La Cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, est arrivée ce dimanche 29 juin 2025 à Séville pour prendre part aux travaux de la quatrième Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), qui se déroule du 30 juin au 1ᵉʳ juillet 2025.
À son arrivée à l’aéroport international de Séville, elle a été accueillie par Fatma Omrani Chargui, ambassadrice de Tunisie en Espagne. La Cheffe du gouvernement participera à plusieurs panels consacrés à diverses questions économiques majeures.
Au cours de cette conférence, Mme Zaafrani Zenzri s’entretiendra également avec des chefs d’État et de gouvernement, ainsi qu’avec des responsables d’institutions financières internationales et de groupes économiques mondiaux.
La quatrième édition de la FfD vise à réformer les mécanismes de financement à tous les niveaux, notamment en impulsant une réforme de l’architecture financière internationale et en surmontant les obstacles qui freinent l’investissement.
La conférence réunit une large gamme de dirigeants gouvernementaux, d’organisations internationales et régionales, d’institutions financières, d’entreprises, de représentants de la société civile, ainsi que des acteurs du système des Nations unies, afin de repenser les méthodes de financement du développement durable à l’échelle mondiale.
La Commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple s’apprête à examiner une nouvelle initiative législative présentée par 73 députés issus de différentes formations parlementaires. Cette proposition vise à instaurer un cadre légal pour la régularisation des dettes agricoles en souffrance, dans le but de soutenir les agriculteurs tunisiens lourdement impactés par les crises successives.
Le projet de loi, structuré en trois articles, propose plusieurs mesures d’allégement pour les exploitants agricoles et les entreprises opérant dans le secteur, dont les dettes sont classées en catégorie 4 ou plus par la Banque centrale de Tunisie.
Parmi les mesures phares de cette initiative :
Rééchelonnement des dettes : Les banques publiques seraient tenues de restructurer le principal des dettes agricoles sur une période maximale de 7 ans, assortie d’un délai de grâce d’un an, non renouvelable.
Allégement des intérêts : La proposition prévoit l’annulation des pénalités de retard et la limitation des intérêts contractuels à 20 % de leur valeur initiale.
Rôle renforcé des banques publiques : Celles-ci seraient chargées de définir une politique de recouvrement spécifique aux dettes agricoles, d’approuver les accords de conciliation et de désigner les structures compétentes pour leur mise en œuvre.
Annulation partielle des dettes : De manière exceptionnelle, les banques pourraient renoncer à hauteur maximale de 5 % du principal des dettes agricoles octroyées avant le 31 décembre 2022, sous condition de règlement du solde dans un délai de six mois après la signature d’un accord de conciliation, prolongeable une seule fois.
Le texte précise par ailleurs que les accords de conciliation portant sur des dettes faisant l’objet de poursuites pour suspicion de corruption seraient annulés de plein droit en cas de condamnation judiciaire définitive.
Dans leur exposé des motifs, les députés signataires soulignent que cette initiative s’inscrit dans un contexte de grave détérioration du secteur agricole, résultant de plusieurs années de sécheresse, de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine. Ces événements ont particulièrement fragilisé les petits agriculteurs et les entreprises actives dans des filières stratégiques telles que l’huile d’olive, les dattes ou encore les semences. Incapables de rembourser leurs dettes dans les délais impartis, nombre d’entre eux se trouvent aujourd’hui en grande difficulté financière.
Ce projet de loi vise ainsi à offrir une bouffée d’oxygène au secteur agricole, tout en encadrant les mécanismes de régularisation pour éviter les abus et préserver l’équilibre du système bancaire public.
La session de contrôle de l’examen national du baccalauréat 2025 débute ce lundi 30 juin et se poursuivra jusqu’au jeudi 3 juillet, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale. Les résultats officiels de cette session seront publiés le 13 juillet.
La session principale, tenue au début du mois de juin, a enregistré un taux de réussite national de 37,08 %. Les ajournés, éligibles à la session de contrôle, représentent 31,95 % des candidats, tandis que 30,52 % ont été définitivement recalés.
Le meilleur score au niveau national a été réalisé par Mohamed Nasraoui, élève au lycée pilote Mohamed Fraj Chedhly à l’Ariana, qui a obtenu une moyenne exceptionnelle de 19,95/20 dans la filière mathématiques.
