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Gaza │ Mourir pour une bouchée de pain!

Au milieu de paysages apocalyptiques plein de poussière où tout est détruit, des Palestiniens marchent des kilomètres au péril de leur vie pour atteindre les centres de distribution des aides où l’armée israélienne tire sur eux faisant quotidiennement plusieurs morts. Cette situation de chaos dure depuis qu’Israël a confié la distribution des aides à la Fondation humanitaire pour Gaza, une entité créée par les Israéliens et les Américains pour remplacer l’UNRWA qu’ils accusent à tort et sans preuves d’avoir des liens avec le Hamas. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête de Rawan Sheikh Ahmad et Adam Rasgon sur les dangers auxquels sont confrontés les Palestiniens lorsqu’ils se rendent dans les centres de distribution d’aide imposés par Israël dans le cadre d’un système supervisé par la très opaque Fondation humanitaire de Gaza. Selon les auteurs, des centaines de Palestiniens ont été tués dans ce guet-apens depuis le mois dernier. 

Un mois après le lancement d’un nouveau système d’aide soutenu par Israël à Gaza, l’accès aux centres de distribution sous haute surveillance est devenu périlleux pour les Palestiniens entravant ainsi les efforts visant à acheminer suffisamment de nourriture à la population affamée. Le journal américain indique que des incidents violents répétés se sont produits à l’entrée des centres d’aide dont la plupart se trouvent à Gaza et sont gérés par des sociétés de sécurité américaines et gardés par l’armée israélienne.

Piège mortel pour les Gazaouis

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mercredi que des centaines de personnes ont été tuées au cours du mois dernier à proximité des points de distribution.

Parallèlement, les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire acheminent des vivres limités dans le nord de Gaza. Des personnes désespérées et affamées attaquent les camions transportant de la farine et d’autres marchandises à leur entrée dans la bande de Gaza selon des témoins.

Jens Leers, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a décrit le nouveau système de distribution de «piège mortel pour les Gazaouis». Il a déclaré mercredi: «Gaza est l’endroit le plus affamé de la planète et dès qu’on parvient à faire entrer n’importe quelle chose, les gens la pillent. C’est dire le niveau de désespoir!».

Le système d’aide, géré par la Fondation humanitaire pour Gaza, s’étend au-delà de quelques centres du sud. Il a été mis en place après qu’Israël a imposé une interdiction de trois mois sur l’entrée de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Cette interdiction n’a été que partiellement levée le 19 mai.

Ce nouveau dispositif vise à remplacer un système efficace et fonctionnel dirigé par l’Onu via des centaines de points de distribution. L’Onu et d’autres organisations humanitaires internationales ont critiqué le nouveau système affirmant que l’aide fournie est bien en deçà des besoins et qu’il oblige les gens à marcher des kilomètres dans des conditions dangereuses pour tenter de trouver de la nourriture. Elles ont accusé Israël d’instrumentaliser l’aide.

Des témoins oculaires ont rapporté à plusieurs reprises que les forces israéliennes avaient tiré sur les entrées des nouveaux centres d’aide. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des tirs de sommation lorsque des personnes s’approchaient de ses troupes, ce qu’elle a qualifié de menace. Les responsables israéliens affirment que la Fondation humanitaire pour Gaza est essentielle pour empêcher le Hamas d’accéder au système d’aide. Ils ajoutent que le mouvement a contrôlé la majeure partie de l’aide qui entrait auparavant dans la bande de Gaza en mettant la main sur une partie pour la revendre au marché noir.

Attaques israélienne à proximité des sites de distribution d’aide

Mardi, la France a condamné les tirs des forces israéliennes sur des civils rassemblés autour des sites de distribution d’aide à Gaza affirmant que ces tirs avaient fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi près d’un site géré par la Fondation humanitaire pour Gaza à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Le CICR a ajouté que son hôpital de campagne de Rafah, proche du centre, avait reçu 149 blessés après l’incident dont 16 ont été déclarés morts à leur arrivée et trois ont succombé à leurs blessures.

