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Fuite des cerveaux: 95% des ingénieurs en informatique ont quitté le pays

Le départ des ingénieurs tunisiens qui quittent, chaque année, massivement le territoire est devenu un phénomène très inquiétant à plus d’un titre. Au cours des deux dernières années, 40.000 ingénieurs ont migré à l’étranger en quête d’une herbe plus verte ailleurs, dont 95% des ingénieurs en informatique. Tous les jours, au moins 20 ingénieurs, toutes spécialités confondues, partent, à la recherche de perspectives et d’opportunités plus attractives, de conditions de travail plus favorables et de meilleurs salaires. Le choix de s’installer sous d’autres cieux est principalement dicté par la désillusion que ressentent de nombreux ingénieurs qui se plaignent du manque de communication et d’interactivité des autorités et de rémunérations trop faibles en comparaison aux pays voisins, loin d’être en adéquation avec le niveau des compétences élevées acquises au cours de leur cursus universitaire. Le départ des ingénieurs tunisiens qui quittent, chaque année, massivement le territoire est devenu un phénomène très inquiétant à plus d’un titre. Au cours des dernières années, 40.000 ingénieurs ont migré à l’étranger en quête d’une herbe plus verte ailleurs.Tous les jours, au moins 20 ingénieurs, toutes spécialités confondues, quittent le territoire, à la recherche de perspectives et d’opportunités plus attractives, de conditions de travail plus favorables et de meilleurs salaires. Le choix de s’installer sous d’autres cieux est principalement dicté par la désillusion que ressentent de nombreux ingénieurs qui se plaignent du manque de communication et d’interactivité des autorités et de rémunérations trop faibles en comparaison aux pays voisins, loin d’être en adéquation avec le niveau de leurs compétences élevées acquises au cours de leur cursus universitaire. Pour se faire une idée, dans certains pays, le salaire moyen d’un ingénieur est dix fois plus élevé que celui d’un ingénieur tunisien tandis qu’il est deux fois et demi supérieur au Maroc et en Jordanie. “Le niveau des compétences des ingénieurs tunisiens est reconnu à l’étranger. Les pays africains figurent parmi les principaux pourvoyeurs d’emploi, a relevé Mohssen Ghrissi Président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens, lors d’un passage récent à la radio. Ils exercent à travers le monde dans de grandes sociétés, à l’instar de google, amazone. Ils sont des conseillers dans de grandes entreprises de communication. Je considère que l’ingénieur tunisien qui voyage et qui s’installe à l’étranger pour travailler est un ambassadeur qui représente notre pays dans le monde”.
Aujourd’hui, le Président de l’OIT tire la sonnette d’alarme sur la migration massive des ingénieurs tunisiens à l’étranger, soulevant, en effet, une question cruciale qui réalisera demain les grands projets de l’Etat? Si des mesures urgentes ne sont pas prises pour endiguer ce phénomène et inciter les compétences tunisiennes à rester dans leur pays, l’Etat risquera, dans quelques années, de ne pas trouver d’ingénieurs pour construire des routes et des ponts et sera alors contraint de faire appel à une main d’œuvre étrangère.

Frappes israéliennes sur Téhéran : plus de 70 avions de chasse mobilisés

L’armée israélienne a annoncé, ce samedi, avoir mené une série d’attaques de grande envergure contre des cibles militaires à Téhéran. Selon un communiqué publié sur la plateforme X (anciennement Twitter) par le porte-parole militaire, plus de 70 avions de chasse ont été mobilisés pour frapper plus de 40 objectifs dans la capitale iranienne.
“Téhéran n’est plus une zone protégée. La route vers la capitale iranienne est désormais ouverte”, a déclaré le porte-parole, affirmant que les frappes ont visé des systèmes avancés de défense aérienne, des missiles et d’autres infrastructures militaires stratégiques.
Il a ajouté que des dizaines d’appareils survolent actuellement Téhéran en toute liberté, grâce, selon lui, aux frappes préalables qui ont neutralisé de nombreuses menaces.
Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait indiqué qu’elle s’apprêtait à lancer des attaques contre l’Iran. Un communiqué précisait que le chef d’état-major et le commandant de l’armée de l’air avaient tenu une réunion d’évaluation de la situation, concluant que “la voie vers l’Iran est désormais dégagée”.
L’armée a également affirmé que d’autres frappes sont prévues dans le cadre des plans opérationnels en cours, et que des avions sont déjà engagés dans des missions visant des cibles situées à Téhéran.

