiples : sécheresse persistante depuis six ans, déficit hydrique de 70 % par rapport à la moyenne et températures extrêmes au moment crucial de la floraison.

Face à cette crise, les autorités marocaines ont suspendu les droits d’importation et autorisé l’entrée de 30.000 tonnes pour couvrir une consommation nationale estimée à 140.000 tonnes. Malgré ces mesures, les prix ont atteint des niveaux record, avoisinant 140 dirhams le litre, alimentant les craintes de pénuries et de fraude.

Si la campagne 2024-2025 marque un retour encourageant de la production, les fondamentaux du marché demeurent fragiles. La baisse rapide des prix, notamment en Espagne, met sous pression les producteurs qui voient leurs marges s’éroder. Les changements climatiques, responsables de récoltes catastrophiques en Italie et au Maroc, continuent de menacer la stabilité de la filière. De plus, l’offre d’huiles extra vierges de haute qualité reste insuffisante pour répondre à une demande internationale en constante croissance, renforçant la concurrence sur ce segment premium.

Opportunité stratégique pour la Tunisie

Pour la Tunisie, cette reprise mondiale est porteuse d’opportunités, à condition de consolider ses atouts. Le pays a déjà renforcé son image grâce à la qualité de ses huiles biologiques et à une logistique d’exportation performante. Mais un effort supplémentaire doit être consenti pour valoriser davantage la production locale.

La majorité des volumes exportés sont encore envoyés en vrac vers l’Europe pour être conditionnés et commercialisés sous des marques étrangères. Le développement d’une filière tunisienne de mise en bouteille et de marketing international permettrait d’accroître considérablement la valeur ajoutée.

L’adoption de pratiques agricoles durables, l’investissement dans l’irrigation moderne et la certification systématique des huiles bio renforceraient encore la compétitivité du produit tunisien sur les marchés les plus exigeants. En parallèle, la diversification des débouchés reste cruciale : l’Europe demeure un partenaire incontournable, mais l’Asie-Pacifique, l’Afrique subsaharienne et l’Amérique latine offrent de nouvelles perspectives de croissance.

La campagne 2025 représente une étape clé pour le secteur mondial de l’huile d’olive.

Elle confirme la capacité de production à rebondir après des crises majeures, mais elle révèle également une vulnérabilité structurelle face aux variations climatiques, aux fluctuations des prix et aux tensions commerciales. Pour la Tunisie, cette période doit être transformée en tremplin stratégique, afin de consolider sa position parmi les grands acteurs mondiaux et de s’imposer comme un fournisseur fiable, innovant et durable pour les années à venir.

La ligne d’or : Le management anti-corruption

La Presse La corruption est souvent présentée comme un mal endémique, une fatalité enracinée dans les pratiques économiques et politiques et, pourtant, réduire ce fléau à une simple question morale serait passer à côté de sa nature profonde : un déficit de management.

Là où règnent l’opacité, l’absence de contrôle et le culte de l’informel, la corruption prospère et, à l’inverse, là où s’impose une gouvernance claire, la corruption recule. Autrement dit, l’anti-corruption n’est pas seulement une question de lois, mais une question de management, au cœur des organisations.

Un management anti-corruption ne peut se limiter à des déclarations de principe car il s’agit avant tout d’intégrer dans les processus de l’entreprise ou de l’administration des mécanismes concrets. Les lignes directrices sont simples, mais le défi est dans leur mise en œuvre, et parmi elles cartographier les risques pour voir où la corruption se situe ou peut se situer. Pour ce faire, un audit indépendant serait le bienvenu, mais aussi une politique de promotion d’une culture organisationnelle, où l’intégrité n’est pas un mot creux, mais un défi que doivent relever les organisations et les entreprises. 

Le management anti-corruption fait en fait référence aux pratiques et systèmes mis en place par une organisation pour prévenir, détecter et traiter la corruption, ainsi, le principal cadre de référence est sans doute la norme ISO 37001. 