L’armée israélienne a déclaré ne pas être au courant de l’incident signalé sur le site de distribution d’aide à Rafah. La Fondation humanitaire pour Gaza n’a pas commenté spécifiquement l’incident mais a indiqué qu’il existait de fausses allégations d’attaques à proximité de ses sites de distribution d’aide et que les médias internationaux associaient à tort ses opérations à des violences à proximité des convois de l’Onu.

«En fin de compte, la solution pour mettre fin aux violences réside dans l’augmentation de l’aide ce qui renforcera la sécurité et réduira l’urgence de la situation. Il n’y a toujours pas de nourriture pour nourrir tous ceux qui en ont besoin à Gaza», indique un communiqué la Fondation.

L’organisation a appelé les Nations Unies et les autres parties à coopérer avec elle.

Depuis que la Fondation humanitaire pour Gaza a commencé à distribuer de l’aide à la mi-mai, la Croix-Rouge a signalé que son hôpital de campagne à Rafah avait activé ses procédures d’évacuation massive à 20 reprises. «Nous condamnons fermement le fait que, depuis un mois maintenant, des personnes soient blessées et tuées quotidiennement en tentant d’accéder à la nourriture dont elles ont désespérément besoin dans une zone de guerre», a déclaré jeudi Christian Cardon, porte-parole principal de la Croix-Rouge.

Dans un communiqué distinct publié lundi, le chef du commandement sud de l’armée israélienne a défendu l’importance de poursuivre la guerre à Gaza lancée selon lui pour écraser le Hamas après le 7 octobre 2023 contre Israël. «Nous ne pouvons tolérer le Hamas ici. Nous ne mettrons pas fin à cette guerre tant que la menace ne sera pas éliminée», a déclaré le général de division Yaniv Asor.

Un contexte de faim et de désespoir croissants

Malgré l’arrivée de fournitures humanitaires des agences des Nations Unies et du Programme alimentaire mondial, l’Onu estime que Gaza est confrontée à une famine catastrophique après plus de 20 mois de guerre et d’approvisionnements insuffisants ayant entraîné une pénurie alimentaire. L’agence humanitaire des Nations Unies a déclaré dans un rapport publié jeudi: «Les familles de Gaza risquent leur vie pour accéder à la nourriture et des pertes massives sont signalées presque quotidiennement. La plupart des familles survivent avec un seul repas par jour et sont privées de leurs apports nutritionnels tandis que les adultes sautent régulièrement des repas pour donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux malades, dans un contexte de faim et de désespoir croissants».

Ahmed Samir Qufina, du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a déclaré avoir risqué sa vie à trois reprises en essayant d’atteindre les centres de distribution car sa famille élargie dépendait de lui pour l’approvisionnement alimentaire.

À chaque fois, il quittait le domicile familial au milieu de la nuit et marchait 45 minutes jusqu’aux centres de distribution, généralement accompagné de proches et de voisins. Un jour, il a réussi à obtenir une petite portion de nourriture mais il a été accueilli par des tirs. «J’ai vu la mort là-bas!», indique-t-il, expliquant avoir craint la bousculade et avoir vu des gens utiliser des objets tranchants pour voler la nourriture à ceux qui en avaient reçu. Malgré les risques et le danger qu’il court, il n’a pas le choix. «Nous n’avons pas les moyens de nous procurer de la nourriture», affirme-t-il.

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Saied réaffirme la souveraineté de la Tunisie

Lors de cette rencontre, plusieurs axes ont été abordés, notamment ceux relatifs à un certain nombre de projets de lois à dimension économique ..

© Mosaique FM

Saied réaffirme la souveraineté de la Tunisie

Chawki Tabib affirme être poursuivi pour une “erreur matérielle” dans un rapport de l’INLUCC

L’ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, a déclaré avoir comparu il y a deux jours devant la chambre spécialisée dans les affaires de corruption financière à Tunis. Cette comparution intervient à la suite d’une “erreur matérielle” relevée dans un rapport établi par l’Instance en 2020, et adressé à plusieurs parties officielles, dont l’Assemblée des représentants du peuple.

Dans une déclaration accordée vendredi soir à l’agence TAP, Tabib a précisé que la procédure n’est liée ni à des faits de corruption financière, ni à une mauvaise gestion durant son mandat à la tête de l’INLUCC. Il a souligné que l’erreur en question concerne la mention incorrecte du nom d’une société dirigée par un ancien responsable gouvernemental alors que celui-ci était encore en fonction, ce qui constitue une infraction à la loi.

