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CA – à une semaine des élections : Pas si clair…

Pas de candidats, des coulisses bruyantes, des démarches et des contre-démarches, le club retombe dans ses travers. Une liste de dernière minute devrait voir le jour très prochainement.

La Presse — Ces deux semaines ont été intenses dans les coulisses du CA, mais, finalement, et après tant de bruits et de démarches, nous sommes encore à la case de départ. A une semaine des élections, rien de concret et rien de clair surtout. Pas de candidats bien sûr avec une série d’ex-dirigeants qui remplissent les conditions d’éligibilité qui se sont désistés.

Les Sami Belkadhi et Mehdi Gharbi, pour ne citer que ceux-là, ont fait marche arrière après un premier accord. Seul Dr Mohsen Trabelsi reste disponible, mais pas en tant que tête de liste mais en tant que vice-président d’une liste consensuelle à choisir. Tout cela sous les yeux attentifs du mécène américain qui n’a pas utilisé la langue de bois pour décrire ce qui se passe dans le giron du club.

«Nous avons monté une belle liste et j’ai proposé quelques noms et contacté quelques-uns, mais ils ont refusé». L’Américain met la pression sur tout le monde : il veut changer les statuts et être décideur direct dans ce processus de changement pour continuer à injecter des fonds et renouveler le contrat de sponsoring avec le club.

C’est clair que le message est adressé au comité des sages qui a encore une marge importante dans la vie du club. Le bras de fer entre le mécène américain et le comité des sages n’est plus un secret. C’est même une guerre féroce pour le pouvoir dans un club populaire mais encore mal structuré. Un club fragilisé par les contreperformances sportives et par la meurtrière pression exercée par un public désarçonné et frustré par ce qui se passe. 

Une liste de dernière minute ?

Face à des candidats qui ont peur de la pression du public et les tensions internes, le temps presse. Pas de recrutements jusque-là (des arrangements avec des joueurs dont une partie qui n’a plus envie d’attendre encore), pas d’entraîneur et pas de direction disponible. Dans les dernières heures, une course effrénée pour arrondir les angles et convaincre un des noms contactés à se présenter à la tête d’une liste, en plein accord avec le mécène américain.

C’est Kamel Idir qui assure, depuis plus de deux semaines, cette mission mais sans réussite. C’est le point de relais entre toutes les parties. Lui ne veut plus diriger, mais veut monter une liste de compétences qui puisse s’entendre avec le mécène américain pour en finir avec ce flou. Idir représente sans doute un comité de sages qui n’a pas l’argent, qui n’a pas les idées et qui verse dans le conservatisme des années 80 et 90 pour rester maître de la situation.

Ce qui se passe actuellement est sensible et risque d’avoir des effets néfastes. Il n’y aurait pas de personnes capables d’assumer leurs responsabilités et de payer 3,5 millions de dinars avant le 30 juin et qui mettront de l’ordre dans la maison. Ceci en assurant la reprise et la préparation d’intersaison pour les sections avec les recrutements à opérer.  On fait tout dans les coulisses pour préparer cette fameuse liste et ce n’est pas Kamel Idir qui s’en charge seulement. D’autres parties sont aujourd’hui en action et proches du mécène américain. 

Bientôt la reprise pour l’USM : Une saison aux multiples challenges

Si la reprise de l’Union Sportive Monastirienne intervient à la fin du mois sous la houlette de Faouzi Benzarti, actuellement l’exécutif des Bleus étudie à son tour les quelques offres parvenues concernant certains cadres de l’équipe.

La Presse — Dans moins de deux semaines, l’USM débutera sa préparation sous la houlette de Faouzi Benzarti. Avec le même staff technique aux manettes, les Bleus acteront donc leur rentrée de classe avec au menu un programme chargé en prévision de l’entrée en lice en C1 par la suite et bien entendu le début du championnat. Second de rang la saison passée, le club du Ribat repartira presque sur les mêmes bases pour maintenir son rang.