Cette filière s’est d’ailleurs distinguée par ses performances lors de la session principale, affichant le taux de réussite le plus élevé à l’échelle nationale, avec 74,93 % d’admis. Sur 8 224 candidats, 5 980 ont réussi, tandis que 1 391 ont été ajournés, soit un taux de 17,43 %.
Le ministère a rappelé que toutes les conditions logistiques et de sécurité sont réunies pour garantir le bon déroulement de cette deuxième session, déterminante pour des milliers de candidats.
500 000 dinars algériens. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le plafond journalier maximal fixé par Algérie Poste pour le paiement électronique via le code QR.
Pour vous donner une idée sur ces 500 000 dinars algériens, ce montant est l’équivalent de 11 350 dinars tunisiens, ou environ 3 310 euros journaliers.
Et l’institution financière publique algérienne d’expliquer dans un communiqué : « Ce plafond élevé permet aux utilisateurs d’effectuer des achats de manière sécurisée et fluide via leur téléphone portable, sans avoir à transporter d’argent liquide ni à utiliser directement leur carte bancaire ». Vous avez saisi la différence avec d’autres pays de la région.
D’ailleurs, en Algérie la mesure est qualifiée de « bond qualitatif dans la modernisation des moyens de paiement et l’amélioration du niveau d’inclusion financière », relaie algerie360.com.
L’institution assure que « ce service sera progressivement généralisé à l’échelle nationale, dans le cadre du déploiement du service BaridPay, qui permet aux commerçants d’accepter les paiements via le code QR ». A noter que ce processus a effectivement débuté le 14 juin 2025.
Pour l’heure, la généralisation du service dans sa première phase se concentre sur les petits commerces, tels que les pharmacies et les points de vente locaux, considérés comme « la colonne vertébrale du commerce quotidien dans les quartiers et les zones résidentielles ».
Dans une deuxième phase, l’utilisation de ce service d’Algérie Poste sera étendue progressivement à divers secteurs commerciaux, y compris les grandes surfaces, les restaurants et les prestataires de services.
A souligner que cette initiative s’inscrit dans le contexte de la transformation numérique entreprise en Algérie, « qui comprend la modernisation des infrastructures financières et la facilitation de l’utilisation des moyens de paiement modernes pour les citoyens et les commerçants », écrit Algerie360.com.
Voilà un exemple qui pourrait inspirer d’autres institutions financières au Maghreb et ailleurs en Afrique.
Les négociations climat organisées à Bonn en amont de la COP30, prévue en novembre à Belém (Brésil), se sont récemment achevées sur un constat amer : peu d’avancées, beaucoup de frustrations. Alors que l’urgence climatique s’aggrave, les discussions piétinent, en décalage flagrant avec les besoins du terrain, selon Le Monde.
Les 196 délégations présentes n’ont pas réussi à progresser sur l’ensemble des points à l’ordre du jour. Si des ébauches de textes ont été adoptées pour préserver le processus multilatéral, les avancées concrètes restent limitées. Les engagements pris à la COP28 de Dubaï, notamment sur la sortie des énergies fossiles, peinent à se traduire en actes. Seuls 25 pays – dont la Norvège, la Somalie et Belize – ont soumis à ce jour à l’ONU leur plan climatique mis à jour, pourtant attendu depuis février. La date limite a, ainsi, été repoussée à septembre prochain.
Les grandes puissances émettrices comme la Chine, l’Inde et l’Union européenne (UE) manquent toujours à l’appel – cette dernière étant divisée sur une cible de réduction des émissions de 90 % d’ici 2040.
Autre sujet de discorde : les financements climatiques
Les pays du Sud réclament plus de fonds publics pour faire face aux effets du réchauffement, dénonçant l’insuffisance des 300 milliards de dollars promis d’ici 2035 à la COP29 de Bakou. La demande de l’Inde d’inscrire à l’agenda de la COP30 un point sur les obligations financières des pays riches a tout simplement été rejetée par ces derniers.
Dans ce climat de blocage, ONG et pays vulnérables lancent un cri d’alarme : ils estiment qu’il est urgent de reconnecter ces débats à la réalité des populations. « Le climat ne répond pas aux discours mais aux réductions d’émissions », a rappelé Alden Meyer, expert du think tank E3G.