Toutefois, cette erreur, qu’il qualifie de non intentionnelle et commise de bonne foi par l’auteur du rapport, a été requalifiée en acte de falsification par la chambre d’accusation.

Chawki Tabib a également indiqué que son avocat a invoqué l’immunité légale dont bénéficie le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption dans l’exercice de ses fonctions d’investigation. Il s’est dit surpris de voir que la justice n’a pas retenu cet argument.

Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’appel spécialisée a décidé de renvoyer Chawki Tabib devant la chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis. Par ailleurs, elle a rejeté la demande de levée de l’interdiction de voyage qui pèse sur lui et a abandonné les charges contre un second accusé, faute de preuves.

Tunisie : création de cinq centres spécialisés dans l’industrie intelligente

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a donné hier vendredi le coup d’envoi de la 7e édition du forum national de la robotique, Robotik Week-end 7.01, à Sousse. L’événement est organisé par le club “IEEE INSAT Student Branch” en partenariat avec la branche tunisienne des étudiants de l’INSAT (Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie).

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du gouverneur de Sousse, Sofiane Tanfouri, de l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Élisabeth Wolbers, du directeur général du pôle de développement de Sousse, Hichem Turki, du directeur général de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), Omar Bouzouada, ainsi que de plusieurs responsables académiques et représentants d’organismes internationaux, dont la GIZ (coopération allemande).

Dans son allocution, la ministre a salué l’engagement des établissements universitaires tunisiens en faveur de la transformation digitale et industrielle, insistant sur l’importance d’intégrer les nouvelles technologies dans les parcours de formation. Elle a rappelé que le ministère, à travers ses structures d’appui, accorde une attention prioritaire aux domaines de pointe tels que l’industrie intelligente et la robotique.

Chiboub a mis en avant les résultats tangibles obtenus grâce à l’initiative “Vers l’industrie 4.0 en Tunisie”, lancée avec le soutien de la GIZ et de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Depuis son lancement, cette initiative a permis :

La création de 5 centres spécialisés en industrie intelligente ;

Le lancement de 2 mastères professionnels dans ce domaine ;

La formation de près de 2 000 bénéficiaires dans les technologies avancées ;

L’accompagnement de plus de 400 PME dans leur transition numérique ;

Le soutien à plus de 40 start-up technologiques ;

Le développement de plus de 80 solutions intelligentes.

La ministre a, en outre, souligné la nécessité d’une synergie entre les secteurs public, privé et académique pour faire de la Tunisie un pôle d’excellence régional en matière d’innovation industrielle. Elle a appelé les étudiants à prendre part activement aux initiatives nationales et internationales dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique et de l’entrepreneuriat technologique.

Robotik Week-end s’impose aujourd’hui comme l’un des rendez-vous majeurs de l’innovation en Tunisie. Cette 7e édition propose un programme riche incluant compétitions scientifiques, ateliers de formation, démonstrations techniques et conférences sur l’innovation. Plus de 300 étudiants, experts, professionnels et structures d’appui y participent.

La Tunisie accueille des médecins palestiniens pour une formation spécialisée dans les hôpitaux tunisiens

La Tunisie et la Palestine ont conclu un accord de coopération médicale visant à accueillir et former des médecins résidents palestiniens dans plusieurs hôpitaux tunisiens. L’annonce a été faite par le ministère tunisien de la Santé à l’issue d’une réunion tenue vendredi au siège du ministère.

La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine auprès de la Tunisie, Rami Qaddoumi, accompagné d’une délégation médicale, ainsi que du doyen de la Faculté de médecine. Elle visait à établir un partenariat avec l’hôpital universitaire palestinien Al-Najah et son université médicale.

Trois axes de collaboration ont été retenus :

Formation médicale spécialisée : Accueil de médecins résidents palestiniens dans les hôpitaux tunisiens pour une formation en chirurgie thoracique, pédiatrie, gastro-entérologie et transplantation d’organes.

Recherche scientifique et jumelage universitaire : Échange de données médicales, travaux de recherche communs, et développement de partenariats entre établissements de santé et universités des deux pays.