Néanmoins, il devra pallier le départ du milieu Moses Orkuma au Raja et anticiper celui de l’attaquant international Hazem Mastouri, lui aussi visé par le club Marocain coaché par Lassâad Jarda. Aussi, à propos des joueurs suivis avec attention, le jeune Louay Trayi, lui aussi est sous les radars de plusieurs écuries. Il faut dire qu’aujourd’hui, en l’état, disputer la Ligue des Champions exige un effectif étoffé et des postes ciblés en perspective d’une saison qui s’annonce haletante. Il va donc falloir se montrer endurant avec quelques joueurs interchangeables et un banc assez fourni pour ne pas manquer de solutions tout le long de la saison.

A ce propos, après le départ d’Orkuma et celui quasiment acté de Fourat Soltani,  latéral des Bleus en passe de rejoindre un club russe, l’USM doit à présent peser sur le marché des transferts, là où les bonnes pioches ne manquent pas. D’ailleurs, volet pistes sondées par l’USM, le nom du milieu défensif clubiste Ahmed Khelil revient ces derniers jours. A 30 ans, le pur produit aghlabide du Club Africain pourrait quitter le Parc A mais de là à le voir débarquer au Ribat, c’est une toute autre histoire. Enfin, chapitre renforts, en ce qui concerne les éléments de retour de prêt tels qu’Omar Fall et Adnene Yaâkoubi, cédés à titre de prêt à l’USBG la saison écoulée, l’on se dirige vers leur réintégration au sein du groupe des Bleus sans recourir à une autre période de prêt. 

La recette du succès

Depuis des années maintenant, l’USM nous a habitués à céder tout en sachant choisir les joueurs appelés à relever les partants. En clair, à titre d’exemple, les départs de Bechir Ben Said, Bilel Aït Malek et autre Hichem Baccar n’ont pas déséquilibré le groupe apuré et renforcé par les Harzi, Ghorbal pour ne citer que ceux-là.

Et puis, en fin de compte, la charpente de l’équipe est en place avec la présence des Mehdi Gannouni, Moez Hadj Ali, Zeguei, Dhiaeddine Jouini, Raed Chikhaoui, Anas Bouatay et autre Youssef Abdelli qui n’a pas percé cependant la saison passée. Ajoutons à présent à cette belle brochette de compétiteurs les deux premières recrues du mercato, en l’occurrence l’axial Skander Sghaïer, 27 ans et transfuge de l’Olympique de Béja, aux côtés d’Ayoub Chaâbane, milieu gauche de 25 ans, et nous voilà en présence d’un groupe aguerri que Faouzi Benzarti devra affiner.

En Tunisie, les IDE ont progressé de 61 % entre 2020 et 2024 (FIPA)

Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont connu une progression notable, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020 à 2,9 milliards en 2024, soit une hausse de 61,1 %, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa).

Cette dynamique est le fruit d’une stratégie visant à diversifier les secteurs d’investissement et à attirer des projets à forte valeur ajoutée, notamment dans les technologies vertes, l’économie circulaire, les industries innovantes et les startups technologiques, appuyées par le dispositif Startup Act.

La Fipa souligne l’évolution de la politique d’attraction des IDE, désormais axée sur l’ancrage de projets intégrant la R&D, la formation et l’innovation, plutôt que sur les seuls avantages de main-d’œuvre à bas coût.

Pour renforcer l’attractivité du pays, des réformes structurelles ont été engagées : amélioration du climat des affaires, modernisation du cadre légal (Code des changes, cahiers des charges), et réformes économiques (fiscalité, secteur public, marché du travail).

La diversification géographique est aussi à l’ordre du jour : le nombre de pays investisseurs est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023. Un bureau en Asie (à Singapour ou en Extrême-Orient) est envisagé, dans le but de promouvoir le site tunisien auprès d’entreprises asiatiques ciblant le marché européen, en lien avec la zone de libre-échange Tunisie-UE.

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Tennis – Tournoi de Berlin: ça passe pour Ons Jabeur

La tenniswoman tunisienne Ons Jabeur s’est qualifiée pour le deuxième tour du tableau de qualification du WTA 500 de Berlin (sur gazon), en battant, samedi 14 juin, la Française Elsa Jacquemot (113e) en trois sets: 4-6, 7-5, 7-6.

