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Condoleances de la presse

Nous avons appris avec douleur et tristesse le décès du père de notre collègue Salah Ben Ammar. 

En cette douloureuse circonstance, la Direction générale et tout le personnel de  La Presse présentent à leur collègue leurs condoléances les plus sincères.

Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt dans Son éternel Paradis et l’entoure de Son immense Miséricorde. 

Météo : Chaleur estivale et mer agitée en ce vendredi !

Journée ensoleillée avec un ciel généralement clair à peu nuageux sur la plupart des régions.

Le vent soufflera du Nord au Centre et de l’Est au Sud. Il sera relativement fort à localement fort près des côtes, mais faible à modéré ailleurs, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

La mer sera agitée à localement très agitée sur la plupart des côtes, à l’exception du golfe de Gabès où elle sera peu agitée.

Côté températures, l’été s’installe les maximales atteindront 30 à 35°C sur les régions côtières. À l’intérieur du pays, elles grimperont entre 36 et 41°C. Dans l’extrême Sud-Ouest, le thermomètre pourra même atteindre les 43°C !

Oui aux bâtisseurs, non aux saboteurs

La rencontre, mercredi  25 juin, entre le Président Kaïs Saïed et la Cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage n’avait rien d’une réunion de routine. Et pour cause ! Elle portait la marque d’une mise en garde ferme et d’une ligne de fracture désormais clairement tracée entre ceux qui croient encore au projet de libération nationale et ceux qui, tapis dans l’ombre des bureaux feutrés, sabordent le chantier du changement.

Le Chef de l’État n’a pas mâché ses mots. L’administration, censée être le bras opérationnel de l’État, est gangrenée par des foyers de résistance passifs et actifs, souvent téléguidés par des lobbys qui refusent obstinément que la Tunisie avance. Ces lobbys, nourris par des intérêts étroits et parfois obscurs, agissent comme une machine invisible, mais redoutable, qui grippe les rouages du service public. Le Président l’a dit sans ambages : l’impunité n’est plus une option. Et ceux qui, de l’intérieur même de l’administration, servent ces agendas sont désormais dans la ligne de mire.

Faut-il rappeler que chaque Tunisien le ressent au quotidien. Retards, procédures absurdes, silences administratifs, obstacles à la limite de l’absurde. Ce n’est pas seulement une question de dysfonctionnements, mais bel et bien de sabotage organisé. Ce que Kaïs Saïed nomme « guerre de libération nationale» n’est pas une figure de style : c’est une réalité politique.  

Mais qu’on se le dise : le train est sur les rails. Les secousses sont nombreuses, les écueils abondent sur la voie, mais le courant de l’histoire ne s’arrêtera pas. L’eau trouvera toujours son chemin. Le peuple tunisien n’a pas fait sa révolution pour la voir confisquée par une poignée de réfractaires au progrès.

Les mots d’ordre sont désormais clairs : loyauté, patriotisme, rigueur et dévouement. Et à ceux qui s’accrochent à leurs privilèges comme des naufragés à leur radeau, le temps du confort est terminé. La République nouvelle exige des bâtisseurs, pas des saboteurs.

Si réforme il doit y avoir — et il y en aura—, elle passera aussi par un assainissement. Car toute résistance à la transformation n’est plus seulement un acte administratif : c’est un acte politique. Et la Tunisie n’a plus le temps d’attendre.

Festival arabe de la radio et de la télévision : La Tunisie distinguée par quatre prix

La Tunisie a brillamment marqué la 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, organisée par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU), du 23 au 26 juin 2025 à la Cité de la Culture Chedly Klibi à Tunis. La cérémonie de clôture, tenue jeudi soir au Théâtre de l’Opéra, a révélé un palmarès riche dans lequel la Tunisie s’est distinguée à quatre reprises.

L’Établissement de la télévision nationale tunisienne a été doublement récompensé : il a obtenu le premier prix dans la catégorie « programmes de débat » pour l’émission Iradat al-Hayat (Volonté de vivre), et le deuxième prix en « nouveaux médias » pour la coproduction La Tunisie et Malte, mémoire de la Méditerranée.

Du côté de la radio, l’Établissement de la radio nationale tunisienne a décroché le premier prix dans la catégorie dramatique (œuvres inspirées de la littérature mondiale) avec la production Les règles de l’amour… en quête de soi.
La radio privée Diwan FM a également été distinguée en remportant le premier prix des programmes sportifs (spécial sport féminin) grâce à son émission Championnes d’or.