L’organisme de certification explique que l’ISO 37001 vient appuyer l’organisation dans la mise en œuvre d’un système de management anti-corruption ou le renforcement des moyens de contrôle déjà en place.

Parmi ses exigences, la mise en place d’une série de mesures, à l’instar de l’adoption d’une politique anti-corruption, la désignation d’une personne chargée de superviser la conformité à cette politique, la sélection et la formation des employés, l’évaluation des risques de corruption relatifs à certains projets ou partenaires commerciaux, la mise en œuvre de moyens de contrôle financiers et commerciaux et l’engagement de procédures de signalement et d’enquête.

Par ailleurs, l’ISO 37001 demande à la direction de « démontrer son leadership et son engagement vis-à-vis du système de management anti-corruption et en communiquer la politique et les objectifs à l’ensemble du personnel et aux tierces parties, telles que les sous-traitants, les fournisseurs et les partenaires associés à des activités communes ».

 Le système de management contribue ainsi à réduire le risque de corruption et permet de démontrer à la direction, au personnel, aux propriétaires, aux investisseurs, aux clients et aux autres partenaires commerciaux que des moyens de contrôle anti-corruption fondés sur de bonnes pratiques internationalement reconnues sont en place. Il peut également, dans le cadre d’une enquête judiciaire, servir à prouver que des mesures raisonnables ont été prises pour prévenir la corruption

Il serait cependant naïf de croire que la transparence se décrète. Elle s’apprend, se cultive, se récompense, et il devient clair que la lutte contre la corruption est, certes, une bataille juridique et politique, mais pour qu’elle ne soit pas sporadique, il est fondamental d’initier une réforme profonde des pratiques managériales. 

« La corruption est l’un des fléaux les plus néfastes et les plus complexes de notre époque, et en dépit des efforts mis en œuvre aux niveaux national et international pour la contrer, elle continue à sévir », rappelle l’Organisation internationale de normalisation.

À la frontière tuniso-algérienne, un mégaprojet à 2 milliards qui peut tout changer… attend encore

Le mégaprojet “Costa-Coralis”, destiné à transformer le visage de la ville de Tabarka et de l’ensemble de la région du Nord-Ouest tunisien, reste à ce jour en suspens, malgré les espoirs qu’il suscite auprès des habitants de quatre gouvernorats concernés.
Des démarches sont actuellement en cours pour mobiliser les investisseurs et partenaires afin de relancer ce projet ambitieux, apprend l’agence TAP auprès de responsables régionaux à Jendouba.

Selon Saadallah Khalfaoui, représentant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) à Jendouba, “le projet, une fois lancé, devrait entraîner une hausse de 5 % du PIB régional (dont +2,1 % dès la première phase), et générer une dynamique multisectorielle, au-delà du tourisme, touchant l’agriculture, l’industrie locale et les services”.

Khalfaoui estime également que le projet pourrait créer plus de 12 000 emplois directs et indirects, contribuant ainsi à la réduction du chômage, de l’exode rural et de l’émigration économique.

Les premiers contacts avec des investisseurs et institutions financières ont confirmé l’intérêt suscité par “Costa-Coralis”. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) a donné son accord de principe pour acquérir 20 % du capital de la société porteuse. Plusieurs partenaires nationaux et internationaux ont, quant à eux, signé des lettres d’intention couvrant divers volets : aménagement, hôtellerie, santé, mobilité durable et services annexes.

Faouzi Redissi, premier responsable de la société “Haifa for Development and Investment” (Haifa HDI), en charge du projet, a affirmé que les partenaires restent intéressés par la réalisation du projet, qui devrait s’étendre sur une superficie de 140 hectares, avec un investissement estimé à 2 milliards de dinars. Le projet ambitionne de devenir un pôle intégré à la fois touristique, culturel et économique.

Initialement conçu en 2016 par un collectif d’investisseurs locaux et régionaux, le projet a été officiellement porté par la société Haifa HDI dès 2019.