Tunis, UNIVERSNEWS (Education) – Le ministère de l’Éducation a annoncé dans un communiqué que les candidats à l’examen d’entrée aux collèges pilotes pour l’année 2025 (sixième) qui souhaitent recevoir leurs résultats par SMS peuvent s’inscrire à ce service à partir d’aujourd’hui, dimanche 29 juin, à 10h00, en envoyant un SMS au 85005 avec le texte suivant : SIX suivi d’un espace et du numéro d’inscription à l’examen.
Les candidats inscrits à ce service recevront un SMS avant l’annonce officielle des résultats, comprenant le détail complet des résultats de l’examen, la moyenne dans les différentes matières, la note obtenue et les résultats de la demande d’admission dans un collège-pilote. Cette année, 64.065 élèves se sont inscrits aux centres d’examen pour passer l’examen, sur un total de 213.508 élèves inscrits en 6e année de l’école de base.
Les candidats sont en course pour 3 850 places dans les collèges pilotes, conformément à la décision du ministre de l’Éducation nationale du 12 mai 2025 fixant la capacité d’accueil des établissements participant au concours pour l’année scolaire 2025-2026. Le ministère de l’Éducation nationale a affecté 302 centres d’examens écrits, 27 centres de dépôt, un centre de traduction des matières en braille et 8 centres de correction à ce concours.
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Un incident tragique a secoué vendredi 27 juin la cérémonie d’ouverture du festival de l’épervier de Haouaria. La femme qui avait été blessée par l’explosion d’un « fusil traditionnel » est décédée samedi 28 juin.
L’homme, qui manipulait un fusil artisanal de type carabine, aurait perdu le contrôle de son arme, provoquant son explosion de celle-ci entre ses mains et l’amputation de sa main. Suite à cette tragédie, l’Association régionale des chasseurs de Nabeul a publié un communiqué annonçant l’annulation de toutes les activités festives restantes, y compris l’épreuve de tir à l’arc. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – L’été à Hammamet rime toujours avec sa célébration annuelle des arts qui se déroulera comme à l’accoutumée, du 11 au 13 août 2025. Les soirées nocturnes du festival international de Hammamet verront défiler sur scène 36 spectacles, étalés sur 33 rendez-vous artistiques : Musique, danse et théâtre font la programmation de 2025. Des dates clés et des artistes hors pairs sont attendues. Un programme qui renforce l’aspect historique du festival et mettent en valeur son authenticité, son ouverture vers le monde sans oublier sa touche moderne et éclectique.
Cette édition est marquée par la participation d’artistes provenant de 14 pays : Tunisie, Palestine, Algérie, Maroc, Syrie, Liban, Soudan, Jordanie, Mali, États-Unis,d’Amérique, France, Italie, Espagne et Colombie. Une diversité unique qui fait office d’un carrefour de rencontres et d’échanges culturels. Une édition qui entretient la renommée mondiale du festival.
L’international sera à l’honneur certes, mais sans négliger la création artistique locale : De grands noms de la scène musicale tels que Lotfi Bouchnak, Sabeur Rebaï, Balti ou Ghazi El Ayadi sont attendus, sans oublier la nouvelle vague de projets musicaux contemporains menés par des artistes tels que « Jadhb », « Soudeni » ou « Benjemy ».
L’édition se distingue par sa pluralité musicale, faite de plusieurs styles : du Raï, Gnawa, flamenco, la salsa, en passant par le jazz, l’électro, sans oublier la musique classique, symphonique et le Tarab.
Le festival accueille des valeurs sûres comme Hind Ennaira du Maroc, Djazia Satour d’Algérie, Yuri Buenaventura de Colombie, ou encore le groupe « Las Migas » d’Espagne. Une soirée spéciale intitulée « Sinfonica » est consacrée à des chansons françaises éternelles, qui rendent hommage à Dalida, Charles Aznavour, et d’autres icônes.
Le public de Hammamet pourra profiter de spectacles inédits fusionnant héritage musical et modernité, comme le projet « Osool » de Yacine Boularès, ou « Koum Tara», une création musicale mêlant musique populaire algérienne, classique et jazz. Une soirée intitulée « Dialogue des cordes 2 », menée par le musicien virtuose Kamel Ferjani, explorera des sonorités de l’Orient et de l’Occident.