Au prochain tour, Jabeur (54e mondiale) affrontera la Chinoise Wang Xinyu (48e), tombeuse de l’Australienne Talia Gibson (2-1).

Pour rappel, la Tunisienne avait remporté le tournoi berlinois en 2022 aux dépens de la Suissesse Belinda Bencic.

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École d’été en sciences de l’environnement du 2 au 4 juillet à Tunis

La Cité des Sciences de Tunis organise, du 2 au 4 juillet 2025, une École d’été consacrée aux sciences de l’environnement, destinée aux élèves du collège. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme estival d’activités scientifiques de l’établissement.

Durant trois jours, les participants auront l’occasion de découvrir les enjeux liés à l’environnement à travers un programme éducatif riche et varié. L’objectif principal est de sensibiliser les jeunes aux défis environnementaux actuels, tout en développant leur esprit critique et leur sens de la responsabilité écologique.

Le programme de cette École d’été comprend plusieurs activités :

  • Ateliers interactifs sur les changements climatiques

  • Expériences scientifiques pratiques

  • Jeux éducatifs autour des thématiques environnementales

  • Visites guidées des différents espaces scientifiques de la Cité

  • Conférences et débats sur des sujets tels que l’agriculture durable et la pollution de l’eau.

En plus de cette session dédiée à l’environnement, la Cité des Sciences propose également tout au long de l’été une série d’activités couvrant divers domaines : astronomie, sciences spatiales, robotique, mathématiques, chimie et sciences de la vie.

À travers ces programmes, la Cité vise à promouvoir la culture scientifique auprès des jeunes, en leur offrant un cadre stimulant mêlant apprentissage et divertissement, afin de susciter l’intérêt pour les carrières scientifiques et de les encourager à devenir des citoyens actifs et informés face aux enjeux contemporains.

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Décès du frère de Latifa Arfaoui : la star tunisienne en deuil

Décès du frère de Latifa Arfaoui : la star tunisienne en deuil

Nos sincères condoléances à la chanteuse tunisienne Latifa Arfaoui suite au décès de son frère, Nourredine. Originaire de Tunisie, Latifa Arfaoui s’est imposée au fil des années comme l’une des grandes voix de la scène musicale arabe. Installée en Égypte, elle a su conquérir le cœur d’un large public à travers le monde arabe grâce […]

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Tunis, Sfax, Sousse… la Tunisie se soulève en soutien à la Caravane Al-Soumoud et à Gaza

Tunis, Sfax, Sousse… la Tunisie se soulève en soutien à la Caravane Al-Soumoud et à Gaza

En Tunisie, de vastes manifestations ont eu lieu ce samedi dans plusieurs villes, dont Tunis, Sfax, Sousse, Mahdia, Djerba, Gabès, Kasserine, Le Kef et Kairouan, en soutien à la Caravane Al-Soumoud et à la population de Gaza. Des milliers de manifestants ont défilé dans les rues, scandant des slogans en faveur de la résistance palestinienne […]

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La caravane Al Soumoud dénonce des abus et un blocus systématique à l’Est libyen

La caravane Al Soumoud a dénoncé, ce samedi 14 juin 2025, un blocus systématique exercé par les autorités de l’Est libyen.

Dans son communiqué, Al Soumoud explique que la caravane a été empêchée d’avancer vers Syrte et a été isolée du monde extérieur après la coupure des réseaux de communication téléphoniques et d’Internet. Pis encore, la situation s’est aggravée hier après l’interdiction de toute livraison de nourriture, d’eau et de médicaments aux 1500 participants de la caravane.

Les autorités ont également bloqué une caravane de soutien organisée par des citoyens libyens solidaires avant d’empêcher les organisateurs d’apporter des provisions de première nécessité au campement.

En parallèle, une cinquantaine de participants ont été interdits de rejoindre la caravane, entraînant une division en trois groupes : un se trouvant sur le site initial du campement, un deuxième qui s’est éloigné à 1,5 km avec la nette interdiction formelle de tout contact avec le premier groupe et un troisième, composé de quelques dizaines de participants bloqués à l’extérieur et qui s’est regroupé dans une zone sécurisée disposant de réseau, à environ 40 km du campement.