Cette édition a rassemblé 299 œuvres – 145 productions radiophoniques et 154 télévisuelles – issues de 15 pays arabes et partenaires : Tunisie, Palestine, Qatar, Émirats, Arabie saoudite, Chine, Algérie, Maroc, Égypte, Irak, Soudan, Liban, Jordanie, Oman et Koweït. 109 radios et 107 chaînes TV ont concouru officiellement, accompagnées de 83 participants aux compétitions parallèles.

La clôture a été marquée par un spectacle poético-musical intitulé Le cheval et la nuit, une création de Karim Thlibi, dirigée par Raçem Dammak, qui a fait voyager le public entre poésie classique arabe et envolées musicales contemporaines, dans un hommage vibrant à l’identité culturelle arabe.

Aïn Draham : Un nouvel hôtel La Badira en cours de construction

Un vent de renouveau souffle sur le paysage hôtelier de la région d’Aïn Draham. Selon notre confrère Destination Tunisie, un nouvel établissement haut de gamme portant la marque La Badira est en cours de construction sur les hauteurs boisées de cette ville emblématique du nord-ouest tunisien.

Le projet prend forme sur le site de l’ancien hôtel Les Chênes, propriété de la CTAMA. Entièrement démoli, le site fait l’objet d’une reconstruction complète pour accueillir un établissement de charme baptisé Les Chênes by La Badira. La gestion de l’hôtel sera assurée par Mouna Ben Halima, fondatrice de La Badira à Hammamet, qui entend marier élégance contemporaine et ancrage patrimonial.

Prévu pour ouvrir au premier trimestre 2026, l’établissement comptera 28 unités d’hébergement, dont 11 suites familiales et 4 suites de prestige dotées notamment de jacuzzis et cheminées. L’hôtel ambitionne de proposer une expérience intimiste et immersive, en harmonie avec l’environnement naturel de la région, perchée à plus de 700 mètres d’altitude.

Dans une volonté de préserver la mémoire du lieu, l’équipe porteuse du projet lance une recherche de documents et de photos historiques pour nourrir l’identité de cette nouvelle adresse, pensée comme un hommage au passé hôtelier d’Aïn Draham.

Une délégation japonaise de IIDA Electronics étudie son futur investissement en Tunisie

Jalel Tebib, Directeur Général de la FIPA-Tunisia, a reçu jeudi 19 juin 2025 une délégation japonaise de haut niveau, composée de Takahiro Yamazaki, Président, et Atsushi Moriyama, Directeur Général de IIDA Electronics, leader asiatique dans le secteur des Services de production électronique (Electronic Manufacturing Services). Ils étaient accompagnés de Daigo Kai, Directeur Général Adjoint de FUJI Europe Corporation, ainsi que de Seifeddine Limam, Chief Operating Officer chez ATD Electronic.

Cette visite de prospection vise à étudier les possibilités d’implantation de IIDA Electronics en Tunisie, un marché prometteur pour le développement des industries électroniques. Les échanges ont porté sur les atouts majeurs du secteur électrique et électronique tunisien, notamment en termes de valeur ajoutée et de création d’emplois.

Jalel Tebib a souligné le rôle stratégique de ce secteur dans l’économie tunisienne, ainsi que l’importance des investissements japonais déjà présents dans le pays. Il a également réaffirmé l’engagement de la FIPA-Tunisia et des structures d’appui pour accompagner les investisseurs étrangers dans la réussite de leurs projets d’investissement.

De leur côté, les représentants de IIDA Electronics ont exprimé leur volonté d’établir des partenariats avec des acteurs locaux de l’industrie électronique et d’étudier sérieusement la possibilité de lancer un site de production en Tunisie.
Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques tuniso-japonaises et souligne le potentiel croissant de la Tunisie comme hub régional pour l’industrie électronique.

Impôt sur la fortune immobilière : Qui doit payer et comment ?

Le ministère des Finances appelle les contribuables assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) à régulariser leur situation avant le 30 juin 2025, sous peine de pénalités de retard et de sanctions légales.