La 59ème édition ne se limite pas qu’à la musique, elle fait la part belle part au théâtre et à la danse contemporaine, avec notamment le spectacle d’ouverture « Ragouj » de Abdelhamid Bouchnak et Hamza Bouchnak, hommage au rappeur Kafon, disparu le 10 mai dernier. D’autres pièces de théâtre sont également retenues, telles que «Mère des pays» de Hafedh Khalifa, « Ad Vitam » de Leila Toubel, « Au violon » de Fadhel Jaziri, « La dame Kerkoine » du duo Wajdi Gaïdi et Houssem Sahli, ou encore le spectacle chorégraphique « Arboune » de Imed Jemaa. Le 13 août, date symbolique et en guise de clôture, un concert de la chanteuse Nabiha Karaouli, ravira le public mélomane. Une bonne manière de célébrer la femme tunisienne et de rappeler la place des artistes femmes tunisiennes sur scène.
La billetterie cette année n’est accessible qu’en ligne. Le public pourra vite se procurer ses tickets sur le site officiel du festival de Hammamet : festivaldehammamet.com.
Programme :
11 juillet : « Ragouj – Le Spectacle » – Abdelhamid Bouchnak & Hamza Bouchnak (Tunisie)
12 juillet : « La Nuit Des Chefs » – Théâtre de l’Opéra de Tunis – Pôle Musique et Opéra ; Orchestre Symphonique Tunisien (Tunisie)
13 juillet : Hind Ennaira (Maroc) – Djazia Satour (Algérie)
14 juillet : Naïka (Haïti – France)
15 juillet : RUST (Syrie / Liban) – Alsarah & The Nubatones (Soudan)
16 juillet : « Mère des pays » – Hafedh Khalifa (Tunisie)
17 juillet : Jathb (Tunisie) – Soudeni (Tunisie)
18 juillet : « Ad Vitam » – Leila Toubel (Tunisie)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Divers) – Les unités de la Garde maritime, de la Marine nationale et de la Protection civile se sont immédiatement mobilisées ce matin pour tenter de retrouver une fillette de trois ans, emportée au large samedi 28 juin alors qu’elle se trouvait sur une bouée pneumatique « chambre à air ».
Très rapidement, tous les moyens possibles ont été mis en œuvre par les secours pour retrouver lue sa mère avait installée sur la plage de Aïn Grenz à Kélibia, Les recherches, suspendues à la tombée de la nuit, ont repris à l’aube ce dimanche matin à partir de 4h. (M.S)
La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée, ce dimanche, à Séville (Espagne ), pour participer aux travaux de la quatrième Conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4), qui doit se tenir du 30 juin au 1er juillet 2025. La Cheffe du gouvernement, qui a été accueillie à l’aéroport international de Séville, […]
Malgré la guerre et les difficultés économiques persistantes, de plus en plus d’Ukrainiens choisissent de passer des vacances à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays. Et de plus en plus d’Ukrainiens choisissent la Tunisie.
Selon un nouveau rapport de l’agence de marketing numérique Inweb, cité par NV Business, en 2024, 51% des Ukrainiens ayant prévu des vacances ont choisi des destinations nationales. Ce chiffre devrait augmenter pour atteindre 85% en 2025.
Selon la même étude, seuls 29% des personnes sondées prévoient de voyager à l’étranger cet été. On observe toutefois une nette tendance à la hausse vers les destinations européennes : Bulgarie (+78%), la Grèce (+59%), Chypre (+28%) et l’Espagne (+10 %). La simplification logistique, comme les circuits en bus et les vols courts, est à l’origine de cette tendance.
Les destinations internationales les plus populaires sont l’Égypte, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Tunisie. Cependant, l’intérêt pour la Tunisie a considérablement augmenté grâce aux nouveaux vols au départ de Chisinau, désormais une plaque tournante incontournable pour les voyageurs ukrainiens.
Avant l’invasion russe, en 2023, quelque 27 000 Ukrainiens visitaient la Tunisie chaque année. L’espoir est de voir ce chiffre de nouveau atteint au cours des prochaines années. Quoique la poursuite de la guerre fait planer l’incertitude sur une réelle reprise des marchés est-européens, notamment russe et polonais, qui constituent un réservoir intéressant pour la destination Tunisie.