Dans son communiqué, Al-Soumoud précise que plusieurs membres du deuxième groupe de la caravane ont été arrêtés sous prétexte de publication de vidéos jugées offensantes envers les autorités de Benghazi, et ce , sans leur permettre ni la présence d’un avocat ni de prendre contact avec leurs proches. La même source affirme qu’il s’agit de 8 blogueurs, dont les noms et nationalités seront communiqués ultérieurement.

Des arrestations similaires ont eu lieu au sein du groupe principal. L’un des agents de sécurité est même allé jusqu’à menacer un participant avec une arme, suite à une protestation contre l’arrestation arbitraire d’un membre du groupe, déplore la même source en pointant du doigt une escalade de la part des forces de sécurité du gouvernement de l’Est libyen, qui intervient alors que les membres du comité de pilotage poursuivent leurs négociations avec ses représentants afin de trouver une solution acceptable pour permettre à la Caravane Soumoud d’avancer vers la frontière libyo-égyptienne.

Tout en saluant le peuple libyen dans toutes les régions du pays pour sa position historique remarquable, la caravane Al Soumoud a par ailleurs appelé les autorités de l’Est libyen à mettre fin ces pratiques, à lever le blocus, à rétablir les communications, à libérer les participants arrêtés et à mettre fin à toute forme de harcèlement.

La Caravane Soumoud, appuyée par la Coordination d’Action Commune pour la Palestine, réaffirme qu’elle ne renoncera jamais, malgré les obstacles et les sacrifices, à son objectif humanitaire : « atteindre le poste-frontière de Rafah pour contribuer à mettre fin au blocus et au génocide visant notre peuple résistant de Gaza », ajoute encore la même source.

Et d’ajouter : « En conclusion, nous renouvelons notre engagement envers la fierté de notre nation : nos frères et sœurs résistants de Gaza. À nos peuples arabes, et à toutes les personnes libres dans le monde : nous ne faiblirons pas, nous ne reculerons pas, jusqu’à l’arrêt du génocide et la levée du blocus inhumain ».

Y. N.

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CSS – dettes non réglées : Une lourde responsabilité

Le temps est à la réconciliation et à l’union au sein de la famille élargie des Sfaxiens pour effacer l’ardoise des dettes qui pourrait compromettre le présent et le futur du club.

La Presse — Au CSS, le témoin est passé au rouge. Le temps passe vite et les efforts entrepris pour sortir de la crise sont en deçà des espoirs. L’engagement des hommes d’affaires dans la campagne de collecte de fonds «Fidèles à la citadelle», sur lequel on a beaucoup tablé au départ, a été jusqu’ici assez timide et n’a rapporté que quelques centaines de millions.

Le Comité directeur provisoire du CSS,  encore en fonction jusqu’à la décision finale du Haut comité de soutien, a rectifié le tir. Dans un communiqué publié mercredi, il s’est adressé, dans un ultime recours, au large public sfaxien en vue de réunir dans un temps record un premier montant de 2 millions de dinars pour le règlement de 12 litiges répartis entre litiges nationaux et internationaux (FTF et Fifa). Pour faciliter aux donateurs qui ont eu des difficultés à participer à cette campagne via l’application numérique « Flouci » ou par versements directs en espèces dans le compte du club, il a été décidé d’ouvrir un guichet au complexe du club. 

Interrogations et regrets  

Les fans des Noir et Blanc n’ont pas d’autres  choix que de s’impliquer à fond dans cette opération « collecte de fonds ».

Plus que la sortie de crise du club, sa survie est en jeu. Sans que cela les empêche de se poser la question « pourquoi en est-on arrivé là ? » et de regretter tout ce gâchis énorme. Tout cet héritage de plusieurs années de mauvaise gouvernance et de fuite en avant aurait pu leur être épargné. Des litiges devenus éternels avec des joueurs comme Aymen Harzi (149.152 DT), Houcem Dagdoug (106.000 DT), Mohamed Ben Ali (98.032 DT) et de Mohamed Ali Trabelsi (12.786 DT) auraient pu être résolus à temps et à l’amiable avec un moindre coût.