Dans un communiqué, le ministère précise que cet impôt concerne les personnes physiques dont le patrimoine immobilier atteignait au moins trois millions de dinars tunisiens au 1er janvier 2025, incluant les biens appartenant à leurs enfants mineurs à charge.
Les contribuables doivent impérativement déclarer leurs actifs immobiliers et s’acquitter des sommes dues auprès de la recette des finances de leur lieu de résidence principale avant cette échéance.

L’IFI, fixé à un taux de 0,5 % de la valeur nette des propriétés, a été institué par l’article 23 de la loi de finances 2023. Le ministère souligne l’importance pour les personnes concernées de se conformer rapidement à cette obligation afin d’éviter toute poursuite judiciaire.

 

AIIB, China Eximbank et Huawei : les géants chinois de la finance et de la tech s’intéressent à la Tunisie

Des hommes d’affaires et investisseurs chinois, actifs notamment dans les secteurs des énergies alternatives, des mines, des industries pharmaceutiques et chimiques, des infrastructures et de l’eau, ont exprimé leur volonté d’élargir leurs activités en Tunisie et de mieux connaître les opportunités d’investissement qu’elle offre.

Ce groupe d’investisseurs a été reçu à la résidence de l’ambassadeur de Tunisie à Pékin par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, en marge de sa participation à la réunion annuelle de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), qui s’est tenue du 24 au 26 juin 2025 à Pékin, sous le thème : « La connectivité pour le développement, la coopération pour la prospérité ».

Cette rencontre a permis au ministre de présenter un aperçu du climat des affaires et des opportunités d’investissement en Tunisie, en mettant en exergue les atouts compétitifs du pays, notamment sa position géographique stratégique dans l’espace euro-méditerranéen et africain, ainsi que la qualité de ses ressources humaines.

En marge de ces réunions, le ministre s’est entretenu avec le vice-ministre des Finances chinois, Liao Min, avec lequel il a convenu de renforcer la coopération tuniso-chinoise dans tous les domaines, en particulier l’économie.

Il a également rencontré Jin Liqun, président de l’AIIB. Les discussions ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération financière entre la banque et la Tunisie, ainsi que sur les moyens de mobiliser les mécanismes disponibles pour financer des projets de développement, notamment dans les secteurs prioritaires : infrastructures, eau, transport et énergies renouvelables.

Les deux parties ont convenu d’organiser prochainement une mission technique de la banque en Tunisie afin d’examiner de près les programmes et projets de développement envisagés.

Par ailleurs, le ministre a eu des entretiens avec Liu Junfeng, vice-président de l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement, Wang Pen, vice-gouverneur de la Banque chinoise de développement, et Yang Dongning, vice-présidente de la China Eximbank (Banque chinoise d’export-import).

Ces échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale et de tirer profit des mécanismes financiers et techniques proposés par ces institutions pour accompagner les efforts de développement de la Tunisie.

Dans le cadre des échanges avec le secteur privé, le ministre a rencontré plusieurs responsables de l’entreprise internationale Huawei, dont son directeur général, Jean Sun. La réunion a permis d’explorer les perspectives d’élargissement des investissements de l’entreprise en Tunisie.

Créée en 2016, la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) compte aujourd’hui 110 pays membres. Il s’agit d’une banque multilatérale de développement, principalement axée sur le financement de projets d’infrastructures. La Tunisie en est devenue membre en 2022.

Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

La Chine a annoncé vendredi 27 juin avoir finalisé un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les détails d’un cadre d’application convenu après plusieurs rounds de négociations, notamment à Genève en mai et à Londres en juin.

Cet accord prévoit la réduction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits américains sur les produits chinois passant de 145 % à 30 %. De même qu’une baisse des droits chinois sur les produits américains de 125 % à 10 % pour une durée de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage à faciliter l’exportation de certains articles soumis à contrôle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de défense. Tandis que les États-Unis lèveront une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine.

Les discussions ont également permis de poser un « cadre général » destiné à normaliser les échanges commerciaux et à apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore être validé par les présidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitée à six mois), constitue un élément central de cet accord, répondant aux demandes américaines de relance de ces flux jugés insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

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Les plages tunisiennes envahies par les méduses précocement, plus de détails…

Lors d’une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Yassine Ramzi Esghir, expert en biologie marine, a commenté le phénomène de l’apparition des méduses sur les côtes tunisiennes d’une manière précoce.