Au cours des cinq premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté plus de 34 100 tonnes de produits agricoles biologiques vers 38 pays, pour une valeur de 420,4 millions de dinars tunisiens (124 millions de dollars américains). C’est ce qu’indique Tunis Afrique Presse (TAP).
L’huile d’olive biologique (87,8 % du volume total) et les dattes (11,7 %) constituent l’essentiel de ces exportations.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 9 000 opérateurs – agriculteurs, transformateurs et commerçants – sont impliqués dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie. La plupart d’entre eux ont besoin d’un soutien supplémentaire pour améliorer leur compétitivité et leur conformité aux normes internationales.
Selon sa stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2030, la Tunisie ambitionne de devenir un leader mondial dans ce domaine, notamment en améliorant l’efficacité de la gestion et en élargissant la gamme de produits aux huiles essentielles, à la caroube, aux légumes, aux produits à base de figue de barbarie et autres produits.
Le milliardaire américain Elon Musk a vivement critiqué ce samedi la dernière version du projet de loi sur les impôts et les dépenses, élaboré sous la présidence de Donald Trump et actuellement examiné par le Sénat américain.
Dans un message publié sur la plateforme X, Musk a qualifié le texte de “complètement fou et totalement destructeur”, affirmant que ce projet de loi risque de détruire des millions d’emplois aux États-Unis et de causer un préjudice stratégique majeur au pays.
“Ce projet de loi offre des aides financières à des industries dépassées, tout en infligeant de lourds dommages aux secteurs d’avenir”, a-t-il ajouté, soulignant le danger que représente ce texte pour la compétitivité économique des États-Unis.
Cette déclaration intervient quelques semaines seulement après une période de tension entre Musk et le président Trump, consécutive aux commentaires critiques de l’entrepreneur à propos de la législation fiscale.
Elon Musk, figure influente de la tech et de l’industrie, insiste sur la nécessité d’adopter des mesures qui favorisent l’innovation et la croissance des secteurs stratégiques, plutôt que de soutenir des filières obsolètes.
Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a rapporté ce samedi 28 juin 2025 qu’un séisme d’une magnitude de 5,5 a secoué une région du Pakistan.
Selon les données fournies par l’institut, le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 10 kilomètres, ce qui pourrait amplifier ses effets à la surface. Aucun bilan humain ou matériel n’a encore été communiqué au moment de la publication.
Les autorités locales pakistanaises n’ont pas encore émis de déclaration officielle concernant d’éventuels dégâts ou victimes.
Le groupe chinois Taikang Electronics Co., Ltd., spécialiste des systèmes de mécatronique de précision pour l’industrie automobile, envisage l’implantation d’une unité industrielle en Tunisie. Cette intention fait suite à une deuxième visite exploratoire effectuée récemment dans le pays.
Organisée par le Tunisia Investment Authority (TIA), cette mission visait à approfondir la connaissance du climat des affaires en Tunisie et à évaluer les conditions d’implantation industrielle, notamment dans le secteur des composants automobiles.
Durant leur séjour, les représentants de Taikang Electronics Co., Ltd. ont visité plusieurs sites industriels potentiels, rencontré des acteurs publics et privés ainsi que des partenaires techniques locaux. L’objectif : explorer les possibilités de coopération et évaluer la disponibilité des compétences et ressources nécessaires à la réalisation du projet.
Selon le TIA, cette deuxième mission reflète la confiance croissante de Taikang Electronics Co., Ltd. dans la Tunisie, considérée comme une plateforme stratégique de production durable, tournée vers l’innovation et les marchés internationaux
La Société Nouvelle de Transport Kerkennah (SONOTRAK) a annoncé, dans un communiqué publié ce vendredi soir, des perturbations potentielles dans les horaires des traversées maritimes à destination et en provenance de l’île de Kerkennah.
Ces perturbations pourraient survenir dès la soirée du samedi 28 juin et se poursuivre tout au long de la journée du dimanche 29 juin, en raison de conditions météorologiques défavorables.