Transfert d’expertise : Mise à disposition de l’expérience tunisienne en matière de formation clinique et de gestion des structures hospitalières afin de soutenir la réorganisation du secteur médical palestinien, fortement impacté par la guerre.

Le ministère de la Santé a réitéré l’engagement de la Tunisie à soutenir les compétences médicales palestiniennes et à contribuer activement à l’amélioration des services de santé dans les territoires palestiniens.

L’EST tourne la page du Mondial et rentre à Tunis : Ambitions renouvelées…

Retour sur terre tunisienne après deux semaines vécues aux Etats-Unis au rythme intense du Mondial des clubs. Après un repos bien mérité, les “Sang et Or” retrouveront le Parc B pour entamer la préparation pour la prochaine saison avec pour objectifs : conserver les titres gagnés, mais aussi, et le plus important, remporter la Ligue des champions.

La Presse — C’est avec un goût d’inachevé et une mention “peut mieux faire” que les Espérantistes ont achevé leur participation à la Coupe du monde des clubs aux Etats-Unis. S’ils avaient mieux négocié la période initiale du premier match contre Flamengo, poussé un peu plus face à Los Angeles pour gagner sur un score plus large et exploité leurs moments forts contre Chelsea au début du match, Yassine Meriah et ses camarades auraient pu être peut-être encore aux Etats-Unis pour poursuivre l’aventure.

Ceci dit, Maher Kanzari et ses joueurs ont laissé les supporters sur leur faim. Ils les ont fait rêver d’une possible qualification aux huitièmes de finale après la victoire obtenue devant l’équipe de Los Angeles, mais ils se sont heurtés à la réalité du terrain face à Chelsea. N’empêche, deux semaines durant, Maher Kanzari et ses joueurs ont fait chavirer les supporters même avec ce sentiment de déception en fin du parcours.

Maintenant que le rêve du Mondial est terminé, retour sur terre. La délégation “sang et or” est rentrée à Tunis. Les joueurs auront droit à un repos avant d’entamer la préparation d’intersaison.

Régler les dossiers en instance…

Avant le départ pour les Etats-Unis, les dossiers des transferts de l’été sont laissés en instance. Alors qu’il accorde des vacances à ses joueurs, Maher Kanzari doit fixer la liste des départs et des arrivées. Si Elyas Bouzaïene et Mohamed Mouhli ont exprimé leur souhait de quitter le club après avoir raté la Coupe du monde des clubs, on sait que Mohamed Amine Tougaï, dont le contrat prendra fin le 30 juin, n’est pas contre l’idée de poursuivre l’aventure sous les couleurs “sang et or”. Il a préféré négocier son avenir au club après la participation à la Coupe du monde des clubs.

Ben Mohamed et Aholou partants !

Un joueur dont le contrat prend fin le 30 juin et qui ne renouvellera pas. Il s’agit d’Aymen Ben Mohamed dont le retour à l’Espérance a été un fiasco. Et c’est dommage pour un joueur discipliné et sérieux aux entraînements.

Un autre joueur devra figurer aussi sur la liste des départs. Il s’agit de Roger Aholou dont la blessure n’a que trop duré.

Ceci dit, le mercato estival s’annonce très mouvementé du côté du Parc B. D’autres renforts arriveront après ceux du Burkinabé Jack Pantoulou Diarra, de Younès Rached et d’Ahmed Bouassida. L’idée est d’avoir une équipe équilibrée en championnat et en Coupe de Tunisie en faisant appel à des services de footballeurs tunisiens et éviter ainsi les contraintes  du quota des joueurs étrangers.

Il y aura également des recrutements ciblés pour la Ligue des champions. Pour cela, on vise des joueurs étrangers de renom capables de faire la différence face aux grands calibres du continent.

Météo : Températures en légère baisse

Les températures seront en légère baisse, samedi, et les maximales seront comprises entre 28 et 32 degrés dans les régions côtières nord et sur les hauteurs, entre 33 et 39 degrés dans le reste des régions et atteignant 43 degrés dans le sud-ouest.