Redissi a toutefois rappelé que si le projet n’est pas lancé dans un délai de cinq ans (trois ans, plus deux années de prolongation), l’État pourrait récupérer les 140 hectares alloués, conformément à la législation en vigueur.
“Nous avons relancé les investisseurs pour obtenir une confirmation de leur engagement. Leur réponse est attendue prochainement”, a-t-il confié à l’agence TAP.

Tribune : L’accès à la justice fiscale en Tunisie

Le contribuable tunisien n’est souvent pas consulté lorsqu’il s’agit d’augmenter les taux d’impôt ou d’élargir leur champ d’application. Même à l’occasion du débat parlementaire, l’avis de celui-ci reste généralement sans véritable impact. D’un autre côté, les pouvoirs de l’administration fiscale sont élargis sans que la question de l’équilibre du système ne soit posée.

Doter les contribuables de garanties suffisantes pour les protéger contre les excès et les erreurs de l’administration fiscale constitue l’essence même d’un système juste et équitable. La justice, en tant que mécanisme de contrôle et de protection, est l’une de ces garanties fondamentales. Y accéder n’est pas un privilège, mais bien un droit humain inaliénable consacré par les engagements internationaux de la Tunisie et la Constitution.

La Tunisie a, en effet, ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, garantissant le droit à un procès équitable, affirmant le droit à un recours effectif devant une juridiction compétente.

Ces engagements trouvent également un prolongement dans le droit interne. La Constitution tunisienne de 2014, puis celle de 2022 ont affirmé avec force que la justice est indépendante et garante des droits et libertés. L’article 124 de la Constitution actuelle énonce explicitement le droit à un procès équitable dans un délai raisonnable, tandis que l’article 117 érige l’indépendance de la justice en principe fondamental. Selon les textes, la Tunisie semble ainsi offrir un cadre solide garantissant l’accès à la justice fiscale.

Ecarts entre engagements et pratique… 

Pourtant, dans la pratique, les écarts sont criants. L’adoption du Code des droits et procédures fiscaux avait constitué une avancée majeure dans la reconnaissance des droits des contribuables, mais depuis, le système fiscal tunisien s’est compliqué, rendant le parcours du justiciable encore plus difficile.

Le contentieux fiscal est confié à des juges de fond majoritairement issus du droit privé, non formés à examiner la légitimité d’actes administratifs comme les arrêtés de taxation. Leur tendance à éviter de statuer sur les contestations relatives à la motivation des arrêtés précités prive la justice fiscale d’une partie essentielle de son efficacité. À cela s’ajoute le défaut de spécialisation.

Les juges non formés aux subtilités d’une matière technique sont incapables d’offrir aux contribuables toutes les garanties d’un procès équitable. Aussi, les mutations fréquentes aggravent la situation. Les magistrats expérimentés sont rapidement affectés à d’autres fonctions, obligeant les justiciables à supporter les coûts du recours presque systématique aux expertises judiciaires, qui finissent par dicter l’issue des litiges.

Le contentieux du recouvrement : un risque immédiat pour les entreprises 

Le contentieux du recouvrement illustre encore mieux ces dysfonctionnements. Les actions de recouvrement, basées sur un titre exécutoire tel qu’un état de liquidation, impactent rapidement la situation financière des contribuables. Ceux-ci se retrouvent face à un code de la comptabilité publique vétuste et à l’absence de recours efficaces contre les abus.

Plus grave, ce contentieux n’est pas couvert par le double degré de juridiction, privant ainsi le contribuable d’une protection fondamentale. En référé, les juges civils, peu accoutumés à la matière fiscale et confrontés à des données techniques complexes, peinent à trancher en faveur des justiciables.

Le référé fiscal : une protection vitale mais inaccessible

Dans ce contexte, le référé fiscal pourrait jouer un rôle vital. Il permettrait de protéger rapidement une entreprise contre des mesures de recouvrement susceptibles d’avoir des conséquences irréversibles. Néanmoins, en Tunisie, son accès est limité !

Pour obtenir le sursis à exécution d’un arrêté de taxation d’office, le contribuable doit, dans un délai de 60 jours, soit fournir une caution bancaire équivalente à 15 % du principal, soit payer 10 % du principal contesté. Cette exigence, lourde pour des entreprises déjà fragilisées, prive souvent ces dernières de toute possibilité de défense rapide.