Qui sont les créateurs de contenu arrêtés en Libye lors du blocus de la Caravane Soumoud ?

Depuis la soirée du vendredi 13 juin, la Caravane Soumoud, composée de 1500 participants engagés dans une mission humanitaire vers la frontière libyo-égyptienne, subit un blocus sévère des autorités de l’Est libyen. Ce blocus, qui interdit l’accès à la nourriture, l’eau, aux médicaments ainsi que la coupure des réseaux téléphoniques et Internet, plonge les membres de la caravane dans une situation critique proche de la famine.
Malgré des négociations menées la veille entre des représentants du comité d’organisation (délégations tunisienne, algérienne et mauritanienne) et des responsables libyens, la situation s’est aggravée sur le terrain. Les forces de sécurité ont empêché les livraisons de vivres et divisé la caravane en plusieurs groupes isolés.
Par ailleurs, plusieurs membres du deuxième groupe de la caravane ont été arrêtés dans la nuit du 13 au 14 juin, notamment des créateurs de contenu, sous prétexte de diffusion de vidéos jugées offensantes envers les autorités de Benghazi. Parmi les personnes détenues figurent :

Bilel Wartani (Algérie)
Alaa Ben Amara (Tunisie)
Zidan (Algérie, nom complet inconnu)
Abdelrazak Hammad (Libye)

La Caravane Soumoud exige la levée immédiate du blocus alimentaire, la réouverture des communications et la libération sans condition des personnes arrêtées. Elle réaffirme son engagement à poursuivre sa route vers Rafah afin de contribuer à la fin du blocus et du génocide à Gaza.

L’Iran affirme avoir abattu un troisième F-35 israélien

Les forces de défense aérienne iraniennes ont annoncé, samedi, avoir abattu un troisième avion de chasse furtif F-35 appartenant à l’armée de l’air israélienne dans l’ouest du pays, selon l’agence officielle Tasnim International News.

Le communiqué précise que l’appareil a été ciblé avec précision et abattu avec succès. Le pilote aurait activé son siège éjectable, mais son sort demeure inconnu pour le moment. Des recherches seraient en cours pour le localiser.

Cette annonce survient moins de 24 heures après que Téhéran a déclaré avoir abattu deux autres chasseurs israéliens, capturant l’un des pilotes, une femme.

Israël a immédiatement démenti ces informations : dans un message publié sur la plateforme X (ex-Twitter), le porte-parole de l’armée israélienne a qualifié ces déclarations de “fausses et sans fondement”.

Selon Tasnim, ces opérations démontrent l’efficacité des capacités de la défense aérienne iranienne et la préparation des forces armées à répondre à toute menace contre la souveraineté nationale.

La Direction des relations publiques de l’armée iranienne a confirmé que deux F-35 israéliens avaient été touchés et détruits vendredi, en plus de celui annoncé ce samedi.