Le temps sera généralement peu nuageux et les nuages seront plus denses sur les régions côtières du nord, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent soufflera de secteur nord fort près des côtes et sur les hauteurs et faible à modéré ailleurs et la mer sera très agitée.

Arabie saoudite : 628 millions de dollars levés en juin via des sukuks

Le programme de sukuks du gouvernement en riyal, géré par le Centre national de gestion de la dette en Arabie saoudite, a vu son émission de juin se terminer avec succès, récoltant 2,355 milliards de SR (628 millions de dollars).

 

Ce chiffre indique cependant une diminution de 42% par rapport aux 4,08 milliards de SR enregistrés en mai, qui était le total mensuel le plus important pour cette année. Cette diminution est le reflet des variations courantes de l’activité mensuelle de financement gouvernemental, rapporte le média en ligne Arab News.

 

L’offre de juin a été segmentée en cinq tranches. La première, d’une valeur de 25 millions de SR, viendra à échéance en 2027. La seconde, évaluée à 1,175 milliard de SR, devra être réglée en 2029. La troisième partie, qui s’élève à 500 millions de SR, viendra à échéance en 2032. La quatrième tranche était fixée à 5 millions de SR et son échéance est prévue pour 2036, alors que la cinquième et dernière s’élevait à 650 millions de SR, avec une échéance fixée pour 2039.

 

Les sukuks, qui respectent les normes de la finance islamique, permettent aux investisseurs d’obtenir des rendements grâce à des actifs concrets ou des projets, en lieu et place de paiements d’intérêts classiques. Ces instruments demeurent très prisés par les investisseurs cherchant des rendements réguliers conformes à la chariâa. Bien que la demande ait connu une baisse d’un mois sur l’autre, les récentes émissions mettent en lumière les initiatives de l’Arabie saoudite pour élargir son éventail de financement et développer son marché intérieur obligataire.

 

Le Royaume maintient sa position de leader parmi les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en termes de sukuks et d’obligations. Selon le Centre financier du Koweït, également appelé Markaz, l’Arabie saoudite a constitué plus de 60 % de l’ensemble des émissions de dette primaire dans la région au premier trimestre 2025, en mobilisant 31,01 milliards de dollars à travers 41 propositions.

 

Au sens large, S&P Global a indiqué que l’essor de l’économie non pétrolière en Arabie Saoudite et l’activité dynamique des sukuks constituent les facteurs principaux propulsant la croissance de la finance islamique à l’échelle mondiale.

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Saïed dénonce les ingérences et réaffirme la souveraineté nationale

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu vendredi 27 juin 2025 au palais de Carthage Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, et Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts.

Au centre de l’entretien : plusieurs projets de loi à portée économique et sociale. Le Chef de l’État en a profité pour réaffirmer que « le peuple tunisien mène une guerre de libération sur tous les fronts », soulignant que la politique nationale se décide à travers des institutions élues, dans le cadre du droit et de la Constitution.

Kaïs Saïed a déclaré que la Tunisie « n’a pas besoin de certificat d’approbation de quelque partie étrangère que ce soit », ajoutant qu’elle « n’est ni une propriété privée ni un jardin ».

Il a aussi mis en garde contre certains cercles liés à des puissances étrangères qui alimentent les tensions dans plusieurs régions, tout en se réclamant faussement du patriotisme.

Le président a conclu que le peuple tunisien connaît la vérité et saura faire échec à toutes les tentatives de déstabilisation.

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Baisse des températures et temps mitigé attendus ce samedi en Tunisie

Météo Printemps

Après plusieurs jours de chaleur, la Tunisie s’apprête à connaître une légère baisse des températures ce samedi 28 juin. Les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM) annoncent un temps globalement peu nuageux, avec des variations régionales notables.

Dans les régions côtières du nord et sur les hauteurs, les maximales devraient osciller entre 28 et 32 degrés Celsius, offrant un répit bienvenu aux habitants et aux vacanciers. Le ciel y sera toutefois plus couvert, avec des nuages plus denses attendus.

Pour le reste du pays, les températures resteront élevées, comprises entre 33 et 39 degrés. Le sud-ouest, en particulier, connaîtra des pics de chaleur pouvant atteindre les 43 degrés, invitant à la prudence et à l’hydratation.