La plus  value à la revente du joueur Mohamed Kanté revenant à son ancien club Hafia FC (302.490 DT) et la part due à l’intermédiaire de son transfert au Qatar, Tamam Hamdoun (120.600 DT), auraient pu être honorées aussi dès réception du montant de ce transfert.

La même remarque vaut pour l’intermédiaire de la vente de Alâa Ghram, Cheikh Sadibou, qui réclame la somme de 670.000 DT. A ces dettes non réglées sont venues s’ajouter les réclamations pour non respect  du calendrier de paiement établi avec l’entraîneur portugais Alexandre Santos (454.930 DT) et le joueur Pedro Sà (455.600 DT) dont les contrats ont été résiliés d’un commun accord pour faire baisser la tension après le début  catastrophique de la saison 2024/2025.

Maintenant que le mal est fait, rien ne sert de se déchirer entre camps et de fuir une responsabilité partagée par tous les comités directeurs élus ou provisoires qui se sont relayés à la tête du CSS. Au lieu que le torchon brûle en ce moment, le mieux pour eux est de ranger au placard leurs querelles stériles et de s’atteler à leur devoir de trouver un urgent et réalisable plan de sauvetage.

CAB : Les jeunes se distinguent !

La Presse — La saison 2024- 2025 tire à sa fin et  apporte avec elle son lot de satisfactions au CAB. En effet, la catégorie Elites de football vient d’accéder en finale de la Coupe de la Ligue professionnelle 1 en disposant de l’USTataouine par 7 buts à 0. Ghaïth Barhoumi (12’), Hamza Hammami (29’ et 80’), Omar Allouche (38’), Rayen Mechergui (77’ et 90’) et enfin Foued Hedhli (88’) ont été les buteurs du CAB. Il est à remarquer que les jeunes espoirs intégrés avec les séniors, Rayen Mechergui et Omar Allouche, sont en train de servir de locomotives à leurs camarades. L’autre satisfaction est venue des cadets qui se sont qualifiés en finale de leur catégorie au détriment de l’ESZ à la suite de leur victoire par 4 buts à 2. Des performances à apprécier à leur juste valeur !

Youssef Lahbib et Amen Allah Saïdani en sélection des jeunes !

Après Hanzouli, Rhimi et Allala en U20 et Aziz Chaâbane en juniors, voilà que deux autres jeunes Cabistes se distinguent. Il s’agit de Youssef Lahbib et Amen Allah Saïdani. Ils viennent à juste titre d’être convoqués en Équipe de Tunisie, natifs de 2010. Ils sont rentrés en stage de trois jours à Tunis.

La collecte en cours…

Beaucoup de fans «jaune et noir», qui se sont mobilisés pour une opération de collecte de fonds pour le CAB, éprouvent d’énormes difficultés à récolter de grosses sommes. Les dernières nouvelles rapportées par une source proche du Club nous apprennent qu’on n’a même pas atteint deux cent mille dinars…

Ce qui est loin, très loin, des aspirations des responsables. Faut-il rappeler que le CAB est redevable de 2, 7 millions de dinars à d’ex-joueurs, fournisseurs et autres… On a même vu l’ex-international cabiste Mourad Gharbi adresser un message au grand public bizertin pour l’encourager à s’investir davantage dans cette campagne de collecte de fonds. 

« Echoes of a journey » de Hamadi Ben Saad à la galerie TGM : Une expérience à chaque fois renouvelée

Ben Saâd se plaît à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage. Ses œuvres sont conçues comme des étendues monochromes basées sur une superposition de couches de papier distinctes et composées selon des critères de surface, de texture et de rythme. « Echoes Of a Journey », une exposition personnelle de Hamadi Ben Saâd à visiter pour un moment d’exception. 

La Presse —Abstraits et monochromes en monumental et autres grands formats, emblématiques masques et autres moyens et petits formats au feutre ou au pastel, les œuvres, reconnaissables à mille lieues, de l’inconique Hamadi Ben Saâd, font vibrer les cimaises de la galerie TGM au rythme d’une chromatie abondante et d’un geste intuitif. «Echoes Of a Journey» est l’intitulé de l’exposition qui accueille les œuvres de cette grande figure de l’art visuel tunisien et qui se poursuit jusqu’au 28 juin prochain.