Depuis le début du mois de juin, des méduses ont fait leur apparition sur plusieurs plages tunisiennes. Soit près de deux mois avant leur période d’apparition habituelle, généralement constatée entre la fin août et le début septembre.

D’après la même source, la présence de plus en plus précoce des méduses ces dernières années serait liée aux profondes transformations que subit la mer Méditerranée. Et notamment à une élévation exceptionnelle de la température de ses eaux, la plus élevée parmi les mers et océans du globe. En effet, celle-ci est en hausse perpétuelle depuis des années.

Yassine Ramzi Esghir a affirmé que la hausse de la température de l’eau de mer favorise largement le développement des méduses.

À cela s’ajoute la pollution marine, particulièrement sur certaines plages tunisiennes, qui constitue un véritable réservoir de nourriture pour ces espèces, accentuant ainsi leur prolifération.

L’expert pointe également du doigt la pêche anarchique comme l’une des causes majeures de la multiplication des méduses, connues localement sous le nom de horrika. En effet, cette pratique entraîne la raréfaction de certains poissons prédateurs des méduses, contribuant à un déséquilibre de l’écosystème marin.

Les méduses présentes sur les côtes tunisiennes se déclinent en plusieurs espèces. Celle actuellement la plus répandue est de grande taille, de couleur bleue. Impressionnante, elle demeure cependant inoffensive. Une autre espèce, plus petite, peut en revanche provoquer des brûlures cutanées en cas de contact.

En cas de piqûre, il est fortement déconseillé de frotter la zone atteinte avec du sable. Mais il faut rincer à l’eau de mer et enlever délicatement les tentacules restants.

En outre, il est recommandé de se rendre rapidement à la pharmacie la plus proche, en cas de réaction toxique.

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Pétrole et tensions géopolitiques : quand les conflits régionaux dictent les prix mondiaux

Les conflits régionaux, en particulier au Moyen-Orient, continuent de façonner la dynamique du marché pétrolier mondial. La volatilité des prix, accentuée par ces tensions géopolitiques, révèle la fragilité des chaînes d’approvisionnement et l’interdépendance énergétique entre les nations. De nombreux experts ayant participé au débat en ligne organisé par l’IACE sur le thème «  L’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole  », ont proposé leur analyse. Tout en mettant en lumière les mécanismes par lesquels ces crises influencent le marché pétrolier, les économies nationales et la sécurité énergétique mondiale.

Depuis le début de 2025, les prix du pétrole évoluent dans un contexte de fortes tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient.

Des tensions géopolitiques au cœur de la volatilité pétrolière

Les affrontements entre Iran et Israël, les attaques contre les infrastructures pétrolières et les menaces sur les routes maritimes stratégiques, comme le détroit d’Ormuz ou la mer Rouge, ont provoqué des hausses brutales du prix du baril. Par exemple, en juin 2025, le Brent a bondi de plus de 13 % à la suite de l’escalade entre Israël et l’Iran, démontrant la sensibilité extrême du marché à la moindre perturbation régionale.

Les attaques de groupes armés, notamment les Houthis au large du Yémen, ont entraîné des détournements massifs du trafic maritime, allongeant les routes et augmentant les coûts logistiques et les primes d’assurance. Ce phénomène a contribué à la hausse des prix et à l’incertitude persistante sur les marchés.

Les fondamentaux du marché contrebalancés par l’instabilité

Si la demande mondiale et la production de l’OPEP+ continuent d’influencer les prix, le risque géopolitique est désormais le principal moteur des fluctuations du marché pétrolier. Les menaces de blocage du détroit d’Ormuz, par où transite un tiers des exportations mondiales de pétrole, pourraient provoquer des flambées jusqu’à 120 dollars le baril selon certains analystes, avec des conséquences majeures pour l’économie mondiale et l’inflation.

Cependant, ces tensions sont parfois atténuées par des signaux baissiers, comme le ralentissement de la demande mondiale ou l’augmentation de la production. Malgré tout, l’équilibre reste fragile, et chaque nouvelle crise régionale ravive la volatilité du marché

Reste à savoir ce qu’il en est pour le cas de la Tunisie

A cet effet, la Tunisie illustre la vulnérabilité des économies dépendantes des importations énergétiques. Sa production nationale de pétrole est en déclin, avec une moyenne de 27 300 barils/jour en avril 2025, loin de couvrir une demande quotidienne d’environ 100 000 barils. Ce déficit énergétique s’est aggravé malgré une baisse des prix mondiaux, en raison d’une production en repli et d’une demande intérieure soutenue.