Côté vent, une forte brise de secteur nord est attendue près des côtes et sur les hauteurs, rendant la mer très agitée. Ailleurs, le vent sera faible à modéré. Les usagers de la mer et les riverains des zones côtières sont donc appelés à la vigilance.

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Tunisie : les éditeurs indépendants réunis autour des enjeux du livre et de la bibliodiversité

Les rencontres professionnelles des éditeurs indépendants du monde arabe et de l’espace francophone, organisées depuis lundi 23 juin par l’Alliance internationale de l’édition indépendante (AIEI), ont pris fin jeudi 26 juin 2025.

Pendant quatre jours de débats et de workshops, des éditeurs venus de 17 pays se sont réunis pour échanger autour des enjeux majeurs du secteur du livre, en particulier dans le monde arabe et dans les pays francophones.

L’un des temps marquants de ces rencontres a été le lancement, mardi 24 juin, de la première cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe. Il s’agit d’une étude inédite et approfondie sur les politiques publiques liées à l’édition dans la région, permettant de présenter des recommandations en vue de développer le secteur du livre, à toutes les étapes de sa réalisation.

La cartographie, accessible sur le site de l’Alliance internationale de l’édition indépendante, est ouverte à tous les éditeurs locaux qui peuvent y contribuer en ajoutant des données spécifiques à leurs pays.

Parmi les points forts figure également la présentation de la première mouture du livre du grand calligraphe syrien Mouneer al-Shaarani, qui a mis en lettres des citations et des vers emblématiques de la littérature arabe. Cet ouvrage associe ses calligraphies à des traductions des mots en trois langues, français, anglais et espagnol. A travers ce projet, le réseau des éditeurs en langue arabe au sein de l’AIEI entend promouvoir la culture arabe auprès des autres peuples, à travers l’art de la calligraphie.

Les échanges ont porté sur trois grands axes : les partenariats éditoriaux solidaires entre maisons d’édition arabes et francophones, les politiques publiques du livre, et l’intelligence artificielle et la bibliodiversité (diversité culturelle appliquée au monde du livre).

Une grande partie des discussions a porté sur le soutien aux éditeurs palestiniens. Dans ce contexte, il a été procédé à la création d’une cellule dédiée à la promotion de la littérature palestinienne au sein de l’Alliance. Elle aura pour mission de mieux faire connaître la production littéraire palestinienne, d’en faciliter la traduction et d’encourager les éditeurs membres à l’intégrer dans leurs catalogues, chacun dans sa langue.

Soutenant la notion de la bibliodiversité, l’AIEI a choisi de traiter le thème de l’intelligence artificielle, dès lors que l’IA peut soit encourager cette diversité, soit, au contraire, la freiner. Le colloque a été l’occasion de réfléchir à la manière dont les éditeurs peuvent utiliser l’IA, tout en respectant les règles et l’éthique du métier. Pour accompagner cette réflexion, un atelier de formation sur l’intelligence artificielle et la bibliodiversité, animé par un expert de l’UNESCO, a été proposé aux participants, dans un esprit d’ouverture au numérique et de transmission d’outils techniques susceptibles de faire évoluer les pratiques éditoriales.

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Bourse de Tunis : SMART TUNISIE dynamise les échanges avec deux blocs de 5,6 MD

Le marché boursier a prolongé son rebond, vendredi. L’indice de référence s’est apprécié de 0,46% à 11575,02 points dans un volume de 13,4 millions de dinars (MD), soutenu par deux transactions de bloc de 5,6 MD portant sur le titre SMART TUNISIE, d’après l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

SMART TUNISIE a été la valeur vedette de la séance. L’action du groupe s’est maintenu à l’équilibre à 12,500 D, tout en alimentant le marché avec des capitaux assez fournis de 5,9 MD.

Le titre STA s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux de 82 mille dinars, l’action du concessionnaire de la marque Chery s’est appréciée de 6% à 24,800 D.

Le titre ATTIJARI LEASING s’est également, distingué sur la séance, affichant une performance dans le vert (+6 % à 27,550 D). L’action du leaseur adossé au groupe ATTIJARI a amassé un volume de 66 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre ASTREE a figuré parmi les plus fortes baisses de la séance. L’action de l’assureur a reculé de -4,5% à 44,840 D.