De surcroît, la suspension ,qui est limitée à une seule année à compter de la notification de l’arrêté, ne couvre pas les retenues à la source, immédiatement recouvrables même lorsqu’elles sont contestées. En 2014, lors des assises nationales, la société civile est parvenue avec beaucoup de difficulté à inscrire parmi les dispositions de la réforme fiscale la création d’un référé fiscal autonome capable de suspendre l’exécution d’un arrêté manifestement démesuré ou de protéger les contribuables incapables de fournir une caution bancaire.

Ce référé permettrait également de traiter les recours contre les actions de recouvrement et saisies abusives. Mais malgré son utilité, le ministère des Finances, qui domine l’initiative législative à travers les lois de finances, tarde à appliquer cette disposition.

Conclusion : une justice fiscale pour les solvables

Un accès effectif à la justice fiscale ne protège pas seulement les contribuables, il contribue à rétablir l’équilibre du système fiscal, en encadrant les pratiques de l’administration et en limitant les décisions arbitraires qui peuvent générer des distorsions et favoriser la corruption. 

Ainsi, le référé fiscal, censé être un instrument de justice rapide et protectrice, demeure une promesse non tenue, laissant les contribuables exposés à des mesures de recouvrement parfois irréversibles. Sans réforme réelle, l’accès à la justice fiscale en Tunisie reste une justice destinée aux seuls solvables et demeure une promesse théorique pour tous les autres qui en ont le plus besoin.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Saison des olives et des dattes : Trêve de scénarios catastrophes

Nous y sommes déjà. A l’entrée de certaines villes du centre et du sud, des enfants vous offrent, à des prix symboliques, des bouteilles remplies d’olives fraîchement cueillies et assaisonnées de sel. Une façon d’annoncer que nos oliveraies sont lourdes de fruits mûrs et que ces primeurs prouvent l’ouverture d’une nouvelle saison.

Dans quelques semaines, ce sera le branle-bas pour la cueillette, qui mettra à la disposition de l’économie nationale des moyens pour renforcer les efforts déployés pour relancer cette économie qui, déjà, sort la tête de l’eau.

La Presse — Mais ce n’est pas tout. Notre bonne terre nous donnera la possibilité de lancer presque dans les mêmes intervalles la collecte de dattes. Là, aussi, les prémices sont positives. Notre agriculture est bien en ordre de bataille pour relever les défis.

En effet, il ne faudrait pas oublier que nous sommes sur le point de boucler la saison des grandes cultures qui a affiché de nouveaux records. Et on a  annoncé dans la foulée, que pour la prochaine saison, les graines sélectionnées sont déjà disponibles.  

Sans oublier l’excellente récolte de pommes qui a dépassé les prévisions dans certaines régions. Cela n’a nullement assagi les prix de vente aux consommateurs. Des pommes de deuxième choix, aussi grosses que des billes, sont affichées à six dinars le kg.

Ou encore, le record établi au niveau de la production des pistaches, qui a largement dépassé celui de l’année dernière. Allez voir les prix demandés sur le marché. C’est inconcevable.

Faire profiter le consommateur

Ceci dit, il n’y a que du positif et les regards devraient se tourner vers la manière de traduire cette aisance dans laquelle se trouvent nombre de produits du terroir dans les faits, en faisant profiter le consommateur.

En effet, il faudrait que cessent ces scenarios catastrophes que l’on fabrique de toutes pièces, en cherchant des victimes pour soutenir que cela ne répond pas aux aspirations des producteurs. Histoire d’augmenter les prix et de revaloriser un produit qui sera disponible en quantité de plus en plus importante.

Les surfaces emblavées  dans les grandes cultures sont de plus en plus vastes. Chaque année, on plante des milliers de nouveaux pieds d’oliviers, alors qu’autant entrent en production. Les nouvelles surfaces prises sur le désert, avec l’appui de l’Armée nationale, qui a mis en place des étendues équipées de toutes les commodités et prêtes à l’usage, des hectares  de terre où prospérera la fameuse datte «deglet ennour».