Tunisie : l’OMS réaffirme son soutien à l’approche “Une seule santé”

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réaffirmé samedi, dans une allocution enregistrée diffusée à l’ouverture de la conférence régionale “Une seule santé”, le soutien actif de l’OMS à cette approche intégrée comme choix stratégique pour construire un avenir sanitaire plus sûr et résilient.
Dans son message adressé aux participants réunis à Tunis, il a insisté sur la nécessité d’investir dans l’approche “One Health”, notamment par la mobilisation des ressources financières, le partage d’expériences et la mise en réseau des compétences.
« Il est temps de dépasser les actions sectorielles isolées. La santé humaine, la santé animale et l’environnement sont étroitement liés. Seule une réponse coordonnée permettra d’anticiper les crises sanitaires mondiales », a-t-il déclaré.
La conférence, qui s’est ouverte samedi dans la capitale tunisienne, réunit des ministres et responsables de haut niveau issus de 14 pays de la région MENA, ainsi qu’un grand nombre de représentants d’organisations internationales.
Elle vise à renforcer la coopération entre les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’environnement, dans le cadre de l’approche “Une seule santé”, reconnue mondialement comme un levier essentiel face aux pandémies, aux zoonoses, au changement climatique et à la sécurité alimentaire.

Tunisie : les IDE en hausse de 61 % en quatre ans, selon la FIPA

Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont enregistré une progression significative ces dernières années, passant de 1,8 milliard de dinars en 2020 à 2,9 milliards en 2024, soit une hausse de 61,1 %, selon les dernières données de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).
Cette croissance soutenue reflète une transformation qualitative des investissements étrangers en Tunisie. Depuis 2000, le pays s’est progressivement orienté vers une diversification sectorielle et des investissements à plus forte valeur ajoutée. La FIPA indique que la stratégie actuelle mise sur la montée en gamme, en ciblant des secteurs innovants et porteurs de croissance durable.
Depuis 2020, la Tunisie concentre ses efforts sur la valorisation des projets technologiques, notamment les startups soutenues par la Startup Act, ainsi que sur le développement des technologies vertes, de l’économie circulaire et de la production industrielle à haute intensité technologique.
L’objectif dépasse désormais l’attraction de projets à faible coût de main-d’œuvre. La Tunisie cherche à séduire des investissements intégrant la recherche et développement (R&D), la formation spécialisée et l’innovation, grâce notamment à l’amélioration de la formation universitaire et technique, et à des partenariats avec des investisseurs étrangers pour former une main-d’œuvre adaptée aux standards internationaux.
Par ailleurs, la FIPA met en avant les réformes engagées pour améliorer l’environnement d’accueil des IDE, incluant : l’amélioration du climat des affaires, la modernisation du Code des changes, la refonte du cadre législatif et institutionnel de l’investissement, la révision des cahiers des charges et le renforcement de la gouvernance des institutions de régulation.
Dans le même esprit, la Tunisie a lancé une série de réformes économiques pour restaurer la confiance des investisseurs et renforcer la résilience du pays : réforme fiscale (élargissement de la base, lutte contre l’évasion), réforme de la fonction publique (réduction des effectifs), réforme du marché du travail (refonte du code du travail, développement de la formation professionnelle).
Un autre axe stratégique majeur concerne la diversification des partenaires économiques. Le nombre de pays émetteurs d’IDE vers la Tunisie est passé de 62 en 2020 à 78 en 2023, témoignant de la volonté de réduire la dépendance à l’égard d’un nombre restreint d’économies partenaires.
Dans ce contexte, la FIPA prévoit l’ouverture d’un bureau de représentation en Asie (à Singapour ou en Extrême-Orient) pour promouvoir le site Tunisie auprès des investisseurs asiatiques, notamment ceux qui visent le marché européen à travers des secteurs-clés comme les composants automobiles, l’électronique grand public et les services TIC.

Un jeune homme meurt percuté par un train à Kalaâ Seghira

Un jeune homme a perdu la vie samedi matin après avoir été heurté par un train au niveau du quartier El Manazeh, dans la délégation de Kalaâ Seghira, gouvernorat de Sousse.
En réaction à ce drame, des habitants du quartier sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère. Ils ont bloqué la route principale et mis le feu à des pneus, provoquant de fortes perturbations de la circulation pendant plusieurs heures.
Le passage ferroviaire où s’est produit l’accident est connu pour sa dangerosité. Qualifié de « point noir » par les riverains, il a déjà été le théâtre de plusieurs accidents similaires en raison de l’absence de barrières de sécurité ou de signalisation adéquate.
Les autorités locales n’ont pas encore communiqué officiellement sur l’incident, mais la population réclame des mesures urgentes pour sécuriser ce tronçon à risque.