Les exportations tunisiennes d’hydrocarbures ont chuté, tandis que les importations augmentaient, creusant le déficit commercial énergétique. Cette situation rend la Tunisie particulièrement sensible aux fluctuations des prix mondiaux, elles-mêmes dictées par les crises régionales.

Vers une coopération régionale accrue ?

Face à ces défis, les experts invités lors de l’émission «  90 minutes avec L’IACE  »insistent sur la nécessité d’une intégration énergétique régionale. L’exemple nord-américain, où le Canada exporte son pétrole vers les États-Unis, montre l’intérêt de renforcer les échanges intra-régionaux pour sécuriser l’approvisionnement et limiter l’impact des crises extérieures.

En Afrique du Nord, la coopération entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye dans le domaine des hydrocarbures pourrait atténuer la vulnérabilité face aux chocs externes. Le transit du gaz algérien et libyen via la Tunisie vers l’Europe, avec une part destinée au marché local, en est une illustration concrète.

Perspectives et enjeux mondiaux

Les intervenants rappellent que, malgré la montée en puissance des énergies renouvelables, le pétrole reste la colonne vertébrale de l’économie mondiale. La transition énergétique sera longue et les énergies fossiles continueront de jouer un rôle central dans les décennies à venir. Ainsi, la stabilité des marchés pétroliers demeure un enjeu stratégique, conditionné en grande partie par la gestion des conflits régionaux et la capacité des pays producteurs et consommateurs à coopérer.

En somme, tout cela nous amène à dire que l’impact des conflits régionaux sur les prix du pétrole est immédiat et profond, affectant non seulement les marchés mais aussi la sécurité énergétique et la stabilité économique mondiale. La coopération régionale et la diversification des sources d’énergie apparaissent comme des réponses incontournables pour atténuer cette vulnérabilité structurelle.

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Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.

Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.

Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.

Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.

La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.

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Les retraités italiens à Hammamet : Un exil fiscal devenu réalité

Le basculement est désormais chiffré. Selon de nouveaux chiffres publiés hier par Il Messaggero, la Tunisie s’impose comme la deuxième destination préférée des retraités italiens à l’étranger, derrière l’Espagne. Une tendance amorcée il y a quelques années, mais qui prend aujourd’hui une dimension structurelle, notamment dans la ville côtière de Hammamet.

Entre 2019 et 2023, près de 1 000 retraités italiens ont transféré leur résidence fiscale en Tunisie. Mais c’est surtout le chiffre de 2023 qui interpelle : l’INPS (caisse italienne de retraite) y a versé 87 millions d’euros, avec un montant moyen mensuel de 3 564 euros par pensionné, un record absolu dans la région.

Hammamet concentre une part significative de cette communauté, avec plus de 4 000 retraités italiens recensés – soit environ 8 % de la population locale. Un chiffre qui confirme l’attractivité fiscale de cette ville et la consolidation d’une forme de migration grise, ni économique ni humanitaire, mais fiscale.

Une fiscalité taillée sur mesure

La législation tunisienne autorise une exonération de 80 % du revenu de pension perçu de l’étranger. Seuls 20 % sont imposables, selon un barème progressif dont l’impôt maximal ne dépasse pas 35 %. Le chef de famille bénéficie également d’une déduction supplémentaire.

Mais l’atout le plus stratégique de la Tunisie reste l’exception qu’elle constitue pour les anciens fonctionnaires italiens. Alors que ces derniers ne peuvent généralement pas bénéficier de la défiscalisation dans d’autres pays européens (Portugal, Espagne, etc.), ils en bénéficient en Tunisie. Résultat : 63 % des retraités italiens installés à Hammamet en 2023 sont issus de la fonction publique.

La chute du Portugal, la montée de la Tunisie

Le phénomène s’inscrit dans un rééquilibrage régional. Longtemps en tête, le Portugal a supprimé son régime fiscal spécial en 2024, entraînant une chute de plus de 80 % des nouveaux arrivants italiens. Le pays reste encore premier en valeur totale de pensions versées (157,4 M€), mais c’est un effet d’inertie.