Les particuliers ont compris l’intérêt de revenir à la terre. Les vergers sont de plus en plus étendus et les producteurs, grâce à un ciel prolifique, déversent des produits qui ont permis de conquérir de nouveaux marchés à l’étranger.

Changer les ordres du jour

Tout cela devrait changer les ordres du jour de ceux qui sont garants des intérêts des consommateurs, les vrais, ceux qui sont directement impliqués dans un plan national de relance et non ceux qui s’improvisent responsables, pour ne poser que des points d’interrogation.

Déjà, avons-nous appris qu’une réunion s’est tenue pour étudier de quelle manière utiliser les restes des huileries pour en faire un résidu utile et non s’en débarrasser n’importe où, dans l’irrespect total de l’environnement. C’est positif.

L’huile, cette année sera produite en grande quantité. Il ne faudrait pas que se pose de nouveau, le problème des prix et des quantités à accorder au marché local. Nous devons comprendre une fois pour toutes que la quantité sera en constante augmentation et plancher au moins sur deux questions de principe. La première porte sur le remplacement progressif des huiles de graines importées pour soulager la balance commerciale et faire profiter le consommateur tunisien de l’huile de son pays.

La seconde, répondre de quelle manière mettre un terme à ces exportations en vrac de la majorité de notre huile.

Il convient de noter que les exportations tunisiennes d’huile d’olive au cours de la campagne 2024-2025 ont atteint 239 000 tonnes, soit une augmentation de 35 % par rapport à la campagne 2023-2024.

Notre huile, ce n’est pas un secret, est reconditionnée ailleurs et remise sur les marchés internationaux sous d’autres étiquettes. Combien de fois a-t-on soulevé ce problème ? Depuis que nous ne savons plus où stocker notre huile. Qui s’est chargé de ce problème qui sera de plus en plus d’actualité en raison de l’augmentation de la production attendue pour les prochaines années ?

Avec les médailles d’or qu’empoche notre huile un peu partout dans le monde, nous n’avons pas été capables de prendre des décisions à même de valoriser ce trésor de la nature. Inconcevable !

«Le Conseil oléicole national s’est récemment réuni en ce mois d’août 2025, sous la présidence d’Azzedine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, en présence de représentants des structures publiques concernées et de représentants de la profession.

La réunion a été consacrée à l’examen du déroulement de la campagne d’exportation, des indicateurs mondiaux de production et de prix, ainsi qu’à la matrice des programmes et mesures relatifs aux préparatifs pour la réussite de la prochaine campagne 2025-2026».

Réduire la pression

Il a recommandé «une collaboration entre toutes les parties pour remédier aux insuffisances de la campagne précédente, tout en insistant sur la nécessité d’une meilleure coordination face aux évolutions et interventions rapides afin de garantir le succès et le bon déroulement de la campagne».

L’objectif était donc «d’assurer une campagne oléicole réussie en termes de production, de transformation et d’exportation». C’est parfait.

Mais, parmi les «représentants des structures publiques concernées et de représentants de la profession» n’y avait il pas un seul qui aurait suggéré de baisser la pression sur le consommateur tunisien et revaloriser par des propositions audacieuses notre huile sur les marchés étrangers ?

Voilà pourquoi on devrait revoir les contenus des ordres du jour, en sortant des sentiers battus. En mettant en évidence une nécessaire ouverture, qui réponde aux nouvelles conditions de production qui se sont imposées, tout en donnant de l’air au consommateur que l’on doit absolument défendre.

Au moins au niveau de ce qu’actuellement nous produisons en grande quantité. Au point d’être contraints de céder cette manne céleste à bas prix, parce que nous ne savons pas la revaloriser ou quoi en faire.