Affaire du complot : un homme d’affaires capturé alors qu’il tentait de fuir

Les forces de sécurité de Bizerte ont procédé à l’arrestation d’un homme d’affaires connu, condamné par contumace à 33 ans de réclusion dans le cadre de l’affaire dite du “complot contre la sûreté de l’État”. Il tentait de fuir le pays au moment de son interpellation.
Selon des sources sécuritaires confirmées à Diwan FM, le mis en cause faisait l’objet d’un mandat d’arrêt suite à sa condamnation avec exécution immédiate. Après son arrestation, il a été placé en détention et transféré à la prison en attendant l’exécution de sa peine.
Pour rappel, la cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis avait prononcé, dans la nuit du vendredi 19 avril 2025, plusieurs peines allant de 4 à 66 ans de prison contre les accusés impliqués dans cette affaire. L’annonce avait été faite par le premier substitut du procureur de la République auprès du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, via l’agence TAP.

Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes

Le nouveau format de la Coupe du monde des clubs – à 32 équipes -, dont quatre africaines, se déroule du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.

On y trouve également le PSG (nouveau champion d’Europe), le Real Madrid, l’Inter Milan, Manchester City, l’Inter de Miami, etc. 

À souligner au passage que la Fifa, présidée par Gianni Infantino, a provisionné la somme de 874.565.000 euros pour cette édition. Et que le vainqueur empochera la coquette somme de 125 millions de dollars, soit un peu plus de 109 millions d’euros.

Côté diffusion, c’est l’entreprise britannique DAZN qui a obtenu les droits au niveau mondial. Elle les a cédés à TF1 pour la finale, pour une codiffusion le 13 juillet à 21 heures, et pour l’entrée en lice du PSG, contre l’Atlético de Madrid, la nuit de samedi à dimanche 15 juin à 21 heures, rapporte 20minutes.fr

À noter également que le match d’ouverture opposera dimanche 15 juin (à 3 heures du matin, heure de Tunisie) Al Ahly à Inter Miami.

Voici les groupes de la Coupe du monde des clubs :

Groupe A

  • Palmeiras (Brésil)
  • Porto (Portugal)
  • Al Ahly (Égypte)
  • Inter Miami (États-Unis).

Groupe B

  • Paris Saint-Germain (France)
  • Atlético de Madrid (Espagne)
  • Botafogo (Brésil)
  • Seattle Sounders (USA).

Groupe C

  • Bayern Munich (Allemagne)
  • Auckland City (Nouvelle-Zélande)
  • Boca Juniors (Argentine)
  • Benfica (Portugal).

Groupe D

Groupe E

  • River Plate (Argentine)
  • Urawa Red Diamonds (Japon)
  • Monterrey (Mexique)
  • Inter Milan (Italie).

Groupe F

  • Fluminense (Brésil)
  • Borussia Dortmund (Allemagne)
  • Ulsan HD (Corée)
  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud).

Groupe G

  • Manchester City (Angleterre)
  • Wydad AC (Maroc)
  • Al Ain (EAU)
  • Juventus (Italie).

Groupe H

  • Real Madrid (Espagne)
  • Al-Hilal (Arabie saoudite)
  • Pachuca (Mexique)
  • Salzbourg (Autriche).

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L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 

En réponse rapide aux tensions militaires dans la région et à la perturbation des approvisionnements en gaz en provenance de l’est, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a activé un plan d’urgence préparé au préalable pour les priorités d’approvisionnement en gaz naturel.

Le ministère indique, dans communiqué publié vendredi 13 juin, que le plan d’urgence prévoit l’interruption de l’approvisionnement en gaz naturel de certaines activités industrielles, l’augmentation de la consommation de diesel au maximum disponible pour les centrales électriques et la coordination de l’exploitation de certaines centrales au diesel.