Cette mesure de précaution fait suite à la publication du bulletin météorologique spécial n°119, émis par l’Institut national de la météorologie (INM), qui prévoit des vents forts près des côtes et une mer très agitée dans la région.
SONOTRAK a précisé que toute modification des horaires sera communiquée en temps réel, et invite les passagers à consulter régulièrement ses canaux officiels pour se tenir informés des dernières mises à jour.
Washington a imposé des droits de douane de 28 % sur les importations tunisiennes, une mesure annoncée par le président Donald Trump en avril dernier. L’impact risque d’être sévère sur l’un des secteurs phares de l’économie tunisienne : l’huile d’olive. Pour Khalil Laabidi, expert en investissement et développement de projets, il est urgent d’activer la diplomatie économique et de lancer des négociations bilatérales.
Lors de son passage sur Express FM, Khalil Laabidi a réagi à la mise en application imminente des droits de douane décidés par l’administration américaine. Ces taxes, qui s’inscrivent dans une stratégie plus large de Donald Trump pour réduire le déficit commercial des États-Unis, touchent de plein fouet plusieurs pays, dont la Tunisie.
Un coup dur pour l’huile d’olive tunisienne
Selon Laabidi, 34 % des exportations tunisiennes vers les États-Unis concernent l’huile d’olive, pour une valeur de 98 millions de dollars. L’imposition de droits de douane de 28 % pourrait donc provoquer une perte significative de parts de marché, au profit de pays concurrents qui bénéficieraient d’accords commerciaux plus favorables.
“La Tunisie est un grand producteur et exportateur d’huile d’olive, mais ce n’est pas un pays consommateur. Il est donc impératif d’écouler les quantités produites… Si la Tunisie est la seule à être soumise à ces droits alors que d’autres pays sont exemptés, elle risque de disparaître du marché américain, à l’exception des huiles de très haute valeur ajoutée comme le biologique ou le conditionné. Cela porterait un coup à l’ensemble de la chaîne de valeur, du petit agriculteur jusqu’à l’exportateur”, a-t-il averti.
Face à cette menace, Laabidi appelle à une réponse immédiate et structurée. “Il faut activer la diplomatie économique, engager des négociations avec les États-Unis et défendre nos intérêts de manière proactive”, a-t-il indiqué, tout en soulignant l’importance de ne pas se contenter de réagir, mais de mettre en œuvre une stratégie à long terme pour sécuriser les exportations tunisiennes.
Diversification des marchés : une urgence
Sur un autre plan, Khalil Laabidi rappelle que des efforts ont été menés pour ouvrir de nouveaux marchés, notamment en Chine et au Japon, mais estime qu’ils restent insuffisants. Pour cela, il plaide pour une stratégie nationale ambitieuse axée sur la conquête de marchés alternatifs tels que les pays du Golfe, l’Amérique latine ou encore l’Asie du Sud-Est.
“Le développement de la valeur ajoutée est crucial. Il faut valoriser notre huile d’olive, la conditionner, la labelliser et investir dans la logistique et le marketing international”, précise-t-il.
Par ailleurs, l’expert estime que les anciennes stratégies ne sont plus adaptées aux défis actuels. Il appelle à une nouvelle vision, intégrant des mécanismes de financement, une logistique efficace et une exécution rapide. “Il faut penser les solutions d’aujourd’hui en parallèle avec celles de demain”, a-t-il déclaré.
Parallèlement, Laabidi a attiré l’attention sur les opportunités sur le continent africain, où la Chine et la Russie sont déjà fortement implantées. Dans ce cadre, il a proposé de renforcer la présence diplomatique tunisienne, d’améliorer les liaisons de transport et de mobiliser des financements internationaux pour consolider la présence économique de la Tunisie en Afrique.
Il est à rappeler que Donald Trump a justifié ces mesures douanières comme un moyen de défendre les intérêts américains dans ce qu’il a appelé un “jour de libération économique”. Il a annoncé des taxes minimales de 10 % sur la plupart des importations et jusqu’à 50 % pour les pays présentant un fort déséquilibre commercial avec les États-Unis.
Si certains pays ont obtenu un report de 90 jours, comme l’Union européenne (jusqu’au 9 juillet 2025), la Tunisie reste, à ce jour, pleinement concernée par ces mesures.