S’étendant sur des années de création artistique, l’exposition offre un voyage immersif dans l’univers visuel et poétique de l’artiste, mettant à découvert les strates d’un langage visuel en constante évolution.  Autodidacte, grand nomade et iconoclaste, l’artiste est connu pour ses œuvres immenses et  graphiques car aimant peindre en all over en investissant tout l’espace pour insuffler la vie à ses fameux visages aux regards exorbités et aux bouches béantes, qu’il peint et enfante sans relâche depuis des décennies.

Ancien instituteur et peintre autodidacte, Hamadi Ben Saâd est né en 1948 à Tunis. Il pratique son art depuis 1966, commençant à exposer en 1976. Au moyen de la peinture et du collage, il superpose papiers, toiles, journaux recyclés, élaborant ainsi son principal matériau de création. Il explore aussi bien la peinture figurative (série de portraits en pieds, de faces et de profils, série des «têtes empilées ») que la peinture abstraite (des formes diffuses, témoins de son processus de création).

L’artiste puise son inspiration dans le grouillement de la Médina de Tunis, les tons des saisons ou les lumières et les mouvements de la nature. Ses séjours à l’étranger (France, Suisse, Hollande, Belgique, Pays-Bas, Etats-Unis, etc.), au gré de ses résidences d’artistes et de ses expositions, lui ont permis de développer une pratique artistique très personnelle, se façonnant un univers puissant et charnel, dégagé des contraintes qui peuvent être imposées par le contexte artistique d’un lieu ou d’une époque. 

«Mes tableaux sont mes enfants. Le préféré de tous ? c’est toujours le tableau futur que je compte faire», clame-t-il. Et ce faire il l’a toujours abordé sans relâche avec dévouement pour donner corps à une œuvre instinctive et foisonnante. Matérialité, traitement en strates, gestes a-frontières pour mixer les techniques et aborder une multitude de supports et autres médiums: carton, papier kraft, papier d’emballage, affiches publicitaires, déchets de tissus, peinture, pastel, feutre, graphite,… «Echoes Of a Journey» souligne les différentes phases de la carrière de Ben Saâd, mettant en lumière les transformations de son approche, ses expériences techniques et les thèmes récurrents qui traversent son corps de travail : 

Le naïf et le figuratif entre 1975 et 1980, les dessins au graphite sur papier d’affiche et journaux de 1978 à 1985, la période des dessins (1980-1990), les collages et autres lacérations dans les années 90, les années 2000 marquées par les visages, les masques et les portraits et depuis 2010 un intérêt pour l’abstrait et les monochromes. Dans ses grands abstraits et autres monochromes, Ben Saâd se plaït à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage.

Ses œuvres sont conçues comme des étendues monochromes basées sur une superposition de couches de papier distinctes et composées selon des critères de surface, de texture et de rythme. Chaque couche correspond à une somme de gestes précis. Le papier roulé, plié, tressé ou marouflé est à chaque fois mis à l’épreuve dans un jeu de re-couvrement et de dévoilement avant d’aboutir à une topographie irrégulière, empreinte des tensions entre le visible et le dissimulé.

De même pour ses œuvres aux portraits et autres figures humaines (ces dernières sont incarnées dans différentes positions et états : désarticulés, accroupies, allongées ou en position foetale…), dont la plupart sont marquées par l’apparition de marbrures, de sillons et autres plissures sous l’effet d’interaction entre les strates sous-jacentes et la colle vinylique déversée, en grande quantité.

À travers ces œuvres d’une expressivité saisissante, l’artiste explore le visage humain comme un symbole à la fois totémique et profondément émotionnel. S’inspirant du célèbre Cri d’Edvard Munch, il donne naissance à des figures habitées par la douleur, la solitude et un mystère latent. Chaque trait, chaque déformation, semble traduire un état intérieur, une tension contenue entre l’universel et l’intime. 