Il s’agit d’une mesure de précaution visant à maintenir la stabilité du réseau de gaz naturel et à éviter la nécessité de réduire la charge du réseau électrique, en attendant la reprise de l’approvisionnement en gaz naturel depuis l’est.

Il convient de noter dans ce contexte que trois navires de regazéification sont arrivés en Égypte. L’un d’eux regazéifie actuellement le gaz et l’injecte dans le réseau national de gaz naturel. Les deux autres navires sont en cours d’équipement et de raccordement aux ports pour commencer à y pomper du gaz naturel.

Le ministère a ajouté que la salle d’exploitation du réseau de gaz naturel continue de surveiller la situation 24 heures sur 24, notant que le réseau de gaz et les réserves de diesel sont sûrs.

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Urgent : la caravane Al Soumoud encerclée à Syrte, arrestations, coupée du monde et privée de nourriture !

Urgent : la caravane Al Soumoud encerclée à Syrte, arrestations, coupée du monde et privée de nourriture !

La caravane humanitaire Al Soumoud, organisée pour briser le blocus imposé à Gaza, fait face depuis plusieurs jours à une situation extrêmement critique en Libye orientale. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la caravane dénonce une série de mesures de plus en plus coercitives prises par les autorités de l’Est libyen pour entraver […]

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Hend Sabri attaquée en Égypte après avoir soutenu la caravane Al Soumoud

Hend Sabri attaquée en Égypte après avoir soutenu la caravane Al Soumoud

L’actrice tunisienne Hend Sabri fait actuellement face à une vague de critiques en Égypte après avoir affiché son soutien à la caravane humanitaire Al Soumoud en route vers Gaza. Par le biais d’un message diffusé sur ses réseaux sociaux, son geste de solidarité envers la cause palestinienne a suscité des réactions contrastées. Si certains saluent […]

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Qui est Faker RAIS, nouveau Directeur Général de BNA Assurances ?

Le Conseil d’Administration de BNA Assurances, filiale de BNA Bank et acteur de référence du marché assurantiel tunisien, a annoncé la nomination de M. Faker RAIS en qualité de Directeur Général. Cette décision, prise lors de la réunion du Conseil tenue le 23 mai 2025, est entrée en vigueur à compter du 10 juin 2025.
M. Faker RAIS succède à Mohamed Skander NAIJA, appelé à de nouvelles responsabilités dans le secteur financier. Le Conseil a salué l’engagement et les résultats obtenus par M. Naija, notamment dans la conduite de la transformation stratégique de la compagnie au cours des dernières années.
Professionnel chevronné du secteur des assurances, Faker RAIS cumule plus de 36 années d’expérience en Tunisie et à l’international. Titulaire d’une Maîtrise en Sciences de Gestion (option Finance) obtenue à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sfax, il a par la suite enrichi son parcours académique par un master en Management des Assurances à l’Institut de Financement et de Développement du Maghreb (IFID – Tunis).
Tout au long de sa carrière, M. Rais a occupé des fonctions de haut niveau : Directeur Général Adjoint de BNA Assurances, Chef des pôles Technique et Financier chez AMI Assurances, Chief Financial Officer puis CEO par intérim au sein de United Cooperative Assurance en Arabie Saoudite, ou encore Directeur Général de Labuan Reinsurance à Bahreïn, fonction qu’il a exercée pendant une décennie. Il a également débuté sa carrière au sein de la réassurance tunisienne, chez BEST RE, en tant que Treaty Area Manager.

Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

Contrairement à plusieurs autres pays du continent africain, qui dépendent essentiellement de leurs ressources naturelles, le Royaume du Maroc se distingue comme un modèle hybride, à mi-chemin entre une économie émergente et une puissance d’influence régionale.

C’est en tout cas ce qui ressort du classement du FMI de 2025, faisant état d’une performance du Royaume qui dépasse les seuls indicateurs quantitatifs : elle reflète une transformation qualitative, une volonté de s’inscrire durablement dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ainsi qu’une ambition panafricaine assumée.