Accidents de la route : La baisse du nombre de blessés ne masque pas la hausse des décès

Après un début d’été relativement «normal» et habituel en termes d’accidents de la circulation en Tunisie, notamment pour ce qui est des victimes, voilà que cette saison finit en queue de poisson avec des annonces de décès chaque jour qui passe, touchant jusqu’à nos amis les dromadaires dans le sud tunisien…

La Presse — Plus un seul jour ne passe ces derniers temps sans qu’on apprenne qu’un accident s’est produit à tel ou tel endroit de la Tunisie, causant de nombreux blessés et des victimes, qu’ils soient hommes, femmes ouvrières, jeunes et moins jeunes, la faucheuse ayant repris «du poil de la bête» pour n’épargner aucune famille ou presque.

Car chaque victime de la route, c’est celle de toute une famille endeuillée qui vit le traumatisme pour assez longtemps sans trouver de remède. Une plaie toujours béante qui touche des milliers de Tunisiens chaque année, sans qu’une parade vitale, sérieuse et vigoureuse soit réellement trouvée, par-delà même la répression qui sévit. Les accidents routiers qui dépassent l’imaginaire défraient la chronique. 

Il y a quelques jours le renversement d’un bus transportant des ouvrières agricoles a fait 1 victime et une vingtaine de blessées dans leurs rangs. Alors qu’on croyait en avoir fini avec les dangers qui les guettent comme par le passé, transportées «comme du bétail» les voilà qui vivent de nouveaux drames.

Il y a un jour de cela, un accident est survenu à Kairouan (Centre-ouest) provoquant 1 mort et 3 blessés graves. Le lendemain, 7 dromadaires son fauchés dans un accident à Kébili. Les accidents impliquant des dromadaires sur les routes sont un problème récurrent, particulièrement dans le sud du pays.

Ces accidents sont souvent dus à la présence de dromadaires en liberté sur les routes, notamment en dehors de la saison de reproduction, où ils paissent sans surveillance, et dans des régions où les routes traversent les zones de pâturage. A ce rythme-là le palier de 1.500 morts d’humains par an va être atteint, voire historiquement franchi.

Car même si les accidents de la route sont connus pour avoir diminué en Tunisie ces dernières années, le nombre de victimes ne cesse de monter en flèche… Pour l’année 2025, les statistiques les plus récentes de l’Observatoire nous donnent une image assez contrastée. Le nombre total d’accidents et de blessés a diminué par rapport à l’année précédente, mais on note malheureusement une augmentation du nombre de décès sur les routes. C’est ce qu’on appelle un «bilan lourd», malgré une baisse des accidents.

Statistiques contrastées de l’Onsr

Le rapport de l’Observatoire national tunisien de la sécurité routière fournit une analyse détaillée des accidents de la route pour l’année 2025. Les données sont comparées à celles des deux années précédentes 2024 et 2023 et ventilées selon plusieurs facteurs, notamment le lieu, la cause, le jour de la semaine et le type de véhicule impliqué. Premier constat : le nombre d’accidents de la route et de victimes en 2025 a considérablement diminué par rapport à 2024 et 2023.

Une baisse de 15,32 % (-580 accidents) a été observée, avec 3.207 accidents en 2025 contre 3.787 en 2024. Le nombre de blessés a diminué de 16,99% (-876), passant de 5 157 en 2024 à 4.281 en 2025. Une «légère» augmentation du nombre de décès de 7,33 % (+52), totalisant 761 décès en 2025 contre 709 en 2024. Maintenant, une rapide lecture comparée de 2025 par rapport à 2023.

Une baisse de 17,94 % (-701 accidents) ont été signalées, avec 3.207 accidents en 2025 contre 3 908 en 2023. Le nombre de blessés a diminué de 20,19 % (-1.083), passant de 5.364 en 2023 à 4.281 en 2025. Le nombre de décès a augmenté de 2,42% (+18), avec 761 décès en 2025 contre 743 en 2023.

D’après les dernières données de l’Observatoire national de la sécurité routière, pour les 8 premiers mois de 2025, la Tunisie a enregistré une baisse du nombre d’accidents et de blessés par rapport à 2024. C’est une bonne nouvelle, mais le bilan reste lourd. Alors, il faut se pencher sur les facteurs qui ont mené à cette réalité.