Désormais, ce sont la Tunisie, l’Espagne, la Roumanie et l’Albanie qui se partagent les nouveaux flux. Ces deux derniers pays proposent des systèmes très attractifs : exonération totale en Albanie, et forfait de 10 % sur les pensions étrangères en Roumanie.

L’installation croissante des retraités étrangers en Tunisie – concentrée sur des zones comme Hammamet, Sousse ou Monastir – alimente la demande immobilière et stimule certains segments de l’économie locale, notamment les services médicaux, paramédicaux et touristiques à l’année.

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SEAT s’intéresse à la Tunisie : vers un partenariat industriel stratégique ?

Une délégation de haut niveau du constructeur automobile espagnol SEAT s’est rendue à Tunis pour explorer les perspectives de coopération industrielle avec la Tunisie. À la clé : des opportunités concrètes d’intégration dans la chaîne de valeur automobile mondiale.

Le constructeur automobile espagnol SEAT, filiale du groupe Volkswagen, pourrait bientôt renforcer sa présence industrielle en Tunisie. Une rencontre stratégique a été tenue à Tunis entre le Directeur général de la FIPA (Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur) et une délégation de SEAT conduite par Marc Riera Schöngarth, Vice-Président des achats de la marque.

La visite marque une étape importante dans les efforts visant à consolider les relations industrielles entre SEAT et la Tunisie, en particulier dans le domaine des composants automobiles, secteur en plein essor dans le pays.

Un secteur tunisien aux capacités reconnues

Au cœur des échanges : l’examen des opportunités de collaboration, notamment via une intégration plus poussée de la Tunisie dans la chaîne d’approvisionnement du constructeur espagnol. La FIPA a mis en avant les atouts du pays : un cadre réglementaire attractif, une main-d’œuvre qualifiée, et un écosystème industriel diversifié.

Le secteur des composants automobiles en Tunisie compte aujourd’hui plus de 280 entreprises, qui emploient près de 100 000 personnes. En 2023, ce secteur a généré un chiffre d’affaires à l’export avoisinant les trois milliards d’euros, ce qui confirme sa capacité à répondre aux standards internationaux en matière de qualité, de coût et de délai.

Une délégation conjointe avec ENNAKL Automobiles

La délégation de SEAT était accompagnée de responsables d’ENNAKL Automobiles, distributeur officiel de la marque en Tunisie. Étaient présents : Abdellatif Hmam (Président du Conseil d’Administration), Anouar Ben Ammar (Directeur Général) et Habib Lasram (Directeur Général Adjoint).

Cette collaboration stratégique pourrait ouvrir la voie à des investissements industriels directs de la part de SEAT ou de ses sous-traitants en Tunisie, notamment dans la fabrication de composants électroniques, de systèmes mécaniques ou encore d’accessoires embarqués.

Cette démarche s’inscrit dans une logique de diversification géographique des fournisseurs et de rapprochement des sites de production des marchés européens, à l’heure où les chaînes d’approvisionnement mondiales cherchent à réduire les risques liés aux tensions internationales et aux coûts logistiques.

La Tunisie, avec sa proximité géographique avec l’Europe, ses accords de libre-échange et sa spécialisation croissante dans les métiers de l’automobile, apparaît comme un partenaire stratégique naturel.

Une dynamique à suivre

Si aucune annonce concrète n’a encore été faite, cette réunion témoigne d’un intérêt croissant des grands groupes automobiles pour l’écosystème industriel tunisien, en quête de compétitivité et de résilience.

Les prochains mois seront décisifs pour évaluer la suite donnée à ces échanges. Mais le signal est clair : la Tunisie se positionne comme une plateforme de production crédible, capable d’attirer des acteurs majeurs du secteur automobile mondial.

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AIIB 2025 : la Tunisie en quête de financements chinois pour ses projets d’infrastructure et d’énergie

Des hommes d’affaires et des investisseurs chinois actifs notamment dans les secteurs des énergies alternatives, des mines, des industries pharmaceutiques et chimiques, des infrastructures et de l’eau ont exprimé leur volonté d’élargir leurs activités en Tunisie et de mieux connaître les opportunités d’investissement qu’elle offre.