Ces visages ne représentent pas: ils expriment. Ils ne décrivent pas un individu, mais incarnent des états de l’âme, des fragments de mémoire ou des échos de l’inconscient collectif. Ben Saâd nous convie ainsi à une expérience sensorielle et introspective, où le regard oscille entre reconnaissance et trouble, attiré par cette présence à la fois familière et fuyante. Une expérience à chaque fois renouvelée à vivre aujourd’hui à travers cette exposition et à chaque fois que l’occasion nous le permette.     

Art Rue au Festival d’Avignon : Laâroussa en héritage

En mêlant danse, musique, vidéo documentaire et gestes ancestraux, Selma et Sofiane tissent les récits et les gestes des femmes potières de Séjnane avec ceux des interprètes, dans une écriture chorégraphique qui interroge la mémoire, le territoire… Il s’agit d’une nouvelle création pour le festival d’Avignon. 

La Presse — L’association L’Art Rue et les deux chorégraphes Selma et Sofiane Ouissi seront présents avec leur nouvelle création chorégraphique «Laarousse Quartet», à la 79e édition du festival d’Avignon qui se tiendra du 5 au 26 juillet.

L’œuvre qui sera présentée les 6, 7 et 8 juillet à 19h00 à La Fabric A, s’articule autour des potières de Séjnane et  interroge le geste dans sa capacité à créer du lien, à transformer la matière et à transcender les frontières sociales, culturelles et géographiques. En mêlant danse, musique, vidéo documentaire et gestes ancestraux, Selma et Sofiane tissent les récits et les gestes des femmes potières de Séjnane avec ceux des interprètes, dans une écriture chorégraphique qui interroge la mémoire, le territoire et la transmission.

Cela a commencé en 2011 quand Sofiane et Selma Ouissi se sont rendus à Sejnane, dans le nord de la Tunisie, pour rencontrer Chedlia Saïdani, Sabiha Ayari, Aljia Saïdani, Cherifa Saïdani, Emna Saïdani, Habiba Saïdani, Lamia Saïdani, Jemaâ Selmi et d’autres femmes potières qui se transmettent un savoir ancestral (plus de 3.000 ans d’existence) de mère en fille : le façonnage de poupées d’argile, laâroussa.

De cette rencontre est née une partition chorégraphique créée et interprétée par les deux chorégraphes-danseurs, regardant le geste artisanal comme une expérience esthétique. Ils revisitent cette pièce originale pour la transmettre aux quatre danseuses Amanda Barrio Charmelo, Sondos Belhassen, Marina Delicado Bellmunt et Moya Michael, explorant le corps comme lieu de mémoire et de transformation, Laâroussa Quartet s’inscrit dans une démarche de «société rêvée », où le geste, fragile et puissant, devient un acte de résistance.

Le public du festival  pourra découvrir, le 11 juillet à 15h00 à l’Utopia – Manutention, le documentaire expérimental «Séjnane, là où naît le geste», suivi d’une discussion avec Sofiane Ouissi et Sondos Belhassen, interprète dans Laâroussa Quartet. Ce choréo-documentaire fait écho au processus de création de «Laarousse Quartet».

Artisanat, danse, musique et cinéma sont réunis pour faire vivre et sentir une qualité de corps fragile et semblable à nulle autre. Les frères Ouissi la décrivent comme la qualité d’«un corps libre qui invente son propre geste ».  A 16h00, le même jour, il sera question de la projection de «Wajdan» (2020), une commande du Guggenheim Museum – Abu Dhabi, également suivie d’un échange où le duo interroge les relations sociales et la place des artistes en période de crise.

Cinq artistes féminines dirigées à distance ont été filmées chez elles avec leurs téléphones portables. Elles répondent à la voix de Wajdan, une réfugiée politique syrienne vivant en France, dont l’histoire faisait partie d’un autre projet artistique de Selma et Sofiane Ouissi : Le Moindre Geste. Vidéo expérimentale empreinte d’humanité, elle interroge les relations sociales et la place des artistes en temps de crise.

Ces projections s’inscrivent dans le cadre du programme «Les Territoires cinématographiques» qui tisse un dialogue entre le spectacle vivant et le cinéma imaginé avec les cinémas Utopia d’Avignon. C’est un rendez-vous quotidien de projections de films à l’issue desquelles le public rencontre et échange avec des artistes de théâtre, des chorégraphes, des cinéastes, des activistes, des critiques et journalistes invités au Festival d’Avignon.