Répartition des accidents par facteur

Les principales causes des accidents de la route, des blessures et des décès sont souvent liées au comportement des conducteurs, comme la distraction et l’inattention. Ces dernières sont la cause du plus grand nombre d’accidents, avec 1.304 cas signalés, soit 40,66% du total. Elles ont également entraîné 234 décès (30,75%) et 1.535 blessés (35,86%). L’excès de vitesse est la deuxième cause la plus fréquente, avec 491 accidents (15,31%), et première cause de décès avec 205 décès, soit 26,94% du total.

Le défaut de priorité a causé 262 accidents (8,17%), 25 décès (3,29 %) et 348 blessés (8,13%). Les accidents sont plus fréquents dans certaines zones et selon le type de route empruntée. En zone urbaine, c’est à cet endroit que le nombre d’accidents est le plus élevé, avec 972 cas signalés (30,31%). Ceux commis sur les routes principales se classent au deuxième rang avec 779 accidents (24,29%). Sur les routes nationales, on a enregistré 444 accidents (13,84%) mais le nombre de décès est le plus élevé, avec 202 (26,54%).

Donnant plus de détails, l’Observatoire a ajouté que le taux de décès chez les hommes s’est élevé à 86% et à 14% chez les femmes, soulignant que les jeunes et les adultes (âgés de 18 à 59 ans) sont les plus touchés par les accidents de la route en Tunisie. Le rapport périodique a également souligné que les points noirs qui enregistrent le plus grand nombre d’accidents sont au nombre de cinq et se trouvent dans les gouvernorats de l’Ariana, de La Manouba, de Ben Arous et de Sfax (n°1 et n°14).

URT Sfax : un siège assiégé mais inébranlable

La ville de Sfax a été le théâtre d’un rassemblement de protestation suivi d’une marche pacifique pour exiger «l’assainissement» de l’Union régionale du travail et «sa libération des syndicalistes corrompus», ce qui a provoqué une contre-mobilisation de syndicalistes pour défendre le siège de l’organisation.

Rassemblés devant le palais municipal avant de se diriger vers le siège de l’Union régionale du travail (URT), les manifestants brandissaient des banderoles et scandaient des slogans appelant à la « purification » de l’UGTT, accusée d’avoir été détournée de ses objectifs fondamentaux et tenue pour responsable de la dégradation économique de la région.

La députée de Sfax ouest, Kamilia Elloumi, présente sur place, a déclaré à la TAP que ce mouvement visait à «purifier l’organisation syndicale, la libérer des griffes des loups et demander des comptes à certains dirigeants». Elle a attribué la fermeture de «la plupart des entreprises à Sfax aux mauvais traitements infligés par l’Union», ce qui, selon elle, la chute du classement économique de la région de la première à la neuvième place nationale.

En réaction, un nombre important de syndicalistes et de militants, dont d’anciens responsables, se sont rassemblés derrière un cordon de sécurité pour protéger le siège de l’URT, affichant leur soutien indéfectible à l’UGTT et à sa ligne de «fermeté».

Le secrétaire général adjoint de l’URT de Sfax, Mohamed Abbas, a qualifié le siège de «forteresse de la lutte», affirmant que l’Union «continuera de résister à toutes les conspirations». Il a dénoncé des campagnes de dénigrement «habituelles» et une application du décret-loi 54 avec «deux poids, deux mesures », car 20 plaintes déposées par le syndicat étaient restées sans suite à ce jour.

Abbas a annoncé que la direction syndicale tiendra une réunion de son bureau exécutif lundi 25 août et organisera une grande mobilisation à Sfax. Il a assuré qu’il n’y aura « pas de concessions sur la négociation, ni de recul sur l’augmentation des salaires ». D’ailleurs, assure-t-il, des rounds de négociations dans les secteurs privé et public face à la flambée des prix vont prochainement reprendre.