Le titre SOMOCER a, également, affiché une performance décevante sur la séance. L’action du spécialiste des carreaux en céramique a abandonné -4,1% à 0,470 D. Les échanges sur la valeur ont été maigres ne dépassant pas les 14 mille dinars.

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Foire de Gabès : 300 m² dédiés à l’artisanat dans une édition marquée par la diversité

Les activités de la la 41ème édition de la Foire internationale de Gabès ont démarré, hier soir, jeudi, au Palais des expositions de Gabès, sous le slogan ”Gabès se rassemble: une créativité renouvelée”, de

L’événement se poursuivra jusqu’au 14 juillet prochain, avec la participation de plus de 250 exposants venus de Tunisie et de l’étranger, représentant la majorité des secteurs de production : prêt-à-porter, cuir et chaussures, rideaux et ameublement, cadeaux et parfumerie, industries alimentaires et bureautiques.

Cette édition se distingue, comme les précédentes, par une forte présence de l’artisanat traditionnel. L’Office National De l’artisanat Tunisien (ONAT) a veillé à assurer une participation active des artisans à cette manifestation commerciale majeure, selon le délégué régional de l’artisanat à Gabès, Makram Aydi.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Aydi a précisé qu’un espace de 300 m² a été réservé à l’artisanat traditionnel au sein de la foire. Il accueille 40 artisans et artisanes issus des gouvernorats de Gabès, Kébili, Tozeur, Gafsa, Médenine, Tataouine et Sfax.

Les métiers traditionnels représentés, sont ceux des fibres végétales, du tissage, de la distillation de plantes médicinales et de fleurs, du bois d’olivier, des habits traditionnels et de la bijouterie.

Il a ajouté que l’objectif de l’ONAT, à travers cette participation, est de soutenir les artisans dans la promotion et la commercialisation de leurs produits à plus grande échelle, en profitant de l’affluence considérable de visiteurs, tant locaux que venus d’autres régions.

Il a enfin précisé que les artisans présents ont été retenus par une commission régionale spécialement mise en place pour l’occasion, sur la base de critères tels que la qualité des produits, l’innovation dans le savoir-faire artisanal et leur intégration au sein du secteur formel.

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Qui sont les pays les plus compétitifs en 2025 ? La Tunisie brille par son absence

Compétitivité 2025Bizarrement, la Tunisie, qui s’est toujours souciée d’améliorer son attractivité en tant que site de production internationale et de participer, à cette fin, aux classements internationaux pour s’informer de son positionnement mondial, ne figure pas, cette année, dans le classement de la compétitivité mondiale 2025.

Un classement de référence internationale

Ce rapport, publié par l’IMD Business School (IMD World Competitiveness Center), institut universitaire suisse indépendant, a étudié, en 2025, le degré de développement de la compétitivité dans 69 pays.

Sur le plan de la méthodologie, ce classement est établi sur la base de quatre principaux critères :

  • la stabilité macroéconomique,
  • la digitalisation des services publics,
  • le soutien à l’entrepreneuriat et
  • l’investissement dans l’éducation et la formation professionnelle, et son corollaire, l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences des marchés mondiaux.

Concrètement, les données statistiques comprennent 170 indicateurs provenant des institutions internationales, régionales et nationales comme la croissance du PIB, le volume des exportations, le taux d’alphabétisation, le climat des affaires, les infrastructures technologiques, la situation des finances publiques et le degré de développement des infrastructures technologiques.

« L’absence de la Tunisie dans le classement IMD 2025 soulève une question cruciale : comment un pays historiquement engagé dans l’amélioration de sa compétitivité peut-il se retrouver hors radar cette année ? »

 

Ces données statistiques pèsent deux tiers dans le score global de chaque pays. Les perceptions des dirigeants d’entreprise sont tirées d’une enquête en ligne portant sur 92 indicateurs de compétitivité liés à des aspects difficiles à quantifier comme la fraude, la corruption, la politique fiscale ou encore la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée.

Une vision élargie de la compétitivité

Ses analyses ont pour spécificité de ne pas se limiter à la dimension économique pour évaluer la compétitivité d’un pays. Elles intègrent les dimensions politique, sociale et culturelle, en partant du principe que les économies qui allient force institutionnelle et développement inclusif sont en mesure de mieux résister aux chocs externes.