Cet espace explore les relations intimes que ces invités entretiennent entre les disciplines et avec le monde. Un espace pour étendre le regard sur les thématiques portées au plateau, les territoires de la langue invitée et le Café des idées.

4 drones israéliens abattus en Iran

La défense aérienne iranienne a abattu aujourd’hui, samedi, trois drones avancés appartenant à l’entité sioniste dans la province d’Ilam, ainsi qu’un autre drone dans la ville de Chiraz, selon l’agence de presse internationale iranienne Tasnim.
L’agence a rapporté que le vice-gouverneur chargé des affaires de sécurité dans la province d’Ilam a déclaré que le réseau de défense aérienne du pays, basé à Ilam, est intervenu immédiatement après l’infiltration de plusieurs drones et véhicules de reconnaissance dans l’espace aérien de la province. Il a ajouté que trois drones avancés sionistes ont été détruits dans différentes zones.
Par ailleurs, plusieurs explosions et attaques causées par des projectiles sionistes ont été signalées hier, vendredi, dans différentes régions de la province. Le vice-gouverneur a souligné que les forces armées iraniennes et le réseau de défense aérienne répondront à toute tentative d’infiltration sur le territoire national.

11es Journées théâtrales 77 : « Elgima » en ouverture : Apprentissage et transmission

18 projets sont présentés par les élèves de l’Ecole 77, tous niveaux confondus, sous la direction du comédien Moez Gdiri, fondateur de l’école et principal formateur. 

La Presse —C’est avec la pièce «Elgima» qu’a été donné le coup d’envoi de la 11e édition des Journées du théâtre 77, mardi 10 juin au ciné-théâtre Le Rio, qui se poursuivront jusqu’au 20 juin 2025. 18 projets seront présentés par les élèves de l’Ecole 77, tous niveaux confondus, sous la direction du comédien Moez Gdiri, fondateur de l’école et principal formateur.  

« Elgima », joué par une douzaine d’apprentis-comédiens de première année, est une instruction menée à la suite d’un crime. Mais à travers l’interrogatoire dirigé par la police auprès de l’entourage de la victime apparaissent les maux dont souffre chaque personnage ayant côtoyé le défunt. L’état psychologique de chacun, fragilisé par la mort, les place dans un univers où se manifeste le spectre du mort qui essaie de les torturer pour mettre en lumière la vérité sur son assassinat.

Le décor se résume en une rubalises de police qui délimite le lieu du crime et par là-même l’espace de jeu des comédiens. Deux chaises sont disposées l’une en face de l’autre. La scène baigne dans une obscurité oppressante renforcée par une musique envahissante. Dans cette ambiance stressante, les protagonistes : femme de ménage et autres employés au service de la victime sont soumis à un interrogatoire musclé dominé par la présence du mort qui paraît sous forme de fantôme vêtu de blanc.

Tout se met en place pour une heure d’instruction au cours de laquelle on est censé découvrir l’assassin. Mais vers la fin de la pièce l’enquête policière se transforme en vaudeville lorsque le personnage qui interprète le mort se met à crier «Je ne veux plus jouer le rôle du mort. J’en ai assez de ce rôle». Un mélange de genre qui offre une grande place au jeu des acteurs. Ces derniers méritent bien des éloges d’autant plus qu’ils sont à leur première expérience sur scène devant un public qui semble être séduit par leur prestation. 

Auparavant, le programme de la 11e édition des Journées du théâtre 77 a été présenté sur le grand écran par la voie de l’Intelligence Artificielle qui a cédé ensuite la place à Moez Gdiri, qui, à son tour, a expliqué le rôle du comédien mettant l’accent sur les dimensions corporelle, psychologique et émotionnelle que prodigue l’enseignement de l’Ecole 77.

Ces journées tentent de mettre en valeur les travaux effectués par des élèves dans le cadre de leur formation et leur permettre de se produire devant un public. Ce qui les aide à affronter leurs angoisses et de gérer leur stress et le trac en se mettant en représentation lors d’expérience théâtrale collective enrichissante.

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