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Ingérence américaine : Les États-Unis accusent Macron et détournent le débat sur Gaza vers l’antisémitisme

L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, a adressé une lettre au président Emmanuel Macron dans laquelle il exprime « sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France » et dénonce « l’absence d’action suffisante du gouvernement pour le combattre ». Le courrier, révélé dimanche par l’AFP, reprend presque mot pour mot les critiques déjà émises par le Premier ministre israélien Benjamín Netanyahou, marquant une convergence entre Washington et Tel-Aviv dans leur pression sur Paris. Une pression diplomatique inhabituelle En dénonçant publiquement la politique française, l’ambassadeur américain sort du cadre habituel de la diplomatie, qui privilégie généralement la […]

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Sfax : deux vies sauvées en une journée grâce à la plateforme d’urgence Najda

Sfax : deux vies sauvées en une journée grâce à la plateforme d’urgence Najda

Le ministère de la Santé a annoncé que les équipes médicales de Sfax sont parvenues à sauver la vie de deux patients en une seule journée, grâce à l’efficacité de la plateforme d’urgence « Najda ». Le premier patient, âgé de 64 ans et originaire de la région de El Ghraïba, a bénéficié d’une prise […]

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Tunisie : fortes pluies et grêle au centre, Sidi Bouzid enregistre 35 mm

Tunisie : fortes pluies et grêle au centre, Sidi Bouzid enregistre 35 mm

Au cours des dernières 24 heures, plusieurs régions du centre et du sud de la Tunisie ont connu des précipitations notables, accompagnées localement de chutes de grêle. Selon le dernier bulletin de l’Institut national de la météorologie (INM), la pluviométrie la plus importante a été enregistrée à Sidi Bouzid Ouest avec 35 mm, plaçant ce […]

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Le chef du gouvernement assiste à la séance de clôture de la TICAD 9 : Pour une Afrique plus innovante et résiliente

Un plan d’action pour cette session sera adopté pour mettre en œuvre les recommandations les plus importantes contenues dans la déclaration de Yokohama au cours des trois prochaines années.

La Presse — La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a assisté vendredi, au Palais des Congrès de Yokohama au Japon, à la séance de clôture de la neuvième session de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique, Ticad 9. Zenzri était accompagnée de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, de responsables de la présidence du gouvernement, du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

D’après un communiqué de la présidence du gouvernement, la séance a été présidée par le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, qui a présenté les résultats les plus importants de cette neuvième session, qui s’est tenue sous le slogan «Coopération pour trouver des solutions innovantes avec Afrique», appréciant la participation importante de nombreux chefs d’État et de gouvernement africains.

Ishiba a également souligné que lors de cette neuvième session de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique, de nombreuses idées ont été échangées sur les moyens «d’inventer des solutions communes», soulignant l’importance de l’action collective pour renforcer les capacités humaines et industrielles, espérant que le sommet de la Ticad 9 sera un nouveau point de départ vers une renaissance distinguée de l’Afrique et un partenariat plus solide entre le Japon et l’Afrique. 

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, la place importante de l’Afrique dans l’économie mondiale et la nécessité d’un consensus sur les priorités du développement en Afrique dans la période à venir ont été soulignées au cours de cette session.

Les travaux de cette séance de clôture ont abouti à l’adoption à l’unanimité de la «Déclaration de Yokohama Ticad 9» sur la recherche de solutions innovantes et innovantes avec l’Afrique.

Cette annonce s’articule autour de trois axes principaux: l’économie, la société, et la sécurité et la stabilité, et ce, à travers l’investissement dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que la santé, les technologies de la communication, l’intelligence artificielle et des infrastructures de haute qualité, en insistant sur l’importance du rôle des jeunes, des femmes, du secteur privé et des startups. 

La «Déclaration de Yokohama Ticad 9» a également affirmé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique en tant que pilier pour réaliser les aspirations des peuples africains en matière de développement en fonction de leurs priorités et de leurs choix.

Un plan d’action pour cette session sera adopté pour mettre en œuvre les recommandations les plus importantes contenues dans la Déclaration de Yokohama au cours des trois prochaines années.

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