Ce groupe d’investisseurs a été reçu, à la résidence de l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, en marge de sa participation à la réunion annuelle de la Banque asiatique d’Investissement dans les infrastructures (AIIB), qui s’est tenue du 24 au 26 juin 2025, à Pékin, sous le thème : “La connectivité pour le développement, la coopération pour la prospérité”.

Cette rencontre a permis au ministre de donner un aperçu du climat et des opportunités d’investissement en Tunisie, mettant en exergue les atouts compétitifs du pays, notamment sa position géographique stratégique au sein de l’espace euro-méditerranéen et africain, ainsi que ses ressources humaines hautement qualifiées.

En marge de sa participation à ces réunions, le ministre s’est entretenu avec le vice-ministre des Finances chinois, Liao Min, avec lequel il a convenu de renforcer davantage la coopération tuniso-chinoise dans tous les domaines, notamment économique.

Il a également rencontré le président de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, Jin Liqun.

Les discussions ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération financière entre la banque et la Tunisie, ainsi que sur les moyens de tirer parti des mécanismes offerts par l’institution pour le financement de projets de développement, notamment dans des secteurs prioritaires comme les infrastructures, l’eau, le transport et les énergies renouvelables.

Les deux parties ont convenu, à cet effet, d’organiser prochainement une mission technique de la banque en Tunisie afin d’examiner de près les programmes et projets de développement prévus.

Par ailleurs, le ministre s’est entretenu avec le vice-président de l’Agence chinoise de coopération internationale pour le développement, Liu Junfeng, le vice-gouverneur de la Banque chinoise de développement, Wang Pen, ainsi qu’avec Yang Dongning, vice-présidente de la Banque de Chine d´export-import (China Eximbank).

Ces entretiens ont porté sur les moyens de renforcer la coopération et de tirer profit des mécanismes financiers et techniques disponibles au sein de ces institutions afin de soutenir les efforts de développement en Tunisie.

Concernant les rencontres avec le secteur privé, Abdelhafidh a rencontré plusieurs responsables de l’entreprise internationale, « Huawei », notamment son directeur général, Jean Sun.

La réunion a permis d’explorer les opportunités d’élargissement des investissements de l’entreprise en Tunisie.

Créée en 2016, la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) compte aujourd’hui 110 pays membres.

Il s’agit d’une banque multilatérale de développement dont les activités sont principalement axées sur le financement de projets de développement, en particulier dans le domaine des infrastructures.

La Tunisie en est devenue officiellement membre en 2022.

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Impôt sur la Fortune Immobilière : déclaration obligatoire avant le 30 juin 2025 en Tunisie

Le ministère des Finances a appelé les contribuables assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) à régulariser leur situation avant le 30 juin 2025, sous peine de pénalités de retard et sanctions légales.

Dans un communiqué, le ministère précise que cet impôt concerne les personnes physiques dont le patrimoine immobilier atteignait au moins trois millions de dinars tunisiens au 1er janvier 2025, incluant les biens de leurs enfants mineurs à charge.

Les contribuables doivent impérativement déclarer leurs actifs immobiliers et s’acquitter des sommes dues auprès de la recette des finances de leur lieu de résidence principale avant cette échéance.

L’IFI, fixé à un taux de 0,5% de la valeur nette des propriétés, a été institué par l’article 23 de la loi de finances 2023. Le ministère souligne l’urgence pour les personnes éligibles de se conformer à cette obligation pour éviter toute poursuite.

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Prévisions Météo en Tunisie : Un Éclaircissement du Ciel et des Températures en Hausse

ChaleurTunis, le 27 juin – L’Institut National de la Météorologie (INM) annonce un temps globalement clair à peu nuageux pour la Tunisie ce vendredi 27 juin. Le vent, soufflant du secteur Nord au Centre et du secteur Est au Sud, sera modéré à localement fort sur les zones côtières, tandis qu’il restera faible à modéré dans le reste du pays.

La situation maritime sera contrastée : la mer sera peu agitée dans le golfe de Gabès, mais agitée à très agitée sur les autres côtes.

Côté températures, une hausse est attendue. Les maximales oscilleront entre 30 et 35 degrés Celsius sur les régions côtières. À l’intérieur des terres, le mercure grimpera entre 36 et 41 degrés, atteignant même les 43 degrés dans l’extrême Sud-Ouest.

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