Selon les dernières prévisions du FMI pour 2025, le Maroc se hisse à la cinquième place des économies africaines, avec un PIB estimé à 165,8 milliards de dollars. Une performance remarquable qui positionne le Royaume comme un acteur économique de premier plan sur le continent.

Ce succès économique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision stratégique à long terme. Depuis plus d’une décennie, le Maroc a engagé une transformation structurelle de son économie, misant sur la diversification plutôt que sur la rente extractive.

Une économie diversifiée

L’économie marocaine, parmi les plus diversifiées du continent avec celle de l’Afrique du Sud, est soutenue par les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’offshoring… qui contribuent, à côté des phosphates et de l’agriculture, à la création d’emplois et à la hausse des exportations.

Parmi les moteurs de cette dynamique figurent :

  • Un secteur automobile devenu le premier exportateur industriel du pays, avec une chaîne de valeur bien intégrée.
  • Des énergies renouvelables en plein essor, notamment grâce aux projets phares comme Noor Ouarzazate.
  • Le développement des infrastructures logistiques et portuaires, à l’image du port Tanger Med, désormais un hub stratégique en Méditerranée.
  • Une stabilité politique et une gouvernance économique prudente.

Résilience

Le Maroc se distingue aussi par une résilience avérée face aux chocs exogènes récents : crise du Covid-19, guerre en Ukraine et dérèglements climatiques. Son modèle, basé sur une croissance inclusive, une ouverture mesurée et des réformes structurelles, attire aujourd’hui l’attention des partenaires internationaux.

Ambitions

Parmi les ambitions du pays pour les prochaines années : accélérer l’industrialisation, renforcer la compétitivité des PME et consolider la position du pays en tant que plateforme régionale pour l’Afrique subsaharienne, notamment à travers Casablanca Finance City et l’expansion des entreprises marocaines en Afrique de l’Ouest.

Le Maroc ne mise pas uniquement sur les infrastructures ou l’industrie, il joue également la carte de la transition écologique et technologique. Le pays se veut un hub de l’innovation verte en Afrique, avec des projets de coopération énergétique transfrontalière, comme le futur gazoduc Afrique Atlantique qui traverse plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, des initiatives diplomatiques autour du climat, comme l’organisation de la COP22 à Marrakech et le leadership sur les enjeux climatiques africains. De plus, il affiche la volonté de devenir un exportateur d’hydrogène vert à moyen terme, en capitalisant sur le solaire et l’éolien.

Un marché attractif…

Le Royaume séduit les marchés financiers et les bailleurs internationaux grâce à une politique de gestion rigoureuse de la dette, une maîtrise de l’inflation, et un système bancaire considéré comme l’un des plus solides d’Afrique. Ce climat de confiance lui permet d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) soutenus, notamment dans les énergies, les infrastructures et la finance verte.

À noter enfin que l’Afrique du Sud maintient sa position de première puissance économique du continent africain avec un PIB prévisionnel de 410,3 milliards de dollars, et ce, en dépit des tensions politiques et des fragilités économiques récurrentes qui affectent sa stabilité. L’Égypte se classe en seconde position, consolidant au passage son statut de pilier régional, avec une projection de 347,3 milliards de dollars, illustrant sa capacité à peser durablement dans les équilibres économiques du continent.

L’Algérie ferme le trio de tête, avec un PIB estimé à 268,9 milliards de dollars, bénéficiant largement d’un environnement énergétique favorable et de recettes d’exportation en hausse.

La véritable surprise vient du Nigeria, dont la puissance démographique – plus de 220 millions d’habitants – ne suffit plus à masquer les failles structurelles. Le pays glisse à la quatrième place avec un PIB de 188,3 milliards de dollars, révélant une difficulté persistante à transformer son immense potentiel en croissance économique soutenue.

 

Source : Maroc Diplomatique

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