« La compétitivité ne se résume plus à des chiffres économiques : elle s’évalue aussi à l’aune de la qualité des institutions, de l’inclusion sociale et du cadre politique global. »

 

En plus clair encore, selon l’IMD : « La compétitivité d’une économie est synonyme de qualité de vie. Elle ne peut pas être réduite à son PIB, à sa productivité ou à son niveau d’emploi ; elle ne peut être mesurée qu’en considérant une matrice complexe de dimensions politiques, sociales et culturelles. »

Les champions régionaux et mondiaux

Au niveau nord-africain, seul le Maroc a participé à ce classement. Il a été classé 55ᵉ à l’échelle mondiale, 1er en Afrique et 6ᵉ dans le monde arabe.

Dans le monde arabe, seuls six pays figurent dans ce classement :

  • Émirats arabes unis (5ᵉ),
  • Qatar (9ᵉ),
  • Arabie saoudite (17ᵉ),
  • Bahreïn (22ᵉ),
  • Koweït (36ᵉ),
  • Jordanie (47ᵉ).

Au niveau africain, six pays figurent parmi les sites les plus compétitifs dans le monde. Il s’agit dans l’ordre :

  • Kenya (56ᵉ),
  • Botswana (59ᵉ),
  • Ghana (61ᵉ),
  • Afrique du Sud (64ᵉ),
  • Nigeria (67ᵉ) et
  • Namibie (68ᵉ).

Dans le reste du monde, le classement montre que la :

  • Suisse (1ʳᵉ),
  • Singapour (2ᵉ),
  • Hong Kong (3ᵉ),
  • le Danemark (4ᵉ) sont les économies les plus compétitives du monde.

Les États-Unis, première puissance économique mondiale, occupent le 13ᵉ rang sur les 69 économies étudiées, tandis que la Chine, deuxième puissance économique, arrive à la 16ᵉ position.

Un environnement mondial de plus en plus complexe

Et pour ne rien oublier cette déclaration d’Arturo Bris, directeur du Centre mondial de la compétitivité de l’Institut international pour le développement du management (IMD). Il estime que “dans le contexte mondial actuel, il devient plus difficile d’être compétitif dans un système qui restreint le commerce mondial. La guerre tarifaire en est la principale illustration“, a-t-il dit.

« Dans un monde de plus en plus fragmenté et marqué par des tensions commerciales, seules les économies dotées de politiques bien structurées et d’institutions solides peuvent préserver leur prospérité. »

 

Bris a également souligné que, « face à la fragmentation sociopolitique mondiale, la prospérité économique peut être préservée grâce à une gouvernance efficace et à la solidité des institutions ».

Nous avons besoin de réglementations et de politiques gouvernementales bien structurées et bien établies. C’est l’élément le plus important du classement de cette année“, a-t-il relevé.

Abou SARRA

Indicateurs clés

  • 69 pays étudiés dans le classement mondial de l’IMD 2025
  • 170 indicateurs statistiques + 92 indicateurs qualitatifs
  • Le Maroc : 55e mondial, 1er africain
  • La Suisse, Singapour et Hong Kong : top 3 mondial
  • Les États-Unis : 13e, la Chine : 16e

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Kaïs Saïed : « La Tunisie n’est ni une ferme ni un verger » face aux pressions extérieures

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La Tunisie n’a pas à recevoir des témoignages de satisfaction de quelque partie étrangère que ce soit, tout comme elle n’est ni une ferme ni un verger comme certains le perçoivent, a fait savoir le chef de l’Etat. C’était en recevant, vendredi, au palais de Carthage, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), […]

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Météo Tunisie : légère baisse des températures ce samedi, jusqu’à 43°C dans le sud-ouest

Températures

Les températures seront en légère baisse, samedi, et les maximales seront comprises entre 28 et 32 degrés dans les régions côtières nord et sur les hauteurs, entre 33 et 39 degrés dans le reste des régions et atteignant 43 degrés dans le sud-ouest. Le temps sera généralement peu nuageux et les nuages seront plus denses […]

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